Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

ARPA

Members
  • Compteur de contenus

    12 371
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. J'avais compris 15 tonnes de charge utile. Si c'est bien la masse de l'avion, on est bien dans la gamme du CASA donc c'est tout à fait cohérent. Edit: dans le fil armée de l'air, il y a la citation complète. Vu qu'on parle du successeur des C130H, on arrive vraiment dans la catégorie du C130J et je comprends 15 tonnes de charge utile.
  2. Oui Bah non. Si on a ces capacités, c'est bien pour pouvoir s'en servir. C'est toi qui interprète qu'on n'osera pas s'en servir. Dans les rumeurs de la guerre des Malouines, les anglais prévoyaient de risquer leurs PA et en cas de pertes, si les américains ne les remplacent pas, d'utiliser le nuc. La France peut se permettre de jouer avec toutes ses forces conventionnelles, elle restera une des plus grandes puissance militaire même après la destruction de ses forces conventionnelles. Et puis, il faut relativiser le côté échantillonnaire. Assez peu de pays font mieux que la France quantitativement et quand c'est le cas, la différence de qualitative permet de rattraper notre retard.
  3. Personnellement, j'ai du mal à y croire. Sinon toute l'argumentation comme quoi l'A400M n'a pas de marché risque d'être encore plus facile sur un A200M exactement dans la même catégorie que le C130J (bientôt en service à 10 exemplaires à Evreux)
  4. J'ai du mal à voir la cohérence. Il faudrait un nouveau C130 ou C160 alors qu'on a fait l'A400M justement pour les remplacer ? Ou alors on se rend compte que l'A400M coûte trop cher et qu'on n'aura jamais les 50 prévus ? En logique industrielle, ce serait un peu du vol, mais on calcule peut-être que remplacer les 30 A400M qui nous reste à payer et qu'on importe à 75% par des A200M produits presque intégralement en France serait une bonne affaire.
  5. ARPA

    [Rafale]

    Parfois une même cause entraîne les mêmes effets. En caricaturant, qu'on ait un ou 8 réacteurs (F-16 ou B-52), on va avoir des pannes moteurs "fatales" s'il n'y a plus carburant (ou qu'il a des impuretés et va user anormalement les réacteurs) et le nombre de réacteurs sera indépendant.
  6. Il y a hybridation et hybridation. À mon avis, sauf choix économique douteux, on ne peut pas envisager d'avoir moins que 1500 ch pour le(s) moteur(s) thermique(s) associé(s). Un char "hybride" rechargeable n'est clairement pas envisageable vu qu'on arriverait vite à des jours de charge en métropole pour quelques heures d'entraînement et une impossibilité de recharge significative en OPEX (à moins de vouloir déployer des centrales nucléaires). Déjà avec les Tesla on doit attendre plusieurs jours pour recharger complètement sur une prise standard. On se retrouve donc avec un hybride qui dispose juste d'une batterie tampon permettant de fournir quelques minutes ou km d'autonomie et on compare le surpoids avec la masse économisée sur la transmission (de presque 2 tonnes pour le Leclerc) qui devient électrique. La propulsion hybride a été choisie en 1943 pour propulser un char lourd (Elefant) de dimension assez comparable au Leclerc quand le Reich n'avait pas de moteur assez puissants pour le propulser. En véhicule "hybride", on avait aussi le paquebot Normandie. L'hybridation d'un char ne permettra pas d'utiliser de l'énergie "verte" produite par le réseau électrique. Maintenant, je ne dirais pas que c'est une hypothèse à exclure, il y a d'autres avantages. Déjà ça permet de gagner en réactivité. Le char peut disposer presque immédiatement de toute sa puissance même s'il faut plusieurs secondes au gros moteur thermique pour passer du ralenti (ou de l'arrêt) à plein régime. Rien que de pouvoir appliquer une sorte de stop and start pourrait réduire significativement la consommation. Ensuite il faudrait connaître le régime de fonctionnement classique des char. Une configuration avec un moteur classique et rustique de camion servant à basse vitesse et une turbine pouvant fournir les 1500 ch (ou plus) en cas de besoin pourrait être la solution idéale pour avoir un moteur adapté à toutes les circonstances sans que ça ne coûte trop cher à développer. D'ailleurs l'argument écologique me paraît plus que douteux économie si on profite d'une remotorisation "hybride" pour gagner un peu de puissance. Dans une hypothèse (non confirmée) ou la France aurait un vrai problème de soutien de la motorisation du Leclerc et qu'une remotorisation "standard" (avec moteur allemand comme pour les Leclerc des EAU) n'est pas possible, une solution hybride serait peut-être plus facile à appliquer que relancer la production d'un V8 de 1500 ch.
  7. On pourrait dire presque la même chose des USA. La dernière fois qu'il y sont allé (presque) tout seul, on pourrait quasiment dire qu'ils ont montré leur incapacité à gérer l'Irak. Pourtant ce n'était même pas une puissance mineure.
  8. Je ne pense pas que ça exclut un moteur hybride (et encore moins une remotorisation), ça veut juste dire qu'il faudrait un moteur thermique de 1500 ch. Un des avantages du Leclerc est justement sa puissance et son rapport poids/puissance, il faudrait qu'une remotorisation fasse aussi bien. Ou alors, il faut accepter une baisse de performances et se retrouver au niveau des autres chars (le Challenger fait 300 ch de moins et 15 tonnes de plus) Au début des années 2000, le Leclerc devait avoir la meilleure motorisation possible, maintenant je pense qu'on pourrait faire mieux, surtout que le Leclerc a pris un peu de poids depuis la première version. Une remotorisation "hybride" est aussi une solution technique pour ne pas avoir besoin d'un moteur trop spécifique. On pourrait envisager un (ou deux) moteur électrique qui serait alimenté par plusieurs "petits" moteurs plus faciles à entretenir et à développer. Je pense que c'est moins cher que de développer un nouveau moteur de 1500 ch (ou plus) Impressionnant, entre la Belgique qui étudie des char, le Royaume Unis qui cherche un remplaçant aux Challenger, la Pologne qui essaie de participer au MGCS ou à un programme avec l'Italie de remplacement de l'Ariete... sans oublier des clients non européens, il y aurait un marché pour du char lourd. Je me demande à quel point une profonde rénovation à mi-vie ne pourrait pas aussi permettre de relancer la production si un client en éprouve le besoin. J'ai l'impression que le Leclerc est au niveau des derniers char en cours de développement donc si on arrive à faire une "modernisation" de son moteur, ça resterait un des meilleurs chars du marché. À une époque, j'avais lu que la production du Leclerc pouvait être relancée si un client export demandait 200 exemplaires. Avec une grosse rénovation finançant une partie de l'outil industriel, c'est possible que la relance de la production soit crédible pour un nombre plus restreint. Et vu les difficultés actuelles pour le développement du SCAF ou du MGCS, on sera peut-être intéressé par un Leclerc NG pour remplacer nos Leclerc...
  9. ARPA

    Achat suisse

    Uniquement si en plus des Allemands, les italiens, les Espagnols et les Anglais sont d'accord. Et vu que ces pays se sont repartis les zones commerciales, il faut aussi vendre dans une zone non couverte par un autre pays. Donc à moins de trouver un client (politiquement correct) en Antarctique ou sur une autre planète, ça ne va pas être possible.
  10. ARPA

    Armée de l'Air hellénique

    Entre ce message et celui du 5ème client export : On réduit fortement l'impact pour la France (livraison de seulement 6 Rafale d'occasion en 2021, les 6 autres en 2023 peut-être après la réception de neufs) et on est passé des 400 M€ à 630 M€ (+100 pour la formation dispensée par L'AAE ? ) La proposition serait nettement plus avantageuse pour la France que ce qu'on a pu lire.
  11. On peut s'attendre à quoi comme solution ? La pire, à l'anglaise, forte réduction d'effectifs pour pouvoir conserver quelques char ? Puis remplacement par du Léopard 2 (moins performant mais plus facile à soutenir...) La classique, relance à prix d'or de la production des pièces manquantes. L'optimiste, développement d'une vrai rénovation à mi-vie avec un nouveau système moteur ? Pourquoi pas un moteur hybride ? Ce serait peut-être plus facile à développer qu'un moteur de char. Et si on a un doute sur la qualité de cette option, on peut la mixer avec une réduction du nombre de char à moteur classique.
  12. Je crois que les Transall restant, ça se limite presque aux Gabriel. Sauf que si on veut que les Gabriel puissent faire leur mission, ils ont besoin d'un ravitailleur. Donc un KC130J, A400M ou nos derniers C160 "NG". Vu qu'on prévoit de garder encore un peu nos Gabriel, on va maintenir 2 C160 ravitailleur. Les C160 doivent être quasiment retirés des missions hors Gabriel.
  13. Ton information ne concerne que les ventes d'armes françaises, je ne vois pas le rapport avec le marché international et donc les statistiques de vente d'armes américaines. Je maintiens mon argumentation tout aussi pertinente... 100% de nos exportations concernent des pays étrangers. On peut aussi calculer autrement, la Belgique, c'est à peine 20%. La Hongrie 8%, l'Espagne 5%... les autres pays européens représentent beaucoup moins. Sinon, 45% en 2019, 25% en 2018 et entre 10 et 15 % les autres années... ça ne concerne que les commandes ou les livraisons. On a eu une année "anormale" si on lisse sur 5 ou 10 ans, on se retrouve à moins de 20%...
  14. On pourrait même dire que 100% que nos exportations d'armes se font à l'étranger. Je ne suis pas sur de pouvoir en conclure que la France est le premier pays exportateur... Soit le lien n'est pas le bon, soit on ne peut pas en conclure grand-chose.
  15. ARPA

    L'Inde

    D'après l'estimation de 2005, le développement du Rafale N n'était que de 270 M€. Sur un contrat pour 57 Rafale embarqué, c'est presque négligeable. Cela peut quasiment faire partie du budget "pub", soutien à l'export. Je pense qu'il y aura un surcoût entre 57 M et 50 M et 7 N. À mon avis, c'est aussi de l'honnêteté que de donner les vrais prix. Si les N doivent juste servir à la transformation opérationnelle, des Rafale B seraient aussi utile et nettement moins cher. On fait payer l'intégration de nouveaux armements, le faire pour une nouvelle version ne devrait pas choquer. On doit évidemment contribuer au développement vu qu'on devrait en profiter, mais la France avait décidé de se passer de cette version, on ne va pas la payer intégralement. Ou alors la France souhaite vraiment une flottille de biplace... Maintenant tout ce négocie. La Marine française paye le développement du Rafale N et la Marine indienne paye l'intégration d'un nouveau missile air-mer ou le développement d'un nouveau réacteur que la France prévoit d'utiliser. Je ne suis pas sur que ce soit la France qui dépense le plus.
  16. Si on considère que la France représente la moitié de la puissance militaire européenne, c'est vrai qu'en efficacité les armes françaises représentent la moitié du marché européen. Le succès serait juste d'arriver à exporter un peu en Europe. Et si on remplace à budget constant des F-35 par des Rafale, on risque en effet d'atteindre 150% du marché actuel... En Grèce, on parle de 18 Rafale et 20 F-35A. Si on regarde la part de marché française du point de vue financier, je crois qu'on est autour de 25%. Si on regarde la part de marché sur le nombre de raids offensifs pouvant être assuré par ces deux flotte, je crois qu'on est à 75 %. si on compare par rapport à ce que pourrait faire une flotte de 38 "chasseurs OTAN standard", on doit dépasser les 100%...
  17. ARPA

    L'Inde

    Si la commande n'est pas significative, le coût de développement va passer pour trop élevé. La Marine risque de préférer piloter ses drones depuis des E2D, des frégates ou des ravitailleur de l'armée de l'air que de commander une micro flotte de Rafale N qui aura un coût (développement inclus) presque double de celui des M. Vu les besoins de la Marine française, je pense que le développement d'une nouvelle version est exclu sans une demande export. À l'époque du mirage F1, on a développé la version biplace pour le Koweït. Ça ne me surprendrait pas qu'on soit "obligé" de développer une version biplace pour le marché indien. Je pense que le contrat pour l'aéronavale indienne est notre dernière chance de voir un Rafale N.
  18. ARPA

    L'Inde

    Le train de la version navale est nettement plus gros que celui de la version terrestre. Ils ont fait le Rafale M. Ils ont allégé l'avant pour faire le C, puis ils l'ont alourdi pour faire le B. Avec le Rafale N, ils doivent rajouter du poids (le siège arrière et ce qui va avec ...) sur une version qui est déjà lourde. Il fallait donc faire un choix et le canon a été sacrifié. Bon, c'était une étude pour une construction dès 2005. Avec 15 à 20 ans d'évolution technique, un Rafale N avec canon est peut-être envisageable. Si tu as quelques millions à dépenser, Dassault doit pouvoir réactualiser son étude.
  19. ARPA

    L'Inde

    Le pire, c'est que c'était un des arguments significatifs. Il y avait (d'après le site aviationmilitare) 270 M€ pour le développement de la version N. Ensuite pour chacun des 40 Rafale N, la Marine aurait dû payer un surcoût (à l'achat et à l'exploitation) de 15% (chiffres faux mais cohérent) ce qui pour l'ensemble de la flotte de Rafale aurait représenté presque 10% de surcoût pour l'aéronavale. Et ensuite, il y avait le volet humain. Passer de 60 monoplace à 40 biplace et 20 monoplace implique une augmentation de la masse salariale des personnels naviguant de plus de 50%. Accessoirement, sur le CdG, une augmentation de 50 % des personnels naviguant va réduire le nombre de mécaniciens donc peut-être même le rythme des opérations envisageables. Bref, ça faisait un surcoût significatif pour finalement avoir un avion moins performant (moins de carburant et pas de canon) Maintenant si on réfléchit pour le contrat indien, 270M€ de coût de développement, c'est probablement moins que ce qu'on prévoit de gagner à vendre 57 Rafale à IN. Ensuite pour la France, je ne parle pas d'une flotte de 40 Rafale N, mais plutôt de moins d'une quinzaine (pour les FANu, l'ETR, remplacer les T45...) voir beaucoup moins. Le surcoût pour l'aéronavale sera assez réduit.
  20. ARPA

    L'Inde

    A une époque Dassault et la marine avaient sérieusement envisagés le Rafale N, biplace embarqué. J'espère qu'on a fait une petite proposition en précisant que si l'Inde souhaite s'équiper d'une vingtaine de Rafale N, c'est envisageable (avec évidement des frais de développement à payer) et la France pourrait même en commander une dizaine ce qui permettrait de "garantir" son bon développement (et même à coût fixe, la France pouvant s'engager à payer les surcoûts éventuels de Dassault). Pour la question de l'encombrement, c'est vrai que le Rafale parait moins adapté. Dassault avait une proposition avec des extrémités d'ailes "démontables". Mais ça me parait bien plus complexe et moins performant que juste des ailes repliables comme pour le F-18.
  21. ARPA

    A330 MRTT

    Vu que personne ne m'a contredit, je vais le faire. Lors de l'opération El Dorado Canyon, une partie des 28 KC10 et KC135 a servi a ravitailler ces KC10 pour qu'ils puissent ravitailler les 29 F111 (et 6 spare qui n'ont fait qu'un seul ravitaillement et peut-être aussi des marins) sur la mission qui a duré 13 heures de vols (il fallait éviter l'espace aérien européen). Et en plus, il s'agit d'une opération pourrait presque être française (pas de bombardier lourd, de très gros porteurs ou d'opérations à l'autre bout du monde). Donc si on se base que les chiffres d'El Dorado Canyon, avec un Rafale qui consomme deux fois moins que le F111 et l'A330MRTT équivalent au KC10 (transporte presque autant et consomme moins) avec 15 A330MRTT ravitaillable en vol, on peut envisager un raid à un peu plus de 5 000 km avec 30 Rafale. Et si on envisage de se poser "à proximité" de la destination et/ou que nos ravitailleurs peuvent faire une escale sur le trajet, on doit pouvoir faire mieux.
  22. ARPA

    Les Hawkeye français

    Sur nos prochains E2D, on a la confirmation qu'ils seront ravitaillables en vol ? Et ce sera possible depuis les paniers sous voilure d'un A330MRTT ? Ou comme pour l'A400M, il faudrait se limiter au point central ? (Donc Rafale M et seul les A330MRTT ou A400M équipés du point central)
  23. Vu les retex des avions du XXIeme siècles, un avion omnirôle très performant en air-air est moins cher qu'un avion spécialisé presque aussi performant en air-air. Et il vaut mieux ne pas comparer avec l'avion optimisé pour du air-sol qui est vraiment beaucoup beaucoup plus cher. Honnêtement, si on fait une OPEX avec un grand nombre de Rafale qui servent aux missions air-sol et peuvent aussi assurer les missions air-air, je ne vois pas à quoi servirait quelques avions limités aux missions air-air. La réciproque est aussi vrai. Si on est dans une zone un peu tendue, chaque bombardier doit avoir une escorte donc la patrouille d'omnirôle fera la mission alors que la patrouille de bombardier aura besoin d'être accompagnée par une patrouille d'omnirôle.
  24. ARPA

    L'Inde

    On parle de quoi ? Du refus de moderniser des pièces de musées ? La France met un embargo pour interdire la modernisation des mirage III, ou Dassault et Safran sont incapables proposer une modernisation cohérente pour des avions de 2eme génération ? L'acharnement thérapeutique a des limites. Et accessoirement, le Pakistan n'est pas un bon client de Dassault. On peut le croire, mais il s'agit principalement d'occasion, parfois pour permettre à des pays de remplacer leurs mirage par des F18... Ou on parle des Agosta ? Vu ce qui s'est passé à Karachi, je ne suis pas sur qu'il y ait beaucoup de volontaires chez DCN pour aller au Pakistan s'occuper des sous-marins. Je ne sais pas à quoi s'attendait le Pakistan, mais la réaction française est logique.
  25. ARPA

    Achat suisse

    C'est qui l'ennemi de la Suisse ? Pour le cas particulier de la Suisse, ça me paraît plus cohérent de vouloir se défendre contre des avions ou missiles venus de loin que d'une attaque saturante venant d'un voisin.
×
×
  • Créer...