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  1. ARPA

    Un F-15 lanceur de satellites !

    Soit qu'il change de trajectoire. Depuis la mise en service de son radar, la France a repéré plusieurs satellites non répertorié mais aussi des "objets mobiles". Un satellite "propulsé" est beaucoup plus difficile à intercepter vu que sa trajectoire n'est plus prévisible... Et techniquement entre un satellite civil et un satellite militaire, la plus grosse différence, c'est peut-être juste que le satellite militaire a une grosse réserve de carburant qui lui permet de se réorienter ou d'avoir une trajectoire non prévisible en cas de tension.
  2. Je ne comprend pas trop ton problème. Si les drones doivent opérer à moins de 250 km de l'antenne UHF... bah il suffit de poser des antennes UHF (reliées par "câble" via internet à la base aérienne de départ) un peu partout sur le territoire. Évidemment il est plus facile de les installer sur une base aérienne, mais il est aussi possible de les installer dans une caserne de l'armée de terre ou même dans un poste de police.
  3. ARPA

    L'Inde

    Ils n'ont besoin d'aucunes négociations pour commander des Su30 (déjà produit localement) des Mig29 (déjà importés à quelques exemplaires pour la marine) ou des Tejas. L'Inde est aussi un très grand pays avec des moyens assez important. Une "politique d'échantillons" avec la répartition de leur besoin dans l'achat de plusieurs modèle d'avions (au lieu de 126 MMRCA, ce serait 36 Rafale, 36 Typhoon, 36 F18...) serait aussi envisageable et pas forcement irrationnelle avant de commander les 2 ou 300 autres exemplaires.
  4. ARPA

    Gripen

    Le Gripen est utilisé par des pays qui pratiquent assez peu les OPEX. Donc c'est logique qu'on le voit assez peu en OPEX. Ensuite un Gripen a une autonomie et une charge utile assez réduite. Cela veut dire qu'il faudrait déployer 2 voir 3 (ou 4 ou +) Gripen pour faire la même chose qu'un avion plus gros (Rafale, Tornado, F15, F18...) donc le déploiement de Gripen risque en réalité de réduire les capacité de la coalition si on doit le déployer sur un des aérodromes de proximité qui est déjà sur occupé. Si on rajoute que le manque d'autonomie du Gripen impose vraiment d'utiliser un des aérodromes les plus proches du conflit (et donc ou la place est la plus "chère") la coalition risque de "refuser" les Gripen.
  5. Pour l'appontage d'un drone, j'ai une petite question technique, c'est quoi le débit maximal et latence pour la liaison qui relie le drone au pilote de drone (spécialiste des appontages) situé dans la tour de contrôle du PA ? On parle d'une portée optique sur moins de 5 km, on doit avoir presque le débit qu'on veut et une latence vraiment très réduite. Si on n'arrive pas à automatiser l'appontage du drone, on pourra toujours le téléguider.
  6. ARPA

    L'Inde

    Dans un premier temps, supprimer un client du Rafale, ça va le rendre moins compétitif et forcera un peu plus les clients "occidentaux" à acheter F-XX plutôt que Rafale. Et à terme, les Indiens risquent de modifier (encore) leur cahier des charge avoir besoin d'une livraison plus rapide avec peut-être même des exemplaire déjà produit. Et pour ça l'industrie US (soutenue par les forces aériennes US) sera plus performante que l'industrie française.
  7. L'exemple des chats/panthères est bien plus marrant que celui des "rats" ou "araignée" géantes. Mais à mon avis il s'agira quand même d'une donnée à prendre en compte avant de prévoir un équipage de Hobbit. Enfin je me demande quand même quel serait la taille/masse minimale d'un vaisseau capable de faire survivre une dizaine de Hobbit (soit à peine 100 Kg d'humains) pendant un siècle. Sinon je suis surpris, concernant le moyens de propulsion pour l’accélération et quitter le système solaire, personne n'a proposer de "moteurs" externes. Si le vaisseau accélère à 3G, (et si mes calculs sont bons) il ne mettra que 11 jours pour atteindre 10% de la vitesse de la lumière (sa vitesse de transit) et n'aura parcouru que 14 heures lumières (soit à peine deux fois plus loin que pluton) Cela veut dire qu'on reste quasiment dans le système solaire pour toute la phase d'accélération. Si on a besoin d'énergie, on peut en avoir autant qu'on veut à partir de sources extérieurs (grâce à un gros laser directement connecté sur le soleil par exemple) Ensuite il reste le problème du "carburant", mais il est peut-être possible de le recevoir en vol. En fait je verrai bien un système de propulsion avec des "obus" qui percutent le vaisseau pour le pousser. Bon pour que ça marche, il faut qu'on arrive à avoir des "obus" assez rapide, mais en utilisant un gigantesque canon (électromagnétique ou nucléaire) qui propulse des "fusées" ça doit être "envisageable". L'avantage de cette solution, c'est qu'on se contente d'accélérer le vaisseau et non son carburant (soit probablement 100 fois moins) C'est bien plus complexe, mais on doit avoir un coût énergétique nettement plus faible. Le problème, c'est que la taille du vaisseau va dépendre des installations présentes dans le système solaire (donc du moteur "externe") et qu'on va avoir une puissance "limité" (enfin ça reste relatif). Bon cette technique permettrait de faire accélérer un vaisseau (une sonde ? vu qu'il n'y a pas de moyens de propulsion ?), mais il restera la question de le faire ensuite ralentir pour qu'il se place en orbite de la planète de destination. Si on doit quand même transporter un moteur surpuissant pour faire ralentir le vaisseau, ce serait peut-être dommage de ne pas s'en servir pour l'accélération. Sinon il y a la solution d'Alexis : Personnellement j'avoue ne pas trop comprendre comment ça va fonctionner et surtout quel est la puissance envisageable. A mon avis si le vaisseau est trop gros (donc à trop d'énergie) ou trop rapide (donc trop d'énergie, mais surtout très peu de temps pour ralentir et fortement), ça risque de ne pas être possible.
  8. ARPA

    [Rafale]

    Bof, les missions avec ASMP peuvent être assez complexe, presque tout est envisageable. Pour une mission ASMP, l'hypothèse d'un dog avec des F35 israélien ou saoudien avant d'atteindre la cible en Iran me parait possible. Accessoirement, on ne parle pas forcement de dog, mais juste de la maniabilité de l'avion (donc pour du dog ou pour éviter un missile longue portée) Si on se limite à des calculs avec SCALP, AASM et bidon subsonique, on "peut" tout larguer avant le combat donc on va se contenter de la configuration lisse. Enfin en pratique, si le bombardier est obligé de tout larguer dès qu'il repère un chasseur ou un mannpad, ça revient à le rendre inutile donc il faut quand même une bonne maniabilité en air-sol (et puis si on veut un avion omnirôle, ça ne veut pas dire qu'on veut un bombardier qui peut devenir chasseur mais qui ne pourra plus ensuite redevenir bombardier pour finir sa mission principale).
  9. ARPA

    [Rafale]

    En fait ça risque d'être dur. Déjà sur le Rafale, le siège du pilote est incliné pour que le max physiologique soit augmenté par rapport à celui d'un mirage 2000. Ensuite, presque tous les avions de combat supportent les 9G (maximum physiologique "instantané un peu prolongé") et sur le Rafale, si les 11G seraient possibles, ce ne serait que sur de très petites périodes et sous certaines conditions. La question de la formule aéro va aussi dépendre du chargement. Si on compare un Rafale en lisse (avec juste ses 2 mica IR en bout d'ailes) ou un Rafale en configuration air-sol (au moins l'ASMP en ventral, vu c'est une charge qu'il n'est pas envisageable de larguer pour gagner le dogfight contrairement aux SCALP) on risque de n'avoir pas le même résultat. Et si dans les comparaisons, on englobe le gros F35, il faudra envisager des charges air-sol comparable à celles présentes dans la soute du F35A. Pod de Désignation Laser - Nouvelle Génération. Enfin je présume.
  10. ARPA

    L'Inde

    +1 Il faut se méfier. Ce que je retiens c'est que le contrat de gré à gré pour les 126 mirage 2000 a été remplacé par le MMRCA qui lui a finit remplacé par un premier contrat de 36 et par un second lot (pas forcément du même avion) de 90. Les USA peuvent très bien proposer 36 F15/F16 ou F18 pour le prix de nos 36 Rafale et rafler la mise. Le pire, c'est que même si les USA n'arrivent pas à vendre, rien que de réussir à faire repousser la décision d'achat du Rafale correspond à forcer les Indiens à s'équiper d'un autre modèle de chasseur (Su30, Mig29, Tejas... il y a l'embarras du choix) En 2003, à l'ouverture de ce fil, on aurait pu commencer à vendre le Rafale et on serait actuellement à négocier une nouvelle tranche de 126 avions mais on aurait déjà livré une centaine de Rafale. Depuis tous les reports du programme de vente d'un avion de combat, c'est passé "presque" inaperçu mais la Russie a livré plus d'une centaine de chasseur et on peut donc dire que c'est la Russie qui gagne à chaque report. A mon avis, chaque mois de perdu en négociation, c'est au minimum un Rafale en moins qui sera livré à l'Inde.
  11. ARPA

    La Composante Air belge

    Même si actuellement on ne se contente pas d'une unique flotte en coalition, il faut quand même admettre que c'est plus pratique. Mais dans les coalitions, on impose quand même la L16. En plus dans le futur, vu le coût de plus en plus élevé des avions, les petits pays risquent d'avoir du mal à déployer de quoi faire voler une patrouille complète. Une uniformisation du parc de la coalition permettra de mutualiser une patrouille avec plusieurs pays. Si on rajoute qu'avec le F35, on va avoir envie de faire de grosse patrouille à 4 avions, ça risque d'être encore plus cher donc il sera bien plus important d'avoir les même avions que la coalition. Pour peu que l'avenir (F35) impose d'utiliser une nouvelle liaison de donnée (toute pourrie mais utilisé par les USA donc imposé par 70% des forces de l'OTAN) le choix du F35 pourrait se justifier. Mais la contre argumentation qu'on pourrait sortir, c'est que les OPEX Belges voient toujours des français sur le même théâtre. Si c'est le Rafale qui est choisi, ça veut quand même dire que la Belgique pourra faire autant que la France (actuellement la 2eme puissance de l'OTAN et qui participe aussi aux OPEX belges hors OTAN, donc c'est pas négligeable) Mais cette argumentation est parfaitement valable contre le Typhoon (rarement en OPEX et les pays qui l'ont et font des OPEX vont avoir le F35), le Gripen (jamais en OPEX) ou le F18 Super Hornet (utilisé uniquement par l'US Navy et l'Australie, donc même s'il participe à l'OPEX il ne sera pas basé sur le même aéroport) et le F18 risque d'être remplacé par le F35. L'argumentation nucléaire est très litigieuse. En effet il n'est pas (encore) en service sur le F35, mais c'est le seul avion qui a une petite chance de pouvoir l'emporter. L'alternative se limite à changer complètement de politique nucléaire et récupérer des ASMP français pour remplacer les B61 américaines. Politiquement ça risque d'être très compliqué. Mais bon, pour la B61avant d'envisager de l'installer sur le F35, il faudrait déjà connaître son avenir. Actuellement les B61 servent surtout (uniquement ?) à être prêté à des pays alliés, mais demain lors du retrait des derniers Tornado, les Allemands vont devoir s'en passer. Vu le nombre de F35 prévu par l'Italie, il faudra réduire significativement le nombre de B61 en Italie. Même pour les Pays Bas et la Turquie, ils vont toujours avoir "besoin" de B61, mais il faudra probablement en réduire le nombre vu que le nombre de vecteur va diminuer (plus d'une B61 pour 2 F35, ça me parait beaucoup) Le pire, c'est que si en plus la Belgique décide de ne pas conserver ses B61 (que ce soit pour les remplacer par des ASMP ou par rien du tout) le nombre de B61 va être vraiment très réduit (probablement à peine une soixantaine) à tel point que leur conservation va être problématique. Mais même si la Belgique choisit le F35, rien ne dit que dans 10 ans il ne va pas être décidé de supprimer toutes les B61. Et opérationnellement, même avec un avion "furtif" comme le F35, je ne suis pas sur qu'il soit facile d'atteindre son objectif avec une B61.
  12. On peut aussi se dire qu'il s'agit presque des seules marines qui avaient atteint leur cota de cuirassé moderne et devait donc soit enfreindre le traité de Washington soit commander des PA.
  13. ARPA

    Le F-35

    L'US Navy n'était assurée de rien du tout. On leur a interdit d'exploiter tout le potentiel du F14 (alors que le F15 est toujours en production), supprimé le A12, annulé les variantes navales du F117 ou du F22... Les seules "bonnes" (j'ai mis des guillemets) nouvelles sont le développement du Super Hornet (presque les performance du F14) et la modernisation des harrier en AV8B+ En fait rien que ce choix fausse tout. Le F135 ne fait même pas le poids de 2 M88. S'ils s'étaient contentés d'un avion comme le Rafale (mais monomoteur), on aurait même pu avoir un CATOBAR alourdi par les équipements VTOL et obtenir un F35B de moins de 11 tonnes ... ce qui aurait permis de conserver le F119. (j'ai bien compris que ça sert à rien de faire un avion CATOBAR et STOVL mais pour l'exemple, il aurait suffit de sacrifier la soute pour faire un STOVL bien plus performant que le F35B)
  14. ARPA

    La Composante Air belge

    Pour un industriel français, ça doit être très compliqué à comprendre. Dans le cahier des charges, on lui demande de faire XX% de retombé industrielle dans le pays client donc par défaut il le fait avec les industriels locaux avec lesquels il s'entend le mieux. Et pour un français, ça doit être plus facile de se discuter avec un wallon qu'avec un flamant. En fait pour une vente en Belgique, il faut promettre des retombés industrielles de XX% dont YY% en Flandre et ZZ% en Wallonie.
  15. ARPA

    Le successeur du CdG

    Là je ne suis pas du tout d'accord. Un PA (nucléaire) qui se prend une torpille et n'est pas détruit donc peut rentrer chez lui avec son équipage et ses avions pour être réparé, ça n'a strictement rien à voir avec un PA qui est coulé. D'un coté on a un (petit) pays qui montre qu'il est prêt à tout (même à bombarder une centrale nucléaire flottante) mais qui n'a causé que quelques centaines de millions voir un milliard de réparation. Opérationnellement ça voudra juste dire que le PA est HS quelques semaines/mois/années le temps de le réparer ou d'en ressortir un de réserve mais il ne faudra que quelques jours pour que tout le parc aérien puisse opérer depuis l'aéroport le plus proche. De l'autre, si le CVN est coulé, on a 6 000 morts (plus que le 11 septembre), presque un GAE complet de perdu soit une soixantaine d'avions de combat (plus que la plupart des aviations des petits pays), quelques AWACS et hélicoptères. On a une facture qui s'élève à plus de 10 milliard de $ et il faudra plusieurs années pour compenser les pertes. A ce niveau de pertes, il ne suffira même pas de sortir un PA de réserve, il faudra aussi trouver un équipage et des avions. Pour les USA, c'est un coup à se retrouver avec des F18 de première génération et un équipage de réservistes... Si on parle d'un PA non américain, la destruction (ou juste la mise hors service du PA) représentera quasiment la mise hors service de l'aéronavale ennemie (donc une grande partie des capacités offensive du pays). C'est déjà une prouesse tactique énorme et ça peut avoir des conséquences stratégiques. Mais si le PA est coulé, ça voudrait dire que la guerre est quasiment gagné. Déjà en plus du PA (qu'il ne sera pas possible de réparer pour un autre conflit), il faut rajouter le nombre d'avion perdus. Même si on ne parle que d'un petit PA avec à peine une dizaine d'avion de combat, ce sera déjà un record et pour le pays attaquant perdre plus d'une dizaine d'avion de combat, ça commence à être significatif. Si on prend l'exemple du CdG, un tir au but qui le "détruit" sans le couler va impliquer moins de 3 milliards d€ et 6 ans de réparation (même pas 10% du budget militaire et à répartir sur plusieurs années). Mais s'il est coulé, on a une véritable catastrophe nationale avec la perte de presque 2000 marins (5% des effectifs de la marine, ce sera difficilement remplaçable) et d'une vingtaine de Rafale (10% de notre aviation de combat et 2 ans de productions) D'ailleurs à ce niveau de dégâts et suivant le contexte politique du moment, une riposte nucléaire devient presque envisageable. D'ailleurs c'est bien la France qui aurait la plus grosse perte capacitaire suite à la destruction du PA. Pour les USA, ça ne représentera que 10% de leur aéronavale, pour la Russie, il restera son aviation stratégique bien plus redoutable, pour la Chine ou l'Inde les autres PA sont en cours de construction, pour le Brésil... il s'agit seulement d'un résidu de PA, sa perte est presque plus probable suite à un accident que suite à un combat. Sinon concernant la vulnérabilité du PA, elle est déjà beaucoup moins significative si on parle d'un pays qui a plusieurs PA. Avec plusieurs PA, la destruction d'un PA ne détruit pas toute l'aéronavale et il sera ensuite possible de la reconstruire (alors que si tous les avions embarqués et l'unique équipage du PA disparaissent avec lui, ça va être beaucoup plus dur) Avec plusieurs PA, la destruction d'un PA suite à un concourt de circonstance qui a peu de chances de se reproduire (surtout si toute la flotte de SSK a été sacrifié pour ça) a beaucoup moins d'intérêt surtout que l'impact stratégique ne sera pas significatif. Ensuite le PA est quasiment considéré comme une ville flottante. Cela veut dire que s'il est coulé, on s'approche de la frontière nucléaire. Cela revient quasiment à bombarder la base aérienne d'un pays sur son territoire. Même s'ils en ont la capacité, je ne suis pas sur que beaucoup de pays envisagent d'attaquer une base aérienne d'une puissance nucléaire (qui est aussi une puissance aéronavale) Pendant Harmattan, la Libye aurait (presque) eu les moyens de bombarder la base aérienne en Corse, mais je ne suis pas sur que cela ait été envisagé.
  16. ARPA

    F-22

    Et il serait aussi possible de remplacer les F119 par des F135 et gagner 10 à 15 % de poussée (et une facilité de maintenance avec un réacteur commun avec le F35) S'il fallait relancer la production du F22 pour un nombre significatif d'appareil, ça vaudrait probablement le coût d'étudier un "F22B" légèrement modernisé.
  17. ARPA

    La Composante Air belge

    L'argument de l'appareil commun avec les voisins ne concerne pas la Belgique, mais les Pays Bas. Les Pays Bas veulent que la Belgique s'équipent de F35 pour ne pas être trop isolé. Cet argument est tout à fait valable... il est juste complètement HS pour une décision Belge. Pour la Belgique, je les vois mal s'équiper du Gripen (plus petit que le F16 et pas trop optimisé pour les OPEX qui sont assez fréquentes) mais qu'ils s'équipent de Rafale, de Typhoon ou de F35, ils seront équipés comme un de leurs voisins. La seule originalité qu'ils pourraient se permettre serait de s'équiper de F18 E/F, mais ça me parait peu probable.
  18. ARPA

    [Rafale]

    Pour revenir au Rafale et à son évolution dans les XX prochaines années face aux F35 et autres Pak FA. 1) On a déjà dit que son système d'arme n'a pas de raison d'être moins performant que ce qu'on pourrait faire sur un avion qu'on développerait aujourd'hui. Il sera peut-être moins performant que celui du F35, mais faire un nouvel avion ne serait pas une solution. 2) Son aérodynamique est issue de plus de 40 ans d'expérience de Dassault sur des chasseurs supersonique et Dassault a testé de très nombreuses configuration. Je ne suis pas sur que Lockheed ou Sukhoi aient dessiné le Pak Fa ou le F35 avec plus d'expérience. La question de la furtivité est presque un faux problème. Les équations associées à la furtivité étaient déjà connue en France (l'ASMP ou l'APACHE en sont une démonstration) et elles ont été prises en compte pour le Rafale. Par choix, les sacrifices fait sur l'aérodynamique au profit de la furtivité ne sont pas aussi marqué que sur le F35. Je ne dis pas qu'il n'est pas possible de faire mieux que le Rafale, (il y a eu de nouveaux matériaux...) mais ce ne sera pas évident. Ceux qui ont dessiné le Rafale avaient (personnellement) beaucoup d'expériences (mirage 2000/4000/G/F1/F2/F3 IIING...) il sera dur (impossible ?) de trouver un bureau d'étude aussi expérimenté. 3) Le Rafale (ou n'importe quel chasseur) n'a pas vocation a être une étoile noire. Un Rafale seul ne sert à rien, ce qui a de l'intérêt, c'est une flotte de Rafale. Pour une armée de l'air, la quantité fait aussi partie des qualités. Si on se contente de moderniser l'avion et de commander quelques exemplaires pour compenser l'usure de la flotte, on arrive vite à un coût d'usage bien plus réduit que de devoir changer toute la flotte tous les 10/20 ans. Si on s'amuse à faire une uchronie ou le Rafale n'existe pas mais est remplacé par une nouvelle version du 2000, on obtient une armée de l'air avec un avion un peu moins performant (quoique, vu que tout l'argent investi dans la cellule peut l'être sur le système d'arme...) mais avec une flotte homogène et bien plus nombreuse. Si on part du couple mirage III et IV (déjà bisoniques) on aurait eu les moyens d'avoir une flotte approchant le millier d'exemplaire (en pratique ça voudra juste dire qu'on a 1 avion opérationnel par pilote).
  19. ARPA

    [Rafale]

    A mon sens l'après Rafale n'a pas forcément de sens vu qu'on peut espérer une très longue durée de vie pour le Rafale. Le B52 est actuellement prévu pour une carrière qui va approcher le siècle. Le Rafale pourrait faire presque aussi bien. Le Rafale est un des rares avions "réussi". Déjà il s'agit d'un bimoteur (donc fiable, c'est rare pour un avion français) avec une autonomie et une charge utile importante (ça aussi c'est assez rare pour un avion français) avec des performances aérodynamiques remarquables (à part pour la vitesse de pointe, il fait fait mieux que ces prédécesseurs et sa vitesse de pointe en configuration "opérationnelle" est tout à fait respectable) polyvalent (c'est une nouveauté pour la France, on parle même d'omnirôle) d'un coût "raisonnable" (beaucoup plus que la concurrence), il existe aussi en version marine et pour l'avenir il s'agit d'un avion avec une architecture qui permet de faciliter les modernisations. Je n'ai même pas parlé de la discrétion du Rafale qui est juste "ce qu'elle est", actuellement il s'agit probablement de l'avion "commercialisé" avec la SER (et la SIR) la plus faible mais il est probable que ce ne soit pas éternel. J'ai l'impression que le Rafale est un des avions de combat les plus réussis tout époque confondue. En avion "comparable" presque aussi réussi, le F4 (pas maniable et cher) a été produit à partir de 1960 est il est encore en service dans la moitié des pays qui l'ont utilisé (dont le Japon ou la Corée du Sud qui n'ont pas vraiment de problèmes de budget) et on pourrait aussi citer le Su27 qui est toujours en production et encore pour des années plus de 30 ans après sa mise en service alors que l'URSS a disparu. Dans la partie fiction du forum, j'avais essayer de voir ce qui se serait passé si on n'avait pas eu de remplaçant au couple mirage III/mirage IV (début de 3eme génération). A mon sens, jusqu'à la mise en service du Rafale (fin 4eme, début 5eme génération), on ne s'en serait pas sorti plus mal. Si demain on ne remplace pas le Rafale et qu'on attend la 6eme voir la 7eme génération pour le faire, ce ne sera peut-être pas plus mal. L'exemple du mirage III demande d'étudier des modernisations assez extrême vu qu'il ne s'agissait pas d'un avion aussi réussi que le Rafale. Mais si on avait eu le mirage 4000, il est évident qu'on se serait passé du Rafale.
  20. ARPA

    Le F-35

    C'est vrai que faire un avion (performant) avec la possibilité d'être CATOBAR ou STOVL risque d'être très (trop ?) compliqué. Mais pour le reste je ne suis pas forcement d'accord. Les contraintes du STOVL sont par définitions aussi exigeantes que celles du CTOL vu que l'avion va (souvent ? de temps en temps ?) être utilisé en CTOL si ça lui permet de décoller ou d'atterrir plus lourd et que de toute façon il opère depuis un véritable aéroport. Maintenant les contraintes du CATOBAR (hors revêtement supportant les embruns ou ailes repliables qui sont de toute façon demandé pour un STOVL embarqué) rajoutent évidement un certain poids (sur le Rafale c'est 350 kg, pour un avion de la taille du F35B ce sera peut-être 500kg) mais si ça peut permettre de décoller ou d'apponter à une masse bien plus élevée (sur les ponts plats, l'installation d'une catapulte et/ou de brins d'arrêt est envisageable) ce sera assez souvent un gain opérationnel. Le train renforcé demandé par le CATOBAR pourra aussi servir pour des pistes "rustiques" qui seront utilisées par un STOVL déployés au plus près du front. Un des gros défauts du Yak 38 était de décoller verticalement et non de façon plus conventionnelle comme le Harrier ce qui implique une surconsommation. Pour le F35B, il parait presque évident que le décollage court va être utilisé et même l'appontage court plutôt que vertical est envisagé pour gagner un peu de charge utile. Pour des F35B qui vont principalement servir depuis des navires de 40 000 tonnes ou sur des plus petits mais relativement optimisés pour l'activité aérienne, la capacité d'opérer depuis un PA CATOBAR me parait être un plus. Enfin rien que le terme de STOVL montre déjà les limite du concept, on a un avion VL qui peut donc se poser sur une frégate ou sur l'héliport en haut d'un immeuble pour faire le plein, mais vu qu'il s'agit d'un avion STO, il faut qu'il décolle depuis une piste. Bon c'est probablement que je n'ai pas compris le concept du F35B. A mon sens, la capacité "VTOL" ne devrait être utilisée que ponctuellement et au détriment des autres capacités de l'avion (charge utile, coût d'exploitation...) pour répondre à un besoin précis (surprendre l'adversaire avec un avion de combat qui opère depuis une zone à priori incompatible avec un avion de combat) Mouais... Le F35C est surtout la version la plus lourde parce que c'est celle dont les performances (hors la spécificité du CATOBAR) devaient être les plus élevée. Personnellement ça me choque de savoir qu'un avion qui est alourdi par les spécificités du CATOBAR arrive à avoir une autonomie plus importante que la version CTOL du même avion. "Normalement" le F35C aurait du avoir une masse comprise entre celle du A et du B.
  21. Je suis presque surpris de ne pas y avoir pensé le premier. Si on prend un équipage à l'échelle 1/2 (donc 90 cm au lieu 1m80 et 10 kg au lieu de 80) on peut avoir pour la même masse un équipage 8 fois plus important. Vu les records du monde pour les humains les plus petits (autour de 60 cm et 5 kg) ce ne sera pas forcement trop compliqué de trouver un équipage de très petite taille. Bon, je ne suis pas sur qu'il s'agisse d'une maladie génétiquement transmissible donc il faudra quand même faire quelques recherches en génétique pour constituer l'équipage. Concernant les capacités de construction, d'aménagement du territoire une fois arrivé à destination, ça ne changera pas grand chose. De toute façon un bulldozer sera toujours plus performant qu'un "géant" et surtout les hobbits vont se contenter de construire des maisons pour Hobbits donc ils auront moins de travail. En second bonus à utiliser des Hobbits, les bulldozer seront à leur dimension donc on va pouvoir aussi réduire la taille des véhicules de BTP. Bon si on demande aux Hobbits de préparer le terrain pour des humains de notre taille, oui ça va être compliqué. Par contre, en dehors de la phase de transit (ou on a une gravité et une température adaptée à nos besoins) on risque d'avoir un taux de mortalité assez important. Il y a évidement des exceptions, mais j'ai l'impression qu'une grande partie des "nains" souffrent des variations de températures ou des températures extrêmes (le nombre de mort de grippe ou de pneumonie me parait assez important) Je ne veux pas être raciste, mais je me pose quand même une question sur le niveau intellectuel des "hobbits". On a tendance à dire que l'homme est un être "supérieur" en grande partie grâce à la taille de son cerveau, plus que la taille relative ce serait aussi la taille absolue qui compte. Mais si on a un Hobbit de moins d'une dizaine de kg, je ne suis pas sur qu'il puisse avoir un cerveau de plus d'un kg. Actuellement il y a des contre-exemple qui montre que des humains avec un cerveau de "petite" taille peuvent être plus intelligent que la moyenne, mais je ne suis pas sur qu'on puisse en faire le pari pour la génération qui doit arriver à destination. Une fois arrivé à destination, s'il faut affronter une faune ou une flore plus ou moins hostile (comme la Terre il y a 100 millions d'années, ou même la Terre actuelle dans la foret vierge) ça risque d'être problématique si on doit affronter des "géants" (quoique, si on est plus nombreux ce sera peut-être plus facile même si un simple gros chat va nous considérer comme une proie). Le problèmes des Hobbits concerne aussi la faune qu'on prévoit de transporter. Personnellement j'imaginais un vaisseau avec un petit cheptel (des vaches, des chevaux, des chèvres, des moutons, des poules, des chiens, des chats...) qui sera particulièrement utile pour faire démarrer une industrie. Mais si on a un équipage de Hobbits, les chiens vont devoir être remplacés par des caniches, des chevaux par des petits poneys, les poules par des cailles... mais les vaches devront être oubliées, les chats risquent d'être une source de problème s'ils deviennent agressifs vu qu'ils seront presque aussi dangereux pour un Hobbit qu'une panthère l'est pour un homme. Ou alors les Hobbits vont devoir gérer un "zoo" avec des chats (assimilés aux panthères), des vaches (aussi dangereuses que des éléphants) des chevaux (qui paraîtront aussi grand que des girafes) mais avec le risque que le voyage corresponde à un nombre trop important de génération et que les animaux actuellement domestiques deviennent "sauvage". Mais à mon sens, le plus gros problème sera idéologique. En effet si on envoie des Hobbits coloniser une planète, on va finir par avoir une planète de Hobbits. C'est con, mais si c'est pour avoir une planète colonisée par des "pseudo" humain, on ne pourra même pas dire que l'on a colonisé une autre planète. On perd une grosse partie de l'intérêt de la colonisation. A ce niveau, on pourrait presque réfléchir à envoyer juste des robots ou des fourmis. Je caricature, mais il s'agira d'un programme très controversé (ça va coûté une fortune) donc c'est dommage de laisser cette opportunité à tous les racistes qui trouveront ridicule de confier un vaisseau à des "nains". Avec une planète de Hobbit, on a le risque que la seconde génération de vaisseau de colonisation (dans 1000 ans) apporte ce qui passera pour des géants. Sinon on peut contourner le problème en utilisant des Hobbits "juste" pour la durée du trajet et une fois arrivée à destination on leur fait utiliser des embryons congelés ce qui fait qu'en quelques générations la population de la planète aura retrouvé une taille "normale". Mais dans ce cas, l'infrastructure doit servir pour des humains de taille normale donc il va falloir faire des travaux presque hors de portée des Hobbits. La phase de transition entre le débarquement du vaisseau (adapté aux dimensions des Hobbits) et la vie sur la planète avec des humains de taille normale (qui ne peuvent plus utiliser les installations du vaisseau) risque d'être assez compliqué. Le plus "économique" serait bien d'avoir un équipage de Hobbits qui servira de "mère porteuse" pour les embryons qui coloniseront la planète. Cela permet quasiment de diviser par 10 la charge utile (on considère que les outils peuvent eux aussi être plus petit) par rapport aux estimations les plus faibles. Un équipage de 150 Hobbits ne prendra pas plus de place qu'un équipage d'une quinzaine d'humains normaux. Et avec un équipage de 150 personnes, ça doit être suffisant pour gérer le zoo, la ferme et la centrale nucléaire.
  22. ARPA

    L'Inde

    D'ailleurs c'est à ce demander si c'est Dassault qui a "décidé" d’arrêter la production du mirage 2000, ou si ce n'est que la suite logique et prévisible de la "décision" de la SNECMA de ne pas développer le M53-PX3 qui aurait permis au mirage 2000 d'avoir un réacteur moderne. Et l'exemple du moteur n'est peut-être pas si insignifiant, vu que pour le Rafale et le contrat indien, SNECMA propose un "nouveau" M88.
  23. ARPA

    Le F-35

    Je trouve quand même dommage que ce soit une raison "technique" qui finisse par imposer la doctrine. Sinon le Rafale devait entrer en service en 96 et des Zéphyr biplace de la marine ont été retiré du service en 94. Un nombre réduit de biplaces servant à la formation à l'appontage (d'autant plus important qu'il n'y a plus qu'un seul PA depuis 97) et pour les missions ou un biplace serait utile (et pas uniquement le convoyage d'autorité) aurait pu se justifier. Enfin ça ne justifie pas forcement le développement d'un biplace, mais si le développement d'un biplace navalisé permet d'en déduire rapidement les B/C/M ce ne serait pas forcement tellement plus cher de développer 4 versions que de n'en développer que 3. Pour les F35B, ils sont évidement destinées à l'USMC, mais aussi à l'export. Et même si leur utilisation "temps de paix" ne justifie pas de convertir les LHA en porte-avions, les F35B permettent de l'envisager. Sur un LHA, si on enlève la plupart des hélicoptères et des véhicules, on peut en faire un PA "correct" (ça ne vaut pas un CVN, mais c'est très proche d'un CVF) Et pour l'export, un pays comme la France serait particulièrement intéressé par un avion capable d'opérer depuis l'unique PA et pendant ses indisponibilités depuis un gros porte-hélicoptères (type BPC) Pour les clients export du F35B, pouvoir s'en servir depuis un PA CATOBAR permet de faciliter la conversion de leur aéronavale sur PA CATOBAR.
  24. ARPA

    Le F-35

    Je disais juste que dans un monde "idéal", à l'origine, il aurait été plus sain de faire une première base à partir de toutes les contraintes les plus exigeante (dont soufflante pour faire du STOVL, train et crosse renforcés pour faire du CATOBAR) puis de l'alléger pour en faire un CATOBAR "pur" puis encore de l'alléger pour en faire un CTOL. En bonus, cela aurait permis aux STOVL de pouvoir être utilisé en CATOBAR (la question de l'absence de formation des pilotes au CATOBAR a de moins en moins de sens vu qu'on envisage sérieusement des drones CATOBAR) Pour un client qui a ou qui envisage d'avoir les 2 type de PA, ça peut être utile. Mais bon, l'erreur du JSF se retrouve aussi sur le Rafale. Au lieux de partir d'un rafale N ou B/M, qu'on pourrait simplifier en enlevant la contrainte biplace et/ou la contrainte navale on a préféré faire un avion monoplace embarqué qu'on simplifie pour un monoplace embarqué puis qu'on complexifie pour un biplace et on se retrouve incapable de finalement faire un biplace navalisé (la "proposition" tardive de Dassault pour répondre aux besoins de la marine impliquer de supprimer le canon ce qui n'est pas vraiment satisfaisant) Mais maintenant c'est fait, le F35 est déjà conçu, ils ont choisi de faire un F35C dont ils transforment "complètement" le fuselage pour faire un F35A (ce qui implique de changer le système d'arme vu que les soutes ne sont plus les même) et ils modifient aussi "complètement" cette version avec des ailes différentes (donc CDVE vraiment différentes) puis avec un train et une crosse différente (bien plus lourd et plus volumineux, qu'il faut arriver à caser)
  25. ARPA

    Le F-35

    En fait, le JSF idéal aurait probablement du être un F35B stovl et catobar. Si l'appareil des marines peut être catapulté et utiliser des brins d'arrêt, ça lui permettra pour un surpoids assez réduit d'être plus performant sur CVN et même sur les autres pont plats, il est tout à fait envisageable d'avoir (a terme pour la prochaine génération) une catapulte ou des brins d'arrêt qui permettra d'avoir une masse au catapultage ou à l'appontage plus importante. Et à partir de cette version il suffit de remplacer la soufflante par un réservoir pour avoir un vrai catobar pour la Navy. Et à partir de la version catobar, il suffit de remplacer le train d'atterrissage et la crosse pour avoir un avion classique un peu plus léger donc un peu moins cher et un peu plus performant. Maintenant c'est vrai que quand on voit un cahier des charges qui demande 3 avions très proches mais dont la version de l'usnavy doit avoir une autonomie plus importante que celle de l'USAF alors qu'il y a le surpoids du train, on peut se dire qu'il y a une aberration.
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