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  1. Avec le Rafale, les noms des configurations sont toujours les mêmes ? Ce sera un peu plus complexe, déjà il y aura jusqu'à 5 bidons. En plus s'il n'y a que 2 supersoniques, ils peuvent être à plusieurs endroits.
  2. ARPA

    [Rafale]

    Vu le type d'exercice, il peut être intéressant que les non initiés ne comprennent pas de quoi il s'agit. Des nom comme Fasex1 et Fasex2 serait peut-être trop facile à identifier. Bon, les Banco et Poker n'ont pas du faire illusion très longtemps, mais si ça a permis de maintenir le secret quelques années, c'est déjà ça.
  3. En fait les avions sont déjà dispersé (il y a en permanences quelques biplaces à Mont de Marsan) il faudra juste disperser le personnel. Sinon la crise n'est pas si imprévisible que ça. En pratique la crise, c'est qu'un SNLE vient d'avoir un accident et la France est censé le savoir avant ses adversaires potentiels donc on devrait avoir les quelques heures nécessaires à cette dispersion. En pratique actuellement les FAS sont à la limite d'être inutiles, à mon avis on ne leur demande plus d'être efficace, mais juste d'exister et donc d'offrir une capacité que n'a pas la FOST (précision, usage possible sans dévoiler la position du SNLE, visibilité pour une gesticulation politique) et potentiellement de pouvoir remonter rapidement en puissance en cas de crises. Vu la "faible" utilité actuelle des FAS, on doit essayer d'avoir un système le plus économique possible. Je ne sais pas combien ça économise de baser tous les escadrons nucléaires au même endroit, mais si c'est significatif ça me parait plus intéressant que de devoir faire des escadrons plus petits. Avec 2 escadrons nucléaires de 20 Rafales (avec les équipages et mécaniciens associés) on devrait pouvoir en "quelques" semaines (ou mois) passer à 10 escadrons de 4 avions déployés sur 10 bases distinctes.
  4. J'ouvre ce fil pour parler des missions de transports qui pourrait ou aurait pu être effectué par des dirigeables géant. Les gros dirigeables ont été retirés du service un peu avant la seconde guerre mondiale et ils n'ont vraiment servi que pendant la première guerre mondiale et par un seul camps. On a donc assez peu de RETEX et il devient difficile d'envisager des missions réelle vu qu'on s'en ait jamais servi. Je voudrais savoir ce qu'un dirigeable aurait pu apporter au cours des différents conflits ou opérations militaires passé. Concernant les caractéristiques du dirigeables de transport, on peut utiliser les retex de la première guerre mondiale. Les dirigeables on pu effectuer des missions de bombardement au dessus de l'Angleterre sans avoir "trop" de pertes (par rapport à l'époque) Pour limiter ces pertes, ils se sont contentés de faire des raids de nuit et de voler de plus en plus haut (au point d'avoir besoin d'équiper les zeppelin de masque à oxygène) Bon il n'y avait pas vraiment d'opposition aérienne en 1915 ou 1916, mais ça veut dire qu'il doit être possible de s'en servir pour des missions de transport face à des entités sans aviation. En plus à cette époque les dirigeables allemands utilisaient de l'hydrogène facilement inflammable. L'utilisation de l'hélium était possible pour un pays allié des USA ou après la seconde guerre mondiale quand on aura découvert d'autres sources d'approvisionnement en hélium) En mission de transport "stratégique" le premier exemple (et l'unique réel à ma connaissance) correspond à une mission de ravitaillement des troupes de la colonie allemande de Tanzanie qui étaient presque en déroute en novembre 1917. Le dirigeable L59 devait leur apporter 15 tonnes de matériel (armes, munitions, produit médicaux, nourriture) l'équipage (dont l'équipe médicale) qui devait renforcer la garnison et même le reste du dirigeable (donc le reste du carburant, 5 gros moteurs, presque 20 tonnes de métal, des km de toiles...) Cette mission qui aurait peut-être pu sauver la colonie allemande (les effectifs n'étaient pas très important) n'a pas pu être achevé vu que les services secrets anglais sont arrivés à faire croire à l'équipage que la garnison allemande était déjà perdu donc le dirigeable a fait demi tour (ce qui lui a permis de faire la mission la plus de l'histoire) Des gros dirigeables de transport auraient pu être utilisés en 1948 pendant le pont aérien de Berlin. Pour une si courte distance (2 à 400 km) les dirigeables auront une charge utile assez importante (pour le L59 de 1917, ça aurait pu faire 20 à 30 tonnes, pour un dirigeable de la taille du Hindenburg ce serait presque 90 tonnes) et on peut aussi espérer faire 4 aller-retour par jours. Avec un dirigeable "moyen", il doit être possible de compter sur presque 100 tonnes par jours, avec un "gros" (au moins de la taille du Hindenburg) ce serait plus de 300 tonnes par jours. Par rapport aux 8 000 tonnes quotidiennes (ou aux 2 millions de tonnes globales) du pont de Berlin, ce ne sera pas suffisant mais ça commencera à être significatif et c'est possible sans encombrer l'aéroport. En tout cas, ce sera plus utile que les 400 vols français de Ju52. En autre mission utile, j'envisage la préparation de la bataille de Dien Bien Phu. Le dirigeable permettrait d'augmenter significativement la quantité de matériel transportée et donc de disposer d'un nombre de blindés plus important (les 10 M24 ont nécessité au moins 80 rotations, je ne suis pas sur qu'on avait les moyens d'en déployer beaucoup plus) de moyens d'artillerie nettement plus important et peut-être même de béton pour construire des casemates pour protéger les troupes. Pour que ça change le court de la bataille, il aurait fallu une transporter une quantité vraiment plus importante mais ça me parait envisageable vu que la capacité de transport des dirigeables est bien plus importante que celle des Ju52 et C47 (qui n'allait pas beaucoup plus vite que les dirigeables) Si on rajoute que les dirigeables risquent d'être une cible, la bataille va peut-être commencé plus tôt avec un camps Viêt Minh un peu moins bien préparé qui dévoile sa position plus tôt pour pouvoir interrompre les vols de dirigeables (dès l'apparition d'une DCA Viêt Minh, il faudra suspendre les vols de dirigeables trop vulnérables) Est-ce que vous pensez à d'autres missions ?
  5. +1 Avec le Rafale, on utilise un bombardier très performant en air-air, il ne serait pas absurde que certains des Rafale B/ASMP puissent servir en air-air pour faire une diversion si la patrouille est repérée. Pour l'instant ça ne doit pas être dans les habitudes, mais ça doit valoir le coût de s'entraîner.
  6. Je ne suis pas sur qu'on puisse vraiment dire que tous les oeufs sont dans le même panier. Les 2 escadrilles des FAS seront sur la même base, mais ce ne sera que la configuration "temps de paix". Et ça voudrait quand même dire que les forces nucléaires française sont réparties en au moins 3 endroits distincts entre la pleine mer (au moins un SNLE), Brest (avec probablement un SNLE à quai mais capable de tirer) et St Dizier. Et je suis encore pessimiste en considérant que les FANu ne sont pas opérationnelles. Les FAS ne sont plus prévus pour être les seuls garantes de notre dissuasion. Mais si par malheur, il faut renforcer les FAS, il restera toujours possible de placer des avions en alerte à Mont de Marsan ou ailleurs pour un coût presque nul (les ASMP y sont basés, une partie des mécano Rafale aussi, il suffira juste de déplacer des pilotes et des spécialiste nucléaires travaillant habituellement à St Dizier pour assurer l'alerte nucléaire)
  7. ARPA

    Eurofighter

    On peut aussi dire le contraire. Le typhoon n'a pas besoin de tricher en emportant des réservoirs externes pour avoir une autonomie suffisante pour sa mission. À ma connaissance, on n'a jamais reproché aux B1, B2 ou TU 160 de ne pas avoir de réservoirs externes...
  8. ARPA

    Le marché des avions de combat

    Je n'ai pas encore tout lu, mais je suis surpris, le F/A 50 coréen est oublié ? Je ne suis pas sur qu'il faille vraiment l'ignorer, ça reste un avion pseudo américain avec des performances presque correct pour un prix raisonnable. Il peut espérer remplacer une partie des F5. Et la version T50 est assez crédible. Bon je continue ma lecture.
  9. ARPA

    [Rafale]

    Pour la fusion de données, on peut prendre l'exemple des centres terrestre qui fusionnent des traces fournis par différents radar pour en faire des pistes. Suivant le niveau de précisions souhaité on peut accepter des latences de plus de 10 ms sans que ça ne se voit sur les calculs. Si on dépasse cette durée, il "suffit" d'utiliser un protocole qui permet de "dater" puis on peut tenir compte du décalage pour le calcul. Pour info à mach 1, une raté de 10 ms ça ne fait que 3 m. Même si on envisage une conversation entre deux avions supersonique en rapprochement, quelques ms de retard ne devraient pas être trop problématiques.
  10. Cette faible mobilisation peut aussi s'expliquer par une très faible population indigène. Dans l'absolue on parle d'une population équivalente à celle de la métropole, mais la densité de population était ridicule. Il n'y avait déjà pas assez de travailleurs pour exploiter les ressources de l'Afrique, une mobilisation plus importante aurait probablement réduit les productions locales. Actuellement nos anciennes colonies sont presque 10 fois plus peuplés et on parle encore d'un continent sous-peuplé. Il faudrait comparer avec les recrutement "d'indigènes" anglais. Je crois que la plupart des troupes venait de régions "suffisamment" peuplés (Inde, Népal ...)
  11. La révolution industrielle a permis de créer de nouveaux objets et donc de créer de nouveau besoins qui ont pu être couvert par la production plus importante. La révolution numérique modifie notre façon de consommer, mais pas la quantité qu'on consomme (à part le nombre de smartphone) ce qui fait que la consommation (donc la croissance) ne devrait pas significativement augmenter suite à la révolution numérique. Si on rajoute que la révolution numérique permet quand même des gains en productivité (les robots et les outils informatiques peuvent remplacer presque toutes les taches répétitives) on va avoir des besoins en travailleurs de plus en plus réduit (donc croissance du chômage). A part l'industrie de service, toutes les autres industries vont voir une réduction de leur effectifs. Augmenter le taux de chômage (moins d'emploi et pas de croissance) posera des problèmes de société. Réduire l'age de départ à la retraite posera des problèmes pour certains métier ou le temps d'études est particulièrement long (si le médecin met plus de 30 ans pour se former et qu'il prend sa retraite à 50ans, il ne va pas y en avoir beaucoup en activité) D'ailleurs si on ne veut pas avoir une population d'analphabète, il faut aussi que les années d'études soient récompensées par la période de vie active (qui doit donc être longue et influencer significativement la période de la retraite) De même trop réduire le temps de travail (en deçà des 28 heures et des 4 mois de congé payé) risque d'impacter l'éducation des nouvelles générations (il ne faut pas que les parents aient plus de vacances ou passe moins de temps au boulot par semaines que les enfants si on ne veut pas les dégouter de l'école) La révolution numérique va donc imposer de trouver du travail (plus ou moins subventionné) aux millions de salariés qui seront remplacés par des robots ou des logiciels. L'industrie des service est évidemment une solution, mais à moins de vraiment tout subventionner ça risque d'être relativement limité. Si tout le monde travail dans les services, on risque de finir par embaucher quelqu'un qui fait le même travail que nous... Ce sera à l'état d'assurer (directement ou non) la plupart des emploi. La sécurité sociale avec les médecins, les infirmiers, les pharmaciens, les pompiers, les aides soignants, les chercheurs de l'industrie médicale, les accompagnateurs pour les petits vieux ... pourraient représenter une grosse proportion de la population active mais ça risque de ne pas tout faire. Si on considère que l'économie classique ne suffit plus à fournir assez d'emploi, il restera quelques millions d'emploi à fournir. Actuellement en France il y a presque un demi million de policiers et militaires, mais à une époque pas si lointaine on a eu des effectifs approchant le million. Avec la révolution numérique, on pourrait avoir des cyber division servant à la cyber surveillance (anti-terroriste, mais aussi pour toutes les autres activités illégales du net, il peut s'agir de "militaires" ou de "policier") Les effectifs de militaires, policier, civils et industriel de la défense, service de renseignement, civil assurant des fonctions associé à la sécurité (vigiles...) pourraient être assez important presque illimité si l'économie française n'a pas besoin de ces hommes (et à au contraire besoin que ces masses aient un salaire et un emploi pour s'insérer dans l'économie) Je ne dis pas qu'il faut remplacer les chômeurs par des militaires, mais créer des centaines de milliers d'emplois (avec tous les niveau de qualification) dans la défense/protection permettrait d'occuper "sainement" une population que l'économie classique n'arrive plus à occuper. Bon si j'ai le choix, je crois que je préfèrerai qu'on fasse une sorte de programme Apollo (400 000 emplois) Dans le principe, la "révolution numérique" libère des milliers d'emplois qui "doivent" être utilisés par le gouvernement pour un programme qui n'a pas besoin d'être rentable. A moins d'opter pour une politique de grands travaux permanents, on risque de voir de nombreux pays opter pour une "militarisation" de leur société.
  12. ARPA

    Le F-35

    Si on veut vraiment comparer avec le Rafale... oui on a eu une douzaine de Rafale F1 (les M mais aussi des B et je crois un/des C) mais aussi et surtout un paquet de Rafale F2 qui n'étaient pas dans la "bonne" configuration. Les F2 ont été assez facile et rapide à moderniser, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas existé. Certains des 500 F35 "non conforme" risque de ne pas être plus différent d'un F35 opérationnel qu'un Rafale F2 l'était d'un Rafale F3.
  13. ARPA

    L'avenir de MiG

    +1 Même les USA sont en train de n'en avoir qu'un seul (le F22 et le F35 sont du même constructeur) Avoir plusieurs constructeurs suppose de passer des commandes aux deux constructeurs et donc d'avoir plusieurs flottes distinctes. C'est vite du gaspillage de ressource. Autant demander au premier constructeurs de faire plusieurs projet et se contenter de choisir le plus adapté.
  14. ARPA

    Remplacer les Alpha-Jet ???

    Je ne crois pas que le gouvernement français fasse quoique ce soit. Il y a eu un appel d'offre de la part de la France (du gouvernement français) mais le chef (actuel) des futurs utilisateurs se permet d'exprimer sa préférence. Si on a des loi internes qui obligent nos administrations à faire des appels d'offre, ce n'est pas pour rien. Il faut voir le cahier des charge, si on demande un avion d'entraînement qui coûte tant à l'heure de vol, c'est normal. Mais si on demande en plus à ce que cet avion soit propulsé par tel type de moteur et qu'il soit fabriqué à moins de 300 km de la frontière française, ça devient un trop précis. De même si le chef donne son avis, les décisionnaires risquent de ne pas oser choisir autre chose donc ça fausse la donne et on peut légitimement se demander à quoi sert cet appel d'offre. Bon, du même style il y a quelques années pour le remplacement des TB30 par des grob, on avait demandé à ce que les entreprises répondant à l'appel d'offre disposent d'un chiffre d'affaire (annuel) assez important et correspondant à plusieurs fois le montant du contrat. C'était aussi un moyen d'exclure certains avionneurs français ...
  15. ARPA

    L'avenir de MiG

    Actuellement Mig est plus connu pour ses Mig 29 et Mig 21, ils auraient peut-être plus intérêt à se lancer dans le développement d'un avion de dernière génération mais léger ou "économique" comme l'étaient les Mig 21 et 29. Le marché de l'avion "très" haut de gamme pour remplacer les Mig 25 et le Mig 31 risque d'être difficile à atteindre et de ne concerner qu'un nombre réduit d'avions. Bon on peut aussi se dire que les clients de l'OTAN) donc il y a un véritable besoin pour un intercepteur russe vraiment performant (quoique c'est aussi le boulot du Pak FA... donc j'ai du mal à y croire)
  16. ARPA

    Remplacer les Alpha-Jet ???

    Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'on voulait faire. Déjà je trouve ça absurde de décider de lancer un appel d'offre presque au dernier moment. Vu les besoins français (enfin juste de l'armée de l'air, jusqu'à preuve du contraire l'aéronavale n'est pas concernée) et le nombre d'avionneurs français, on aurait du proposer des délai suffisant pour qu'un industriel français puisse répondre.
  17. Ou à une version de série. Un Neuron avec un ou deux M88 pourrait avoir une capacité opérationnelle assez significative, au moins équivalente à des F117.
  18. ARPA

    L'avenir de MiG

    Le problème c'est que si la chaine de fabrication est conçu pour 50 avions par ans, ça pose problème. Ce n'est pas parce qu'un "artisan" peut faire "fortune" en vendant 11 avions par ans, qu'un "industriel" ne va pas faire faillite avec la même commande.
  19. Ou pourquoi pas des escadrons à 4 avions comme dans les années 60 pour les mirage IV ? Maintenant qu'on est revenu au principe des escadre, on n'a plus besoin de gros escadrons pour avoir une taille "critique" permettant de la maintenance. La création de "petits" escadrons permettrait des déployer en OPEX en escadron constitué. Déjà à l'Al Dhafra, je crois que le Lorraine se contente de 6 avions.
  20. ARPA

    F-22

    Et dans cette optique, 50 ou 75 F22, ça doit être largement suffisant. Pendant la première guerre du Golfe, les F117 étaient encore moins nombreux. Des F22 avec 8 SDB chacun (et des missiles air-air) et capables de survoler en toute impunité le ciel adverse devraient être sacrément efficace.
  21. Quelques rappels historiques : En 1988, le premier vol d'un Rafale de série est prévu pour fin 1995 avec une livraison à partir de 1996. En 1990, la formation du 1er escadron de l'AdA est repoussée de 1996 à 1999. En 1992, les besoins seront révisés une première fois à la baisse (de 336 à 294 Rafale) De 93 à 97, la mise en service dans l’AdA est repoussée jusqu’en 2005 Concernant les principaux équipements du Rafale, le M88-2 est homologué en 92, le SPECTRA vole en 96 et le RBE2 en 97. Le canon est produit en 2000 / 2001 pour une vingtaine d’exemplaires de présérie et la version de série a attendu 2005. A la fin des années 80 et au début des années 90, à la fin de la guerre froide, il y a eu les premiers retards du Rafale et la commande des 123 Mirage 2000 modernes (D et -5F). Du coup, entre 93 et 2001, les 86 2000D sont livrés et opérationnels. Et 37 mirage 2000C sont modernisés en -5F et sont mis en service à partir de 97. De plus au début des années 2000, la marine reçoit une série de Rafale MF1 aux capacités très limités. A cette époque la France dispose d’une puissance nucléaire « suffisante » pour assurer sa défense (en 93 on supprime même la mission nucléaire des escadrons des FATAC utilisant les AN52 donc on « crée » des escadrons conventionnels) et en 1993 l’AdA dispose d’un assez grand nombre de chasseurs (presque 150 mirage 2000B/C, 75 2000N, une quinzaine de mirage IV presque 200 Jaguar, plus de 200 mirage F1 dont les CT qui sortent tout juste de modernisation et quelques dizaines de mirage IIIE et 5) La livraison des bombardiers légers (mirage 2000D ou Rafale) doit pouvoir un peu attendre et un report de 3 ans entre la mise en service des 2000D (en 93) et celle des Rafale (à l’origine pour 96) devrait être possible. Pour cette Uchronie, les Rafale sont livrés à partir de 95 et mis en service à partir de 96 (soit 9 ans plus tôt qu'en réalité) Le financement des Rafale est permis par la non commande des 86 mirage 2000D et la non modernisation des 37 mirage 2000C. Une légère modernisation (ou une sur-utilisation?) des Jaguar pour compenser le délai de livraison pourrait aussi être envisagée. Les Rafale commencent leur mise en service avec un standard intermédiaire. En 96, son système d’arme ressemble à celui des Mirage 2000. Dassault propose le Rafale B F0 à radar Antilope V et des Rafale B/C/M F0 à radar RDY. Les Rafale à radar Antilope V permettent de faire du suivi de terrain et pour cette mission le Rafale dispose d’un rayon d’action et une charge utile nettement supérieur aux Mirage 2000D. Le canon n’est pas encore au point donc il faut que le Rafale s’en passe, mais ce n’est pas bien grave vu que les 2000D et 2000N n’en n’ont pas eu. Le SPECTRA étant encore balbutiant, les premières versions sont assez basiques et se rapprochent des performances des contre-mesures des 2000. Le Rafale sert à remplacer des Mirage IIIE, IVP et V ainsi que des Jaguar, on a donc un gain en survivabilité même avec un système d’autoprotection légèrement moins performant (dans un premier temps) que celui qu’il y a eu en réalité sur le 2000D. Opérationnellement, les Rafale B à radar Antilope V peuvent remplacer deux fois plus de 2000D pour des frappes conventionnelles. En missions « stratégique » (nucléaire ou reconnaissance), ces Rafale ne pourront remplacer que le même nombre de Mirage 2000N ou IVP qui pourraient être reversés à des unités conventionnelles. L'arrivé du Rafale avec sa « facilité » de pilotage pourrait permettre de faire évoluer notre doctrine avec une polyvalence des Rafale des FAS (chargé du tir d'ASMP ou d'armement conventionnel ou de missions de reco...) Les Rafale à radar RDY auront un système d’arme très performant et assez polyvalent. On ne pourra pas parler d’avion omnirôle, mais ce sera un avion polyvalent. En air-air, comme les -5, il permettra de tirer plusieurs mica sur des cibles distinctes. En l’absence de Mirage 2000-5F, on pourra dire qu’un Rafale C vaut plusieurs Mirage 2000C. En air-sol, même si l’avion est incapable de faire du suivi de terrain, il dispose d’une charge utile et d’un rayon d’action assez important pour un faire un avion parfaitement adapté aux missions air-sol. Vu que les seuls 2000 dotés de capacités air-sol crédibles sont les 2000D, on peut estimer qu'un Rafale RDY vaut lui aussi 2 mirage 2000D. Il faudra juste l’employer avec une doctrine plus proche de la doctrine américaine (à haute altitude après avoir eu la maîtrise de l'espace aérien) que de la doctrine française. En 96, l’AdA met en service les premiers des Rafale B Antilope V. Très vite cela permet de retirer du service les vieux Mirage IV (qui sont déjà officiellement limités à la reco) ou de finir de les user avec des missions plus classiques. Pour avoir l’équivalent en air-sol des 86 mirage 2000D qu'on a reçu, il « suffira » de se doter de plus de 43 Rafale (Antilope ou RDY) soit moins de 4 ans de production. Les 37 mirage 2000-5 seront remplacés à un pour un par des Rafale RDY, mais les C seront toujours présents et encore performants. Donc même si on ne reçoit pas les 37 RDY, on aura assez de chasseurs performant. D'ailleurs vu qu'on utilise toujours les 2000C en 2015 (soit 20 ans après leur conversion en -5F), ça veut dire qu'ils étaient largement crédible en 2000 et n'avaient pas « besoin » d'être modernisés. En fait rien qu’une unique escadrille de Rafale B à radar Antilope pour remplacer 2 escadrille de 2000D et une grosse (ou deux petites) escadrille de Rafale RDY avec des capacités air-air et air-sol pour remplacer une escadrille 2000D et une de -5 pourrait suffire. Dans cet optique, 62 (25+37) Rafale (+37 2000C soit 99 avions) pourraient avantageusement remplacer les 123 Mirage 2000 D/-5. En fait rien que 25 Rafale B à radar Antilope (une escadrille) et 18 Rafale B/C à radar RDY (une petite escadrille) devrait suffire pour avoir quasiment les même capacité opérationnelles qu'avec les 2000D et -5. De même à partir de 96, la marine peut mettre en service les premiers Rafale M à radar RDY pour remplacer les Crusader. Le Rafale a une masse à vide très proche de celle du Crusader, il est donc possible de s’en servir sur le Foch (avec un petit tremplin comme pendant les essais du M02) tout en ayant des capacités opérationnelles supérieures à celle du Crusader (missiles air-air et bidons supersoniques) Avec le Rafale M à radar RDY, la France n’a plus besoin d’acheter des Mirage 2000 -5F pour faciliter l'exportation des mirage 2000 à radar RDY. A partir de 2001 et la mise en service du CdG, le système d’arme du Rafale M RDY peut être utilisé au maximum de ses capacités et on peut le considérer comme un avion polyvalent (apte au tir d’APACHE, de SCALP, d'exocet, de mica …) A partir des années 2000/2005 et la mise au point du standard F2 avec radar RBE2, Dassault propose une double modernisation avec conversion des Rafale RDY en Rafale RBE2 et avec le RDY disponible convertir les 2000C en 2000-5 pour la France ou l’export. Du point de vue des OPEX ou de la politique étrangère… Déjà le 2000D manque pendant la guerre de Bosnie de 92 à 95. Vu la participation française de l’époque, je présume que les missions effectuées par les 2000D auraient pu l’être par les Jaguar, ou les Mirage 2000N’ et IVP des FAS. Pour la fin des guerre de Yougoslavie, en 98 pendant la guerre du Kosovo, le Rafale peut participer doublement. La marine nationale a pu mettre en service ses premier Rafale M et dispose donc d'un moyen de défense aérienne plus crédible que les F8 Crusader qu'on n'a pas osé employer. On n'aura pas besoin de demander l'aide des Sea harrier de la Royal Navy. Pour l'armée de l'air, les premiers Rafale B seront en nombre insuffisants pour être vraiment utiles (à cette époque on devait avoir plus de deux escadrons de 2000D opérationnels alors que dans l'uchronie on se contentera d'une seule de Rafale et mise en service depuis peu) En 2002, la France a fait l'économie de 123 mirage 2000 et des 10 Rafale F1 (soit 96 avions neufs) pour acheter au minimum ( à 11 par ans) 66 Rafale (soit 25 B/antilope, 10 M puis 31 B/C/M RDY) Je crois qu'à partir de cette période, la France dispose d'une capacité opérationnelle plus importante dans l'uchronie que dans la réalité. A partir de 2002, on devrait disposer d'un nombre conséquent de Rafale qui pourront être utilisé en Afghanistan. Pour la marine, il y aura une flottille de Rafale M RDY devenus « polyvalents » depuis le CdG. Pour l'armée de l'air, les Rafale devraient être plus efficace que les Mirage qu'on a déployés. En 2005, avec une production de 11 avions par ans, la France aura reçu 100 Rafale. Dans la réalité, à cette date la France n'avait reçu que 86 M2KD, 37 M2K-5 (au dépend de 37 C) et 10 Rafale F1 (soit 96 avions). Donc en l'absence d'exportation, la France aurait plus d'avions dans cette uchronie qu'en réalité. Et opérationnellement, on avait juste besoin de 72 Rafale (25 Antilope, 37 B/C RDY et 10M) donc on pouvait se permettre d'en exporter jusqu'à 28. En 2005, la France dispose donc de 150 mirage 2000B/C à radar RDM/RDI de 75 mirage 2000N, 25 Rafale B (à radar Antilope) et 75 B/C/M à radar RDY (moins ceux perdus) ainsi que les derniers mirage F1 et des SEM. En l'absence du 2000D, les mirage F1 auront été utilisés plus intensivement (entre 93 et 2002) donc ils seront peut-être moins nombreux à être encore en service. En 2005, les Rafale F2 apparaissent avec leur radar RBE2 et leur canon. A l'arrivé du radar RBE2, les Rafale B à radar Antilope peuvent être transmis aux FAS pour permettre de retirer du service les 2000N. La modernisation des Rafale à radar RDY (y compris les M) permet de moderniser les 75 mirage 2000 B/C en meilleur état pour en faire des -5 ou -9 polyvalents. Tous les Rafale déjà en service peuvent/doivent être équipé du canon qui vient de commencer sa production. En 2015, après 20 ans de production la France (marine incluse) pourraient aligner 175 Rafale F3, et 75 mirage 2000-5 (soit 250 chasseurs conventionnels moins les pertes) et 2 escadrilles des FAS (les 25 Rafale B/Antilope et les derniers 2000N). Cela ferait presque 300 chasseurs performants. Pour l'export, certains clients (je pense surtout aux EAU) pourraient être intéressés par des Rafale avant 2005 pour remplacer des 2000. Une des demandes des EAU était d'avoir une charge utile plus importante que pour les autres mirage 20000 (presque d'une tonne) donc ils auraient peut-être souhaité des Rafale même sans canon, éventuellement 30 pour remplacer leur derniers -9. L'absence de canon, la vitesse plus réduite, un prix plus important devrait réduire l'intérêt du Rafale pour la plupart des clients qui continueront d'acheter les 2000. Le Brésil qui a acheté le Foch, aurait pu très vite être intéressé par des Rafale M RDY. En 2007, à défaut de chasseur utilisable de puis le Foch, l'aéronavale brésilienne a investi dans des S2, C1, E1 et KC1 d'occasion. La présence de Rafale M RDY presque à mi vie (mis en service en 97 donc 10 ans plus tôt) donc avec un potentiel fortement entamé pour un modernisation qui aurait coûté encore plus cher, le prix d'achat de ces Rafale M d'occasion pourrait être assez attractif. Enfin, pour la marine cette revente empêcherait de remplacer plus rapidement les SEM. Le Rafale RDY reste polyvalent donc bien plus performant en air-sol que les SEM, on ne peut vraiment le comparer aux Rafale F1 qui étaient inutilisables. A partir de 2005, le Rafale dispose déjà de gros RETEX (une centaine d'exemplaires déjà en service) donc son exportation devrait être plus facile. C'est une impression ou cette Uchronie aurait permis d'avoir un gain capacitaire ? En estimant qu'un Rafale coûte 1,25 mirage 2000D (ce qui était le cas en 2000) pour le prix des 86 mirage 2000D, l'AdA aurait pu se payer presque 70 Rafale. Donc en comptant les M, le financement des 80 premiers exemplaires est trouvé. Cela veut dire que de 1991 (début de la production des 2000D) jusqu'en 2003 (année de livraison du 80eme Rafale) cette uchronie aurait été moins cher que la réalité. Par rapport à la réalité, ce n'est que la période 2003 à 2005 qui coûtera plus cher.
  22. ARPA

    Les portes-avions géants

    L'E3 peut être ravitaillé en vol et il s'agit d'un avion assez gros tout à fait capable de faire des vol de très longue durée avec du ravitaillement en vol. Bon ça dépend du théâtre d'opération, mais s'il faut opérer en méditerranée ou en mer du Japon... ce serait suffisant.
  23. ARPA

    2018 - Opération Justice Angel

    Tout dépend de l'accélération du missile. Si on parle d'un M51 qui accélère à plus de 4G, c'est peut probable. Mais avec un missile balistique à carburant liquide qui se contente d'une accélération (initiale) assez réduite, le météor (ou même le mica) doit avoir une vitesse supérieure à celle du missile pendant quelques temps. Je crois que la fusée Ariane V met presque 1 minute 30 pour dépasser le mach 4 (vitesse de croisière du Météor) Enfin je ne suis pas sur qu'il faille vraiment compter dessus, mais ça permet d'augmenter le risque d'échec d'un tir de riposte.
  24. Bof, Il faut combien d'avions ? Si le budget est de X Md€ ou X Md$, le nombre d'avions varie suivant les options (et aussi le modèle, 18 gripen, 16 Rafale, 12 Typhon ...) Si on veut assurer une mission, le nombre d'avion dépend encore une fois des options et du modèle (12 Rafale, 16 Typhoon, 18 Gripen...) Si chaque mois le spécialiste qui commente parle d'un avion ou d'un autre et que suivant le mois on a affaire à un personnel du ministère de la défense ou du budget, on peut arriver à de grosses différences.
  25. ARPA

    2018 - Opération Justice Angel

    De toute façon, on a juste besoin de détruire 90 missiles (ou leur réserve de carburant liquide) qui doivent pour la plupart être relativement regroupé. C'est probablement dans les capacité de la France seule qui n'a jamais eu pour doctrine d'effectuer de première frappe. Avoir des armes nucléaire n'est pas suffisant pour disposer d'une dissuasion nucléaire. Il faut disposer d'une capacité de seconde frappe sinon on risque de se faire atomiser à la première "utilisation" de la "dissuasion nucléaire". Actuellement les missiles des puissance nucléaires sont de plus en plus précis et de plus en plus fiable. Je crois qu'on est pas loin de pouvoir estimer que chaque tête tiré (donc jusqu'à 10 par M51.2) peut détruire sa cible aussi bien protégée qu'elle soit. Il devient très dur de disposer d'une dissuasion crédible. La France a pu disposer d'une dissuasion nucléaire à partir de 1966, mais c'était "crédible" uniquement grâce à l'imprécision des armes adverse. Avant 74 et la mise en service du troisième SNLE, la France basait sa crédibilité uniquement en augmentant la dispersion de ses vecteurs et donc en multipliant d'autant le nombre de missile à utiliser pour les détruire. La faible fiabilité et la faible précision des missiles de l'époque (mono-tête) imposait de tirer 2 missiles par silo à détruire (avec seulement 9X% de chance de succès) et il fallait même envisager de tirer encore plus de missiles par silo (ou par bases aériennes ou pluton) si on veut être sur (à plus de 9X%) que qu'aucun de ces vecteurs n'est utilisables. En 66 avec les mirage IV présent sur 10 bases (et potentiellement dans 2 hangar distincts) et qu'on veut être sur à plus de 90% de chances qu'aucun ne pourra décoller, il faut être sur à 99,5% pour chaque site qu'on va arriver à les détruire donc avec une fiabilité des missiles/système de guidage/tête nucléaire de 70% (ce qui reste optimiste pour 1966) il fallait prévoir 5 missiles (mono-têtes à l'époque) pour chaque sites. Je ne suis pas sur que l'URSS aurait voulu sacrifier une centaines de missiles balistiques juste pour supprimer la dissuasion nucléaire naissante (et non menaçante) de la France. Pour une dissuasion nucléaire (menaçante) composée de "seulement" 2 gros sites avec 80 missiles dont l'état et immédiatement transmis aux autres puissances nucléaires par satellite est beaucoup plus vulnérable. Avec une fiabilité de 90% (donc que pour 10 M51 lançant 10 têtes sur 100 cibles distincts, on peut raisonnablement espérer détruire 90 cibles) une première vague de missiles (une tête par cible) ne va laisser que quelques missiles encore utilisable et détruire une bonne partie de potentiel militaire conventionnel. Le temps que ces missiles soient rechargés (on parle de carburant liquide, donc il faut entre 10 et 30 minutes pour espérer les tirer) la deuxième vague (un ou deux M51 multi tête) va presque tous les détruire surtout qu'on peut augmenter les chances en plaçant 2 têtes par cibles vu le peu de cibles restantes. Par malchance, il restera peut-être encore un ou deux missiles utilisables, mais à ce moment la dizaine de Rafale équipé d'ASMP sera déjà à portée de tir (ils ont pénétré l'espace aérien 15 minutes plus tôt, donc entre 250 et 500 km suivant la vitesse) Les rafale devraient pouvoir patrouiller quelques temps pour vérifier qu'il n'y a plus de danger. Si par malheur, un des missiles balistiques est quand même tiré, les Rafale pourront l'intercepter en tirant un météor. Si l'Iran n'a que 80 missiles à carburant liquide (avec une fiabilité du système de 75% ?) et que la France dispose d'un SNLE à proximité équipé de 16 M51 à tirer à 2 vagues (14 puis 2 ou 13 puis 3 ou peut-être même 8 puis 8 suivant la proximité des cibles ou le nombre de têtes par missiles) on doit avoir plus 99% de chances de détruire tous la "dissuasion" adverse avec seulement 16 M51. Si "même" la France est capable de détruire cette dissuasion presque sans conséquences, ça veut dire qu'un pays ne peut pas utiliser une dissuasion aussi "ridicule" pour menacer des puissance nucléaires comme les USA ou la Russie.
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