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Davout

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Tout ce qui a été posté par Davout

  1. Le ministère de la défense japonais pourrait t'aider. ;) http://www.mod.go.jp/e/index.html
  2. Et les chinois : http://en.wikipedia.org/wiki/Harbin_SH-5 Et les russes : http://en.wikipedia.org/wiki/Beriev_Be-200
  3. Je me demande bien ce qu'ont accordé les russes aux américains en retour à l'abandon du bouclier anti-missiles en Europe... Le retrait de missiles nucléaires (qui n'y étaient même pas) dans l'enclave de Kaliningrad n'est que de la poudre aux yeux... Le deal doit sans doute porter sur l'Iran. Les japonais ne réclament que le sud de l'archipel des Kouriles soit un retour au traité de Shimoda de 1855 ce qui semble raisonnable... Mais peu probable sans contreparties conséquentes de leur part. Quant aux ambitions chinoises sur la Sibérie, seront-elles tolérées longtemps lorsque la Russie n'aura plus forcément besoin de l'argent chinois?
  4. Davout

    Wellington sans Blücher.

    La campagne de 1815 est une course contre la montre où la bataille la plus importante est Ligny qui repousse les prussiens et les empêche de se joindre aux autres coalisés. Napoléon désirait battre ses adversaires séparément comme à son habitude, ses forces étant inférieures à ces derniers réunis. A Waterloo, le temps est encore un facteur primordial, Napoléon craignant un retour prussien toujours possible. Wellington quant à lui axe son dispositif sur deux possibilités : la victoire qui implique une défense inflexible face aux assauts de la grande armée ou la défaite qui commande de conserver la route de Bruxelles qui mène à la mer du Nord et au rembarquement des restes du corps anglais. Par conséquent, l'initiative de l'attaque revient à l'Empereur. Wellington pour repousser les assauts français choisit d'investir trois points d'appui que sont Hougoumont, la Haye Sainte et Papelotte espérant y fixer Napoléon. Il dégarnit de même son flanc gauche où doit venir les renforts prussiens pour renforcer son centre défendant sa route de retraite. Napoléon décide de frapper le centre coalisé en menant tout d'abord une diversion sur un des points d'appui ennemi (Hougoumont) sur son flanc gauche. Pour attaquer le centre de Wellington, il fait disposer une batterie d'artillerie autant pour causer des pertes que pour influer sur le moral ennemi par le nombre de bouches à feu (et de fait l'artillerie anglaise fut surclassée et l'armée coalisée subit défavorablement le tir des canons français). Le Ier Corps commandé par Drouet d'Erlon attaque le centre avec pour objectif de prendre la Haye Sainte. Cependant, il est contre-attaqué par la cavalerie britannique mené par Lord Uxbridge (Wellington n'est pas à la source de cette riposte). Les forces françaises sont surprises et mises en déroute. Lancé sur les talons des français, la cavalerie anglaise atteint la grande batterie avant d'être prise à partie par les lanciers et cuirassiers français qui les déciment. La cavalerie anglaise cesse à partir de là de jouer un rôle dans la bataille (si ce n'est pour éviter que les carrés anglais se débandent en les contraignant à maintenir les rangs leurs armes dans le dos des troupiers). La cavalerie française s'avance à son tour vers les positions adverses pressant les carrés anglais pris entre la menace d'être chargé et les boulets de canon. Les artilleurs anglais doivent régulièrement abandonner leurs pièces devant les charges sans que les français aient le temps de les neutraliser ou de les emporter. La cavalerie française du reste se replie et se regroupe régulièrement. Pendant ce temps, se déroulent des escarmouches entre l'infanterie française et les défenseurs des points d'appui ennemi dont le point d'orgue est la prise de la Haye Sainte au centre du dispositif de Wellington. Mais arrive les prussiens qui prennent Plancenoit à droite du dispositif de Napoléon. Les prussiens qui ont marché pendant des heures et dont seul les éléments les plus frais sont revenus sur Waterloo (les autres sont à Wavre et seront battus par Grouchy après Waterloo) sont galvanisés par la haine des français et les qualités de meneur d'hommes de leur chef le général "Vorwärts" (Blücher). Napoléon se voit contraint de dégarnir ses forces qu'il réservait pour l'assaut final sur le centre anglais ployant pour reprendre Plancenoit grâce aux charges de la Vieille Garde, un millier de couillus qui avancent bayonnettes au canon. La résistance du village de Plancenoit se fera presque jusqu'à la fin où ses défenseurs furent emportés par la retraite française après avoir résisté à des forces triples. Napoléon devant la situation joue son va-tout et engage tout ce qu'il peut sur le centre anglais mais plus assez nombreux, ses soldats se brisent devant la défense adverse. C'est la fin, les français devant l'arrivée massive des prussiens plient sous le nombre et quittent le champ de bataille de manière désordonnée poursuivis par... la cavalerie belge (d'ex-camarades ayant fait allégeance au roi de Hollande). La poursuite se fait par la cavalerie prussienne, les anglais ayant un dispositif plus lourd et étant usés par les combat en sont incapables. Les prussiens parviennent à prendre le carrosse de l'Empereur rempli d'or et de bijoux mais ne prennent aucune Aigle ce qui laisse à penser que la retraite ne fut pas une déroute complète et permit aux restes de l'armée française de repasser la frontière en relativement bon ordre. Grouchy, après avoir vaincu l'autre partie de l'armée prussienne, rentra en France en ayant évité les armées alliés. Wellington s'est souvent plu à comparer cette bataille comme un combat de boxe, sport devenant à la mode. Il comparait Napoléon à un puncheur sans inspiration qui se contentait de frapper dans le tas. Napoléon avait-il le choix sachant que l'ennemi avait choisi le terrain et attendait des renforts? Aurait-il dû s'entourer de lieutenants plus inspirés? Pouvait-il ignorer la fracture dans son armée même entre ses fidèles et ceux pas mécontents du retour des Bourbons? Le temps jouait contre lui et ses options étaient réduites. Les circonstances et l'inefficacité de certains de ses lieutenants (Ney, Grouchy) lui ont fait perdre un temps vital. Il lui a manqué la fougue de sa jeunesse pour compenser.
  5. Armée italienne Semovente 75/18 M15/42
  6. Etant jeune j'ai pu visiter l'arsenal de Cherbourg avec un SNLE-NG en construction (pas visible évidemment). Sinon, il y a la base aérienne (souterraine) de Drachenbronn ou BA 901 dans le Bas-Rhin. Il s'agit essentiellement d'une installation radar et il faut s'inscrire avant de pouvoir visiter.
  7. France 1939-1940 : Somua MCG Hotchkiss H39 Renault R35 Renault UE Renault AMR 33 Panhard AMD 178 Renault B-1bis Somua S35 Renault AMC 35
  8. copyright Prince d'Eckmühl ;) (et profitez-en, la prise de photos est un supplément à 5€ !) 1ère guerre mondiale Schneider CA16 canon de 75mm modèle 1897 Saint Chamond Renault FT-17
  9. Tavor ou Vector CR-21 ? http://world.guns.ru/assault/as26-e.htm
  10. Davout

    Marine indienne

    Mani tu compares ce qui ne peut l'être... Les Etats-Unis après trois ans de guerre produisaient des navires à la chaine et avaient la richesse pour se faire ainsi que pour les armer. Une guerre mondiale libère les crédits. De plus, c'était une guerre de coalition où d'autres nations (Grande Bretagne essentiellement) apportaient leur effort. Enfin, l'écart entre le coût d'un navire des années 1940 par rapport à ceux d'aujourd'hui doit être conséquent. L'Inde n'a pas encore toutes les capacités pour produire des navires de haute technologie (sous-marins, porte-avions), elle reste un pays en voie de développement en proie à d'autres préoccupations que celles militaires et ses adversaires potentiels (Chine, Pakistan), s'ils s'alliaient contre elle, ne pourraient réunir qu'une flotte égale à la sienne dans l'océan indien. Par conséquent, en matière navale (parce qu'un conflit contre ces deux là sera surtout terrestre), l'Inde ne cherche qu'à contrôler le trafic commercial international dans l'océan du même nom, dissuader la Chine avec des armements stratégiques (SNLE) sans pour autant égaler son tonnage et submerger la marine pakistanaise en quantité et en qualité. Sa vocation reste régionale et cela semble logique vu l'augmentation continue des flux commerciaux vers l'Asie.
  11. Davout

    Marine indienne

    La flotte indienne sera dimensionnée entre celles des marines pakistanaise et chinoise. Ses priorités restent la dissuasion nucléaire et la projection de groupes aéronavals, priorités onéreuses qui vont syphonner le gros du budget naval indien. Les armées de terre et de l'air ont elles aussi des projets coûteux. Donc 1000 navires c'est tout sauf crédible...
  12. Davout

    Crash Rafale

    D'après le présentateur du 19-20 de France 3, deux Rafales M se sont percutés en vol vers 18h00 au-dessus de la mer à 30km de Perpignan. Il s'agissait d'un exercice. Un des deux pilotes éjecté a été retrouvé.
  13. On dit également que ce raid a eu pour but de donner un gage à Staline de la volonté des anglo-saxons d'ouvrir un second front en plus de tâter les defenses allemandes et d'en tirer des enseignements. Du reste, le raid avait des objectifs "limités" (qui n'ont malgré tout pas été atteints) et devait se finir par un rembarquement. En outre, le gouvernement canadien pressait Londres d'engager ses troupes dans une opération d'envergure. Pour l'exercice d'un débarquement conséquent (préparant Overlord en fait) c'est plutôt celui-ci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Tigre
  14. URSS et Chine ont fini par rompre leur amitié prolétarienne aussi proche fut-elle ce qui me fait penser que même cet archétype de relation géostratégique n'a qu'un temps et dure tant que les deux pays (ou plus) ont des intérêts communs. On pourrait en dire autant avec la France et les Etats-Unis durant les années 1950-1960... C'est la volonté d'indépendance et d'autonomie d'un des partenaires qui rompt généralement cette idylle. Les Etats-Unis avec Israël ont réussi a gardé une certaine dépendance de leur client mais cela à coup de dollars...
  15. Le Mig AT, l'avion d'entrainement de Mig ne devait-il pas recevoir des éléments français (moteurs Larzac 04R20, avionique) pour son exportation éventuelle? Certes, le Yak-130 l'a battu sur son marché intérieur mais il pourrait faire un bon appareil économique pour les pays pauvres et pourquoi pas un remplacant pour l'Alpha Jet...
  16. Deux cartes animées sur les offenives allemandes et alliées en 1918 : http://hist-geo.ac-rouen.fr/site/sequence/troisieme/1guerre/1918.swf
  17. A moins que renaisse des rivalités spatiales non pas nationales mais de blocs. Europe/USA contre Russie/Inde ou Russie/Chine.
  18. Davout

    Gamelin l'incapable

    Il parait évident aujourd'hui que face à une tactique non maitrisée par nos armées, la meilleure solution était de ralentir le tempo en contrant les chevauchées de panzer en les coupant de leurs arrières et surtout en ne jouant pas le jeu de l'ennemi comme foncer tête baissée en Belgique. La France a voulu jouer sa propre partition bien mal lui en a pris, elle n'était plus à la mode.
  19. Davout

    Gamelin l'incapable

    On a écrit et réécrit sur les atouts allemands de l'époque mais quels étaient selon vous ceux dont disposaient l'armée française et qu'elle aurait pu mieux exploiter? Personnellement, je considère qu'ils illustrent parfaitement la mentalité défensive de l'état major : - fortifications (ligne Maginot, ligne Mareth) permettant de bloquer voire détourner toute offensive dans cette direction - artillerie nombreuse et précise fruit des enseignements du premier conflit mondial - marine correcte protégeant nos lignes de ravitaillement - planification industrielle d'un conflit de moyen/long terme - alliances multiples contre l'ennemi (politique étrangère qui fut un échec) Et sans doute d'autres que j'ai manqué. Mais au final, la France fut un homme d'arme avec un gros bouclier et un couteau au lieu d'une épée...
  20. Une charge de cavalerie ne se réalise que contre un carré déjà moralement ou physiquement atteint ou contre d'autres éléments de cavalerie. Le face à face entre cavalerie et carrés est une guerre psychologique ou quelques cavaliers viennent titiller le carré en s'en approchant au plus près en faisant mine de charger et en tirant quelques coups de carabine dans le tas. Si des signes de nervosité voire de panique sont remarqués, là c'est l'hallali et tout l'escadron charge. Une charge fatigue un cheval et pour qu'il y ait un impact décisif mieux vaut le préserver et le faire galoper sur une courte distance d'où le tâtement de l'ennemi au préalable. A cela il faut rajouter la poursuite d'ailleurs. Un carré dont l'armée est en mauvaise posture aura plus de risques de se débander face à la venue d'une cavalerie nombreuse et décidée. Mais sinon, une infanterie entrainée qui peut se mouvoir en formation peut très bien résister à une charge et l'épuiser en lui faisant tourner bride.
  21. Comme d'hab les meilleurs films/docs passent sur la TSR quelques semaines avant les chaines françaises... ;) Cette série de documentaires sera diffusée sur France 2 très prochainement.
  22. Conclusion : Plus aucune grande épopée spatiale ne se fera sans une coopération internationale...
  23. Davout

    Bonjour tout le monde

    Bienvenue parmi nous O0
  24. Davout

    Marine Turque

    Plus que les coques, c'est également l'équipage qui constitue un coût important. M'est avis que certains équipages passeront de navires anciens aux récents sans qu'il y ait accroissement des effectifs de la marine turque vu son objectif de professionalisation.
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