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Messages posté(e)s par Akhilleus

  1. il y a 7 minutes, Delbareth a dit :

    Certes, mais ça fait quelques mois qu'on tourne en moyenne à 70 morts officiels par jour dû au covid.

    Les 2 se cumulent (le nbre de deces n'est qu'une valeur donnée, elle permet aussi de lire indirectement la pression sur les services de rea, les gens decedant rarement de facon subite a la maison)

    Dit autrement sur les 70 deces jours par Covid (qui prennent x journees de rea avant deces) il faut ajouter 20 deces jours de grippe

  2. Il y a 22 heures, pascal a dit :

    Officiellement 4500 morts et des poussières. Tout est sous contrôle ...

     

    La technique d'une dictature de cadenasser les gens chez eux c'est bien un temps mais face aux vagues successives il arrive bien un moment où il faut passer par la case seringue. Et là ... ce n'est plus la même stratégie.

    Scénario habituel des régimes autoritaires, on ferme on limite on baillonne jusqu'au moment où çà devient incontrôlable. On a plus qu'à espérer que les variants actuels ne soient pas trop virulents.

    Enfin petite info en provenance du CHU de Saint-Etienne 50% des opérations programmées on été repoussées pour libérer de la place en réa ... Et en France 90% de la population adulte est vaccinée

    Pour la France ce n'est pas (seulement) du au Covid

    Ca grimpe mais c'est aussi associé a une epidemie de grippe tres virulente (on est entre 100 et 150 deces/semaine par complication sur infection grippale cad virus Influenza et pas SARS CoV)

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  3. il y a 25 minutes, Ciders a dit :

    Va faire des ORBAT dignes de ce nom avec ça. Ce n'est plus une armée, c'est la 9. Armee de Model réduite en micro Kampfgruppen à l'hiver 1941-1942 !

    Bref. Tout ça pour dire que oui visiblement, la 1è Armée de chars de la Garde était semble-t-il surtout du côté de Kharkov, moins la 2è DFM qui était accrochée à Chernihiv.

    Merci pour lacorrection. Apres verif, effectivement la 1e Armee Blindée Garde etait essentiellement responsable des operations autour de Karkov

    C'est la 2e Armée  Combiné de la Garde qui etait affectée sur Kiev (a l'Est)

    Un peu plus logique dans la distribution des roles

  4. il y a 48 minutes, Ciders a dit :

    Mettons que l'on n'envisage pas une seule seconde de la déployer ailleurs (sur l'axe Hloukhiv-Konotop par exemple) et qu'on en reste au déploiement initial.

    A première vue, ça ressemble à un gros rush blindé des familles. La route empruntée (la E95) est a deux voies de chaque côté, chacune large d'environ huit mètres. Il n'y a pas de barrière sur le terre-plein central. De Novaja Huta en Biélorussie à Chernihiv, il y a environ soixante kilomètres et environ quatre vingt si on part de Novye Yurkovichi. En allant plein pot et en escomptant une résistance minimale, ça peut sûrement se gérer en trois ou quatre jours au moins pour les éléments de pointe.

    Une fois la ville prise, on peut poursuivre sur la E95 quasiment en ligne droite vers Brovary sur cent dix kilomètres, tenter une progression parallèle sur la P69 plus à l'ouest ce qui ici nous fait arriver au pont-barrage au nord de Kiev.

    Bien sûr, il y a quelques gros bourgs au nord et au sud de Chernihiv si on suit les axes cités (notamment Desna ou Smolyn) mais un peu d'artillerie pour disperser les quelques défenseurs ou une frappe aérienne et en avant.

    Ensuite... eh bien on s'enfonce dans le encore moins solide. J'imagine qu'il aurait fallu tabler sur l'établissement d'une tête de pont russe à Hostomel et/ou la prise de l'aéroport de Kiev-Borispol. Mais comment franchir un Dniepr peut-être privé de ses ponts, sauf à compter sur une aide interne ?

    Ca ne répond pas à ma question dans le sens ou la 1ere ABG a été engagée à l'Ouest du Dniepr. L'axe Chernyiv c'est une combinaison de la 41th CAA et de la 11thAAB (avec des éléments séparés de la 36thCAA)

    Du coté Ouest la E73 est très loin(et n'a jamais été réellement sous controle russe), le reste dans le triangle Ivankiv-Irpin-Malyn jusqu'aux foubourgs de Kiev n'étant que des petites routes

     

    Citation

    Tchernihiv, il y a une brigade blindée, à Kiev une brigade mécanisée et deux brigades d'artillerie. Les Ukrainiens sont pris complètement par surprise et sont obligés de racler les fonds de tiroirs en urgence pour constituer une force capable de s'opposer aux Russes en attendant que d'autres troupes remontent du sud. Et malgré cela, les Russes conservent une supériorité de 12 contre 1...

    Attention aux extrapolations de rapport de force

    A Tchernihiv et autour les ukrainiens ont effectivement 4 brigades régulières complètes plus des unités de la DT et de la GN contre l'essentiel de la 41th armée combinées (2 divisions de fusiliers motorisés, 1 division blindée) et une brigade d'assaut aérien (renforcé en cours d'engagement par des éléments indépendants de la 36e armée combinée avec une divisionde fusliers moto

    On est donc grosso modo dans le périmètre à 4 brigades format ukrainien versus 4 divisions + 1 brigade VDVformat russe

    Or 1 division de maneuvre au format russe = en volume et effectif 1 brigade ukrainienne

    A part dans distribution de certains matériels spécifiques (SAM mobiles, certains systèmes d'artillerie) jevois mal comment on aurait pu atteindre un rapport de 1 pour 12

    Cette légende de supériorité numérique des russes s'est d'ailleurs effondrée dans les premiers jours avec un corps expeditionnaire centré sur 190000  hommes (voir moins, peut etre 150 000) versus 205 000 ukrainiens

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  5. Il y a 1 heure, Ciders a dit :

    Et c'est très exactement ce qu'on s'est dit sur ce forum par exemple.

    A mon sens, la première grosse avanie dans le plan russe, c'est la résistance plus qu'inattendue de Chernihiv qui entrave le seul axe majeur entre Gomel et Kiev. Ca plus l'incapacité des Russes à véritablement déboucher de Konotop, ce qui affaiblit leur avancée vers Nijyn et Brovary sur la rive gauche du Dniepr. Je pense qu'il y aurait beaucoup à dire et à apprendre sur la bataille de Chernihiv. Il s'est passé quelque chose là-bas qu'il est difficile d'expliquer avec de simples chiffres.

    La question (que je me pose depuis J1) c'est pourquoi engager l'unité la plus puissante mais aussi la plus lourde (a savoir la 1ere ABG constituée de 3 corps blindés) dans le couloir nord alors que c'est le pire endroit pour des unités blindées...

    Celle la, je la comprend toujours pas tellement elle est contre intuitive

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  6. il y a 25 minutes, Ciders a dit :

    L'opposition a également été beaucoup moins vive à l'exception de Marioupol et des abords de Mykolaiv. Alors que côté nord et nord-ouest, ça a commencé à mal tourner dès le moment où Chernihiv a tenu, bloquant ainsi une artère vitale pour la logistique russe. Ensuite, il y a eu le blocage à Hostomel, le gros freinage à Sumy, l'incapacité à prendre Kharkiv, etc.

    Dans le sud, ça a été open bar jusqu'au Dniepr et un peu au-delà, ce que les Ukrainiens ont expliqué par des manquements (voire des trahisons) locaux et que l'on peut peut-être aussi expliquer par des troupes russes meilleures que la moyenne (beaucoup de troupes de marine par exemple).

    Le sud etait aussi en terrain plus ouvert (d'ou des colonnes ukrainiennes accrochées par l'aviation)

    Par contre la 58th armée (celle du Caucase) est aussi celle qui avait (a) l'equipement le moins moderne/mis a jour (legerement compensé par l'adjonction d'unités de la garnison de Crimée, plus modernes)

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  7. Il y a 2 heures, CortoMaltese a dit :

    J'avoue avoir du mal à comprendre de quoi tu parles en évoquant un "storytelling" dominant. Personne ne nie que les russes sont capables, à grand frais, d'avancer sur des points précis du front, comme à Bakmout (ou ça dure quand même depuis 6 mois). La question est de savoir s'ils sont capables de relancer une offensive générale pour engranger des gains territoriaux sensibles. Car s'ils ont besoin de 6 mois pour prendre chaque localité de 20000 habitants, je serais mort qu'ils n'auront toujours pas pris Sloviansk. 

    Le storytelling c'est de dire que les troupes russes ne sont plus composées que de mobiks démoralisés et courts en munitions n'attendant qu'un coup de boutoir pour s'effondrer. C'est un peu ce qui tourne en boucle depuis quelques semaines. Pourtant, pas d'effondrement de ligne (depuis l'offensive de Karkyiv) et les gains contre les lignes de défenses russes se font a grand prix pour les Ukrainiens (et inversement c'est également vrai pour les russes).

    Pour la "grande offensive"attendue, quelqu'un a vu passer la constitution d'une force de manœuvre supplémentaire coté Russe ? moi pas. Il y'a reconstitution ponctuelle d'unités mais effectivement rien qui n'indique une concentration apte à faire une opération offensive massive (autre que les petits coups de boutoir ponctuels)

    Donc pour l'instant cette hypothétique offensive, sur le  plan militaire, ne semble faisable. A voir du point de vue politique. Sachant quand même que Surovikine a l'air plus méthodique que ses prédécesseurs.

  8. il y a 59 minutes, MoX a dit :

    Effectivement, et nous sommes désormais à trois mois depuis l'annonce de la mobilisation partielle.
    Le niveau lamentable (à raison) des troupes envoyées "boucher les trous" début Octobre, ce ne fut pas une surprise.
    Maintenant rendus fin décembre, si la tendance rapportée ça et là continue, il n'y aurait alors pas de vagues de tactical operators ultra-entrainés ultra-motivés à attendre sur Janvier/Fevrier.
    Du reste, il n'y aurait de toutes façon probablement plus les munitions d'artillerie requise par la doctrine russe pour l'accompagnement.

    De la à imaginer un redressement complet de leurs tactiques ... j'entend, il faut toujours respecter l'adversaire, mais quand on constate les problèmes autrement plus préoccupant (et pourtant bien plus basiques) qui ne sont toujours pas résolus ... cela dit, si l'ordre est politique, la grande offensive russe d'hiver (printemps ?) aura peut-être lieu, mais probablement pas avec les résultats escomptés, si ce n'est davantage de victimes dans les deux camps ...

    Encore une fois, le problème est de connaitre l'étendue de ce qui est rapporté

    Et je commence a me dire qu'on se fait pas mal enfumer sur pas mal de points, parfois de "bonne aloi"en focalisant sur problèmes ponctuels (en terme d'espace ou de temps)

    Parceque j'ai aussi vu passer des rapports de journalistes de terrain coté ukrainien qui indiquent que les troupes russes, censées avoir un mauvais moral et plus de munitions le tout saupoudré d'entrainement déficient voire absent sont capables de s'accrocher et d'infliger des pertes substantielles aux pointes ukrainiennes. Seulement comme ca fait pas plaisir à beaucoup sur les RS c'est noyé dans le bruit ambiant

    D'ailleurs, ces troupes russes avancent dans les localités au Nord de Bakhmut (et se font repousser autour et au sud de Bakhmut) .... comme quoi le storytelling a sens unique ne semblepas se refleter sur le terrain (comme depuis Février de l'année dernièreen fait.... benoui c'est la guerre et les 2 camps "jouent"pour gagner )

     

  9. Il y a 5 heures, Banzinou a dit :

    Disons que la probabilité de trouver un char dans la zone est plus importante que de trouver un dépanneur.

    J’ignore la dotation de l'armée ukrainienne est la matière, si on se base sur wikipedia, une centaine de BREM-1, des BREM-84 "Atlet", ils ont également reçu des Bergepanzer 2 allemands depuis l'invasion...

    C'est assez courant de modifier de vieux chars pour les transformer en chars de dépannage ou de soutien (Voir Leclerc MARS https://www.chars-francais.net/2015/index.php/10-archives/de-1990-nos-jours/1279-2003-leclerc-mars)

    Mais leur rôle n'est pas uniquement de remorquer les chars, mais aussi des les dépanner (remplacement de tourelles par exemple) et embarquent également du matériel de soutien, chose qu'un autre char "classique" ne peut pas faire, en dehors de tirer l'autre char.

    A savoir que le char de dépannage a une meilleure capacité de remorquage qu'un char de bataille

    Un MBT sorti d'une ornière par un autre MBT c'est cool quand ca marche mais tu peux aussi planter les 2 véhicules

    Le remorquage MBT-MBT se fait de toute façon sur des situations simples (embourbement limité) sinon il faut un véhicule dédié

  10. Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

    Nouvelle briques Kontact repérées sur T-80 Russes. Renseignement pris, il s'agirait de briques réactives Ukrainiennes de contrepoids, prélevées sur les redoutables tracteurs anti-char John Deere de la 137e brigade de tracteurs motorisés Cosaques.

    Il se murmure que depuis cette évolution du T-80 Obr Décembre 2022, le T-80 mentionné penche légèrement sur la gauche. 

     

    Est ce que tu pourrais arreter les posts debiles. Merci

    Il y a 2 heures, Ciders a dit :

    Si ça a une réelle utilité militaire, ça ne me choque pas plus que les T-34 chargés de sommiers (pour faire détonner loin du blindage les charges creuses) dans les rues des villes allemandes en avril 1945, ou que la protection des Sherman américains renforcée avec des patins de chenilles.

    Mais je suis dubitatif sur l'utilité militaire de ce genre de... rajouts.

    Potentiellement un nouveau changement (le quatrième ?) de commandant à la tête du district militaire occidental :

      Masquer le contenu

     

    L'utilité c'est que ca epaissi le blindage mais effectivement assez marginalement contre les grosses tetes HEAT. A noter que c'est apposé quand meme sur une zone prouvee comme vulnerable au 30mm API donc c pas completement inutile. Par contre comme tout ajout a l'arrache ca va eroder les carac du vehicule (poids supplementaire sur la transmission, le couple moteur et la conso)

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  11. Il y a 19 heures, CortoMaltese a dit :

    Toujours sur le sujet des stocks de munitions, une source pro-russe connue affirme que beaucoup des obus tirés actuellement par les forces russes ont été produits en 2022, et que ces lots récents provoquent beaucoup plus d'incidents de tir que les lots plus anciens. 

     

    Je reviens la dessus

    J'ai aussi vu passer des infos "contraires" cad des artilleurs russes se plaignant de munitions trop anciennes qui font bcp de long feu et autre incident de tir

    Du coup on est sur 1 exemple type de l'infowar. Les russes se plaignent ils de munitions trop recentes ou trop vieilles

    M'es avis qu'on tire des conclusions d'evenements isolés montés en epingle par effet amplification des RS

    Un troupier par definition va toujours se plaindre de ses conditions de combat et les raisons en varieront en fonction du troupier interrogé.

    En tirer actuellement des generalités sur l'ensemble de la situation du chamo de bataille comme veut nous le faire faire le storytelling general me parait bien compliqué

    Parce que ds ke cas present, les russes utilisent ils des mun trop recentes ou trop vieilles ?  *( probablement les 2 en fonction de qui recoit quoi)

     

     

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  12. Le 23/12/2022 à 14:46, Métal_Hurlant a dit :

    https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/23/guerre-en-ukraine-en-direct-les-relations-entre-moscou-et-washington-sont-a-un-age-de-glace-selon-l-ambassadeur-de-russie-aux-etats-unis_6155468_3210.html

    Moscou menace de ralentir sa production de pétrole

    La Russie pourrait réduire sa production journalière de pétrole au début de 2023, en réponse à l’introduction par l’Union européenne (UE), le G7 et l’Australie d’un plafonnement du prix de l’or noir russe, a annoncé aujourd’hui le vice-premier ministre, Alexandre Novak. Un ralentissement de la production qui pourrait atteindre 700 000 barils en moins par jour.

    Au début de décembre, les 27 pays de l’UE, le G7 et l’Australie s’étaient mis d’accord sur un prix maximal de 60 dollars pour le pétrole brut d’origine russe transporté par voie maritime, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer son offensive militaire en Ukraine. Ainsi, seul le pétrole vendu par Moscou à un prix égal ou inférieur à 60 dollars pourra continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il sera interdit pour les entreprises de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance, etc.).

    L’objectif affiché est d’assécher une partie des revenus colossaux que Moscou tire de la vente de ses hydrocarbures et ainsi diminuer sa capacité à financer son intervention militaire en Ukraine.

    Quelques jours après l’introduction du plafonnement du prix du brut russe, M. Poutine a menacé l’Occident de « réduire la production » de pétrole russe « si nécessaire », dénonçant une « décision stupide ».

    Ya un truc qui m'echappe

    On est plus censé acheter petrole et gaz aux russes?

    Donc en quoi le plafonnement joue (sauf si il s'applique aux contrats longue durée en court mais illegalement puisqu'a l'encontre des prix negociés des dits contrats)

  13. Un conflit que pas grand monde doit connaitre

    2e guerre Perou Equateur en 1941

    Soit en pleine 2e GM

    Avec coté peruvien pour l'anecdote des Praga Lt35 (predecesseurs vendus a l'export et ayant permi le developpement du Lt38 tcheque repris par les allemands sous l'appelation Pz38t

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  14. il y a une heure, gustave a dit :

    Il me semble que cette opposition est dans une large mesure inexacte, et ceci notamment du fait de la présentation faite dans les médias de l'organisation de l'armée russe.

    Cette présentation focalise sur le terme BTG, avec d'innombrables discussions sur leurs forces et faiblesses. Sur le principe il ne s'agit de rien d'autre que du GTIA usité par bien des armées, aussi cette focalisation me semble assez surprenante. Effectivement le BTG russe se caractérise par ses nombreux appuis et son manque d'infanterie. Rien de fondamentalement rédhibitoire cependant. C'est surtout la difficulté à coordonner efficacement ses éléments qui pose problème, et de même à recourir efficacement aux appuis du niveau supérieur (en particulier l'artillerie plus performante).

    Mais c'est surtout oublier que ces BTG n'ont jamais été autonomes (hormis certaines unités VDV ou de reconnaissance), ils n'agissent que dans le cadre de leur brigade/division/corps. Je ne vois donc pas ce que la constitution de division va modifier aux BTG ni à leur résilience, sauf à modifier leur organisation propre.

    Oui mais comme je l'ai et tu l'as précisé ce format BTG/GTIA est (était) déséquilibré (trop de véhicules, trop d'artillerie, pas assez d'infanterie, pas assez d'éléments supports organiques) et trop rigide pour la concentration des appuis en dehors de son propre périmètre d'action

    Il a fallu que les russes sortent leurs appuis d'artillerie des BTG et les concentrent en unités (bataillons voire brigade indépendante des BTG) pour retrouver de l'efficacité

    Cette volonté de reconcentrer les divers éléments de force vient peut etre aussi de là

     

  15. il y a une heure, Berezech a dit :

    Je vais me faire l'avocat des russes mais ils tiennent comptent plutôt bien de leurs retex :

    - Le commandement décentralisé n'a pas fonctionné (manque de cadre, brouillage excessif)
    - L'organisation log a dû être problématique avec le modèle BTG (je n'y reviens pas)

    - Ils ont besoin d'unités endurantes (= capables de rester opérationnelles, et sous contrôle du commandant de corps, avec un nombre de pertes élevées)
    - Ils ont besoin d'infanterie.
    - A priori leur doctrine va plutôt se rapprocher de ce qui s'est fait à Sievierodonetsk, une espèce de bataille méthodique (au sens français fin WWI) avec une grande concentration de moyen à un endroit donné pour obtenir la rupture, quitte à revenir à des choses plus classiques si ils reprennent l'initiative.

    L'annonce avec le renforcement de la structure hospitalière va aussi dans le sens d'un meilleur traitement du composant humain.

    A voir aussi quelle tête aura l'armée russe recomposée fin hiver / début printemps. Est ce qu'ils vont continuer le combat fermé dans le Donbass, ou chercher de nouveau à rentrer dans le mou sur un point de la frontière (voir recommencer une opé de grande envergure avec une attaque simultanée de la Biélorussie jusqu'à Kharkiv.) Logique d'avoir des divisions dans ce dernier cas.


     

    C'est effectivement comme cela que je l'avais compris

    Et ta remarque sur l'opérabilité des unités même avec des pertes lourdes est pertinente aussi

    Là où un BTG sera HS avec 150 ou 200 pertes, une division continuera de fonctionner et sera plus a facilement réarticulable en interne à l'échelon régimentaire

  16. il y a 29 minutes, CortoMaltese a dit :

    Un thread intéressant sur les récentes annonces faites par Choïgou et Poutine quant au futur de l'armée russe. 

    En bref, il s'agit de défaire tout ce que les réformes Serduykov avaient tenté de mettre en place. Les Districts militaires de Moscou et de Leningrad vont être recrées. La plupart des brigades (y compris celles de marine) vont être transformées en divisions. D'autres divisions vont être levées dans les Oblasts de Kherson et de Zaporijjia. Parallèlement, les effectifs des forces armées vont être portés à 1,5 million. Les VKS vont aussi bénéficier de la création de plusieurs régiments de chasse et d'attaque. On ne voit pas très bien la logique de tout ça, ni où ils vont trouver le matos. L'autrice du thread a l'impression - que je partage - que le MoD russe tire les mauvaises conclusions de son échec initial. Plutôt que de comprendre que son échec vient de réformes qui n'ont pas été menées à terme (tant dans leur esprit que dans leur lettre), le MoD russe préfère en revenir à une approche de style soviétique : des unités plus grosses, plus nombreuses, plus lourdes. Ca n'adresse pas du tout les faiblesses de l'armée russe : manque de moyen de communication, encadrement défaillant, manque de drone, ect. Ca va même à rebours des évolutions incrémentales qu'on observe sur le terrain, où les russes tendent, face à ces problèmes (notamment en terme de communication et de leadership), à constituer des unités organiques plus petites et, semble-t-il, plus efficaces. Autant leur mobilisation me semble fonctionner parfaitement si l'idée est de tenir le front et de geler la guerre, autant s'ils comptent repartir au charbon en 2023 avec d'énormes divisions reconstituées à la hâte et peuplées de conscrits mal équipés style "corps mécanisés millésime 1941", je doute que ça marche mieux qu'en février 2022. 

     

    Ca "dépend" de comment ils organisent les dites divisions

    Les BTG ad hoc ont montrés qu'ils ne fonctionnaient pas dans le cas présent (pour tout un tas de raison  y compris un déséqulibre interne des formations)

    Notamment aussi parceque les supports d'artillerie étaient à la fois trop concentrés et trop dispersés (cad qu'ils étaient accrochés aux BTG donc incapable d'offrir un appui en dehors de la structure alors même que le corps de bataille était eclaté en trop de BTG)

    Leurs BTG ont aussi montré beaucoup de limites dans les fonctions support (GE, Com, Appui sanitaire)

    Revenir au cadre division permet de centraliser cela. Peut etre que ce n'est pas une si mauvaise idée que cela vu que les russes n'ont pas intégrés correctement le système de formations d'unités inter arme ad hoc de petit niveau

    Si ils estiment que le cadre division leur fourni ce schéma (une division anciennement soviétique de fusilier moto c'est 3 régiments d'infanterie, 1 régiment de char mais surtout toutes les structures d'appui annexes qui ont fait défaut depuis Février aux sous unités russes à savoir un bataillon de reco, un bataillon sanitaire, un NRBC, un de com/GE et un appui divisionnaire avec un régiment d'artillerie et un de LRM)

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  17. Citation

    Disons qu'ils font évoluer le contexte pour y arriver. C'est très ambitieux comme objectif, mais pourquoi pas. En revanche, la qualité va certainement s'en ressentir car le degré de volontariat et d'enthousiasme pour l'affaire sera surement un peu forcé pour bon nombre de ces recrues. 

    Si on te laisse le choix de partir comme appelé ou mobilisé sur le front ou de signer un contrat (qui apporte des avantages substantiellement supérieurs au statut de mobik) la question ne se posera pas

    On risque alors de voir une augmentation "artificielle" du nombre de kontratkini

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  18. il y a 19 minutes, Clairon a dit :

    Ca va commencer à faire mal à l'économie, une population en déclin et vieillissement, près d'1 mio de jeunes, essentiellement des hommes bien formés, ayant fui le pays, 150.000 au minimum morts/blessés/prisonniers et encore 1,5 mio sous les drapeaux, 2,65 mio d'hommes en moins en pleine force de l'âge pour l'économie soit plus de 3 % de la population active et dont la moitié (1,5 %) ne rapportera rien à l'Etat russe car mort ou ayant fui à l'étranger ...

    A l'échelle de la France ça voudrait dire une armée de plus de 560.000 h (contre à peine 225.000 aujourd'hui), 380.000 jeunes formés partis à l'étranger et environ 60.000 morts et blessés.

    Clairon

    Ce sont les chiffres qu'on avait lors de la Guerre Froide en France avec un budget de la défense de l'ordre de 3%

    On est encore loin de l'époque de l'Union Soviétique (20% du PIB, 2,5% de la population totale dans les forces armées actives, ca montait à 3,5% avec l'appareil d'état de sécurité interne (MVD et autre)

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  19. il y a 47 minutes, DMZ a dit :

    Ben ça vaut toujours mieux que de partir du fantasme que la paix est possible parce qu'en fait, les deux belligérants n'ont qu'une seule chose en tête : tomber dans les bras l'un de l'autre mais qu'ils sont trop timides pour le faire.

    L'Histoire montre au contraire que les dirigeants de tous bords sont en général très honnêtes sur ce point et que ça reflète leur volonté profonde.

    Il y a une autre manière pour arriver à la cessation des combat : qu'un des adversaires gagne et c'est ce que chacun croit qu'il peut réussir à faire actuellement.

    Que dans un an ou deux les populations russes et ukrainiennes se lassent et fassent pression de part et d'autre pour que du lest soit lâché et que de vraies discussions deviennent possible, pourquoi pas mais ce n'est pas du tout le cas en ce moment, ni d'un côté ni de l'autre.

    La question (vitale) est qu'est ce que la Russie et l'Ukraine considéreraient comme des victoires

    Pour l'Ukraine, pour l'instant c'est récupération de tout le territoire perdu depuis 2012 y compris la Crimée. Politiquement (même pas en rêve coté russe) ou militairement (ca me parait bien compliqué)

    Pour la Russie c'est à défaut de vassalisation (inatteignable depuis l'echec des opérations de Février Mars 2021), ce serait la neutralisation de l'Ukraine en tant qu'élément perçu comme hostile pour l'état russe. Ce qui vient militairement a annihiler le potentiel militaire ukrainien (ca parait bien compliqué) ou a neutraliser politiquement l'état ukrainien (en l'état, pareil ca parait difficile).

    Les enjeux pour les 2 entités sont existentielles donc non négociables. Ce sera donc une guerre partie pour durer jusqu'à ce qu'un événèment relatif au conflit (caporal stratégique, loi de Murphy ou pétage de durite d'un sous fifre) ou exterieur au conflit (cygne noir) engendre une bascule dans un sens ou l'autre

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  20. il y a une heure, FATac a dit :

    Je maintiens : le 21 décembre, ce n'est que pour les calendriers.

    Pour les météorologues et pour les énergéticiens, l'hiver commence au 1er décembre. :wink:

    On est d'accord (et tu as tout a fait raison)

    Mais me faire reprocher de ne pas parler d"hiver parceque c'est pas le 21 alors que l post a été posté le 19 ou le 20 ... bon ben voilà

  21. Citation

    Effectivement, je n'ai pas cette prétention.

    Toutefois, la hausse des températures hivernale en lien avec le réchauffement est une réalité. Et pour mettre en rapport une consommation de flux sur une échelle de temps donnée, la moyenne me parait plus pertinente à avoir en tête que le contre-exemple ponctuel d'un événement climatique froid extrême. 

    Le souci c'est que notre réseau (contrairement aux températures) ne fonctionne pas de façon lissé

    Et si on se paie 7-10 jour de froid (pour 20 jours de températures au dessus de la normale donc un hiver doux dans l'ensemble) tu vas avoir des tensions sur la fourniture d'energie

    C'est bien pour cela que des délestages partiels sont prévus d'ailleurs

  22. il y a 40 minutes, olivier lsb a dit :

    Et ça fait partie non seulement du jeu, mais aussi de la nouvelle donne pour les années à venir lié au changement climatique: on bat régulièrement plutôt des records d'hiver doux que d'hiver rigoureux, ça aussi c'est une statistique et elle vient encore d'être démontrée. 

    Par ailleurs, les réserves sont à 84% dans l'UE, je publie un lien Reuters vers un graph assez.... déroutant mais bien fait. A vue de nez sur le graph, je dirais que c'est 10/15 points au dessus des moyennes quinquennales. 

    https://www.reuters.com/graphics/UKRAINE-CRISIS/EUROPE-GAS/zdvxozxzopx/

    :rolleyes: Encore un qui n'a pas compris comment fonctionnait le changement climatique

    Les amplitudes sont accentuées, du coup il peut faire doux en Automne et trèèèès froid en hiver même si ponctuellement

    Et en hiver on y est pas encore

    Quand aux reserves de 84% dans l'UE, ca veut dire qu'on a tapé au moins 6% dedans vu qu'elles étaient à 90% il y'a une paire de semaine

  23. il y a 26 minutes, olivier lsb a dit :

    On poursuit avec les statistiques sur le gaz: baisse de la consommation de gaz dans l'UE de -20% d'août à novembre 2022, par rapport à la moyenne des 5 dernières années sur la même période. La France est dans la moyenne Européenne et -25% pour l'Allemagne. Lorsqu'on est un pays qui se sent particulièrement concerné par le conflit, on remarque des baisses plus importante (de -40 à -52% pour la Lituanie, Lettonie et la Finlande). 

    Pour l'avoir fortement suspecté depuis le début, on vivait dans une forme de gabegie énergétique à peine croyable et par l'effet de la rareté et des prix en augmentation, on se découvre tout un tas de marge de manœuvre "indolore" ou presque. Je rappelle pour la France que ce -20% de consommation en gaz est à coupler à -9/10% observé sur la consommation d'électricité. Et que pour les plus anxieux du PIB, celui-ci est toujours annoncé à +2,6% pour 2022. Les sanctions sur l'énergie et le gaz Russe me paraissent ainsi parfaitement réalistes, outre leur légitimité.  

    https://publications.banque-france.fr/projections-macroeconomiques-septembre-2022

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/20/la-consommation-de-gaz-dans-l-ue-a-baisse-de-20-d-aout-a-novembre_6155203_3210.html

    Quelques graphs directement en provenance d'Eurostat

    20.12-natural-gas-v1-web.png

     

    20.12-natural-gas-v2-web.png

    https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-eurostat-news/w/ddn-20221220-3

     

    Mouais

    Avec un automne particulièrement doux qui vient juste de commencer a refroidir

    On en reparle en hiver en fonction des températures minimales (même si effectivement des mesures générales dans le co pro, les admin, les entreprises doivent aider à diminuer la conso générale)

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