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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ce n'est pas le nombre de réacteurs qui compte, mais leur puissance. On parle du K22, qui fournirait une puissance thermique 50% plus importante que les K15. Mais son rendement serait lui aussi sensiblement amélioré. Au minimum, on aurait 2 K22 aussi performant que 3 K15 et suivant certaines estimations trop optimistes, on serait plutôt à un unique K22 aussi puissant que les 3 K15... À mon avis, on va se contenter d'une configuration à un ou deux réacteurs. 3 réacteurs, ça devient plus complexe.
  2. ARPA

    Le successeur du CdG

    Pour le CdG, on a des ascenseurs surdimensionnés car prévus pour 2 avions. C'est à mon avis une solution pragmatique pour avoir une grosse marge d'évolution et conserver un outil "correctement" dimensionné. Avoir un ascenseur double SCAF risque d'être dimensionné autour de 40/60 tonnes. Les EMALS (modèle US) sont prévus pour catapulter 45 tonnes en 91m, il serait cohérent d'avoir un (au moins) ascenseur dimensionné pour la capacité maximale de la catapulte même si on ne prévoit pas encore d'avoir des avions de cette taille. Je ne sais pas ce que les américains ont prévus, mais même si ça ne concerne pas l'aviation de combat, un avion de 45 tonnes pourrait être particulièrement utile comme avion de transport ou AWACS. On passe du C-2 au C160 Transall ou à l'ATL2, la différence capacitaire est potentiellement énorme.
  3. ARPA

    Le successeur du CdG

    3 ou 4 catapultes, c'est plus cher et plus lourd que deux ? Si on a une cadence suffisante, on n'a pas besoin d'avoir un nombre important de catapultes. Et vu que la cadence dépend aussi de l'énergie disponible, rajouter des catapultes n'augmente pas forcément la cadence. Enfin la 3eme probablement, mais pas la dixième. La deuxième catapulte est indispensable pour avoir un minimum de redondance, mais ce n'est pas le cas des suivantes. Après si on veut conserver une cadence suffisante même avec une ou deux catapultes en panne...
  4. ARPA

    [Rafale]

    Je n'ai jamais lu que le Rafale avait un véritable problème de puissance. Le mieux que j'ai vu, c'est un commentaire de pilote qui dit que oui, s'il y avait plus de puissance il pourrait s'en servir. Mais c'est plus le commentaire du pilote de Bugati qui trouve qu'il n'a jamais assez de puissance, que celui du camionneur qui n'arrive pas à monter une côte. Si on veut donner du travail à SAFRAN, on peut leur donner du travail et pas uniquement sur la puissance. On pourrait : Rajouter une poussée vectorielle. Si l'objectif est de s'améliorer en dogfight, la poussée vectorielle doit être presque aussi utile qu'un peu plus de puissance. En plus la poussée permet d'optimiser la consommation lors de certaines phase de vol. En plus de la poussée vectorielle, on pourrait rajouter une reverse. C'est du détail, mais ça devrait suffire pour donner de vrai capacité STOL au Rafale. Et un Rafale STOL pourrait peut-être remplacer les Harrier à la place des F35B qui doivent être utilisés en STORVL par les anglais. Actuellement, il faut une piste de 400m pour le Rafale, je ne suis pas sur qu'il faille beaucoup d'améliorations pour se contenter de la piste mobile de 200m des PHA. Pour SAFRAN, ce qui compte, c'est d'offrir un réacteur "performant" avec un très bon rapport poussée/poids. Une réduction de la masse (et de la taille) du M88 pourrait être aussi intéressante qu'une augmentation de sa puissance. Pour le Rafale, ce gain de poids améliorera réellement les performances. On aurait une réduction de la masse à vide, donc une amélioration du rapport poussée/poids mais aussi une réduction de la consommation vu que l'avion est un peu plus léger. On pourrait même en profiter pour redessiner des entrée d'air un peu plus petites/furtive. Pour d'autres avions, ça permettrait d'avoir un réacteur toujours un peu moins puissant que la "concurrence" (F414, EJ200, Kaveri, RD33...) mais nettement plus léger. C'est une solution "élégante" pour répondre aux problèmes de surpoids de certains avions. Réduire la consommation. C'est la meilleure solution pour améliorer l'autonomie. Actuellement on est pas loin de considérer que le 5eme bidon implique une surconsommation équivalente à la quantité de carburant qu'il rajoute. Réduire la consommation est peut-être la seule solution pour améliorer véritablement l'autonomie plutôt que d'installer des CFT (qui risquerait d'imposer des réacteurs un peu plus puissant donc consommant tout ce qu'apporte les CFT). Réduire la consommation d'huile et améliorer la MCO. C'est du détail, mais si on a la possibilité de faire des vols de 16 ou 20 heures sans ravitaillement en huile (et sans refaire le Rafale avec un réservoir plus gros, sinon on pourrait aussi le refaire avec des entrée d'air plus grande) la capacité de projection de l'armée de l'air se trouvera augmenté d'autant. A priori les vols records actuels n'auraient pas été si fatiguant que ça pour les pilotes, ils auraient encore de la marge vu le confort du Rafale. Si le Rafale peut limiter ses besoins en huile, on pourrait aussi envisager des raids ou après une missions de bombardement, le pilote de Rafale se contente d'une escale ou il fait le plein sur un aéroport civil avant de repartir (presque sans assistance) Pour les usagers qui sont impressionnés par les capacités du gripen, c'est peut-être utile. Augmenter la puissance... A mon avis, on a 6 axes d'amélioration pour la motorisation, le gain en puissance n'est pas forcement prioritaire par rapport aux 5 autres (bon la reverse non plus, je sais) Concernant les calculs de Stratège (que je n'ai pas vu) sur l'autonomie en huile, il faudrait peut-être les remettre dans leur contexte "historique". A son époque, nos mirage 2000 ne dépassait pas les 8 heures de vols et je ne crois pas que le Rafale avait atteint les 10 heures de vols. Maintenant, on a dépassé les 12 heures et sans remettre en cause ses calculs, je doute qu'on ait 24 heures d'autonomie. Pour un avion qui fait principalement des vols de 2 heures (on parle du remplaçant du Crusader ?) et se limite à des raids de 6 heures, une autonomie de 12 heures était largement suffisante, mais maintenant c'est devenu un peu juste. Si tu as ses résultats ou la date du calcul, on aura plus d'informations, mais juste la conclusion ne veut pas dire grand chose.
  5. ARPA

    Le successeur du CdG

    Au fait, tu as vraiment des informations, ou il s'agit juste de ce qui paraît être le plus probable ? La piste oblique est évidente, 3 brins d'arrêt aussi vu que c'est le cas des derniers CVN. La vitesse de 27 nœuds, c'est logique vu la vitesse des autres navires, de même que les 2 PFE qui permettent un peu de redondance, mais plus serait du gaspillage. Les E2D et guépards sont déjà précommandes, il n'est pas prévu de dissoudre la FANu... Il y a quelques temps, j'avais lu que des configurations "exotiques" étaient à l'étude dont une avec 3 catapultes. On est sûr que le choix a été fait et qu'il n'y aura pas de 3ème catapultes ? Ou c'est juste très probable vu qu'une 3ème catapultes coûte cher pour pas grand-chose...
  6. ARPA

    [Rafale]

    J'ai compris que des réacteurs plus puissants améliorent ses capacités de vol... mais le Rafale est déjà au meilleur niveau mondial vu qu'il peut suivre un F22. Le "besoin" me paraît très relatif. Un réacteur qui consomme 5% de moins augmente la portée d'un raid, c'est toujours utile même sans comparer avec les autres avions. Mais un taux de montée ou de virage plus important, ce n'est utile que pour du dogfight donc ce qui compte n'est pas d'être bon, mais meilleur que celui d'en face ce qui serait déjà le cas. Si on a des réacteurs plus puissants, ce sera utile, mais je n'ai pas l'impression que ce soit la première chose dont on ait besoin...
  7. ARPA

    [Rafale]

    Pour être honnête, je n'ai toujours pas compris le lien entre la possibilité du Rafale d'être meilleur que le F22 en dogfight et son besoin de plus de puissance...
  8. La seule explication que j'ai trouvé, c'est que les hôpitaux utilisent 10 millions de masques par ans (nombre au hasard) donc que 95% du stock (prévu pour les hôpitaux, mais aussi les usines et tous les citoyens) ne sera pas utilisé. Pour les munitions, ça me paraît plus facile, on passe juste d'une consommation faible de temps de paix à une de temps de crise. Mais on n'a pas plus de consommateurs. Pour les masques, la question de la gestion du stock pourrait passer par le développement de masques qui peuvent être conservés 10 ou 20 ans. Il y aurait peut-être un marché pour le recyclage de masques périmés. Au bout de 5 ans, pour 10% du prix d'un masque neuf, on change les élastiques. Au bout de 10 ans, pour 30% du prix, on change une des couches filtrantes... Ensuite il faut être honnête, si l'état fait des stock puis les revends, ça complique la gestion des masques par les hôpitaux. Déjà les hôpitaux ne peuvent plus se faire de réserve (ils ne vont acheter que des masques presque périmés) ensuite il va y avoir des problèmes de qualité. Si on leur fournit des masques déjà vieux, il faut s'attendre à ce que certains aient mal vieilli et soit périmés.
  9. Si on reprend la comparaison, un de nos problèmes avec les masques, c'est qu'on n'avait pas notre stock de un milliard de masque. Si l'armée doit gérer son stock de munitions, un des retex de la crise devrait être de conserver un stock suffisant. Je ne sais pas au bout de combien de temps le stock se périme, mais si on garde en permanence 20 ans de munitions pour un usage "normal", on doit pouvoir tenir le temps d'une crise. Accessoirement, ce n'est pas parce qu'on a une usine de munitions de petit calibre qu'on peut du jour au lendemain produire 100 fois plus. Il faudra quand même conserver un stock de munition presque aussi important. En plus, si on dispose d'assez de munitions pour tenir plusieurs mois de crise ou de guerre et que tous les autres pays font pareil, on se retrouve avec la possibilité d'acheter les stock de nos voisins qui ne seraient pas concernés par cette guerre (cas de la Suisse). Le deuxième problème de l'approvisionnement en masque vient que presque 100% de la production vient de Chine. Pour les munitions de petites calibres, non seulement on s'approvisionne (en partie) chez nos voisins, mais surtout il y a plusieurs sources d'approvisionnement différentes. On peut s'attendre à ce que les USA ou Israël garde leur production pour eux, on peut aussi s'attendre à ce que la Suisse ou l'Allemagne refuse de nous vendre des armes servant à faire la guerre, mais j'ai du mal à imaginer les 2 situations simultanément. Maintenant, je ne dis pas que ce ne serait pas justifié. Vu notre consommation annuelle, la différence de coût entre une importation (même en faisant jouer la concurrence) et une production locale, le côté de politique intérieur voir même pour un meilleur contrôle de la production, ce serait tout à fait justifié d'avoir une production en France.
  10. ARPA

    Le successeur du CdG

    En fait il y a eu 2 com distinctes. Une première, il y a 5 jours (et 3/4 pages) qui disait que le prochain PA serait (s'il existe) de 70 000 tonnes et à propulsion nucléaire https://www.corlobe.tk/article47122.html Et puis il y a eu la deuxième annonce disant bien que le prochain PA existera et sera opérationnel avant 2038.
  11. Je pensais plutôt un décalage de 500 m ou de 1 km. Si l'objectif est de détruire une cible qui se trouve plus de 100 m sous terre, il ne sera peut-être pas possible de la détruire par une frappe directe. La solution est donc de détruire ces accès. En pratique, les accès peuvent facilement être espacé de plus d'un km. La cible sera toujours "vivante" mais incapable de communiquer ou de sortir. La cible ne sera plus dangereuse et sa survie ne sera qu'une question de temps (le temps de finir les réserves d'énergie, d'eau, de nourriture...) On peut aussi être dans l'optique de ne pas connaître la position exacte de la cible donc de tirer 2 bombes espacés de 200m (ou plus) permet d'avoir une grande zone de destruction.
  12. Tout dépend de la cible. Si c'est juste un QG bien défendu et en surface, on va se contenter d'une unique bombe, mais pour la plupart des cibles, on aura besoin de plusieurs têtes nucléaires. Si on veut détruire une "grande" ville, on va vouloir couvrir la zone avec des bombes espacés de quelques centaines de mètres. Avec les missiles balistiques, on a justement plusieurs têtes parce que presque tous nos objectifs vont impliquer une frappe multiple. En pratique, si on veut vraiment détruire une cible, on risque d'utiliser plusieurs têtes nucléaires pour détruire une zone plus importante. Même un unique bunker risque de nécessiter plusieurs bombes pour détruire chaque entrée. En France, on prévoit plutôt d'opter pour un raid massif avec autant voir plus d'avions que de têtes nucléaires. Peut-être que vu la disponibilité du F-35, il devient nécessaire d'emporter 2 B61 vu qu'il ne sera pas possible de faire un raid massif. Je me moque, mais pour la Belgique et la Pays Bas, on prévoit une grosse trentaine de F-35, pour une vingtaine de B61. Pour l'Italie, c'est 20 à 40 bombes pour seulement 60 F-35A. L'Allemagne n'envisage qu'une quarantaine de F-18 SH pour sa vingtaine de B61. Si la frappe nucléaire se fait après une grosse crise internationale avec une petite attrition et surtout un usage intensif des forces aériennes pour des missions classique (rien la PO), il risque d'être dur d'avoir encore une bonne disponibilité et faire un raid avec plus de 33% de l'aviation.
  13. ARPA

    [Rafale Marine]

    Pour la question de coût, je ne pensais pas utiliser une sorte de Rafale N pour remplacer des T45 ou PC21, mais pour remplacer la dizaine de Rafale B/C/M de l'ETR. Même s'il s'agit d'une version spécifique, elle pourrait être vraiment très proche des Rafale B/C/M. En pratique, jusqu'à l'arrivée du Rafale on avait des version spécifique pour la transition opérationnelle (F1B, 2000B, IIIB) la même chose pour le Rafale ne serait pas forcément choquant. Ce serait une solution pour avoir une petite flotte de biplace embarqué qui pourraient aussi servir de temps en temps aux appontages. Pour l'anecdote, le Fauteuil de Colbert avait envisagé une flotte de 6 Rafale N de "présérie" (standard F0) pour remplacer les F8 dès le milieu dès années 90 puis pour servir d'avion de transition opérationnelle. Cela aurait été une solution pour disposer d'un intercepteur un peu avant le Rafale F1 puis pour économiser la coûteuse modernisation au standard F3, vu que les biplaces conserveraient leur utilité comme avion de transition, mais aussi nounou, ou avions de transport. Je ne suis pas sur que la longueur des catapultes change grand chose. En plus si c'est juste pour de la formation, on peut se limiter à une masse max au catapultage de 15 tonnes au lieu des 21 à 24 tonnes du Rafale M. Pour l'avion d'entraînement destiné à remplacer les Alphajets et à l'export, c'est déjà presque trop tard. On a perdu une grosse partie du marché de renouvellement des Alphajet, les marchés américains (remplacement des T38 et T45) sont déjà perdus. Et comme avion de combat économique (le marché "stratégique" de remplacement des AlphaJet pour équiper nos alliés africains) il y a une grosse concurrence asiatique avec les FC-1, Tejas et F/A 50. Enfin, on se pose beaucoup de question, mais BAe produit toujours le Hawks, il est probable que le remplaçant du T-45 soit toujours un T-45.
  14. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ok, j'ignorai ce détail. J'avoue que ça me surprend, vu que le Super Etendard un peu plus gros pouvait opérer depuis la classe Colossus, je croyais que c'était aussi valable pour les Etendard IV. Enfin de toute façon je doute que la marine l'ai vraiment envisagé. Si elle avait voulu équiper l'Arromanches, le cahier des charges de l'Etendard aurait été un peu plus exigeant.
  15. ARPA

    Le successeur du CdG

    Cela veut dire quoi 100% du temps ? Si on veut maintenir un PA opération et en mer quoiqu'il arrive, on se retrouve dans la configuration des SNLE et il en faut 4. Si on veut un PA qui peut après une préparation de quelques semaines/mois aller participer à une opération militaire, un unique PA conventionnel suffit. Ses ATM ne sont pas très long et ils peuvent être repoussés ou raccourcis en cas d'urgence. Si la disponibilité est à 6 mois, ça doit même être compatible avec la durée d'une recharge de réacteur nucléaire. Suivant la disponibilité souhaitée et les imprévus acceptés (on doit garder 1 PA même en cas d'accident ou de retard lors d'un ATM ?) on a besoin d'un à 4 PA pour avoir un PA 100% du temps. Maintenant, une flotte de porte-avions a besoin d'équipages, d'avions et d'une flotte d'escorte. Un deuxième PA va demander d'augmenter un peu le parc aérien vu que notre GAN sera plus souvent en mer et on va même de temps en temps se retrouver avec 2 PA en mer. Un troisième PA va demander d'avoir réellement un deuxième GAN complet (avec avions, mais aussi escorte) et un quatrième PA demanderait lui aussi d'avoir de quoi constituer 3 GAN. Ou alors, il faut accepter de sous-utiliser nos porte-avions et leur prévoir une vrai mission en l'absence d'avions. Ce n'est pas forcement absurde, mais ça va demander "gaspiller" le potentiel d'un porte-avions sur une mission de porte-hélicoptère et/ou de se contenter d'un porte-avions assez peu équipé pour un navire amiral.
  16. ARPA

    [Rafale Marine]

    C'est tout le problème de dépendre d'un autre pays, on dépend de ses choix qui ne sont pas forcément cohérent avec les nôtres. Dans un premier temps, il restera des T45 (ou des F18) pour permettre de finaliser la formation et faire quelques appontages complet. Ensuite, la question qui se pose est peut-être de l'intérêt de l'appontage réel. Si le pilote arrive en entraînement à amener son avion jusqu'au toucher des roues comme un véritable appontage, il devrait pouvoir apponter pour de vrai. La brutalité des brins d'arrêt ou des catapultes va le surprendre, mais ce n'est pas forcement le plus dur. Pour l'aéronavale française, la question qu'il faudrait se poser, c'est si des PC21 et/ou les Rafale B peuvent faire des touch and go sur le porte-avions. Sinon pour un Rafale N, j'ai du mal à le voir limité à l'entraînement. Dassault avait prévu de le faire sans son canon, une version plus simple avec le radar en moins pour alléger l'avant du Rafale serait peut-être envisageable, mais pour un coût opérationnel assez important. Éventuellement la France pourrait se doter d'une grosse dizaine d'exemplaires d'un Rafale N dénué de capacité de combat pour équiper l'ETR et former les pilotes des 2 armées. Si l'économie est conséquente (pas de radar, train et cellule plus robuste "donc" moins cher d'entretien) ça pourrait peut-être se justifier, surtout si on décide de former à l'appontage certains pilotes de l'armée de l'air. Pour l'avenir du Rafale N, je pense qu'il faut aussi regarder du côté indien. En France, on pourrait facilement justifier une douzaine de Rafale N (pour l'entraînement, la FANu et un peu de bombardement classique...) et notre problème de formation se retrouvera aussi en Inde même s'ils auront aussi des Téjas et MiG29K biplace. Cela ne me surprendrait pas tant que ça qu'on apprenne quasiment simultanément l'exportation du Rafale M et le développement du Rafale N.
  17. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ou pas... Les 2 Clemenceau étaient déjà commandés quand il est arrivé, pour l'aéronavale, on retient qu'il a autorisé l'achat des F-8FN crusader, mais c'était aussi sous sa présidence que la décision a été prise de ne pas commander le PA3 Verdun. On peut aussi dire qu'il a pris la décision de conserver l'Arromanches dans son état, donc juste capable d'opérer des Zéphyr et Alysé. Une modernisation à minima de l'Arromanches aurait pu le rendre compatible avec l'emport d'Etendard IV donc permettre de disposer d'un petit PA3 nous permettant d'avoir en permanence 2 GAN (un gros de 40 aéronefs dont des F8 et un petit d'une vingtaine d'aéronefs limité aux Etendard IV). On pourrait aussi rajouter que le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc a été commandé sous sa présidence, à l'époque il était prévu de s'en servir comme d'un navire école ou ASM, une version porte-avions devant opérer des Zéphyr (puis Alpha Jet M ou T45 ?) et des Alizé aurait été tout à fait envisageable. Et pour peu que la catapulte et les brins soient assez puissants, on se retrouverait avec un PA3 pouvant embarquer une dizaine d'aéronef et donc fournir un soutien aérien équivalent à celui de la plupart de nos détachements en OPEX. Nos amis américains ont la bonne idée de conserver leur dizaine de CATOBAR...
  18. ARPA

    A-10 Thunderbolt II « Warthog »

    Comme diraient certains, est-ce utile de connaitre le plus grand tueur en série en avion ? Surtout qu'on reste loin des scores des bombardiers... Chaque camps et front à ses spécificités. C'est difficile de comparer quand les cibles sont différentes (chasseurs, bombardiers, avions de transport, moderne ou non) et si certains pilotes n'ont pas fait que de la chasse (fin ou milieu de carrière dans la formation, début sur bombardier ou reconnaissance...) et évidemment ça dépend aussi du nombre de missions et la durée sur le front (entre le vétéran de la guerre d'Espagne et celui qui arrive en unité dans les années 40) voir des conditions de ce front (pour le front japonais, on parle aussi de pilote de l'aéronavale) et finalement suivant l'avion utilisé...
  19. ARPA

    [Rafale]

    Et accessoirement, la Marine (ou l'armée de l'air) ne recrute pas des pilotes de Rafale M, elle recrute des pilotes qui iront ensuite piloter ce qui l'arrange. Une carrière sur NH90 ou Atlantique 2 est tout à fait possible.
  20. ARPA

    L'Inde

    J'ai modifié un mot de ton commentaire... On verra dans quelques années. J'espère que tu auras raison.
  21. ARPA

    A-10 Thunderbolt II « Warthog »

    D'après la série d'Hachette sur les avions de guerre et le livre sur l'A10, l'équipe de Pierre Sprey s'est appuyée sur les écrits de Rudel et Rudel est aussi venu aux USA pour leur parler de son expérience sur le CAS.
  22. ARPA

    Le successeur du CdG

    Faut croire que ça ne choque pas tout le monde. Honnêtement, notre aéronavale avec Rafale, E2C et 1 PAN coûte quasiment les 66% d'une aéronavale plus sérieuse avec 2 PAN mais aussi un nombre un peu plus important de Rafale et E2C (qui seraient plus souvent déployés) Donc l'argument économique me paraît très litigieux. Dépenser plus pour ne pas avoir un meilleur rendement revient à avoir une aéronavale vraiment très coûteuse. Je pense que c'est exactement ça. Le PAN doit nous servir à quoi ? En pratique, on ne l'a pas pour gérer une guerre française comme la reprise d'une de nos îles ou la défense d'un allié africain. Et pour cette mission (exceptionnelle) pouvoir réagir quelques mois trop tard et seulement pendant 3 ou 4 mois, c'est déjà ça. Et si on veut faire peur à la Chine (dans l'optique de défendre la Polynésie, pour la Mayotte, on doit pouvoir se passer de PA face aux Comores) il est plus cohérent d'avoir un seul PA mais le plus puissant possible que 2 petits qui se feront couler l'un après l'autre. On ne doit même pas prévoir de s'en servir pour une opération européenne. Et dans le cadre d'une Europede la défense, ce serait le seul PA CATOBAR, mais ce ne serait pas la seule aéronavale on pourrait compter sur 2 ou 3 aéronavales STOVL avec F-35B ou Harrier. Notre PAN donne une capacité unique et il est donc bien plus utile que 2 petits PA (STOBAR ?) qui ne seront pas beaucoup plus performant qu'un des autres PA européens. En pratique, je pense qu'on prévoit d'utiliser notre PAN pour des opérations internationales, au côté des USA. Dans cette optique, la permanence n'est pas indispensable, si on est absent pour la "guerre", on se rattrapera à la suivante. De toute façon la "coalition" dispose d'assez de porte-avions CATOBAR, il ne s'agit pas de faire du nombre, mais de la qualité. Une aéronavale assurant 20% des missions d'un GAN américain va être incapable de le remplacer, pour peu qu'on les perturbe (avec nos Rafale renifleurs de F35) ils pourraient même préférer qu'on ne soit pas là. Par contre avec une aéronavale presque équivalente à un GAN américain, on peut de temps remplacer les américains et avoir (occasionnellement) une position de leader sur la coalition. L'objectif de ce PAN est juste de pouvoir frimer et dire qu'on est le meilleur, aussi fort que les USA et nettement au-dessus des autres. Bon vu nos moyens, ce n'est valable que quelques mois par ans et ce n'est pas non plus valable toutes les années. Mais c'est mieux que de dire qu'on est le plus fort des minus et de toutes façons très loin des grands (USA... et bientôt Chine ?) Maintenant il ne faut pas non plus surinterpreter. Commander un PA NG qui doit commencer ses essais en 2036 pour être en service en 2038 lors de l'IPER du CdG ne veut pas dire qu'on ne va pas commander un second PA NG pour qu'il commence ses essais en 2044 (pour être mis en service avant la 10 ème année d'utilisation du réacteur mais il faudrait peut-être avant la 20 ème année) Je trouve déjà qu'en 16 ans, on a le temps d'annuler la commande du PA1, annoncer la commande du PA2 pour dans 24 ans est encore moins sérieux. À mon avis, le gouvernement actuel est incapable de sanctuariser un PA2. Il fait déjà un effort en annonçant une mise en service avant l'IPER donc une période à 2 PA. Pour rappel, on n'a pas attendu les essais du CDG pour retirer le Clemenceau. La phase de transition a été très courte.
  23. ARPA

    L'Inde

    Est-ce que c'est vraiment utile ? Même en supposant que le Rafale ne réponde pas à leurs besoins, leur flotte de 36 avions sur 2 bases n'est pas cohérente. Vu le premier contrat, sauf "accident", il y aura forcément une nouvelle commande pour (au moins) 12 ou 18 Rafale supplémentaires. Et si les indiens attendent que leurs derniers Rafale soient produits (c'est aussi le temps d'avoir un RETEX pour les premiers livrés) pour passer une nouvelle commande, ça veut aussi dire qu'on va avoir un arrêt de la production de Rafale indiens, donc un offset associé à la production de Rafale indiens n'est pas possible. Dassault peut investir en Inde, mais ce sera plus sûr du falcon que du Rafale, à moins d'accepter d'investir juste pour un contrat et de suspendre la production de l'usine entre 2 commandes étatiques. La logique indienne se défend, mais ils ne prennent pas en compte les contraintes de l'industriel. Ils vont être surpris dans quelques années de voir que les offset du premier contrat ne sont pas assurés pour le suivant.
  24. ARPA

    L'Inde

    Avec les indiens, au bout de 17 ans et 796 pages, je me méfie. Le plus complémentaire du Tejas, c'est aussi le F18 qui utilise presque le même réacteur. A côté du chasseur léger Tejas, cela se justifie d'avoir des gros chasseurs (F15, F18, Su30 ou Su57...) alors que le Rafale est un des plus petit chasseurs "moyens" donc presque le moins adapté. Cela fait déjà depuis longtemps que la deuxième commande de Rafale aurait du être passé. J'ai tendance à considérer que tout ce qui n'annonce pas une commande de Rafale est en réalité une perte de temps donc une non commande.
  25. ARPA

    [Rafale]

    Revenons aux bases, c'est quoi le but de cette électro-pompe ? C'est un système de secours ou c'est le système principal ? Et il sert à remplacer/compléter la pompe hydraulique principale, ou il alimente un second circuit "de secours" ? Une fois que tu réponds à ça, tu pourras en déduire ce qui est le plus probable. Je ne sais pas pour le Rafale, mais sur certains avions, il est possible de sortir le train par gravité. Donc pour la sécurité, il ne me parait pas indispensable de fournir de l'énergie au train. Et en cas de panne hydraulique, on ne va pas s'amuser à rentrer le train. Maintenant comme système de secours, les freins (et donc la crosse pour le même principe) sont indispensables pour arrêter l'avion. Pouvoir se poser mais être incapable de s'arrêter ne sert à rien. Pour les canards, le Rafale serait prévu pour fonctionner sans en mode dégradé, donc je présume qu'il n'est pas nécessaire de les équiper d'un système de secours. PS : si tu fais ton dossier en format numérique, je pense que ça en intéressera beaucoup du forum vu la quantité d'infos que tu récupères.
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