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ARPA

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Tout ce qui a été posté par ARPA

  1. Oui, on parle aussi de la Grèce qui au début des années 2000 avait la première armée de l'air européenne. Mais depuis, ils ont du conserver un budget équilibré donc la défense a été une des première source d'économie. Mais après une décennie sans investissement, l'aviation grecque est vieillissante. Contrairement à 2004, une commande d'avion de combat aura un vrai sens opérationnel (et non juste acheter la dernière production pour pouvoir frimer) En plus acheter des typhoon pour une aviation déjà bien équipé en mirage 2000 et F16 ça n'apporte pas grand chose, mais acheter des Rafale c'est autre chose. Ils ont encore presque 200 chasseurs légers relativement moderne, il leur manque plus un avion doté de bonne capacité air-sol (et air-mer) qu'un intercepteur.
  2. Donc si j'ai bien compris, il suffit d'avoir une famille réunissant les meilleurs gênes de la race humaine pour que ça ne pose pas de problème ? Il reste juste à trouver la famille d'élu...
  3. Je suis le seul à trouver ça complètement stupide de développer un drone dont les performances seront équivalente à un Rafale qui pourrait être prêté/loué par la France ? Cela pourrait permettre à la France d'assurer plus facilement la présence d'un détachement Rafale en Guyane et donc d'être capable d'assurer la PO pour protéger les fusées. Surtout que les lancements de micro satellite ne vont jamais beaucoup rapporter beaucoup. On risque de parler de seulement quelques millions d'€ par lancements donc le drone porteur risque de mettre longtemps avant d'être amorti. Je ne sais pas combien va coûter le drone, mais on parle d'un prototype capable d'emporter une charge de plus de 10 tonnes à hautes altitude et grande vitesse, il va donc s'agir d'un drone assez gros et puissant donc cher, probablement plusieurs millions d'euros (peut-être même plus cher qu'un Rafale produit en série dont on retire tous les équipement militaire). A coté de ça, la "location" d'un Rafale qui doit pouvoir se faire pour moins de 100 000€ (celle d'un Mig 29 coûte presque 10 fois moins cher) et vu qu'il s'agira d'un Rafale "classique" (soit M car un peu plus performant soit B pour pouvoir transporter un passager qui assistera au lancement) ça veut dire que la France pourra en avoir un en permanence de disponible sous très faible préavis (il suffit d'en avoir 2 en Guyane et il y en aura toujours un d'opérationnel)
  4. Pour la PO, on a des avions de ligne qui vont à mach 0,9 qu'il faut intercepter. Une vitesse supersonique est presque indispensable. Ensuite si le territoire à couvrir est assez grand, on peut vite avoir de grosse distance à parcourir. S'il y a 400 km entre le chasseur et l'avion de ligne (qui "s'enfuit"), il va falloir presque 20 minutes (et 400km de fuite pour le liner) à mach 2 pour que le chasseur puisse le rejoindre. La même chose à mach 2,8 (vitesse du vieux mig 25) ne demandera que 10 minutes (seulement 200 km pour le liner) Bon mon exemple n'est peut-être pas très bien choisit vu que un chasseur à mach 2, c'est déjà rapide (mach 1,6 pour les F5 et F35, mach 1,4 pour le F/A 50...) et qu'on risque juste de leur demander de remplacer des F15 à mach 2,5. Pour une mission de combat, on a besoin d'être le moins longtemps possible vulnérable. La furtivité ne permet pas de ne pas se faire détecter, mais seulement de se faire détecter (beaucoup) plus tard ce qui réduit considérablement le temps de réaction de l'adversaire. Mais entre un bombardier qui passe à mach 0,9 et la même SER qui passe à mach 1,5, il y a beaucoup moins de temps pour réagir dans le second cas. Surtout que la réaction va consister à faire intervenir la chasse pour intercepter le bombardier et là on se replace comme pour la PO sauf que c'est la vitesse de l'appareil à intercepter qui change. Il doit vite devenir presque impossible de rattraper un bombardier supersonique avant qu'il ne repasse la frontière. Mais la grosse différence entre une PO et une mission de combat, c'est que pendant la mission de combat "l'intercepteur" est en réalité un missile qui va à mach 4 ou plus. Actuellement la vitesse n'est plus trop privilégiée (par rapport à la furtivité) sur les avions de combat vu que les missiles arrivent à maintenir une très grosse différence de vitesse avec leur cible (qu'elle aille à mach 1 ou mach 2 ne change pas grand chose) Par contre ça ne veut pas dire que ce n'est pas utile. Le vecteur nucléaire français va à mach 3 tout en étant très furtif, ça doit le rendre presque invulnérable (déjà il faut qu'il soit détecté et ensuite il faut un missile tiré de très prés ou à une vitesse vraiment très élevé) Ensuite d'aller vite permet ... d'aller vite et loin. A mon avis, c'est particulièrement vrai sur les avions "léger" mono ou biplace. Avec le ravitaillement en vol, on peut presque négliger le problème de la consommation donc on arrive à une autonomie qui est limité par l'endurance du pilote. Si l'avion n'est pas conçu pour, le pilote ne va pouvoir tenir qu'une quinzaine heures. A vitesse économique si la zone de conflit est loin, il ne va pas rester longtemps sur zone. Mais s'il peut aller vite, son temps de trajet sera plus réduit donc il pourra rester beaucoup plus longtemps sur zone. Le cas des drones me parait assez extrême. On a des drones avec une grosse autonomie, mais s'il faut 10 heures pour aller sur zone, on passe trop de temps pour un convoyage
  5. ARPA

    [Rafale]

    Pour l’écart faible, il faut voir ce qu'on définit comme un Rafale "normal". Si on veut dire qu'un Rafale en configuration air-sol lourde (avec 2 Scalp ou 6 AASM et des bidon) se comportera pareil avec les CFT, ça ne veut pas dire du tout que c'est le cas pour un Rafale en police du ciel avec des mica et un unique bidon supersonique ventral. Du point de vue opérationnel, si les CFT ne sont utile que pour les Rafale air-sol, on risque d'avoir quasiment deux flottes distinctes et "perdre" la polyvalence du Rafale. Bon c'est surtout valable pour la marine ou les petits détachements en OPEX, mais s'il faut plusieurs heures pour installer ou retirer les CFT, ça veut dire qu'un Rafale "air-air" qui est disponible ne pourra pas remplacer rapidement le Rafale "air-sol" qui est en panne et doit décoller "prochainement". Les marins ne peuvent déjà pas choisir autant qu'ils le souhaiteraient les bidons largables, alors avec les CFT ça risque d'être pire.
  6. Les Tu160 sont toujours en production et le Tu95 peuvent rester crédible très longtemps (au même titre que le B52) donc c'est sur que le PAK DA n'est pas une priorité. Par contre, je ne suis pas sur que les Tu26 resteront longtemps en ligne. Ils seront bientôt à peine plus performant que des chasseur lourd (Su3X ou Pak FA) pour un prix nettement plus élevé. Mais la mission de bombardement à grande distance est toujours d'actualité et sera de plus en plus valable pour un "grand" pays "interventionniste". Le Pak DA coûte cher, mais c'est aussi un moyen d'avoir une flotte plus économique que les Tu160 et Tu95.
  7. ARPA

    L'Inde

    Dans mes souvenirs, le 8,3 tonnes restait une option possible pour des clients export mais non envisagée pour la France (on préfère améliorer la durée de vie) donc tant qu'un client export ne le demande pas, il va se contenter de recevoir les M88 de 75KN et de plus en plus fiable mais pas de plus en plus puissant. Maintenant je ne crois pas que ce soit important pour les 36 premiers Rafale, je dirais même que ça ne doit pas l'être pour les Rafale terrestre (donc tous ceux actuellement officiellement envisagés ?) car à moins que les indiens envisage d'installer des aérodromes vraiment très en altitude, il ne doit pas y avoir de problème de poussée en utilisation classique. Maintenant c'est vrai que si le but de l'Inde est d'installer de faire décoller des Rafale en configuration air-sol lourde en haut de l'Himalaya à proximité de la frontière chinoise, c'est un autre problème.
  8. ARPA

    L'Inde

    Contrairement au 90 KN, le 8,3 t devrait pouvoir se contenter d'une amélioration des réacteurs sans avoir besoin de modifier la cellule des Rafale. Cette demande est beaucoup plus réaliste qu'une demande à 90KN qui donne l'impression de vouloir les même chiffres que la concurrence (Typhoon) sans regarder les performances. Concernant l'utilité d'une poussée supplémentaire, c'est peut-être pour la navy est les capacités STOBAR du Rafale. En apparence la version marine du Rafale intéresserait sérieusement l'Inde mais je ne crois pas que le Rafale puisse décoller à pleine charge de leur PA STOBAR, donc tout gain en poussée impliquerait directement une augmentation de la charge utile (et donc des performances) Si on peut augmenter la masse max au catapultage de 10%, on va pouvoir presque doubler la quantité d'armement.
  9. ARPA

    L'Inde

    En effet, il ne vont pas "pourrir", ils seront juste stocké dans un hangar (au niveau d’hydrométrie non contrôle), ce ne sera pas une dizaine mais 9 "seulement" et ce ne sera pas presque 10, mais à peine 9 pour le dernier qui reprendra du service et les "plusieurs" centaines sont issus d'une première estimation qui devrait s'avérer pessimistes de 300 millions d'€. Bon ce n'était qu'un exemple qui a l'avantage d'être issus de source publique et assez connu, mais il y a d'autres équipements militaires moins connu qui sont parfois offert alors qu'ils sont toujours utile ou qu'on refuse de prêter alors qu'on attend l'autorisation de les jeter.
  10. ARPA

    L'Inde

    Si l'armée n'est pas capable de mettre un prix sur ses biens, il faut s'attendre à des coups foireux et c'est complètement de sa faute. En tant que gestionnaire (financier, politique, industriel...), il peut paraître très intéressant de louer du matériel militaire à un pays étranger. Si l'armée française n'arrive pas à estimer correctement ce que ça lui coûte, soit on va prêter "gratuitement" des Rafale prévus pour la France soit on va rater une vente à l'export et laisser pourrir pendant presque 10 ans une dizaine de Rafale qui demanderont plusieurs centaines de millions d'euros pour pouvoir être remis en service.
  11. ARPA

    Blue Origin

    Il y avait aussi le X15 dont un de ces pilotes est officiellement devenu astronaute après 2 passages (avec un mois d'écart) au dessus des 100 km.
  12. On peut aussi prendre le cas d'une finesse de 30 à grande vitesse. L'A350 aurait une finesse de 30, mais ça n'en fait pas un planeur pour autant. A 900 km/h ça ne laisse que 2 minutes de plané. Sinon, il reste toujours possible (et à mon avis bien plus crédible) d'avoir quelques panneaux solaires sur les ailes et s'en servir pour alimenter le moteur électrique qui pourra toujours fournir une puissance très réduite mais suffisante pour rester en vol sans avoir besoin des ascendances.
  13. Pour ça, on peut commencer avec une population bien diversifié puis avec des embryons congelés quand 2 personnes sont trop proches et veulent quand même avoir des enfants. De toute façon, dans le vaisseau, il faudra un contrôle très stricte des naissances pour éviter une surpopulation. Sur terre, il a eu des petites populations isolés sur des îles (l'île de tristan par exemple) ou même avec moins d'une centaine de colon à l'origine, il ne sont pas tous devenus débiles. Et puis dès qu'on arrive à destination, il sera possible de piocher dans la réserve d'embryon et donc de multiplier la diversité génétique de la colonie.
  14. Il faut peut-être changer de mode de réflexion et ce contenter de ce qui est suffisant. Pour construire une traction, il n'y a pas besoin d'électronique, de platine ou de céramique. Le vaisseau n'a pas besoin d'utiliser les dernières technologies en vigueur sur terre. Il faudra juste qu'en quelques siècles une fois arrivé sur place et après une très forte croissance démographique ils arrivent à rattraper leur retard.
  15. Si on parle d'une propulsion électrique alimentée par des batteries rechargée par un "petit" moteur, la question qui se pose c'est pendant combien de temps on a besoin de la puissance max. Si on prend des moteurs électriques de 1500 Kw (un peu plus que le double d'une tesla) et qu'on a une batterie de 150kwh (moins du double d'une tesla) on peut utiliser la puissance max pendant 6 minutes rien que sur batterie. J'ai l'impression que c'est suffisant pour la plupart des obstacles. Le(s) moteur(s) thermique(s) qui recharge la batterie doit juste être assez puissant pour la recharger entre 2 obstacles.
  16. J'ai cru que "Kant" était le petit nom du futur char censé remplacer les Léopard 2 et les Leclerc avec une mise en service attendu à partir de 2030. Mais si la chaîne de production du Leclerc reste ouverte jusqu'en 2030 la France n'aura plus aucun intérêt à participer à ce programme. Et il s'agit aussi d'un programme trop lointain pour qu'il puisse répondre aux besoins saoudiens (qui sont quand même de contourner un embargo allemand sur les Léopard 2) Les moteurs de camions (donc rarement plus de 500 ch) sont quand même nettement plus fiables (et plus facile à entretenir) que les moteurs de char. Bon dans mon raisonnement j'avais une propulsion presque exclusivement électrique, les moteurs diesel ne servant qu'à recharger les batteries, un moteur en panne ne rendrait pas le char HS mais se contenterait de limiter fortement sa vitesse de déplacement. Maintenant si on veut utiliser 2 moteurs thermiques pour la propulsion, il faut que les deux moteurs réagissent rigoureusement de la même façon sinon on risque d'avoir 2 moteurs de 500 ch qui correspondent à une puissance moyenne globale de 750 ch avec un pilotage saccadé et très désagréable. Pour que ce soit envisageable, il faudrait une puissance électrique comparable (et même supérieure) aux 1500 ch actuels qui serait répartie sur les 4 barbotins. On arrive donc à une puissance supérieure à tout ce qui a été fait jusqu'à présent, je ne suis pas sur qu'on en soit capable. Bon, ça ne fait que 2 fois plus que les plus grosses tesla, mais quand même.
  17. L'argent n'a pas d'odeur. Et même si l'Inde ne sais pas construire des avions et ne sais pas non plus les piloter, il s'agit d'une "démocratie" et même de la plus grande démocratie de la planète donc d'un des plus gros clients "respectables" qu'on peut espérer.
  18. Je dirais plutôt au contraire. Cette vente concerne le Leclerc "français", éventuellement une version modernisée/adaptée, mais pas du tout une version germanisée avec les restrictions associés. Ensuite l'objectif du Kant était de fournir un char performant aux allemands (pour remplacer les léopard 2 qui ont une demi génération ou une génération complète de retard par rapport aux Leclerc) puis de permettre à la France de s'équiper d'un nouveau char pour remplacer des Leclerc arrivés en fin de vie. Avec cette vente, proposer le Kant serait risquer de perdre le marché. Et on pourrait aussi rajouter que pour la France, la relance de la production de Leclerc permettra de rajeunir le parc sans avoir besoin de changer les formations ou de s'adapter au nouveau matériel. Avec un peu (beaucoup) de chance, le Kant allemand pourrait être annulé et remplacé dans quelques années par une vente (sous licence ou non) de Leclerc à l'Allemagne.
  19. Personnellement, je préférerai les deux et avec en plus un partenariat avec l'Inde.
  20. Ok, ça explique pourquoi les chars électrique n'ont pas vraiment été étudié. Il faudrait des moteurs électrique de presque 500 ch par essieux pour que ce soit significatif. Donc on peut difficilement envisager une solution multimoteur, donc on se retrouve à avoir besoin de quasiment le même moteur qu'actuellement. Bon même si on ne peut pas rajouter 1000 ch de moteur électrique, rien que rajouter deux petits moteur électrique permettrait de compenser la prise de masse du Leclerc (il a grossi de 6% donc pour conserver le même rapport poid puissance, il faudrait rajouter 90ch) Les deux. Un char avec peu d'autonomie a besoin d'une escorte de camion ravitailleur donc sa vitesse va vite être la même que le camion qui n'est pas tout terrain. Mais un char qui consomme trop (au km) va avoir besoin de beaucoup de camion pour ravitailler sa base. Une réduction de la consommation de 10% permettra de réduire de 10% le nombre de convoi d'approvisionnement.
  21. ARPA

    CASA CN-235, C-295 et divers

    Tu veux en plein désert arriver à noyer des barbus ? Déjà il te faudra vraiment beaucoup de précision pour arriver à les doucher et dans ce cas les casa vont voler très bas et se faire abattre.
  22. Pourquoi faire ? Ma question est sérieuse, le but du MBT est de proposer une cellule suffisamment blindée pour encaisser les coups et pouvoir riposter et détruire l'adversaire. En l'absence d'équipage, presque tout le blindage devient superflu, on pourrait presque opter pour un simple canon. Mais si on se passe de l'équipage, ça veut aussi dire qu'on ne peut plus invoquer la légitime défense pour tirer. Pour le moteur, je verrais bien une solution hybride. Un moteur diesel économique (qui consomme pas beaucoup et facile d'entretien) de 1000 à 1500 ch doublé par un/des moteur(s) électrique puissant et une grosse batterie. On commence à voir apparaître les camions hybrides, pour un char, cela permettrait de faire des économies de carburant, d'être plus réactif mais aussi d’être potentiellement plus discret (avec même la possibilité de traverser presque n'importe quel fleuve sur ses batteries sans limite de profondeur vu qu'il n'y a plus besoin de gaz d'échappement) En plus le char a beaucoup de "roues" donc on aurait pas besoin d'une puissance électrique particulièrement importante par roues (100 ch par roue, ça ferait 1800ch immédiatement disponible...), cela permettrait d'avoir un moteur thermique plus petit (juste assez puissant pour maintenir la vitesse maximale souhaitée) L'autre avantage des moteurs électrique, c'est qu'on pourra avoir plus de souplesse pour le moteur. Il ne sera peut-être pas impossible de se contenter de mettre 2 ou 3 moteurs de camions côte à côte plutôt qu'un moteur qui ne sera construit que pour le char. Bon je ne suis pas sur que ce soit le moteur qui coûte le plus cher dans un char (même en comptant sa consommation) mais opérationnellement c'est quand même un des reproches saoudien vis à vis du M1. Le carburant en mission de combat peut vite devenir une denrée très précieuse et ça impacte énormément la chaîne logistique.
  23. Dans le principe, je veux bien croire qu'on peut moderniser très longtemps un char lourd. Ses performances risquent d'être entre correct dans quelques décennies, mais si on parle vraiment d'une "modernisation" ça veut dire qu'on conserve de nombreux éléments donc on va se retrouver avec un char dont certains équipement pourraient approcher les 50 ans. Après 50 ans d'utilisation (ou même de stockage), les plastiques auront vieillis et même la structure métallique risque de présenter des points de rouilles. Et je préfère ne pas imaginer toute la partie "électronique", même sur les maisons on prévoit souvent de refaire l'électricité au bout de quelques décennies donc sur un véhicule... Le char Leclerc pourrait être encore crédible au delà de 2040, mais pour que ce soit le cas, je pense qu'il faudrait des chars relativement récent, pas ceux produit en 93 (ça leur ferait plus de 47 ans) et même les derniers produit (en 2007, donc ça leur fera plus de 33 ans) risque d'être vieux. Par contre si on peut recevoir des Leclerc neufs en 2030, ça change complètement la donne et ils pourraient rester utilisable encore plusieurs décennies. Les M1 sont encore modernisés et suffisamment performant, mais ils sont toujours produits "donc" il n'y a pas vraiment de problème en cas d'usure d'un char. Accessoirement, le Leclerc commence à se faire "vieux", il a entre 8 et 23 ans. Son moteur est toujours le même alors qu'on doit savoir faire des moteurs plus économe (donc meilleur autonomie) plus puissant (donc plus agile) et/ou plus fiable (donc un peu moins de panne). Sa carrosserie est presque la même (enfin le kit AZUR doit améliorer pas mal). Et même son canon principal est le même alors qu'un canon des 140 mm a été "étudié pour le Leclerc. Sans parler de faire un char complètement différents, il me paraîtrait envisageable de profiter de la relance de la production pour proposer des améliorations.
  24. A propos, comment on définit nos besoins en char lourd ? Si l'objectif est "juste" de faire comme pendant la première guerre du Golfe donc de pouvoir déployer 44 char lourd sur une courte période ou de pouvoir sur des période plus longue déployer un détachement d'une vingtaine char, on pourrait se contenter d'un format d'une centaine de char. Et même une centaine de char, avec une très bonne disponibilité, ça permettrait d'en déployer 70/80 à la frontière comme le font les EAU. Et si on réduit "provisoirement" les effectifs, est-ce qu'il sera possible de remonter rapidement en puissance (par exemple, on passe de 4 régiment à 2 puis dans X années quand la production de Leclerc aura bien repris et qu'on en éprouve le besoin, on repasse en quelques années à 4 régiments) Et quel est le marché des char lourd ? Je crois que jusqu'à il y a peu, il était saturé par les milliers de T72, Léopard 2 et M1 issus de la guerre froide qui pouvaient être plus ou moins modernisé. Mais les occasions vont bientôt être trop vieilles pour être crédibles (ça fait déjà 25 ans) donc il va peut-être y avoir un marché pour des char "neuf" et dans ce cas la concurrence n'est pas très importante (T90 russe, M1 américain, type 99 chinois, puis éventuellement les Merkava israélien, Altay turque, K2 coréen et... c'est tout ? le marché des avions de combat est encore plus développé) Est-ce qu'on aurait des chances de trouver d'autres clients export si on relance la production du Leclerc ?
  25. La France a reçu plus de 400 Leclerc et on ne prévoit de n'en conserver que 200. Cela veut dire qu'il y a presque 200 chars (en plus ou moins mauvais état) qui peuvent être revendu (pour servir directement, pour être plus ou moins fortement modernisé, pour former les nouveaux équipage, pour accélérer la relance de la chaîne de production...) En plus si le Leclerc est en production, ça veut dire qu'on peut se permettre de ne plus avoir de réserve "stratégique" vu que dans 10 ans (ou plus) on pourra décider d'en commander de nouveaux sans avoir besoin d'une grosses commandes. Autant en l'absence d'usines on peut dire qu'on a "besoin" de conserver des carcasses de Leclerc en réserve pour pouvoir les restaurer/moderniser et augmenter nos effectifs, autant avec une chaîne de production ouverte on peut se permettre de ne plus avoir de réserve. Une revente d'occasion de nos vieux Leclerc à l'Arabie Saoudite suppose une relance de la production pour au moins 10 ans. Financièrement, la revente d'occasion puis l'économie apportée par une réduction du nombre de carcasse de Leclerc à entretenir pendant 10 ans (il faut au moins les conserver à l'abri si on espère pouvoir s'en resservir un jour) pourrait financer l'achat de quelques Leclerc à la fin de la production saoudienne (il faut juste qu'on le veuille et qu'on ne préfère pas juste faire des économies). Pour ceux qui aiment les char, je trouve qu'il s'agit d'une capacité "stratégique" et on aurait tout intérêt à maintenir une chaîne de production ouverte. Vendre 500+ (j'ai lu des besoins jusqu'à 800 char lourd pour l'AS) Leclerc neuf nous permet aussi d'avoir un peu de temps pour trouver d'autres clients (le Qatar n'a pas pu s'équiper le Leclerc neuf par exemple, le choix des Léopard était peut-être du à des occasions en meilleurs état et à un plus gros stock de rechanges) et ça nous permet aussi de l'améliorer au point qu'on voudra peut-être remplacer les nôtres. Sur Wiki, nos Leclerc sont décrit comme prévu pour rester en service jusqu'en 2040. Si on compte une production pour l'export jusqu'en 2030 (si la cadence de production n'est pas trop élevé, ce serait crédible rien qu'avec l'AS) on pourrait commander une nouvelle série de Leclerc (bien modernisé et plus performante que ceux d'aujourd'hui) ce qui nous permettrait de repousser leur remplacement de plusieurs décennie.
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