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Messages posté(e)s par Davout

  1. Les propositions se multiplient pour sauver Galileo.

    par Yves Clarisse

    BRUXELLES (Reuters) - L'Union européenne explore actuellement toutes les pistes, tant financières qu'industrielles, pour sauver le projet Galileo menacé par la défaillance du privé et les réticences allemandes.

    Les propositions se sont multipliées ces derniers jours pour sortir de l'impasse sur le financement de ce projet-phare de positionnement par satellite et ses retombées industrielles.

    Faute d'accord avant la fin de l'année, Galileo risque de prendre un retard impossible à rattraper par rapport à la nouvelle version de son principal concurrent, le GPS américain.

    Les ministres du Budget des Vingt-Sept se sont réunis vendredi avec des représentants du Parlement européen, qui ont un pouvoir de décision égal à celui des gouvernements sur les dépenses européennes, mais une solution rapide est exclue.

    "Il est extrêmement important de maintenir ce projet en vie si l'Europe veut rester compétitive et indépendante vis-à-vis des Etats-Unis, de la Russie voire de la Chine dans un secteur ultra-stratégique", a déclaré Reino Paasalinna, porte-parole des députés socialistes pour les questions industrielles.

    Selon des diplomates, les ministres des Transports, qui se réunissent le 29 novembre, ne devraient pas non plus parvenir à une solution définitive et les dirigeants européens devront se saisir du dossier lors de leur sommet du 14 décembre.

    Le premier problème est d'abord financier.

    Le consortium privé qui avait été choisi a renoncé à participer au financement de l'infrastructure de 30 satellites, pour laquelle il manque 2,4 milliards d'euros.

    PAS UN PRÉCÉDENT

    La Commission européenne, appuyée par la plupart des Etats membres et le Parlement européen, a proposé que le budget européen prenne le relais, ce qui est aisé.

    Il suffit d'effectuer des modifications de lignes budgétaires et de consacrer à Galileo les fonds, essentiellement agricoles, qui n'ont pas été utilisés grâce à la bonne tenue des cours mondiaux des céréales, qui permettent d'économiser sur les subventions à l'exportation de produits européens.

    "Quelque 2,5 milliards d'euros restent disponibles sur les crédits de la politique agricole commune (PAC)", explique Catherine Guy-Quint, une parlementaire qui négocie les questions budgétaires pour le groupe socialiste européen.

    La France, pourtant très sourcilleuse de la défense des intérêts de ses agriculteurs, accepte cette proposition.

    Mais l'Allemagne ne veut pas de cette manipulation et estime que les fonds qui ne sont pas dépensés doivent revenir dans ses coffres, soit 500 millions d'euros rien que pour elle en 2007.

    "C'est pour l'Allemagne une question de principe", explique un diplomate, soulignant qu'elle refuse de créer un précédent.

    Les diplomates travaillent donc à la rédaction d'une déclaration qui affirmerait qu'il s'agit d'une opération unique que le Parlement européen ne pourra pas invoquer dans l'avenir pour obtenir plus d'argent pour telle ou telle politique.

    "Mais ce n'est pas qu'une question de principe pour l'Allemagne, c'est aussi de la tactique", a dit l'un d'eux.

    Berlin craint que ses entreprises, essentiellement des entités moyennes sur ce marché, n'obtiennent pas leur part du gâteau dans les appels d'offre et soupçonne la France de vouloir rafler la mise grâce à ses géants du secteur.

    PARTAGE DU GÂTEAU

    L'Allemagne propose donc de procéder au financement des satellites de Galileo par des contributions nationales à l'Agence spatiale européenne (ESA), ce qui garantirait un meilleur "retour" automatique aux entreprises allemandes.

    Aucun autre Etat membre ne veut de cette solution qui obligerait les capitales à de longues tractations et la Commission a formalisé cette semaine une alternative qui permettrait de garantir le partage du gâteau.

    Le commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, a proposé de le diviser en six lots et aucune entreprise ne pourrait être chef de file dans plus de deux lots.

    "C'est un pas dans la bonne direction", souligne-t-on côté allemand, où l'on reste toutefois ferme sur le financement.

    Les diplomates espèrent qu'un mélange de toutes les propositions - la déclaration assurant qu'il ne s'agit pas d'un précédent et le partage des marchés - finira par vaincre les réticences allemandes au plus haut niveau.

    Les sommes avancées par le public seraient remboursées lorsque le système - d'un coût global, construction comprise de 10 milliards d'euros - sera opérationnel et qu'il sera possible de retirer des bénéfices de son exploitation commerciale.

    Le consortium défaillant mais qui assurera cette exploitation est composé de grands groupes industriels: le géant de l'aérospatiale EADS, les français Thales et Alcatel-Lucent, le britannique Inmarsat, l'italien Finmeccanica, les espagnols AENA et Hispasat et le duo allemand Deutsche Telekom.

    Beaucoup plus précis que le GPS, Galileo devrait avoir de multiples applications dans des domaines aussi variés que l'agriculture, les transports, l'environnement et la pêche.

  2. Je sais que cela rentre plutot dans le grand banditisme internationale mais je signale cette article sur l'enterrement d'un big boss de la mafia de Taiwan :

    http://bruno-birolli.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/11/21/l-enterrement-de-canard.html

    Ce qui me surprent, c'est les commentaires des blogueurs chinois. Il n'y a plus de respect de l'Etat et nombres désirent étre mafiosos :hein:

    Les Triades... C'est bien la chose la plus commune entre les deux Chines. D'ailleurs, contrairement à l'occident, ces organisations criminelles sont tolérées et employées dans certaines affaires politiques (cf. ce "canard" agent des services secrets taïwanais). Tant qu'elles n'influent pas trop sur la politique et qu'elles sont bonnes pour le commerce, elles sont laissées tranquilles. Il doit en être de même au Japon avec les Yakuzas.
  3. une coopération avec  la Russie pour un engin entre le Mi17 et le Mi26 serait vraiment une bonne chose, c'est ce qui leur manque et ce que nous cherchons à obtenir. Eurocopter et Mil auraient vraiment tout à y gagner. Un appareil répondant aux besoin de notre Armée mais disposant d'un coût d'achat et d'exploitation typiquement russe serait du pain béni et à l'export la Nemesis des CH47/53... Bref, un HTH en pas cher mais en mieux.

    Ton voeu est exaucé :

    http://www.mi-helicopter.ru/eng/index.php?id=194

    http://www.mi-helicopter.ru/eng/index.php?id=172

    http://www.kazanhelicopters.com/index.php?id=12

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Euromil_Mi-38

    Il est de la classe EH-101, S-92 et il peut être équipé de moteurs et d'avionique occidentaux.

  4. La Yougoslavie était un Etat fédéral, la Serbie aurait pu le rester en accordant des statuts autonomes au Kosovo et au Monténégro voire à la Voïvodine et aux Serbes de Bosnie... Le nationalisme qui a conduit à l'éclatement de la fédération yougoslave n'a malheureusement pas permis cela.

    A présent, il faut en tirer les conséquences et séparer les belligérants. Chacun son Etat et sa terre puisqu'ils ne peuvent vivre ensemble.

  5. En clair, ce serait une alternative aux derniers Mig-29?! Peu crédible quand on voit les capacités des deux appareils... Sans parler de la cohérence en terme de matériel dans l'armée de l'air algérienne déjà équipée de Mig-29. C'est certainement un moyen de faire pression sur les russes pour qu'ils améliorent la qualité des appareils livrés voire qu'ils fassent une petite ristourne...

    L'Algérie a les moyens (et la volonté) pour se payer le top. Le FC-1 n'est pas vraiment ce qui se fait de mieux...

  6. C'est dans cette guerre que les français coupaient les doigts qui permettaient de tirer, des archers anglais ? Et qu'il existe une insulte un peu comme le doigt d'honneur, basée sur cette histoire.

    J'ai plutôt entendu cette histoire pour les guerres entre gallois et anglais ou écossais et anglais je ne me souviens plus.
  7. C'est le prix a payé lors que ont se bas directement sur ces terre.(et a toute les epoque)

    Je pense que c'est plus la durée du conflit qui en est la conséquence.

    C'est vrai

    Ca n'a pas touché que la france.

    Mais la France en tant que pays le plus peuplé d'Europe est frappée de plein fouet. L'Angleterre reçoit le fléau plus tardivement en raison de sa situation géographique.

    Ca la plutot renforcé en fait.

    Oui au final...

    La guerre civile ne découle pas de la guerre de cent ans elle c'est terminé avant ca fin.

    Tu m'as mal compris. Je disais que la guerre civile découle de l'instabilité royale et non de la guerre de cent ans en tant que telle.

    Bref il ne faut pas voir la guerre de 100 ans comme une seule guerre; mais plutot une succétion de guerre gagné en majorité par les anglais sauf pour la dernière.

    On la bel et bien gagné.....

  8. Victoire à la Pyrrhus... Le godon est chassé dans ses îles (hormis Calais et les îles anglo-normandes qu'il persévère à occuper  =() mais la France est ruinée... La peste, les routiers, les instabilités du pouvoir royal et la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui en découle, ne font rien pour améliorer la situation.

  9. Si le Kosovo devient indépendant, les serbes menacent de soutenir les revendications indépendantistes de l'entité serbe de la République bosniaque.

    Les Balkans sont toujours une poudrière et le Kosovo n'est pas le seul problème...

    Quid des albanais de Macédoine? Ne voudront-ils pas rejoindre leurs compatriotes kosovars? Ces mêmes kosovars ne demanderont-ils pas l'union avec l'Albanie?

    Les bosniaques parviendront-ils à maintenir un Etats propre face aux croates et aux serbes qui ne demandent qu'à se réunir à leurs pays respectifs?

    Qu'en est-il des minorités hongroises en Voïvodine ou en Roumanie?

    Selon moi, seul des déplacements de population avec des frontières délimitées et marquées, approuvées par toutes les parties constitueraient la solution pour définitivement pacifier la région. Les Etats multiéthniques sont un échec patent malgré la bonne volonté de la communauté internationale. Ils sont sans cesse déstabilisés et fauteurs de guerre.

    A la fin des première et seconde guerres mondiales, des déplacements de population ont eu lieu (certes avec l'horreur que l'on connait) mais force est de constater qu'aujourd'hui, il n'y aucune revendication sérieuse à même de provoquer des conflits.

    En étant cynique je dirai que si les occidentaux ne se seraient mélés de rien lors de l'implosion de la Yougoslavie,  la région aurait été bien plus vite stabilisée qu'elle ne l'est.

  10. En 1578, les Janissaires Turques interviennent en Ethiopie...

    Janissaires turcs ou mamelouks égyptiens?  =) J'ai l'impression que tu "turquises" tous les territoires qui ont été sous le joug ottoman et qui se sont développés sans son concours...

    L'Afrique du Nord a bénéficié d'une assez large autonomie vis-à-vis de la Sublime Porte et l'Egypte a assez tôt fait preuve d'indépendance...

    Ce n'est pas les turcs qui ont établi des comptoirs en Afrique de l'est mais les arabes du Yémen et d'Oman. C'est eux également qui ont noué des relations commerciales maritimes avec l'Inde, l'Indonésie et la Chine.

  11. La menace d'une incursion majeure turque en Irak s'éloigne, selon le chef de la diplomatie irakienne.

    BRUXELLES (AP) -- Le ministre irakien des Affaires étrangères a déclaré mardi que la menace d'une incursion militaire majeure turque dans le nord de l'Irak était devenue moins forte en raison de la coopération croissante entre Ankara et Bagdad pour juguler les attaques des rebelles kurdes contre les forces turques. Son homologue turc a marqué son désaccord.

    Pour Ali Babacan, les «très bonnes» intentions du gouvernement irakien et de l'autorité régionale kurde sont appréciables mais «la volonté politique seule ne suffit pas»: l'Irak doit aussi posséder «la capacité physique» d'agir contre la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

    «Quand il sera temps et quand ce sera nécessaire, nous emploierons tous les instruments dans notre combat contre le PKK (...) et nous espérons que la communauté internationale nous soutiendra», a lancé le chef de la diplomatie turque.

    Du côté irakien, Hoshyar Zebari s'est montré moins réservé. «La menace est toujours présente mais nous pensons que la probabilité d'une invasion majeure s'éloigne», a-t-il souligné Hoshyar Zebari avant un entretien avec Javier Solana, le haut représentant de la politique étrangère et de sécurité (PESC) de l'Union européenne. MM. Zebari et Babacan ne se sont pas rencontrés face à face lors de cette visite à Bruxelles. AP

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