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Messages posté(e)s par Neuron

  1. Je pense que l'on peut aussi pencher pour un scénario fort différent...

    Reprenons ton scénario de base, le KA 28 AEW décolle avec ses deux Su33 , mais les Hawkeyes, dont un est en vol en permanence (d'autant plus que les renseignements français et OTAN ont signalé à quelques centaines de miles le Kutznetkov) repère immédiatement les trois appareils,les deux Rafales F2 déjà en vol ont pris en chasse les 3 appareils qui finissent au tapis en quelques minutes.

    Les français, conscients que les russes sont potentiellement dangereux ont laissé le GAN hors de portée des missiles des navires russes... dans le même temps un raid de 8 SEM et 12 Rafales F2 est en route a destination du GAN russe, représentant un total de 12 exocets et 80 Micas, épaulés par les deux hawkeyes.

    Le PA Russe a eu  à peine le temps de faire décoller 5 Su33 que un véritable mur de 20 Micas s'abat sur les 4 Sukhois avant que  les missiles anti navires français ne soient tirés.

    Arrivant au ras des flots, les 12 exocets sont tirés, en enregistrant toutefois la perte de 2 SEM, abattus par la défense anti aérienne longue portée des navires russes.

    10 exocets sur 12 font mouche , endommageant lourdement la flotte russe, sans toutefois la couler.

    Néanmoins la flotte russe vient de perdre ses radars et ses moyens de protection anti aérienne.

    De plus le Kutznekov se retrouve immobilisé avec une légère gite et son pont aérien inutilisable.

    La France via son ambassade à Moscou décide de proposer une cessation immédiate des hostilités pour calmer la situation, et décide donc de ne pas re lancer un raid pour envoyer la flotte russe par le fond...

    Les Russes fond mine d'accepter mais envoient dans le même temps un SNA attaquer le GAN français.

    Repéré au dernier moment par les hélicos ASM, et la frégate Tourville, le SNA russe à le temps de cibler et lourdement endommager la frégate Forbin, véritable symbole technologique français.

    Les français, surpris et déçus, envoient un raid de représailles et coulent l'ensemble de la flotte russe.

    Dans le même temps, le GAN français envoie une frégate sauver les marins russes en détresse.

    De son côté le SNA russe a du décrocher rapidement mais à eu le temps de disparaitre sans être coulé.

  2. Suite à la carte postée par Philippe sur ce sujet    http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11015.1800

    On remarque que les Russes veulent déployer leur groupe aéronaval renaissant en Méditerranée...

    Alors faisons un peu de "crise fiction" (enfin j'espère que ça restera bien une fiction)...

    Nous sommes en juin 2009, les relations UE-Russie sont devenues extrêmement tendues, des diplomates sont rappelés dans leur pays des deux cotés, et par le plus fortuit des hasards, le Porte avions russe et son groupe aéronaval se retrouvent à quelques centaines de miles du Charles de Gaulle, et de son groupe aéronaval...

    Suite à des incompréhensions des deux côtés, un affrontement entre les deux groupes aéronavals devient inéluctable... que va t'il advenir selon vous ? ( ndlr: les français n'utilisent pas les ASMP embarqués pour atomiser le groupe aéronaval russe dans ce scénario, il faut rester un minimum réaliste, et dans le même temps, je rappelle que le CDG embarque deux hawkeyes, protégés par une quinzaine de Rafales F2 embarqués voir vingtaine courant 2009, sans compter un certain nombre de surper étandarts, un SNA, une frégate AA Horizon, une ASM au moins... et un système de communication dernier cri)

  3. mouais cette réthorique guerriere ne doit masquer l'arbre qui cache la forêt, et le retour de baton contre les russes est déjà en train de se mettre en place... personne n'a donc observé la dégringolade du prix du barril du pétrôle depuis quelques jours? Et d'ailleurs l'Euro en a "bénéficié" en perdant 10 cents en peu de temps...

    La Russie sans des hydrocrabures chers, c'est l'ensemble de sa politique économique qu'elle va devoir revoir... et donc de ses prétentions stratégiques.

    Je vous conseille de lire l'excellent article de la revue Diplomatie de ce mois ci, sur le "renouveau russe", tout est dit...

    Le retour de baton est tres fort, et en voici déjà quelques prémices:

    - l'UE en quelques jours s'est bien plus rapprochée de l'Ukraine qu' en 15 ans et l'UE envisage ce pays dans l'Union à présent

    - l'opinion publique mondiale n'a pas sourcillé d'un poil quand la colistiere de Mc Cain, Sarah Palin, a affirmé être prête à faire la guerre contre la Russie, si ça devenait nécessaire

    - L'UE commence à se méfier ouvertement d'un scénario à la "hitler" de la russie, pas pour la comparaison des régimes, mais pour la comparaison avec les volontés "impérialistes" . En 1937, les Sudètes, en 2008, la Georgie, en 1938, le réarement de la Rhénanie, puis en 1939, Pologne, va t'on voir en 2009 ,la Crimée et la Moldavie ? avant de voir des frappes sur la Tchéquie et la Pologne ( en raison des radars du bouclier anti missile US)

    La Russie s'est peut-être accrochée toute seule une épée de damocles au dessus de sa tete sans y prendre garde...

  4. Article issu du site EADS ASTRIUM:

    www.astrium.eads.net/news/2008/atv-evolution-1

    ATV Evolution

    Dans le domaine de l’espace habité, l’Europe dispose de toutes les compétences à l’exception de celle de transporter des astronautes vers l’espace et de les ramener sur Terre en toute sécurité. Avec le succès des programmes Columbus et ATV et les acquis du programme ARD dans le domaine de la rentrée atmosphérique, l’Europe dispose des savoir-faire nécessaires à la conception et la préparation de son propre système spatial de transport d’équipages. De même qu’elle dispose d’un accès indépendant à l’espace grâce à Ariane 5, l’Europe doit également assurer son indépendance dans le domaine du vol habité.

    Cette indépendance concerne l’accès à la station spatiale internationale (ISS) et au laboratoire Columbus, mais aussi les futures missions habitées vers la Lune.

    Cela permettrait de surcroit à l’Europe de négocier d’égal et égal avec ses partenaires au sein des programmes spatiaux internationaux. Cette étude rejoint d’ailleurs les réflexions en cours au sein de trois grandes agences spatiales nationales, le DLR (Allemagne), le CNES (France) et l’ASI (Italie). Les trois agences viennent en effet de proposer à l’ESA l’étude d’un ravitailleur capable de revenir de l’ISS sur Terre en ramenant du fret. Ce ravitailleur réutilisable pourrait concrétiser la première étape de la logique d’évolution de l’ATV. Son utilisation pourrait également contribuer à la qualification en vol d’un futur système habité.

    L’objectif de l’étude ATV Evolution est de déterminer si l’Europe est en mesure de réaliser une mission de ce type.

    Premiers résultats de l’étude

    D’un point de vue technique et technologique, les deux aspects de l’ATV Evolution sont parfaitement réalisables. Grâce à Columbus, le savoir-faire nécessaire en matière de vaisseaux habités a été acquis, et l’expérience du programme ATV a permis la maîtrise de contrôle de vol, de rendez-vous et d’amarrage. Des technologies innovantes ont été également développées. L’ARD et Hugyens ont prouvé, ces dernières années, la maîtrise d’Astrium de la rentrée atmosphérique.

    Cette étude démontre donc que l’Europe a d’ores et déjà préparé les aspects techniques les plus critiques pour développer un système de transport de fret et de personnes. D’un point de vue financier, c’est bien plus intéressant que si le lanceur et le véhicule devaient être développés en partant de zéro.

    Un développement en plusieurs étapes est envisagé. Tout d’abord, il faudra rendre l’ATV capable de rapporter du fret sur Terre, puisqu’il est aujourd’hui conçu pour se désintégrer dans les couches denses de l’atmosphère. Ce qui tomberait à point nommé dans la mesure où, après le retrait du service des navettes américaines, la capacité de fret retour ne sera que de quelques kilos et reposera uniquement sur les capsules russes Soyouz.

    Dans un premier temps, une capsule de rentrée pourrait être développée et testée avec un module de service de l’ATV adapté. Les crédits de développement bénéficieraient directement aux étapes suivantes, puisque la taille et le concept de cette capsule correspondraient à ceux d’une capsule habitée ultérieure. Une première démonstration en vol de ce système de transport évolué, basé sur l’ATV, est envisageable pour la version cargo en 2013/2014. Côté lanceur, une Ariane 5 ES-ATV, sans modification, pourrait convenir puisqu’elle a fait la preuve des ses capacités lors du tir de l’ATV Jules Verne.

    Une capsule pour trois astronautes, incluant un système de sauvetage, serait ensuite développée dans un second temps. L’expérience acquise sur l’utilisation en orbite de la version cargo servirait directement à la qualification de la version habitée. L’Ariane 5 ES-ATV pourrait également être utilisée dans ce cas, mais l’on devra l’équiper d’un système fiable de senseurs pour permettre une activation autonome du système de sauvetage en cas de problème. Dans cette logique, un premier vol d’une capsule habitée, européenne et indépendante, est concevable à l’horizon 2017/2018.

    Transformer cette étude en réalité …

    Comme toujours dans le domaine spatial, la décision de lancer la mise au point d’un ATV évolué ou les études préalables relève en dernier ressort d’une décision politique. Il incombe aux agences spatiales nationales de préparer le processus de prise de décision, puis d’assurer la mise en œuvre des programmes. À l’industrie spatiale de développer et construire des lanceurs et des vaisseaux, selon les spécifications des agences. L’étude ATV Evolution menée par Astrium doit être considérée comme une proposition sérieuse et réaliste, basée sur l’expérience pratique, pour faire évoluer l’ATV et doter l’Europe spatiale de capacités nouvelles.

  5. Encore une occasion pour les européens de s'affirmer. Les versions transport de passagers de l'ATV sont dans les cartons, récemment l'ATV a prouvé qu'il était le vaisseau spatial le plus moderne à l'heure actuelle... on attend quoi !?

    après le coup de la réaction en demi teinte diplomatique de l'Europe par rapport à la Georgie alors qu'il fallait taper du poing sur la table, réveillons nous au moins dans le spatial

  6. Si tu veux debatre fait le en  MP avec moi, si non franchemant evite tes analyse en publique, c est grotesque...n importe quoi lol

    mon avis qui peut te paraitre grotesque, fait que tes opinions me semblent tout aussi grotesques et sans le moindre fondement, mais c'est avec plaisir que je parlerais avec toi en MP pour te montrer que mes idées n'ont rien de grotesque... ;)

  7. Pk ressitué dans le contexte alors que cela est impossible? la france ne ce ferra pas attaqué sans que d autre pays otan  n interviennent, donc l attaque n aurra jamais lieu...ici moi j ai repondus a un message fantesie de la part de neuron, c est tout...commancé a analysé chaque point et chaque courbe que va prendre un bombardier lourds russe sur la carte, c est hors de notre ressort dans l etat actuel des choses...Dire la belgique est plus forte que la russie, on dirrai que ca passe comme une lettre a la poste ici

    J'ai volontairement pris la Belgique pour forcer le trait, mais je réitère , dans l'état actuel des choses, avec ses armements actuels, et pas d'erreur militaire, la Belgique pourrait tenir quelques semaines face çà à la Russie, toute seule, sans l'aide de l'Otan, dans le scénario imaginaire, où la Belgique serait un Etat frontalier de la Russie.

    Il ne faut pas se leurrer, l'armée russe n'est pas capable d'envoyer un raid de DA de 300 avions.

    Avec 40 F16 en l'air ayant décollé à temps, la Belgique peut mettre au tapis une bonne centaine ( voir 120) d'avions de combats russe... sans compter les MLRS belges qui pilonneraient les blindés russes avant que ceux ci ne soient au contact de l'armée belge.

    Ensuite les léopards belges épaulés par de très nombreux missiles anti chars et une armée très bien formée, pourrait stopper net une première offensive russe.

    Quant à la France, même si je n'en avais pas parlé, la Russie conventionnellement, en prenant le même exemple que la Belgique, si la France était un pays frontalier, la Russie n'aurait pratiquement aucune chance de l'emporte conventionnellement.

    A ceux qui l'ont oublié, on est quand même pas la Georgie, et l'armée russe , à des années lumières , d'être l'armée américaine.

    L'armée française ,c'est tout de même 300 avions de combats et +, sachant que les mirages 2000 et rafales n'ont pas grand chose à craindre des avions russes ( et pitié, on ne ressort pas le coup des Mig31 avec radar des années 80 qui voit loin mais est dépassé) les russes n'ayant aucun pak fa ou su 35 en ligne...

    La france de son coté pour rappel dispose de missiles de croisières furtifs aéroportés par centaines, le genre d"équipement qui ferait cruellement défaut à la Russie...

    Certains rigolaient de 50 Rafales, mais 50 rafales en vol , ça fait 300 micas et + dans les airs, supportés par le radar nostradamus qui voit très loin ainsi que les awacs français, bref largement de quoi envoyer 250 à 300 ivans des airs au tapis...

    Sachant que des rafales à terme c'est 250, et pas 50 ;) sans compter les petits 2000-5

    après pour l'armement terrestre, 450 leclercs appuyés par une myriade de missiles anti chars, et de gazelles anti chars ( 120 je crois ?), plus les unités de l'armée de terre, avec la bulle aréoterrestre, tout ça me fait légitimement penser, que la Russie aussi puissante soit elle, se ferait méchamment dérouillée avant d'avoir pu comprendre ce qu'il se passait...

    et pour éviter toute polémique, je n'ai jamais dit que la france pouvait envahir la russie, simplement que si la russie voulait envahir la france, elle irait au casser pipe industriel... ;)

  8. Bah faux, le gaz n est qu une partie de l economie russe, rensegne toi un peut tu veux, pour ce qui est de l armée, l EU etait incapable d attaqué la serbie toute seul sans le surport des USA, alors viens pas me parlé de detruire la russie stp

    mouais enfin la russie est incapable d'attaquer quoi que ce soit , qui aligne plus que quelques avions obsoletes, et qui est situé ailleurs qu'à sa proche périphérie...

    Et puis honnetement la russie est actuellement incapable elle meme d'attaquer un pays comme la Georgie si il n'est pas situé à ses frontières proches... la Georgie serait à coté de la Serbie par exemple, les russes n'auraient pas bougé le petit doigt...

    Pour berkut je ne parlais pas d'attaquer la russie, juste de se défendre contre elle.

    D'ailleurs la russie aujourd'hui est incapable de gagner un conflit contre un pays comme la Belgique par exemple qui dispose de 72 F16 modernisés, et d'une armée de terre moderne et entrainée.

    Croire le contraire est abuser sur la slivovitch ;)

  9. Finalement, toute proportions gardées, le budget russe est bien supérieur à celui de la France ou même du RU et lui permet d'entretenir, renouveler ses systèmes d'arme et de permettre à ses Armes d'évoluer vers une nouvelle doctrine.

    La vraie question dans l'équation actuellement est: Est ce que la Russie va donner une chance à l'UE de se rattraper?

    les ann***** qu'il ne faut pas entendre sur ce forum parfois, c'est assez rigolo.

    Recentrons le débat, l'économie russe ne tient qu'a une seule chose aujourd'hui: ses exportations de gaz.

    70 à 80% de son gaz est vendu à l'UE.

    Si l'UE ferme la porte demain au gaz russe, peut etre que l'europe y perdra 1/4 de point de croissance, mais la Russie filerai tout droit au cimetiere économique, c'est vraiment impressionant les propos irréalistes sur ce forum, completement éloigné de toute réalité...

    Quand au potentiel militaire russe, à l'exception des armes nucléaires, il n'est pas de taille à jouer avec l'europe...

  10. je dois partir au boulot j'ai pas vraiment le temps de faire une réponse précise, mais suite à la coupure de gaz de l'Ukraine en 2004, l'UE a pris les devants, et aujourd'hui elle peut se passer du gaz russe quoi qu'on en pense, ça coutera un peu plus cher, mais il suffit de voir les accords noués ces dernieres années par GDF un peu partout dans le monde, et on observe que la Russie n'est plus essentielle.

    En revanche, les chinois tous seuls ne représentent vraiment pas grand chose en terme de consommation de gaz russe par rapport à l'UE. Aujourd'hui ils consomment l'équivalent d'environ 20% de ce que consomme l'UE aupres des russes.

    L'economie russe étant bloquée dans le syndrome hollandais, un arret d'approvisionnement chez les russes recrérait une crise economique sans précédent en russie, à laquelle la russie ne serait pas capable de faire fasse, et s'effondrerait rapidement.

    La russie malgré sa manne gaziere , reste un nain economique ( environ 1000 Md$ de PIB contre 16 000 Md$ PIB pour l'UE)

  11. L'avertissement de Nicolas Sarkozy à la Russie

    http://www.lepoint.fr/actualites-monde/l-avertissement-de-nicolas-sarkozy-a-la-russie/924/0/267398

    C'est à un conflit militaire multimodal doublé  d'une redoutable  bataille médiatique  que se livrent la Russie et la Géorgie  . Une lueur d'espoir, les deux belligérants ont signé samedi le plan de paix négocié par le président français Nicolas Sarkozy,  qui prévoit le retrait de l'essentiel des forces russes et géorgiennes  . Mais son application tarde à venir. Lepoint.fr vous propose de prendre connaissance des principales informations du dimanche 17 août, dixième jour du conflit.

    Avertissement français. Le président Nicolas Sarkozy a prévenu dimanche son homologue russe Dmitri Medvedev, lors d'un entretien téléphonique, des "conséquences graves qu'une non-exécution rapide et complète de l'accord aurait sur les relations de la Russie avec l'Union européenne", indique l'Elysée. Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne (UE), précise que "la signature de l'accord de cessez-le-feu en six points signé par toutes les parties concernées, en dernier lieu par le président de la Fédération de Russie, doit se traduire par un retrait sans délai de toutes les forces militaires russes entrées en Géorgie depuis le 7 août".

    "Si cette clause de l'accord de cessez-le-feu n'était pas appliquée rapidement et totalement, je serais amené à convoquer un Conseil européen extraordinaire pour décider des conséquences à en tirer", prévient le président français dans une tribune à paraître lundi dans Le Figaro .

    OTAN. La déclaration peut paraître provocante. Angela Merkel, la chancelière allemande lâche un pavé dans la mare vers 15 heures, heure de Paris. La Géorgie "sera membre de l'Otan, si elle le veut, et c'est ce qu'elle veut", a-t-elle assuré lors de son déplacement à Tbilissi. La dernière fois que la chancelière s'était entretenue avec Mikheïl Saakachvili, elle n'avait pas paru très enthousiaste face à cette perspective. Elle craignait sans doute de mécontenter son partenaire russe. Ce n'est apparemment plus le cas.

    Le retrait russe commencerait lundi. Le retrait des forces russes de Géorgie "commencera lundi en milieu de journée", répond le président russe Dmitri Medvedev à Nicolas sarkozy, au cours de sa conversation téléphonique avec le président en exercice de l'Union européenne (voir plus haut). Le retrait en question concerne les troupes venues en renfort aux forces de maintien de le paix russes. Ces dernières n'ont pas vocation à quitter la Géorgie, précise toutefois le Kremlin. Les deux chefs d'Etat se sont par ailleurs "accordés sur le déploiement dans les meilleurs délais d'observateurs internationaux de l'OSCE".

    Réputation russe "en lambeaux". La réputation de la Russie "est en lambeaux" après l'envoi de ses forces en Géorgie et elle devra payer les conséquences de ses actions, assène pour sa part la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. "Toute notion que la Russie est un Etat responsable, prêt à intégrer les institutions internationales, politiques, diplomatiques et économiques, que la Russie est un pays différent (...), cette réputation est en lambeaux", assure-t-elle sur la chaîne de télévision américaine conservatrice Fox. Selon la secrétaire d'Etat, il s'agit déjà d'une conséquence significative des actions de la Russie en Géorgie : "faire usage de force disproportionnée et être ensuite le bienvenu dans les cercles des institutions internationales, cela ne se passera pas comme ça", avertit la secrétaire d'Etat américaine.

    Poutine tire les ficelles. Le Premier ministre russe et ancien président Vladimir Poutine a "la haute main" sur le pouvoir en Russie, estime le secrétaire américain à la Défense Robert Gates, qui avait espéré une relation plus équilibrée avec le président Dmitri Medvedev. "Les mesures qu'il (NDLR, Poutine) a prises dans la transition de président à Premier ministre ces dernières semaines, et maintenant en Géorgie, prouvent en tout cas selon moi que Poutine est à la barre plus que n'importe qui d'autre", a-t-il souligné.

    Pas de "force de paix" russe. La Géorgie ne reconnaît aucune "force de paix" russe, prévient le président géorgien Mikheïl Saakachvili devant la presse en milieu d'après-midi, heure de Paris, à l'issue d'entretiens avec la chancelière allemande Angela Merkel à Tbilissi. Il répond ainsi aux propos du président russe Medvedev qui avait précisé plus tôt que les forces de maintien de la paix russe n'étaient pas concernées (voir ci-dessous) par le retrait qui doit intervenir lundi. "On ne peut plus parler en Géorgie de forces de la paix russes. Il ne peut y avoir des forces de paix russes, ce sont des forces russes", insiste le président géorgien. Selon lui, ces dernières, qui comptent "jusqu'à 2.000 chars", ont pour mission de "détruire les infrastructures économiques" du pays.

    Que peut faire concrètement l'Union Européenne pour forcer la main à la Russie sur la Georgie ?

    Quelques axes éventuels:

    Diplomatiquement:

    -soutenir les vélléités chinoises sur l'extreme orient russe ( peu probable mais assez efficace en soit)

    -bloquer systématiquement l'entrée de la Russie dans toutes les instances internationales où elles souhaite adhérer (OMC, G8)

    -plus largement mettre des bâtons dans les roues partout où elle en à l'occasion

    Energétiquement:

    -se détourner massivement du gaz russe aux profit d'autres acteurs gaziers ( ce qui provoquerait un effondrement de l'économie russe, et une crise financière dont la Russie mettrait longtemps à s'en remettre, la Russie étant actuellement en plein dans le "syndrome hollandais" économique)

    Economiquement:

    - l'UE fournit 60% des importations russes... couper les vivres ferait très mal à la Russie ( aux entreprises européennes commerçant avec la Russie également!)

    - bloquer les avoirs des dirigeants russes et de leur entourage, l'immense majorité de leurs actifs sont basés en Europe

    A vos avis !  ;)

  12. Quand un industriel vend un produit, surtout comme un avion de ligne, il faut des caractéristiques bien arrêtées et qui n'évoluent plus que très peu éventuellement avant le début d'un prototype. Là il est forcément très difficile pour les compagnies de s'engager sur " un concept" , qui plus est, dont les contours ne sont pas certains...

    Même les industriels qui vendent des usines " clés en main " à leurs clients et donc adaptées à chaque demande, disposent d'élements de base définis et arrêtés qui n'évolueront plus avant la présentation sur plan au client...

  13. Tiré du site officiel de Bombardier:

    http://www.bombardier.com/fr/aeronautique/produits/avions-commerciaux/cseries?docID=0901260d8000b9a9

    Clause d’exonération : Le programme des nouveaux avions commerciaux CSeries de Bombardier est présentement au stade de la définition du concept. C’est pourquoi la stratégie, la capacité, la performance, l’aménagement intérieur ou les systèmes des appareils sont susceptibles d’être modifiés. Les renseignements présentés ne constituent pas une garantie de quelque nature que ce soit.

    Tous droits réservés. © 2008 Bombardier Inc.

    Cela se passe de tout commentaire... "stade de définition du concept"

    Le challenge est effectivement tres difficile pour Bomabrdier à relever: faire face à des moyens courriers extrêmement performants ( 737 NG/A320) et en même temps anticiper la future génétaion des remplaçants des A320/ B737 qui arrivera dans 10 ans avec des innovations que airbus et boeing ont déjà dans leurs cartons mais qu'ils refusent de dévoiler bien évidemment...

    La seule alternative que pourrait avoir Bombardier pour réellement envisager le marché des 100 places et + serait une véritable alliance avec Embraer. Mais les deux freres ennemis n'accepteront jamais une telle alliance...

  14. - Si les 737 et A320 continuent de se vendre si bien c'est justement parce qu'il n'y a pas de concurrents plus performants de livrables avant 2013, alors que beaucoup de compagnies ont besoin d'avions neufs avant cette date.

    Ils se vendent comme des petits pains parce qu'ils correspondent à un besoin qui est partagé par l'immense majorité des compagnies dans le monde. Après effectivement il y'a le besoin de remplacement en masse , et d'achat de nouveaux appareils qui est tout à fait vrai.

    Encore une fois le gros problème des cseries est leur manque de rayon d'action, et le flou qui règne chez bombardier.

    C'est quand même impressionnant: au départ en 2005, les cseries ne devaient voler que sur 4000 kms, puis devant le très gros scepticisme des compagnies, une version ER de 5400 kms est apparue, puis maintenant devant le non afflux de commande, on parle d'une version à 5900 kms!

    Disons le clairement: Bombardier s'est planté dans son analyse: personne ne veut d'un moyen courrier de moins de 6000kms de rayon d'action, et il a fallu plusieurs années et refus commerciaux avec son cseries pour que bombardier le comprenne.

    Il faut bien comprendre que la rentabilité d'un moyen courrier est assurée par le nombre de rotations très élevées, et le peu de temps passé dans les aéroports...

    Exemple: un A320 doit pouvoir faire Paris - Marrakesh ( 2500 kms), redécoller une heure plus tard et faire Marrakesh - Marseille (1700 kms) et encore assurer un Marseille -Paris ( 900 kms), tout cela dans la même journée et sans reprendre du carburant, ce qui immobilise l'avion dans un se ses transits, et augmente considérablement la facture à l'aéroport, sachant qu'avec le prix du barril qui explose, les compagnies font tout pour faire le plein de leurs avions dans leurs hubs à tarifs bien plus avantageux que sur des aéroports étrangers ou certains aéroports régionaux...

    Dans mon exemple l'A320 n'a pas eu besoin de refaire le plein une seule fois.

    En revanche un cseries "normal" aurait déjà du refaire une partie du plein au Maroc...

    Sans compter que certaines lignes très fréquentées ne lui sont pas accessibles en version classique comme Paris-Marakech aller retour dans la foulée tout simplement, et il est hors de question pour une compagnie aérienne de refaire le plein sur un vol comme celui-ci...

    Airbus avait raison ; le cseries de par ses caractéristiques correspond bien à un marché de niche: celui du remplacement des Bae 146 ( ex Avro RJ45)

  15. ouais, pour ça je veux bien. Mais faut pas oublier que la surface de contact de 8 roues est probablement assez supérieure à celle de 4 roues, même plus grosses. Donc la pression exercée sur la piste sera moindre.

    c'est une possibilité effectivement... mais si ça se vérifie dans les faits , ça fait peur sur l'état des pistes en Inde !  :O

  16. Personnellement, si j'étais président d'une compagnie aérienne qui doit renouveler tout ou partie de sa flotte à partir de 2013-2014 je crois que je serais prêt à commander le premier des "C Séries" en nombre, car avec l'augmentation continue du pétrole même un gain de conso de "seulement" 13-15% (quand 20% sont annoncés) sera très intéressant, et fera la différence avec des concurrents qui ont négligé cet aspect =)

    Dans mon cas, je ne prendrais pas cette décision: la réduction de consommation vient simplement de nouveaux moteurs en cours de développement et qui sont loin d'être opérationnels à l'heure actuelle.

    2 éléments concernant ces nouveaux moteurs ( dixit air et cosmos):

    - les technologies de ces moteurs ne sont pas encore au point, 2013 c'est dans seulement 4 ans et demi...

    - airbus et boeing ont clairement fait savoir qu'ils adopteraient ces moteurs si ils sont certifiés.

    Résultat des courses: les "20%" d'économies vont aussi concerner les A320/B737...

    il est où l'interêt de prendre un cseries ?

    - prix d'achat ? non, airbus et boeing avec leurs effets d'échelles sur leurs A320/B737 seront toujours meilleurs question prix

    - technologie plus évoluée du cseries ? manifestement, non... Bruno, force est de constater que même si les cseries arrivent 25 ans apres les A320 et 15 ans après les 737 NG, il ne leur est en rien véritablement supérieur... et c'est là que le bas blaisse... seulement 48% de matériaux composites, soit pas plus q'un A320 et un chiffre ridiculement bas comparé aux A350 et B787 qui tournent à 75-80% de matériaux composites dont 50-60% de fibre de carbone...

    Je ne doute pas des compétences des ingénieurs de Bombardier, mais force est de constater que la vraie innovation technologique est difficile à trouver dans les cseries.

    Enfin il ne faut pas sous estimer la formidable capacité d'adaptation des familles 737 et A320.

    Quand l'A320 est sorti en 1987 là il y'avait un vrai fossé technologique avec le 737 ( commandes de vol électriques, écran cathodique, mini manche, pilotage assisté par ordinateur, usage important de matériaux composites et de fibre de verre, rien de tout cela sur les 737 de l'époque), et pourtant malgré cela boeing a réussi à ne pas être laminé, son 737 NG ne sortant que 10 ans après pratiquement et ayant donné par la suite un coup de jeune impressionnant à la famille 737.

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