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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Si laprochaine vente concerne des Rafale M pour la marine indienne, ce sera un nouveau client export? Personnellement je trouve que vu l'actualité, c'est moins hors sujet de parler d'une prochaine vente que de parler d'un client tellement hypothétique qu'il ne sera que le 4ème que si ça se passe mal pour tous les autres. Bon maintenant s'il s'avère que l'Égypte devient un client régulier qui nous passe une commande tous les 2 ou 3 ans, il faudra arrêter d'en parler ici.
  2. Si dans l'accord de vente à la Belgique le Rafale devient belge à 15 ou 20% (industriellement ce n'est pas absurde vu que Dassault a des filiales en Belgique, et politiquement ça se tient aussi surtout que la Belgique est notre allié idéal) le fait qu'on arrive à revendre crédibilise notre proposition industrielle. Si le Rafale devient un succès commercial, avoir 15% du programme (donc des bénéfices) pourrait rapporter beaucoup. Ensuite si un client en rachète, ça veut dire que c'est un bon produit. L'armée belge n'a pas à s'inquiéter pour la qualité de l'avion. Politiquement, ça devient beaucoup moins risqué d'acheter un produit qui est déjà réputé comme bon (et pas uniquement par son commercial) Pour l'Inde qui souhaite produire le Rafale, on pourrait aussi appliquer le même raisonnement. À terme, il est possible qu'on leur demande d'assurer la production du Rafale pour certains clients exports (on parle déjà des EAU et de la Malaisie) Enfin c'est comme ça que j'ai interprété son commentaire.
  3. L'Égypte n'a eu qu'une livraison de 2000 (et 20). En avoir 2 (de 24) pour le Rafale serait déjà très bien.
  4. À relativiser très fortement. On a l'impression que l'Égypte s'équipe massivement de Rafale, mais elle s'équipe tout aussi massivement de Mig 29.
  5. Ce ne sont pas les même entre sous le fuselage et sous la voilure ? Enfin même si ce sont les même, ils n'ont peut-être pas assez de 2000L pour se permettre d'en envoyer 9 en France sans que ça impacte les capacités en Egypte. Et puis, les 5200 L en externe sont peut-être suffisant pour un convoyage Egypte France ?
  6. Pour la production, je pense que c'est plus facile de produire plus que moins. Avec 11 par ans, on est en sous régime à la limite de caller. Certains "équipementiers" produisent déjà par à coups. Produire plus n'est un problème que si on doit ensuite ralentir la production. Passer à 1 avions par semaine impose de vendre 1 avions par semaines pendant plusieurs années. Si on se contente d'un plan de charge de seulement 5 ans, ça veut quand même dire 250 hors production sous licence (donc hors Canada, Inde ...) et bientôt la France va arrêter de commander du Rafale et se contenter de payer les modernisation. Évidemment il faudra aussi produire différemment et investir si on veut produire plus, mais ça n'impose pas forcément d'acheter du terrain et construire des bâtiments.
  7. ARPA

    Le F-35

    C'est une façon de voir. Sauf que 2700 ne sont pas encore produits. Si on est pessimiste, rien ne dit que les suivants vont avoir une meilleure carrière.
  8. Ou alors il faut un missile qui va 3 fois plus vite. Il est déjà validé sous Rafale, mais je ne crois pas qu'il soit disponible à l'exportation.
  9. ARPA

    Le successeur du CdG

    En fait non. La marine par sa présence sur la zone est indispensable pour contenir l'adversaire et empêcher une attaque. Ensuite ponctuellement, l'armée de l'air débarque et pendant la durée du raid on a 20 chasseurs de plus pour détruire l'armée ennemie. En caricaturant, l'aeronavale fournit des chasseurs léger/tactique quand l'armée de l'air va se contenter de fournir les bombardiers lourds. Les tirs de SCALP et même une bonne partie du CAS programmé sera assuré par l'ADA mais la défense aérienne le sera par la marine. Il faudra des 2 pour gagner une guerre. Ce n'est pas non plus la même somme. Si dans les FAS on compte les Rafale et les ravitailleurs, il faudrait faire de même avec l'aeronavale. Maintenant si on supprime les FAS et l'aéronavale, on perds presque une centaine de Rafale soit la moitié de nos forces aériennes. Ce qui est vrai pour l'aviation de chasse risque de l'être aussi pour le reste (3 E2C sur 7 avions radar, une grosse partie des ravitailleurs...) Si on parle aussi de la FOST, on peut aussi compter les SNA, les frégate ASM et les avions de patrouille maritime... Notre armée est structurée autour de programmes majeurs, les supprimer remet tout les autres programmes en cause donc la cohérence globale de l'armée. Sans les FAS, on perd la FANu (Un des atoutsde l'aeronavale) l'avion/bombardier à long rayon d'action (le Rafale n'aurait pas besoin d'être mieux que le typhon) et même la capacité de produire "rapidement" un missile anti-navire supersonique (ce qui dissuade nos adversaires de tout miser sur leur marine) Sans les FAS, on aurait probablement une aéronavale à l'italienne. Maintenant sans aéronavale, la marine n'a plus besoin de SNA (dommage ils sont utiles pour la FOST, donc on risque de les conserver juste pour l'aguerrissement de nos équipages de SNLE) ni des navires ravitailleur ni même de la plupart des frégate d'escorte. Sauf qu'il faudra compenser la perte capacitaire donc peut-être déployer une aviation outre-mer.
  10. ARPA

    Le successeur du CdG

    À court terme, non. Il faudra réadapter notre marine et on ne va rien gagner. Le CDG coûte le prix d'un BPC tous les 7 ans rien que pour recharger son coeur, et une modernisation coûte le prix d'un PA comme le Cavour, personne n'en voudra. Si on veut abandonner l'aeronavale on va juste refuser de payer la modernisation du CDG. À long terme, on aura des capacités complètement différente, je ne suis pas sûr que ça vaille la peine de comparer. Avec un PA, on a 30 chasseurs de dernière génération qu'on peut soutenir avec des raids aériens réguliers (x ravitailleur, y E3F, z Rafale en configuration air-sol) ce qui nous permet d'affronter presque toute armée qui n'a pas les moyens de s'équiper d'armes nucléaires. Personnellement j'appelle ça de la haute intensité. Plutôt que de les installer sur le pont du BPC, donc de prendre de la place au risque de rendre inutile le BPC, faudrait les installer sur une frégate. Enfin une frégate n'aura jamais les capacités d'un PA. Si on veut un minimum de capacités comparables au PA, il faudrait des hélicoptères de combat (Avec des tigres au prix du Rafale) puis des hélicoptères AEWS (au prix des E2C) et des missiles ou des drones très longue portée puis un nombre plus important de projecteurs de forces (ravitailleurs déjà) et peut-être même finir par quelques chasseurs STOVL supersonique (F35B ?) Je me demande ou se trouve l'économie.
  11. On peut aussi rajouter qu'il y a beaucoup d'enjeux politiques et industriels. Un pays est prêt à subventionner son avionneurs. C'est interdit donc ça ne se fait pas ... trop ou seulement discrètement. De toute façon, presque tous les produits sont plus ou moins subventionnés. Même les voitures, entre les primes à la casse et les pastilles écologiques pour interdire les vieux modèles...
  12. A Landi donc chez les marins ? On va vendre des Rafale M aux Égyptiens ? On leur a dit qu'ils ne pouvaient pas apponter sur le BPC ? Plus sérieusement, pour les "hypothétiques" observateurs indiens, on connaît leur armes ?
  13. Tout dépend de quel budget ça vient. Si c'est celui du ministère et non juste de l'armée de l'air, les aviateurs devraient apprécier (pour les autres militaires c'est une autre chose)
  14. ARPA

    Armée de l'air Russe

    C'est marrant, c'est un de mes préférés.
  15. Je crois que c'est plutôt qu'on leur fait crédit sur 10 ou 20 ans. Ils ont donc le temps de recevoir les avions, entrer en guerre et les perdre ou les envoyer en Iran avant d'avoir fini de nous payer.
  16. Justement les TNA ne seraient pas stockés sur les ASMP. Même s'il ne faut pas longtemps pour les déployer sur l'ASMP sur le Rafale, c'est peut-être suffisant pour dire qu'elles ne sont pas déployées. C'est juste un point de sémantique, mais ça peut expliquer qu'on passe de 300 têtes à une centaine. Si on ne compte pas les FAS et qu'on ne compte qu'un tiers de la FOST...
  17. "Opérationnellement déployées", ça veut dire quoi? Juste dans le SNLE en patrouille (donc prêt à être tiré dans l'heure) ou dans nos 3 lots de M51 et nos entrepôts nucléaire (donc pouvant être tiré dans la semaine ou le mois)
  18. ARPA

    PARIKRAMA Story

    Pour un chasseur léger, c'est exagéré mais beaucoup moins pour un chasseur lourd. Les F15 peuvent traverser l'atlantique sans ravitaillement en vol, le Rafale dépasse les 4 000 km. 7600 km c'est énorme, mais avoir plus 6 heures d'autonomie sans ravitaillement en vol, ça reste possible pour un avion aussi gros que les Su30MKI.
  19. ARPA

    Le successeur du CdG

    Dans mon exemple (purement fictif) je ne parle que de reprendre une île qui aurait été envahi par la Chine. Dans cette situation, on se contente d'affronter le GAN chinois puis d'affronter les quelques chasseurs chinois qui seront déployés sur cette île. Je ne suis pas sûr que la Chine soit sûre de pouvoir envahir puis conserver une de nos îles. Même si on n'a pas le soutien des USA, on reste assez dangereux.
  20. Jamais 4, on n'a que 3 lots de M51. Si le 4ème SNLE est disponible, il va rester à quai le temps qu'un autre SNLE revienne. Ou alors, on prévoit des SNLE avec des demi chargements de M51.
  21. ARPA

    Le successeur du CdG

    Les avions de chasse sont de plus en plus puissant et ont un rapport puissance/poids de plus en plus élevé. Une des conséquences de leur maniabilité à basse vitesse et de leur capacité d'accélérations (critères indispensables pour faire un bon chasseur/intercepteur) est que la distance de décollage se trouve de plus en plus réduite. Si on part en plus d'un navire qui va à une vitesse de 30 kts, la distance de décollage devient très vite compatible avec un PA. Le Rafale serait déjà compatible STOBAR et d'ici le remplacement du CdG, il devrait recevoir un M88 un peu gonflé. Il n'y aurait pas de problème actuellement et ça devrait encore s'améliorer. Pour les EMALS... il s'agit d'une technologie expérimentale américaines. Ils ont accepté de nous vendre des C13-3, mais ce n'est pas garanti qu'ils (Trump & co ?) acceptent de nous livrer des EMALS. La question aurait du se poser en 1986. A cette époque, la France aurait très bien pu se décider pour des SuperHarrier. Sinon il aurait été possible d'essayer de convaincre les anglais (donc une aéronavale au moins aussi importante que la notre) et éventuellement les espagnols pour un petit CATOBAR. Pour l'Espagne un unique catobar aurait suffit vu que l'entraînement aurait pu se faire sur les 4 autres PA européen. A cette époque, l'Italie n'avait pas d'aéronavale, le Juan Carlos n'était pas encore envisagé et la France se contentait des Alizée et devait plus envisager de s'équiper de "Cougar Horizon navalisé" que d'E2C. Personnellement, je ne trouve pas si absurde que ça de n'avoir qu'un PA. C'est vrai qu'on ne l'a pas tout le temps, mais quand on l'a, on a une force de frappe incomparable. Financièrement l'achat d'un second PA permet de mieux "rentabiliser" le reste du GAN (avions, navire d'escorte ou ravitailleurs ...) pendant 20% du temps mais vu que ça coûte plus cher, on a pas forcement une meilleure rentabilité à l'euro dépensé. Si pour le même budget on doit se doter de PA plus petits, on risque d'avoir un PA trop petit qui ne nous permet pas d'être aussi crédible qu'avec un gros. En cas de conflit "national", le PA immédiatement disponible n'est pas forcement beaucoup plus efficace que celui qui le sera dans 6 mois. S'il faut récupérer la nouvelle calédonie d'une invasion chinoise (simple exemple pas forcément crédible) je préfère qu'on y aille dans un an avec le CdG et ses 30 Rafale que dans 3 mois avec un petit PA équipé d'une vingtaine de chasseurs.
  22. Pour les armées équipés d'hélicoptères lourds, elles s'en servent souvent pour des missions qu'une flotte hélicoptères plus léger ne pourrait pas accomplir ? J'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de missions qu'un CH47 pourrait faire mais que 2 ou 3 NH90 seraient incapables de réaliser. Sinon, s'il faut vraiment un hélicoptère lourd pour transporter des charges vraiment lourdes, autant faire comme les russes dans la démesure avec un biturbine qui utiliserait des TP400 de plus de 10 000 ch ce qui permettrait de transporter des blindés et là on ne se poserait plus la question de savoir si les hélicoptères beaucoup plus petit (NH90) peuvent faire la même mission.
  23. ARPA

    Le successeur du CdG

    A ce que j'ai compris des résumé, la revue stratégique se contente d'acter qu'il n'y aura pas de PA2 à cours terme. Mais elle demande bien le lancement d'études pour assurer le renouvellement de notre aéronavale (donc pour un PA9 qui remplacera le CdG notre PA n°8 et la question reste posé pour le PA10, mais aussi pour l'aviation embarqué) On va se retrouver à devoir remplacer le CdG ainsi que ses avions en peu de temps. La question du modèle de PA reste complètement ouverte. On pourrait décider de passer au STOVL (comme les autres européens) ou au STOBAR (comme l'Inde, l'autre grand utilisateur du Rafale) ou rester au CATOBAR (mais la question de la catapulte va se poser) Dans les années 80, on a fait le choix de s'équiper d'une aéronavale CATOBAR sans vraiment se concerter avec les autres aéronavales européennes (ce qui a participer à bloquer la coopération sur le chasseur de nouvelle génération, nos besoins n'étant pas même). Pour la prochaine génération, on ferait peut-être bien de se concerter avec les autres pays (pas forcement européen) pour éviter d'avoir une aéronavale trop unique.
  24. Comme je l'ai dit plus haut, il est toujours possible qu'on se retrouve pendant quelques jours avec 3 SNLE d'inutilisables. Mathématiquement, avec 4 SNLE, on ne pourra pas garantir qu'on en aura toujours toujours 2 en patrouille. En pratique, on devrait y arriver (sauf accident) mais les politique ne peuvent pas l'imposer sans financer un 5ème SNLE (au moins un d'ancienne génération placé en réserve) Il y a quelques années, on est bien arrivé à maintenir la posture du SNLE en permanence en patrouille alors qu'on s'est retrouvé avec seulement 2 SNLE (et 1 en coursde livraison et 1 en réparation après une collision) Un 5ème et encore mieux un 6ème SNLE nous permettrait d'avoir comme objectif 2 ou 3 SNLE en permanence en patrouille. Mais ça a un coût (SNLE, M51, équipages et même flotte de SNA supplémentaire pour former puis escorter nos SNLE) que l'on ne souhaite pas payer.
  25. Actuellement on doit avoir 7 équipages. Si avec ça, on est pas capable d'avoir presque 700 jours de patrouille, il y a un problème. En plus la question de l'entraînement n'est que très relative vu qu'il s'agit presque exclusivement d'équipage expérimenté issu des SNA. Ça dépend, la catastrophe majeure c'est une explosion nucléaire à Brest?
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