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Messages posté(e)s par Akhilleus

  1. il y a 38 minutes, Fusilier a dit :

    @olivier lsb la logistique et l'intendance, sont loin d'être de sujets anecdotiques. A mon sens, cela fait partie de la problématique opérations; surtout que cet "HS" est parti de l'équipement hiver des UKR, avec des comparaisons avec le RU. 

    NB A titre d'ouverture d'un nouveau HS :biggrin:  je n'ai pas trouve nos pioupious, dans les pays baltes, si bien équipés que ça (au bémol près, observations photos et vidéos.. 

     

    -19°C en Pologne, tenue standard (3 tshirts, legging sous le jean, bottes Timberland et roule)

    -14°C a Mailly avec la tenue officielle AdT = épidémie de bronchites/syndromes grippaux

    Tout ce qui est militaire n'est pas nécessairement efficace

    Après, les ukrainiens (et les russes) jouent un peu à domicile, l'option tenue d'hiver,, ils doivent connaitre, faut juste savoir si il y'en aura assez pour tout le monde

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  2. Citation

    si on reste sur une attrition à 300 hommes / jours

    Il s'agit probablement de pics, pas de moyenne

    Les pertes de la 155th brigade (300-400 morts, blessés, disparus) se sont étalées sur 4 jours et sont estimées comme lourdes

    Les ukrainiens estimaient leurs pertes lourdes au pic de 100 Kia/jour (donc le triple de blessés) au plus fort de la poussée russe

    100 KIA/jours sur 3 mois c'est 9 000 pertes définitives . Et  dans les 27 000 blessés/prisonniers/disparus. Ca reste enorme mais déjà plus réaliste ama

    • Upvote (+1) 2
  3. Citation

    Nous parlions de la DGM. Je maintiens.

    Le problème s'est posé pour les blindés (où l'on parvenait à former correctement de bons sous-lieutenants en deux ans et demi avant la guerre, temps de formation sacrifié pendant le conflit) et aussi pour l'infanterie. Avant la guerre, la faiblesse de la solde, le mépris institutionnel vis-à-vis de l'armée et l'accent mis sur l'industrie ont détourné les bons cadres vers d'autres horizons et les Purges n'ont pas donné aux survivants l'envie de s'investir. Pendant le conflit, les pertes extrêmement élevées, le manque croissant d'hommes et le besoin d'envoyer toujours plus d'unités sur le front ont accentué le problème. On continuera à manquer d'officiers et de sous-officiers jusqu'à la fin.

    Sur le point de l'utilisation des soldats aguerris, si on prend l'exemple de la DGM, les Soviétiques ont procédé différemment des Allemands ou des Alliés. Les blessés ne retournaient pas systématiquement à leurs unités d'origine, loin de là. Les équipages de blindés étaient fragmentés et manquaient de liens. En revanche, les RETEX étaient systématiquement encouragés et dûment transmis aux échelons supérieurs et il y a eu aussi des efforts de formation à plus bas niveau (notamment lors de la préparation d'opérations majeures impliquant du franchissement ou du combat urbain), ce qui s'est vu notamment en Prusse-Orientale ou en Biélorussie.

    L'initiative accordée à la troupe a été variable. La souplesse tactique n'apparaît que tardivement, à mesure que les radios se répandent et pas dans toutes les unités. Le contrôle via les commissaires ou les personnels alloués à ce type de mission ne s'est jamais véritablement arrêté.

    Que le hachoir à viande du front permette de distinguer de futurs bons sous-officiers, oui. Qu'il y ait des vétérans parmi les militaires du rang pour encadrer les mobilisés, oui aussi. Mais de là à changer une situation mentalement ancrée au fer rouge dans la chair et la doctrine de l'armée russe depuis le XVIIIè siècle, je n'y crois pas. On ne change pas les mentalités d'un corps aussi traditionaliste en aussi peu de temps.

    le mépris institutionnel vis à vis de l'armée ? on parle bien de l'URSS (ou de tout autre pays communiste d'ailleurs) ... M'est avis que tu t'avances pour ainsi dire beaucoup trop (voir tu es a complet contre courant)

    Pour le reste

    Bien sur que le temps de formation a été sacrifié en particulier quand il a fallu reconstituer les forces après les désastres successifs de 41-42

    Par contre, si tu regardes les divers témoignages (dont certains apparaissent dans G&H) tu verras que les blessés sont souvent, au terme de leur convalescence, transférés dans des écoles d'applications et qu'un biffin peut très bien devenir artilleur ou tankiste après être sorti de l'hopital (normal il n'est déjà plus sur le front)

    Du coup oui, les blessés sont rarement renvoyés dans leur unité initiale pour plusieurs raisons : unité détruite, désordre administratif, changement de spécialité et oui aussi l'idée que les soldats sont interchangeables

    Quant au controle par les commissaires, tu m'excuseras mais s il est arrêté lentement mais surement à partir de fin 42. La fameuse directive "plus un pas en arrière" arrête d'être appliquée après Stalingrad

    Pour la souplesse tactique, à l'échelon inférieur (section) il ne semble pas poser de problème à partir de fin 43. Le problème se situe au niveau régimentaire, la chaine de commandement étant toujours aussi lourde. Ca ne fait pas de l'infanterie russe un équivalent des allemands, loin de là mais la section d'infanterie est pensée pour fonctionner en autonome (simplement parcequ'il n'ya plus assez de monde pour former des compagnies complètes en bon et du forme et que donc les sections deviennent presque les pions élémentaires régimentaires

    Pour ta dernière phrase je suis d'accord. Culturellement, les sous officiers dans l'armée russe impériale, puis soviétique puis russe actuelle n'ont jamais eu les fonctions que l'on peut attendre d'un sous off dans une armée occidentale. C'est un problème qu'ils devront régler d'une manière ou d'une autre. Avant la 2e GM c'etait réglé par une surcapacité en officiers (8% pour la RKKA vs entre 4 et 6% pour les armées Fr, GB ou All) mais il n'en reste pas moins que le mélange de fonctions impacte de toute façon l'efficacité des unités

    https://www.jstor.org/stable/152382?seq=1#metadata_info_tab_contents

  4. il y a une heure, Ciders a dit :

    Les croiseurs Aegis fut un temps, non ?

    Nous parlions de la DGM. Je maintiens.

    Le problème s'est posé pour les blindés (où l'on parvenait à former correctement de bons sous-lieutenants en deux ans et demi avant la guerre, temps de formation sacrifié pendant le conflit) et aussi pour l'infanterie. Avant la guerre, la faiblesse de la solde, le mépris institutionnel vis-à-vis de l'armée et l'accent mis sur l'industrie ont détourné les bons cadres vers d'autres horizons et les Purges n'ont pas donné aux survivants l'envie de s'investir. Pendant le conflit, les pertes extrêmement élevées, le manque croissant d'hommes et le besoin d'envoyer toujours plus d'unités sur le front ont accentué le problème. On continuera à manquer d'officiers et de sous-officiers jusqu'à la fin.

    Sur le point de l'utilisation des soldats aguerris, si on prend l'exemple de la DGM, les Soviétiques ont procédé différemment des Allemands ou des Alliés. Les blessés ne retournaient pas systématiquement à leurs unités d'origine, loin de là. Les équipages de blindés étaient fragmentés et manquaient de liens. En revanche, les RETEX étaient systématiquement encouragés et dûment transmis aux échelons supérieurs et il y a eu aussi des efforts de formation à plus bas niveau (notamment lors de la préparation d'opérations majeures impliquant du franchissement ou du combat urbain), ce qui s'est vu notamment en Prusse-Orientale ou en Biélorussie.

    L'initiative accordée à la troupe a été variable. La souplesse tactique n'apparaît que tardivement, à mesure que les radios se répandent et pas dans toutes les unités. Le contrôle via les commissaires ou les personnels alloués à ce type de mission ne s'est jamais véritablement arrêté.

    Que le hachoir à viande du front permette de distinguer de futurs bons sous-officiers, oui. Qu'il y ait des vétérans parmi les militaires du rang pour encadrer les mobilisés, oui aussi. Mais de là à changer une situation mentalement ancrée au fer rouge dans la chair et la doctrine de l'armée russe depuis le XVIIIè siècle, je n'y crois pas. On ne change pas les mentalités d'un corps aussi traditionaliste en aussi peu de temps.

    Je vais te répondre sur le fil histoire pour ne pas faire trop de HS

  5. Il y a 1 heure, Ciders a dit :

    Ça n'a pas été réglé. Ça a même été pire à mesure de l'avancée du conflit, les pertes étant telles qu'il n'était plus possible de former convenablement les sous-officiers. Rappelons-nous qu'en 1945, la qualité de la troupe est l'une des plus grandes faiblesses de l'Armée Rouge, notée par tous les mémorialistes.

     

    Ama tu confonds 2 choses

    La faiblesse de l'infanterie (en numérique s'entend) a effectivement été compensée par l'augmentation de la puissance de feu du niveau section au niveau régiment. Normal quand tu as des unités dont le tableau des effectifs tourne en 40 et 60%  de l'effectif théorique normal

    Après, l'interarme y compris au niveau sub tactique apparait maitrisé en l'absence d'un corps de NCO constitué. De même que la capacité d'initiative a l'échelon section-peleton (en particulier dans des environnements très cloisonnés comme les combats urbains ou péri urbains)

    Alors est ce que les fantassins qui restent sont suffisemment blanchis sous le harnois pour savoir prendre des initiatives sans que les sergents et adjudants aient à faire les relais avec des lieutenants qui se retrouvent à ne plus etre obligés de tout micromanager ? peut être. J'ai pas la réponse (et c'est d'ailleurs pour ca que je pose la question)

    Mais une des méthodes que pourraient appliquer les russes, ce serait de faire monter en grade des combattants aguerris y compris à faire passer des MDR en NCO afin de renforcer l'apprentissage et donc la survivabilité des nouveaux arrivés sur le front

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  6. il y a 1 minute, John92 a dit :

    Merci pour l'info et aussi pour rebondir sur le message Heorl, ne confondons pas tout.

    Question militaire, on ne cherche pas forcément à avoir le top du top mais un truc fiable, résistant et durable.

    Bémol: je suis plutôt porté sur l'aéronautique. Je sais que dans les avions militaires, les puces ne sont de dernière génération mais plutôt de qualité militaire et qu'elles vont encaisser le facteur de charge plus d'autres contraintes

    Ca a déjà été discuté ici mais sur un char ou un missile, mieux vaut une puce simple de machine à laver (capable de supporter des vibrations, de l'humidité, de la poussière et des chocs) que le nec plus ultra qui fera court circuit au moindre micropoil dessus

    En fait, à part des besoins de calcul particuliers, les gourbis peuvent tous fonctionner avec des puces des années concues il y'a 20 ans  (c'est d'ailleurs toujours le cas pour la majorité du matériel militaire qu'il soit oriental ou occidental)

     

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  7. il y a 7 minutes, CortoMaltese a dit :

    Certes, mais c'est un peu ce qu'on observe aussi sur cette guerre. Sur l'Orbat russe du 24 février, on peut considérer que 50 à 70% des machines et au moins 1/3 des hommes sont parti au tapis. Avec la mobilisation en cours, l'armée rouge de février 2023 sera un patchwork qui n'aura plus grand chose à voir avec celle de février 2022. Ca sera une armée qui aura certes perdu beaucoup de matériel, mais qui alignera à priori 3 fois plus de fantassins, aura plus de drones et de munitions rodeuses, et une manière de combattre beaucoup plus rationnelle que la gabegie militaire du début de guerre. Quant au glissement du curseur bâton/carotte vers plus de bâton, oui et non à mon avis. Sourovikine est un commandant unique qui a visiblement pu faire avaler à l'échelon politique des décisions militaires sensées mais humiliantes politiquement, au premier rang desquelles la retraite de Kherson. Ca ressemble dans une certaine mesure au processus de la Grande Guerre Patriotique ou l'armée rouge commence à réussir des trucs au moment où Staline laisse à Joukov, Vassilievski et consort un peu de mou pour gérer les opérations militaires. Bref, je pense que la Russie est en train de réussir sa transition vers une armée de mobilisation qui tient à peu près la route et que, sur le long terme, elle va avoir l'avantage du fait de sa démographie, de ses stocks et de la quasi inviolabilité de son territoire. Si je dois faire un pari, les offensives du Printemps seront bien d'avantage russes qu'ukrainiennes. 

    J'aurais tendance a être assez d'accord avec 2 bémols

    - combien de temps la bride va être laissée lache aux militaires (cad sans plus trop d'ingérence politique)

    - le glissement vers une économie de guerre "totale" va t il se poursuivre

    Si oui dans les 2 cas, on pourrait effectivement voir une armée russe reformatée avec élimination des doctrines obsolètes et d'une partie du matériel inapproprié  (voir obsolète dans le contexte ukrainien)

    Ce ne réglera cependant pas le problème primal de l'armée russe depuis 1800 à savoir un corps de sous officiers déficient

    D'ailleurs sans partir dans le HS, comment est ce que cela a été réglé pendant la 2eGM (autrement que par la selection Darwinienne du champ de bataille je veux dire)

    Second problème : la lourdeur de la chaine de commandement (ca rejoint le point au dessus). Il y'a des experiences qui sont faites avec plus ou moins de succès mais c'est tout un contexte d'éducation militaire à revoir

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  8. il y a 1 minute, Boule75 a dit :

    Et, pour l'artillerie, on ne sait pas quelle est la part d'imprécision liée au vent ou à l'imprécision de la mesure de la température des poudres (plutôt qu'au repérage des coordonnées) toutes choses qui ne sont pas censées beaucoup gêner les missiles pour peu qu'ils ne soient pas trop affectés par un brouillage GPS.

    Y'a ca (cad tous les impondérables liés à l'usage de l'artillerie)

    Des artilleurs sur ce fofo t'en parleraient mieux mais oui, l'humidité, le vent, le nombre de tir du tube, la qualité de la poudre (stockage et age), la qualité du savoir faire du chef regleur de pièce vont jouer

    Mais aussi les missions : tir à réglage, fire for effect immédiat, tir de suppression, tir de suppression immédiate (ou hative)

    https://www.globalsecurity.org/military/library/policy/army/fm/23-91/ch5.htm

    • Merci (+1) 1
  9. il y a 28 minutes, Boule75 a dit :

    Je constate que les ukrainiens "y arrivent" : procèdent-ils d'abord à une phase de réglage en tirant "un peu trop loin" d'abord ? Ils ne le montrent pas. Recoupent-ils les images/localisations fournies par les drones avec des cartes très précises pour affiner les localisations (ils sont chez eux) ? On ne sait pas. Ce qu'on voit c'est que les obus tombent de manière bien ciblée en tout cas (vu de moi en tout cas, et avec de multiples exemples).

    Oui mais on a pas le contexte de l'ensemble

    Parfois ce sont des obus guidés (excalibur, krasnopol)

    Parfois il y'a eu réglage en amont (sur quelques vidéos, rares)

    Y'a bien une veille vidéo d'un SO 122 qui tire sur une colonne de blindés russes, vue de l'intérieur. Elle doit dater de Mars .... on y voit assez bien le travail : 3 coups pour mettre au but (1 coup de régagle, 1 coup trop long ou trop court, 1 coup en impact de proximité immédiate mettant le véhicule adverse en feu)

    Pour moi ce serait plutot ca la norme que un 100% Hit au premier tir

    Maintenant, l'ensemble du conflit confirme ce que disaient les théoriciens de l'ex armée rouge : l'artillerie est extremement létal y compris contre des véhicules blindés (contrairement à ce que pensait l'USArmy et par extension l'OTAN)

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  10. il y a 11 minutes, Heorl a dit :

    Quelle est la différence entre nacelle TV et nacelle guidage laser ? 

    Pour les missiles à guidage TV, tu n'as pas besoin nécessairement d'une nacelle. Le guidage electro-optique renvois sur un écran de pilotage par force dans le cockpit de l'appareil (en général idéalement pour le wizo si tu est sur un appareil à deux pilotes)

    Le missile voit de lui même en fait (quand sur une BGL, elle doit suivre une pointeur laser externe)

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  11. Il y a 11 heures, MeisterDorf a dit :

    Oui et non. 

    Le problème du Su-25 est double: l'absence complète de nacelle de ciblage "moderne" (ce n'est pas le télémètre laser dans le pif datant de la préhistoire soviétique qui aide beaucoup à la "précision" du tir) et très clairement l'absence d'entraînement des pilotes aux munitions guidées. Et en réalité les deux sont fort logiquement lié: en l'absence d'équipements permettant d'embarquer et/ou de tirer des munitions guidées avec plus ou moins de précision, les pilotes en sont réduits à "ne savoir faire" que du tir à la roquette. 

    Certes, ça cadre bien avec la doctrine d'emploi de la bestiole qui est vu comme une "artillerie volante" pouvant arroser une zone avec un tir de saturation de roquettes: néanmoins, en l'absence de moyens de protections VRAIMENT efficaces (brouillages/contre-mesures) et avec des missions SEAD/DEAD défaillantes (partiellement ou totalement), la doctrine d'emploi (en Ukraine tout du moins) se révèle carrément inadaptée alors que si tu chargeais tes Su-25 en munitions guidées, tu pourrais ensuite faire le nettoyage à la roquette. On en revient au même problème que l'emploi de Su-34 pour tirer de la bombe lisse... A l'inverse, regarde le Su-35S: employé "sainement" (de manière conforme à ce pourquoi il a été conçu), il fait de gros dégâts aux appareils ukrainiens et ses pertes sont hyper-réduites...   

    Je reste (avis perso qui n'engage donc que moi) convaincu que les équipements russes (aériens tout du moins) alignés sont foncièrement bons d'un point de vue conceptuel et (en grande partie) technique mais que pour des raisons d'économies minables (liées à la corruption endémique du système?) le non-emploi de certains équipements basiques/types de munitions a vu les VKS connaître une attrition délirante dont une bonne partie était largement évitable. Après, je ne suis pas naïf au point de croire qu'une telle opération se ferait sans casser des œufs... 

    #My2Kopeck 

    Pourtant l'appareil est censé porter des missiles à guidage TV (ce qui ne nécessite pas de nacelle de guidage laser)

    D'ou la sempiternelle question qui tourne dans ma tête : concept validé mais jamais appliqué (tant du point de vue de l'entrainement que du montage des circuits sur les appareils de série ?)

    Des SU24 ont bien balancé des Kh59MT en Tchétchénie II et peut etre même en Syrie

    Le SU25 est validé pour en tirer. Ca lui donnerait 10 km  de portée (celle du Maverick) et réduirait d'autan sa vulnérabilité aux Manpads

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  12. il y a 51 minutes, tom24 a dit :

    Moi je n'enterre pas militairement les russes. Reste qu'ils ont montré pas mal de déficiences depuis le début, et singulièrement l'appui feu des VVS. Il n'y a visiblement pas chez eux de systématisation de frappes guidées laser ou Glonass à distance de sécurité, précédées de missions CAP et SEAD façon OTAN. Ou alors, si c'est le cas, c'est beaucoup moins efficace que les américains.

    Tu fais référence au premier raid Jaguar de la GW1, c'était une mission bombes lisses à TBA. Ca ne se fait plus chez nous, mais peut-être chez les russes. Et c'est peut-être là le problème. 

    "Des dizaines de mission d'appui feu au sol ont été engagées" dis-tu. Au Kosovo, un vieux numéro d'Air & Cosmos m'indique qu'en deux mois, l'OTAN avait réalisé 25 000 sorties pour un total de       10 000 bombes guidées larguées (même si l'efficacité de cette campagne aérienne peut être discutée). Lors de GW1, les F111 auraient fait de très gros cartons. 

    Tu cites la retraite de Lyman, moi je constate basiquement que la chasse russe a été incapable de casser les colonnes ukrainiennes lors de l'offensive de septembre. A kherson, si les russes ont pu à peu près colmater la poche de l'Inhulets, j'ai l'impression que c'est l'artillerie qui a fait le boulot. A Bakhmut, Wagner progresse un peu sans que l'appui aérien joue un rôle important, il me semble. 

    Après je ne dis pas que l'appui feu, ça suffit à gagner une guerre. Encore une fois, les russes peuvent avoir d'autres ressources que l'on sous-estime peut-être.  Mais ça sert à rien de nier ou minimiser leurs problèmes actuels.  

     

    Qu'ils montrent des déficiences nous sommes d'accord

    Par contre je n'ai aucune idée de l'efficacité de leur appui feu au niveau global. Tout le monde se gausse de l'absence de munitions guidées sur les SU25. Le truc c'est que les packages de strike ou d'interdiction portent des engins guidés

    Probablement pas en quantité suffisante mais on a vu passer des appareils avec des Kh25 version MT, des Kh29, des Kh58 .... mais sur des appareils d'interdiction (SU34 et 35)

    Sur les SU25, c'est du pod roquette et encore du pod roquette. On peut trouver ca débile mais je rappelle que notre propre AdA a fait la demande d'évaluation de projets de roquettes (certes guidées laser) pour des futures fonctions d'appui au sol rapproché

    La roquette c'est pas débile pour le CAS quand on y pense. Plutot que de se trainer 2 à 4 bombes de 250 kg qui nécessitent soit une nacelle d'acquisition laser, soit un second appareil de targettings accompagnateur soit une équipe de JTAC formée, tu colles des paniers de 12, 19 ou 22 roquettes par panier (cf le Tigre). 4 paniers de 22 roquettes, ca fait 88 tirs, pas 4 (même si la puissance explosive n'est pas la même bien sûr .... )

    Le défaut des S5/S8 russes c'est qu'elles ne sont pas guidées et de portée courte (dans les 4 km), la dessus nous sommes d'accord

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  13. Il y a 1 heure, Fanch a dit :

    Non, ou plutôt ça dépendait (appui CAS sur zone ou "on call", niveau d'autorisation nécessaire pour délivrer l'armement, compétence de l'équipe au sol, du pilote...)

    Exact

    Pour les appuis pré-planifiés, ca pouvait descendre à 4 minutes

    Celà dit, on était rarement en dessous des 10-15 minutes même avec des appareils sur zones, la chaine d'autorisation de frappe (et surtout les procédures de déconflixion avec les hélicoptères et l'artillerie) nécessitant un minimum de temps

  14. il y a 15 minutes, FATac a dit :

    Et même là, pour moi, les jaguars étaient taskés en suppression ou en frappe dans la profondeur... sur GW 1, le CAS, c'était essentiellement A-10 et AH-64, non ?

    Le zénith du CAS US, c'est - à la limite - le Viêt Nam. Mais post-chute de Saïgon, l'US Air Force doit se faire fortement tirer l'oreille pour venir encore se mouiller là-dedans - le désamour du A-10 et la volonté de l'US Army de se doter de moyens propres pour cela illustrent le penchant de l'USAF vers les missions stratégiques et les engagements de théâtre, plutôt que le soutien direct sur le champ de bataille.

    Je ne connais pas bien les doctrines PaVa/VVS/VKS dans ce domaine, ni si elles sont aussi réticentes à venir appuyer les pousses-cailloux engagés au contact.

    Tout à fait correct

    L'USAF n'aime pas les mud movers. La fighter mafia et la bomber mafia ont effectivement un peu tué le CAS (les A10 sont maintenant quasi tous versés dans les ANG, l'USAF se démène pour s'en débarasser et effectivement l'USARmy n'a pas poussé pour rien les programmes  Advanced Attack Helicopters)

    En fait plus personne n'a engagé de programme d'appareils de CAS a proprement parlé depuis belle lurette dans les armées de l'air

    Les russes tournent sur leurs derniers SU25, les américains sur leurs derniers A10, les britanniques ont retirés leurs Jaguars GR1 et Tornados GR1 et nous ont a retiré nos Mirages F1 (reste nos 2000D mais sans canon)

    Tout le monde estime, à tort ou à raison que l'avion d'appui au sol rapproché n'est plus viable

    Comme les rampants dans la boue en réclame quand même encore, c'est l'hélico qui s'y colle et ca parle régulièrement de remettre à jour pour les armées de terre des appareils à piston type SuperTucano et autres

     

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  15. il y a 2 minutes, tom24 a dit :

    Concernant l'arme aérienne, le CAS russe est très déficient depuis le début. Rien à voir avec l'efficacité US sur ce terrain. 

    *soupir*

    1- qu'est ce qui fait dire que le CAS russe est très déficient depuis le début ? Des dizaines de mission d'appui feu au sol ont été engagées (par des SU25 et des Ka52/Mi28, un peu de Mi24/35)

    A part les retours des ukrainiens quand ils abattent un hélico, on a pas beaucoup de visibilité sur l'efficacité tactique de ces opérations. Certes on peut s'exciter sur l'usage des straff paraboliques de roquettes S5/S8 mais bizarrement quand ce sont les ukrainiens qui le font, ca a tout de suite l'air plus efficace. Ben en fait, il y'a bien eu quelques épisodes ou le CAS plutot massif à base d'hélico a fait mal aux colonnes ukrainiennes (offensive de Severodonetsk, couverture de la retraite de Lyman)

    2 -  si tu veux dire que l'interdiction dans la profondeur par l'aviation russe (autre que le tir de missiles de croisières à partir de TU95/TU160) est déficiente, oui, en particulier dans la partie ouest du Dniepr

    3- l'efficacité US sur le terrain .... encore le syndrome de la GW1 ... sauf que de la littérature est sortie depuis, et l'efficacité CAS US est a beaucoup relativiser que ce soit pendant la 2eGM, la guerre de Corée, la GW1 ou le Kosovo.

    Après si tu estimes que l'efficacité du CAS US est representé par l'Afganistan cad sans opposition, OK

    Ce que font les US et ce qu'ils font bien , c'est de la suppression (mais ca bouffe du temps et des ressources) et des frappes dans la profondeur (une fois le réseau de DA adverse dégradé). Pour le CAS y compris au niveau OTAN ca se discute (cf les 75 appareils perdus sans compter les sueurs froides type 4 Jaguars transformés en Gruyère pendant la 1er GW)

     

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  16. il y a 34 minutes, Niafron a dit :

    Je sais pas si rendre cet info publique est très pertinent...

    En tout cas visiblement, faire transiter du matos à travers toute l'Ukraine pour qu'il passe la frontière ne semble pas un problème pour les Ukrainiens...

    "Allô? Les VKS?... Allô?!"

    C'est pas une nouveauté (bon peut etre pour les Caesars)

    Mais il a déjà été publié que les équipements OTAN (notamment AHS Krab, Pzh2000, M777) sont réparés, entretenus dans les pays de l'alliance limitrophes

    Idem pour certains engins ex PAVA d'ailleurs

  17. il y a 21 minutes, CortoMaltese a dit :

    Si c'est ça c'est quand même sacrément alambiqué, mais on ne peut l'exclure oui. 

    Faudrait le contexte

    Si l'engin à fait partie d'une vague et qu'on considère le chargement comme volontaire, c'est plus probablement un leurre

    Si l'engin a été un tir unique, séparé de tout le reste, la question peut se poser (même si la proba est faible)

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  18. il y a une heure, Clairon a dit :

    Sans doute encore à vérifier, mais si c'est le cas ça voudrait quand même dire que les Russes arrivent au fond des stocks de missiles ...

    Le jour ou l'on remplace la charge nucléaire d'un ASMPA par de l'explosif, ça voudra quand même dire que cela sent le sapin ...

    Clairon

     

    Comment on différencie un Kh-55 conventionnel avec un Kh-55 initialement nucléaire qui est ensuite transformé en conventionnel .....

    Parceque des Kh-55 (ou AS15)  les russes en balancent depuis J1

  19. il y a 2 minutes, Clairon a dit :

    Texte officiel pour la formation GV après la FGI (Formation Générale Initiale = 12 à 15 semaines) 

    CIRCULAIRE N° 7432/DEF/RH-AT/IF/FORM/MDR

    relative à la formation de spécialité initiale des militaires du rang de l'armée de terre du domaine de spécialités combat de l'infanterie, de la nature de filière combat.

    DESCRIPTIF DE LA FORMATION DE SPÉCIALITÉ INITIALE DU DOMAINE DE SPÉCIALITÉ COMBAT DE L'INFANTERIE.

    1. PHASE COMMUNE. > Donnant accès au CP "Combat de l'Infanterie"

    FILIÈRE. INTITULÉ. DURÉE. MODE. LOCALISATION.

    Combat. Combat de l'infanterie. 40 jours. Décentralisé. Régiment.

    2. FORMATIONS D'ADAPTATION COMPLÉMENTAIRES QUALIFIANTES.

                        

    INTITULÉ.              DURÉE.

    Combattant débarqué. 11 j

    Total 51j = environ 10 semaines

    Maintenant c'est un format "temps de paix", avec perm/quartier libre/mesures de sécurités draconniennes, .... Mais 4 semaines c'est bien court

    Clairon

    Ca date du format pro ?

    Parceque mon CP GV moi je l'ai eu en 4 semaines ....et j'étais dans une unité méca, pas dans une unité soutien

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