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Messages posté(e)s par Davout

  1. J'aime bien ce territoire conteste [08]

    Chine : administrée par la République populaire de Chine, revendiquée par la République de Chine réfugiée sur l'île de Taiwan.

    Je suis en train de lire le cas des iles Eparses administrée par la France et revendiquée par Madagascar. Se sont limite des petit bout de rocher qui émerge à peine de la surface et sur Wiki, ils disent qu’une quinzaine de militaire et un gendarme sont déployés sur chacune d’elle… Purée ! Pour les gars envoyés la bas, ils ont du faire quelque grosse connerie pour mériter ce genre de punition [09]

    En fait, ça permet à la France de contrôler le canal du Mozambique.

    Ce genre d'îlots inhabités a plus une valeur stratégique...

  2. Toute cette polémique me fait penser au concept de "frappeur" ce bâtiment armé de centaines de missiles de croisière que certains ont évoqué sur un post. Ou encore celui qu'ont choisi les Etats-Unis en transformant leurs quatre plus vieux Ohio en lanceurs de missiles de croisière... C'est une éventualité également intéressante dans la mersure où la plupart des installations (villes) sont proches de la mer et où les missiles emportés disposent d'une certaine allonge (sans doute améliorable). Le seul défaut du concept c'est son coût et donc son nombre limité, la perte d'un de ses bâtiments serait hautement préjudiciable. PS : Na San était la base occupée avant Dien Bien Phu. Elle disposait d'une piste d'aviation et a été évacuée un peu avant. Il aurait mieux fallu la tenir pour appuyer Dien Bien Phu qui était relativement isolé. Personnellement, je pense qu'une attaque de Corsair voire d'A-26 sur une position vietminh avait plus d'efficacité qu'un raid de B-29 qui matraque à l'aveuglette à 8000m (le viseur Norden était certes le plus précis mais en pleine jungle j'ai comme un doute... Sur les villes japonaises aussi... La précision n'était pas le but recherché)

  3. C'est con parce que justement à Dien Bien Phu les Américains avaient promis 60 B29 mais ceux-ci ne sont jamais arrivés [08] ...et l'armée française en a gardé une grande rancune.

    C'est même un assez bon exemple. Il y avait des avions d'attaque au sol (de Hellcat et des Corsair si je ne me trompe pas) mais ce qui a manqué cruellement c'est un bon nettoyage de zone dès lors que l'artillerie française était surclassée gravement par l'artillerie Viet.

    Le bombardier c'est un rôle assez similaire à l'artillerie mais avec l'avantage de l'aéromobilité et sans avoir toute une infrastructure à se trimballer au plus prêt de la zone de combat.

    En l'occurence, plus que quelques raids de bombardiers lourds, le meilleur moyen de tenir Dien Bien Phu aurait consisté à ne pas évacuer la base de Na San. Cela aurait offert un terrain d'aviation proche pour augmenter les raids des chasseurs et autres bombardiers moyens quand même plus précis que des B-29...
  4. Ok je vois... Un Etat signataire est lié à cette convention même si son ennemi n'y souscrit pas. Il me semblait pourtant que la base d'un traité c'était sa réciprocité... En tout cas, je crains que l'Etat signataire fasse peu de cas de la convention dans une telle situation. Du reste, est-ce qu'il existe un pareil exemple? Pas à ma connaissance.

  5. certes mais là tu abordes un autre problème, mon interprétation est la suivante :

    - les talibans ou les insurgés irakiens sont couverts par la convention mais comme tout autre combattant ils peuvent perdre ce statut protégé par leur pratique de la guerre ,

    maintenant en terme de droit, cette perte de statut doit être individuelle non ? ( un groupe de talibans ne respectant la convention ne fait pas perdre ce statut aux autres formations )

    La volonté de ne pas suivre les lois édictées par la convention de Genève me semble délibérée. Ne pas suivre les conventions que l'ennemi respecte c'est aussi ça le principe de la guerre asymétrique.

    Je doute qu'une des factions l'a suit à la lettre dans le chaos généralisé des ces pays. D'autre part, je ne sais pas si la perte ou pas de la protection qu'offre cette convention selon son respect par l'une ou l'autre des factions est discernée. Ils doivent tous être mis sur le même plan d'égalité aussi bien par leur non respect de la convention que par les américains et leurs alliés qui ont alors beau jeu de montrer ce même non-respect de la convention.

    Ces forces paramilitaires si elles peuvent être protégées durant le conflit ne le sont plus lorsque la cessation "officielle" des hostilités a été prononcée et reconnue par tous... La communauté internationale a plus de poids dans cette décision que ces groupes qui décident de poursuivre leur guerre.

    C'est également une décision culturelle de ne pas s'y soumettre. Ce genre de convention est essentiellement occidentale voire élargit à des pays industrialisés (Japon).

  6. Samson... tu sors... [77][12] Mais puisque tu es en pleine révision du droit de la mer et de la convention de Montego Bay voici un petit mémo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_la_mer (tu m'excuseras mais ça fait un an et j'ai quelques trous de mémoire) Quant à un coup d'Etat en Turquie, il faut connaitre son auteur... L'armée surveille jalousement les institutions turques notamment les principes édictés par Mustapha Kemal. Elle a déjà renversé des gouvernements et a conservé brièvement le pouvoir puis l'a rendu à un gouvernement élu. A mon avis, elle ne serait susceptible de le reprendre qu'en cas de conflit avec la Grèce ou de gouvernement islamiste au pouvoir. Son action sauf changement radical n'est donc pas vraiment menacant pour la démocratie turque. Reste une prise de pouvoir par un parti islamiste démocratiquement élu... Je pense que si c'est le cas, ce parti évitera de se radicaliser et fera tout pour disposer du consentement de l'armée au risque d'être renversé. Mais quoiqu'il en soit ce sera un prétexte de plus pour fermer les portes de l'Europe à la Turquie. D'aucuns prétendent que c'est l'intransigeance de l'Europe qui favoriserait un tel scénario, les Turcs éconduits se refermant sur leurs valeurs traditionnelles... Possible mais l'union doit réfléchir à l'adhésion d'un nouveau pays en fonction de ses membres et non du prétendant. Au final, je pense qu'un cas pareil est relativement peu probable tant que l'armée dispose du pouvoir (démesuré pour les européens) qu'elle a en Turquie.

  7. si les états éxistent encore , c'est le régime qui a changé ....... mais ça n'enlève rien au fait qu'au moment où les USA ont envahi ces pays les combattants talibans et irakiens étaient ceux d'un état et non des terroristes ( de plus ni l'Irak baasiste ni l'afghanistan ne se sont rendu , la guerre continue dans ces pays )

    Pour l'Irak, c'est un peu plus complexe dans la mesure où ceux qui combattent contre les Etats-Unis ne servent pas la même cause. Ainsi, les islamistes sous Saddam auraient fini dans un charnier dans le désert... De plus, la majorité de la population si elle ne soutient pas la présence américaine ne soutient pas non plus l'ancien régime, se battre pour celui-ci ce n'est pas forcément se battre pour l'Irak. Dès lors que le dictateur est mort, sa dictature n'a plus lieu d'être et s'effondre. Ces différentes factions désunies combattent plus pour la prise du pouvoir plutôt que pour le départ des américains (d'ailleurs c'est paradoxal parce que c'est leurs actions qui obligent les américains à rester en nombre et à assurer la stabilité du nouveau gouvernement).

    Pour l'Afghanistan tout comme l'Irak, quid des combattants islamistes étrangers?

  8. pas vraiment la 2iè GM est pleine d'histoire de risonniers allemands abattus, de naufragés japonais mitraillés, d'aviateurs en parachutes descendus etc...... et à la fin de la 2iè GM les prisonniers de guerre allemands ont été mis à de rations de famine sans assistance médicale sur ordre direct de eisenhower : les américains sont loin d'être des exemples quant au respect de la convention ( mais ce ne sont pas les seuls ).

    On pourrait dire la même chose de l'autre côté et certainement avec plus d'anectodes (prisonniers américains fusillés dans les Ardennes par les SS qui ne voulaient pas s'encombrer, idem pour les aviateurs des B-17 descendus au-dessus de l'Allemagne. Quant aux japonais, dire qu'ils étaient peu regardant sur le sort de leurs prisonniers est un euphémisme : marches de la mort aux Philippines, camps de prisonniers en Birmanie, unité 731 en Chine et ses expériences sur les prisonniers de guerre...). Pour l'ordre d'Eisenhower c'est certainement en réaction à sa visite des camps de concentration et ça n'a sans doute pas duré.

    Bref, quand on sait que l'ennemi maltraite ses prisonniers, on est plutôt tenté de ne pas mieux le traiter.

    Le problème des américains c'est qu'ils prétendent être le "phare de la démocratie" et n'agissent pas forcément de la façon à laquelle on s'attendrait d'eux. Mais objectivement, ils ne sont pas pires que les autres...

  9. Je ne comprends pas bien le sens de ta démarche victor? Il y a un projet/proposition de loi qui vise à restreindre la détention d'armes? Si ce n'est pas le cas, c'est une pétition pour libéraliser cette détention? Personnellement, je trouve que la réglementation française est juste et suffisante. Je serai même pour interdire la vente libre de carabines .22LR, ça reste une arme d'ailleurs elle a servi à tuer quelqu'un qui faisait du quad récemment... Un vrai sniper son assassin.

  10. Ca se calme... Outre le différend entre voisins, cette crise a mis en valeur la vulnérabilité de l'union européenne vis-à-vis de la Russie sur son approvisionnement en matière énergétique.

    Compromis entre la Russie et le Bélarus sur le différend pétrolier, selon la présidence du Bélarus

    [10/01/2007 13:27]

    MINSK (AP) -- La Russie et le Bélarus se sont mis d'accord sur un compromis visant à résoudre leur différend pétrolier, a annoncé mercredi la présidence du Bélarus.

    Cet accord est intervenu lors d'un entretien téléphonique entre les présidents des deux pays. Selon le service de presse, le président russe Vladimir Poutine et son homologue Alexandre Loukachenko ont ordonné aux Premiers ministres des deux pays d'élaborer dans les deux jours un ensemble de mesures destinées à régler le différend et à les leur soumettre pour approbation vendredi.

    Moscou a interrompu lundi l'acheminement de pétrole par l'oléoduc Droujba à destination de l'Europe occidentale et orientale, accusant son voisin bélarusse de se servir au passage.

    Mardi, l'arrêt affectait les approvisionnements à destination de l'Ukraine, l'Allemagne, la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie.

    La crise a éclaté après la décision de Minsk de monnayer le transit du pétrole sur son territoire, en riposte à celle de Moscou d'exiger de lourdes taxes sur ses livraisons de pétrole au Bélarus. AP

  11. Trois Hawkeye israéliens ont été vendus à la marine mexicaine en 2004, apparemment ce ne sont pas les dernières versions de l'appareil (Hawkeye 2000). Je pense qu'il en reste encore (au moins autant) et bien qu'ils les aient retirés, ils doivent les conserver en réserve en attendant leur Gulfstream modifiés. De toute façon, l'armée de l'air israélienne use ses appareils jusqu'au bout (ils ont encore des Kfir et des Phantom modifiés). Le Phalcon sur base de 707 semble être en service en Israel à 6 exemplaires. Le Phalcon n'est pas l'appareil en lui-même mais le système qu'il emporte. Les israéliens ont voulu vendre ce système aux chinois qui voulaient l'intégrer sur leurs Il-76 mais les américains n'ont pas apprécié... (certaines technologies de ce système viennent des Etats-Unis et d'Europe). Par contre, l'Inde l'a acquis en trois exemplaires et va en équiper des Il-76 également. Un lien sur ce système et son intégration sur les appareils indiens : http://www.israeli-weapons.com/weapons/aircraft/phalcon/Phalcon.html http://www.iai.co.il/Default.aspx?docID=26538&FolderID=26336〈=en&res=0&pos=0 Un autre sur le nouveau Phalcon : http://www.strategypage.com/htmw/htairfo/articles/20060923.aspx Ce lien prétend que les israéliens étudient une version ravitailleur de ce Gulfstream... Ce qui est intéressant c'est la photo, on y distingue la version Phalcon et une version semblable à l'Astor britannique ou E-8 JSTARS américain : http://www.freerepublic.com/focus/f-news/1741900/posts

  12. En effet, je ne comprends pas trop comment ce système peut passer d'un 707 à un Gulfstream tout en gardant les mêmes capacités?! [24] A mon avis, il a grosso modo les mêmes capacités que l'Erieye d'Ericsson ce qui est correct. Cependant, les israéliens gardent leurs Hawkeye... Ce dernier doit donc être plus performant.

  13. Interrogations sur l'envoi de renforts américains en Irak --par Robert Burns-- [09/01/2007 21:36] Photos BAG103-1019060835 WASHINGTON (AP) -- George W. Bush pourrait annoncer mercredi l'envoi de soldats supplémentaires en Irak. Une telle stratégie risque toutefois de signifier plus de pertes pour l'armée américaine sans pour autant écarter la menace d'une guerre civile généralisée dans le pays, selon certains observateurs. Le président de la Commission des services armés du Sénat, Carl Levin, un démocrate, s'attend à ce que le président américain annonce l'envoi de jusqu'à 20.000 hommes supplémentaires en Irak sans préciser la durée de leur déploiement. Selon un haut responsable de la Défense américaine qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, les premiers renforts pourraient être déployés avant la fin du mois. M. Bush doit annoncer mercredi sa nouvelle stratégie irakienne. Les partisans d'un renforcement des troupes estiment qu'il s'agit là du meilleur moyen, et peut-être de la dernière chance, de sortir de l'enlisement en Irak. Et ce, malgré le coût et risques potentiels, comme celui d'une aggravation des pertes américaines qui atteignent déjà les 3.000 morts. L'armée américaine compte actuellement quelque 140.000 hommes sur place. L'idée serait d'utiliser les renforts pour améliorer la sécurité à Bagdad, théâtre de violences quotidiennes, en augmentant le nombre de raids menés conjointement avec les forces irakiennes dans certains quartiers de la capitale. Un succès dans cette stratégie constituerait un premier pas dans la mise en place des conditions permettant d'utiliser plus efficacement l'argent de la reconstruction et d'améliorer ainsi les perspectives de stabilité politique. Une option proposée par le Pentagone porte sur un renforcement modeste, peut-être 9.000 hommes, dans les prochains mois, qui pourrait être suivi par l'envoi d'un nombre équivalent de soldats cet été. La plupart des nouveaux arrivants seraient déployés à Bagdad, le lieu le plus stratégique, et certains dans la province d'Anbar, foyer de l'insurrection sunnite. Personne ne conteste la supériorité militaire américaine mais certains s'interrogent sur l'intérêt d'envoyer des renforts. «S'il n'y a pas une approche globale impliquant des décisions politiques des Irakiens, le développement économique et la sécurité, ça ne marchera pas», estime le sénateur démocrate Jack Reed, membre de la Commission des services armés. Selon Anthony Cordesman, du Centre pour les études stratégiques et internationales, la question la plus importante n'est pas l'envoi de renforts mais d'empêcher l'Irak de tomber dans la guerre civile. Des soldats supplémentaires ne serviront pas à grand-chose «si les Etats-Unis et le gouvernement irakien ne trouvent pas le moyen d'arrêter cette dérive» vers la discorde entre communautés, a-t-il écrit. Envoyer davantage de GI's en Irak irait également à l'encontre des voeux de l'opinion publique américaine, qui souhaite une fin du conflit plutôt qu'un engagement accru du pays sur place. Reste que le général à la retraite Jack Keanes, ancien vice-chef de l'état-major de l'armée, a recommandé au président Bush un renforcement audacieux des troupes. Il plaide en effet pour l'envoi de sept brigades de l'armée de terre et régiments de Marines, soit 32.000 hommes, à partir de mars et avril. Frederick W. Kagan, de l'Institut américain de l'entreprise, co-auteur du plan avec M. Keane et d'autres, précise que cette augmentation des effectifs devrait être maintenue pendant au moins 18 mois. Ce qui n'est pas une mince affaire pour une armée américaine déjà mise à rude épreuve par son engagement en Irak. Le général John Abizaid, chef sortant du Commandement central (Centcom) en charge des forces américaines au Moyen-Orient, avait déclaré au Congrès en novembre que 20.000 hommes pourraient être déployés, mais pas sur une longue période. Mais M. Kagan conteste l'idée défendue par certains au Congrès qu'une augmentation des troupes ne devrait durer que quatre à huit mois. «Ce serait un désastre», assure-t-il. Ceux qui partagent cet avis font valoir qu'en cas de déploiement de courte durée, les insurgés et autres fauteurs de violences pourraient faire profil bas en attendant le départ des renforts. AP

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