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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Bombardement de 2 centrales nucléaires françaises sur le territoire français... une riposte nucléaire est presque évidente. Bon si le CdG a détruit la moitié de l'armée turque, soutenu un débarquement à Chypre et qu'il finit par subir un tir d'une batterie côtière turque, ce n'est pas la même chose.
  2. Je pense qu'il faut fortement modérer le progrès apporté par ce gain de MCO. Déjà, que les Rafale M soient disponibles ou non ne va rien changer sur le nombre de Rafale B/C disponibles pour l'armée de l'air donc ceux potentiellement disponible l'export. Bon, si les Rafale M de l'ETR sont plus disponibles, ça va un permettre de réduire le nombre de Rafale B/C de l'ETR, mais je ne suis pas sur que ce soit significatif. On pourrait aussi envisager d'utiliser les avions de la marine pour remplacer des Rafale C, mais ça me parait complexe. En pratique, on passe de 152 Rafale livrés (dont 5 détruit ?) à 103 Rafale B/C en service. Bon, vu l'erreur de calcul, ça ne change pas grand chose au résultat. Entre 103 Rafale B/C disponibles à 55% (donc 56,65 prêt à décoller) et 76 Rafales B/C disponibles à 75% (donc 57 prêt à décoller), on a encore 27 Rafale B/C de disponibles pour le marché de l'occasion (cela aurait fait 39 en comptant ceux de la marine, soit une flottille de plus) Ensuite la disponibilité augmente le nombre de Rafale qui peuvent décoller, mais ce n'est pas lié au nombre d'heures de vol. Si nos avions volent 250 heures par ans, faire passer la disponibilité de 55% à 75%, ça ne veut pas dire qu'on va augmenter de 30% le nombre d'heure de vol par avions. On pourrait (peut-être) augmenter le nombre d'heures de vol annuelles, mais ça voudrait dire réduire la durée de vie des avions. On ne garderait nos avions que 22 ans au lieu de 30. Il faudrait aussi se poser la question du nombre d'avions vraiment disponibles et ce que ça veut dire. J'ai beaucoup de mal avec les chiffres, on peut facilement les fausser et ils ne veulent pas dire grand chose. En pratique, je crois qu'on conserve 9 avions (6 aux EAU et 3 en Jordanie) disponible à (presque) 100% en OPEX, 6 à 8 disponibles pour la PO (et 20 ? pour la dissuasion). Cela veut dire que notre disponibilité annuelle de 55% doit maintenir une disponibilité immédiate entre 36 et 100%. Pour nos exercices ou nos missions coup de poing planifiés à l'avance, on peut donc avoir entre 0 et 66 avions de disponibles. Avec seulement 76 Rafale B/C, la disponibilité moyenne de 75% représenterait une disponibilité immédiate comprise entre 49 et 100%, soit entre 0 et 39 avions de disponibles pour un exercice ou une opération. On perdrait donc jusqu'à 27 avions pour un exercice ou une opération coup de poing, soit 40% de notre flotte. Lors de période de crise (comme Harmattan), on peut avoir ponctuellement une forte amélioration de la disponibilité. Parfois, il suffit de quelques jours sans opérations pour passer de 40% à 70 ou 90% de disponibilité. Si on doit avoir une capacité maximal pour une opération d'ouverture de théâtre, il vaut mieux avoir beaucoup d'avions avec une faible disponibilité (annuelle) que moins avec une forte disponibilité (annuelle) Je ne sais pas comment évaluer nos besoins, mais même si on passe de 55% à 75% de disponibilité et qu'on accepte d'utiliser beaucoup plus nos avions (on ne s'inquiète plus pour leur usure si on les revends en fin de potentiel) on ne peut pas trop réduire notre nombre d'avions. Mais c'est vrai que ça doit vouloir dire qu'on peut plus facilement se permettre une réduction d'effectif pendant quelques années (le temps de construire les neufs qui remplaceront ceux qu'on a vendu ou loué)
  3. ARPA

    Le successeur du CdG

    Si on fait vraiment des calculs d’apothicaires, il faudrait aussi noter que lors de certaines OPEX, le carburant est moins cher qu'en métropole. Le coût de l'heure de vol se réduit donc et si on ne fait pas plus d'heures de vol annuels que prévu, on se retrouve à faire de petites économies grâce aux OPEX.
  4. Issoire avait justement un projet d'avion concurrent au Grob120A... Le TB-30 c'était bien de la formation. Je pense que les ingénieurs seraient capables de produire un nouveau avion en cas de besoin.
  5. Le SR22 ou le Grob, c'est quasiment de l'avion d'aéroclub. Même en considérant qu'il n'y a pas d'alternatives sur le marché, il ne faudrait pas très longtemps pour les avionneurs français (comme Dassault ou tout simplement comme les nombreux spécialistes des avions légers) puissent en proposer. Bon, si on demande un avion qui soit déjà en service, c'est sur que ça exclut les avionneurs français...
  6. ARPA

    Mirage 2000

    En pratique, non. Les 2000 qu'on aurait sous cocon sont par définition à bout de potentiel. On pourrait les vendre pour qu'ils soient remis en service dans quelques mois après une grande visite, mais ils ne sont pas "immédiatement" disponible. Quand à vendre des 2000 en service... il faudrait savoir lesquels et ça impacterait directement notre capacité. Sur le Rafale, on peut compenser une vente de 10 Rafale en faisant un peu plus voler la centaine restant. Je ne suis pas sur qu'on soit obligé de réduire le nombre d'escadron ou de pilote de Rafale. Sur le 2000, si on parle des -5F, une vente risque de faire perdre la taille critique à l'escadron qui aura du mal à rester crédible. Sur une trentaine d'avions, on peut difficilement en vendre une dizaine sans qu'il n'y ait de conséquences. En fait, si on vend du 2000-5F, on risque d'être presque obligé de les vendre tous vu qu'on n'arriverait pas à continuer à s'en servir autrement. Ce ne serait pas absurde, mais il faudrait assez de clients. Pour le 2000D, à moins qu'ils intéressent les Indiens, on aura du mal à les revendre. Pour nos derniers C... j'ai du mal à voir leur utilité. Ils pourraient servir de base pour une modernisation (comme les 2000 indiens) donc pour du long terme. Pour gérer un parc avec de la revente d'occasion, le Rafale qui n'a plus besoin de faire de grande visite est bien plus réactif que les autres avions.
  7. ARPA

    Luftwaffe

    Bof, la Grèce vient de se faire la remarque, dans quelques mois ils vont (probablement) avoir des Rafale PESA et dans 3 ans des AESA. Si on accepte d'importer du matériel (cas des allemands) on peut réagir très vite en cas de manque de matériel.
  8. "2 convois de 40 chars", suivant comment on interprète, ça fait 80 char. En France/Allemagne/Italie/Grande Bretagne... on se contente d'une flotte de 200 chars. Donc ce n'est pas forcément négligeable.
  9. On ne parle pas forcement d'un accès au nuc, mais juste d'une garantie de protection. Et ce serait toujours le président français qui a le dernier mot. Pour le prix, si on parle de la Grèce, ils ont presque 200 chasseurs F16/Mirage 2000 à remplacer mais aussi des frégate, une dizaine de sous-marins, de blindés pour l'armée de terre... Si l'accord suppose que 50% de leurs importations d'armement sont pour l'industrie française, ce serait énorme.
  10. ARPA

    Gripen

    Bah le carburant est 20% plus léger que l'eau, ou l'eau est 25% plus lourde que le carburant. Bon, dans tous les cas, sur un Rafale avec 5 charges lourdes sous les ailes (dont 3 bidons de 2000L peut-être vide) et 2 sur le dos, les 450 kg de différence (si les bidons sont pleins et non remplis à 80%), c'est du détail.
  11. ARPA

    Mirage 2000

    On pourrait aussi rajouter les D. Avec du Rafale livré en 96, on n'aurait pas eu besoin des D en 93...
  12. ARPA

    Mirage 2000

    Je ne suis pas convaincu. On a encore des -5, donc on s'en sert, mais il est toujours moins performant que le Rafale. Une patrouille 2000D et 2000-5 est cohérente en étant relativement polyvalente dans une zone de faible intensité (ça ne vaut pas 2 Rafale) mais ça reste un avion moins performant que le Rafale. Le 2000 a une autonomie plus réduite, un risque d'accident plus important (un seul réacteur, donc patrouiller au dessus du désert est assez risqué) le Rafale serait nettement plus adapté. D'ailleurs, s'il y a une véritable opposition air-air, la patrouille 2000 D/-5 sera assez mal partie (il n'y a qu'un seul véritable chasseur dans la patrouille) donc on risque de préférer du Rafale. On va probablement limiter les 2000 D/-5 à des zones tellement peu dangereuse qu'en pratique on pourrait déployer uniquement des 2000D. Faut dire que la modernisation du 2000-5, c'est le Rafale.
  13. ARPA

    Mirage 2000

    Pour moderniser des 2000-5 (Taïwanais ou non), on peut espérer quoi ? J'ai peur qu'on ne propose pas de véritables modernisations (au même niveau que les F16 qui reçoivent des radar AESA) donc que les mirage 2000-5 soient moins intéressant à conserver que les F16.
  14. Si ça se passe comme pour le premier contrat, juste après le 4eme, on aura le 5eme (la Croatie devait se décider quand pour notre offre d'occasion ?) et peut-être même le 6eme (Finlande ou Suisse ?) Et ensuite seulement on aura une période 5 ans sans nouveau clients...
  15. ARPA

    L'Inde

    Pour le premier contrat de 36 Rafale, je crois qu'on leur avait offert 31 biréacteurs produit par Dassault. S'ils insistent, avec la fermeture de la base de Tours, on pourrait leur offrir les biréacteurs produit par Dassault qu'on vient de retirer du service. En cherchant bien, on doit aussi avoir des chasseurs delta récemment retiré du service qu'on pourrait leur offrir. Même s'il faut en trouver 90, ça doit être jouable entre les Alpha Jet et les 2000.
  16. Mais on ne vole pas avec. Je ne sais pas si c'est à cause de l'absence de biplace ou à cause de la disponibilité... C'est vendredi...
  17. La Grèce a déjà des MICA (EM ?), SCALP, Exocet et des bombes "compatibles". Le contrat avec la moitié des avions d'occasion peut se réduire au minimum. Je ne suis même pas sûr que la maintenance soit incluse. Pour la formation, il s'agit juste de convertir des pilotes déjà expérimentés sur l'utilisation des SCALP/ MICA / EXOCET. Et si on ne compte que la formation des pilotes/instructeurs associés aux 8 Rafale d'occasion livrés rapidement, ça ne fait pas beaucoup. Plutôt que de leur vendre un simulateur de vol, on peut les accepter en stage en France pour utiliser nos simulateurs (la nuit quand il est disponible), le surcoût pour l'armée de l'air (et/ou pour la Marine) devrait être assez faible donc on n'a pas besoin de le facturer très cher. Ensuite, il faut savoir le degré d'autonomie qu'on vend. Est-ce que les grecs seront vraiment indépendants pour la maintenance (donc avec l'équivalent d'Alice/Odin 100% sous contrôle grec) ou ils sont considérés comme un détachement français (ce qui impose de donner l'accès à certains réseaux français à certains grecs mais permet aussi à la France de les contrôler) La question du standard du Rafale se pose aussi. Jusqu'à présent, on a vendu des versions spécifiques (plus ou moins performantes, mais spécifiques) si les grecs acceptent et ont le droit à la version française, c'est moins cher. Si on parle d'une vente sans bénéfices, sans options, à un allié/vassal, avec de l'occasion moins performante (radar PESA, peut-être pas d'OSF...) on peut arriver à des coûts très compétitifs. On parle d'une vente associée à un accord politique/militaire. Il est possible que le coût financier soit réduit mais que le coût politique ne le soit pas du tout. Cela m'étonnerait, mais il est possible qu'on impose aux grecs de contribuer au fonctionnement de l'ETR ou à certaines OPEX Rafale. Pour les OPEX de OTAN, je ne vois pas ce qui empêcherait d'intégrer des grecs à notre détachement.
  18. Bientôt... pour 2025, à quelques années près. Je crois qu'on n'a pas la même définition de bientôt.
  19. ARPA

    Gripen

    C'est ce dont je me souviens. Je crois dans un AirFan du début des années 2000. Pour les précisions, il faudrait se lancer dans l'archéologie. Pour ce que ça change... j'avoue ne pas être motivé.
  20. ARPA

    Gripen

    Un peu comme les réservoirs conformes du Rafale. Ils ont volé. Ils ont même volé plein... d'eau.
  21. La logique de la revente d'occasion à remplacer par du neuf doit modifier les façons de penser. Sur du long terme, on remplace des avions usés par des neufs, on devrait même y gagner en potentiel global. La crise sera ponctuelle (3 ou 5 ans, le temps de recevoir les neufs) donc une sur utilisation sur une "courte" période ne devrait pas trop impacter le potentiel des avions. Avec le Rafale qui n'a pas besoin de grande visite tous les X ans et X heures, on peut se permettre de changer notre rythme d'utilisation sans avoir de conséquences catastrophiques sur la disponibilité. On parle aussi de seulement 8/12 voir éventuellement 20 avions (si on réussit 2 exportations à des pays de l'UE et de l'OTAN...), c'est moins de 20% de nos effectifs. Si on mutualise la charge avec la Marine (qui pourrait recevoir des pilotes en échange, fournir plus d'avions à l'ETR...) on réduit encore l'impact. Il "suffirait" d'augmenter la disponibilité pour avoir autant d'avions disponibles. Et si on commence à vendre du Rafale d'occasion, ça veut aussi dire qu'on pourrait le faire plus tard. On n'aura pas forcément besoin de réfléchir à une consommation régulière du potentiel du Rafale pour le garder 30 ans si on a la possibilité de les revendre en fin de vie (pour un pays qui veut pouvoir faire du nombre avec des avions au sol prêts à servir en cas de conflit) Normalement, on a une réserve de sécurité pour compenser l'attrition. Sur les autres avions (produits en quelques années) cette réserve devait permettre de tenir 30 ans. Sur le Rafale, on pourrait se limiter à tenir 3 ou 4 ans, le temps d'en produire de nouveaux. Bon 3 ou 4 ans dont une guerre de haute intensité, ça fait peut-être autant que 30 ans sans guerre. Revendre des avions d'occasion aura évidemment un coût opérationnel. Mais c'est probablement raisonnable et beaucoup moins élevé qu'avec d'autres avions (et le politique est peut-être prêt à l'accepter)
  22. C'est aussi ce dont je me souvenais. C'était même l'explication de la non modernisation de certains 2000 (donc le maintien d'une micro flotte) Mais depuis quelques jours, je n'arrête pas de voir affirmer le contraire...
  23. Juste pour le côté exotique, je préférerai du mirage F1 remotorisé avec du M88. Vu le potentiel restant des Mirage F1 immortel de chez Dassault et que SAFRAN a arrêter la production des ATAR et voudrait arrêter le MCO associé, ce serait l'explication la plus rationnelle (ou pas...)
  24. Bof, il n'y aurait pas de compétition, mais au moins ils ont pu les essayer. Et accessoirement 18 avions (dans le meilleur des cas, dont 8 occasions) ça ne les engage pas beaucoup.
  25. La force aérienne grecque a quand même souffert de la crise. En 2008, avec ses 2000-5 et ses F-16 block 52+ (neuf pour beaucoup d'entre d'entre-eux) la Grèce n'était pas loin d'être la première force aérienne européenne. En 2020, avec toujours la même chose (malgré le financement d'une modernisation de certains F16 en 2018 ou 2019) la Grèce a stagné alors que les autres pays européens ont reçu des Typhoon, Rafale, Gripen, F-35 ou F-16... la supériorité de la Grèce est bien moins significative. On peut aussi se poser la question du nombre d'heures de vols annuels des pilotes et/ou du nombre de pilotes. Si la Grèce avait continué son effort d'avant 2008, il y aurait probablement eu du Rafale et du F-35 pour remplacer les "vieux" F4, F16 block 30 et mirage 2000 EG.
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