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  1. Gallois et Enders défendent le plan de restructuration d'Airbus [2007-03-03 19:27] FRANCFORT (Reuters) - Louis Gallois et Thomas Enders, les deux co-présidents exécutifs d'EADS, préviennent, dans deux interviews séparées rendues publiques samedi, qu'il n'existe pas de solution alternative à leur plan de restructuration d'Airbus et qu'une grève ne ferait que renforcer les difficultés du constructeur aéronautique. Les deux dirigeants ont dévoilé mercredi un plan de suppression de 10.000 postes, dont 4.300 en France et 3.700 en Allemagne, qui a provoqué de vives réactions des syndicats dans les deux pays. L'objectif de ce plan baptisé "Power8" est d'économiser deux milliards d'euros par an à partir de 2010 pour permettre à Airbus de surmonter les difficultés liées aux retards de l'A380 et à la faiblesse du dollar. "Je suis prêt à discuter pour déterminer quelles sont les meilleures solutions pour atteindre nos objectifs mais les limites sont fixées", déclare Gallois, également président d'Airbus, au journal Süddeutsche Zeitung. "Nous pouvons discuter de la manière dont nous allons réduire nos effectifs internes et externes de 10.000 et nous allons discuter de la manière dont les usines seront vendues et dont les partenaires seront impliqués", poursuit le dirigeant français. Airbus envisage de céder trois sites en Allemagne et en France et cherche des partenaires pour trois autres usines. Gallois déclare que le constructeur a noué des contacts informels avec deux partenaires et n'exclut une cession totale de certains sites à ces partenaires. Prié de dire si l'italien Alenia fait partie de ceux-là, il répond: "Pourquoi pas?" De son côté, Enders met en garde contre les conséquences des actions prévues par les syndicats contre le projet de restructuration. "Nous sommes extrêmement vulnérables en ce moment", dit le dirigeant allemand dans une interview rendue publique par le magazine Focus avant sa parution lundi. "Des grèves durables nous causeraient du tort dans un moment de faiblesse et nous feraient reculer davantage." Les deux co-présidents exécutifs d'EADS, la maison-mère d'Airbus, regrettent la lourdeur de la structure du groupe de défense et d'aéronautique, censée garantir un équilibre entre Français et Allemands. "Aussi bien Louis Gallois que moi-même préférerions être le seul maître à bord", souligne Enders. Gallois prévient pour sa part: "On peut faire avec, mais à l'avenir, nous devons faire en sorte qu'EADS et Airbus deviennent des sociétés normales. Nous n'en sommes pas encore là aujourd'hui."

  2. A partir de quoi les scientifiques Francais ont commencé leur recherches en matieres d'armements nucléaires ?

    Si je ne me trompe pas, les US ont refusés de nous aider. A t-on eu l'aide de scientifiques du IIIe Reich ?

    Je sais qu'avant la WWII comme beaucoup nous avion commencer des recherches sur le nuke.

    ET par la suite qui avons nous aider ? ( Israel, UK ? )

    Ceci etait dans le cadre d'une aide a un membre de l'OTAN ?

    La France était parmi les pays les plus avancés avant guerre et est le deuxième pays (après les Etats-Unis en 1942) à construire un réacteur nucléaire (pile Zoé en 1948).

    Les allemands durant la seconde guerre mondiale ont peu avancé en matière de recherches nucléaires malgré ce que l'on pense... Les recherches étaient trop longues et coûteuses, bref ce n'était pas leur priorité.

    En matière de prolifération et d'histoire nucléaire d'après guerre je te conseille ce livre : http://www.air-defense.net/forum/viewtopic.php?id=7368 [12]

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  3. Pour moi, la longue marche de Mao reprend quelques théories de Sun Tzu... Le fait de refuser le combat et de s'esquiver jusqu'à ce que l'ennemi (Tchang Kai Chek) soit épuisé et battu facilement en est une. Cela dit, je trouve que cela a été permis parce que la Chine est un grand pays... Serait-ce possible dans un pays sans profondeur stratégique? J'en doute fort... A moins que l'on parle de guérilla alors.

  4. Nicolas Sarkozy propose une "agence de la défense civile" [2007-03-04 12:13] PARIS (Reuters) - Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy propose la création d'une "agence de la défense civile" pour animer et renforcer "l'esprit de défense" dans la société française. "Afin de prévenir et, le cas échéant, de surmonter la réalisation sur notre territoire de la menace terroriste ou la survenance d'une catastrophe naturelle ou technologique, nous devons accorder une attention accrue à la défense civile et à la cohésion de la Nation autour des enjeux de sa politique de Défense", déclare-t-il dans une interview publiée par le mensuel "Défense et sécurité international" dans sa livraison de mars. "Je propose donc la création d'une agence de la défense civile pour animer l'esprit de défense et coordonner la mobilisation des différentes composantes de notre société", ajoute le ministre de l'Intérieur. Nicolas Sarkozy estime également que le service civique obligatoire qu'il propose d'instaurer pour les jeunes "pourrait utilement contribuer" au renforcement des "capacités de réaction" de la France. Par le biais d'un volet militaire et de sécurité, il permettrait à la France d'avoir "une réserve opérationnelle plus consistante, à même de soulager (les) armées déjà fortement sollicitées sur les théâtres extérieurs", explique-t-il. Le candidat de l'UMP, qui conteste la notion de "domaine réservé" du président de la République, juge d'autre part "important" que la politique de Défense fasse l'objet de "vrais débats impliquant la Nation tout entière et ses représentants". "Je veillerai à ce que soient élargis les pouvoirs du Parlement dans la définition des orientations de notre politique de défense, dans les modalités de leur mise en oeuvre et dans l'évaluation des objectifs atteints", dit-il. "Cela ne pourra que consolider la légitimité, l'efficacité et la qualité de notre effort de défense." HIERARCHISER LES PRIORITES Après la candidate socialiste Ségolène Royal samedi, Nicolas Sarkozy présentera mercredi, lors d'une convention de l'UMP, ses propositions en matière de défense. Il les a au demeurant déjà largement exposées dans des interviews et lors de sa conférence de presse sur la politique étrangère mercredi dernier. Dans DSI, il estime notamment que l'équipement des forces françaises ne peut être "déconnecté d'une réévaluation plus large de ce que doivent être les objectifs de (la) défense et les contrats opérationnels (des) armées". "Il nous faudra davantage hiérarchiser nos priorités", explique-t-il. "À budget constant, nous pouvons aussi utiliser plus efficacement les crédits, qu'il s'agisse de la maîtrise des coûts et des calendriers." "Je suis prêt à m'engager à ce que les marges de manoeuvre ainsi dégagées soient intégralement réinvesties dans la consolidation de nos capacités de défense", ajoute-t-il. Nicolas Sarkozy estime par ailleurs que des "besoins capacitaires" des armées françaises ne sont pas aujourd'hui suffisamment pris en compte. Il cite en particulier la frappe dans la profondeur, la neutralisation des défenses aériennes ennemies, l'alerte avancée, le renseignement, le transport stratégique, la protection des troupes en opérations extérieures et celle du territoire. "Je pense aussi qu'il nous faudra réfléchir à une rénovation de la fonction 'achat' du ministère de la Défense et à l'optimisation de la gestion des programmes d'armement sur l'ensemble de la vie des équipements", ajoute-t-il.

  5. Les circonstances sont plus complexes que cela et les autres maréchaux présents à Waterloo ont leur part de responsabilités. Grouchy nommé maréchal durant les cent jours pour récompenser sa fidélité à l'empereur n'avait jamais commandé en chef un corps d'armée aussi important que celui dont il était chargé pour poursuivre les prussiens de Blücher, il a fait l'erreur de ne pas écouter son second le général Gérard qui l'exhortait à revenir sur le lieu de la bataille... Soult comme chef d'état major de l'armée n'avait pas les qualités du maréchal Berthier. Ces ordres n'étaient pas assez précis et peut-être qu'il aurait pu faire revenir Grouchy plus tôt. A sa décharge, il était le seul à connaitre les qualités de l'infanterie britannique qu'il a longtemps combattu en Espagne, l'empereur ne l'a pas écouté. Napoléon a été mal inspiré également lors de cette bataille, il a laissé trop de liberté d'action à des maréchaux comme Ney incapable d'autonomie et son plan de bataille ne valait pas le génie d'Austerlitz ou d'autres... Enfin pour Davout, s'il est sans conteste le plus habile des maréchaux et un grand stratège (avec le général suisse Jomini à mon sens), il a été nommé au ministère de la guerre où il a démontré de grands talents d'organisateur... Si Waterloo aurait été une victoire, ses efforts n'auraient pas été vains. Il a contribué à réunir armes et soldats en grande quantité et cela aurait été indispensable pour repousser le flot des armées ennemies (les Autrichiens et Russes auraient été sur les frontières en juillet, quelques semaines après Waterloo). Qui d'autre aurait pu réussir ce tour de force? Napoléon était à Waterloo, cela aurait dû suffir pour vaincre... Enfin, Davout se préparait à combattre Wellington et Blücher qui descendait sur Paris lorsqu'il accepta l'ordre de se retirer en-dessous de la Loire (convention de Paris). Il amena avec lui le reste de l'armée ainsi que des armes et lorsque les prussiens traversèrent la Loire il les menaça d'une bataille pour qu'ils rebroussèrent chemin. Napoléon était la tête de l'empire, une fois vaincu et malgré les talents de ses subordonnés, l'empire s'effondrait. Mon avis personnel aurait été de maintenir Soult comme ministre de la guerre vu que Louis XVIII l'avait nommé à ce poste (et l'y rétablira après les cent jours) où il avait montré de bonnes aptitudes et de mettre Davout à sa place... Soult était un des meilleurs maréchal mais il était considéré comme un opportunsite et l'armée n'avait pas confiance en lui. Toutefois, aurait-il réussi à faire la même chose que Davout à ce poste?

  6. Un lien avec tous les régiments français montés de la guerre et une explication en haut de la page sur la composition et l'emploi de la cavalerie : http://www.chtimiste.com/regiments/cavalerie.htm cavalerie britannique : http://www.firstworldwar.com/photos/graphics/mf_brit_cavalry_01.jpg cavalerie italienne : http://www.firstworldwar.com/photos/graphics/gws_italcav_01.jpg cavalerie roumaine : http://www.firstworldwar.com/photos/graphics/nw_romanian_cavalry_01.jpg

  7. A défaut de casques, la cavalerie avait une sorte de bol en acier (cervelière) que le cavalier mettait sur sa tête sous la casquette... L'infanterie aussi d'ailleurs avant l'apparition du casque Adrian en septembre 1915. Sinon, comme l'a dit Akhilleus, on a revu l'usage de la cavalerie durant la guerre civile russe et la guerre russo-polonaise durant les années 1920 ; jusqu'au début de la seconde guerre mondiale où Pologne, France, URSS l'employait encore.

  8. Justement... la guerre de 1870 a dû être une révélation sur l'obsolescence des charges de cavalerie. Je pense qu'en 1914, l'usage de cette arme était plus celle d'une reconnaissance en profondeur et de poursuite de l'ennemi en débandade. Les uniformes de la cavalerie n'étaient pas mieux que ceux de l'infanterie en 1914 et l'usage de la cavalerie a dû viter se terminer quelques mois après le début de la guerre.

  9. Ségolène Royal confirme vouloir maintenir l'effort de Défense [2007-03-03 18:39] PARIS (Reuters) - Ségolène Royal confirme qu'elle maintiendra le montant du budget de la Défense à environ 2% du PIB, en cas de victoire à l'élection présidentielle, tout en adaptant les investissements aux nouvelles menaces. La candidate du PS, du MRC et du PRG a ajouté qu'elle renforcerait les pouvoirs de contrôle du Parlement, notamment dans les domaines du renseignement, des opérations extérieures et des exportations d'armes. "J'entends maintenir et adapter notre effort de défense", a-t-elle déclaré à la Maison de la chimie, à Paris, devant quelques centaines de personnes rassemblées à l'invitation de Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC. Rappelant que le budget de la Défense s'élevait à 2% du PIB, elle a précisé : "J'entends le maintenir car les menaces ont changé mais n'ont pas disparu". Elle a notamment cité le risque de prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques ainsi que le terrorisme. "Il faut que la politique de défense et la définition de l'outil militaire fassent l'objet d'un débat national", a-t-elle déclaré, souhaitant "que le Parlement dispose de moyens sérieux de contrôle et qu'il les exerce efficacement afin de soustraire la Défense au domaine réservé (du président ndlr) pour la réintégrer dans le domaine publique". La candidate s'est ainsi prononcée pour la mise en place d'un "dispositif de contrôle parlementaire sur les activités de renseignement". "J'associerai le Parlement au contrôle des opérations extérieures", a-t-elle également promis, ajoutant que "pour les exportations d'armements, les parlementaires, regroupés dans un cadre approprié, recevront les informations complètes et actualisées sur ces ventes et se verront facilité l'accès aux directives et décisions relatives au contrôle des exportations". Répétant son opposition à la construction d'un second porte-avions par la France seule, elle a expliqué : "Je ne veux pas lancer un programme qui, à budget constant, risquerait de conduire à mettre en cause la détermination de la dissuasion, la sécurité et l'équipement des personnels, la préparation de l'avenir".

  10. Boeing pense arrêter le C-17, 7.000 emplois menacés [2007-03-02 23:31] WASHINGTON (Reuters) - Boeing a fait un premier pas vers l'arrêt en 2009 de la production de son avion de transport militaire C-17, justifiant sa décision par le manque d'intérêt de l'administration américaine pour cet appareil et par l'absence de nouvelles commandes de l'étranger. Le groupe américain d'aéronautique et de défense a informé quelque 700 fournisseurs qu'il n'achèterait plus de composants pour ce quadriréacteur en dehors des commandes fermes déjà signées et qu'il entamerait d'importantes réductions d'effectifs début 2008 si aucune nouvelle commande n'est passée d'ici là. Boeing tentait depuis longtemps d'obtenir du Congrès un soutien à la production du C-17. "Boeing avait besoin d'un engagement maintenant pour éviter une interruption de la production", a expliqué le groupe. Or, le département américain de la Défense n'a demandé aucun nouveau financement pour l'appareil dans son projet de budget pour le prochain exercice fiscal et l'intérêt des clients étrangers potentiels est "nettement plus faible qu'il y a un an", selon le groupe. Boeing avait fait une annonce similaire l'an dernier, suivie d'un nouvel engagement du Pentagone portant sur 10 nouveaux exemplaires de l'appareil. Mais le groupe explique aujourd'hui qu'il supporte des risques financiers accrus et qu'il faudrait que le projet de budget assure le financement de 16 avions pour assurer le maintien de la ligne de production du C-17 jusqu'à la mi-2010 au rythme actuel de 15 exemplaires par an. L'arrêt du C-17 menacerait plus de 7.000 emplois en Californie, dans le Missouri, en Georgie et en Arizona, précise-t-il. Le groupe est en train d'estimer l'impact financier de l'arrêt de la production du C-17 et ajoute que cet arrêt pourrait générer des coûts supérieurs aux montants qu'il prévoit de recevoir des pouvoirs publics. Le C-17, conçu pour transporter des troupes, des armes et des équipements vers des zones difficiles d'accès par voie aérienne, est en service depuis les années 1990. Il coûte environ 200 millions de dollars l'unité. Ce programme, l'un des plus importants lancés par Boeing, génère un chiffre d'affaires annuel d'environ trois milliards de dollars. Le groupe a livré 167 exemplaires du C-17 sur 209 commandes, en incluant celles passées par la Grande-Bretagne et par l'Australie. A la Bourse de New York, l'action Boeing a fini en baisse de 0,93% à 87,03 dollars après cette annonce.

  11. pouquoi logique?
    A mon avis, vu que la mer rouge et le golfe d'Aden sont des passages étroits, les miner reviendraient à couper le passage vers Suez et seraient évidemment dangereux pour un navire de la taille de notre (unique) porte-avions... Pas de risques inutiles, envoyer deux chasseurs de mines en préalable et les maintenir sur zone le temps que le groupe aéronaval effectue sa mission permet de sécuriser un passage stratégique ainsi que la route qu'empruntent nos navires.
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