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Messages posté(e)s par Neuron

  1. Le 25/02/2023 à 10:34, hadriel a dit :

    Un autre engin intéressant d'Arquus présenté à IDEX, le fortress mk2 antichar, moins pour le porteur que pour les fonctionnalités

    https://www.arquus-defense.com/fr/newsroom/actualites/fortress-mk2-en-version-combat-anti-char-idex

    En gros ça représente une base pour le futur combat missile embarqué et débarqué:

    - Tourelleau pour l'autodéfense avec un MMP

    - poste de tir MMP débarquable

    - drone

    - 4 MMP de recharge

     

    Bon du coup c'est un équipage à 5, chef, conducteur, opérateur drone, tireur tourelleau, tireur débarqué. On doit pouvoir mettre en commun des fonctions pour ramener à 4, par exemple en supprimant le tireur débarqué. Pas sur que 4 pax + 4 MMP ça rentre dans en VBAE, mais le concept est intéressant.

     

    Sauf que dans le concept du Fortress il n’y a pas de rechargement automatique du MMP sur le véhicule. Donc nous parlons d’un équipage qui si il est engagé par l’ennemi va devoir sous stress intense monter sur le toit du véhicule et recharger manuellement un MMP puis attendre d’avoir tiré avant de remonter sur le toit charger un deuxième… ne pas oublier une constante: les missiles anti chars sont des armes de défense et non d’attaque. Le concept me semble un peu cavalier (sans jeu de mot).

  2. Il y a 17 heures, Coriace a dit :

    A vraie dire tranquillement moderniser les Leclercs UAE et développer une filière de remotorisation ne pourrait pas emmener brique par brique a la (re)construction d'une filière Leclerc mkII? Peut être plus accessible politiquement qu'un choix franc aujourd'hui pour reconstruire les Leclercs?

    Les Leclerc émiriens n’ont pas besoin d’être remotorisés (il n’ont pas la même motorisation que les Leclerc FR).

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  3. Il y a 8 heures, SLT a dit :

    Quel immobilisme ? On était censé développer un nouvel ensemble de véhicules blindés, dont un char de bataille de nouvelle génération (avec un design encore à définir partiellement vu l'évolution des champs de bataille actuel et futurs...) avec Nexter et KMW, d'où la naissance de KNDS...

    Et cela justement alors que notre char actuel est toujours bon et efficace et au sans le moindre doute au niveau de tout ce qui se fait de mieux chez nos alliés comme ailleurs... C'est le premier char de 3e génération (si on veut reprendre des termes marketing) et le seul qui vienne d'un pays européen ou d'Amérique du nord, avec un historique non négligeable dans cette industrie.

    L’auteur du blog parle d’immobilisme par rapport à notre parc actuel de 220 Leclerc en ligne et modernisés à minima dans le cadre du Leclerc XLR, le MGCS n’arrivant au mieux que dans 15-20 ans si il se fait. Cette modernisation à minima n’est pas le fruit d’un manque d’ambitions mais la conséquence d’une (absence de) gestion due aux différents pouvoirs politiques qui se sont succédés et ont laissé à l’abandon le char. Résultat le plus gros coût du programme XLR est la gestion des obsolescences matérielles du char, et qui est forcément prioritaire versus de nouvelles capacités. 
     

    Notre parc actuel de Leclerc doit tenir jusqu’en 2040, ne l’oublions pas et nous n’en avons pas des milliers en « consommables ».

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  4. Le 15/02/2023 à 11:54, Bechar06 a dit :

    14 AMX-10RCR se pointent ... https://www.forcesoperations.com/une-premiere-vague-damx-10rc-en-partance-pour-lukraine/

    IL semble que les Ukrainiens ne comptent pas se limiter à la RECO avec ces chars "légers" 

    "Ces 14 AMX-10RC, les premiers parmi plusieurs dizaines d’exemplaires annoncés début janvier"

    Moi je prends les paris - sauf capitulation de l’Ukraine évidemment qui changerait la donne - les Ukrainiens vont récupérer bien davantage d’AMX 10 RC que les quarante annoncés.  

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  5. il y a 12 minutes, Akhilleus a dit :

    :rolleyes:

    Ben merde, trouver le VAB comfortable et secure... qu'est ce que ca doit etre dans les BTR

    et encore moi j'ai eu la chance de tester la version SAN, la plus "comfort"

    Pour avoir discuter avec des militaires FR qui ont testé des APC russes au début des années 90, la surprise était de taille en termes d'inconfort et d'ergonomie. En gros les soldats étaient déjà "cassés" en sortant du BTR avant même d'être débarqués.

    Oui c'est vrai le VAB pour nos critères n'est pas la panacée en termes de confort mais quand on a connu que du matos soviétique c'est une vraie claque.

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  6. Je n'ai pas accès à l'article de la Tribune mais le sujet doit être intéressant, dissuasion nucléaire FR et prise en compte des menaces hybrides:

    Comment la dissuasion nucléaire fait face à la nouvelle menace de la guerre hybride

    Citation

    La Revue nationale stratégique, qui sera dévoilée le 9 novembre à Toulon par Emmanuel Macron, estime que des modes d'action hybrides sont susceptibles de déstabiliser la dissuasion nucléaire française. Cette revue sert de socle à la préparation de la future Loi de programmation militaire (2024/2030).

     

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  7. il y a une heure, pascal a dit :

    Qu'est-ce que firent les alliés en 1945 au Japon et en Allemagne ?

    On ne fera pas table rase on va simplement travailler avec des gens qui seront de bons interlocuteurs à l'instant T

    En complément de ce qu'a dit @ciders (des milliers de nazis et japonais éliminés par les US), il y'avait eu en préambule un KO final pour les allemands et les japonais. Pour que le parallèle que tu cites fonctionne, l'étape 0 c'est une capitulation totale et sans conditions de Moscou, avec l'armée russe qui dépose les armes (et passe sous contrôle occidental) et poutine qui quitte le pouvoir... on est très loin de ces conditions.

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  8. il y a 37 minutes, Patrick a dit :

    Pas aussi simple que mettre des HARM sous des Mig-29 et leur faire croire que ce sont des R-27.
    Pas un armement aussi neutre que le HARM.
    Pas une bonne idée de donner aux ukrainiens la possibilité d'attaquer le territoire russe que nous reconnaissons.

    Si on veut avoir le contrôle sur l'emploi d'armes que nous donnerions à l'Ukraine le plus simple serait encore de nous engager. Mais là c'est une ligne rouge que nous nous mettons nous-mêmes.

    Et qui sont rincés. Et qui demanderont une formation intensive.

    Idem qu'avant, pas aussi simple, IHM pas adaptée, etc. Les cas de passage au MICA IR sur avion non équipé à l'origine, que ce soit les Mirage F1 marocains ou les 2000 modernisés en -5, -9, -5mk2, 2000I indiens (les 2000H n'en avaient pas) s'accompagnent toujours d'une nouvelle interface.

    Va-t-on payer une modernisation de vieilles cellules de C rincées pour leur permettre de mettre en oeuvre un Fox 2 un peu correct?

    Etc etc.

    Ce n'est pas aussi simple.

    Personne n'a dit que c'était simple.

    Du moment où les Russes frappent les installations énergétiques Ukrainiennes, il devient légitime de livrer des missiles de croisière aux Ukrainiens. Nous prétendons être la Patrie des Droits de l'Homme, protéger les populations civiles, etc. sans actes concrets ce n'est que de la littérature. Que vont faire les Russes sérieusement ? Nous avons peur de notre ombre (enfin certains sur ce forum, et mon message ne s'adresse pas à toi Patrick).

    Pour l'intégration des MICA IR sur 2000C il y'a effectivement du travail d'intégration, mais rien qui ne soit infaisable surtout si il y'a la volonté politique de rapidement le financer.

    Le potentiel des 2000C est fortement entamé c'est vrai, mais ce n'est pas réellement un sujet en soit. Ces 2000C ne seraient pas destinés à assurer la première ligne pour les 20 ans à venir. Ils seraient là pour faire la jonction quelques années tout au plus et surtout enverraient un message politique considérable qui pousserait mécaniquement certains autres membres de l'OTAN à faire plus car ils ne pourraient accepter que les seuls Français fournissent des chasseurs occidentaux.

    Un "coup" politique magistral (et qui serait très significatif opérationnellement parlant) serait de racheter les 2000-5 qataris et de les livrer à l'Ukraine. Là la France pourrait enfin à nouveau prétendre être un vrai moteur de la Défense Européenne.

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  9. Il y a 1 heure, ArchiRafale a dit :

     

    Je pense que c'est nous qui devrions mettre une ligne rouge : au premier missile balistique iranien qui s'abat sur le territoire ukrainien l'Ukraine a des ATAMS. Avec une petite mise en scène, un stock de missiles ATAMS à coté de C-17 près à partir vers la Pologne.

    Il y a de grande chance que l'Histoire te montre que c'est ta position qui est ridicule parce queles chance sont grande que l'Ukraine obtienne à plus ou moins long terme des ATCMS, voir des F-16.

    +1000

    il y a 7 minutes, Patrick a dit :

    Alors les imprécations et les piques à peine voilées faites à on ne sait qui (la France? navré nous n'avons ni F-16 ni ATACMS à donner) merci mais ça va 2 minutes.

    Le truc c'est que la russie n'a en théorie pas besoin de l'Iran pour avoir des missiles. Alors pourquoi se servir de cet argument iranien pour assumer des livraisons? Ça ressemble à un prétexte pratique qui nous permettrait de franchir un cap dans notre soutien. Ce serait d'une grande lâcheté.

    La France n'a pas d'ATACMS ni de C-17. Qui est ce "nous"?

    Ce qui dans les deux cas ne nous concerne pas en France.

     

    Non, nous n'avons pas d'ATACMS, ni de F16 ou de C17.

    En revanche - et j'espère que ce n'est pas qu'une rumeur - nous avons des SCALP qui pourraient être intégrés sur les SU24 Ukrainiens, et nous avons également je suppose quelques dizaines de Mirage 2000C stockés qui nous sont absolument inutiles, et sur lesquels on pourrait imaginer intégrer des MICA IR (même si ils n'utiliseraient pas 100% de leur domaine de vol).

     

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  10. il y a 3 minutes, Boule75 a dit :

    Eh bien c'est une réécriture complète et fausse de la genèse du JCPOA.

    Les principaux promoteurs de cet accord sont européens, en accord avec  le Department of State.

    Et l'industrie Us n'était pas contre, bien au contraire. On va juste dire Boeing, pour fournir un seul mot-clé.

    Fin du HS pour moi.

     

    Je te laisse à tes convictions. Tu ne lis pas ce qu'écrivent les autres. Je te rappelle que sans la validation des US il n'y aurait pas eu d'accord, et toi tu me dis que ces sont les européens les promoteurs de l'accord, quel est le rapport en fait ? Pour les Iraniens c'était très clair, c'est les US qui portaient la force de l'accord.

    Evidemment que l'industrie US n'était pas contre cet accord, mais les conditions d'accès pour eux n'étaient pas les mêmes que pour les européens et asiatiques.

    Personnellement j'ai été à mon modeste niveau acteur sur ce sujet dans ma précédente vie pro avant de rejoindre la BITD. J'ai moi-même négocié en direct avec les Iraniens à Téhéran lors de la fin de l'accord, quand il a fallu leur expliquer que des (dizaines voir plus) de millions d'euros investis dans la techno européenne de ma précédente société allaient être perdus pour eux en pures pertes et profits avec au mieux très partiel remboursement...

    Le vrai gros sujet c'étaient les marchés de l'Oil & Gas où les américains n'avaient pas la même voix au chapitre que les autres occidentaux (incluant Coréens et Japonais).

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  11. il y a 34 minutes, Boule75 a dit :

    :bloblaugh:

    Comme tu as vraisemblablement lu trop vite, ou bien pas saisi la nuance dans mes propos, je vais reformuler : même si Trump n'aimait pas les Iraniens, et qu'il a pu être influencé par Israël, ce ne sont pas les raisons de la sortie de l'accord sur le nucléaire iranien.

    La seule et unique raison c'est le manque de marchés pour les US. Trump estimait (à juste titre) que ce sont les américains qui ont permis l'accord avec les Iraniens. Le fait ensuite que ces mêmes américains n'aient pas leur part du gâteau iranien au profit des européens et asiatiques lui était insupportable. 

    Tout autre interprétation ou explication ne correspond pas à la réalité de ce qu'il s'est passé à l'époque.

  12. il y a 27 minutes, Boule75 a dit :

    Il fallait rajouter l'abandon du JCPOA (que je viens d'inclure dans  la liste ci-dessus, c'est un exercice :-) et du coup, même si tu as raison de signaler que certaines options pouvaient correspondre à des orientations approuvées par une bonne partie du corps diplomatique US, mon impression est que ce dernier a tout de même été lourdement bousculé et que ses avis ont été largement outrepassées. Il y a eu pas mal de démissions également, même si leur signification est affaire d'interprétation pour qui connaîtrait les arcanes de cette institution. Pour Jerusalem, il s'agissait plus de plaire à l'AIPAC et au Congrès qu'à la diplomatie US, idem pour le JCPOA.

    Au final, c'est quand même bien Trump qui a dicté la direction.

    Pour le JCPOA, c'est vraiment très loin d'être tout blanc tout noir.

    Trump n'a pas cassé le deal car il n'aimait pas les Iraniens, ou parce qu'il aurait été influencé par Israel.

    Il a cassé l'accord car l'administration Obama avait laissé trop de garde-fous aux entreprises US pour revenir sur le marché iranien, garde-fous que n'avaient pas les entreprises européennes et coréennes ou japonaises, et ce en particulier dans un domaine sensible: l'Oil & Gas => le State Department était aligné avec cette position (accord injuste pour les entreprises américaines vis à vis de leurs concurrentes européennes et asiatiques) même si il n'était peut-être pas favorable au départ à casser l'accord pour de bon.

    Les conseillers de Trump ont d'ailleurs été clairs à l'époque avec le plus haut niveau de l'Etat Iranien : accepter une grande partie de leur liste à la Prévert de demandes, et les US réinvestiront comme jamais auparavant en Iran, mais à la condition que ce soit la chasse gardée des US. De ce que j'ai pu comprendre à l'époque, le Département d'Etat n'était pas en désaccord avec cette position.

    Les Iraniens ne sont pas allé dans le sens de Trump (ils ont laissé la porte grande ouverte aux Européens et Coréens/Japonais), les sanctions ont continué, et les conservateurs iraniens ont pu se refaire une santé sur la décrédibilisation de Rohani avant de pouvoir replacer au pouvoir un président conservateur.

     

  13. Il y a 10 heures, hadriel a dit :

    C'est le département d'état qui a fait envahir l'Irak en 2003?

    Le Département d'Etat n'y était pas opposé, il n'y a donc pas vraiment de sujet.

    Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

    Euhhh... Remise en cause de l'OTAN, frictions commerciales dures avec la Chine (qui s'amplifient d'ailleurs), tentatives naïves de Moscou, conflits commerciaux avec l'UE, abandon du grand Traité du Pacifique sur le point d'être conclu entre les USA et la moitié des pays de cette zone... Remise en cause de l'Alena, sortie de l'accord de Paris... Jérusalem reconnue comme capitale d'Israël.

    J'en oublie sûrement : ça a secoué. Il ne s'est rien passé quand on n'a pas voulu regarder !

    Biden a tenté tant bien que mal de réparer les pots cassés, mais le balancier pourrait bien revenir dans le sens trumpiste.

    Beaucoup des points cités vont dans le sens de la politique du Département d'Etat (Chine, pression avec les 2% de dépenses militaires pour les membres de l'Otan, conflits commerciaux avec l'UE) sauf les tentatives de Trump vers la Russie (qui d'ailleurs n'ont rien donné) ainsi que le traité Transpacifique et l'Alena. Après Trump était quand même POTUS le Département d'Etat ne pouvait pas non plus tout imposer, mais ces deux sujets restent clairement secondaires comparés à ce que doit être la politique US vs la Russie.

    L'accord de Paris, le State Department n'en a pas grand chose à faire.

    Jérusalem capitale d'Israël, je ne crois pas que cela dérange le Département d'Etat, au contraire.

  14. Il y a 5 heures, g4lly a dit :

    Liberal lawmakers urge Biden to shift Ukraine strategy

    A group of 30 House liberals is urging President Biden to dramatically shift his strategy on the Ukraine war and pursue direct negotiations with Russia, the first time prominent members of his own party have pushed him to change his approach to Ukraine.

    The letter, sent to the White House on Monday and obtained by The Washington Post, could create more pressure on Biden as he tries to sustain domestic support for the war effort, at a time when the region is heading into a potentially difficult winter and Republicans are threatening to cut aid to Ukraine if they retake Congress.

    In a letter led by Rep. Pramila Jayapal (D-Wash.), chair of the Congressional Progressive Caucus, the 30 Democrats call on Biden to pair the unprecedented economic and military support the United States is providing Ukraine with a “proactive diplomatic push, redoubling efforts to seek a realistic framework for a ceasefire.”

    The Democrats are specifically concerned that the United States is not engaging in regular dialogue with Russia as part of its effort to end a protracted war that has caused thousands of deaths and displaced 13 million people. The Biden administration has been adamant that it is up to Kyiv whether and when to negotiate with Russia, arguing that Ukrainians as a free people should decide their fate.

    “The longer the war in Ukraine goes on, the greater the risk of escalation — to widespread, devastating effect,” Jayapal said in a statement to The Post. “We should have no illusions about the challenge ahead of us, but ... my colleagues and I are urging the Administration to engage in a proactive diplomatic push in an effort to seek a realistic framework for a ceasefire.”

    But some Russia experts say Moscow will only negotiate with the United States, a fellow superpower. The lawmakers say that opening must be seized given the war’s spreading devastation, adding, “The alternative to diplomacy is protracted war, with both its attendant certainties and catastrophic and unknowable risks.”

    The liberal Democrats note that the war’s disastrous consequences are increasingly felt far beyond Ukraine, including elevated food and gas prices in the United States and spikes in the price of wheat, fertilizer and fuel that have created global food shortages, not to mention the danger of a nuclear attack by Moscow.

    The lawmakers are at pains to differentiate themselves from the Republicans who are also challenging Biden’s approach to Ukraine. Some conservatives are now questioning U.S. aid to Ukraine because of its cost and, in a few cases, voicing apparent sympathy for Russian President Vladimir Putin.

    “We are under no illusions regarding the difficulties involved in engaging Russia given its outrageous and illegal invasion of Ukraine,” the Democrats’ letter states. “If there is a way to end the war while preserving a free and independent Ukraine, it is America’s responsibility to pursue every diplomatic avenue to support such a solution that is acceptable to the people of Ukraine.”

    The letter was signed by some of the best-known and most outspoken liberal Democrats in Congress, including Reps. Jamie Raskin (Md.), Alexandria Ocasio-Cortez (N.Y.), Cori Bush (Mo.), Ro Khanna (Calif.) and Ilhan Omar (Minn.).

    For now, their position remains a minority in the Democratic Party, which has overwhelmingly supported Biden’s denunciations of Russia and his spearheading of a global coalition to funnel massive support to Ukraine. Biden has framed the conflict as part of his broader view that the world is witnessing a historic confrontation between authoritarianism and democracy.

    The liberals’ appeal for a shift in strategy comes amid some of the most significant U.S.-Russian diplomatic engagement in some time, as Defense Secretary Lloyd Austin recently talked with his Russian counterpart, Sergei Shoigu, for the first time in months. The two spoke by phone Friday and again on Sunday at Shoigu’s request, Austin wrote on Twitter.

    Despite Biden’s success so far in rallying support for Ukraine, he now faces the prospect of cracks in the coalition as Europe heads into a difficult winter, gas prices remain high at home, Putin threatens nuclear actions and both sides appear to be digging in for the long, bloody haul.

    In the United States, most of the challenges to date have come from the right, as some conservatives question spending billions of dollars on the faraway war. House Minority Leader Kevin McCarthy (R-Calif.) — who would be likely to become speaker if the Republicans retake the House on Nov. 8 — signaled last week that a GOP-led house would oppose more aid to Ukraine.

    “I think people are going to be sitting in a recession, and they’re not going to write a blank check to Ukraine,” he told Punchbowl News. “They just won’t do it.”

    House Speaker Nancy Pelosi (D-Calif.), speaking Monday at an international summit on Russia’s aggression against Ukraine, downplayed the possibility that U.S. aid to Ukraine would end if Republicans take the House.

    “I believe that the support for Ukraine and the people of Ukraine … will not stop,” Pelosi said, adding that “support for Ukraine is bipartisan, it is bicameral.”

    But the liberals’ letter suggests pressure may now start coming from the left as well — albeit for different reasons — creating a political pincer movement that would make it harder for the president to blame opposition to his Ukraine policy solely on Republicans.

    When asked how long the United States can be expected to pour billions into the war effort, Biden and his top aides frequently say, “as long as it takes.” But privately, U.S. officials say neither Russia nor Ukraine is capable of winning the war outright, suggesting a fundamental change in dynamic would be required if the conflict is to end in the foreseeable future.

    For now, Biden’s aides have ruled out the idea of pushing or even nudging Ukraine to the negotiating table, saying it is a matter of principle that nations get to decide their own fate. They say they do not know what the end of the war looks like or when it might happen, insisting that it is up to Kyiv.

    But a growing number of lawmakers and foreign policy experts are challenging that position, arguing that Russia will not take any negotiations seriously unless the United States is at the table, given its leadership of the West and its investment in Ukraine’s war effort.

    “The risk of the strategy is it has no conception of an endgame,” said George Beebe, director of grand strategy at the Quincy Institute for Responsible Statecraft, adding, “It’s a recipe for continuing this war.” The Quincy Institute, which advocates for diplomatic solutions to international conflicts, is one of several groups that endorsed the liberal lawmakers’ letter after seeing an early version.

    Behind the liberals’ concern is the reality that the war only seems to be escalating. Russia last month illegally annexed four Ukrainian territories, a move condemned by more than 140 countries at the United Nations. Putin has also repeatedly threatened to use nuclear weapons, prompting Biden to warn that the world faces the most serious “prospect of Armageddon in 60 years.”

    “President Biden said quite accurately that if present trends continue, we could be headed toward the most dangerous crisis we’ve faced since the Cuban missile crisis. The question then is, what do we do about that?” said Beebe, who served as director of the CIA’s Russia analysis team and as special adviser to Vice President Dick Cheney. “Simply saying it’s up to Ukraine to decide is abdicating the responsibility America’s leaders have to safeguard the security in all of this.”

    Congress so far has provided the White House with nearly all the money and weapons it has requested for Ukraine, but surveys suggest that public support for the war effort is softening. A Pew Research poll found that the share of Americans who are extremely or very concerned about a Ukrainian defeat fell from 55 percent in May to 38 percent in September.

    Among Republicans and Republican-leaning independents, 32 percent say the United States is providing too much support for the war, up from 9 percent in March.

    In all, the United States has authorized upward of $60 billion in aid to Ukraine. The Senate voted to finalize more than $40 billion in new military and humanitarian assistance in May, the largest investment in Ukraine thus far.

    Richard Haass, president of the Council on Foreign Relations, said that neither Russian nor Ukrainian leaders are likely to agree to negotiated compromises right now. The United States has argued that Russia flagrantly violated the United Nations charter by invading its neighbor, which complicates any negotiations because it would put the burden on Washington to explain how any compromise respects the U.N. charter.

    Still, Haass, who has held various high-level diplomatic positions in the U.S. government, said it is up to the United States to define what success could look like and to outline acceptable outcomes.

    “One of the norms at stake is that territory is not to be acquired through the use of force. For those who favor the United States pushing for a deal, the burden is on them to explain how does the United States do that in a way that’s consistent with that principle,” Haass said. “At the end of the day, the United States cannot subcontract out its foreign policy to Ukraine or anybody else. We never do that.”

    The letter’s signatories indicated that for now they will still support Ukraine aid packages, but it remains unclear whether that would continue if Biden does not soon pursue a diplomatic track.

    “We agree with the administration’s perspective that it is not America’s place to pressure Ukraine’s government regarding sovereign decisions,” the letter says. “But as legislators responsible for the expenditure of tens of billions of U.S. taxpayer dollars in military assistance in the conflict, we believe such involvement in this war also creates a responsibility for the United States to seriously explore all possible avenues.”

    Yasmeen Abutaleb is a White House reporter for The Washington Post. She joined The Post in 2019 as a national health policy reporter. Yasmeen co-authored the New York Times No. 1 best seller, "Nightmare Scenario: Inside the Trump Administration Response to the Pandemic that Changed History." Twitter

    Ces "liberal lawmakers" (30 membres démocrates de la Chambre des représentants) ne comprennent simplement pas leur propre pays et sa politique étrangère: la politique extérieure US est faite par le Département d'Etat -State Department - les Affaires Étrangères en bon français, et qui a primauté à la fois sur le DoD mais aussi sur le Président américain lui-même dans les faits, même si officiellement ce n'est pas le cas.

    Les étoiles sont alignées pour le Département d'Etat avec Biden au pouvoir donc tout va bien pour le Département d'Etat et la politique US par rapport à l'Ukraine n'est pas prête de changer (et tant mieux).

    Rappelez vous, sous Trump, Trump avait voulu remanier la politique extérieure US, changer plein d'ambassadeurs en poste,etc...

    Que s'est il passé ? Rien.

    Ce qu'il faut retenir: quelque soit le POTUS du moment (Trump, Biden, un républicain ou un démocrate, ou qui que ce soit) la politique étrangère US est le fait du Département d'Etat. Et le Département d'Etat poursuit toujours la même politique depuis des décennies, que le locataire de la maison blanche soit content de cette politique ou pas. Dans ce contexte l'influence de 30 membres de la Chambre ne représente absolument rien.

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  15. il y a 6 minutes, Manuel77 a dit :

    Je ne dirais pas ça. Il faut continuer à investir 100 milliards. Mais on ne pourra pas en acheter autant qu'on l'espérait. C'est un processus habituel.

    De mémoire :
    Pas de nouvelle tranche de corvettes K130
    Moins de P8 Poseidon
    Moins (pas ?) de Typhoon Lutte électronique
    Particulièrement ennuyeux : moins/pas de nouveaux obusiers blindés.

    "Comme de nombreux projets s'étalent sur cinq à sept ans, l'inflation dimensionnelle crée un sérieux problème financier", a déclaré une personne proche du dossier. Seraient notamment sur la sellette une troisième tranche de la corvette K130, de nouveaux Eurofighter pour la guerre électronique, de nouvelles frégates et de nouveaux obusiers blindés qui devaient être commandés pour remplacer les systèmes livrés à l'Ukraine. Des discussions sont en cours entre le monde politique et l'industrie sur ces projets, a-t-il ajouté.

    https://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/verteidigung-regierung-streicht-mehrere-ruestungsprojekte-im-sondervermoegen-fuer-die-bundeswehr-/28761788.html

     

    L'armée allemande, 1ère force militaire en devenir d'Europe, vantée par Scholz, semble encore fort lointaine...

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  16. Il y a 7 heures, Alberas a dit :

     

    Mais la couverture de change s'applique pour un risque de change  d'une entreprise s'il y a une différence de devises entre ses coûts et ses recettes. Quand c'est un Etat  qui achète dans une autre devise que la sienne,. C 'est lui qui supporte son propre risque.

    Il doit en être de même pour les achats de pétrole ou de gaz. On en voit le résultat à la pompe. :sad:

    Au temps pour moi, je n'ai connu le hedging (avec un "h") qu'en entreprise ;).

    Cela étant le hedging n'est pas forcément lié aux coûts et recettes à la fois mais peut être lié uniquement aux coûts, d'où ma remarque initiale. 

  17. il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

     

    Il faut imaginer un monde post-grand-accord où la Russie peut envisager un avenir prospère - et accessoirement où l'Europe occidentale peut aussi s'imaginer un avenir prospère.

    L'avenir prospère de l'Europe occidentale passe par une Russie mise KO militairement pour les 20 prochaines années. C'est la meilleure garantie de prospérité sur le continent.

    Les occidentaux s'y attèlent, US en tête, le nœud coulant accroit petit à petit sa pression jusqu'au souffle final pour les armées russes en Ukraine.

    L'idéal serait qu'il n'y ait pas de grande déroute russe avec des milliers de soldats russes capturés en une fois - et qui justifierait aux yeux de Poutine une escalade nucléaire - mais un lent recul partout qui finira en éviction des forces Russes d'Ukraine, sans avoir jamais permit à la Russie d'avoir sa justification à ses frappes nucléaires tactiques.

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