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Messages posté(e)s par Davout

  1. Pareque les paysans Afghans n'ont strictement rien à faire des tres riches occidentaux qui pourrissent leurs existences avec cette saleté.Et ils ont raison.

    Les talibans ont été tres efficace pour stoper la production d'opium(ce sont des gens serieux),mais ils ne controlent plus le pays.Alors certain ont repris leur vielle habitude tandis que les talibans se sont dit que ma foi l'argent n'avais pas d'odeur,opium ou pas opium.

    Le gouvernement afghan assaye de stopper la production d'opium mais son autorité est contesté par les talibans et les diverses seigneurs de guerres.En plus à mon tres humble avis c'est une mauvaise idée.L'opium est une tres bonne source de revenue pour les paysans et son interdiction est forcement impopulaire,ce qui fait le jeu de la guerilla.

    Conclusion,on a tout interet à ne rien faire.

    Disons que la culture du pavot est ancienne dans ce pays et que vu le chaos actuel c'est la seule culture qui rapporte... (inutile de parler d'industrie dans un pays qui n'en a pas). Si les talibans avaient réussi à restreindre cette culture, c'est uniquement par la force et sans proposer d'alternatives. A présent, les seigneurs de la guerre qui contrôlent certaines régions du pays en étant gouverneurs s'enrichissent de la sorte et entretiennent ainsi milice et clientèle, au cas où... Je ne sais pas si les talibans profitent de l'argent de la drogue (je n'en suis pas convaincu vu la région frontalière avec le Pakistan qu'ils occupent qui doit être peu propice à la culture, sans parler de leur mépris pour la drogue). Toujours est-il que les occidentaux ont d'autres chats à fouetter pour l'instant et que le gouvernement afghan est trop faible pour entreprendre quoi que ce soit.
  2. D'une mission otanienne de défense de son territoire face au pacte de Varsovie, l'armée allemande commence (enfin) à réfléchir à une refonte de son armée pour des projections dans le cadre de l'ONU ou de l'OTAN (il faut apparemment un alibi béton pour ne pas tourmenter le peuple allemand et lui donner des cauchemars... aux français aussi d'ailleurs...) Cette retenue volontaire peut être louable dans un certain sens puisque l'utilisation de la force par l'armée allemande est ainsi pleinement légitimée, la cause défendue étant juste car avalisée par l'ONU... Ce qui me dérange plus, c'est les missions éventuelles effectuées dans le cadre de l'OTAN... Les américains, moteurs de l'alliance, ne profiteront-ils pas de la circonspection allemande pour entrainer l'Allemagne dans un conflit qu'elle ne désirait pas? On peut imaginer que les allemands seraient allés en Irak si les Etats-Unis avaient été soutenus par les membres de l'OTAN... Quoiqu'il en soit, les temps changent et l'armée allemande s'y adapte comme toutes les autres armées occidentales.

  3. Traité FCE: l'OTAN rejette les pressions russes --par Paul Ames-- OSLO (AP) -- La menace du président Vladimir Poutine de suspendre le traité sur les Forces conventionnelles en Europe (FCE) si l'OTAN ne renonce pas à demander le retrait des troupes russes de Géorgie et de Moldavie n'infléchira pas la politique de l'Alliance atlantique, a affirmé son secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer vendredi. «Il n'y a pas de changement et il n'y en aura pas dans la position des alliés», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion à Oslo des chefs de la diplomatie de l'OTAN et de la Russie, marquée par de vifs échanges. Jeudi, le président russe Vladimir Poutine s'était prononcé pour un moratoire sur l'application par Moscou du traité FCE, qui réglemente le déploiement des armes conventionnelles en Europe, si les pays de l'OTAN continuent à refuser de le ratifier. «Pour la France et ses alliés», le traité FCE est «une pierre angulaire de la sécurité en Europe», a réagi le ministère français des Affaires étrangères vendredi. «Nous espérons que la Russie reviendra sur l'annonce faite hier», a-t-il ajouté. Les alliés refusent de ratifier le traité tant que les troupes russes ne se seront pas retirées des anciennes Républiques soviétiques de Moldavie et Géorgie. M. Poutine a menacé jeudi de suspendre ce traité, conclu en 1990 par l'Alliance et les pays du Pacte de Varsovie. Cette mise en garde aux relents de Guerre froide intervient à l'heure où Moscou ne cesse de dénoncer le projet américain de déploiement d'un bouclier antimissile en Europe. «Nos partenaires se conduisent de manière incorrecte, c'est le moins que l'on puisse dire», a accusé le président russe devant les deux chambres du Parlement. «Ils profitent de la situation actuelle pour construire un réseau de bases militaires près de nos frontières. En outre, ils prévoient de déployer des éléments de défense antimissile en République tchèque et en Pologne.» Pour Jaap de Hoop Scheffer, la menace de Moscou suscite «une profonde inquiétude, de la déception et des regrets». La Russie semblait cependant vouloir laisser ouverte la possibilité d'un accord avec l'OTAN. Reste qu'en l'absence de progrès, des juristes russes pourraient commencer à élaborer un mécanisme pour imposer formellement le moratoire et la Russie pourrait aussi se retirer purement et simplement du traité FCE, selon Moscou. M. Poutine a réitéré vendredi son opposition au projet de bouclier antimissile, affirmant que les missiles intercepteurs que les Etats-Unis se proposent d'installer en Pologne seraient dirigés contre les armes stratégiques russes. Washington assure que le dispositif vise uniquement à neutraliser d'éventuelles attaques venant de Corée du Nord, d'Iran ou d'ailleurs au Moyen-Orient. «Ces systèmes contrôleront le territoire russe jusqu'à l'Oural, si, bien sûr, nous ne réagissons pas, ce que nous ferons», a déclaré M. Poutine à Moscou. «Nous ne voyons absolument aucun argument pour le déploiement de systèmes de défense antimissile en Europe.» La Russie et l'OTAN ont également pu constater leurs divergences sur le Kosovo. L'Alliance atlantique a réaffirmé son soutien au plan de l'ONU qui ouvre la voie à une indépendance sous tutelle internationale de la province serbe. Mais Moscou reste hostile au projet, qu'il menace de bloquer en usant de son droit de veto au Conseil de sécurité. AP

  4. Je suis d'accord avec Berkut. Il suffit de libérer un pays. [22]

    Le Soudan me paraît indiqué.

    Trop instable... Je ne pense pas que les américains souhaitent un Irak bis... Ils leur faudrait d'ailleurs les moyens pour mener une nouvelle campagne militaire, ce qui est loin d'être acquis. Ils ont besoin d'un pays stable et ami qui les accueille de son plein gré (contre compensations éventuelles). Le Soudan et le Darfour sont donc contre-indiqués.
  5. La Russie enterre Boris Eltsine par Oleg Chtchedrov et Christian Lowe MOSCOU (Reuters) - A l'occasion des obsèques de Boris Eltsine, l'ancien dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a rendu un dernier hommage à celui qui, après l'avoir évincé du pouvoir, était devenu le premier président démocratiquement élu en Russie. La veuve d'Eltsine, Naïna, et ses deux filles, Tatiana et Elena, vêtues de noir et les yeux rougis par les larmes, se sont assises près de son cercueil ouvert devant lequel défilaient des responsables politiques russes d'hier et d'aujourd'hui. Gorbatchev s'était retrouvé sans emploi lorsqu'Eltsine avait entrepris le démantèlement de l'URSS et couronné ainsi des années d'antagonisme. Mais le père de la "perestroïka" et dernier dirigeant soviétique, en costume sombre, a embrassé Naïna et murmuré des mots de condoléances en prenant la main d'Elena. L'ancien président américain Bill Clinton, qui forma avec Eltsine une sorte de "duo" diplomatique dans les années 1990, s'est penché vers Naïna en lui entourant l'épaule du bras et l'a pressée contre lui avant de lui tapoter le dos. Dans la cathédrale du Christ-Sauveur, détruite sous Staline et reconstruite à la demande d'Eltsine pour symboliser une renaissance nationale russe, un choeur orthodoxe chantait des psaumes tandis que des soldats appartenant au régiment présidentiel du Kremlin se tenaient à chaque angle du cercueil. Clinton a été rejoint par l'ex-président américain George H.W. Bush et l'ancien Premier ministre britannique John Major. Derrière eux sont apparus le président russe Vladimir Poutine et son épouse Lioudmilla qui, après avoir présenté leurs condoléances, ont pris place à côté de la famille Eltsine pour écouter une oraison funèbre du métropolite orthodoxe Iouvenali. Selon le métropolite, qui occupe le deuxième rang dans la hiérarchie orthodoxe, Eltsine a donné au peuple la liberté à laquelle il aspirait: "La Russie vit aujourd'hui pleinement et renoue avec ses traditions historiques. En témoigne le fait que, pour la première fois depuis cent ans, nous disons adieu à un chef d'Etat russe dans une église, avec des prières." Eltsine est mort d'une crise cardiaque lundi à 76 ans. Mais à l'image de son legs politique mitigé, sa mort n'a pas donné lieu à un débordement d'effusions. Beaucoup reconnaissent en lui un père de la démocratie russe, mais bien d'autres gardent en mémoire le chaos de ses huit années d'exercice du pouvoir. THERAPIE DE CHOC Signe du changement survenu depuis la chute du communisme, Eltsine devait être inhumé non sur la Place rouge, comme l'ont été durant des décennies les chefs du Kremlin, mais au cimetière de Novodiévitchi, où reposent des gloires russes et soviétiques comme Gogol, Eisenstein, Maïakovski ou Chostakovitch. Eltsine laisse l'image d'un réformateur et d'un fossoyeur de l'URSS, mais on l'associe également au désastre de la première guerre de Tchétchénie (1994-96) et aux conditions troubles de la privatisation de l'économie. "Ma mère pensait qu'Eltsine était un grand homme parce qu'il nous a donné la démocratie. Mon père le hait parce qu'il pense qu'il a ruiné le pays. Moi, je suis venue ici pour avoir une dernière chance de voir cet homme", confiait une étudiante, Marina Shetakova. Dans les dernières années de sa présidence, des problèmes cardiaques et un penchant marqué pour la boisson avaient terni la réputation d'Eltsine, de plus en plus porté aux bourdes. Chantre d'une accentuation des réformes sous la perestroïka, Eltsine avait connu son heure de gloire pendant les journées du putsch avorté d'août 1991, lorsqu'il grimpa sur un char pour haranguer la foule des manifestants refusant le coup de force des conservateurs qui venaient de déposer Gorbatchev. Par la suite, la "thérapie de choc" administrée à l'économie russe jeta des millions de ses concitoyens dans la pauvreté tandis que ses proches se partageaient les dépouilles de l'économie collectiviste privatisée. Poutine a annulé de nombreuses réformes de son prédécesseur, resserrant le contrôle du Kremlin sur l'économie, la politique et les médias. La plupart des Russes ont souscrit aux initiatives de Poutine parce qu'ils assimilaient une grande part de la libéralisation précédente à une situation d'anarchie. L'actuel président, qu'Eltsine avait désigné comme son successeur, avait proclamé un deuil national pour mercredi. Les drapeaux ont été mis en berne dans tout le pays et la télévision nationale a diffusé des images du corps d'Eltsine exposé dans la cathédrale ainsi que des étapes de sa carrière. Un ancien dirigeant soviétique repose aussi au cimetière de Novodiévitchi: Nikita Khrouchtchev, renversé et tombé en disgrâce en 1964 avant de mourir en 1971 sans recevoir les honneurs du mur du Kremlin. Selon les Izvestia, Eltsine doit être inhumé à côté de la tombe d'Igor Kio, un illusionniste de l'époque soviétique.

  6. C'est faux l'histoire du projet guerre des étoiles ruinant l'URSS, c'est une invention des reaganiens pour justifier le cout faramineux de leur gadget.

    L'URSS a coulé toute seul lors d'une tentative de reforme interne comme celle qui avait mené à la destalinisation dans les années 50.

    N'y avait-il pas quelques problèmes économiques insolubles également ? [61] (grande partie du budget allouée au complexe militaro-industriel)
  7. Attention vous parlez de la 7.62x39 ou 7.62x54 ?

    Parsque pour moi la 7.62 soviet c'est la M43.

    Dans la mesure où dosbox la compare avec la 7,62 OTAN, j'ai estimé qu'il s'agissait de la munition utilisée dans les fusils de précision russes type Dragunov...

    Comparé la 7,62x39 avec la 7,62x51 n'a que peu de sens. Mais je suis d'accord avec toi la M43 est la plus répandue.

  8. Une petite question qui me tracasse, je n'ai jamais bien compris le système simple ou double action des pistolets... Le simple action nécessite de faire reculer le canon manuellement après chaque tir pour éjecter la douille et faire monter une autre balle du chargeur c'est ça? Le double action permet lui de ne le faire qu'une fois lorsque l'on veut tirer, le système continue "automatiquement" jusqu'à épuisement du chargeur ensuite (évidemment faut appuyer sur la détente...)?

  9. Moi ça sera le bon Dieu directement.[08]
    Hé non l'autre ! Fais la queue comme tout le monde ! [67]

    Ce genre d'attentats est très peu prévisible vu la difficulté d'obtenir ne serait-ce qu'une bombe sale et le renforcement de la sécurité pour importer des biens aux Etats-Unis...

    Si par malheur, cela arrivait quand même, je doute qu'il y ait des représailles à la Dosbox (dit le fantasque) puisqu'il n'y aurait pas de cibles concrètes... Je pense plutôt à un engagement plus massif dans la guerre contre le terrorisme (insurrection en Irak matée, Iran bien calmé à coups de bombes appropriées, zones tribales du Pakistan et Afghanistan fouillés de fond en comble pour attraper Oussama et lui faire subir nombre de supplices moyenageux et peut-être une plus grande pression sur l'Arabie Saoudite).

    Bref, le rêve des néoconservateurs avec le blanc seing de la population américaine cette fois-ci.

  10. Les Russes rendent hommage à Boris Eltsine par Guy Faulconbridge MOSCOU (Reuters) - Des milliers de Russes ont défilé mardi devant le cercueil ouvert de Boris Eltsine et rendu hommage à ce personnage haut en couleurs qui fut le premier président démocratiquement élu de la Russie post-soviétique. Sur fond de chants orthodoxes, des gerbes s'accumulent près de sa dépouille mortelle exposée en la cathédrale moscovite du Christ-Sauveur, église-symbole au dôme doré, dynamitée sous Staline puis reconstruite - sous Eltsine - dans les années 1990. Elle devait rester ouverte toute la nuit. Au pouvoir de 1991 à 1999, Eltsine est mort lundi à 76 ans d'une défaillance cardiaque. Cette personnalité complexe laisse l'image d'un réformateur fossoyeur de l'Urss, mais associé aussi au désastre de la première guerre de Tchétchénie (1994-96) et aux conditions troubles de la privatisation de l'économie. Vladimir Poutine, qui lui a succédé, a décrété une journée de deuil national mercredi en l'honneur de l'homme qui, a-t-il dit, a contribué à la naissance d'une "nouvelle Russie démocratique". "Un homme est décédé, grâce auquel une toute nouvelle ère est née, un Etat libre ouvert au monde. Un Etat dans lequel le pouvoir appartient vraiment au peuple", a ajouté Poutine, désigné à la tête du Kremlin le 31 décembre 1999 par Eltsine, qui prenait une nouvelle fois de court les observateurs de la vie politique russe. Le cercueil d'Eltsine, enveloppé dans un drapeau de soie aux couleurs de la Fédération de Russie, est surveillé par des soldats de la garde présidentielle en grande tenue. Le visage de l'ancien président est boursouflé, marqué par les problèmes de santé qu'il a connus pendant des années. "UN ETAT LIBRE OUVERT AU MONDE" Il est vêtu d'un costume et d'une cravate noirs. Sa veuve Naïna, voilée de noir et les yeux rougis, est assise aux côtés de leur fille Tatiana Diatchenko. "Je suis certain que dans 25 ans, la société russe va comprendre que Boris Nikolaïevitch Eltsine a été le plus grand dirigeant de l'histoire de la Russie", a déclaré Iégor Gaïdar, l'un des architectes de ses réformes économiques, à la chaîne de télévision Vesti-24. L'ancien président russe reposera ainsi jusqu'à mercredi, jour de ses funérailles, où se tiendra une cérémonie en la cathédrale du Christ-Sauveur. Il sera inhumé au cimetière de Novodiévitchi, contrairement à une tradition voulant que les dirigeants du Kremlin soient inhumés sur la place Rouge. Dans ce cimetière reposent nombre de gloires de Russie et de l'ex-Union soviétique, de Gogol à Eisenstein et Maïakovski ou Chostakovitch. Un ancien dirigeant soviétique y repose aussi: Nikita Khrouchtchev, renversé et tombé en disgrâce en 1964, et décédé en 1971 sans avoir les honneurs du mur du Kremlin. Le Premier ministre ukrainien Viktor Ianoukovitch et le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev - venant de deux ex-républiques soviétiques qu'Eltsine a aidé à devenir indépendantes - ont été parmi les premiers à confirmer leur présence aux funérailles. Deux anciens présidents américains, Bill Clinton et George Bush père, feront aussi le déplacement. Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy représentera la France. "Le cheminement dans la vie d'un homme politique est toujours difficile", a souligné le métropolite Iouvénali, dignitaire orthodoxe. "Parfois, des querelles et des opinions divergentes apparaissent, mais quand quelqu'un atteint la fin de sa vie et se présente devant le Tout-Puissant pour son jugement, les bavardages terrestres doivent cesser." PAS DE PLEURS EN TCHÉTCHÉNIE Evoquant son décès, la presse russe insiste autant sur le héros qui présida au démantèlement de l'Urss que sur la fragilité de la démocratie qu'il légua à la veille de l'an 2000. Nombre d'éditorialistes jugent les années Eltsine à l'aune des sept années du règne de Vladimir Poutine, dont beaucoup considèrent qu'il est revenu sur les réformes démocratiques engagées par le défunt président Chantre d'une accentuation des réformes sous la perestroïka, Eltsine connut son heure de gloire pendant les journées du putsch avorté d'août 1991 quand il grimpa sur un char pour haranguer la foule des manifestants refusant le coup de force des conservateurs qui venaient de déposer Mikhaïl Gorbatchev. Par la suite, la "thérapie de choc" administrée à l'économie russe jeta des millions de ses concitoyens dans la pauvreté tandis que ses proches se partageaient les dépouilles de l'ancienne économie collectiviste du pays. La première guerre de Tchétchénie, en 1994-96, et l'humiliation de l'ex-armée rouge, de même que son penchant marqué pour la boisson, allaient également entacher sa stature. "Ils disent qu'il a donné la liberté aux gens mais ce n'est pas le cas", estime Igor Smirnov, 30 ans, un physicien interrogé alors qu'il passait devant la cathédrale. "Il a donné la liberté de voler, libéré l'anarchie, libéré le désordre." En Tchétchénie, même son de cloche. "Ils doivent aussi décréter une journée de deuil national pour ceux qui sont morts par sa faute, les Tchétchènes comme les Russes", jugeait Rouslan Mantsaïev, 30 ans, à Grozny.

  11. French bashing datant des débuts de la guerre en Irak... Ils s'amusent à détruire un Famas au couteau qui semble être une réplique en plastique (vu l'embout rouge au bout du canon) et la facilité avec laquelle ils le démontent. De grands enfants ces américains... [50]

  12. Les réactions à la mort de Boris Eltsine LUXEMBOURG (AP) -- L'Union européenne et l'Alliance atlantique ont rendu hommage lundi à l'ancien président russe Boris Eltsine, qui a su selon elles surmonter les clivages de la Guerre froide pour ouvrir la Russie au reste de l'Europe. Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, voit en Boris Eltsine «une référence clé dans la transition post-communiste en Russie». «Comme président, il a eu d'énormes défis et des mandats difficiles, mais il a certainement rapproché l'Est et l'Ouest et contribué à remplacer la confrontation par la coopération», a ajouté le chef de l'exécutif européen à Bruxelles, en saluant son «grand courage personnel» dans la «défense de la liberté». Au nom de l'Union européenne, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, dont le pays exerce la présidence tournante de l'UE, a rappelé que Boris Eltsine avait été président de la Russie «durant huit années décisives». «Le président Eltsine a regardé vers l'Europe et a ouvert la Russie à l'Europe», a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jaap de Hoop Scheffer, dont l'organisation a fait face à l'armée soviétique et au Pacte de Varsovie pendant des décennies, a lui aussi salué le courage du premier président de la Russie post-communiste. Boris Eltsine a été «au premier rang des efforts pour surmonter l'héritage de la Guerre froide en forgeant une nouvelle relation entre la Russie et l'Alliance de l'Atlantique-Nord», a souligné le patron de l'OTAN dans un communiqué. A Washington, le porte-parole du département d'Etat américain, Sean McCormack, a souligné que «l'ancien président Eltsine (avait) conduit la Russie au travers d'une période de transformation historique». En France, le président Jacques Chirac a parlé d'un homme qui «a su faire triompher la liberté et engager la Russie sur la voie de la démocratie». «Au-delà de l'homme d'Etat particulièrement attentif au développement des relations franco-russes, Boris Eltsine restera dans ma mémoire l'ami chaleureux que j'avais tant de plaisir à rencontrer», a ajouté M. Chirac. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a salué «une grande personnalité de la politique russe et internationale, un combattant courageux de la démocratie et de la liberté et un véritable ami de l'Allemagne». «Sa contribution au développement des relations entre nos deux pays ne sera pas oublié», a-t-elle ajouté. Quant à l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl, il a rendu hommage à un ami personnel. En Grande-Bretagne, le Premier ministre Tony Blair a salué «un homme remarquable qui a vu la nécessité de réformes démocratiques et économiques et, en les défendant, il a joué un rôle vital à une époque cruciale de l'histoire russe». En Suède, le ministre des Affaires étrangères Carl Bildt a vu en Boris Eltsine «l'un des vraiment grands hommes de notre temps». AP

  13. Les japonais ont produit des appareils mais grâce à l'expérience acquise en produisant des appareils américains sous licence et également avec des éléments américains qu'ils ne savent sans doute pas produire eux-mêmes (moteurs...) Leur dernier avion, le F-2, intègre nombre d'éléments d'origine américaine et sa forme (c'est un gros F-16 en fait) démontre bien qu'ils n'innovent pas beaucoup et restent dans ce qu'ils connaissent à savoir les avions de leur allié. Cela dit, je ne remets pas en cause la qualité de leurs avions et un certain savoir faire. Je pense que leur F-2 est de meilleure qualité que les appareils chinois, taïwanais et coréens (radar AESA) et il me semble que le F-22 américain a bénéficié de certaines technologies de fabrication mises au point par les japonais pour leur F-2. En somme, le Japon a produit un appareil équivalent à une des dernières évolutions de F-16 alors qu'ils pouvaient en acheter (pour bien moins cher que le coût de production dudit F-2). Cela traduit une volonté d'autonomie qui semble légitime quand on a les moyens comme l'a ce pays. Lien sur le F-2 japonais : http://www.airforce-technology.com/projects/f2/

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