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Messages posté(e)s par Davout

  1. Mahmoud Ahmadinejad: «la question nucléaire iranienne est maintenant close»

    NATIONS UNIES (AP) -- Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi aux Nations unies que «la question nucléaire iranienne est maintenant close» et indiqué que Téhéran ignorerait les résolutions du Conseil de sécurité imposées par les «puissances arrogantes» lui demandant de suspendre son programme.

    S'exprimant lors de l'Assemblée générale de l'ONU, Mahmoud Ahmadinejad a expliqué que son pays avait décidé de poursuivre la surveillance de son programme nucléaire «par sa voie légale appropriée», à savoir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

    Le président iranien s'exprimait quelques heures après Nicolas Sarkozy, qui a estimé que laisser l'Iran se doter de l'arme nucléaire ferait courir «un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde».

    La chancelière allemande Angela Merkel a de son côté menacé de sanctions plus dures à l'encontre du régime iranien s'il refusait de négocier la suspension de son programme. AP

  2. juste un bémol : l'histoire ne se résume pas au militaire

    qu'on  soit tous des intéréssés voir des passionnés OK c'est pour ça qu'on voudrait un mieux de ce point de vue là

    Mais ce qui ressort des posts c'est que beaucoup ont l'air de dire (j'ai dis l'air de dire pas autre chose alors pas taper) qu'il faudrait enseigner les grands evenements historiques à l'aune des évenements militaires

    ben c'est infaisable, orienté et restrictif..... et oui on est obligé de parler économie, social  (Zola tout ça), mode de vie

    c'est vaste alors la place du militaire c'est ""normal"" (2 guillemets) qu'elle soit réduite

    Oui et non Akhilleus... Force est de constater que l'histoire "générale" est souvent constituée de politique et de militaire. Que l'on introduise des facteurs économiques voire sociologiques pour élargir le débat pourquoi pas, mais dans le temps consacré à l'enseignement de l'histoire, il faut faire des choix et aborder les grandes lignes ne permet pas de trop s'écarter de ces deux "bases" historiques.

    J'ai eu la chance de faire de l'histoire économique et sociale durant deux ans à l'université et ce que l'on apprend est non seulement différent (dans le sens où l'on creuse un peu plus le sujet) mais encore trop spécialisé pour être abordé dans des classes de lycée.

  3. A Zeus,

    ma version de "De la guerre" est de la collection tempus des éditions perrin. Elle date de 2006. Pour les livres à caractère historique je recommande cette collection, de l'histoire concise, sur des sujets variés et pour 10 euros en moyenne.

    C'est vrai que Kissinger, en tant que grand acteur de la scène internationale du siècle dernier doit être intéressant. Pour Aron, j'ai toujours eu peur d'une écriture trop absconse mais je le lirai à l'occasion puisqu'il est une référence...

    Ah "tempête rouge"... toute ma jeunesse...  :P

  4. Je trouve que l'un des buts principaux de l'éductation nationale, en plus d'assurer l'instruction, est de faire des citoyens français. Cela passe par l'histoire de notre pays. Son enseignement est à mon sens toujours partisan mais sans faire dans la propagande grossière, j'estime qu'on pourrait plus insister sur ce qui nous a uni et fait l'objet de fierté. Les cours d'histoire sont de toute façon trop courts pour tout aborder et si l'on insiste uniquement sur les points noirs (ce qui est juste dans un processus de compréhension historique global mais faux en l'occurence puisqu'on occulte alors le reste ou du moins on le fait passer au second plan), on finit par inculquer à des individus le fait que leur pays est mauvais et qu'il faut s'en détacher pour ne pas avoir en assumer l'histoire.

    J'ai comme la nostalgie de l'école de la IIIème République (nos ancêtres les gaulois tout ça...)  :rolleyes: Même si c'était douteux, ça permettait de créer une identité nationale et n'empêchait personne d'approfondir si l'envie lui en prenait.

  5. L'armée perse de l'Antiquité pouvait réunir plus de 100000 voire 200000 hommes. Elle l'a démontré plusieurs fois face aux grecs. Mais elle se trouvait sur son propre territoire ou pas loin.

    Ici, on se trouve aux confins du califat, en plein territoire ennemi. Aussi, le nombre ne devait pas dépasser quelques dizaines de milliers d'hommes (et encore c'est beaucoup je trouve).

    A l'époque, il était difficile de maintenir la discipline d'une telle masse d'hommes. Il semble que c'était plus un désavantage qu'autre chose...

  6. Vous voulez toutes les savoir?? acheter le livre d'histoire de première S/ES/L et de Terminale S/ES/L (c'est le même) et vous les aurez toutes avec un petit plus: le tampon "approuvé par l'éducation nationale"...

    Un livre d'histoire de l'éducation nationale qui démystifie l'épopée napoléonienne... Ca sent la flagellation et la mise en valeur des crimes du "tyran"...

    Je pense que pour une première approche du Ier Empire, il y a plus important que la légende brodée autour de l'empereur (qui est propre à tout grand personnage historique)...

  7. Hum, c'est une arme à double tranchant. Ces supplétifs peuvent très bien partir ou faire défaut au moment crucial voir même retourner leur veste avec la technologie donnée.

    Oui et non... Ce genre d'alliés a pour particularité d'être plutôt rustique et de bien connaitre le terrain et la population locale. Il est inutile de les armer lourdement. Leur implication les empêchent de se retourner contre la puissance qui les a gagnés à sa cause et les poussent à la victoire car en cas de défaite, leur sort est tout trouvé, l'exil ou la mort.
  8. Technologie et modernité sont ils la même chose, avoir la supériorité technologique ne signifie pas pour autant etre plus moderne pour moi, ça peut vouloir dire qu'on maitrise mieux le coté technique, c'est pourquoi le T-34 est moderne en 1941, il est bien adapté à son usage, et apporte pleins d'innovations qui ne sont pas forcement des gadjets comme par exemple le soin apporté au profil ballistique et le moteur.

    Pour clore ce petit débat récurrent, il faut dire que tu détournes le sujet zamorana en faisant semblant de ne pas voir qu'ici technologique signifie sophistication et non technique... De plus, la date de départ, 1950, signifie bien que l'on parle de l'ère électronique.

    Le T-34 n'a du reste pas fait d'étincelles en 1941 face à des panzer bien moins bons. Dans ce conflit, la sophistication des machines n'a que peu joué ou trop tardivement pour avoir un impact plus important que la quantité.

    Les F-86E et F soutenaient la comparaison avec le Mig-15bis, l'expérience des pilotes américains en plus.

  9. Mahmoud Ahmadinejad ne veut pas croire que Washington se prépare à une intervention contre l'Iran

    NEW YORK (AP) -- Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré lundi à l'Associated Press qu'il ne pensait pas que les Etats-Unis se préparaient à une intervention militaire contre l'Iran et affirmé pour sa part que Téhéran n'attaquerait ni Israël ni aucun autre pays.

    «L'Iran n'attaquera aucun pays», a déclaré le président iranien, arrivé la veille à New York pour participer à l'Assemblée générale des Nations unies. L'Iran a toujours maintenu une politique défensive, a-t-il assuré, et «n'a jamais cherché à étendre son territoire».

    Lors d'un entretien dans un hôtel proche du siège des Nations unies, le président iranien a dit ne pas croire que Washington se prépare à une intervention militaire contre l'Iran. «Je ne vois pas cela comme ça», a-t-il répondu. Selon lui, c'est pour une partie, d'abord «la colère» qui parle. Ensuite, «cela sert des fins électorales intérieures dans ce pays», a-t-il expliqué. Et «cela sert à couvrir les échecs en Irak».

    Or «nous ne pensons pas qu'on peut compenser une erreur en en commettant d'autres», a souligné Mahmoud Ahmadinejad, se voulant conciliant. Il a renouvelé son appel à un débat sur les questions internationales avec son homologue américain George W. Bush aux Nations unies.

    Dans ce qui serait son premier commentaire sur un raid supposé mené le 6 septembre par l'aviation israélienne à l'intérieur du territoire syrien, Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que l'attaque supposé était liée de l'expansionnisme israélien et «n'avait rien à voir avec l'Iran».

    Mahmoud Ahmadinejad devait participer lundi à un forum à l'université de Columbia avant de prononcer un discours mardi devant l'Assemblée générale des Nations unies. AP

  10. Oh que si c'est une grande bataille de par dèjà son importance historique et politique de cette époque.

    http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=7321025

    Un peu comme la prise de Constantinople ou Lépante... Mais si une conquête comme en Espagne a été stoppée, cela n'a pas arrêté les raids musulmans sur les côtes chrétiennes... Ainsi, le petit port typique de Ramatuelle a été fondé par des pirates arabes et signifie "le bienfait de dieu" (rama t'ullah, ou quelque chose comme ça  :-[).

    Je pense également que les effectifs engagés sont majorés justement à cause de l'impact psychologique qu'a eu cette bataille.

  11. Deux soldats italiens sont portés disparus dans la province d'Herat...

    Libération de deux soldats italiens enlevés en Afghanistan

    KABOUL (AP) -- Les deux militaires italiens portés disparus depuis samedi dans l'ouest de l'Afghanistan ont été secourus lundi matin lors d'un raid mené par l'OTAN, a annoncé un responsable de l'ambassade d'Italie. Selon de premiers témoignages, cinq ravisseurs ont été tués dans l'opération de sauvetage.

    Les deux Italiens ont été blessés lors de l'opération, dont un grièvement. Tous deux sont soignés dans un hôpital de l'OTAN.

    «Ils ont été libérés grâce à une opération de l'ISAF (Force internationale d'assistance et de sécurité de l'OTAN). Ils ont tous les deux été blessés. L'un se trouve dans un état plus grave que l'autre», a déclaré un responsable de l'ambassade d'Italie sous le couvert de l'anonymat conformément aux règles de l'ambassade. «Ils libres désormais. Ils sont soignés dans un hôpital militaire de la région, à l'ouest du pays.»

    Un interprète afghan et un chauffeur qui accompagnaient les Italiens ont été «retrouvés», a ajouté ce responsable, qui a dit ignorer dans quelle condition se trouvaient ces deux hommes.

    Les troupes de l'OTAN ont localisé les deux Italiens et lancé l'attaque contre leurs ravisseurs. D'après les premières informations, cinq d'entre eux auraient été tués, mais ce bilan pourrait s'alourdir», a-t-il précisé. On ignorait exactement à quel groupe appartenaient les ravisseurs.

    Les deux Italiens, leur chauffeur et leur interprète étaient portés disparus depuis samedi. Ils avaient été vus ce jour-là pour la dernière fois à un poste de contrôle du district de Shindand, dans la province de Helmand, selon la police afghane. Les militaires italiens n'avaient pas contacté leur base depuis samedi soir.

    Un porte-parole des talibans Qari Yousef Ahmadi avait déclaré lundi à l'Associated Press que les insurgés fondamentalistes n'étaient pas impliqués dans la disparition des Italiens. AP

  12. Alors tu penses qu'il faudrait développer un nouveau char pour chaque situation ? Ou que plutôt que de toujours penser technologie ont néglige l'aspect fondamentale tactique.

    Quand on a des moyens technologiques, on les combine.

    Mais l'exemple du Liban 2006 est-il pertinent? Apparemment, les buts de guerre d'Israël étaient flous... Aussi avec avantage technologique ou pas le résultat ne pouvait qu'être médiocre. Les troupes terrestres israéliennes ont, de plus, étaient peu engagées.

    Les frappes aériennes si elles calment un adversaire sans grands moyens, ne le détruisent pas pour autant. C'est désormais un fait.

  13. ;) ... LEs B52 sont passé au dessus des Talibans, des Viet, les F15 au dessus du Hezbollah, tout un t'as de truc au dessus des Serbes... le résultat est probant?

    Pour gagner une guerre à lui seul certes non. Mais face à un ennemi sans forces aériennes et avec de faibles moyens anti-aériens en soutien d'une offensive je pense que ça fait son petit effet... C'est jamais plaisant pour le moral de prendre des coups sans pouvoir les rendre.
  14. Faut arrêter ces connerie d'ascendant moral, c'est comme le coup de Chabal l'homme des caverne qui fait peur au autres équipe, ça dur dix minute, et quand ton nouveau jouet a pris une mine l'ascendant moral disparait encore plus vite que les sous que tu dépenses a acheter tes jouet techno.

    C'est fini les conflit contre les indigène du nouveau monde qu'avait peur de la poudre a canon, même les papou ont la télé et internet, il savent bien qu'un M1 si tu lui mets assez d explosif dessous il se satellise.

    L'ascendant psychologique ça rassure juste le péquin moyen qui regarde TF1 en se disant que de toute facon la guerre ces pour les autres.

    L'ennemi c'est de toi qu'il doit avoir peur, de ton intelligence de ta determination de ta capaciter a t'adapter a ses menaces.

    J'ai mentionné le fait qu'en cas d'échec des armes technologiques, le crédit qu'on leur apporte pourrait s'émousser et remettre en cause leur efficacité et utilisation.

    Mais ce n'est pas parce que tu sais détruire une arme sophistiquée que tu ne crains pas sa puissance. Tu nous en reparleras après un passage de B-52 au-dessus de chez toi...  ;)

  15. J'abonde dans le sens de Rochambeau quand il met en valeur l'ascendant moral que peut fournir la technologie et la crainte qu'elle cause pour les adversaires qui en sont dépourvus.

    Seulement, si celle-ci ne permet pas de vaincre, elle provoque l'effet inverse, doutes parmi ceux qui comptaient sur elle et retour d'optimisme parmi ceux qui la subissaient.

    Mais encore ici, la technologie n'est qu'un plus dans la volonté de combattre de son possesseur. Si celui-ci fait preuve de mollesse dans sa gestion de la guerre, la technologie pourra au mieux lui éviter un désastre mais ne lui fera pas gagner la guerre.

  16. J

    et pourtant c'est possible en théorie (1 T55 embossé de dos peut evidemment exploser n'importe quel MBT)

    @ Davout

    attention y'a confusion, un conflit deu faible au fort n'implique pas necessairement un conflit asymétrique de type guerilla vs force conventionnelles

    la question ne se pose pas sur notre planète mais si la France etait par exemple confrontée a un adversaire de taille equivalente mais avec la puissance technologique des USA doit on accepter une confrontation "frontale" ou menacer immédiatement d'un frappe nucléaire pour compenser notre faiblesse techno

    C'est vrai Akhilleus, j'ai anticipé... Mais entrer dans un conflit où l'on n'a pas l'avantage technologique et persister à se battre selon les règles imposées de facto par l'armée adverse c'est faire son Saddam...  :P Ensuite, par guerilla je ne pense pas nécessairement à des partisans. Le vietcong était structuré comme une véritable armée par exemple.

    La question est intéressante quand seul la quantité différencie les adversaires. Dans ton scénario, les deux adversaires possédant l'arme nucléaire et pouvant se détruire l'un l'autre, chercheraient plutôt à se frapper de manière indirecte jusqu'à épuisement de l'un voire des deux et finiraient par traiter à mon avis... Une escalade étant fatale et ne permettraient pas de parvenir aux buts de guerre. Bref, statu quo.

  17. +1

    par contre ma question est primo de savoir si on peut faire la démarche inverse (ou en tout cas reflechir au processus inverse)

    et donc accepter un conflit ou on sera les "faibles" vs les "forts"

    en parallèle a partir de quel gap technologique (5 ans 10 ans 20 ans) ce conflit est il acceptable avant d'etre considéré avant même son engagement comme irrémédiablement perdu et nécessiter alors le recours à la menace ou à l'emploi d'ADM

    J'ai crée en quelque sorte un type de nation intermédiaire, à savoir une nation qui ne peut suivre l'avance technologique des Etats les plus riches mais qui peut compenser autrement, par la population et le territoire pour ne pas citer la Chine, l'Inde ou d'autres...

    Ces nations peuvent supporter un fossé technologique assez important, je dirai 20 à 30 ans maximum.

    En ce qui concerne la France, qui fait partie des Etats qui peuvent fabriquer des armes sophistiquées, je ne pense pas qu'il faille qu'elle se résolve à adopter une tactique de guerre asymétrique du faible au fort vu d'une part, qu'un conflit de haute intensité (une guerre mondiale) ferait nécessairement appel à la technologie et que, d'autre part, elle est plus souvent confronté à des conflits du fort au faible dans ses opérations extérieures.

    Une guerilla en France n'est plus crédible aujourd'hui surtout sans alliance extérieure, à moins qu'il y ait soulèvement généralisé face à un occupant et donc acceptation de lourdes pertes... Mais je ne doute pas qu'en dernier recours, ce genre de techniques soit étudié, non pas pour se la refaire comme durant la guerre de cent ans, mais lorsque dans une guerre quelconque, une unité plus ou moins importante se trouve en infériorité numérique (ou manque de matériel) face à un ennemi, et que sa seule survie consiste en un harcèlement de ce dernier.

  18. A une époque, on parlait "d'un pays deux systèmes" (formule de Deng Xiaoping) comme pour Hong Kong et Macao... Peut-être que l'exemple n'a pas rassuré les taïwanais...

    Sinon pour revenir sur un élément énoncé par Zamorana, si Taïwan n'existe pas sur le plan international (hormis pour 24 Etats), cela n'est le cas que depuis 1971... De 1949 à 1971, le représentant unique de la Chine sur le plan international et au conseil de sécurité des nations unies était de fait Taïwan. Il en a été exclu et remplacé suite à la résolution 2758 ci-après :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9solution_2758_de_l%27Assembl%C3%A9e_g%C3%A9n%C3%A9rale_des_Nations_unies

  19. Il faut remarquer aussi ce pourquoi la technologie a été conçue... Cette continuelle surenchère dans la sophistication des matériels n'est dûe qu'au fait que l'adversaire est lui-même une puissance technologique... Le surpasser par de nouvelles armes peut être déterminant dès lors que l'utilisation tactique et stratégique du matériel est globalement identique. Cela permet même de développer des tactiques inédites qui renforcent le caractère déterminant de l'arme nouvelle.

    Ce petit jeu n'est ainsi valable que pour les grandes puissances ou encore les puissances qui ne peuvent suivre à la même vitesse mais qui peuvent compenser avec une quantité considérable d'effectifs et de matériel.

    Pour les nations insufisemment industrialisées pour pouvoir "jouer dans la cour des grands", il ne reste que la guerilla. Se battre sur le terrain que l'adversaire trop sophistiqué a abandonné, vu que ses adversaires étaient de sa classe. Ici, la technologie est toujours très utile et efficace mais ses effets peuvent être atténués par des formes de guerre atypique souvent aidées par les éléments naturels (jungle, villes, montagne). Dans ces conditions, la réussite d'une guerre asymétrique dépend de l'engagement de la puissance technologique. Croire que cette même technologie limitera le facteur humain est erroné au regard de l'histoire. Engager des troupes conséquentes qui sont toujours le seul moyen de quadriller le terrain avec l'avantage de la technologie est sans aucun doute l'élément qui permet la victoire. J'ajouterai l'enrôlement de supplétifs gagnés à sa cause qui permet de diviser la population du pays ennemi et obtenir ainsi de précieux alliés.

    La technologie a eu un effet pervers parmi les nations qui la maitrisent en ce qu'elle fait croire qu'elle épargne l'engagement de soldats et qu'elle rend insupportable leur perte puisqu'elle est censé les protéger, de manière directe contre les coups de l'ennemi, et indirecte en frappant celui-ci. En réalité, son seul avantage se joue sur le facteur temps. Frapper fort et frapper vite grâce à celle-ci permet de vaincre rapidement et avec un minimum de pertes.

    L'arme nucléaire qui est une technologie somme toute assez vieille (62 ans), constitue un nouveau moyen de se prémunir d'une attaque d'un Etat dominant sur le plan technologique. Cela dit, son emploi est particulier en raison de son impact psychologique, politique et même stratégique : un Etat qui perd la guerre et qui frappe son ennemi avec cette arme en représailles, n'évitera toutefois pas la défaite et l'aggravera sans doute par des contre-attaques du même type. Son efficacité se trouve dans la dissuasion.

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