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Davout

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Messages posté(e)s par Davout

  1. Avoir une guerre de retard ne serait-ce pas adopter une posture défensive (politique ou militaire)?  ;)

    Non, ça c'est un peu facile: offensive ne veut pas dire victoire et défensive défaite. Ca se saurait si le débat était si simple.

    Pourtant, se condamner à subir la volonté d'un rival c'est déjà avoir perdu quelque part et c'est ne pas avoir su anticiper l'évolution de son adversaire...

    J'ai bien sûr en tête les années 1930 en Europe ou plus récemment l'Iran et son programme nucléaire (qui risque fort d'arriver à terme, j'ai plus l'impression que l'Occident y compris Israël préparent leur politique une fois que l'Iran aura la bombe et non dans le but de l'en empêcher).

    Evidemment, adopter une posture agressive ne permet pas tout le temps d'obtenir ce que l'on souhaite (et heureusement pour la paix du monde). Cela dit, certains y parviennent et font ainsi preuve d'opportunisme (Anschluss, Sudètes) alors qu'ils sont prêts à aller à la guerre (qu'ils ont alors préparé).

    Pour un rival, la posture est inconfortable et reculer n'arrange rien (je pense à la célèbre phrase de Churchill). Un gain de temps (sans doute trop court) ne permettra sans doute pas de compenser des années d'impréparation...

    Faut-il alors répondre à la moindre menace en la tuant dans l'oeuf? D'aucuns s'y sont essayés et cela à le mérite d'éviter les gros conflits en étant pris de court face à un adversaire usant de moyens peu orthodoxes... L'intervention en Afghanistan en est un exemple dans le sens où la menace aurait pu s'accroitre et cela me fait penser à ceci : http://en.wikipedia.org/wiki/Big_Stick_Policy

    Les casques bleus sont une autre forme de réponse.

    Bref, et pour conclure mes idées décousues, je pense que trop de diplomatie peut s'avérer être un désavantage lors du déclenchement d'un conflit (imminent et voulu par l'un des protagonistes).

  2. La progression d'une langue étrangère (en l'occurence l'anglais) dans un pays pratiquant le plurilinguisme est souvent un moyen d'étouffer les velléités de prédominance d'une des langues autochtones...

    C'est selon moi un constat d'échec, un aveu que la population même de langue différente ne partage pas une culture et une histoire communes à même de la souder.

  3. Ben je n'ai pas une connaissance absolue des almogavres, j'aurai du mal à tenir le débat. Je tenais à vous faire partager cette magnifique campagne (qui me prend beaucoup de temps, et que je m'efforce de bien traduire). Mais bon, je pense que je ne vais pas poursuivre.

    Que nenni ! On n'est pas encore arrivé à Athènes !  =(
  4. Les japonais font le forcing auprès du congrès américain pour acquérir 40 à 60 F-22. Ils sont même prêts à payer son adaptation pour l'export qui consiste à en retirer toutes les technologies classifiées. Le coût reviendrait quand même à un milliard de dollars...

    Le Japon dispose aux Etats-Unis de puissants soutiens au sein du congrès même dont certains membres veulent maintenir l'activité d'usines dans les Etats qu'ils représentent. Il y a également le lobbying de Lockheed-Martin de poursuivre la production et enfin l'opportunité d'amortir les 70 milliards de dollars du programme en raison des retards, surcoûts et enfin commande de seulement 183 exemplaires par l'air force.

    Les tentatives de création d'un chasseur indigène au coût certainement prohibitif ou de prospects d'appareils non américains n'ont qu'un seul but, autoriser la vente de F-22 à l'export.

    Quoiqu'il en soit, les japonais ne veulent pas du F-35 ! Je pense qu'ils finiront par l'avoir le Raptor, tout concorde à cela...

  5. Le Foch est désormais le Sao Paulo brésilien. Il faudrait connaitre l'état des relations militaires sino-brésiliennes pour répondre à Libanais_75.

    Les chinois étudient un nouveau SNA le type 095. Il semble que leur type 093 classe Shang à peine entré en service ne les satisfait que partiellement (encore trop bruyant) et ne fera qu'une carrière courte en attendant le type 095.

  6. Face à une guerilla vraiment organisé, avec une stratégie et une doctrine élaboré, (doctrine qui consiste surtout à une adaptation constante), la technologie ne marche pas, sinon les américains auraient gagné au Vietnam.

    Ce qui marche, c'est le renseignement et surtout la capacité à l'exploiter correctement.

    Les Etats-Unis (ainsi que la France en son temps) ont perdu au Vietnam faut de volonté politique suffisante et d'engagement de moyens adéquats dès le départ. Avec le temps, ce genre de conflit qui perdure ne peut que se perdre.

    D'accord avec toi pour le renseignement.

    Ce qui frappe surtout, c'est la monté en puissance du fantassin, sa puissance collective, avec les Manpad et les ATGM ils sont capables à coût très réduit de rendre la puissance aérienne nettement moins efficace, et de mettre une force blindé en échec sans avoir besoin d'un matériel qu'il ne peuvent transporter à dos d'homme.

    La souplesse tactique qu'il permet est sans égal et en plus il est le seul à réellement pouvoir occuper le terrain.

    Ce type de stratégie va à mon avis se généraliser, permettant à des pays modestes de faire payer une attaque tellement cher à un adversaire bien équipé en matériel lourd, qu'il va y réfléchir à 2 fois.

    C'est juste et cela est dû aux progrès technologiques des armements légers (même s'ils datent pour la plupart). Quant aux combattants les utilisant, tu présupposes qu'ils connaissent le terrain parce qu'aujourd'hui l'on voit ce genre  de conflits. Quid du fait d'un adversaire technologiquement avancé contre un autre qui ne l'est pas sur un terrain inconnu?

    En tout cas je pense que nous allons dans une impasse avec le toujours plus cher, toujours plus sophistiqué, toujours moins nombreux, pour une efficacité certes bonne, mais loin de justifier ce coût faramineux.

    Il vaudrait mieux s'axer sur des équipements conçu des le départ pour être bon marché et facile à produire, simple à entretenir et à réparer.

    La perfection, c'est quand il n'y a plus rien à retirer.

    Certes, il faut en tout un juste milieu. Et ce renchérissement des armements modernes les rend moins nombreux ce qui malgré leur fonctions multiples, ne permet pas tout le temps d'accomplir toutes les missions désirées. Toutefois, la course à la technologie (en matière d'armement ou non) date de la révolution industrielle et ne s'arrêtera pas de sitôt.

    Pour une nation à la démographie moyenne voire faible, cela peut être une compensation qui en vaut le coup aussi prohibitif soit-il.

  7. Mes avis persos :

    - La nuit du Serpent : le point de départ du scénario est un peu faible, mais c'est prétexte à bien bastoner, presque aussi bien qu'à la grande époque de la Bosnie et de la Cordillère, donc why not

    - Sabotage au Texas : franchement, sans intéret, scénario prétexte à montrer des Warbirds avec le F-22...

    - Mystère en Antarctique : scénario pas très convaincant mais au moins les avions ne font pas que de la figuration.

    Critique assez semblable... M'enfin quand on a tous les tout buck danny on se doit de l'acheter...
  8. A niveau technologique équivalent, avoir une guerre d'avance signifie à mon avis posséder les tactiques et emplois des armes les plus appropriés. Autrement dit, surprendre l'adversaire avec l'usage hétérodoxe d'un matériel (semblable) qu'il possède également. Il existe un deuxième moyen à ce niveau, bien que moins percutant, c'est la quantité. Les deux pouvant se renforcer l'un l'autre, c'est un peu le cas des Etats-Unis.

    Face à un adversaire peu évolué de type guerilla, la technologie constitue le meilleur moyen de vaincre et cela nonobstant les critiques actuelles. Il est cependant clair qu'une victoire ne peut se faire sans l'usage de moyens classiques comme l'occupation du terrain par la troupe. Cependant, l'emploi de ces moyens peut être réduit par les nouvelles technologies (radars, satellites, drones) ce qui permet une certaine efficience dans l'utilisation de ces forces.

    Dans les deux cas, la recherche de l'avantage sur l'ennemi passe par une interarmisation accrue et des communications et renseignements développés. C'est un peu la piste suivie par les nations occidentales (les USA étant un cas à part) et selon toute vraisemblance, c'est celle qui parait la plus fructueuse. Il est vrai toutefois, qu'au regard de l'actualité, faisant la part belle aux guerres asymétriques, l'Occident mise plus sur la qualité (et la versatilité) de ces matériels aux dépens de la quantité ou de doctrines de guerre totale en raison du coût de ces mêmes matériels ou du peu de menaces comparables à l'URSS pour l'OTAN ou à l'Allemagne pour la France.

  9. Italie : 200 Ariete

    Espagne : 219 Leopard 2E + 108 Leopard 2A4

    Pays-Bas : 110 Leopard 2A6

    Grande Bretagne : 446 Challenger 2

    Suède : 120 Leopard 2S

    Suisse : 224 Leopard 2A4

    On est dans la moyenne d'un pays moyen...  :P

  10. Il semble que notre base de Côte d'Ivoire est à terme condamnée suite aux événements de ces dernières années. La France partie, une guerre civile pourrait reprendre mais là on serait avisé de ne pas intervenir (en tout cas de ne pas soutenir Gbagbo alias le boulanger d'Abidjan...)

    Quant à Djibouti, elle accueuille de plus en plus de bases étrangères vu sa position stratégique au risque de mécontenter la population qui risque de développer des sentiments xénophobes ou encore de mettre son gouvernement en porte à faux avec le reste de ses voisins vu sa compromission avec des puissances occidentales. Cela pourrait nous nuire s'ils décidaient de mettre tout le monde dehors...

  11. Il faudrait un accord chinois et russe à l'ONU pour avoir une coalition légitime, ce qui est loin d'être gagné, à moins de les intégrer dans cette intervention, mais ça voudrait dire prendre en compte leur point de vue.

    Et pas question pour les chinois d'avoir les américains à leur porte.

    Une Corée réunifiée priverait les Etats-Unis de toute légitimité de se maintenir dans la péninsule. La menace ayant disparu. Je vois mal un gouvernement coréen se mettre à dos son puissant voisin chinois (et sans doute russe également) en maintenant des bases américaines sur son sol. Du reste, les américains sont au Japon.
  12. Hier, devant quelques journalistes, des officiels français ont fait part de leurs premières évaluations après le second essai nucléaire nord-coréen.

    Voici leurs cinq conclusions à ce jour:

    - Le test était d'une puissance comprise entre 2 et 4 kilotonnes, soit 3 à 6 fois plus faible qu'Hiroshima (13 kilotonnes).

    - Bien que beaucoup plus puissant que le premier (qui ne dépassait pas la kilotonne), le test ne démontre pas que les Nord-Coréens ont accompli des progrès techniques en matière nucléaire.

    En particulier, les Français disent toujours ignorer si les Nord-Coréens sont désormais capables de fabriquer un engin atomique qui puisse être installé sur une tête de missile.

    - Le test visait à provoquer une réaction de l'administration Obama. Les officiels français remarquent ainsi que l'avant dernier coup d'éclat de Pyongyang (le lancement du missile longue portée) avait eu lieu le matin du grand discours d'Obama à Prague sur le désarmement nucléaire, alors que l'essai, lui, a été effectué le jour des anciens combattants ("veteran's day", férié aux Etats-Unis).

    - L'essai participerait d'une tentative de Kim Jong-il d'imposer sa dynastie au pouvoir contre l'avis de la hiérarchie militaire et des services secrets.

    Selon les Français, le beau-frère du dictateur, Jang Song Thaek, qui, après une mise à l'écart, a été récemment nommé secrétaire général du Parti des travailleurs, serait chargé d'organiser la succession dynastique, au profit de l'un des trois fils de Kim (pas forcément le troisième comme il est souvent écrit).

    - Les Français s'interrogent sur le rôle joué par certaines compagnies chinoises dans l'approvisionnement de la Corée du Nord en matériels sensibles.

    http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/05/28/coree-du-nord-l-evaluation-des-services-francais.html

  13. Même la Russie semble abandonner sa politique conciliante datant de l'ex-URSS et réclame des sanctions à l'égard de la Corée du Nord vu les inquiétudes de sa population d'extrême orient. La frontière russe est à une centaine de kilomètres de la zone d'essai nucléaire nord-coréenne.

    Il semble que le gouvernement nord-coréen ne tienne même plus compte des avis de ses deux seuls alliés au risque de les perdre et de s'isoler encore plus.

    Je me demande ce que gagne la Russie à soutenir cette dictature... Si l'on peut le comprendre pour la Chine (glacis anti-occidental à sa frontière, affaiblissement du rival sud-coréen, éloignement des forces américaines), c'est plus mitigé pour la Russie dont les relations sont bonnes avec la Corée du Sud. Une volonté de gêner les américains en les fixant dans cette partie du monde?

  14. Le futur avion de Sarkozy est préparé près de Bordeaux

    L'A 330 utilisé jusqu'ici par Air Caraïbes est arrivé en Gironde où il va être entièrement transformé. Les premiers éléments de l'aménagement intérieur ont filtré.

    «L'Air Force One» français, du nom de l'avion qui transporte le chef d'État américain, est arrivé en Gironde. Le futur gros-porteur de la présidence de la République a atterri lundi à Mérignac, près de Bordeaux. Il va être aménagé par la société belge d'entretien aéronautique Sabena Technics.

    Cet A 330-200 âgé de 11 ans va être entièrement transformé et réaménagé pendant au moins un an. Aujourd'hui équipé pour convoyer 324 passagers, il en transportera sans doute beaucoup moins dans sa future configuration. Selon Sud Ouest qui a révélé l'information, l'avant de l'appareil sera transformé en espace privatif destiné au chef de l'État, à ses collaborateurs et à son entourage proche. L'avion sera également équipé d'une chambre à coucher, d'un bureau, d'une salle de bain, d'une salle de réunion pouvant accueillir 12 personnes et d'une salle médicalisée et disposera d'un secrétariat, de moyens de reproduction et de communication cryptés et des leurres anti-missiles. L'intérieur sera décoré de cuir de Cordoue. Selon Les Echos, l'avion comportera en plus du module spécifique à l'avant 60 sièges passagers. Il disposera d'une autonomie de 11.000 kilomètres ce qui permettra d'éviter les escales sur les longues distances, ce que les appareils actuels ne permettent pas. Montant du lifting ? 28,5 millions d'euros, pour une mise en service (présidentielle) prévue en 2011.

    Achetée à une compagnie américaine de leasing

    L'appareil n'aurait pas été acheté à la compagnie Air Caraïbes. Certes il arborait depuis quelques années les couleurs de la société française mais, a précisé la compagnie à France-Antilles.fr, il était loué par une société nommée «International lease finance corporation», une compagnie de leasing aéronautique basée à Los Angeles.

    La présidence de la République avait annoncé en septembre dernier la commande, par le ministère de la Défense, de trois nouveaux avions gouvernementaux, dont l'avion présidentiel. Il s'agirait du plus gros appareil civil jamais acheté par les pouvoirs publics pour une utilisation présidentielle.

    Dans le cadre du renouvellement de la flotte présidentielle et gouvernementale, gérée par l'Etec (Escadron de transport, d'entraînement et de calibration), un Falcon 7X (construit par Dassault) est également en phase de test à Mérignac.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/05/29/01016-20090529ARTFIG00334-le-futur-avion-de-sarkozy-est-prepare-pres-de-bordeaux-.php

  15. C'était un moyen économique pour la sublime porte de faire la police dans ses territoires en rébellion puisque les bachi-bouzouks se payaient sur l'habitant...

    Par contre, face à une armée régulière, leur utilité se limitait à la reconnaissance et au harcèlement, un peu comme les cosaques...

    Lors de la guerre de Crimée, ils subirent de lourdes pertes en Bulgarie du fait des maladies et des accrochages avec les russes.

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