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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    Le F-35

    Ils auraient vraiment du se contenter d'un F117 modernisé...
  2. ARPA

    Le successeur du CdG

    Normalement, tous. On peut entasser les avions à l'avant au niveau de la catapulte. Quand une pontée doit se poser, on ne pas se permettre de les laisser patienter en l'air le temps de ranger les avions dans le hangar. Les 30 aéronefs doivent pouvoir se poser le plus vite possible, avant l'arrivée d'un orage ou la panne d'essence. On ne peut pas se permettre de jouer avec les ascenseurs. En pratique, si on doit laisser plus longtemps des avions en l'air à leur retour de mission, il faudra faire décoller un puis plusieurs Rafale nounou donc ça va augmenter d'autant le nombre d'avions à faire apponter "rapidement". D'ailleurs vu que la maintenance du Rafale est rapide (mais pas forcement celle des pièces en panne qui viennent d'être changé) le besoin en surface de hangar n'est peut-être pas aussi important qu'avant. Du volume d'atelier permettant de réparer toutes les pièces qui ont été changés serait peut-être aussi utile. Enfin à mon avis, c'est comme tout, ça doit dépendre de la situation. S'il y a de la place dans le hangar et qu'il n'est pas prévu d'utiliser prochainement un avion (même si un de ceux prévus a une panne ou qu'une mission imprévu se rajoute) on devrait préférer de ranger l'avion dans le hangar pour qu'il s'use un peu moins qu'en plein air. Il est aussi envisageable qu'on se retrouve en manque de pièces détachés et qu'en fin de missions quelques avions soient cannibalisés et servent de pièces détachées. Si on peut les suspendre, ça permet d'éviter de perdre trop de place. Bon, si c'est envisageable (ce qui n'est pas garanti, déjà que dans un hangar sous-terrain, ça ne me parait pas évident, dans un bateau qui tangue, c'est vite dangereux), ça risque d'être vraiment anecdotique.
  3. ARPA

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Est-ce que la nacelle est si compliqué à intégrer ? Donc est-ce que c'est un critère pertinent ? Si je me souviens bien, le mirage 2000 a été équipé d'une nacelle de ravitaillement pour un client à l'export (l'Egypte ?), je suis persuadé que le Typhoon pourrait facilement intégrer ce type de nacelle. Mais c'est vrai, que le F18 est probablement le seul appareil américain participant au marché disposant de cette capacité... D'ailleurs les CF-188 sont doté d'une nacelle de ravitaillement ? Et question plus pertinente, ils s'en sont servi opérationnellement depuis la mise en service de leurs 2 MRTT en 2005 ?
  4. ARPA

    [Rafale]

    A mon avis, plus qu'un problème technique, il s'agit d'une question de visibilité. Si le M88 s'améliore et réduit sa masse de 10%, le Rafale va voir sa masse à vide réduite de 1,5%. Le gain opérationnel risque d'être très réduit. En pratique, je soupçonne même que ça va surtout servir à compenser le surpoids que pourrait imposer un autre équipementier. Pour qu'il y ait un vrai gain, il faudrait que tout le monde soit dans cette optique. Qu'en plus du réacteur plus petit, on se pose la question de redessiner les entrée d'air pour réduire leur masse et celle du reste de l'avion... En pratique pour avoir un gain de performance, que le M88 réduise sa masse de 50kg ou qu'on se contente de ne pas embarquer de passager voir qu'on démonte le siège éjectable arrière va revenir au même. Si le M88 s'améliore et augmente sa poussée de 10%, le Rafale va voir son rapport poussée/poids augmenté de 10%. Même si la masse du M88 augmente de 10%, ça ne représentera qu'une augmentation de la masse du Rafale de 1,5%. Le Rafale devrait donc voir son rapport poussée/poids augmenter même s'il n'y a pas de progrès technologique sur le M88. Bon, en pratique, une augmentation de la masse/taille du réacteur va demander une augmentation de la taille des entré d'air et d'une partie de la cellule, ensuite on va constater une augmentation de la consommation donc on va devoir augmenter la quantité de carburant donc la masse des réservoirs... puis on se retrouve avec un Gripen E ou un Super Hornet pas beaucoup plus performant que le Gripen C ou le Hornet qu'ils sont censés remplacer. Il y a aussi une contrainte de continuité des progrès technologiques. On a un M88 qui est constitué d'une vingtaine de parties indépendantes. A chaque progrès technologique, on va étudier une des parties qu'on va améliorer. Donc si on se place dans l'optique du gain de masse, on réduit la masse/taille de la pièce de 10% ce qui ne réduira la masse globale du réacteur que de 0,5% (je suppose qu'il s'agit d'une pièce qui représente 5% du M88). L'intérêt sera vraiment minime, les réacteurs ne représentant que 15% de la masse du Rafale, on se retrouve à réduire sa masse à vide que de 0,0075%... L'usager va continuer de se plaindre de problème de fiabilité du réacteur (il est toujours à la pointe de la technologie, donc pas forcement très fiable) le seul avantage sera que les autres industriels auront un peu moins la pression pour rester à masse équivalente lors des modernisations. Je doute que Dassault ou même SAFRAN se vente d'avoir réduit la remplacé une pièce de 50 kg du Rafale par une pièce de 45 kg, même si c'est une prouesse technologique. Et personne n'acceptera de payer pour ça. Mais on peut aussi envisager d'améliorer la pièce en la rendant plus solide et plus performante pour la même masse. Donc on se retrouve avec des pièces "surdimensionnées" qui gagnent en MCO et en durée de vie vu qu'elles ne sont plus utilisés à 100% de leur capacité. C'est logiquement la solution que le motoriste va préférer. Le réacteur va voir sa durée de vie progresser ce qui sera apprécié par les usagers. Pour l'avionneur, on se retrouve avec un réacteur "qui stagne" dont les performances brutes répondent au cahier des charges initial mais qui ne lui permet plus de compenser tout le surpoids imposé certains équipementiers. Il va donc finir par se poser la question d'une augmentation des performances. Et ça tombe bien vu que presque toutes les pièces sont surdimensionnées, le motoriste peut proposer d'en agrandir une seule pour avoir un gain de puissance quitte à ce que l'on retrouve une baisse de la durée de vie des autres pièces qui retrouveront leur durée de vie d'origine. Dans un premier temps, il me parait évident que l'industriel que va faire son possible pour améliorer la durée de vie de son réacteur et réduire son MCO. Au bout d'un moment, il arrive à une limite (le réacteur a une durée de vie proche ou supérieure à celle de l'avion) donc l'industriel ne peut plus justifier son optimisation. Il doit donc choisir d'opter pour en dériver un réacteur plus puissant (ce qui sera immédiatement visible, avec une forte baisse de la fiabilité) ou pour commencer à l'alléger ce qui ne se fera que petit à petit après du travail sur chaque composants du réacteur. Actuellement, 25 ans après les premiers vols du M88, on doit avoir atteint une bonne fiabilité. Je pense que SAFRAN fait régulièrement de la pub pour pouvoir continuer à travailler "normalement" sur l'optimisation du M88 après un pic d'activité (à faire financer) pour passer sur un réacteur un peu plus puissant donc avec un retour arrière sur la fiabilité. Si personne ne valide le besoin pour une augmentation de puissance, SAFRAN va être obligé d'optimiser son M88 en réduisant sa masse ce qui devient nettement moins valorisant. L'avantage d'augmenter la puissance est aussi de favoriser la recherche de client. Pour un avion de chasse, un avionneur doit plus facilement accepter d'équiper son prototype d'un réacteur qui ne fait pas encore la puissance souhaité que d'un réacteur trop gros/lourd qui n'a pas fini de perdre ses derniers kilo et ne rentre pas dans l'avion.
  5. ARPA

    L'Inde

    Si les indiens continuent de ne pas se décider, ça risque d'être hors sujet. Si l'objectif c'est juste de permettre des livraisons en 2030, notre avantage est inutile, presque n'importe qui pourrait (promettre de) respecter les délais.
  6. La Finlande est un petit pays. Moins de 10% de la population française, proportionnellement ils ont donc beaucoup d'avions. Vu leur surface et leur doctrine défensive, ils ont peut-être un ratio nombre de pilotes/avions plus faible que les autres pays de l'OTAN.
  7. ARPA

    Le successeur du CdG

    Accessoirement, si le FCAS se révèle vraiment beaucoup moins haut que les E2C et qu'on peut en empiler 2 vu la hauteur du hangar, il sera toujours possible d'imaginer un système permettant de suspendre ceux en stockage "longue durée". Il y a des photos des hangars suisses ou ils pouvaient suspendre leurs mirage ou leur F5. La même chose sur un PA pourrait permettre d'avoir une capacité de stockage importante sans sacrifier pour autant la hauteur du hangar.
  8. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ce n'est pas le nombre de réacteurs qui compte, mais leur puissance. On parle du K22, qui fournirait une puissance thermique 50% plus importante que les K15. Mais son rendement serait lui aussi sensiblement amélioré. Au minimum, on aurait 2 K22 aussi performant que 3 K15 et suivant certaines estimations trop optimistes, on serait plutôt à un unique K22 aussi puissant que les 3 K15... À mon avis, on va se contenter d'une configuration à un ou deux réacteurs. 3 réacteurs, ça devient plus complexe.
  9. ARPA

    Le successeur du CdG

    Pour le CdG, on a des ascenseurs surdimensionnés car prévus pour 2 avions. C'est à mon avis une solution pragmatique pour avoir une grosse marge d'évolution et conserver un outil "correctement" dimensionné. Avoir un ascenseur double SCAF risque d'être dimensionné autour de 40/60 tonnes. Les EMALS (modèle US) sont prévus pour catapulter 45 tonnes en 91m, il serait cohérent d'avoir un (au moins) ascenseur dimensionné pour la capacité maximale de la catapulte même si on ne prévoit pas encore d'avoir des avions de cette taille. Je ne sais pas ce que les américains ont prévus, mais même si ça ne concerne pas l'aviation de combat, un avion de 45 tonnes pourrait être particulièrement utile comme avion de transport ou AWACS. On passe du C-2 au C160 Transall ou à l'ATL2, la différence capacitaire est potentiellement énorme.
  10. ARPA

    Le successeur du CdG

    3 ou 4 catapultes, c'est plus cher et plus lourd que deux ? Si on a une cadence suffisante, on n'a pas besoin d'avoir un nombre important de catapultes. Et vu que la cadence dépend aussi de l'énergie disponible, rajouter des catapultes n'augmente pas forcément la cadence. Enfin la 3eme probablement, mais pas la dixième. La deuxième catapulte est indispensable pour avoir un minimum de redondance, mais ce n'est pas le cas des suivantes. Après si on veut conserver une cadence suffisante même avec une ou deux catapultes en panne...
  11. ARPA

    [Rafale]

    Je n'ai jamais lu que le Rafale avait un véritable problème de puissance. Le mieux que j'ai vu, c'est un commentaire de pilote qui dit que oui, s'il y avait plus de puissance il pourrait s'en servir. Mais c'est plus le commentaire du pilote de Bugati qui trouve qu'il n'a jamais assez de puissance, que celui du camionneur qui n'arrive pas à monter une côte. Si on veut donner du travail à SAFRAN, on peut leur donner du travail et pas uniquement sur la puissance. On pourrait : Rajouter une poussée vectorielle. Si l'objectif est de s'améliorer en dogfight, la poussée vectorielle doit être presque aussi utile qu'un peu plus de puissance. En plus la poussée permet d'optimiser la consommation lors de certaines phase de vol. En plus de la poussée vectorielle, on pourrait rajouter une reverse. C'est du détail, mais ça devrait suffire pour donner de vrai capacité STOL au Rafale. Et un Rafale STOL pourrait peut-être remplacer les Harrier à la place des F35B qui doivent être utilisés en STORVL par les anglais. Actuellement, il faut une piste de 400m pour le Rafale, je ne suis pas sur qu'il faille beaucoup d'améliorations pour se contenter de la piste mobile de 200m des PHA. Pour SAFRAN, ce qui compte, c'est d'offrir un réacteur "performant" avec un très bon rapport poussée/poids. Une réduction de la masse (et de la taille) du M88 pourrait être aussi intéressante qu'une augmentation de sa puissance. Pour le Rafale, ce gain de poids améliorera réellement les performances. On aurait une réduction de la masse à vide, donc une amélioration du rapport poussée/poids mais aussi une réduction de la consommation vu que l'avion est un peu plus léger. On pourrait même en profiter pour redessiner des entrée d'air un peu plus petites/furtive. Pour d'autres avions, ça permettrait d'avoir un réacteur toujours un peu moins puissant que la "concurrence" (F414, EJ200, Kaveri, RD33...) mais nettement plus léger. C'est une solution "élégante" pour répondre aux problèmes de surpoids de certains avions. Réduire la consommation. C'est la meilleure solution pour améliorer l'autonomie. Actuellement on est pas loin de considérer que le 5eme bidon implique une surconsommation équivalente à la quantité de carburant qu'il rajoute. Réduire la consommation est peut-être la seule solution pour améliorer véritablement l'autonomie plutôt que d'installer des CFT (qui risquerait d'imposer des réacteurs un peu plus puissant donc consommant tout ce qu'apporte les CFT). Réduire la consommation d'huile et améliorer la MCO. C'est du détail, mais si on a la possibilité de faire des vols de 16 ou 20 heures sans ravitaillement en huile (et sans refaire le Rafale avec un réservoir plus gros, sinon on pourrait aussi le refaire avec des entrée d'air plus grande) la capacité de projection de l'armée de l'air se trouvera augmenté d'autant. A priori les vols records actuels n'auraient pas été si fatiguant que ça pour les pilotes, ils auraient encore de la marge vu le confort du Rafale. Si le Rafale peut limiter ses besoins en huile, on pourrait aussi envisager des raids ou après une missions de bombardement, le pilote de Rafale se contente d'une escale ou il fait le plein sur un aéroport civil avant de repartir (presque sans assistance) Pour les usagers qui sont impressionnés par les capacités du gripen, c'est peut-être utile. Augmenter la puissance... A mon avis, on a 6 axes d'amélioration pour la motorisation, le gain en puissance n'est pas forcement prioritaire par rapport aux 5 autres (bon la reverse non plus, je sais) Concernant les calculs de Stratège (que je n'ai pas vu) sur l'autonomie en huile, il faudrait peut-être les remettre dans leur contexte "historique". A son époque, nos mirage 2000 ne dépassait pas les 8 heures de vols et je ne crois pas que le Rafale avait atteint les 10 heures de vols. Maintenant, on a dépassé les 12 heures et sans remettre en cause ses calculs, je doute qu'on ait 24 heures d'autonomie. Pour un avion qui fait principalement des vols de 2 heures (on parle du remplaçant du Crusader ?) et se limite à des raids de 6 heures, une autonomie de 12 heures était largement suffisante, mais maintenant c'est devenu un peu juste. Si tu as ses résultats ou la date du calcul, on aura plus d'informations, mais juste la conclusion ne veut pas dire grand chose.
  12. ARPA

    Le successeur du CdG

    Au fait, tu as vraiment des informations, ou il s'agit juste de ce qui paraît être le plus probable ? La piste oblique est évidente, 3 brins d'arrêt aussi vu que c'est le cas des derniers CVN. La vitesse de 27 nœuds, c'est logique vu la vitesse des autres navires, de même que les 2 PFE qui permettent un peu de redondance, mais plus serait du gaspillage. Les E2D et guépards sont déjà précommandes, il n'est pas prévu de dissoudre la FANu... Il y a quelques temps, j'avais lu que des configurations "exotiques" étaient à l'étude dont une avec 3 catapultes. On est sûr que le choix a été fait et qu'il n'y aura pas de 3ème catapultes ? Ou c'est juste très probable vu qu'une 3ème catapultes coûte cher pour pas grand-chose...
  13. ARPA

    [Rafale]

    J'ai compris que des réacteurs plus puissants améliorent ses capacités de vol... mais le Rafale est déjà au meilleur niveau mondial vu qu'il peut suivre un F22. Le "besoin" me paraît très relatif. Un réacteur qui consomme 5% de moins augmente la portée d'un raid, c'est toujours utile même sans comparer avec les autres avions. Mais un taux de montée ou de virage plus important, ce n'est utile que pour du dogfight donc ce qui compte n'est pas d'être bon, mais meilleur que celui d'en face ce qui serait déjà le cas. Si on a des réacteurs plus puissants, ce sera utile, mais je n'ai pas l'impression que ce soit la première chose dont on ait besoin...
  14. ARPA

    [Rafale]

    Pour être honnête, je n'ai toujours pas compris le lien entre la possibilité du Rafale d'être meilleur que le F22 en dogfight et son besoin de plus de puissance...
  15. La seule explication que j'ai trouvé, c'est que les hôpitaux utilisent 10 millions de masques par ans (nombre au hasard) donc que 95% du stock (prévu pour les hôpitaux, mais aussi les usines et tous les citoyens) ne sera pas utilisé. Pour les munitions, ça me paraît plus facile, on passe juste d'une consommation faible de temps de paix à une de temps de crise. Mais on n'a pas plus de consommateurs. Pour les masques, la question de la gestion du stock pourrait passer par le développement de masques qui peuvent être conservés 10 ou 20 ans. Il y aurait peut-être un marché pour le recyclage de masques périmés. Au bout de 5 ans, pour 10% du prix d'un masque neuf, on change les élastiques. Au bout de 10 ans, pour 30% du prix, on change une des couches filtrantes... Ensuite il faut être honnête, si l'état fait des stock puis les revends, ça complique la gestion des masques par les hôpitaux. Déjà les hôpitaux ne peuvent plus se faire de réserve (ils ne vont acheter que des masques presque périmés) ensuite il va y avoir des problèmes de qualité. Si on leur fournit des masques déjà vieux, il faut s'attendre à ce que certains aient mal vieilli et soit périmés.
  16. Si on reprend la comparaison, un de nos problèmes avec les masques, c'est qu'on n'avait pas notre stock de un milliard de masque. Si l'armée doit gérer son stock de munitions, un des retex de la crise devrait être de conserver un stock suffisant. Je ne sais pas au bout de combien de temps le stock se périme, mais si on garde en permanence 20 ans de munitions pour un usage "normal", on doit pouvoir tenir le temps d'une crise. Accessoirement, ce n'est pas parce qu'on a une usine de munitions de petit calibre qu'on peut du jour au lendemain produire 100 fois plus. Il faudra quand même conserver un stock de munition presque aussi important. En plus, si on dispose d'assez de munitions pour tenir plusieurs mois de crise ou de guerre et que tous les autres pays font pareil, on se retrouve avec la possibilité d'acheter les stock de nos voisins qui ne seraient pas concernés par cette guerre (cas de la Suisse). Le deuxième problème de l'approvisionnement en masque vient que presque 100% de la production vient de Chine. Pour les munitions de petites calibres, non seulement on s'approvisionne (en partie) chez nos voisins, mais surtout il y a plusieurs sources d'approvisionnement différentes. On peut s'attendre à ce que les USA ou Israël garde leur production pour eux, on peut aussi s'attendre à ce que la Suisse ou l'Allemagne refuse de nous vendre des armes servant à faire la guerre, mais j'ai du mal à imaginer les 2 situations simultanément. Maintenant, je ne dis pas que ce ne serait pas justifié. Vu notre consommation annuelle, la différence de coût entre une importation (même en faisant jouer la concurrence) et une production locale, le côté de politique intérieur voir même pour un meilleur contrôle de la production, ce serait tout à fait justifié d'avoir une production en France.
  17. ARPA

    Le successeur du CdG

    En fait il y a eu 2 com distinctes. Une première, il y a 5 jours (et 3/4 pages) qui disait que le prochain PA serait (s'il existe) de 70 000 tonnes et à propulsion nucléaire https://www.corlobe.tk/article47122.html Et puis il y a eu la deuxième annonce disant bien que le prochain PA existera et sera opérationnel avant 2038.
  18. Je pensais plutôt un décalage de 500 m ou de 1 km. Si l'objectif est de détruire une cible qui se trouve plus de 100 m sous terre, il ne sera peut-être pas possible de la détruire par une frappe directe. La solution est donc de détruire ces accès. En pratique, les accès peuvent facilement être espacé de plus d'un km. La cible sera toujours "vivante" mais incapable de communiquer ou de sortir. La cible ne sera plus dangereuse et sa survie ne sera qu'une question de temps (le temps de finir les réserves d'énergie, d'eau, de nourriture...) On peut aussi être dans l'optique de ne pas connaître la position exacte de la cible donc de tirer 2 bombes espacés de 200m (ou plus) permet d'avoir une grande zone de destruction.
  19. Tout dépend de la cible. Si c'est juste un QG bien défendu et en surface, on va se contenter d'une unique bombe, mais pour la plupart des cibles, on aura besoin de plusieurs têtes nucléaires. Si on veut détruire une "grande" ville, on va vouloir couvrir la zone avec des bombes espacés de quelques centaines de mètres. Avec les missiles balistiques, on a justement plusieurs têtes parce que presque tous nos objectifs vont impliquer une frappe multiple. En pratique, si on veut vraiment détruire une cible, on risque d'utiliser plusieurs têtes nucléaires pour détruire une zone plus importante. Même un unique bunker risque de nécessiter plusieurs bombes pour détruire chaque entrée. En France, on prévoit plutôt d'opter pour un raid massif avec autant voir plus d'avions que de têtes nucléaires. Peut-être que vu la disponibilité du F-35, il devient nécessaire d'emporter 2 B61 vu qu'il ne sera pas possible de faire un raid massif. Je me moque, mais pour la Belgique et la Pays Bas, on prévoit une grosse trentaine de F-35, pour une vingtaine de B61. Pour l'Italie, c'est 20 à 40 bombes pour seulement 60 F-35A. L'Allemagne n'envisage qu'une quarantaine de F-18 SH pour sa vingtaine de B61. Si la frappe nucléaire se fait après une grosse crise internationale avec une petite attrition et surtout un usage intensif des forces aériennes pour des missions classique (rien la PO), il risque d'être dur d'avoir encore une bonne disponibilité et faire un raid avec plus de 33% de l'aviation.
  20. ARPA

    [Rafale Marine]

    Pour la question de coût, je ne pensais pas utiliser une sorte de Rafale N pour remplacer des T45 ou PC21, mais pour remplacer la dizaine de Rafale B/C/M de l'ETR. Même s'il s'agit d'une version spécifique, elle pourrait être vraiment très proche des Rafale B/C/M. En pratique, jusqu'à l'arrivée du Rafale on avait des version spécifique pour la transition opérationnelle (F1B, 2000B, IIIB) la même chose pour le Rafale ne serait pas forcément choquant. Ce serait une solution pour avoir une petite flotte de biplace embarqué qui pourraient aussi servir de temps en temps aux appontages. Pour l'anecdote, le Fauteuil de Colbert avait envisagé une flotte de 6 Rafale N de "présérie" (standard F0) pour remplacer les F8 dès le milieu dès années 90 puis pour servir d'avion de transition opérationnelle. Cela aurait été une solution pour disposer d'un intercepteur un peu avant le Rafale F1 puis pour économiser la coûteuse modernisation au standard F3, vu que les biplaces conserveraient leur utilité comme avion de transition, mais aussi nounou, ou avions de transport. Je ne suis pas sur que la longueur des catapultes change grand chose. En plus si c'est juste pour de la formation, on peut se limiter à une masse max au catapultage de 15 tonnes au lieu des 21 à 24 tonnes du Rafale M. Pour l'avion d'entraînement destiné à remplacer les Alphajets et à l'export, c'est déjà presque trop tard. On a perdu une grosse partie du marché de renouvellement des Alphajet, les marchés américains (remplacement des T38 et T45) sont déjà perdus. Et comme avion de combat économique (le marché "stratégique" de remplacement des AlphaJet pour équiper nos alliés africains) il y a une grosse concurrence asiatique avec les FC-1, Tejas et F/A 50. Enfin, on se pose beaucoup de question, mais BAe produit toujours le Hawks, il est probable que le remplaçant du T-45 soit toujours un T-45.
  21. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ok, j'ignorai ce détail. J'avoue que ça me surprend, vu que le Super Etendard un peu plus gros pouvait opérer depuis la classe Colossus, je croyais que c'était aussi valable pour les Etendard IV. Enfin de toute façon je doute que la marine l'ai vraiment envisagé. Si elle avait voulu équiper l'Arromanches, le cahier des charges de l'Etendard aurait été un peu plus exigeant.
  22. ARPA

    Le successeur du CdG

    Cela veut dire quoi 100% du temps ? Si on veut maintenir un PA opération et en mer quoiqu'il arrive, on se retrouve dans la configuration des SNLE et il en faut 4. Si on veut un PA qui peut après une préparation de quelques semaines/mois aller participer à une opération militaire, un unique PA conventionnel suffit. Ses ATM ne sont pas très long et ils peuvent être repoussés ou raccourcis en cas d'urgence. Si la disponibilité est à 6 mois, ça doit même être compatible avec la durée d'une recharge de réacteur nucléaire. Suivant la disponibilité souhaitée et les imprévus acceptés (on doit garder 1 PA même en cas d'accident ou de retard lors d'un ATM ?) on a besoin d'un à 4 PA pour avoir un PA 100% du temps. Maintenant, une flotte de porte-avions a besoin d'équipages, d'avions et d'une flotte d'escorte. Un deuxième PA va demander d'augmenter un peu le parc aérien vu que notre GAN sera plus souvent en mer et on va même de temps en temps se retrouver avec 2 PA en mer. Un troisième PA va demander d'avoir réellement un deuxième GAN complet (avec avions, mais aussi escorte) et un quatrième PA demanderait lui aussi d'avoir de quoi constituer 3 GAN. Ou alors, il faut accepter de sous-utiliser nos porte-avions et leur prévoir une vrai mission en l'absence d'avions. Ce n'est pas forcement absurde, mais ça va demander "gaspiller" le potentiel d'un porte-avions sur une mission de porte-hélicoptère et/ou de se contenter d'un porte-avions assez peu équipé pour un navire amiral.
  23. ARPA

    [Rafale Marine]

    C'est tout le problème de dépendre d'un autre pays, on dépend de ses choix qui ne sont pas forcément cohérent avec les nôtres. Dans un premier temps, il restera des T45 (ou des F18) pour permettre de finaliser la formation et faire quelques appontages complet. Ensuite, la question qui se pose est peut-être de l'intérêt de l'appontage réel. Si le pilote arrive en entraînement à amener son avion jusqu'au toucher des roues comme un véritable appontage, il devrait pouvoir apponter pour de vrai. La brutalité des brins d'arrêt ou des catapultes va le surprendre, mais ce n'est pas forcement le plus dur. Pour l'aéronavale française, la question qu'il faudrait se poser, c'est si des PC21 et/ou les Rafale B peuvent faire des touch and go sur le porte-avions. Sinon pour un Rafale N, j'ai du mal à le voir limité à l'entraînement. Dassault avait prévu de le faire sans son canon, une version plus simple avec le radar en moins pour alléger l'avant du Rafale serait peut-être envisageable, mais pour un coût opérationnel assez important. Éventuellement la France pourrait se doter d'une grosse dizaine d'exemplaires d'un Rafale N dénué de capacité de combat pour équiper l'ETR et former les pilotes des 2 armées. Si l'économie est conséquente (pas de radar, train et cellule plus robuste "donc" moins cher d'entretien) ça pourrait peut-être se justifier, surtout si on décide de former à l'appontage certains pilotes de l'armée de l'air. Pour l'avenir du Rafale N, je pense qu'il faut aussi regarder du côté indien. En France, on pourrait facilement justifier une douzaine de Rafale N (pour l'entraînement, la FANu et un peu de bombardement classique...) et notre problème de formation se retrouvera aussi en Inde même s'ils auront aussi des Téjas et MiG29K biplace. Cela ne me surprendrait pas tant que ça qu'on apprenne quasiment simultanément l'exportation du Rafale M et le développement du Rafale N.
  24. ARPA

    Le successeur du CdG

    Ou pas... Les 2 Clemenceau étaient déjà commandés quand il est arrivé, pour l'aéronavale, on retient qu'il a autorisé l'achat des F-8FN crusader, mais c'était aussi sous sa présidence que la décision a été prise de ne pas commander le PA3 Verdun. On peut aussi dire qu'il a pris la décision de conserver l'Arromanches dans son état, donc juste capable d'opérer des Zéphyr et Alysé. Une modernisation à minima de l'Arromanches aurait pu le rendre compatible avec l'emport d'Etendard IV donc permettre de disposer d'un petit PA3 nous permettant d'avoir en permanence 2 GAN (un gros de 40 aéronefs dont des F8 et un petit d'une vingtaine d'aéronefs limité aux Etendard IV). On pourrait aussi rajouter que le porte-hélicoptère Jeanne d'Arc a été commandé sous sa présidence, à l'époque il était prévu de s'en servir comme d'un navire école ou ASM, une version porte-avions devant opérer des Zéphyr (puis Alpha Jet M ou T45 ?) et des Alizé aurait été tout à fait envisageable. Et pour peu que la catapulte et les brins soient assez puissants, on se retrouverait avec un PA3 pouvant embarquer une dizaine d'aéronef et donc fournir un soutien aérien équivalent à celui de la plupart de nos détachements en OPEX. Nos amis américains ont la bonne idée de conserver leur dizaine de CATOBAR...
  25. ARPA

    A-10 Thunderbolt II « Warthog »

    Comme diraient certains, est-ce utile de connaitre le plus grand tueur en série en avion ? Surtout qu'on reste loin des scores des bombardiers... Chaque camps et front à ses spécificités. C'est difficile de comparer quand les cibles sont différentes (chasseurs, bombardiers, avions de transport, moderne ou non) et si certains pilotes n'ont pas fait que de la chasse (fin ou milieu de carrière dans la formation, début sur bombardier ou reconnaissance...) et évidemment ça dépend aussi du nombre de missions et la durée sur le front (entre le vétéran de la guerre d'Espagne et celui qui arrive en unité dans les années 40) voir des conditions de ce front (pour le front japonais, on parle aussi de pilote de l'aéronavale) et finalement suivant l'avion utilisé...
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