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Messages posté(e)s par Akhilleus

  1. il y a 5 minutes, Paschi a dit :

    Ma réflexion portait en fait sur une hypothétique participation directe des USA à un conflit de haute intensité et sa capacité à se fournir de manière autonome en munitions.  Soit le rapport entre la consommation annuelle de projectiles de 155 mm sur une année VS la production maximale durant la même année.

    Après, il se peut bien que je fasse une erreur de réflexion et je me laisse volontier corriger (tant que c'est fait aimablement)

    La reflexion reste pertinente

    Le plus gros producteur mondial ne peut produire annuellement (en l'état actuel et avec délai de montée en puissance) qu'un tiers de la consommation d'un champ de bataille HI de 9 mois

    Et ce sans compter que les ukrainiens n'ont pas balancé que du 155, loin de là (et même quasi pas du tout sur les 4 premiers mois) et que les USA n'ont pas été les seuls fournisseurs de 155

    En bref, les capacités indus actuelles ne couvrent clairement pas les besoins hypothétiques

    Ne parlons même pas des partenaires juniors comme la Fr ou la GB qui ne produisent pas ce volume annuel, probablement loin de là (la dernière annonce de la LPM pour 2023 c'etait 10 000 obus de 155 pour nous)

     

     

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  2. Il y a 2 heures, Heorl a dit :

    ça reste énorme. A titre de comparaison, les mutineries de 1917 ont été un choc énorme pour le commandement français, hors seul 550 condamnations à mort furent prononcées, et seulement 50 furent effectuées (500 sur toute la guerre), sur une armée qui vit passer 8 millions d'hommes sous les drapeaux. 

    L'Armée Rouge a eu un taux d'exécutions bien plus gros. 220.000 fusillés, c'est presque 1% des combattants soviétiques. En comparaison, nous c'était 0,007% (et les condamnations, y compris les graciés, c'était 0,015%). C'est un rapport de 1 pour 180 environ. 

    Oui ok et ?

    On dit quoi sur les allemands alors ?

    (22500 sur 100000 dossiers instruits)

    Et quoi sur les americains qui sont a l'autre extreme du spectre ?

    Ou des japonais chez qui ca n'existe quasi pas

    Le truc c tordre le cou a des idées recus. Les sovietiques n'ont pas executés a tout va (220 000 ca parait enorme certe mais c'est moins de 1% des combattants, sachant qu'en plus sur ces 220000 tous n'etaient pas des soldats et qu'on parle d'un pays ayant censément le tokarev facile)

    Pour les soldats c'etait plutot le bataillon penal. Pas par bonté d'ame ou scrupule.  Taux de mortalite effrayant, oui, mais aussi maniere de ne pas gacher la ressource.

    Un fusillé, ca ne sert a rien

    Un desantkini ou strafnik au front c plus utile 

    De memoire fin 41, 600 000 soldats ont été classés deserteurs et laches, 25000 arretés et 10 000 executé

    Les 590 000 autres sont retournés au front

    Il y a 2 heures, Métal_Hurlant a dit :

    "...Pour la 1ère fois, des soldats ukrainiens ont été aperçus en train d'utiliser des canons anti-aériens Yugo Zastava M75 20x110 mm (une copie sous licence d'Hispano-Suiza HS.804). On ne sait pas s'ils ont été donnés par un ancien pays yougoslave ou achetés, mais ils constituent toujours un bel ajout au SHORAD ukrainien..."

     

     

    Donc ils ont bien des munitions de 20mm pour les M80 fournis par la Slovenie

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  3. Citation

    c'est plus que les effectifs qui sont entré en Ukraine le 24 février...

    Oui et c'est aussi 2x l'AdT française

    Et ?

    On parle de la WW2 (soit plus de 30 millions de soviétiques passés par les drapeaux sur la période 41 à 45)

    On pourrait en dire autant des allemands d'ailleurs (13,5 millions de soldats entre 39 et 45)

    On était sur d'autres chiffres à cette période

  4. Citation

    A l'époque ça ne devait pas être beaucoup mieux question moral, mais l'énorme différence c'est que les déserteurs étaient fusillés

    Pas entièrement vrai

    Le nombre de fusillés pour désertion à l'ennemi dans l'armée rouge n'est pas nécessairement particulièrement notable

    Environ 2, 5 millions de personnes sont passées par les tribunaux militaires (dont 1 millions de soldats) et environ 220 000 exécutions

    Ca ne prend pas en compte évidemment les exécutions sur place par un officier trop zélé (chiffres difficiles à obtenir)

    Chez les allemands c'est dans les 100 000 dossiers retrouvés qui sont passés en jugement et 15 à 22500 exécutés pour désertion (+ 50 000 pour d'autres crimes)

    Ca ne compte pas non plus les excutions hatives sans jugement, surtout sur la fin et ca ne compte pas les dossiers manquant par destruction

     

    https://www.jstor.org/stable/4546226?seq=6#metadata_info_tab_contents

    Bref l'execution pour desertion et le peleton de blocage version Ennemy at the Gates c'est plus l'exception que la règle

    La règle c'est le bataillon pénal ou les troupes de choc à fort coefficient de perte  (notamment les desantkinis ou "dragons portés" cad l'infanterie empilée en sac de sable autour de la tourelle d'un T34 85 et en première ligne d'assaut)

  5. Citation

    Dans une conférence à la Bibliothèque Nationale de France sur la tactique au XXIème siècle le général Yakovleff se plaint que l'OTAN conçoive ses exercices pour mener à des combat autour des villes et non pas dans la ville ce qui empêche les officiers de s'habituer aux opérations en milieu urbain. Et il propose que lors d'un exercice prochain la France propose de reprendre Paris ou Marseille.

    Tiens, c'est exactement la même reflexion que me faisait une connaissance venu faire un stage d'échange à l'EAI de Montpellier (officier de l'armée macédonienne). En substance, il disait que les exercices en ville focalisaient encore trop sur un engagement de type méca en urbain ouvert (grande place; exemple concret BTR contre VAB) et pas assez sur les engagements intra structures. Cela dit, il y'a quand même le CENZUB pour ca qui est reconnu en europe comme zone d'entrainement en engagement urbain.

    • Merci (+1) 1
  6. Citation

    Les cuves pleines de gaz en sont encore sidérées.

    Les cuves de gaz et les cuves de pétrole (ou réserves stratégiques) couvrent un usage normal de 80 et 90 jours respectivement avec un flux continue d'approvisionnement

    Ou encore, en hiver normal, on continue a s'approvisionner mais en même temps on tape dans les cuves de reserves

    Si on a remplacé % pour % les 16% de gaz russe qui ne seront plus fournis, compte donc 80 jours sans tension avec un hiver standard

    SI on a pas remplacé à l'identique cet apport et/ou que l'hiver est plus froid, que les cuves soient pleines ou pas ne changera pas les tensions qu'il peut y avoir

    Le mantra "les cuves sont pleines" ignore que les dites cuves ne sont extensibles à l'infinie et qu'elles sont entamées chaque année (alors qu'il s'agit en théorie d'une reserve stratégique de non usage)

  7. il y a 13 minutes, christophe 38 a dit :

    un bulldozer ; tu recouvres avec de la terre...

     

    et, sinon, quelques impacts de canon, est ce que ça résiste bien ?

    Recouvrir de terre ? Il faudrait un volume qui dépasse le niveau du cone et que l'on prenne le temps de tasser pour éviter de s'empaler sur la dent à travers un sol meuble

    Tu auras plus vite fait de les pousser avec le bulldozer

    Est ce que ca resiste à de l'artillerie ?. Du gros calibre devrait les désaligner, en retourner certains, en pousser d'autres mais c'est un peu aléatoire pour obtenir un corridor de circulation propre

    Il y a bien la méthode MICLIC qui pourrait marcher

     

    • Merci (+1) 2
  8. il y a 25 minutes, Klem a dit :

    Homme de peu de foi, remettre en question le matériel français…, j’espère que tu as été puni d’une séance de tir à l’APILAS en slip.

    Sinon pour revenir sérieux iI nous en reste en stock des luchaires à donner?
    Parce qu’à défaut de traverser un MBT en frontal, ça doit bien faire mal à la plupart des autres véhicules… et je penses pas qu’il faille deux semaines de formation pour apprendre à les utiliser.

    Si tant est que l'AC 58 soit encore produite, il faudrait aussi filer des FAMAS F1 et ca doit plus trop courir les rues

    Et puis ca serait moyennement utile quand dans la section d'infanterie ukrainienne, tu as un piéton sur 2 qui se trimballe un LRAC de 64 à 84 mm jetable (RPG16, 18, 22, M72 LAW, M80 Zolja, AT4, RPG75, RPG76 ....)

    • Upvote (+1) 2
  9. bon

    ben je vais faire ce qui aurait dû être fait depuis des jours

    Un va dégager parceque c'est un troll de base qui est revenu et qui joue l'homme plutot que le ballon

    Et son comparse qui a aligné les trollages en série sur 10 posts va le suivre

    Mes camarades modérateurs pourront inverser les ejections si ils le souhaitent

    voilà, vous pouvez continuer a discuter peut etre plus sereinement et en tout cas en visant moins les tibias des autres participants

    • Merci (+1) 4
  10. il y a 36 minutes, Amnésia a dit :

    Faut comprendre ce que je dis.

    Je parle de l'objectif de réaliser un tel obstacle, tu me parles de la conséquence.

    Je dis que si cet obstacle au lieu d'être infranchissable par l'attaquant peut être déplacé par celui-ci, cet obstacle ne va pas le contraindre à le contourner, il pourra juste y perdre un peu de temps mais pourra y faire une brèche si il le veut.

    L'intérêt du défenseur avec ce genre d'obstacles, c'est justement de lui éviter de maintenir à ces endroits, des forces défensives conséquentes afin de les regrouper en des points de passages rendus obligatoire pour l'attaquant. Mais si cette ligne n'est pas bien faite et peut permettre un passage de l'ennemi, ben ça ne sert à rien. Ces dents de dragon comme vendues par la propagande ne montrent pas un obstacle infranchissable et non déplaçable, c'est factuel. Sauf à vouloir raconter son idéal défensif ou une complémentarité du dispositif que nous ne voyons pas, il n'y a rien à vanter. Ce serait les ukrainiens qui feraient cela que certains ici tiendraient un tout autre discours.

    De nos jours avec les satellites, les drones, on ne se fait pas surprendre par ce genre de dispositifs, on s'y prépare on y cherche les failles, on prépare les solutions.

    Mais comme toujours laissons le temps faire son œuvre et dans quelques mois on ressortira cette conversation, on reparlera de l'efficacité de la ligne de défense russe. 

    Tu sais, tu me rappelles un LT qui était tellement sur de lui qu'il a voulu nous faire avaler que la Luchaire Mle 58 pouvait arrêter un T72 de face parceque il y'a avait marqué antichar dessus

    Aucun obstacle fixe/passif n'est infranchissable. Ce n'est d'ailleurs pas l'objectif ni la finalité

    Que ce soit un fossé antichar (qui sera traversé sur ponton), un champ de mine (qui sera déminé), une série de blockhaus (qui seront traités), un champ de barbelés (qui sera coupé) tout obstacle fixe sera franchi

    Que ce soit par la piétaille avec ou sans l'aide du génie et par les véhicules (avec l'aide du génie)

    La question c'est le temps et les moyens mis pour franchir cet obstacle (contre le temps mis pour franchir la même zone sans obstacle). Ca n'a jamais aucune autre finalité. Même Maginot n'a pas imaginé une ligne défensive étanche

    Bien sur que l'ENI fera une brêche mais en combien de temps et avec quels moyens (qui y seront immobilisés et feront potentiellement défaut ailleurs, en particulier les engins de génie d'assaut peu nombreux)

    Si les ukrainiens arrivent à la franchir avec un système type UR77, tant mieux pour eux. Mais des UR 77 ils en ont pas 2000. D'ailleurs pour ceux qui l'aurait raté, ils ressortent les ASU85

    Bref, toujours beaucoup de certitudes, pas assez de lectures

    Tiens cadeau

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Grenade_à_fusil_AC_58

     

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  11. il y a 4 minutes, Freddy a dit :

    Vous avez compris, en postant des memes pour ridiculiser l'armée russe vous êtes en train de faire une action d'oppression digne d'une milice sur d'autres membres du forum, bande de monstres. Regardez Akhilleus ne peut plus poster sérieusement parce qu'il 'a rien à se mettre sous la dent et vous ne faites que vous moquer. C'est pas juste

    Tiens, un troll à 2 messages ...

  12. il y a 13 minutes, Thyd a dit :

    As-t-on le droit de déblayer 10, 20, 30 ou plus corridors ?

    Aux vues des photos dont on dispose, as-ton le droit de remettre en cause la pertinence de CES dents de dragons ? La hauteur, le poids, la forme (si elle bascule, la hauteur est encore plus faible), le fait d'être posées apparemment non arrimées, ...

    Il y aura une gêne pour toute troupe voulant passer, c'est évident, cette gêne sera-t-elle importante, vaudra-t-elle l'effort ? Cela l'est nettement moins.

    Quand on regarde les liens d'Akileus, on constate que l'on a affaire aux tous petits de la famille, cela semble valable pour la défense de points correctement battus par les feux, pour une ligne qui fera des dizaines de Kms, on peut être sceptique.

    Si on regarde les liens, la taille ne semble pas avoir tant d'importance que cela, la densité et sur quoi la ligne de défense s'appuie, oui

    En l'état une ligne double simple c'est pas le plus optimal

    A voir quelles sont les associations qui seront mises en place (mines ? fossé antichar ? tranchées pour l'infanterie derrière ?) sur quelle proportion de la ligne et si ils vont se contenter d'une disposition simple comme sur les photos (auquel cas ca ne fera que ralentir une opération mécanisée) ou ajouter des couches supplémentaires

    Ce qui est dit comme prévu (plusieurs centaines de km) ca ne pourra pas être efficace

    Si c'est juste une ligne double comme sur la photo : ca cassera les pieds aux VL et APC, ralentira les chars ou ca sera contourné

    Les obstacles fixes, quels qu'ils soient, ne valent que par les forces qui sont présentes derrière ou dans les intervalles

    La forme de la dent de dragon, en fait, on s'en fout un peu, de même si elle est enchassée ou pas sur une plaque béton (dans le second lien que j'ai mis, il y'a plein d'exemples de formes différentes et de dépots libres)

  13. il y a 41 minutes, Amnésia a dit :

    La ligne Wagner est une ligne de propagande, elle sert aux caméras et pour donner l'impression que les russes ont des défenses sérieuses, qu'ils mettent les moyens pour éviter que les ukrainiens percent de nouveau.

    C'est de la réassurance.

     

    Ces dents de dragon sont ridicules. Une ligne en dents de dragon doivent être par nature impossible à défaire, ce sont des choses fixes. Si un coup de bar à mine vous la déplacez, si vous pouvez les pousser avec un engin du génie voir en le tirant avec un treuil, ben ça ne fait pas son job.

    Son job ce n'est pas de faire perdre un peu de temps, l'objectif d'une ligne de dents c'est d'interdite le passage de manière définitive. C'est pour cela que ça doit être massif et de manière à être semi enterré ou carrément bétonné via des dalles au sol, donc une construction sur place et non un obstacle qu'on vient poser 

    Autant se contenter de fossés et de mines. S'il ne faut pas prendre les russes pour des cons, il ne faut pas prendre également ceux d'en face pour des cons qui seraient"surpris" de découvrir ces obstacles et n'aurait rien anticipé pour les déplacer, qu'ils forceraient avec leurs véhicules.

    Mais comme je le disais, ça ne sert à rien de s'attarder sur cela , c'est pour la propagande et pour ceux qui veulent y croire. Derrière c'est toujours Igor qui va creuser son trou en l'aménageant avec dese bouts de bois, qui rejoindra ensuite le trou du voisin afin de creer une tranchée continu, même pas qu'on leur filera des sacs à terre, c'est ça la ligne de défense russe "réelle", peu importe si ça déplaît à certains.

    C'est tellement "vrai" que la JNA avait des dents de dragons mobiles deployables et enlevables par engin de génie (basiquement un camion grue) -donc réutilisables-

    Et que les dents de dragons ne sont jamais utiles seules mais adossées à un champ de mine et des points d'appui d'infanterie

    Lire plus, poster moins (ou alors aller poster dans un forum non lié à la défense ou tu feras illusion)

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  14. il y a 16 minutes, Niafron a dit :

     

    J'aurais plutôt dit le contraire sur le côté attaque des infrastructures ( mais je peux me planter )... il me semble que le principe de ce genre d'approche est de viser à contraindre l'adversaire à une négociation favorable là où le paradigme de la guerre à l'occidentale consiste à viser sa destruction pure et simple ( d'où la déconnexion des volets militaires et diplo ).

    Du coup, il peut sembler logique de ne pas toucher de base aux infrastructures ( ce qui n'empêche pas par ailleurs une certaine brutalité dans la conduite des opérations et ce dans une logique comme dans l'autre, ce sont les objectifs stratégiques qui différent, pas forcément les méthodes sur le plan tactique ).

     

    Tu as tout a fait raison pour l'objectif d'amener l'adversaire à déclarer forfait  si possible avant d'avoir à détruire ses forces armées en détail

    D'ou le volet (clairement exprimé dans la doctrine soviétique) d'action (que l'on qualifie d'hybride de nos jours) d'action sur les arrières aussi bien sur les capacités industrielles militaires (usines d'armement mais aussi centres de concentrations et formation des réserves) que civiles (alimentation en ressources energétiques ou autres) ou politiques (créer des groupes favorables à ses propres visées politiques, alimenter des groupes hostiles aux gouvernements non amis)

    https://hir.harvard.edu/implications-of-soviet-strategy/

     

    The Meaning of Superiority

    In the Soviet view, strategic superiority consists of the ability to extract concessions from one's opponent either through the use or the threat of force. It enables one to escalate a conflict deliberately and confidently in pursuit of a favorable resolution. Strategic superiority thus operates at every level of international relations, for the nation which ultimately could win a strategic nuclear exchange can gain the advantage at any lesser level fo conflict by escalating to some higher level, being reasonably certain that its opponent will be unable or unwilling to match the escalation. And because both nations know that the militarily superior nation has the forces to back up its threats, this is not a resort to psychological brinksmanship or to a reckless game of chicken, but rather, a rational military-political calculation.

    In times of peace, strategic superiority offers
    diplomatic advantages, and in pre-war crises it enables the stronger nation to confront its adversary with an ultimatum or to accept a resolution of the conflict by violence. As evidence of Soviet cognizance of this dynamic, witness their sensitivity to attempts on the part of the United States to negotiate "from a position of strength" or to engage in "nuclear blackmail."

    In time of war, strategic superiority allows a country to escape impending catastrophe in a conventional theater war by initiating a nuclear or strategic war. The employment of nuclear missiles, writes A.A. Sidorenko in The Offensive, "permits changing the situation in one's favor in a decisive manner and in a short time." Conversely, if one wishes to stay at a lower level of violence, strategic superiority acts as a deterrent to escalation by one's enemy.

    No Substitute for Victory

    If a strategic war were to occur, the Soviets intend to fight until victory is achieved. But just what does victory entail? Soviet strategists focus on four conditions of victory: 1) defeat of the enemy's military potential, 2) seizure of strategic areas, 3) occupation of territory, and 4) installation of pro-Soviet communist governments. The pursuit of these goals imparts to Soviet strategy a number of distinctive features.

    The first aim of Soviet strategy is to defeat the enemy's military potential. This primarily involves the destruction of its forces in-being – particularly his nuclear weaponry – so as to forestall immediate retaliation against the USSR. It also includes the destruction of the sources of the enemy's military power – industrial and stocks of strategic equipment and raw materials. It is a fundamental tenet of Soviet military doctrine that no country be allowed to wage war against the Soviet Union twice. The great destructive potential of nuclear weapons, Soviet strategists contend, has, far from rendering warfare suicidal, made possible the attainment of the most decisive political goals – the destruction of the enemy's capacity to oppose Soviet interests.

    The Soviets are guided in their target selection primarily by military and political considerations, not by the desire to deliver punitive strikes against the rival society. While Western strategists search for ways to break the enemy's will to resist, their Soviet counterparts aim at destroying his capacity to do so. For once the enemy's capacity is destroyed, he cannot, no matter what his will, threaten the Soviet Union's survival. Especially important in eliminating the enemy's capacity to mount effective resistance is the destruction of its political-administrative centers. Disrupting political authority would serve the dual purpose of undermining military command and control by confusing the lines of authority and of demoralizing the opposing population. The former would serve to protect the Soviet homeland by reducing the enemy's ability to retaliate, while the latter would facilitate the eventual imposition of a pro-Soviet regime.

    The Soviets believe that the element of surprise is crucial to the attainment of victory. Soviet military doctrine therefore calls for measures to insure that the West does not take the USSR by surprise and that the Soviet Union secures the advantages of surprise. While nothing in Soviet military doctrine indicates that the Soviets would initiate a nuclear exchange for no apparent reason, that same doctrine leaves no doubt that, once the Soviet leadership becomes convinced that a nuclear war is inevitable, it will not hesitate to strike first. A first-strike gives one the advantage of drawing from undamaged nuclear forces, thereby maximizing the crippling effect of the attack on the enemy.

  15. il y a une heure, FATac a dit :

    On peut se demander si le discours maximalo-nihiliste tenu par certains commentateurs russes, certainement approuvé d'une manière ou d'une autre par le pouvoir politique, ne fait pas partie intégrante des opérations, en représentant une forme d'hybridation du conflit.

    Je m'explique : dans une vision OTAN-centrée des opérations, on vise à restreindre les capacités d'actions de l'adversaire. C'est le but des outils d'interdiction qui ont une telle importance dans nos armées occidentales, et c'est aussi ce qui est derrière la recherche de précision et de silver bullets destinées à éliminer les High Value Assets et à éroder le potentiel adverse par le haut.

    De ce que j'ai compris de la vision PaVa-centrée, on vise davantage à restreindre les capacités d'initiative de l'adversaire, plutôt que celles d'action. Le but est, avant de lancer les opérations cinétiques, d'amener l'adversaire à la position que l'on souhaite lui voir occuper, en fermant progressivement ses alternatives et ses options. C'était déjà, dans les années 50-60, le rôle de la diplomatie soviétique qui était destinée à rendre l'adversaire plus prévisible.

    Est-ce que le discours d'anéantissement qui fuite ainsi côté russe ne participerait pas de ce type de manœuvre en poussant les Ukrainiens à adopter, eux-mêmes, une position maximale qu'ils ne seraient pas forcément en mesure de tenir lorsque les enchères vont augmenter ? Ce serait une manœuvre diplomatico-informationelle avec un impact à plus long terme sur les opérations physiques.

    C'est une bonne remarque (et qui permet une petite digression)

    La conduite OTAN centrée des opérations est une opération à vocation destruction des forces armées de l'adversaire (qui doit conduire à la victoire). Le volet politique est très souvent décorélé du volet militaire (cf le Mission Accomplished de la GW2) et est conduit en parallèle des ops mili. La victoire politique est censée être acquise après la victoire militaire

    La conduite PAVA (soviétique donc) est que la victoire militaire nécessite une prise en compte politique (le terme politique étant large; englobant la société civile et sa capacité à fournir l'effort de guerre de son propre pays comme de l'adversaire comme les décisionnaires politiques). De ce point de vue, tout opération de désinformation, destructuration de l'appareil productif (directement par des frappes sur les réseaux energétiques ou d'approvisionnement ou indirectement en générant de l'incertitude et de la crainte chez les petites mains produisant les armes à destination des forces armées ou les soutenant en produisant la nourriture par exemple) sont intégrés dans le volet militaire

    Après ca reste l'approche théorique de la doctrine et depuis le début du conflit, les russes l'ont peu appliqué (encore que ils s'y mettent en visant les centres de production energétiques ukrainiens)

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  16. Il y a 1 heure, pascal a dit :

    Suffit juste de trouver les endroits où le front n'est pas tenu ...

    C'est pas se foutre de la gueule des Russes c'est être purement factuel; ces matériels - s'ils sont les seuls éléments disponibles - n’arrêteront pas grand chose. Les Ukrainiens ne sont pas les combattants du désert pratiquant le rezzou en 4x4. Ils ont des engins lourds des troupes du génie pratiquent la guerre moderne interarmes avec des moyens complémentaires. Alors oui si ces "dents" sont simplement posées au sol elles seront nettoyées en 2 temps 3 mouvements par n'importe quel bulldozer ou MBT doté d'une lame dozer et ce dans le cadre d'une offensive préparée ... Ce qui n'était pas le cas des défenses type ligne Siegfried qui prenaient des mois à être installées et qui coûtaient fort cher en moyens humains et matériel.

     

    Je suis le premier à recommander la mesure quand on parle des Russes mais là il convient d'être objectif si ces trucs constituent l'élément central de la ligne Wagner et bien çà risque fort de ne pas gêner les assaillants bien longtemps.

    Ben on va pas être d'accord

    Le moindre cube de béton un peu dense et même pas bétonné en profondeur va arrêter un APC/IFV et ralentir un char

    D'autant plus si le bidule est en triangle qui basculera sur un autre coté plutot que d'etre simplement poussé sur le coté comme ce serait le cas d'un cube

    C'est le même principe que le hérisson tchèque (et personne n'a jamais prétendu que le hérisson tchèque était un truc débile)

    Idem ca nécessite pour être franchi un engin de génie pour nettoyer un chemin donc ca va canaliser les avances

    Ca n'arrêtera pas un assaut mécanisé inter arme (la ligne Siegfried ne l'a pas fait d'ailleurs), ca ralentira l'action ou obligera de déployer des moyens complémentaires qui ne seront pas disponibles partout

    A voir comme une série de hérissons tchèques ou de portiques néelandais, pas comme un mur invincible

  17. Il y a 7 heures, Kelkin a dit :

    Je vois pas pourquoi il y aurait besoin que la neige change quoi que ce soit.

     

    Voilà typiquement le genre de chose dont je parlais in extenso hier

    1 meme

    Qui circule partout sur le net

    Pour se foutre de la gueule des russes

    En comparant les dents de dragons de la ligne Siegfried et celle posée sur la ligne Wagner

    Sauf que qui peut le plus, peut le moins et les dents "Wagner" suffisent largement à stopper un APC, IFV ou MBT.....

    Même un bête réseau de barbelés empilé suffirait d'ailleurs

    Mais non, il faut faire des comparaisons mémiques à la noix

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