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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. ARPA

    A330 Beluga

    Le simplement est peut-être à relativiser. 7 ans de développement sont prévus. Ensuite pour le marché militaire européen, on risque d'exiger un rayon d'action plus important ou une capacité de ravitaillement en vol. Et le marché militaire européen risque d'être plus proche de 3 que de 15. Au niveau européen, entre nos rares C17 et nos relativement gros A400M ravitaillable en vol, nos besoins sont quasiment couverts. Et il faut reconnaître que ça ne va pas intéressé Airbus de se compliquer la vie pour une micro série. Cela aurait pu les intéresser pour produire en plus grande série l'A330 Béluga ou pour maintenir la production de A380, mais l'intérêt est vraiment relatif pour les A350 ou A330. Et je me demande à quel point ce programme sur l'Il96-500T n'est pas une manière de subventionner le constructeur.
  2. ARPA

    A330 Beluga

    C'est sur que la situation n'est pas comparable. Déjà Airbus n'a pas besoin de faire une version spécifique de l'A330 pour maintenir la rentabilité de l'avion. Mais vu le rythme de production de l'Il96, je doute qu'il puisse snober une commande de 16 exemplaires. Surtout qu'une fois ces 16 exemplaires quasi étatiques de produit, il est tout à fait possible que l'avion soit exporté. Son seul concurrent en production sera le Y20. Et accessoirement les Béluga ne sont pas commercialisés, ils resteront la propriété d'Airbus. Alors que les Ilioutchine doivent tous être vendus. L'avionneur n'a pas la même contrainte de certification.
  3. Sinon on peut toujours appliquer la méthode américaine. Si vous en avez besoin, on vous livrera les signatures israéliennes en même temps que les américains auront autorisé la livraison de vos missiles... ça doit rassurer, ou pas.
  4. Ça dépend. On leur propose de mettre à jour SPECTRA avec les signatures israéliennes ?
  5. ARPA

    A330 Beluga

    Le béluga inspire les russes : https://redsamovar.com/2019/04/28/actu-lilyushin-il-96-500t-le-beluga-russe/ Sauf que les russes ont pensé dès le départ à un usage militaire. Le fuselage est agrandi plus modérément. Il fera le même volume que l'AN124, donc nettement moins que l'A330 béluga. Il sera plus facile à charger, pas besoin de passer au-dessus du cockpit, le fuselage s'ouvre complètement sur l'avant. Et surtout sa charge maximale à l'atterrissage à été significativement augmentée. On a un avion à peine plus gros qu'un A330 capable de transporter 80 tonnes de charge utile. Et vu que l'avion est facile à charger, on peut transporter du char lourds avec. Bon à pleine charge, son rayon d'action devient très modeste. C'est du "détail", mais au lieu d'avoir une série de 4 avions spéciaux pour les fusées, on peut rajouter 6 avions pour le transport militaire russe et vu la probable efficacité en transport exotique, on rajoute 6 avions pour le commerce. On a donc 16 avions à comparer aux 6 A330 Béluga (mais qui complètent les 5 A310) Avec le même raisonnement sur l'A330, il aurait probablement pu se vendre à quelques exemplaires aux armées européennes.
  6. ARPA

    Achat suisse

    Pour le E/F, le réacteur est 100% américain ... Mais les Suisses font encore mieux. Ils achètent de l'électricité nucléaire pour remplir leur barrage puis nous revendent de l'électricité propre de leur barrage hydraulique...
  7. Bah... ils n'avaient qu'à installer une TVC. En plus avec l'expérience du X31, mais aussi du Tornado avec sa reverse et du Harrier, ils devaient être capables de faire une TVC. Quoique dans la logique de coopération, ce sont les espagnols qui ont le plus travaillé dessus...
  8. En 86 quand les français se disputaient avec les autres européens pour intégrer un volet "discret" à l'avion européen.
  9. L'autre question qu'on peut se poser, c'est pourquoi le BEA écrit que nos pilotes font trop d'OPEX pour trop peu d'entraînement. La solution de rajouter des heures de vols de chasseurs n'est pas forcément financièrement plus pertinente que rajouter un avion spécial OPEX.
  10. Tu parles de quels Allemands ? Tous les pro F35 jouent la montrent. Bientôt ils vont expliquer que le SCAF qui n'a toujours pas progressé n'est pas une alternative crédible pour dans 15 ou 20 ans. Ils doivent donc choisir comme remplaçant du Tornado un avion capable d'être crédible et à la pointe de la technologie pour les 20 à 30 prochaines années. Et ce n'est pas bien grave si l'avion choisit a encore des soucis de jeunesse, vu que ce qui compte c'est sur du long terme. En fait, la France n'est pas pressée... mais si les allemands ne signent pas vite, ils ne signeront jamais. Et si on annonce (trop) publiquement que le Rafale sera notre avenir et qu'il continuera à être modernisé pendant les 50 prochaines années, ça veut dire qu'on va saborder le SCAF. Si le SCAF ne nous sert à rien, qu'on préfère vendre du Rafale que du SCAF (le retex commercial du F1 et du Jaguar est bien documenté) les allemands vont comprendre qu'on ne cherche qu'à récupérer leur argent. En fait, le SCAF aurait plutôt du être un "gros" bombardier (catégorie mirage IV et Tornado) avec une aérodynamique furtive, un rayon d'action respectable mais une polyvalence médiocre, un réacteur et un système d'arme qui n'a rien de révolutionnaire. Le développement aurait été relativement simple et aurait pu être assez rapide pour remplacer les Tornado. Il aurait permis de compenser la faiblesse air-sol du Typhon et pour la France, ça aurait permis de renforcer nos FAS.
  11. Le contrat, c'est un toujours disponible et jamais plus de 3 opérationnels (on n'a que 3 lots de missiles) mais ça ne veut pas dire qu'on se contente d'un seul prêt à tirer. On peut en avoir 2 en mer donc en état d'assurer la riposte nucléaire et un 3 eme en escale, prêt à partir. Mais si par mal chance, on a un SNLE en IPER (ou qui vient d'être retiré juste avant la mise en service de son remplaçant) un qui vient de se faire percuter par un sous-marin "ennemi", on se retrouve pendant plusieurs mois dans une situation avec seulement 2 SNLE. Donc de temps en temps, on se retrouve techniquement avec un seul SNLE en mer. Avec seulement 4 SNLE, on ne peut pas garantir en avoir plus d'un en permanence en mer quoiqu'il arrive. Je ne vois pas ce que ça change. On a en permanence 2 SNLE européens en mer et on peut à plus ou moins court terme en mettre 4 autre en mer. Ce qu'il faudrait faire pour optimiser cette situation, c'est coordonner le planning des IPER de nos SNLE. On devrait pouvoir garantir qu'un seul des 8 SNLE est en IPER (ça correspond à 12,5% du temps en IPER, ça reste cohérent) Mais l'intérêt est très relatif vu qu'on se retrouverait avec 2 fois 3 lots de missiles pour 7 SNLE donc en pratique pas plus de 6 potentiellement opérationnels. Il faudrait donc acheter un 7eme lot de missiles. Mais pour que ce soit cohérent, il faudrait utiliser les même missiles... Dans cette optique, on aurait : 1 SNLE en IPER 1 SNLE qui risque d'être détruit 1 SNLE qui doit faire au minimum une escale de courte durée Donc 4 ou 5 SNLE qui sont disponibles pour faire ce qu'on veut (dissuasion, entraînement, à quai pour faire des économies...) Dans la situation française, si par malchance ça dégénère sans qu'on ait le temps de mettre un second SNLE en mer (parce qu'on vient d'en perdre un avec son lot de missile, parce qu'on a pas de chance... ) on va se retrouver avec assez peu de moyens. Juste un SNLE et les FAS et FANu, ça veut dire environ 84 TNO (de 110 KT ?) et 47 TNA de jusqu'à 300 KT. En plus de la capacité de première avertissement (donc une frappe unique qui ne révèle pas notre capacité de riposte), les ASMP donnent une véritable capacité de destruction massive. Un raid aérien massif avec toute notre aviation serait capable de causer autant de dégât qu'un SNLE. L'ASMP est parfois qualifié de "pré-stratégique", mais il ne faut pas le réduire à un rôle tactique. Il est capable d'effectuer des tirs stratégiques.
  12. C'est un point qu'on oublie souvent. Pour qu'on puisse envisager une solution d'économie apporté par un nouveau vecteur il faut : - que l'on atteigne déjà notre quota d'heures de vols prévus par avions. Jusqu'à un certain nombre, les heures de vols Opex remplacent des heures de vols "entraînements". - que l'avion "spécial OPEX" et sa flotte associée soit économique. Si on prend les retex français (d'Indochine et d'Algérie) la solution était d'avoir des avions utilisés uniquement en OPEX. Leurs pilotes passaient des jets utilisés en métropole à l'avion à hélice en OPEX. Cela permet d'éviter de payer des heures d'entraînement pour la flotte d'avions CAS et donc de réduire leur nombre au strict minimum déployé en OPEX. Mais ça suppose que nos pilotes (et mécaniciens ? ) connaissent ces avions ou puissent très rapidement les maîtriser. Et si possible, il faudrait aussi des avions "gratuits", récupérés dans une casse par exemple. Pour la France, ça pourrait correspondre à déployer une dizaine d'Alpha Jet en OPEX. Nos pilotes de Rafale ou mirage 2000 ayant déjà fait de l'Alpha jet, ils deviennent "immédiatement" opérationnels pour leur 2 mois de détachement avant de revenir sur chasseurs. S'il ne s'agit que d'une partie des OPEX, on aura toujours les OPEX "gratuites" (car prévu dans l'activité annuelle du Rafale et de son pilote) donc on réduit le surcoût des OPEX. Bon l'exemple de l'Alpha jet n'est pas idéal, il est vraiment nettement moins performant que le Rafale et ce n'est pas un turbo prop. Le PC21 étant suisse donc sans armes, ce n'est pas non plus une solution...
  13. ARPA

    F-22

    Je crois qu'il avait aussi le défaut de ne pas être de Lockheed Martin... Il était donc considéré comme plus furtif vu qu'il a "hérité" des capacité du F117. Le F-23 aurait probablement été plus furtif, mais ses ingénieurs inspiraient moins confiance. Bon, le F-23 n'avait pas de poussée vectorielle. Opérationnellement, c'est un détail, mais c'était dans le cahier des charges.
  14. Le SNLE en "entraînement" n'est pas une obligation et ne justifie pas d'avoir un SNLE supplémentaire. Enfin ça change rien dans le fond, au minimum, on va avoir 1 en patrouille, 1 en IPER longue durée, le temps de plusieurs patrouilles donc il faut rajouter 1 à quai, au minimum le temps de changer d'équipage et faire le plein de nourriture et on ne peut pas exclure (quoique, on l'a fait il n'y a pas longtemps) 1 perdu sur "accident". Pour le nombre de missiles, je ne suis pas sur que ça change grand chose d'en avoir 12, 16 ou même 24. Si on doit se limiter à 84 têtes nucléaires (si on fait 3 lots, qu'on rajoute les 40 des FAS, les 5 à 7 des FANu et qu'on doit en avoir moins de 300) avec des missiles qui peuvent emporter jusqu'à 10 TNO, 12 M51 resterait cohérent. On pourrait en avoir 8 à 10 têtes et 4 mono-têtes. On a réduit notre nombres de têtes nucléaires et on ne produit plus de matières fissiles... mais on n'a pas jeté nos matières fissiles déjà produites. Une arme nucléaire se recycle assez bien. On a eu un pic à 550 têtes nucléaires, si on le souhaite, on devrait pouvoir assez rapidement passer à plus de 500 têtes nucléaires.
  15. ARPA

    [Russie] Sukhoï Su-33

    Je trouve ça surprenant tous ces avions embarqués qui n'ont pas de version biplace. En France, on a aussi le Rafale et on aurait dû avoir le Jaguar dont la version "d'entrainement" était la version biplace terrestre. Et je trouve ça bien d'intégrer le pod de ravitaillement en vol. Vu que le biplace ne devait pas avoir un véritable système d'armes, lui permettre d'assurer les missions de ravitaillement en vol est une solution économique pour le rendre aussi utile qu'un avion de la version standard (qui n'a pas besoin d'être "gaspillé" pour le ravitaillement)
  16. Avant de trop se flageller, je vais attendre de voir de quoi on parle. 2 FREMM et 24 Typhoon d'occasion, c'est une offre impossible à concurrencer pour la France. Et pour les M346, il faut admettre qu'on a rien à proposer. Pour l'UE, il vaut mieux que ce soit ça que des PC21... À une époque, l'absence de commande supplémentaire était justifiée par des problèmes comptables. L'Égypte avait emprunté le maximum que la COFACE se permettait de garantir. Dans cette logique, une fois que la France ne veut/peut plus prêter, la solution est d'aller voir ailleurs. Si tous les pays d'Europe réagissent de la même façon, on pourrait s'attendre à 96 Typhoon italiens, allemands, anglais et espagnols pour seulement 24 Rafale.
  17. On dirait qu'on reparle de la CED, Communauté Européenne de la Défense. Qui considérait officiellement que les territoires outre mer (dont les départements d'Algérie) n'étaient pas concernés par la défense européenne.
  18. Vendre des armes, si ce n'est pas pour faire des bénéfices, on peut se demander l'intérêt du contrat. Donc justement, si on propose un contrat "à perte", on peut se permettre de faire des remarques.
  19. Pour les Eurofighter, il s'agit de neuf qu'il faut encore construire, ou d'occasion déjà en service dans l'armée de l'air Italienne et dont la vente permettrait de financer leur remplacement par des F35 ? Pour les égyptiens, ça ne change pas grand chose, mais pour l'industrie européenne et l'Eurofighter, ça change tout.
  20. Normalement les questions militaires sont stratégiques et il y a un minimum de consensus entre les partis. Le budget peut légèrement varier, de même que la taille des engagements, mais ça ne devrait pas concerner l'existence ou non d'un programme majeur.
  21. Ça montre aussi que le scénario inverse est en réalité peu probable. Mais j'ai du mal à comprendre pourquoi la France attaquerait le Brésil. Je ne vois pas l'intérêt de récupérer quelques km2 supplémentaires.
  22. ARPA

    [Rafale]

    J'ai vraiment du mal à interpréter ces chiffres. La conversion des F1 a finit par être facturé à 23 M€. Mais si on considère que la mise à la casse de ces Rafale M aurait permis de récupérer les 2 M88, un RBE2 PESA, un OSF... on finit par avoir un coût vraiment très proche de celui d'un Rafale neuf. Bon si ce chantier a permis de renforcer la structure, on a eu des Rafale neufs.
  23. C'est un point de vu, mais la question nucléaire est une question primordiale pour l'Europe de la Défense. Avec un bouclier nucléaire français qui couvre l'Europe, l'UE n'a plus besoin d'une puissance conventionnelle défensive importante et peut se permettre d'investir dans une capacité de projection. Avec un bouclier nucléaire américain pour protéger l'Europe, chaque pays doit "cotiser" (F35, déploiement en Irak...) et il faut aussi un certain niveau de puissance conventionnelle défensive vu qu'on ne peut pas être complètement sur que les USA vont affronter la Russie si on ne les retient pas un minimum à la frontière.
  24. Plus exactement, doctrine défensive. On sera peut-être les premiers à utiliser le nucléaire si une puissance majeure (URSS...) nous attaque. Et c'est le concept de la dissuasion du "faible au fort". Demain si la Chine envahit la Polynésie, (j'ai du mal à trouver un conflit crédible face à une puissance conventionnelle majeure qui pourrait amener à une frappe nucléaire) on va tenter une bataille aéronavale, mais si on la perd, on risque de passer au nucléaire.
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