Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Davout

Members
  • Compteur de contenus

    3 953
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Davout

  1. L'on aurait pu se demander l'intérêt qu'auraient eu les russes à se maintenir à Tartous en Syrie s'ils n'avaient pas conservé leur base navale de Crimée...

    J'imagine que ces deux bases ont des relations étroites et même si les russes auraient pu construire une nouvelle base en mer noire cela parait intéressant en terme d'influence régionale.

  2. et pour l'aviation c'est quoi le matos

    Les perspectives géorgiennes en matière d'armée de l'air à l'avenir se résument à des hélicoptères et des missiles sol-air. Ce sera sans doute du matériel américain si les relations russo-géorgiennes restent telles qu'aujourd'hui.
  3. La Corée du Sud va reprendre ses émissions de propagande anti-communiste via haut-parleurs à travers la DMZ.

    On annonce également des manoeuvres américano-coréennes prochainement.

    Je ne pense pas qu'il est dans l'intérêt de Kim Jong Il de déclencher un conflit qui ruinerait son régime car si guerre il y avait, la Corée du Sud serait peut-être exsangue mais celle du Nord serait rasée et ses dirigeants morts ou prisonniers. Il n'usera de la guerre totale avec usage d'armes de destruction massive que s'il est foutu.

    Kim Jong Il continuera à jouer au dictateur fou comme il le fait si bien pour éloigner les menaces extérieures et continuer sa tyrannie en Corée (et racketter l'Occident accessoirement).

  4. désolé j'arrive pas non plus à me souvenir de sources precises mais c'est effectivement en 40, les américains ayant mis 2 ans à le décoder

    Ca me dit quelque chose mais ma mémoire m'a fait défaut également...  =(

    Sur les codes nippons : http://en.wikipedia.org/wiki/Japanese_naval_codes

    le code JN-25 : http://en.wikipedia.org/wiki/JN-25#JN-25

    l'opération Magic : http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Magic

    et en bonus, deux liens sur l'histoire des casseurs de codes américains :

    http://www.ibiblio.org/pha/ultra/nwc-01.html

    http://www.vectorsite.net/ttcode_07.html

  5. En matière aérienne, durant la guerre d'Hiver, la Finlande fut équipé de matériels divers (américains : Brewster F2A Buffalo, français : Morane-Saulnier MS-406 et britanniques : Gloster Gladiator) puis germaniques (voire des appareils de prise soviétiques) à partir de 1941.

    Elle a toutefois réalisé ses propres appareils de combat au sein de la firme VL :

    le Myrsky : http://en.wikipedia.org/wiki/VL_Myrsky

    http://www.aviastar.org/air/finland/vl_myrsky.php

    et le Pyörremyrsky : http://en.wikipedia.org/wiki/VL_Py%C3%B6rremyrsky

    http://www.aviastar.org/air/finland/vl_pyorremyrsky.php

    Ses MS-406 (ou 410) furent souvent remotorisés avec des Klimov M-105PF issus d'une licence russe pour les Hispano-Suiza 12Y.

    Des volontaires suédois ont participé à la lutte contre les soviétiques en pilotant des appareils finlandais.

    Son industrie d'armement réalisa également les armes pour son infanterie :

    pistolets : http://www.secondeguerre.net/articles/armes/fi/pi/ar_lahtivktl35.html

    fusils : http://www.secondeguerre.net/articles/armes/fi/fu/ar_mosinnagantm39.html

    pistolets-mitrailleurs : http://www.secondeguerre.net/articles/armes/fi/pm/ar_suomikpmle1931.html

    Toutefois, la faiblesse de ses effectifs, son manque d'armement lourd et ses objectifs limités ont influencé sa stratégie vers la défensive de ses gains territoriaux.

    Les finlandais construisirent une série de lignes fortifiées :

    la ligne Mannerheim : http://en.wikipedia.org/wiki/Mannerheim_Line'>http://en.wikipedia.org/wiki/Mannerheim_Line

    la ligne VT : http://en.wikipedia.org/wiki/VT-line

    la ligne VKT : http://en.wikipedia.org/wiki/VKT-line

    la ligne Salpa : http://en.wikipedia.org/wiki/Salpa_Line

    Un topo de la Finlande en guerre : http://en.wikipedia.org/wiki/Military_history_of_Finland_during_World_War_II

    La biographie du maréchal Mannerheim, le chef charismatique de ce petit Etat :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Mannerheim

    • J'aime (+1) 2
  6. Tout à fait Pascal!

    Cet écrivain démonte ce secret bien gardé... Mais De Gaulle, Attali, VGE, Miterrand en parle de manière plus ou moins détournée dans leurs livres respectifs. La question qui se pose est surtout de savoir comment les français qui ne disposaient pas de la bombe aurait pu la transmettre aux israéliens? :rolleyes:

    La coopération entre les 2 pays a été totale pendant de nombreuses années les israéliens disposant de bureaux à demeure au MinDef français. Les savants qui sortaient du projet Manhattan en savaient 100 fois plus que nous sur la bombe. L'aide militaire des Us frisait le Md de dollars à cette époque en Europe.... 60% rien que pour la France, c'est grâce et à cause de cet argent que nous avons eu les moyens de la construire. Crois-tu qu'au sortir de la guerre nous aurions eu autant de pognon?

    Au fil du temps nous avons acquis une expérience, c'est vrai et on a filé un coup de main pour construire Dimona...

    Si un jour tu peux rencontrer des anciens de Reggane demande leurs ce que faisaient les savants israéliens le 13 février 1960 la-bas?

    Je te dis les mythes on la vie dure ;)

    Vu comme Dominique Lorentz à galéré pour sortir ce bouquin et le précédent "Une Guerre" elle est surement très proche de la vérité

    La France était leader en matière de recherches nucléaires avant guerre. Elle disposait donc de bonnes bases. La troisième pile atomique construite le fut en France dès 1948 (la seconde, la ZEEP canadienne, est en partie le fruit du travail de chercheurs français).

    Je ne pense pas que l'aide militaire américaine allait dans la recherche nucléaire française... Le but était d'acheter du matériel américain. Ce n'est que sous De Gaulle que les américains nous ont donné des coups de pouce (et pas d'argent).

    Le livre de Dominique Lorentz est très intéressant du point de vue historique mais se trompe sur la fin lorsqu'elle écrit que l'Iran possède la bombe alors qu'il cherche encore à l'obtenir...

  7. L'Iran montre ses muscles dans le Golfe

    Un bateau de guerre et des vedettes rapides iraniens, lors d'exercices, jeudi, dans le détroit d'Ormuz. Crédits photo : AFP

    Les gardiens de la révolution ont entamé, jeudi, trois jours de manœuvres pour «protéger» le détroit d'Ormuz.

    Au moment où, à Washington, l'option militaire contre l'Iran semble être relancée, Téhéran affiche ostensiblement ses capacités de défense. Plus de 300 vedettes capables de tirer des roquettes et des missiles participent, depuis jeudi, à trois jours de manœuvres aériennes, navales et terrestres dans le golfe Persique. Ces exercices ont pour objectif de rappeler les moyens de riposte des gardiens de la révolution, l'armée idéologique en charge de la défense d'un régime contesté en interne et sous la menace de sanctions internationales à l'ONU, pour son refus d'abandonner son programme nucléaire.

    Lors de ces manœuvres baptisées «Grand Prophète», une nouvelle vedette rapide a été testée. «Ya Mehdi serait capable de percer un trou de 7 mètres sur 7», a déclaré le commandant Alireza Tanghsiri. Les Occidentaux redoutent l'utilisation par l'Iran de ces petits navires furtifs, capables de causer d'importants dégâts à leurs bateaux. Le golfe Persique pourrait être l'un des principaux théâtres de la riposte iranienne en cas d'attaque occidentale contre ses installations nucléaires. Près de 40 % de la production mondiale de pétrole proviennent de la région du Golfe et une grande partie de cet or noir transite par le détroit d'Ormuz. Téhéran a déjà averti qu'il pourrait paralyser le trafic pétrolier en bloquant ce point de passage, stratégique pour l'économie mondiale.

    Ces manœuvres ne sont, toutefois, pas nouvelles. Chaque année depuis 2006, Téhéran effectue des exercices dans le Golfe, de préférence pendant l'été. À Washington, un porte-parole du Pentagone a minimisé leur importance, rappelant que l'Iran surestime souvent les capacités de ses nouveaux équipements présentés durant des manœuvres.

    Les Occidentaux suivent néanmoins de très près l'évolution de l'arsenal iranien. Début avril, le ministre de la Défense, Ahmad Vahidi, a inauguré un nouveau système de défense antiaérienne (Mirsad). Téhéran fait également d'importants efforts pour fabriquer des drones, ces avions sans pilote, mais aussi des navires capables d'échapper à la surveillance des radars, en service sur les côtes de l'autre rive du Golfe, chez les voisins arabes de l'Iran, inquiets de ses ambitions nucléaires.

    La menace de frappes israéliennes 

    Les autorités iraniennes n'ont donné aucune explication sur un avancement de ces manœuvres au printemps. Depuis que des émissaires turcs et qatariens ont averti Téhéran du danger de frappes israéliennes, les responsables iraniens prennent au sérieux un tel risque. Jusqu'ici, l'Iran répétait ne pas craindre ces attaques.

    Mais, aujourd'hui, au sommet de l'État, «tout le monde se méfie de tout le monde», assure un Iranien qui a ses entrées dans certains cercles décisionnaires. «Le régime, ajoute-t-il, se sait infiltré.» D'où le recours à la terreur pour dissuader les candidats à la défection aux États-Unis, comme ce fut le cas l'an dernier de l'expert nucléaire Shahram Amiri, qui avait disparu à La Mecque, avant d'être récupéré par la CIA. Quelques semaines après, Massoud Mohammadi, un enseignant, fut assassiné à Téhéran. Le pouvoir iranien accusa Israël et les États-Unis. En fait, la victime «était proche d'Amiri et connaissait son histoire», selon son entourage. Ce témoin gênant ne devait pas parler.

    http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/22/01003-20100422ARTFIG00573-l-iran-montre-ses-muscles-dans-le-golfe-.php

  8. La flotte russe reste à Sébastopol pour trente ans

    Un couple brandit le drapeau russe lors du 225e anniversaire de la flotte de la mer Noire, le 11 mai 2008, à Sébastopol, dans la péninsule de Crimée. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

    En contrepartie d'un accord sur le prix du gaz russe, l'Ukraine permet à la Russie d'asseoir sa présence militaire sur la mer Noire.

    Du gaz moins cher contre des bateaux de guerre. C'est le troc historique auquel sont parvenues mercredi la Russie et l'Ukraine, à l'occasion de la première visite dans le pays, à Kharkiv, du président Dmitri Medvedev auprès de son homologue récemment élu, Viktor Ianoukovitch.

    En même temps qu'il soulage les finances de l'Ukraine -durement mises à mal par la crise- cet accord permettra à Moscou d'asseoir sa présence militaire à Sébastopol, dans cette péninsule de Crimée majoritairement russophone. Le texte paraphé mercredi scelle la réconciliation russo-ukrainienne, cinq après la «révolution orange» et les dissensions avec l'ancienne coalition pro-occidentale au pouvoir à Kiev. Le chef du Kremlin en a clairement énoncé les termes: Moscou vendra son gaz à l'Ukraine moins cher, en échange de quoi la flotte russe pourra prolonger son bail à Sébastopol au-delà de l'échéance de 2017. Le document en forme de donnant donnant «symbolise notre amitié» commune, a déclaré le président russe, tandis que Ianoukovitch saluait un accord «sans précédent».

    Ce délai de 2017 avait été fixé en 1997 -soit une durée de vingt ans- moyennant le versement par l'armée russe, à la ville de Sébastopol, d'une rente annuelle de 100 millions de dollars (74 millions d'euros). Désormais, les navires ruses sont assurés de pouvoir rester jusqu'en…2042, voire 2047.

    Pour Moscou, cette prolongation représente un intérêt stratégique considérable. À Sébastopol, la Russie dispose d'une trentaine de bateaux, dont le croiseur lance-missiles Moskva. Durant la guerre russo-géorgienne de l'été 2009, la base russe de Sébastopol s'était révélée stratégique. Moscou avait envoyé un croiseur en mer Noire afin de contrecarrer des manœuvres «humanitaires» de l'Otan. Vieillissante, cette flotte devrait recevoir d'ici à cinq ans deux nouvelles corvettes et trois sous-marins, a précisé mercredi une source au sein de l'état-major.

    L'intérêt pour la Russie est également symbolique: continuer à faire flotter à Sébastopol le drapeau russe. C'est en 1954 que Krouchtchev avait cédé la péninsule de Crimée -autrefois intégrée à l'empire- à la république socialiste d'Ukraine. Trente-neuf ans plus tard, en 1993, cette dernière devenait indépendante. Outre le siège de la flotte de la mer Noire, Moscou dispose, dans cette ville de 380 000 habitants et à 70% russe, d'un centre de communications, d'un hôpital militaire et de deux régiments (infanterie de marine et aérien).

    7 milliards d'économies

    En contrepartie, Kiev bénéficiera d'une ristourne sur le prix du gaz russe, qui pourra atteindre 100 dollars pour 1 000 mètres cubes. Parallèlement, le volume des achats ukrainiens augmentera de 10 milliards de mètres cubes par an. Au final, l'Ukraine devrait réaliser une économie d'environ 7 milliards de dollars en 2010 et 2011 (5,2 milliards d'euros). Cela lui permettra de soulager sa charge budgétaire et de recevoir rapidement une importante aide financière du FMI.

    Économiquement, l'Europe, qui avait été l'otage depuis 2006 de deux «guerres du gaz» russo-ukrainiennes, devrait bénéficier d'une plus grande sécurité dans ses approvisionnements: 80% du gaz qu'elle consomme transitent par ce pays. Mais, politiquement, elle est condamnée à assister au spectacle d'une Ukraine qui, lentement, retourne dans l'ancienne sphère d'influence russe.

    http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/21/01003-20100421ARTFIG00458-la-flotte-russe-reste-a-sebastopol-pour-trente-ans-.php

  9. Des pirates attaquent l'armée française par erreur.

    Crédits photo : Marine NationaleDes pirates somaliens ont attaqué par erreur le navire de ravitaillement "La Somme" de la Marine de guerre française dans la nuit du 19 au 20 avril et six d'entre eux ont été arrêtés, a annoncé mercredi la force navale de l'UE Atalante.

    Les pirates somaliens ont choisi la mauvaise cible. "Dans la nuit du 19 avril, à 400 milles marins au large de la Somalie, le navire de commandement et de ravitaillement français Somme a été attaqué par des pirates à bord de deux esquifs", a déclaré le quartier général d'Atalante dans un communiqué. "La Somme effectuait une mission de soutien à l'opération antipiraterie de l'UE Atalante, lorsqu'elle a été attaquée, les pirates qui ont fait feu sur l'unité de la Marine nationale l'ayant apparemment confondu avec un navire marchand", a-t-il expliqué.

    Des tirs d'avertissement leur ont fait comprendre leur erreur, et les deux esquifs ont pris la fuite. L'un d'entre eux a pu être rattrapé et arraisonné "avec quatre pirates à son bord". Au cours de cette chasse, la Somme a aussi intercepté "le bateau-mère, arrêtant deux personnes et confisquant le matériel d'assaut" qui se trouvait à bord. Les six pirates et l'esquif saisi ont été embarqués sur la Somme. L'autre esquif a pu prendre la fuite tandis que le bateau-mère a été détruit.

    C'est la deuxième fois que des pirates attaquent par erreur la Somme, dont les superstructures peuvent, surtout la nuit, la faire passer pour un navire civil. La première fois, le 7 octobre 2009, cinq d'entre eux avaient été interpellés et leur esquif capturé. (source AFP)

    http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/Six-pirates-arretes-apres-attaque-d-un-navire-de-guerre,135889/?sfrintid=HPA_actu_MEA1_portail

×
×
  • Créer...