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  1. ARPA

    La Force aérienne suisse

    Le F16 ne peut pas être utilisé pour les bases aériennes souterraines. Les F35, le F18E/F, le F15, le Su27 ou le Mig31 sont trop gros pour pouvoir utiliser les installations actuelles. Si la Suisse veut continuer à exploiter ses bases, il faudrait soit des travaux vraiment dissuasifs soit des avions adaptés. Maintenant pour remplacer les F5, il aurait été logique d'étudier aussi les F/A 50 coréens. A ma connaissance, ça n'a pas été fait. Surtout que c'est le gripen qui a failli être choisi donc à l'avenir il faudrait que les Tejas et les JF17 soient eux aussi étudiés.
  2. Les ensembles routiers avec porte-chars et Leclerc frôlent les 100 tonnes. C'est du convoi exceptionnel, mais ça reste faisable. Pour la France, ce ne serait pas forcement à exclure. Personnellement je n'envisage pas de le faire patrouiller. Mais avoir quelques camions lance-M51 ne coûterait pas forcement très cher (je ne parle que des camions, pas des missiles) et ça permettrait en cas de problème sur les SNLE d'avoir une solution de "secours". Un lance missiles pourrait être stocké dans un bunker dans un site sécurisé et être presque aussi efficace qu'un silo enterré. Le seul problème, c'est que cette solution remplacerait les Pluton ou le plateau d'Albion. Sauf que ces 2 composantes ont été supprimées il y a plus de 20 ans donc ce serait véritablement un renforcement de nos capacités nucléaires ce qui serait politiquement incorrect.
  3. L'ASMP A comme tout le nucléaire est avant tout une garantie. Même s'il ne sert pas, le fait qu'il puisse servir pour compenser une lacune des SNLE est déjà énorme. La vulnérabilité en cas de frappe en premier n'a pas trop d'importance tant qu'il y a des SNLE. En l'absence de SNLE, il faut une décision politique et quelques travaux d'infrastructure pour déployer des trinômes Ravitailleur/Rafale/ASMPA sur une dizaine de bases métropolitaines et d'outre mer. Maintenant détruire simultanément 10 sites distincts dont certains éloignés de presque 20 000 km, je pense que c'est presque impossible. Politiquement, il ne s'agirait même pas d'un accroissement de notre nombre de vecteur, c'est juste que les FAS passeraient de 2 escadrilles de 20 avions à 10 de 4. Concernant la puissance de destruction d'un ASMP/A, il faut aussi se dire qu'on peut en tirer plusieurs. Un unique ASMP ne servirait que d'outil de gesticulation, mais pour une frappe massive, le tir de plusieurs dizaines d'ASMP pourrait remplacer plusieurs tirs de M51 et permettre au SNLE de rester opérationnel sans découvrir sa position. Maintenant on se "contente" de 4 SNLE, c'est suffisant en temps normal, mais dès qu'on en perd 1 sur accident (ce qui s'est déjà produit) on se retrouve avec seulement 3 SNLE et on se retrouve vulnérable à la merci du premier SNA venue dès qu'un SNLE est en IPER et que le deuxième fait une pause avant de repartir. Il me parait donc indispensable d'avoir une solution de secours.
  4. Concernant le M51, il aurait une accélération assez importante (par rapport au Trident ?) donc il est possible que l'autonomie ait été réduite pour permettre d'avoir une meilleure accélération. Concernant le nombre de tête nucléaire, il y en aurait actuellement 6 (au maximum), mais 10 TNO pourraient être envisagées avec la prochaine version M51.2 (ou .3 ?) Concernant les aides technologiques entre les différents pays... suivant certaines sources avec Israël, ce serait plutôt les ingénieurs israéliens qui nous aurait aidé que le contraire (on les aurait "payé" en leur permettant de "profiter" de nos installations) Ensuite presque officiellement, les USA nous ont aidé pour tous les systèmes de sécurité associés aux armes nucléaires. Politiquement, pendant la guerre froide, la dissuasion nucléaire US a finit par manquer en crédibilité (dès que l'URSS a été capable de frapper le sol américain, il n'était plus sur que les USA aurait accepté de déclencher une guerre nucléaire "juste" pour l'Europe) ce qui fait qu'ils ont encouragé la création d'une dissuasion nucléaire "autonome" plus proche du front. Une dissuasion même "limité" aux bombes A peut être suffisante pour faire dégénérer un conflit conventionnel en nucléaire et donc justifier l'intervention US. Le Royaume Unis a pu servir, mais il y avait encore la Manche entre eux et les territoires visés par l'URSS donc il "fallait" qu'un autre pays soit équipé. C'est cette même logique qui a contribué au programme nucléaire du Shah d'Iran. D'ailleurs l'Iran fait partie des pays qui aurait "aidé" à la constitution de la dissuasion nucléaire française (le Shah avait "investis" dans notre programme et on a juste remboursé l'Iran islamique et non livré de l'Uranium enrichi)
  5. ARPA

    [Rafale]

    Si on veut vraiment chipoter, le Rafale de 85 était un A et non un C
  6. ARPA

    Le F-35

    C'est pas déjà le cas ? Le F35B a une masse max au décollage de 27 tonnes (contre 32 pour les A/C) pour un réacteur de "seulement" 19 tonnes de poussée. Vu que la soufflante prend son énergie du réacteur, j'ai du mal à comprendre comment le F35B pourrait voler verticalement avec une masse de plus de 19 tonnes. Opérationnellement, le F35B sera un avion STOVL plus que VTOL. Il restera toujours possible d'opérer en VTOL en configuration légère (19 tonnes, ça reste plus lourd qu'un F16)
  7. ARPA

    [Rafale]

    La Tranche 5 de 45 exemplaires doit être prévue. Pour la suite, rien n'est encore définitif. Tant que le Rafale est en production, on garde toujours la possibilité d'en produire de nouveau. Officiellement, je crois qu'on est passé à 225 avions (type Rafale) "en ligne" (donc plus si on compte la réserve). Tant qu'on peut conserver des 2000 (D ou -5) on peut se contenter de 225 Rafale, mais quand il faudra remplacer les derniers 2000, il faudra commander des Rafale supplémentaires. Officiellement rien n'est décidé, mais je doute qu'on remplace les 2000D par des drones. A mon avis, tant que le Rafale est toujours en production, il sera toujours possible de produire des B, des C ou M. Maintenant la marine va avoir 45 avions, c'est peut-être suffisant pour pouvoir en déployer 25 sur un PA disponible à peine 70% du temps. Enfin ce qui est sur, c'est que tant que le Rafale est toujours en production, il reste possible d'en commander des exemplaires supplémentaires. Dassault a décidé d'augmenter sa cadence de production, il est donc possible qu'on finisse par en commander 22 ou 30 par ans moins les exemplaires destinés à l'export. Chaque années sans livraison export, on devrait pouvoir constituer un nouvel escadron.
  8. ARPA

    Les portes-avions géants

    Mouais... C'est peut-être juste que c'est plus facile de faire un drone de ravitaillement qu'un drone d'attaque. En plus ils vont avoir des F18E/F/G et des F35C, donc ils ne vont pas manquer d'aéronef d'attaque.
  9. ARPA

    Le F-35

    Normalement, c'est le cas pour les avions militaires. Mais si c'est le cas, je ne comprend pas pourquoi on se plaint d'un problème d'alimentation. Ou alors ça veut dire que c'est l'alim du F35 qui merde. Je me demande ce qui serait le plus grave, que le F35 soit mal conçu au point d'avoir besoin d'un groupe de démarrage très spécifique (ce qui ne pose vraiment de problèmes que pour le F35B, pour les A ou C ce sera rarement significatif) ou que son alimentation interne soit un élément défaillant de plus à changer.
  10. ARPA

    Le F-35

    Ce qui est surprenant, c'est que l'avion a besoin d'encore plus d'infrastructure au sol. Donc si je "résume", pour le F35B, il peut décoller depuis n'importe ou... tant que le sol est capable de résister à très haute température (donc que ce n'est pas du goudron) qu'il est assez solide pour supporter un avion de presque 30 tonnes (sur 3 roues, donc c'est plus exigeant qu'un camion de 35 tonnes) et qu'il y a une centrale électrique aux normes "F35"... C'est assez loin de ma définition d'aérodrome de campagne.
  11. Les distances entre deux systèmes solaires risquent d'être toujours trop importante. Même si on arrive à échanger à la vitesse de la lumière, ça fera quand même 10 ans pour "communiquer" avec le système le plus proche. C'est suffisant pour des expériences scientifique, mais objectivement c'est beaucoup trop pour du commerce ou de la politique. Ensuite si le système solaire est trop petit pour notre population ou qu'il n'est plus viable... bah ça coûtera toujours moins cher de faire un "vaisseau de colonisation" sans moteur qu'avec. Ce sera toujours moins cher de faire des habitats spatiaux que de faire un vaisseau. A mon sens quelque soit le système économique rêvé, ça coûtera matériellement toujours plus cher d'envoyer un vaisseau que ce que ça ne pourrait rapporter. Pour qu'un vaisseau puisse être "rentable" il faudrait pouvoir lui faire faire plusieurs rotations entre les deux systèmes (en un temps limité, si on parle d'une rotation tous les 1000 ans, ça risque d'être un investissement rentable en 10 000 ans...) et surtout qu'il consomme assez peu (pour que la marchandise transporté puisse justifier son transport) Maintenant envoyer une unique expédition pour coloniser un autre système stellaire peut se "justifier" juste parce que c'est dans nos moyens. Coloniser un autre système solaire nous permettrait d’exister sur deux planètes (donc ne plus dépendre du soleil, ne plus risquer l'extinction suite à un "accident" planétaire qui pourrait très vite contaminer les autres colonies du système solaire) et suivant la faune et la flore de la planète de destination, ça pourrait aussi nous rapporter des connaissances avec une bio diversité (l'équivalent de la patate qui est un des plus grand succès de la "colonisation" de l'Amérique). Financièrement, il faut apprendre à relativiser. Il y a quelques temps j'ai entendu qu'une expédition habitée sur Mars ne coûterait "que" 1 000 milliards. C'est énorme, mais c'est aussi une somme à répartir sur plus de 10 ans et qui peut impliquer plusieurs pays. Pour une colonisation d'un autre système solaire, il serait peut-être possible de dépenser 1% du PIB pendant un siècle (et rien que pour la France, ça représentera une somme assez considérable) Je ne dis pas que c'est la meilleure façon de dépenser de l'argent, mais si ça peut servir de programme politique pour un pays, c'est beaucoup moins cher que de faire une guerre (la décision de Bush en 2003 se monterait à plusieurs milliers de milliards de $). Dans mes scénarii les plus fous, un vaisseau spatial (type ORION de plusieurs milliers ou millions de tonnes) peut être construit sur terre et être conçu comme navette de secours par un gouvernement qui prévoit de s'en servir pour quitter la terre en cas d'attaque sur son pays. L'existence d'un vaisseau spatial permettant de fuire la terre est peut-être un des atouts qui crédibiliserait une dissuasion nucléaire en prouvant que le dirigeant du pays est prêt à prendre la responsabilité de détruire la Terre.
  12. Concernant les ordres de grandeurs, il peut y en avoir plusieurs rien que sur la taille de la "charge utile". Entre une petite ville avec quelques centaines/milliers d'habitants et ses champs ou une grande "maison" avec son "robot producteur de nourriture" on doit déjà avoir un rapport de 1 à 1000. Et il serait peut-être même encore possible de réduire si on a une machine qui élève les embryons qui serviront à la colonisation. Ensuite quand on parle du temps de vol, on doit pouvoir avoir un rapport de 1 à 10 voir plus. C'est déjà presque hors de portée d'envisager un vol de plus de 50 ans (donc ou l'équipage de départ doit former l'équipage qui colonisera la planète) ce ne sera peut-être pas tellement plus compliqué de prévoir un vol de 100 ou de 10 000 ans. D'ailleurs si on peut se permettre un vol plus long, ça permet d'aller plus loin (à vitesse égale) et donc d'avoir plus de chances de trouver une planète qui ne demande aucune terraformation. Je caricature, mais si on doit prévoir un équipage de 200 000 spécialistes qui doivent arriver sur la planète dans moins de 100 ans pour pouvoir coloniser avant de perdre les données enregistrées dans les ordinateurs de bord, ou si on peut se contenter d'un robot de quelques tonnes qui pourra dans plusieurs milliers d'années commencer la colonisation en élevant les embryons qu'il a emporté, on a déjà un écart de 5 à 10 ordres de grandeurs.
  13. ARPA

    Le F-35

    Bof, l'avion peut être prêt au combat mais pas son équipage (pilotes, mécaniciens et toutes la logistique derrière) Ensuite même si le F35B est opérationnel dans une unité de l'USMC parfaitement opérationnelle, il faut encore que l'unité soit déployé. Actuellement il y a combien d'AV8B+ de déployés au combat ? Je ne connais pas vraiment le rythme d'OPEX pour les unités américaines d'avions STOVL, mais ce n'est pas forcement surprenant qu'une unité mette plus de 2 ans pour aller au front. A moins que l'avion serve à combler une grosse lacune (comme les Rafale MF1), il est peut probable qu'il soit immédiatement envoyé au front ou ça veut dire que c'est plus pour de la com que pour des raisons opérationnelles. Par rapport aux AV8B+, les F35B apportent un gain capacitaire surtout en cas d'opposition aérienne ou de conflit de forte intensité. Actuellement l'utilisation du F35B ne se justifierait que pour de la com ou parce que c'est le tour de l'unité qui en est équipé.
  14. Ou alors vu qu'il s'agit de l’Élysée ça veut dire qu'il n'y a pas de faute d'orthographe. C'est juste qu'on est pas encore au courant que le nom propre "Rafale" est devenu un nom commun (donc qui peut avoir un S au pluriel) pour décrire un avion de combat moderne. Sur le Livre blanc, on parlait déjà de chasseurs "type Rafale" plutôt que de Rafale. Le nom propre "Mirage" était presque devenu un nom commun vu qu'entre les III, IV, 5 F1, G, 2000, un mirage est juste un nom commun qui décrit un avion de combat (presque quelque soit le modèle) produit par Dassault entre 1955 et 2000.
  15. C'est la volonté qui manque pour ça, je ne suis pas sur que ce soit bien différent pour le reste. Le cas de l'informatique est assez représentatif. Nos composants électroniques ne tiennent que 5 à 10 ans parce que au bout de 10 ans ils sont obsolètes et peuvent être remplacés par des composants nettement plus petits. Mais techniquement si on voulait construire un "ordinateur" ayant la taille et les performances de ceux des années 50 ou 60 (suffisant pour développer des réacteurs nucléaires), on devrait y arriver et avoir une fiabilité assez importante bien plus importante que celle de nos ordinateur actuels. Pour la capacité de mise en orbite ou la taille du vaisseau, c'est surtout une question de volonté. Techniquement on ne fait que des fusées de moins de 3 000 tonnes, pourtant on arrive à faire des pétroliers pouvant approcher le million de tonne dont presque 90% de la masse est représentée par du carburant. En caricaturant, il suffirait presque d'installer un gros moteur fusée pour mettre un pétrolier (de plus de 50 000 tonnes) en orbite. Enfin il restera toujours le problème du moteur. Si on veut atteindre 0,05 c, et qu'on veut avoir moins de 99% de la masse du vaisseau représenté par le carburant, on a besoin d'une ISP de 70 000. Rien que ça pose un gros problème... Ou alors il faut accepter d'avoir une charge utile de plus en plus réduite (de l'ordre de 0,0...01% de la masse globale du vaisseau)
  16. Je crois que c'est là l'astuce. En fait, si on veut faire des économies, ce n'est pas un SSK qu'il nous faut mais un petit SNA. C'est sur que les Suffren de 5300 tonnes vont coûter plus cher que des Scorpène de 2000 tonnes, mais c'est en grande partie parce qu'ils sont plus gros et qu'ils ont plus d'équipements. Maintenant si on arrivait à faire un SNA de 2000 tonnes (les rubis sont encore les SNA les plus petits du monde) on pourrait avoir un prix assez comparable.
  17. Pour la partie agricole, par rapport à une culture terrestre, on doit pouvoir au moins doubler le rendement (il y a toujours de la lumière et non seulement 12H par jours) Ensuite il doit être possible d'augmenter encore le rendement vu que sur terre à nos latitudes on doit avoir des périodes d'hiver ou rien ne peut être produit. Il reste enfin la grosse inconnue du rendement avec une gravité plus faible. Sur Terre, on arrive à avoir un rendement suffisant pour nourrir 1 000 personnes par km2. Si on double, on a besoin de 500 m2 par personne. Avec une production sur des étages de 50 cm, on a besoin de 250 m3 ce qui fait à peine 100 m2 d'équivalent "habitable" (avec 2,50 m sous plafond) A titre indicatif, sur l'ISS, on a 900 m3 de pressurisés, ce serait assez grand pour nourrir un équipage de 3 personnes. La navette spatiale avait une soute de 300m3 et un habitacle de 71 m3, ce serait probablement suffisant pour une personne. Actuellement on a un gros tabou (que j'estime justifié) sur la production de nourriture et on se "contente" de manger des végétaux qu'on a fait pousser ou de la viande issue d'animaux qu'on a élevé ou chassé. On a du mal à concevoir une "usine" qui directement à partir d'énergie (donc de la centrale nucléaire embarquée) et de matière première permettrait de produire des protéines, des glucides, des lipides... C'est une technologie qu'on trouve souvent dans les films de science fiction probablement pour éviter d'avoir à "sacrifier" une grande partie du vaisseau pour la production de nourriture, mais c'est aussi une solution technique probablement bien plus facile à développer que de construire un vaisseau géant. Actuellement ce serait étudié pour la production de viande (ça permet de commercialiser de la viande sans élever et tuer d'animaux ce qui permet de vendre aux "végétariens") mais pour que ça ait du sens pour les végétaux, il faudra faire une révolution énergétique (parce que remplacer des champs de blés par des champs de panneaux solaire n'a pas trop de sens, on ne va pas gagner de place) ou se trouver dans des conditions extrêmes (cas d'un SNLE qui préfère une petite usine de nourriture que 6 mois de nourriture)
  18. C'est une donnée, qui n'est probablement pas capitale mais qu'il faut prendre en compte. Actuellement à ma connaissance, on saurait stocker des informations sur des bandes magnétiques réputés fiables pour 200 ans (alors que pour les disques optiques ça se compte plutôt en année ou décennie). C'est un détail, mais on pourrait avoir une limite temporelle de ce type et avoir seulement 200 ans pour arriver sur la planète et développer la civilisation avant que l'ordinateur du vaisseau soit inutilisable. La limite peut être la durée de vie du système informatique ou la durée de vie des embryons représentant la diversité génétique que le vaisseau emporte (pour les humains mais aussi pour la faune et la flore terrestre qui a été emporté) Enfin, de toute façon ce sont les colons qui vont "décider" de leur taux de croissance démographique. On peut avoir prévu ce qu'on veut lors du lancement du vaisseau, mais 100 ans plus tard l'équipage qui n'a jamais connu la Terre fera bien ce qu'il veut. Je ne sais pas, ça me paraissait être un sujet un peu trop fictif (pour qu'on y réfléchisse vraiment il faut qu'on trouve une planète habitable pas trop loin) Pour les autres participants, qu'est ce que vous en pensez ? Malheureusement si, la priorité de l'équipage sera toujours sa survie. L'avis des terriens situés à plus de 5 années lumières aura assez peu d'intérêt. Par contre, on peut très bien changer l'objectif de la mission. Le vaisseau de colonisation va devenir un vaisseau diplomatique dont le but sera de créer des relations "diplomatiques" avec l'autre civilisation. Par contre pour communiquer il faut être deux et il est possible que le problème se trouve plutôt au niveau de la Terre (qui peut faire une guerre, changer de gouvernement et vouloir faire oublier le succès du gouvernement précédent, se faire coloniser par des extraterrestres...) Et la Terre va devoir attendre plusieurs siècles pour avoir un véritable retour sur investissement (le temps que le vaisseau revienne avec un peu d'ADN extraterrestre) donc c'est probable qu'on "oublie" le vaisseau de colonisation.
  19. ARPA

    [Rafale]

    Je reprend cette photo issue du topic F35, est-ce qu'on sait comment cette crosse a été cassée ? Les Rafale air se servent souvent de leur crosse ?
  20. Je sais que je suis complètement amoral... Mais déjà que c'est compliqué de faire un vaisseau de colonisation, ça me parait encore plus dur de le faire en restant politiquement correct. Il faudrait un vaisseau assez grand pour emporter toute une civilisation (plus d'un million d'habitant ?) mais qui coûte assez peu cher (industriellement, financièrement, politiquement et écologiquement...) pour que ça n'impacte pas le niveau de vie de la population restant sur Terre. Malheureusement, on va être obligé d'avoir le vaisseau le plus petit possible (pour qu'il soit moins cher ou aille le plus vite possible) mais assez performant pour qu'il puisse permettre la reconstruction assez rapide d'une civilisation. Les exemples historiques décrivent des civilisations qui pouvaient exister à l'échelle familiale. Maintenant avec notre civilisation, il faudra probablement plusieurs millions d'habitants pour retrouver une civilisation correcte (et ça restera une micro civilisation technologiquement très loin de celle de la Terre) donc autant limiter au "maximum" (moralement acceptable par la nouvelle civilisation) le temps de transition entre un équipage de vaisseau écrasé sur une planète déserte et une planète en pleine croissance. Enfin ça ne reste qu'un "détail", je voulais juste dire que techniquement, on est déjà capable de recréer rapidement une population à partir d'une unique femme. Il me parait plus dur de trouver le moyen d'éduquer une population que de construire une usine à bébé. Enfin rien qu'arriver à faire un vaisseau de colonisation capable de transporter une femme sur plusieurs années lumière, ça risque d'être très compliqué. Dans le papillon des étoiles, un équipage de 144 000 personnes se retrouve 1000 ans plus tard avec une seule femme (qui meurt sans descendance peu après son arrivée sur la planète)
  21. Bof, la question se posera en 2025/27. Le BPE aura plus de 15 ans et sera donc à mi-vie. Je ne suis pas sur que ce soit raisonnable de baser la construction d'une aéronavale sur un PA déjà à mi-vie qui vaut à peine le prix de 2 ou 3 F35B. Pour le prix d'une vingtaine de chasseurs, ça coûtera peut-être moins cher de faire commander un PA STOBAR et des Rafale M plutôt que de payer la modernisation du Juan Carlos et acheter des F35B. Une fin de carrière du BPE comme porte-hélicoptères serait tout à fait honorable. L'achat de F35B coûtera tellement cher que le prix d'un PA STOBAR (ou même CATOBAR) ne sera pas dimensionnant.
  22. ARPA

    F-22

    Je crois qu'il parlais plutôt du Qatar qui a acheté 36 Rafale (dont 12 encore en option) pour remplacer (quand l'option sera prise ?) ses 12 mirage 2000-5. Sinon l'Inde a acheté une grosse quarantaine de mirage, mais sa commande de 126 mirage est "toujours" en négociation depuis 2003.
  23. ARPA

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Un des points forts du F35 est qu'il a une maniabilité médiocre (ce qu'il peut se permettre grâce à sa furtivité) et qu'il devrait subir peu de G lors de sa carrière. Donc ça peut permettre d'espérer une durée de vie importante, les 15 000 heures envisagées pour les F15 pourraient être largement dépassées. Cette durée de vie "excessive" peut justifier un coût assez important si on prévoit de payer plusieurs modernisation à "mi-vie". Si on compare avec le Rafale, les F1 ont eu un surcoût de presque 30% pour le passage au F3. Un avion qui prévoit de rester à la pointe de la technologie pendant plus de 50 ans (15 000 ou plus à 300 H par ans) pourrait subir 3 ou 4 grosses modernisations et donc coûter plus que le prix d'origine rien qu'en modernisation.
  24. Ils n'ont pas beaucoup de Su27 ou Su30 et certains ont une vingtaines d'années. On peut difficilement dire qu'il s'agit de leur avion principal. C'est sur que les Su30 ont un léger avantage par rapport au Rafale, mais le Rafale est aussi un avion bien plus moderne. Je ne connais pas assez les finances vietnamiennes, mais je doute fort qu'ils envisage sérieusement de remplacer leurs Mig21 et Su22 à un pour un.
  25. ARPA

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    Le but de vendre même avec 0 bénéfice est aussi tout simplement de vendre. Un chasseur correspond à plusieurs milliers d'heures de travail, même si on ne fait aucun bénéfice dessus, si l'exportation permet de créer ou conserver des emplois, ça peut-être suffisant pour justifier une exportation. Une vente à perte (en dessous du coût de fabrication) pourrait même être envisagé vu que ça permet de faire tourner l'économie et donc de rapporter XX% à l'état. Si on considère qu'une non exportation imposera de payer des indemnités chômages et va creuser un peu plus la balance commerciale ce qui risque de faire chuter la monnaie et donc de déséquilibrer un peu plus la balance commerciale ... une vente à perte pourrait tout à fait se justifier.
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