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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Déjà pour clarifier, je ne vais pas faire une comparaison sur les performances du système d'armes des avions vu que c'est probablement trop compliqué et trop dur d'être objectif. Je me contente donc de comparaisons sur des critères les plus objectifs possibles, donc principalement "logistique". Pour chaque avion, je me contente de comparer la masse à vide, le rayon d'action (avec une configuration "opérationnelle" et "représentative" d'une opération de combat) et la quantité de carburant au décollage pour cette configuration (ça me permet de calculer la consommation) Et à partir de ces chiffres, j'extrapole différentes comparaisons. Et je reconnais que c'est orienté "pro Rafale" ou au moins pour une armée de l'air "interventionniste" qui a peu de moyens. En donnée je prend : Pour le Rafale : 10 tonnes, 1852 km de rayon d'action pour 9,5 tonnes de carburant. Pour le Typhoon : 11 tonnes, 1389 km de rayon d'action pour 6,5 tonnes de carburant. Pour le Gripen : 7 tonnes, 800 km de rayon d'action pour 5,44 tonnes de carburant. Pour le F35A : 13 tonnes, 1080 km de rayon d'action pour 8,38 tonnes de carburant. Si ces chiffres sont faux (j'ai eu du mal à les trouver et je ne suis pas sur qu'ils soient cohérent, surtout pour le Gripen) n'hésitez pas à me le dire, je referais les calculs. Si vous voulez que je rajoute un autre avion, j'ai besoin de ces données. Cela aurait été intéressant de comparer avec les F15, F16, F18 ou les production russes et chinoise, mais il y a trop de versions et j'ai peur de mélanger les chiffres de 2 versions distinctes (ce que j'ai peut-être fait pour le Gripen C/D ou E/F) Et puis j'avoue, que j'ai surtout voulu comparer le Rafale au F35, les autres avions servent surtout de comparaison. 1) En première comparaison, il y a la quantité. Pour une armée de l'air, le budget n'est pas extensible donc si un modèle coûte plus cher qu'un autre, il va être moins nombreux. La quantité est réellement une qualité, si les effectifs sont insuffisant, il ne sera plus possible d'en déployer en OPEX. Il est difficile de comparer le prix des avions. En grosse approximation, un avion a un coût "proportionnel" à sa masse. S'il est plus lourd, il va consommer plus donc coûter plus cher puis sa maintenance et la logistique associée sera plus importante. Pour que les comparaisons entre avions différents soient relativement correctes, je me base sur la masse à vide. Un calcul sur la masse maximale aurait le défaut d'augmenter artificiellement le coût d'un avion dont on aurait validé une configuration extra-lourde rarement utilisée. On pourrait aussi utiliser la puissance comme référence pour le prix d'un avion, mais entre la version avec ou sans post combustion, ça va compliquer les calculs. On va aussi dire que cette évaluation est vraiment trop approximative, mais je ne suis pas sur que d'autres critères soient plus objectifs (entre réduction de coût grâce à des économie d'échelle et surcoût à cause des négociation associée à la participation de plusieurs pays à sa construction) Pour un même avion, on va aussi avoir un prix différent suivant les armées de l'air (celle qui les achète plein pot, celle qui les reçoit en cadeau, celle qui les modernise, celle qui se contente de les exposer dans un hangar...) et certains avions seront plus adapté que d'autres aux doctrines d'une armée de l'air. Si on a un budget permettant de s'équiper (et d'entretenir, d'exploiter, remplacer...) de 100 Rafale, on aura 143 Gripen, 91 Typhoon, 77 F35A. 2) L'intérêt principal d'un avion de combat (pour une force offensive) est d'être déployé au front. Le nombre d'avions déployés dépend de beaucoup de facteur dont leur taille/coût. Je vois les 3 situations suivantes : * Si on a un budget OPEX pour déployer 10 Rafale, en reprenant le calcul précédent, on ne pourrait déployer que 9 Typhoon, 14 Gripen ou 7 F35. L'argument du budget peut aussi s'appliquer sur la logistique. Si on doit se limiter à un nombre fixe de camion de ravitaillement (pour le carburant, les pièces détachés...) on arrive quasiment au même résultat. * Mais ce calcul va être encore aggravé par la capacité (humaine, matérielle ...) de l'armée de l'air à déployer ses avions. Si l'armée de l'air doit mobiliser l'équivalent de 50 (nombre arbitraire, ça pourrait être 80 ou 0) chasseurs pour ses missions "prioritaires" (défense aérienne, exercice, autre OPEX vitales... et l'entraînement associé) ça veut dire que sa capacité de déploiement est donc proportionnelle à 27 F35A, 41 Typhoon, 50 Rafale, 93 Gripen (en pratique il faut retirer les avions nécessaires à l’entraînement), donc dans ces conditions une force aérienne pourra déployer 3,5 fois plus de gripen que de F35. Cet argument ne sera pas valable pour une grosse force aérienne "défensive" (comme l'Inde, la Chine, l'Allemagne...) qui peut en déployer beaucoup plus que ce qu'elle déploie réellement. Mais si on se réfléchit pour une "petite" force aérienne expéditionnaire (comme la France, la Belgique...) c'est particulièrement valable. * On peut aussi se retrouver dans une coalition, ou trop de monde veut participer donc on se retrouve à être limité à un nombre fixe d'avions (juste 10 parce qu'il n'y a pas plus de place de parking sur la base de déploiement) Vu les résultats précédents, j'ai l'impression qu'on va pouvoir déployer un nombre d'avion proportionnel à leur coût (donc en 1). 3) Mais le but d'un avion n'est pas juste d'être déployé (enfin sauf si c'est juste une manœuvre politique) mais de faire la guerre. On se retrouve donc très vite à comparer l'efficacité de chaque avion. En grosse approximation, tous les avions sont capable d'assurer la plupart des missions demandé en OPEX. La mission "type" pour calculer l'efficacité d'un avion de combat en OPEX va être ne patrouille de CAS à XXX km de sa base sans ravitaillement en vol. Dans mon évaluation, l'efficacité d'un avion est donc très lié avec son rayon d'action (en configuration "crédible" avec de l'armement). Si on se base sur une patrouille à 500 km, on peut ensuite calculer un "rendement" (phase de vol "utile" donc une fois sur zone/phase de vol totale) pour chaque avion. On obtient : Rafale (0,73) Typhoon (0,64) F35 (0,54) et Gripen (0,38) Pour une patrouille à 250 km on obtient : Rafale (0,87) Typhoon (0,82) F35 (0,77) et Gripen (0,69) Si on veut réellement comparer les avions, il faut associer l'efficacité de chaque avion au nombre qui sera déployé. Si je prend le critère du coût de l'OPEX (donc pour une armée de l'air qui a encore de la marge pour déployer plus d'avion et une base avancée qui n'est pas saturée et le budget pour 10 Rafale) à une distance de 500 km de la zone d'opération, on se retrouve avec : Rafale (7,3), Typhoon (5,8), Gripen (5,4) et F35 (4,1) Le même calcul avec une distance de 250 km de la zone d'opération donne Gripen (9,8) Rafale (8,7) Typhoon (7,5) et F35 (5,9). Si on est sur la zone de conflit (pour de la PO par exemple ou pour du CAS au niveau de la base avancé) on se retrouve avec un rendement de 1 donc Gripen (14,3), Rafale (10), Typhoon (9,1) et F35 (7,7) Plus on se trouve proche de la zone d'opération, plus un chasseur "léger" mais à "court rayon d'action" devient rentable. Le Gripen passe progressivement de la 3eme place à la 1ere, mais les autres avions gardent le même classement. Pour s'amuser, si on prend une base "avancée" à 1200 km, on arrive à Rafale (3,5), Typhoon (1,2) mais Gripen et F35 (0) 3') L'exemple de la base lointaine rappelle qu'il faut prévoir du ravitaillement en vol. Le nombre de ravitailleur étant toujours limité (enfin sauf pour l'USAF ou dans une coalition ou les moyens sont "suffisant") j'ai envie de dire qu'on déduit l'efficacité d'un avion au nombre de ravitailleur associés. Pour trouver le nombre de ravitailleurs qu'il faut, j'estime la quantité de carburant qu'il faudrait rajouter pour voler pendant les 6, 8 ou 10 heures que va durer la patrouille quelque soit le type d'avion. Pour estimer la consommation en carburant de chaque avions, je prend le (double du rayon d'action au combat) divisé par la quantité de carburant embarqué au décollage. Pour des patrouilles de 6 heures (avec une vitesse moyenne de 850 km/h), je trouve qu'il faut des ravitaillements en vol correspondant à : 3,6 tonnes pour le Rafale, 5,4 pour le Typhoon, 12 pour le Gripen et 11 pour le F35A. Si en pratique on est limité par les ravitailleurs et qu'on ne peut déployer que l'équivalent de 100 Rafale, on aura : 66 Typhoon, 30 Gripen et 31 F35A. Pour des patrouilles de 8 heures, pour l'équivalent en ravitailleur de 100 Rafale, on aura 84 Typhoon, 45 Gripen et 44 F35A. Pour des patrouilles de 10 heures, avec le même nombre de ravitailleur on aura 100 Rafale, 92 Typhoon, 52 Gripen, et 50 F35A. Ces calculs sont aussi représentatifs d'un raid massif qu'on pourrait faire avec X ravitailleurs pour bombarder une cible à 3, 4 ou 5 heures de vols. Suivant la distance, on a donc un raid avec 2 à 3 fois plus de Rafale que de F35A ou Gripen. 3'') Un calcul intéressant serait de savoir le nombre d'avions qu'on doit déployer pour assurer la mission donc le même nombre d'heure de patrouille à XXXX km d'une base avancée avec un nombre fixe de ravitailleurs, donc mélanger les 2 calculs précédents. Si on prend un nombre minimum de ravitailleur optimisé pour le Rafale (chaque mission de Rafale dure 10 heures et tous les ravitailleur sont complètement utilisé) avec une base avancé situé à 500 km de la zone d'opération, on a un rendement de 0,88%. Pour les autres avions, on est obligé de compléter avec des vols "peu rentables" comme calculer en 3. On arrive donc à un rendement de 0,88 pour le Rafale, 0,79 pour le Typhoon, 0,33 pour le F35A et 0,28 pour le Gripen. Si on doit faire une OPEX type CAS et qu'on a un nombre restreint de ravitailleur, il va falloir déployer plus à beaucoup plus d'heures de vols de chasseurs autres que le Rafale qui est celui qui le moins besoin de ravitailleur. Si on veut être réaliste, il faudrait aussi multiplier le rendement du chasseur avec son coût (calculé en 1) donc on arrive à un rendement "pondéré" de 0,88 pour le Rafale, 0,71 pour le Typhoon, 0,4 pour le Gripen et de 0,25 pour le F35A. En théorie, cela veut dire que pour une même opération sur une base avancée à 500 km de la zone d'opération et avec juste assez de ravitailleurs pour permettre à une flotte de Rafale de se ravitailler à volonté, cela va coûter 3,4 fois plus cher d'avoir du F35A que du Rafale. Un pays équipé de Rafale pourrait avoir une aviation de chasse aussi efficace qu'un pays doté de F35A En pratique, on peut aussi calculer que pour une opération initialement française (donc dimensionnée au plus juste pour le Rafale) si un pays nous propose de participer avec ses F35A qu'on doit ravitailler (pour un vol de 10 heures) au détriment de nos Rafale qui vont devoir raccourcir leur vol (donc dégrader le rendement du vol), on va devoir compenser et on ne pourra pas réduire le nombre d'heures de vol autant que prévu. Bon, je reconnais que mes données sont probablement inexactes, ensuite je fais une énorme approximation en ignorant complètement l'efficacité du système d'armes ou le nombre de bombes que peuvent emporter les avions. Mais avec mes estimations, on se retrouve à devoir comparer un F35A qui sera toujours plus ou moins en infériorité numérique par rapport aux autres avions. Et à budget équivalent, si on veut pouvoir s'en servir en OPEX, on risque de réduire (encore) le nombre d'avions pour avoir plus de ravitailleurs. Pour un pays qui se retrouve souvent à déployer le maximum qu'il peut (financièrement et/ou opérationnellement) en OPEX, j'ai l'impression que le Rafale serait nettement meilleur que le F35A. Même si le F35A pourrait être plus performant au combat (grâce à son système d'arme, son armement ou sa furtivité...) et presque indispensable pour certaines missions spécifiques, le Rafale risque d'être quand même un meilleur choix pour 95% des cas, les 5% restant pouvant être assuré par des alliés ou avec un surcoût qui ne devrait pas suffire à justifier le F35A.
  2. ARPA

    PARIKRAMA Story

    C'est très dur à estimer, les besoins indiens sont énormes (pays milliardaire avec presque 1000 chasseurs...) et en réalité presque illimité par rapport à nos habitudes de productions. Le Rafale a l'énorme avantage d'avoir un rapport qualité prix exceptionnel. Structurellement c'est presque le seul chasseur léger à très long rayon d'action avec une charge offensive aussi importante. Ensuite on parle aussi d'un avion vraiment moderne de dernière génération. Il a été conçu en intégrant les dernières technologies (radar à balayage électronique, SPECTRA... ) mais aussi par un pays "économe" pour que le Rafale ne coûte pas trop cher (à acheter, à entretenir puis à déployer en OPEX) Le Rafale est pas loin d'être un avion exceptionnel dans le sens ou pour le même prix, on peut en avoir beaucoup plus qu'un autre avion et qu'en plus il est plus performant (au moins pour son autonomie ce qui lui permet presque un don d'ubiquité par rapport à des avions au rayon d'action plus court)
  3. Si le besoin, c'est juste d'augmenter la masse max au catapultage depuis le CdG, il y a d'autres solutions. L'installation d'un petit tremplin serait probablement suffisant. Et puis, il faudrait vraiment en avoir besoin. Tant qu'il n'y a pas de CFT, on n'a pas de configurations qui justifient de décoller avec une masse plus élevée donc le réacteur plus puissant n'est pas du tout une priorité.
  4. ARPA

    MICA IR et Meteor

    +1 Je pense que le Mica était un progrès énorme par rapport à ce qu'on avait à l'époque, donc les missiles R530 et les radar "mono-cible" Avec le passage au mica, on gagne un missile à plus grande portée mais aussi (et surtout) la possibilité de tirer plusieurs missiles et de ne plus suivre son missile. En combat aérien complexe (type guerre froide et face à un grand nombre de chasseurs ennemis), le 2000-5 est capable de remplacer plusieurs 2000C et F1C. Par rapport aux productions étrangères... bah c'est déjà bien de revenir aux niveaux des meilleures productions. Le Météor, c'est un peu pareil. Dans l'absolu, rien de miraculeux par rapport à la concurrence. Mais le mica qui commence à être "limite" ou juste le "standard" va être remplacé/complété par un missile nettement plus performant qui nous permettra d'être au moins au meilleure niveau mondial. Un Rafale équipé de météor pourra détruire les ravitailleurs et les AWACS ennemis tout en engageant les chasseurs ennemi en restant hors de portée.
  5. ARPA

    Eurofighter

    Si on se limite aux données objectives (charge utile, autonomie, coût d'exploitation) on va avoir un F35B (et ce serait presque pareil pour le A) nettement moins performant que la concurrence (en particulier le Rafale). Le chasseur lourd à court rayon d'action est le pire choix possible. Si on veut être objectif, on risque de comparer une flotte de F35 numériquement nettement inférieur à celle d'un autre avion. Le F35 est condamnée à être nettement plus performant au combat que les autres avions s'il veut être correct.
  6. ARPA

    Eurofighter

    Si demain, les Indiens commandent des Rafale M, ils vont avoir une aéronavale plus performante que celle des anglais.
  7. ARPA

    [Rafale]

    Euh... Les caractéristiques habituelles d'un avion furtif c'est "fabriqué par LM" ? Le Rafale a bien une forme spécifique (on ne voit pas les réacteurs, c'est au moins aussi travaillé que le super hornet) et un revêtement absorbant. Maintenant, un avion "furtif" ou "invisible" ça n'existe. On peut juste dire qu'il a une SER réduite qui impose de le détecter de prés. En 91 pendant la première guerre du golfe, nos radar ont bien repéré les F117.
  8. ARPA

    [Rafale]

    En fait, c'est quasiment ce qu'il dit. Le Rafale A de 86 a été complètement redessiné pour faire les B,C,M 5 ans plus tard. En pratique, on parle de 2 avions complètement différents.
  9. Petite question suite au HS dans le sujet du Rafale avec une "comparaison" entre le M88 et l'ATAR. L'ATAR étant un réacteur à simple flux, il est avantagé en supersonique par rapport au M88. Mais en supersonique, hors supercroisiere, une très grande partie de la poussée serait fournie par la post combustion. Donc à haute altitude et à mach 1,8 ou 2+, est-ce qu'il y a une différence vraiment significative entre un simple flux et un double flux vu que c'est quasiment le principe du moteur fusée (la post combustion) qui est utilisée?
  10. ARPA

    [Rafale]

    On parle aussi de voiture qui tournent bien plus que les avions et avec des moteurs nettement moins cher. Cela peut se calculer, mais sur une voiture remplacer le moteur pour économiser 1l au 100 km (C'est pas énorme pour une voiture de 7 ans surtout si on rajoute de l'hybride rechargeable) permettrait d'économiser presque de 1500 € rien qu'en carburant tout en ayant un gain de performances (et d'écologie) si on prévoit de faire encore 100 000km. En plus une voiture a une durée de vie de 10 ans, parce qu'on la trouve obsolète. Une Xm qui consomme 15l/100km pour un moteur de 170 ch coûte plus cher qu'une DS5 neuve en moins de 200 000km. L'absence de GPS, d'auto radio à clé USB, de téléphone... va imposer une modernisation du "système d'armes". En pratique c'est très rare qu'une voiture soit en fin de vie, c'est juste qu'on estime qu'elle coûte trop cher à entretenir et à garder. Techniquement on pourrait assez vite justifier des remotorisation, mais on se retrouverait avec des voitures qui ne tiennent pas la route, qui ont des résultats médiocres au crash test et qui ne sont que des micro flotte donc très difficile à entretenir. L'avantage de ce M88, c'est qu'il pourrait être obtenu sans changer la cellule du Rafale. Il est même possible qu'on puisse se contenter de changer quelques modules et non tout le M88. Financièrement si on garde 80% du M88, on va avoir une remotorisation 5 fois moins cher qu'avec les générations précédentes. Le Rafale me parait plutôt bien conçu pour faciliter les modernisations. Il est déjà impressionnant qu'on n'ait plus qu'un seul véritable standard. Si on veut parler de remotorisation, une ELU du mirage IV avec des M88 aurait pu donner des performances intéressantes. Maintenant pour le pilotage ou la maintenance d'un avion construit il y a plus de 50 ans (comme les B52 et C135) ça risque de ne pas être drôle tous les jours.
  11. ARPA

    [Rafale]

    C'est bizarre, personne ne remotorise sa voiture. Le réacteur représente une grosse partie du coût d'un avion. Et c'est aussi le cas du système d'armes (radar entre autre) donc si on veut faire une très grosse modernisation, on arrive vite à un prix assez proche de l'avion de nouvelle génération. Moderniser toute une flotte va financièrement nous empêcher de la renouveler. Entre un avion neuf et un modernisé, je comprends qu'on choisisse du neuf. En plus pour la France, on a(vait) une flotte assez importante. On peut se permettre d'avoir des avions presque obsolète et leur trouver encore une utilité, surtout si ça nous permet d'en avoir quelques uns vraiment moderne.
  12. ARPA

    [Rafale]

    Il était très mal posté. J'ai plus fait la remarque pour dire que j'ai déjà émis mon commentaire. Et qu'il ne faut surtout pas surinterpréter ce qui est écrit.
  13. ARPA

    PARIKRAMA Story

    En fait rien que quelques Rafale M, ce serait déjà un gros bonus vu que les M vont "par définition" opérer sur un porte-avions donc à l'extérieur de l'Inde et probablement lors des OPEX ou des exercices internationaux. Ensuite si on arrive à équiper les unités chargés de la projection (car biréacteur, à forte autonomie et relativement léger donc facile à déployer...) on pourra en côtoyer plus facilement lors d'une opération de l'ONU ou d'un exercice que si on équipe une unité à vocation nucléaire ou juste chargé de la défense de la frontière. L'Inde peut nous aider à "populariser" le Rafale et le faire admettre dans des opérations internationales (donc éviter que le F35 soit le "prérequis" à une coalition) Ensuite plus on en vend, plus on fait de bénéfice (retour d'expérience, économie d’échelle lors de la production, financement de nouveau standard...) même s'ils ne servent pas vraiment.
  14. ARPA

    Eurofighter

    Mais pas au prix convenu. C'est correct, ce n'est pas mauvais, mais j'ai quand même du mal à dire que c'est bien.
  15. ARPA

    [Rafale]

    Le lien a déjà été posté et j'ai dit le mal que j'en pensais. Il faut bien se rappeler qu'on ne parle que de la France (ministère de la défense) et non des industriels sinon l'article est complètement faux avec beaucoup trop de contre-exemple (et pas uniquement le Jaguar). Je pense que que ce serait encore mieux un mirage 2000-5 avec radar RBE2. En soit un M53-PX3 ne permettrait qu'un gain de performance assez réduit (consommation plus réduite donc meilleure autonomie et meilleure poussée donc éventuellement une plus grande quantité de carburant emportée...) qui de toute façon restera assez loin du Rafale.
  16. ARPA

    Eurofighter

    Faut pas exagérer non plus. Ce n'est peut-être pas un mauvais chasseur, mais de la à dire un bon, il y a un pas que je ne franchirais pas...
  17. ARPA

    [Rafale]

    En tout cas, ça doit vraiment se rapprocher de la configuration opérationnelle la plus lourde. La marine limite fortement ses configurations pour ne pas avoir de problèmes de dissymétrie à l'appontage. Je crois que les points extérieurs ne peuvent pas supporter les bidons de 2000L (plein en tout cas) Ou alors il faudrait limiter encore plus les facteurs de charge (compatible avec un catapultage ?) pour la configuration super lourde avec 4 bidons de 2000L. A part pour du convoyage (et encore, ça doit consommer à max) ou une version maxi nounou, ça risque de ne pas avoir d'intérêt opérationnel (contrairement aux CFT) Même pour une version nounou, en supposant que ce soit compatible avec un catapultage, on risque de dépasser la masse maximale au catapulte. Il faudrait attendre un PA plus long ou une version plus puissante des M88.
  18. ARPA

    Eurofighter

    Le Rafale a eu la chance de bien mieux vieillir que le typhon et surtout de ne pas être remplacé par le F35. Le Rafale a connu des reports de livraison quand le Typhoon a eu des réductions officielles. Par rapport au Rafale, le Typhoon a des problèmes "politiques" presque plus grave que ses problèmes techniques.
  19. En attendant les américains sont quand même les grands gagnants des retards du F35. Mais c'est bizarre que le Japon déjà client des F15 et F16 (comme l'USAF) opte pour du F18.
  20. ARPA

    PARIKRAMA Story

    À mon avis, c'est juste que le Rafale est tellement numérisé (incomparable aux mirage même 2000) qu'il faut tout le réseau derrière pour arriver à l'exploiter pleinement. Et techniquement, il est au normes OTAN (à la demande de la France) donc c'est sûr qu'il est "compatible" avec les productions américaines. Vendre du Rafale à quelqu'un qui ne peut en exploiter que 10% risque d'être dur. Et vu le potentiel de l'Inde (en tant que client mais aussi comme allié) on a tout intérêt à les convaincre des qualités du Rafale. Avec 36 Rafale de vendus, on est encore plus proche de 0 que des 500 qu'il faudrait leurs vendre. Lors des exercices, l'Inde ne déploie (presque ?) jamais ses mirage 2000. Il faudrait vraiment qu'on arrive à vendre plus de Rafale que de mirage.
  21. ARPA

    PARIKRAMA Story

    J'ai l'impression que la France propose en plus du Rafale de moderniser les bases aérienne. Même si ce n'est pas directement compatible avec l'avenger, il y a au moins l'infrastructure nécessaire.
  22. ARPA

    Pétrole Libyen

    Pour le Japon, la question devrait commencer à se poser en 1940 avec un premier embargo partiel réduisant la quantité de pétrole importé puis en juillet 41 avec l'embargo complet. Sinon en parlant de chiffres, en décembre 41, le Japon dispose de 49 pétroliers civils pouvant transporter un demi millions de tonnes de pétrole. A titre de comparaison, en 39, la flotte de pétrolier américain (la 1ere mondiale) ne représentaient que 5 millions de tonnes. Fin 42 (Ou à la fin de la guerre, ma source n'est pas très clair) ils ont eu presque 200 pétroliers (en comptant des transformations, des réquisitions, des coulés...) En temps de paix, le Japon consommait 3 millions de tonnes de pétrole. Pour l'Allemagne, en 1942, ils en ont eu 7,5 millions de tonnes mais en auraient souhaité 23 millions (estimation de 42 avec une flotte et une aviation plus importante). L'URSS produisait entre 20 et 30 millions de tonnes (Les USA en produisaient et consommaient beaucoup plus) A priori les besoins militaires des alliés ont représentés plus de 70 millions de tonnes en 45. Suivant comment on calcule, si c'est pour répondre aux besoins de l'axe ou par rapport à ce qu'ils ont eu, il faudrait une production (et un transport) de quelques millions de tonnes ou de plusieurs dizaines pour que ce soit significatif. En 65 après 10 ans d'investissement (et les progrès technologiques, mais pas de pression autre que financière) la Libye produit 58 millions de tonnes (en progression) Vu les données à ma disposition, une découverte en 1927 aurait probablement permis d'avoir une production de 10 à 20 millions de tonnes en 39. Suffisante pour répondre aux besoins initaux de l'Allemagne et de l'Italie tout en leur permettant de se constituer une réserve stratégique. L'Italie aurait eu une petite flotte de pétrolier, mais vu la distance entre la Libye et l'Italie, on doit pouvoir compter sur une cinquantaine de rotations donc une vingtaine de pétroliers de 10 000 tonnes seraient suffisant pour transporter 10 million de tonnes de pétrole. Vu l'importance stratégiques du pétrole, on peut s'attendre à ce que l'Italie se dote d'une flotte de pétrolier assez importante (ça permet d'avoir une réserve en cas de pertes ou d'augmentation du besoin) Assez rapidement on risque d'assister à de grosses batailles navales en méditerranée. La Royale Navy devant absolument couper la liaison entre l'Italie et la Libye. La marine française risque d'être un enjeu encore plus important pour l'Allemagne. Ensuite même les ports français méditerranéens auront de l'importance donc il n'y aura peut-être pas de zone libre. Donc pas de collaboration?L'Allemagne risque de vouloir faire passer sa flotte en méditerranée pour garantir son approvisionnement plutôt que de la déployer dans l'Atlantique pour bloquer l'approvisionnement anglais. Les USA seront donc libre de commercer, ils seront donc encore moins motivés pour entrer en guerre. De toute façon, on se retrouve probablement dès 1940 avec une coupure de l'approvisionnement en pétrole pour l'axe. Cela aura coûté plus ou moins cher à la Royale Navy et à la marine française (qui finira par être sabordée ou détruire par son ancien allié) mais les marines de l'axe devraient être incapables de tenir très longtemps. Pour le Japon, on peut envisager une tentative à l'été 41 de ne pas entrer en guerre et de se contenter d'aller chercher le pétrole en Italie plutôt que chez les alliés. La flotte de pétroliers japonais aura du mal à répondre aux besoins du pays (encore en paix relative), mais ce sera toujours mieux que rien et ça risque d'être compensé par le lancement d'une grande série de pétroliers. Puis si le Royaume-Uni refuse la traversée du canal de Suez, le Japon se retrouve acculé à la guerre. En décembre 41, après la destruction des principales flottes alliés, un détachement expéditionnaire peut être envoyé en Égypte pour prendre le contrôle du canal. On peut aussi envisager une tentative d'exclure les USA du conflit en remplaçant l'attaque sur peal harbor par une attaque et une prise de Suez. Le Japon devra courir le risque d'une riposte américaine... mais vu que les USA ne sont pas encore entrée en guerre contre l'Allemagne pourquoi ça changerait? La flotte japonaise devrait être suffisante pour libérer la méditerranée de la royale navy puis pour escorter ses pétroliers. En 42, après l'intervention japonaise, l'Allemagne et l'Italie retrouvent leurs approvisionnement en pétrole. Cela devrait leur permettre de mieux motoriser leur armée et d'être plus redoutable face à l'URSS. Enfin en supposant que le Royaume-Uni n'ait pas tout détruit. Si les USA n'entrent toujours pas en guerre, le Japon risque de pouvoir envahir une grande partie de l'Asie ou de créer un second front pour l'URSS. Ensuite on peut même envisager que le Japon se mette à commercer significativement avec l'axe. Le Japon a quasiment une production de temps de guerre donc s'ils n'ont pas de pertes face aux américains, ils vont se retrouver avec des surplus. Je les vois mal livrer des chars ou des navires, mais il devrait être possible de livrer des avions ou au moins des plans. Pour le Japon, vu l'importance stratégiques du canal de Suez, vu le coût d'acheminement du carburant et vu la durée de formation de leurs pilotes, ils vont peut-être installer une école de pilotage en Égypte. Cela permettrait de réduire les besoins en transport de carburant et de maintenir des effectifs suffisants en Égypte. Les porte-avions chargés de l'escorte des pétroliers serviront aussi à livrer des avions à l'Italie (pour payer le carburant) et à rapatrier les pilotes fraîchement formés (donc à l'aller relativement vulnérable par manque de pilotes et au retour par manque d'avions ce qui devra être compensé par un plus grand nombre de porte-avions d'escorte) Malheureusement pour le Japon, il faudra attendre la mise en service d'un bien plus grand nombre de pétrolier (probablement 200) pour répondre à leurs besoins donc avant 43 le Japon devrait rester assez passif (Ou patrouille à proximité du pétrole). L'axe risque d'être très fortement renforcé dans cette uchronie. Si les USA ne participent que trop tardivement, ils risquent d'avoir vraiment du mal à prendre le dessus. On risque de finir en 46 ou 47 avec un paquet de champignons nucléaire et je ne suis pas sûr que ce soit suffisant. Sinon en uchronie plus sympa, en 39 40, les installations pétrolières en Libye sont détruite. Pendant toute la guerre, l'axe n'arrive pas à les remettre en service. En 45, la France récupère une partie de la Libye (fessan donc surtout du désert et une partie des puits de pétrole) et en fait une colonie prospère associée aux départements d'Algérie ce qui permet de dynamiser l'économie Algérienne et de limiter la volonté d'indépendance vu que l'Algérie sera presque aussi développée que la métropole (en 45, l'Algérie est à construire quand la France est à reconstruire, donc c'est équivalent)
  23. L'accélération n'est subie que pendant une très courte durée, au maximum quelques secondes. Dès que le pilote se trouve à plus de quelques mètres du mirage (au dessus de la queue) le moteur fusée n'a plus d'intérêt.
  24. Le CdG décrit comme un porte-avions léger... du coup le porte-avions moyens devrait rester assez performant. On voit aussi toute la confiance de la marine vers le F35C s'ils étudient de remplacer des CVN par des LHA avec des F35B.
  25. ARPA

    La Composante Air belge

    En fait, l'article précise bien que c'est un choix de l'armée de l'air française et non des industriels. Le Jaguar a été remotorisé, mais la France a préféré le finir tel quel et s'acheter un avion plus performant (F1CR ou CT, 2000 puis Rafale) A chaque fois, la France a préféré commander une nouvelle génération d'avions plutôt que de remplacer le réacteur. Ensuite l'article a quelques oublies. Le Mirage 2000 a connu un premier réacteur intermédiaire (qu'on s'est dépêché de retirer du service). Le Mirage III a connu plusieurs réacteurs, celui du 3c, du 3e du 50 (plus des étrangers)... le mirage F1 a été proposé à l'export avec un M53... Pour le Rafale, entre le M88 de 92 et celui de 2017, il n'y a presque que la poussée et les dimensions qui sont identiques. Toutes les pièces ont été optimisés. À mon avis, on a le contre exemple du C135fr qui a été remotorisé et le seul véritable exemple qui est celui du mirage IV dont aucune remotorisation n'a été développé en 40 ans.
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