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Messages posté(e)s par PolluxDeltaSeven

  1. Il y a 18 heures, hadriel a dit :

    Autant sur un convoi de véhicules je peux comprendre, autant pour de l'attaque à la mer ça me semble pas très utile: les cibles sont plus espacées et ont plus de chances d'être différentes, si on dit dès le départ à la munition quelle type de navire frapper et sa position dans la formation, on doit pouvoir se passer de laser. Les missiles antinavires à autodirecteur IIR comme le LRASM ou le NSM font ça très bien.

    Hum, pas vraiment non.

    Une AASM n'est pas à proprement parlé un "missile" mais plutôt une sorte de bombe propulsée (sans entrer dans le débat pour autant). Par rapport à une GBL, elle dispose d'une capacité de manoeuvrabilité extraordinaire, aussi bien lors du lancement qu'en phase terminale. Mais ce n'est pas un missile de croisière pour autant: sa portée et moindre et son autodirecteur, aussi bimode ou trimode qu'il soit dans le futur, ne pourra pas se permettre d'être aussi complexe/efficace/coûteux.
    D'ailleurs, il ne s'agit pas d'aller frapper les mêmes cibles: l'AASM n'ira pas servir à taper du capital ship, mais plutôt des convoies, navires d'escorte, ou éventuellement des porte-chars et autres joyeusetés de ce genre pas trop protégées au delà de 20-30km

    L'usage du laser, dans ce contexte précis, c'est pour simplifier le guidage, optimiser la portée, et disposer d'une bombe bonne à tout faire.

    En fait, il ne faut pas questionner l'usage du laser, qui est déjà utilisé dans cette fonction "antinavire" mais plutôt l'intégration de l'IIR dans la bombe (parce que, tel que je l'ai compris, il s'agira d'une toute nouvelle génération d'IIR par rapport aux AASM actuelles-.
    Concrètement, aujourd'hui, on peut déjà tirer une AASM en mode antinavire sur un "box" prédéfini, et lui désigner la cible au laser au dernier moment, à moyenne portée. Mais un laser, à grande distance, ça peint assez large. Les coups au but ne sont pas garantis et, même s'ils le sont, on ne peut pas alors choisir l'endroit précis ou la bombe va taper. Avec une phase terminale en IIR, le laser ne servira qu'à désigner la cible, et la tête IIR saura ou frapper précisément.

    Alors oui, dans l'absolu, on peut aussi développer une tête IIR super intelligente, avec un champ assez large, capable de scanner toute une zone, d''identifier les différents types de cibles, de hiérarchiser les menaces, et de décider elle-même ce qu'elle va frapper, éventuellement même en dialoguant avec les autres armes tirées dans la salve, pour se répartir les cibles.
    C'est ce que proposent les israéliens, ou encore les anglais avec le SPEAR.
    Mais le coût de la munition est alors bien plus élevé que celui d'une AASM !! Si on laisse l'équipage de l'appareil faire la discrimination de cible avec le laser, on réduit les coûts de l'autodirecteur et donc de l'arme, tout en laissant l'homme dans la boucle, ce qui reste très important dans notre doctrine (et puis on évite de devoir intégrer le laser plus tard, comme les Anglais ont été contraints de le faire avec le Brimstone)

    Avec un guidage trimode sur AASM, on évite la plupart de ces surcoûts, tout en disposant de capacités suffisantes. Les trois modes n'ont pas obligatoirement à être utilisés ensembles. Dans un environnement moins dense, ou nécessitant une portée plus faible avec identification visuelle de la cible, une utilisation GPS/INS + IIR ou GPS/INS+ laser peut s'avérer suffisante.
    Dans un environnement complexe et politiquement sensible, le couple laser/IIR permet de réduire les dommages collatéraux, de réduire les échecs de tirs dus à des pertes de guidage laser, tout en offrant une plus grande souplesse d'emploi à la munition, véritablement omnirôle à ce moment là.

  2. Le 16/06/2018 à 17:19, FoxZz° a dit :

    Et il n'est pas prévu de version à autodirecteur passif ou actif ? Pour une vraie fonction F&F. C'est vraiment ce qui manque à l'AASM face au Brimstone et compagnie. Et ça lui donnerait une vraie pertinence en anti-navire par rapport à l'Exocet obsolète, notamment avec un effet de saturation important ! Surtout que ne serait-ce qu'une bombe de 250kg c'est dévastateur pour un navire.

    Il y avait une autre tête exposée, qui reprenait la forme de l'autodirecteur IR-Laser, mais avec une seule optique visible. La personne à qui j'en parlais semblait un peu gênée, je ne sais pas si c'est parce qu'elle en savait peut sur cette variante, si c'est parce qu'elle n'avait pas le droit d'en parler, ou si c'est parce que la configuration n'était pas encore figée.
    Mais donc, d'après ce que j'ai compris, il s'agirait bien d'une étude pour un autodirecteur bi-mode, mais je n'ai pas pu savoir si c'était une option Radar+IIR ou Radar+Laser.

    En tous cas ils y pensent.

    Le 16/06/2018 à 17:50, Picdelamirand-oil a dit :

    Dans l'histoire que nous raconte @PolluxDeltaSeven il y a le cas de la désignation à longue distance avec un Damocles, ce qui entraîne de désigner une zone de menace approximative, ensuite le boulot est fait en utilisant uniquement l'IIR. Pour moi une zone de menace approximative ça peut se faire au GPS aussi.

     

    Alors, deux choses:

    -Il s'agit surtout de désigner une cible mobile, que ce soit "approximativement" à longue distance (ce que Damocles et Talios permettent, contrairement à d'autres pods) ou avec précision à courte distance (dans ce dernier cas la partie IIR de la tête ne servira pas forcément)

    -Il y a "approximatif" et "approximatif". Oui, dans l'absolu, le GPS/INS peut suffire à désigner une cible approximativement, sur laquelle l'IIR se recale. C'est très pratique pour cibler un type de bâtiment ou de véhicule précis, comme un PC de commandement tactique, ou un véhicule de stockage de missile dans un site SAM par exemple.
    Avec une tête IIR améliorée (oui, car il ne s'agit pas de reprendre celle de l'AASM actuelle) et un traitement de données plus intelligent, couplée à une désignation laser capable de "pointer" une cible mobile même  très grande distance, on pourrait aller plus loin et taper le bloc propulsion d'un destroyer, ou ses VLS avant, ou ses superstructures en air-burst, ou taper sur la ligne de flottaison, etc etc. selon l'effet militaire souhaité.

    Concrètement: on tire la bombe sur coordonnées approximatives (INS/GPS) là où on prévoit que le groupe de navires/véhicules) ennemis se trouvera lorsque la bombe sera en fin de vol. Quand la bombe arrive dans son "box", on illumine la cible précise qu'on veut toucher (véhicule de tête ou de commandement, navire d'escorte ou au contraire cargo, etc.) avec le désignateur laser. La tête IIR se charge de scanner la dite cible, et frappe avec précision selon ses instructions intégrées (avant le lancement il me semble, je crois pas qu'ils bossent sur une LAM pour AASM): lieu de l'impact sur la cible, angle de l'impact, instant de la détonation, etc. Ce qui permet de maximiser les effets militaires, de réduire les dommages collatéraux, d'immobilier ou de détruire la menace, etc etc.
    Plus de souplesse donc.

    En gros, ça permet de faire ce qu'une AASM-IIR fait actuellement, mais sur une cible mobile, et avec des algorithmes et une souplesse d'emploi accru.

     

    Tout ça n'est que prospectif, et au stade de l'étude amont. Les armées peuvent très bien dire qu'elles préfèrent des fonctionnalités IIR identiques à celles des bombes actuelles, pour ne pas changer leur mode opératoire, ou au contraire vouloir une plus grande versatilité, à intégrer aux AASM-IIR (ou pour remplacer ces dernières)

     

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  3. Haha !

    Bon en vrai, comme je viens de le dire sur le fil Gripen, le Typhoon (comme le Gripen) dispose d'un bon potentiel, d'un soutien politique correct, et si les modernisations suivent, il va rattraper une partie de son retard sur le Rafale assez rapidement.

    Gripen

    Ah, et je rajoute juste: tant que le Gripen est le seul chasseur opérationnel avec le Meteor, ils peuvent effectivement et légitimement se réclamer "2nd best" à mon avis ;) 

    Gripen

    Le 13/05/2018 à 08:53, Patrick a dit :

    :laugh::laugh::laugh::laugh:

    Citation

     I was the Campaign Director for Switzerland and I won’t comment on the report directly but will say the “leaked” documents covered just a small part of much more thorough evaluation – that by the way Gripen clearly won.

    :bloblaugh:

    Citation

    Few land-based fighters have been successfully converted into carrier aircraft, is a Gripen Maritime plausible?
    Very much so. Gripen is designed for extremely short take-off and landing already.

    :chirolp_iei:

    Citation

    When we interviewed RUSI analyst Justin Bronk he noted: “Gripen is a bit of an unknown quantity against modern air superiority machines because it takes a fundamentally different approach to survivability.” What do you think he means by that? 

    BszqYnECUAArm_R.jpg

    (oui ce type passe à la télé, faut-il rire ou pleurer?)

    Citation

    In terms of the comment by the RUSI analyst – offence is one aspect of warfare, but defence and survivability are equally important as they are the building blocks that ensure the mission is successful. Gripen has a low RCS, a highly advanced AESA<Editor notes: Richard’s answer in this question relate to Gripen E/F which are not yet operational> ,  a passive Infra-Red Search and Track (IRST) sensor system<again this is for future Gripen only) making it difficult to detect, and an improved Electronic Warfare (EW) system for the disruption and detection of threats. All the systems are governed by a new avionics system, where functions that are flight-safety critical are separate from tactical ones.

    :ph34r: wait for it...

    Citation

    The improved EW system in Gripen E, MFS-EW (Multi Functional System), is based on the EW product family called Arexis. Arexis is based on wideband digital technology specifically developed for robustness in the very complex signal environment of today. The core technologies in Arexis are ultra-wideband digital receivers and digital radio frequency memory (DRFM) devices, gallium nitride (GaN) solid state active electronically scanned array (AESA) jammer transmitters and interferometric direction finding systems.

    Oh une copie de Spectra! C'est meugnon. :blush:

    ***

    Merci pour la crise de rire de bon matin.

    Alors, dans l'ordre:

    Oui, ce qui a leaké en Suisse n'était qu'une partie du processus d'évaluation. Très clairement, les arguments financiers et diplomatiques n'y apparaissaient pas, bien qu'il fasse partie intégrante de TOUS les processus d'achat d'armement de cet importance. Et, oui, si on prend en compte le prix et les aspects diplomatiques, le Gripen avait CLAIREMENT gagné en Suisse.
    Le monsieur a donc raison. Certes, il présente les choses à son avantage en ne distinguant pas les critères techniques des critères politiques, mais il ne ment pas, il maitrise juste sa com'

     

    Je l'ai toujours dit, le Gripen Marine est possible, voire même plausible sur le plan technique. Les Russes ont été capables de navaliser le MiG-29, le Su-27 et même ce satané Su-25. Les Américains ont même embarqué des U-2 et des C-130, converti le Hawk en trainer naval (à l'époque on pensait faire la même chose avec le Gadget) et envisagé sérieusement de navaliser le Fokker F28.
    Donc si on part du principe que les Suédois sont pas plus cons que les autres, ils pourraient bien le faire sur le plan technique.
    Après, est-ce que ça en ferait un bon appareil naval, capable d'opérer dans des conditions climatiques difficiles, de ne pas coûter un bras en maintenance, de ne pas avoir trop de défauts de conception entrainant des limitations capacitaires...? Bref, est-ce que ça en ferait une alternative plus économique et plus efficace qu'un Super Hornet, un MiG-29K ou un Rafale M déjà développés, amortis et opérationnels? J'en doute TRES fortement !! Mais si le monsieur a envie d'y croire, grand bien lui fasse (et l'histoire nous a montré bien souvent que des aberrations économiques ont réussi à devenir opérationnelles)

     

    Oui, le Gripen, depuis le Gripen A, se fonde sur une approche différente de la survivabilité, ce n'est pas une nouvelle. C'est un avion considérablement en avance sur son temps en matière de travail collaboratif, de networking, de liaisons de données, de répartition territoriale, etc. Et oui, personne ne sait ce que peut valoir une défense aérienne basée sur une dispersion de petits chasseurs de haute technologie (le plus proche exemple c'était la Yougoslavie, mais ça ne colle pas pour des raisons d'échelle et de modernité de la chasse)
    Pour le coup, l'article/interview donne l'exemple d'une DA de petite nation de faible envergure politique et territoriale, mais c'est à mon sens une erreur complète. Le Gripen n'a pas été conçu pour défendre des petits territoires type Suisse, Koweit ou Barhein. Au contraire, ces pays ont besoins de biréacteurs avec un meilleur taux de montée. Par contre, pour défendre des pays avec un grand territoire mais des moyens limités, exactement comme la Suède ou le Brésil, le Gripen représente une vraie alternative. À x budget, il est possible d'acquérir plus d'avions et de les disperser sur un plus grand nombre de bases, assurant une meilleure protection et une menace très sérieuse pour un assaillant, surtout si la DA se base sur des réseaux avancés. C'est d'ailleurs parce que l'appel d'offre Suisse se basait sur un nombre de cellule (et non pas une capacité militaire donnée pour x budget) que le Gripen est apparu comme une solution économique.

     

    Pour le reste, le gars essaie de mettre en avant les nouvelles fonctionnalités de l'appareil, sans prétendre que le Gripen est le meilleur ou e premier. Je ne vois rien de choquant. C'est du blabla de commercial, pas beaucoup plus BS que le 5th Gen de Lockheed ou le Omnirole Fighter de Dassault.

     

    Alors oui, ce que propose le Gripen E/F, c'est en grande partie ce que fait le Rafale depuis un moment. Mais au lieu d'en rire, on ferait mieux de s'en méfier. Il y a 3 ans, on nous annonçait que le marché Européen risquait de se contracter autour d'un seul acteur d'ici 2019. Aujourd'hui, on constate que SAAB a réussi à financer son Gripen E/F, que le Typhoon continue de s'exporter, et que les deux appareils se dotent ou essayent de se doter de technologies (AESA, GaN, DRFM, etc.) jusqu'ici réservés au Rafale.
    Alors oui, on a eu le meilleur avion du marché européen pendant 10 ans. Manque de bol, c'était la décennie où on arrivait pas à le vendre. Maintenant que la demande croit pour se type d'appareil, on se retrouve avec des concurrents européens de plus en plus crédibles.

    Donc, gaffe aux fous rires de bon matin, parce qu'on pourrait bien s'étouffer à l'occasion. ;)

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  4. En vrai, c'est une belle démonstration de capacité, y compris sur le plan logistique, diplomatique, etc. Je trouve ça plutôt cool. Mais caler "dispositif aérien d'envergure" dans l'acronyme (à coups de chausse pied) c'était sans doute pas le plus nécessaire.

  5. Le 17/04/2018 à 13:13, Banzinou a dit :

    Pour continuer la discussion du fil Tornado

    Suite à cet article -> https://quwa.org/2017/11/30/uae-moves-upgrade-mirage-2000-9s-strike-capabilities/

    Il semble être assez élogieux sur le RDY-3, mais de mémoire, ne s'agit-il pas d'une version du RDY "Light" destinée au Mirage F1 ?

     

    Dans ce cas il n'y aurait aucun gain capacitaire (voir même le contraire) face à un RDY-2 mis à jours

     

    RDY-3, c'est un terme commercial qui désigne en réalité plusieurs produits Thales qui reprennent en partie l'architecture et les fonctions (hardware et software) du RDY et surtout RDY-2.

    Le "RDY-3" installé sur Mirage F1/F2000, c'est l'ancien RC400. D'ailleurs, la page "RDY-3" du site de Thales est un copié-collé de celle du RC400.

    Ce même RC400/RDY-3 peut être décliné avec des antennes de différentes tailles (et différents agencement des boitiers) pour équiper d'autres modèles d'avions (MiG-21/23/29, F-5, etc.).

    En plus de ça, Thales utilise la même désignation pour un dérivé modernisé (et apparemment à la maintenance simplifiée) du RDY-2. C'est lui qui équipe les Mirage indiens modernisés et, potentiellement, ceux des EAU (même si à mon avis il y aura autant d'écart entre leur RDY-3 et celui des Indiens qu'il n'y en a déjà entre leur RDY-2 et le RDY français).

    En gros, le "haut de gamme" du RDY-3, ce serait littéralement un RDY-2 amélioré, avec le form factor sur mesure pour le Mirage 2000 donc. Tandis que le "bas et milieu de gamme" du RDY-3, ce serait plutôt les différentes variantes du RC400 rebadgées qui, il est vrai, dérivent initialement du RDY-2.

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  6. Citation

    Il faudrait un update de PD7 sur cette machine, après le Bourget... 

    Moi je veux bien, mais le Typhoon ne vient plus vraiment au Bourget (ou alors de très loin, si c'est pas une maquette en plastique échelle 1), et j'ai pas les finances et le courage d'aller à Farnborough

  7. il y a 1 minute, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Il parle, je pense, du dessin & formule aéro ainsi que de la cellule /structure ... parfaitement adaptés aux attentes du cahier des charges initial.

    Oui en effet, je ne parle pas des systèmes embarqués (même si on peut se demander si les CDVE font partie du système ou de la cellule mais bon, je parlais bien du design aéro de la bestiole)

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  8. Le 25/04/2018 à 23:01, TMor a dit :

    J'ai plutôt le souvenir de quelqu'un d'autre d'ici ou un autre forum qui avait effectivement eu ça de pilotes au Bourget en 2009 peut-être, mais pas prof, à moins qu'il ait eu les mêmes informations.

    Je m'embrouille parce qu'à l'époque, deux personnes différentes ont rapporté des propos de pilotes.

    Ça date...

    C'était moi ;) En 2011 il me semble ?

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  9. Le 11/04/2018 à 19:15, Patrick a dit :

    rafale_cutaway.gif

    J'aime beaucoup cette illustration, qui montre bien de qui était VRAIMENT prévu pour le Rafale au début du programme. Oui, car non, quand on nous sort encore aujourd'hui que seule l'AASM était prévue et pas les BGL, c'est faux, ou plutôt c'est un anachronisme.

    Quand le programme a pris du retard et que les enseignement de Bosnie et du Kosovo nous sont apparu, on s'est dit qu'il fallait une arme GPS-INS en priorité sur le Rafale. Et comme on a pas le temps/les brouzoufs de tout intégrer, on a fait sauter les BGL qui armaient déjà le reste de la flotte, en se disant que le temps qu'on en ai besoin sur Rafale, ce type d'arme sera dépassé, et que l'AASM avec une bonne tête IR ou radar active ferait bien mieux le job.

     

    Bréééf, pardon, je divague ;)

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  10. Le 07/04/2018 à 19:05, Picdelamirand-oil a dit :

    C'est juste un point de vue, aucun des participants ne remplis toutes les conditions par exemple le Rafale n'a pas de missile type Harm. Il vaut quand même mieux satisfaire facilement au cahier des charges que d'avoir des difficultés à le faire.

    A moins qu'un missile anti-radar ne fasse justement partie des " des modifications spécifiques à l'Inde" évoquées par Vstol Jockey que tu cites plus haut. De ce qu'on m'avait chuchoté il y a un moment, un missile antiradiation d'origine russe faisait justement partie des armements que l'Inde voulait intégrer sur ses 36 premiers Rafale. Je ne sais pas où ça en est, j'imagine que les Spice sont prioritaires, mais ça finira par se faire un jour où l'autre.

  11. il y a une heure, Kiriyama a dit :

    Au fait, est-ce que le radar du Rafale peut être installé sur d'autres avions (moyennant quelques modifications) ? Est-ce que l'on pourrait aussi vendre le système SPECTRA seul et l'installer sur un autre modèle d'avion ? 

    En fait c'est déjà le cas, le RBE-2 a volé sur d'autres avions, Mirage 2000, Mystere 20 et Fokker 100. BON, JE SAIS !! Ce sont des avions d'essai, haha !

    Mais, plus sérieusement, tant qu'il rentre dans le nez et que la génération électrique est suffisante, aucun problème.

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  12. Tout à fait, mais la Marine avait quand même pris quelques marges de manoeuvre (en matière de hauteur sous hangar, de puissance des catapultes, d'ascenseurs, etc.) et fort heureusement. Elle ne pensait pas forcément Rafale, mais le Hawkeye était entré dans la réflexion, de même qu'un éventuel chasseur de future génération (par exemple, le Hornet 2000 qui allait donner le Super Hornet aurait pu être développé conjointement avec la France, avais-je lu dans les temps anciens des années 90).

    Bref, là n'est pas vraiment la question. Mais effectivement, développer un PA destiné à tenir un demi-siècle sur l'eau pile poil autour d'un avion dont la conception est déjà ancienne, alors même que AUCUN autre avion naval de dernière génération ne respecte ces dimensions... ah bah ça tient au moins du courage, peut-être même de l'incompétence hein ! :P

  13. Merci pour les précisions @Picdelamirand-oil !!

    Il m'a fallu quelques secondes pour comprendre que le Viki c'était le Vikramaditya et pas le Vikrant ! Haha !!

     

    Et oui, ça a toujours été le soucis pour les Indiens: faire les choses dans l'ordre et s'y tenir. Franchement, concevoir et construire un porte-avions sans même connaître son air component, c'est assez foutraque. C'est pas inédit, on l'a fait avec le Charles, mais on savait qu'on savait pas (sic) donc on a pris des marges, on a pas calculé nos équipements pile poil pour le Super Etendard.

    Autant pour le Vikramaditya construit par dessus un croiseur porte-hélico, qui plus est pas les Russes qui y calaient leurs MiG-29 dessus, je veux bien. Mais pour le Vikrant qui a pas encore toute sa vie opérationnelle, qui pourrait bien voir arriver des UCAV, des AEW, de nouveaux chasseurs lourds (l'envergure du F-35B c'est quoi, 60cm de moins que celle du Rafale à peine je crois) etc., tout calculer à partir d'un MiG-29 déjà obsolète ça n'a juste aucun sens ! Même les équipements du Cavour sur lequel le Vikrant est basé sont mieux dimensionnés !

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