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Davout

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Messages posté(e)s par Davout

  1. Ils auraient mieux fait dans ce cas de se procurer d'autres F-18.

    Leur potentiel d'évolution est peut-être moindre et le choix du F-35 est cohérent si l'Australie s'équipe de la version B pour ses porte-aéronefs.

    Du reste, le Super Hornet n'est censé faire que la jointure jusqu'à l'arrivée des F-35 vu que les F-111 accusent leur âge et que les F-18 vieillissent également.

    Un site australien sur son armée de l'air et les menaces contre lesquelles elle aurait à faire face :

    http://www.ausairpower.net/index.html

  2. Ont-ils prévu l'achat de ravitailleurs dans tout leur programme ? Possèdent-ils des E-3 ou des E2C ou D ?

    Ils ont 4 737 AEW & C Wedgetail.

    http://www.airforce-technology.com/projects/737aewc/

    Ainsi que 5 A330 MRTT.

    http://www.airforce-technology.com/projects/a330_200/

    Leur nouveau lot de 24 Super Hornet me semble suffisant pour leurs interventions à l'extérieur.

    Pour le F-35, le choix parait curieux mais à bien y regarder, ils n'avaient pas grand choix entre Rafale, Eurofighter et Lightning II. Vu les derniers achats en Europe, il fallait équilibrer la donne vers un allié important pour le pays (ce qui est crucial dans un secteur stratégique comme l'aviation). Et le F-35 était la seule proposition de ce dernier. Le F-22 même s'il était convoité, n'était qu'un moyen de baisser le prix ou d'obtenir le contrôle de certaines technologies sensibles du F-35.

  3. Visite de Mahmoud Ahmadinejad à New York, sur fond de tensions

    TEHERAN (AP) -- Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui est parti pour New York où il doit s'adresser à l'Assemblée générale des Nations unies, a affirmé dimanche que les Américains souhaitaient entendre des voix différentes sur les événements internationaux, ont rapporté des médias publics iraniens.

    Au cours de son déplacement aux Etats-Unis, le président iranien doit aussi parler à des étudiants et des enseignants lors d'un forum à l'Université de Columbia.

    Cette visite a fait sensation à New York. Les tensions sont fortes entre Washington et Téhéran, les Etats-Unis accusant l'Iran d'essayer en secret de fabriquer des armes nucléaires et d'aider les milices chiites qui, en Irak, harcèlent les troupes américaines. Téhéran dément ces accusations.

    Selon M. Ahmadinejad, les Américains ont été privés d»'informations correctes» et sa visite leur donnera la chance d'entendre une voix différente, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

    «Les Etats-Unis, c'est un grand pays, important, avec une population de 300 millions d'habitants. En raison de certains problèmes, les Américains, ces dernières années, se sont vus privés d'informations correctes et claires sur les événements mondiaux, et ils souhaitent entendre des voix différentes», a affirmé M. Ahmadinejad, cité par l'agence IRNA.

    Avant de monter dans l'avion présidentiel dimanche, il a aussi souligné que l'Assemblée générale était une «tribune importante» pour exprimer les vues de l'Iran sur les problèmes régionaux et internationaux, selon la télévision publique iranienne.

    Il doit s'adresser mardi à l'Assemblée générale. C'est la troisième fois en trois ans qu'il se rendra à New York pour cette occasion. Lundi, il doit faire une intervention à l'Université de Columbia, lors d'une séance de questions-réponses. AP

  4. Philippe, oui les américains prépositionnent leurs troupes là où des intérêts nouveaux, à savoir les richesses pétrolières et la sécurité des voies de communication maritime, sont à sécuriser.

    Cela n'est qu'un "remake" de la théorie d'endiguement qui a eu cours face à l'URSS pour d'autres raisons (encore que, outre l'idéologie, le "containment" avait sans doute aussi un but économique...).

    J'estime toutefois que l'intérêt principal de cette méthode est la dissuasion. La menace d'une frappe et l'encerclement formé par des bases ou des pays amis des Etats-Unis dissuade l'Etat hostile d'agir contre les intérêts américains ou du moins le neutralise avant que son régime ne tombe, incapable de faire face.

    Cependant, ce caractère dissuasif est mis à mal lorsque les américains sont contraints d'employer la force (frappes aériennes exclues). La Corée, le Vietnam et à présent l'Irak ne sont guère des exemples de réussite jusqu'à preuve du contraire.

    Evidemment, les Etats-Unis voyaient déjà les plans de leurs futures bases en Irak, tout comme ils ont vu la fin des talibans et leur installation en Afghanistan avec la bénédiction d'un régime faible et sous leur coupe. Ils ne restaient plus que quelques pressions sur la Russie avec une carrotte comme son adhésion à l'OMC pour que l'Iran soit asphyxié et demande grâce (avec un coup double qui plus est, rendre plus vulnérable l'économie chinoise principale importatrice du brut iranien).

    Je ne réfute pas la possibilité de frappes américaines, c'est même probable parce que l'objectif iranien que ce soit Ahmadinejad ou un "réformateur" sera le même, la diplomatie en plus, la sanctuarisation du territoire iranien et son influence sur les chiites du monde arabe. Les américains, s'ils sont arrivés à une légère détente en Corée du Nord font face à des difficultés en Irak qui leur feraient courir des risques que leur opinion réprouveraient en cas de conflit avec l'Iran.

    Bush et les néoconservateurs auront moins à perdre à la fin du mandat du président, quitte à perdre les futures élections présidentielles. Si frappes aériennes il y a, ce sera sans doute le créneau.

    Cela dit, un retrait des troupes américaines total ou partiel s'effectuera au préalable à mon avis. C'est désormais un consensus que ce soit chez les démocrates comme chez les républicains. Le problème est la date.

    Ensuite, ils ne partiront certes pas avant de laisser un semblant de gouvernement stable en Irak (pour sauver la face) et pourront éventuellement conserver des bases (plus modestes que ce qu'ils envisageaient) dans la partie nord du pays à majorité kurde ou dans la partie sud, près des puits de pétrole et du Koweit. Ce n'est pas exclu mais force est de constater que les objectifs initiaux à savoir, l'instauration d'un gouvernement démocratique et stable, le contrôle des ressources pétrolières, l'installation de bases pour compenser celles retirées en Arabie Saoudite et enfin une menace directe contre l'Iran, ont échoué.

    PS : J'omets volontairement le rôle non négligeable d'Israël dans la décision de frapper ou pas.

  5. Ce genre d'analyse se lit régulièrement...

    Mais si des frappes sur l'Iran il y avait, je parierai également sur la fin de mandature de messieurs Bush et Ahmadinejad et surtout sur un retrait des forces américaines d'Irak pour éviter des représailles...

    Il est clair que de toute façon ni la Russie ni la Chine n'approuveraient. Au mieux, les américains pourraient endurer quelques désapprobations. Plus que le soutien militaire, c'est d'un soutien politique des autres pays dont ils ont besoin et jusqu'à présent, les pays européens et arabes regardent la nucléarisation de l'Iran avec inquiétude.

  6. Le choc des civilisations est pour moi non pas une prédiction, mais un facteur qui a influencé la politique américaine.

    Cette thèse est à mon avis erronée, trop simpliste et mélange religion et civilisation.

    Un facteur non étayé n'est pas crédible surtout pour la politique du plus puissant des Etats.

    Le mélange de la religion et de la civilisation est un fait historique même si c'est moins le cas aujourd'hui dans les sociétés occidentales ou asiatiques...

    Le fait qu'Huntington présente l'avenir de la politique internationale par un partage de zones d'influences avec l'apparition de nations phares est un aveu du déclin de l'hégémonie américaine, Etats-Unis qui pour garder sa force doit renouer avec ses racines culturelles européennes. Il confirme ainsi la montée en puissance d'Etats comme la Chine, le renouveau de la Russie, l'apparition d'Etats modérateurs comme le Brésil ou l'Afrique du Sud et l'existence d'Etats "liens" entre les civilisations tel la Turquie ou le Japon. Ces derniers vivant une crise d'identité. Pour lui, la violence que l'on observe dans les pays musulmans provient, entre autres, du fait qu'il n'existe pas de nation leader capable de canaliser les aspirations de sa sphère d'influence.

    Sans vouloir adhérer à 100% à un livre qui a déjà 11 ans et qui a eu le temps d'être nuancé par les faits, force m'est de constater que la thèse de l'auteur est séduisante, que cela est une évolution logique de la politique internationale (déclin des Etats-Unis, ascension d'autres puissances) et que l'on assiste régulièrement, depuis la fin de l'URSS, à des divergences d'ordre culturelles entre des nations antagonistes.

  7. Ah ca me rassure. moi non plus  :-[

    Après une lecture plus attentive, il est indiqué que l'avion est amarré au machin et qu'un treuil est présent pour le poser sur la glace (d'où les skis sur l'appareil) pour qu'il fasse des observations aériennes. C'est un Beechcraft biplan pouvant emporter 5 passagers.
  8. Personnellement j'ai lu le "De la guerre" de Clausewitz, "L'art de la guerre" de Sun Tzu, "L'art de la guerre" et "Le prince" de Machiavel et malgré leur aura je dois avouer qu'ils ne m'ont pas captivé... Leur lecture est âpre et il faut rester concentré pour ne pas perdre le fil. C'est moins le cas pour Machiavel mais bref, il faut être motivé pour les lire.

    "Les 36 stratagèmes", manuel chinois de stratégie au sens large, par sa concision est assez plaisant à lire.

    "La guerre des Gaules" de Jules César est plutôt facile à lire aussi et son côté descriptif est instructif.

    "Le grand cirque" de Clostermann est vivant mais j'ai préféré "Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt" de Galland.

    Je rejoins Boum pour louer la qualité des livres d'Anthony Beevor, "Stalingrad" et "la chute de Berlin" sont des références.

    Sinon, j'ai vraiment aimé "Stratégie" de Basil Liddell Hart, une description détaillée des principales batailles où, selon lui, une approche indirecte d'un des belligérants a permis la victoire. Le livre est clair et son approche historique m'a séduit.

    "A l'ouest, rien de nouveau" d'Erich Maria Remarque, l'histoire de soldats allemands lors de la première guerre mondiale. Sa désillusion sur le sens de la guerre l'a fait interdire par les nazis.

    Récemment j'ai lu "Le choc des civilisations" de Samuel Huntington. Le livre a déjà 11 ans mais ce qu'il avancait se révèle plutôt exact...

    Enfin, je possède une encyclopédie sur la deuxième guerre mondiale en 8 volumes de la librairie Jules Tallandier et éditée à la fin des années 1960. Cette encyclopédie traite de tous les événements de la guerre en donnant souvent la parole à ses acteurs et présente force détails comme les armes etc... C'est ma bible.

    Voilà pour mon quart d'heure lecture !  O0

  9. pourtant ça serait une  preuve qu'ils ne s'agit pas que de marionnettes à la solde de wahington : si un gvt légal et élu "démocratiquement ne réussit pas à virer une bande de "malades" hais par son peuple et qui flinguent à tout va , c'est à se demander à quoi il sert ? 

    question, une fois que les troupes US auront déguerpies d'Irak , les firmes de mercenaires comptent'ils rester ..... ?  =)

    Dans la mesure où ces sociétés sont engagées par le gouvernement américain et qu'elles sont peu appréciés par les irakiens c'est peu probable. Sauf si elles rempilent pour des compagnies étrangères qui s'occupent de la reconstruction du pays ou de l'exploitation pétrolière.
  10. Un F-16=Mirage F1? tu est fou?

    F-16 block 60 vaut largement un Mirage 2000 derniere generation, avec tous les contres electroniques et la guerre guerre electronique que le F-16 dispose...je voit mal un Mirage F1 faire face a un F-16...

    si j'etait a la place du Roi  :lol:, j'aurait annuler le contrat avec les Rafale et les F-16, j'aurait acheter 50 SU-30 aux memes prix...

    La comparaison portait sur le Mirage F-1 avec radar RC-400 et Mica vis-à-vis d'un F-16C/D block 40/42...
  11. ah oui celui ou il arrose en courant les méchants au FM dont la bande de munition s'allonge pendant qu'il tire (munitions autogénérées on arrete pas le progrès  =D)

    Dans le même genre Predator I est assez semblable. Il est collector je l'ai acheté tout de suite ! "T'as pas une gueule de porte bonheur" dixit Schwarzy au gentil ET... Il aurait pas fallu le choisir comme diplomate pour la première rencontre du troisième type. :lol:
  12. Les iraniens ont quand même des missiles avec une CEP de 200-100m voir de 50-30 mètres selons les sources... Les iraniens ont beaucoup plus de moyens que les nord coréen. Ils ont bénéficier d'une aide coréene à la fin de la guerre et au début des années 90 mais aprés basta. Cette manière de sous éstimer les capaciters de l'advérsaire.... C'est comme ça que le Freagat Saar-V présenté comme l'ASS des ASS ,s'est mangé un vulgaire petit Noor (C-801)

    Seul le Fateh A110 (dérivé de la roquette Zelzal-2) avec une portée de 210km et sa charge de 500kg, a une CEP de 100m grâce en partie au GPS...

    Le Shahab-3 bien connu avec sa portée de 1200km et sa charge de 1200kg, a une CEP de 2500-4000m. Une variante, le Shahab-3D utilise un système de guidage chinois qui lui donne une CEP de 250m.

  13. Blackwater est affilié et soutenu par quel autre groupe ?

    C'est une société américaine qui s'occupe de la sécurité des personnalités civiles américaines ou de certains convois en Irak.

    Le gouvernement américains a donc besoin vital d'eux pour la sécurité de certaines de ses activités là-bas.

  14. Je remarque que Davout est bien classé...

    Tiens oui... Toujours le premier de sa classe celui là...  :P

    Les écarts entre les maréchaux ne sont tout de même pas si grands... Pourtant j'ai lu des analyses plus critiques pour certains...

    Fin de la page : http://users.skynet.be/grandes_batailles/pages/8.html

    Cela dit, tu as pris la peine de faire des recherches et je pense que c'est par souci d'équilibre dans ton jeu.

  15. Il me semble que la croisade qui a échoué à Constantinople en 1204 avait pour objectif initial Le Caire ou Alexandrie... Faute d'argent suffisant pour payer la traversée aux vénitiens, le doge Enrico Dandolo a proposé aux croisés la capitale byzantine envers laquelle il avait quelque rancune et pour placer sa ville Etat en position de force face au Basileus pour de futurs privilèges commerciaux. Chacun y a ainsi trouvé son profit...

    L'invasion turque de l'Asie Mineure puis de l'Europe Balkanique s'est faite par vague où les ghazis, émirs de la frontière, n'avaient pour but que d'étendre leurs territoires et puissance par rapport aux autres en razziant l'empire byzantin et en s'accroissant à ses dépens. Cela entrainant des déplacements de population conséquents, grecs qui refluaient vers la mer Egée, turcs qui traversaient la mer et s'installaient en Thrace. L'empire byzantin a fait face à bien des ennemis et il n'a peut-être pas su voir quels étaient les plus dangereux. Il s'est dépensé en vain à maintenir une présence en Italie ou au nord du Danube alors que selon moi la menace venait bel et bien de l'est dans la mesure où c'était un empire expansionniste qui leur faisait face (perses, arabes, turcs) et non des royaumes influencés par sa culture.

    Mehmet II a été plutôt clément avec les survivants du siège de Constantinople. Ses successeurs le seront beaucoup moins. Mais le sultan prenait en compte une réalité qu'il ne pouvait ignorer, une importante partie de ses sujets étaient chrétiens... Son armée n'était pas uniquement constituée de turcs musulmans. Des vassaux chrétiens étaient aussi présents, serbes, grecs et autres. Ses canons ont été fondus par un hongrois il me semble. De l'autre côté, Constantinople était défendue par une petite troupe turque constituée par la garde du prince Ohran, otage du basileus qui a fini par se lier d'amitié avec lui et par épouser sa cause. De toute façon, une fois prisonnier il a été promptement décapité car consituant une menace pour la succession de Mehmet. Il en a été de même de Luc Notaras, dignitaire byzantin, qui a été décapité avec ses deux fils parce qu'il a refusé que le sultan les prennent comme mignons. En ce qui concerne les occidentaux, il n'est pas tout à fait vrai qu'ils n'ont rien tenté pour venir en aide à la capitale grecque. L'union des deux églises chrétiennes avait été arrachée quelques années auparavant et malgré de nombreuses réticences parmi les grecs, elle constituait un fait suffisant pour que le pape s'inquiète du siège de la ville au point d'en appeler aux rois occidentaux et à lever une flotte à ses frais. Elle arriva au large de la Crète quelques jours après la chute de la ville.

    Quand on y regarde de près, il est clair que l'influence byzantine rejailli sur l'empire ottoman. Pour exemple, le croissant de lune islamique n'est qu'un insigne romain porté sur les hampes des légions à la base, même si la Lune est importante dans le religion musulmane. Le simple fait que c'est Constantinople qui a été choisi comme capitale du futur empire laisse bien deviner la fascination qu'elle exercait auprès des ottomans entre autres.

    Pour le transfert de la culture grecque en Occident, elle était déjà un fait depuis plusieurs années où les savants grecs se voyaient offrir des postes et des revenus importants dans les universités d'Italie. La fin de l'empire byzantin n'a fait qu'accroitre l'exil. Il faut rappeler qu'un empire grec subsistait encore à Trébizonde et qu'un despotat était encore indépendant dans le Péloponèse. Ils ne survivront que quelques années.

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