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Davout

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Messages posté(e)s par Davout

  1. Il y a toujours des défauts de jeunesse pour les nouveaux appareils. A forciori pour un avion aussi sophistiqué que le F-22... Je trouve que ça reste acceptable.

    Mais c'est vrai que l'explosion du prix de l'avion a pu accélérer sa mise en service.

  2. Noon...

    l'Iran ne visera pas tous les alliés des USA dans la region, c'est impossible...

    on pourrait dire qu'il viseront tous les pays qui abritent des installations militaires Americaines, ainsi qu'Israel...

    Je n'ai pas écrit tous il me semble... J'ai fait plus mention des pays du Golfe et j'ai pensé qu'il était inutile de citer Israël... La Turquie ne risque rien barbaros, rassure toi...  ;)

  3. justement si on ne vendait plus d'electronique pour les avions russes, peut etre nous vendrions un peu mieux les notres...

    Hum... Comme dit, les israéliens sont de rudes concurrents sur ces marchés. Et d'autres (européens surtout, je ne vois pas de firmes américaines équiper des appareils russes) prendraient notre place.
  4. On établit sa politique rationnellement pas selon les interprétations mystiques de "savants" illuminés.

    Ne rentrez pas dans le jeu des mollahs et autres ben ladenistes...

    Si l'Iran est attaqué, il frappera certainement les alliés des Etats-Unis puisqu'il aura du mal à les toucher de manière significative ou autant qu'il le voudrait. Les pays du Golfe alliés des Etats-Unis le savent très bien. Aussi, feront-ils en sorte d'être suffisemment menaçant envers l'Iran pour le dissuader ou riposter vigoureusement. L'opinion publique des Etats touchés fera alors peu de cas des iraniens voires des chiites en général.

  5. Je dirais victoire Israélienne, puisque echec des objectifs Arabes. La contre attaque fulgurante dans le Sinai et la percé vers Damas aurait frappé les 2 capitales au coeur.

    Les pertes sont deux fois moindre du coté de l'Etat Hébreux.

    Et si il y avait eu plus ou moins victoire Arabe, il n'y aurait pas eu  l'embargo petrolier qui a suivit.

    Ca se discute... Si Sadate avait des objectifs limités, à savoir récupérer le Sinaï et non détruire Israël (beaucoup trop risqué sachant la supériorité militaire israélienne et ses armes nucléaires), alors on peut dire que l'Egypte a gagné également (même si elle l'a payé cher). Sadate a fait douté l'Etat hébreu suffisemment pour qu'il en vienne à traiter. En retour, Israël a obtenu une paix durable avec l'Egypte et sa reconnaissance par un Etat auparavant ennemi. Le choc pétrolier n'est qu'un prétexte des monarchies pétrolières pour se faire plus d'argent grâce à un conflit dont ils étaient étrangers et dont ils n'ont pas saisi les objectifs. Le grand perdant quoiqu'il en soit c'est la Syrie qui perd le plateau du Golan en s'étant fait entrainer dans le conflit par l'Egypte qui est la seule à avoir des buts de guerre réalistes. Dans cette guerre, seule l'Egypte a compris que la disparition pure et simple d'Israël n'était plus crédible.
  6. L'UE tente de partager le gâteau industriel de Galileo.

    par Yves Clarisse

    BRUXELLES (Reuters) - Après avoir assuré le financement de Galileo, les Etats membres de l'UE ont entrepris de se partager le gâteau industriel du projet européen de positionnement par satellite, rival du GPS américain.

    Les ministres des Transports des Vingt-Sept se sont réunis à Bruxelles pour tenter de parvenir à un accord afin d'éviter que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne aient à se saisir du dossier lors de leur sommet du 14 décembre.

    "La présidence portugaise (de l'UE) pousse pour arracher un compromis, mais ce n'est pas gagné", souligne un diplomate.

    Un pas important a été franchi vendredi dernier lorsque les ministres du Budget des Vingt-Sept ont assuré le financement de Galileo, qui était menacé par la défaillance du secteur privé et les réticences de l'Allemagne sur ses modalités.

    Faute de compromis avant la fin de l'année, Galileo risque tout simplement d'être abandonné, puisque le retard de plus de cinq ans déjà accumulé le rendrait obsolète par rapport à la nouvelle version du GPS, dont l'accès est gratuit.

    Le budget communautaire sera mis à contribution pour financer à hauteur de 2,4 milliards d'euros la constellation de satellites et l'argent proviendra des fonds non dépensés, essentiellement dans le domaine agricole, en 2007 et 2008, grâce à la bonne tenue des cours des matières premières.

    Mais l'Allemagne avait voté contre cette solution. Elle préférait procéder au financement du lancement de Galileo par des contributions nationales à l'Agence spatiale européenne (ESA), ce qui aurait garanti un meilleur "retour" automatique aux entreprises allemandes.

    LES BRITANNIQUES RUENT DANS LES BRANCARDS

    Mise en minorité, l'Allemagne a toutefois obtenu la garantie que les contrats seraient équitablement répartis entre les participants pour assurer que ses entreprises, essentiellement des entités moyennes sur ce marché, obtiennent leur part du gâteau dans les appels d'offre. Elle soupçonne la France de vouloir rafler la mise grâce à ses géants du secteur.

    Le différend entre la France et l'Allemagne sur la restructuration d'Airbus a créé de la méfiance entre les deux pays.

    De source française, on souligne que les entreprises françaises sont capables de "tout faire" mais que la France est prête à partager le gâteau pour préserver la cohésion de l'UE.

    Jacques Barrot, commissaire européen aux Transports, a donc proposé de diviser le marché en six segments et aucune entreprise ne pourrait être chef de file dans plus de deux lots.

    L'Allemagne a bien accueilli cette proposition qui lui permettrait par exemple d'obtenir un centre de contrôle des données satellitaires en temps réel, tout comme l'Italie.

    Mais d'autres pays ruent dans les brancards, comme l'Espagne et le Royaume-Uni, qui souhaiterait préserver une véritable concurrence dans les appels d'offre pour les segments.

    Le consortium défaillant mais qui assurera l'exploitation de Galileo est composé de grands groupes industriels: le géant de l'aérospatiale EADS, les français Thales et Alcatel-Lucent, le britannique Inmarsat, l'italien Finmeccanica, les espagnols AENA et Hispasat et l'allemand Deutsche Telekom.

    Beaucoup plus précis que le GPS, Galileo devrait avoir de multiples applications dans des domaines aussi variés que l'agriculture, les transports ou l'environnement.

  7. Dans la rubrique militaire, ils insistent plus sur l'instruction et l'entrainement. C'est vrai qu'un tel appareil a le mérite d'avoir un cockpit en tandem ce qui est pratique lorsqu'on a un vrai hélicoptère de combat dans son inventaire... Pour la reconnaisance, je suis plus dubitatif vu le faible poids de l'appareil (1450kg), le blindage doit être quasi inexistant...

    Les russes ont crée l'ANSAT-2RT d'après leur nouvel hélicoptère ANSAT. Mais ce petit hélicoptère de combat est deux fois plus lourd que l'oisillon argentin et plus à même de mener des missions de reconnaissance...

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  8. Mahmoud Ahmadinejad affirme qu'Israël ne survivra pas.

    TEHERAN (AP) -- Au lendemain de la conférence d'Annapolis sur le Proche-Orient à laquelle Téhéran ne participait pas, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mercredi qu'Israël était voué à «l'effondrement» et que la conférence d'Annapolis sur la paix au Proche-Orient était «un échec».

    «Il est impossible que le régime sioniste survive. L'effondrement est dans la nature de ce régime parce qu'il a été créé sur l'agression, le mensonge, l'oppression et le crime», a-t-il affirmé après une réunion de son cabinet, selon la télévision publique iranienne.

    «Bientôt, même les personnes les plus ignares en politique comprendront que cette conférence était un échec dès le début», a-t-il dit, selon l'agence officielle IRNA.

    Faisant référence aux pays arabes qui ont participé à cette conférence, il a affirmé: «Nous sommes déçus du fait que certains individus soient victimes du sinistre régime sioniste. Ils se trompent s'ils pensent que ce sommet leur apportera quelque chose».

    Il a ajouté que la «résistance» palestinienne, comme le Hamas qui est soutenu par Téhéran, devait avoir son mot à dire dans tout accord qui pourrait être conclu.

    L'Iran a condamné la conférence d'Annapolis, affirmant qu'elle discréditera les pays arabes qui y ont participé. La Syrie a participé à cette conférence, ce qui a mécontenté Téhéran, proche allié de Damas, qui s'est retrouvé un peu plus isolé sur la scène internationale. AP

  9. Attention moi aussi je trouve le fait de dire clairement sa position sur l'affaire de Taiwan est vraiment stupide. Non seulement on risque de perdre des pertenariat important à Taiwan, mais aussi en Corée du Sud ou encore au Japon. Surtout que les chinois sont de mauvais partenaire économique(pire que les états-uniens).

    Mon précédent commentaire exprimer plus mon désaccord sur le "respect" de nos valeurs(d'ailleurs je crois pas dutout à ces "valeurs démocratique"), et que nous devions nous concentrer sur "comment lui prendre de l'argent que sur comment il traites ces prisonniers".

    Oui Rochambeau. Sur les valeurs démocratiques, on ferait mieux de se taire. Mais dès lors, que l'on dit quelque chose il faut être cohérent... Sacrifier Taïwan pour des raisons économiques (qui peuvent se comprendre) alors que se taire aurait suffi, c'est déplacé voilà tout.

    Mais bon, si ce genre de franchise ne se reproduit plus alors tout va bien...

  10. Kosovo: les discussions s'achèvent sur une impasse totale.

    BADEN, Autriche (AP) -- Les discussions de Baden (Autriche) sur le futur statut du Kosovo se sont achevées sur une impasse totale, mercredi, ni les responsables serbes ni les albanophones n'acceptant de faire un geste.

    Le président du Kosovo, Fatmir Sejdiu, a déclaré aux journalistes que les deux parties «ont été incapables de trouver un accord».

    Les pourparlers de Baden, ouverts lundi pour trois jours, constituaient le dernier rendez-vous prévu avant la remise du rapport des médiateurs au secrétaire général des Nations Unis Ban Ki-moon, le 10 décembre. Aucune partie n'a fait de concession significative.

    Dès lundi, le Premier ministre serbe Vojislav Kostunica avait prévenu que «la Serbie ne laissera pas un pouce de son territoire partir». Les albanophones, largement majoritaires dans cette province serbe administrée par les Nations unies depuis 1999, ont de leur côté répété qu'ils ne voyaient d'autre solution que l'indépendance.

    «Rien de spectaculaire ne va se produire. Belgrade refuse de considérer le Kosovo comme un pays indépendant de fait», avait commenté mardi un porte-parole de la délégation albanophone à Baden, Skender Hyseni. Le président serbe Boris Tadic a de son côté proposé un gouvernement autonome au Kosovo, ce que refuse la partie albanophone.

    A Belgrade, un haut responsable serbe avait affirmé que «nous ferons tout, à part envoyer les chars» au Kosovo en cas de déclaration unilatérale d'indépendance. La Serbie, avait-il poursuivi, imposerait alors un «blocus économique complet», au Kosovo, comprenant une interdiction des déplacements et une coupure de l'alimentation électrique. AP

  11. Ouf...

    Heureusement qu'il y a collectionneur pour se faire comprendre...  :-[

    La Chine et Taïwan est en l'occurence un mauvais exemple de ce que pourrait faire à l'avenir notre diplomatie.

    Les propos de notre président sont de toute façon passés sans problème et Taïwan est isolé de fait de la communauté internationale (au passage, qui aurait pensé que la Chine populaire pourrait étouffer Taïwan sur le terrain du libéralisme économique en devenant indispensable pour l'économie mondiale?  ^-^).

    Ce qui me gêne ce n'est pas le commerce avec la Chine, au contraire, c'est plutôt, le message envoyé à l'occasion qui pourrait être retenu par d'autres.

    Je trouve que faire profil bas et ne négliger personne serait plus profitable pour notre pays que de jouer les matamores... C'est ça la realpolitik...

  12. Un navire de guerre chinois accoste au Japon pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale.

    TOKYO (AP) -- Un navire de guerre chinois a accosté mercredi dans le port de Tokyo pour la première fois depuis la Deuxième guerre mondiale, une démonstration symbolique de la détente dans les relations entre les deux pays.

    Le destroyer Shenzhen de l'armée chinoise va rester à quai pendant quatre jours et pourra être visité par les Japonais. Il fera également escale au quartier général de la marine nippone à Yokosuka, au sud de la capitale, avant de rentrer à son port d'attache de Zhanjiang, dans le sud de la Chine.

    En retour, un navire japonais se rendra prochainement en Chine.

    Les relations diplomatiques entre Tokyo et Pékin -rivaux économiques et politiques en Asie- se sont améliorées au cours de l'année passée, après avoir été au plus bas il y a deux ans en raison de disputes territoriales et des visites de l'ancien Premier ministre japonais Junichiro Koizumi au sanctuaire de Yakusuni, où reposent des criminels de guerre japonais. Pékin avait vu dans ces visites une provocation et une glorification du passé militariste du Japon.

    La méfiance reste toutefois de mise entre les deux géants asiatiques. Le Japon est notamment inquiet des dépenses militaires en hausse de son voisin, tandis qu'en Chine le sentiment anti-nippon demeure vivace plus de cinquante ans après la fin de l'occupation du pays par les troupes japonaises. AP

  13. A mon avis, ce genre de matériel est plutôt testé sur des véhicules plutôt que des hommes. Alors il doit se faire mieux que des chiens comme détecteurs...  =)

    On avait parlé d'une invisibilité sur un blindé anglais dans un fil il y a peu...

  14. Arretons l'hypocrisie, on soutient des gens comme Ben ali ou Moubarak, on fait de la lèche à Kadhafi et on devrait se cacher derrière notre petit doigt pour traiter avec les chinois ?

    Justement Zamorana. C'est comme si on affirmait publiquement qu'on ne soutenait plus les mouvements démocratiques de ces pays...

    Je n'ai rien contre faire du commerce avec la Chine populaire (ce serait insensé de ne pas en faire) et Taïwan m'indiffère mais j'insiste sur le fait que les déclarations du président si elles ont flatté Pékin auront peut-être des répercussions dans d'autres affaires internationales où nos valeurs seront pointées du doigt lorsque nous ne les défendrons pas.

    Ne ferons-nous rien si dans un Etat pétrolier les islamistes prenaient le pouvoir en laissant des gages aux occidentaux sur l'exportation du pétrole alors qu'il existe une alternative démocratique?

    Que dirions-nous si dans un pays africain francophone un mouvement anti-français élu démocratiquement prenait le pouvoir et nous causerait des soucis du type de ceux que Chavez fait subir aux Etats-Unis?

    A présent, la critique sera permise et justifiée au moindre écart de la France sur ses sacro-saints principes...

    Le "parler vrai" de Sarkozy à ses limites. Dans le monde diplomatique, on reste neutre, évasif et la vérité se dit en coulisse...

  15. Il faut dire aussi que l'avenir économique de l'Algérie après l'épuisement des hydrocarbures c'est l'Europe, plus grand marché du monde. Et son interlocuteur naturel au sein de ce marché c'est la France...

    Il y a encore quelques dizaines d'années pour que les choses se tassent et que de nouveaux dirigeants apparaissent mais assurément, la mauvaise volonté ne provient pas forcément de la partie à laquelle on pense habituellement...

  16. Franchement pourquoi la France soutiendrait-elle l'indépendance de Taïwan? Pour défendre quel intérêt? L'époque de la guerre froide est finie. Laissons les Chinois régler cette affaire eux-mêmes et les USA s'en mêler s'ils le veulent. Mais divers signes montrent que même les Ricains ne seraient plus prêts à mourir pour Taïwan...

    Il est vrai que l'on n'a pas défendu la Tchécoslovaquie en 1938 alors Taïwan...  :P

    Le problème c'est qu'il ne s'agit pas de Taïwan en tant que telle mais de notre doctrine en terme de relations internationales. A quoi bon donner des leçons de démocratie par ailleurs si l'on se moque de la survie d'un pareil Etat?

    Sur le plan international la cohérence et la mesure priment avant tout. Taïwan sera offerte à terme à l'ogre chinois, son sort est sans doute réglé. Cependant, le dire aussi clairement comme notre président l'a fait ne me parait pas raisonnable et ne doit pas faciliter plus que ça des contrats avec la Chine populaire. Un ton neutre et équivoque aurait suffi.

    Que l'on doive commercer et avoir des relations cordiales avec des Etats autoritaires pourquoi pas. Mais que l'on ne vienne pas apporter notre caution politique à leurs agissements.

  17. De toute façon, l'Arabie Saoudite est sous protection américaine (tant qu'elle a du pétrole)...

    Les achats saoudiens servent plus à nouer des liens avec d'autres pays que les Etats-Unis pour contrebalancer leur prépondérance et aussi tout simplement se faire plaisir... Parce que je n'explique pas la rationnalité des achats d'armement de ce pays autrement que par les moyens financiers considérables disponibles et la volonté d'avoir plus d'armes que ses voisins.

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