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Messages posté(e)s par Davout

  1. Projet également envisagé en 1940 pour nous permettre de poursuivre la guerre...

    Un autre article sur le sujet :

    La France aurait proposé une union à la Grande-Bretagne en 1956

    [2007-01-15 15:51]

    par Kate Kelland

    LONDRES (Reuters) - Des siècles de rivalité ont opposé la France et la Grande-Bretagne, au point qu'on évoque à leur sujet des relations d'amour-haine quand tout va pour le mieux...

    Pourtant, selon des documents que les historiens redécouvrent avec étonnement, Paris et Londres ont envisagé l'impensable dans les années 1950 - que les deux pays n'en fassent plus qu'un, la reine Elisabeth II devenant alors chef de l'Etat français.

    Un document britannique de 1956 montre que, le 10 septembre de la même année, le président du Conseil français Guy Mollet se rendit à Londres pour étudier une fusion éventuelle des deux pays avec le Premier ministre britannique Anthony Eden.

    Eden rejeta l'idée mais, d'après des documents, se montra intéressé par une autre proposition de Mollet: l'admission de la France au sein du Commonwealth, ensemble de pays entretenant des liens historiques avec la Grande-Bretagne.

    De part et d'autre de la Manche, des commentateurs ont avoué leur surprise.

    "Cela illustre à merveille à quel point la Grande-Bretagne et la France sont vouées à s'entremêler pour le meilleur ou pour le pire", a déclaré à Reuters Denis MacShane, ancien ministre aux Affaires européennes de Tony Blair. "C'est un ajout charmant à cet éternel enchevêtrement."

    "Les destins des deux pays sont liés depuis que Guillaume le Conquérant a tenté de faire de l'Angleterre une colonie française il y a mille ans."

    VIEUX COUPLE

    Dans une publication officielle britannique de 1956, on lit: "Lors d'un récent séjour à Londres, le président du Conseil français, Monsieur Mollet, a évoqué la possibilité d'une union entre le Royaume-Uni et la France."

    Selon un autre document, daté du 28 septembre 1956, Eden a estimé, à la lumière de ses entretiens avec les dirigeants français, "que l'on devait prendre en considération sans délai une adhésion de la France au Commonwealth; que Monsieur Mollet ne pensait pas que l'acceptation de la souveraineté de Sa Majesté par la France soulève des difficultés; (et) que les Français seraient favorables à une citoyenneté commune sur le modèle irlandais".

    A l'époque des propositions de Guy Mollet, la France était en butte aux effets économiques de sa lutte contre les indépendantistes algériens et de la crise centrée sur le contrôle du canal de Suez.

    Henri Soutou, professeur d'histoire à l'Université de la Sorbonne, a jugé absurde le projet envisagé il y a un demi-siècle. L'idée d'une entrée de la France dans le Commonwealth et de son acceptation de la souveraineté de Sa Majesté n'aurait pas été bien reçue, a-t-il dit à la BBC radio.

    Un porte-parole des Archives nationales britanniques, qui conservent les documents officiels, a dit que le document témoin n'avait pas été tiré de l'ombre depuis de nombreuses années.

    Pour MacShane, cette "révélation" montre que les "meilleurs morceaux d'histoire sont les notes de bas de page".

    L'ancien ministre prédit encore un grand avenir d'amour et de haine aux deux pays voisins: "La France et l'Angleterre ressemblent à un vieux couple marié dans lequel chacun songe souvent à tuer l'autre sans jamais envisager un divorce".

  2. Techniquement c'est totalement possible comme dit plus haut, politiquement ca l'est d'autant plus que c'est une garantie de ne pas se faire agresser par ses propres equipements, et economiquement, a partir du moment ou c'est une règle communes au constructeur il n'y a pas de raison que les clients ne l'acceptent pas.

    Personnellement et sans rien y connaitre, je serai du même avis que faltenin. La seule sécurité c'est l'embargo sur les pièces détachées et la complexité des systèmes actuels...

    D'ailleurs quant à une règle commune des constructeurs, pourquoi ne s'entendent-ils pas pour vendre du matériel d'une génération inférieure à ce qu'ils produisent pour leur pays d'origine? Ca limiterai les risques, la guerre économique sans pitié qu'ils se livrent et dans une moindre mesure l'émergence d'un nouveau concurrent...

  3. Plus qu'un seul homme, c'est l'échec d'une doctrine celle de la défensive alliée aux concepts dépassés de la première guerre mondiale. Pétain qui commandait l'école de guerre y est pour beaucoup... Sinon, il est vrai que les allemands ont joué gros, leur attaque était risquée pour peu qu'ils rencontrent une défense organisée loin de leurs bases de ravitaillement... Cependant, l'audace a payé.

  4. C'est bien Napoléon Ier qui a vendu la Louisiane pour 80 millions de francs (de l'époque) en 1803. Elle a été espagnole pendant un cours laps de temps due à notre défaite lors de la guerre de 7 ans. La France l'a cédé à l'Espagne de 1763 à 1800, date à laquelle l'Espagne l'a rendu. http://fr.wikipedia.org/wiki/Louisiane_%28Nouvelle-France%29 Par contre la Floride a été cédée à l'Angleterre à la fin de la guerre de 7 ans également. Le traité de Paris de 1763 entérine sa perte pour l'Espagne. Il me semble que l'Espagne l'a cédée en échange de Cuba et des Philippines occupés par les anglais. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_sept_ans

  5. Non,non, ils parlent bien de la Wehrmacht.
    Oui j'ai bien compris, mais d'après moi les SS méritent plus ce "titre"...

    Pour apocalypse : le camp dont tu parles est Dora. Je ne connaissais pas cette histoire. Disons que la Wehrmacht voulait garder les mains propres dans le processus d'extermination surtout sur le front russe. Evidemment, à la fin de la guerre utiliser des trains pour déporter des populations entières alors que la Wehrmacht en avaient cruellement besoin ne devait pas la rapprocher des SS et de leur oeuvre criminelle.

  6. Alors de quels territoires fais-tu allusion fusilier? Pour la Louisiane (qui occupait une grande partie du centre des Etats-Unis), c'était le même problème en pire, presqu'inhabitée. De plus, elle attirait la convoitise des jeunes Etats-Unis qui s'ils ne l'avaient pas eu par l'argent l'aurait prise par la guerre. Elle était donc impossible à défendre, Napoléon a donc fait preuve de réalisme en la vendant (malheureusement)... Pour Haïti, il aurait été possible de la conserver mais les aléas de l'abolition de l'esclavage en ont décidé autrement. Ce qui m'étonne c'est qu'aucune autre nation n'ait tenté de s'en emparer (l'Espagne tenait encore la république dominicaine)... Enfin, l'Etat semi-insurrectionnel existait déjà à l'époque. Pour nos îles des Caraïbes, leur statut insulaire et leur dépendance de la métropole ont pu jouer et puis la France n'était pas prête à abandonner ses îles à sucre si rentables (déjà qu'on avait lâché Haïti...)

  7. Ce qui est génant c'est qu'un pays comme la France, avec notre longue histoire aéronautique, nous soyons obligés d'acheter un jet etranger !!!

    Lacatapulte

    D'un autre côté, il ne s'agit que d'appareils d'entrainement. La compétence pour ce genre d'appareil n'est pas indispensable et il est relativement aisé d'en produire. La plupart des Etats un minimum industrialisés peuvent concevoir des appareils légers : Roumanie, Argentine, Chine, Inde, Japon, République Tchèque... Tous ces pays n'ont pas une tradition aéronautique extraordinaire (en matière d'appareils à réaction je précise...)

    Et puis rien n'est encore décidé !

  8. On ne vendrait à coup sûr pas de SNLE. Par contre un SNA... L'Inde loue deux sous-marins russes et va peut-être les acheter ou à défaut, acquérir de l'expérience pour ses bâtiments de construction nationale. Le Brésil carressait le projet de s'équiper de SNA également mais vu le coût et la difficulté, il a l'air d'y avoir renoncé.

  9. Si on ne prenait en compte que le critère historique (et donc géographique) la Turquie aurait autant vocation à intégrer l'union européenne que la France l'union africaine... Et ici, la culture importe peu comme vous pouvez le constater... Abstraction faite de cela, est-ce que l'union européenne n'est qu'uniquement une union économique? Dans ce cas, les prétentions turques seraient recevables ou du moins plus légitimes... Il me semble que la candidature des turcs n'est qu'orienté vers l'économie. Or pour moi, si l'économie est le facteur dominant de cette union, je suppose que le côté culturel a aussi un intérêt tout comme le politique (même si c'est un embryon et qu'à mon avis, la politique européenne ne devrait être rattachée qu'à des décisions économiques pour être plus efficace : quand on parle argent tout le monde s'entend !). Bref, la Turquie analyse son intégration d'un point de vue purement économique alors que les pays de l'est (même si c'était également le facteur dominant) avaient également l'impression de retrouver leur place légitime dans l'Europe avec la chute du rideau de fer et la reprise des échanges intra-européens.

  10. En matière de discrètion et d'entretien n'est-il pas obsolète? S'il est plus récent que les premiers Ohio, il appartient au premier modèle de SNLE français et même évolué par rapport au premier de sa classe (Redoutable en 1969), je doute qu'il soit meilleur qu'un Ohio... Sa mise en oeuvre reviendrait trop cher, plus que sa transformation.

  11. On aurait pas pu gardé l'Amérique du Nord tout simplement parce que les colons britanniques étaient beaucoup plus nombreux... Alors que la France était trois fois plus peuplée que la Grande Bretagne... Ensuite question émancipation des colonies, c'est à voir, le Canada (Québec compris) est bien resté fidèle à l'Angleterre lors de la révolution américaine et par la suite tout en obtenant des concessions en matière d'administration (statut de dominion). L'Ancien Régime n'a tout simplement pas compris l'intérêt de s'accroitre sur de nouveaux territoires lointains alors qu'il convoitait des terres en Europe. La France métropolitaine n'avait tout simplement pas fini son expansion contrairement à l'Angleterre qui dominait les îles britanniques.

  12. On peut plus parler de la SS comme "armée de Hitler" dans la mesure où elle adhérait inconditionnellement aux thèses du parti et se battait avec fanatisme... La Wehrmacht, si elle a suivi avec réticence au début de la guerre, a fini par se laisser mener docilement par Hitler jusqu'aux premiers revers... A partir de là, et devant les ordres incohérents du Führer (tenir à tout prix plutôt que d'adopter une défense élastique), elle a tenté de prendre ses distances. Certains de ses membres ont même tenté d'assassiner Hitler par un attentat à la bombe dans son quartier général. L'attentat a échoué et les représailles du Führer ont été terribles... S'en est suivi une méfiance réciproque exarcébée par les défaites de la fin de la guerre. A noter que la Wehrmacht et la SS ne s'entendait pas très bien. A cause du favoritisme et des exactions que commettaient les SS.

  13. La marine israélienne va quand même avoir quatre sous-marins Dolphin parmi les meilleurs SSK... De plus, ils lancent des missiles de croisière Popeye qui peuvent être équipés de charges nucléaires. Je trouve que c'est déjà pas mal pour un "petit pays". Leurs corvettes Saar 5 sont parmi les plus modernes (sinon la plus moderne) dans ce type de bâtiments. Bref, si la marine est la moins dotée dans l'armée israelienne, elle reste cependant redoutable au regard des côtes qu'elle doit défendre...

  14. effectivement ma critique porte sur l'emploi de bombardiers lourds pour des bombardements massifs à "l'aveugle" en préparation des opérations ( je n'y crois pas : pour moi c'est juste un gachis de munitions ).

    à partir du moment où ceux-ci sont employés avec des bombes intélligentes et en coordination des troupes au sol , leur emploi redevient tactiquement intéressant mais on tombe alors sur un 2ième problème : vu le coût d'un de ces engins , une puissance moyenne ( par ex nous ) a-t'elle intérêt à sacrifier des avions polyvalents ( rafales ) pour un appareil spécialisé : j'ai plus qu'une réserve.

    pour les USA c'est différent, ils ont déjà les bombardiers .....

    Tout ce que je m'évertue à dire dans un message... [13] Bien résumé !

    Les bombardiers lourds pour l'Europe ne sont pas près de voir le jour et si deux Etats en utilisent encore c'est qu'ils les avaient dans leur arsenal.

  15. Le principal concurrent du Mako serait le T-50 sud-coréen (il existe une version monoplace d'attaque désignée A-50). Mais en raison de ses nombreux équipements américains, je me demande s'il serait pris en considération... (je crois que les Emirats Arabes Unis sont le premier client export de cet appareil). http://www.airforce-technology.com/projects/t-50/ Le Mig-AT n'a pas été accepté par les forces aériennes russes et reste à l'état de prototype. Toutefois, il a été suffisamment développé pour entrer en production facilement et surtout, en ce qui nous concerne, il est équipé de moteurs français (SNECMA Larzac). http://www.airforce-technology.com/projects/mig-at/ Le Yak-130 qui va entrer en dotation en Russie est à peu de chose près un jumeau de l'Aermacchi M-346. Autant, acheter la version italienne déjà équipée d'une électronique occidentale. http://www.airforce-technology.com/projects/yak_130/ Le M-346 est l'appareil d'entrainement le plus moderne avec le T-50. En Europe, on fait pas mieux, donc à voir... http://www.airforce-technology.com/projects/yak/ Le Hawk, dans ses dernières versions (Mark 127 et 128), est relativement récent et bien équipé. Le Canada s'en est procuré et il a encore une vingtaine d'années devant lui à mon avis. http://www.airforce-technology.com/projects/lift/ Il y a donc une certaine demande pour un nouvel appareil d'entrainement dans un avenir proche. Si on exclue le Mako, le choix reste relativement restreint... Appareils susceptibles d'être remplacés : Dassaut/Dornier Alpha Jet, Casa C101 Aviojet, Aermacchi MB-339, Siai-Marchetti S211A, Aero Vodochody L159. Une coopération européenne n'est donc pas à exclure.

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