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  1. ARPA

    Armes NBC en Israël.

    Officiellement non. Mais les israéliens ont du profiter plus ou moins partiellement des données issus des essais nucléaires des autres pays. Ces données peuvent provenir des services secrets, mais aussi tout simplement des scientifiques (juifs ou même israéliens) qui ont travaillés pour des programmes nucléaires étrangers. Le programme nucléaire français a utilisé les services de "nombreux" scientifique israéliens (et les finances du shah d'Iran) Sinon une explosion nucléaire aurait eu lieu en Afrique du sud. Mais il s'agit d'une zone mal couverte par les radar et vu le contexte politique du moment, ça arrangeait tout le monde de prendre ça pour un astéroïde ou un événement naturel (ce qui reste possible, ça c'est bien passé en 1908 ou alors les scientifique du Tsar étaient vraiment en avance)
  2. Même si la flotte n'est pas coulée, elle risque d'être hors combat. Dans les premiers km autour de l'explosion, les navires vont être coulé. Un peu plus loin les navires ne seront peut-être pas coulé, mais les membres d'équipages risquent d'être mortellement contaminé. Ensuite même à plusieurs dizaines de km, le radar et donc le système d'armes risque d'être grillé et inutilisable. A ce niveau, les navires devront rentrer chez eux pour se faire réparer. Et je pense que même jusqu'à une centaine de km (et probablement même plus) le radar (ainsi qu'une partie plus ou moins importante du système d'arme) va disjoncter et il faudra au minimum les réenclencher. Même si à cette distance les navires (et avions type AWACS) vont rapidement redevenir opérationnels, ils vont être aveugle assez longtemps et donc permettre au autres rafale de venir achever la flotte. Un raid avec d'une dizaine de rafale M (un exocet et 6 AASM) devrait pouvoir suivre le rafale M ASMP et rendre hors d'usage presque définitivement n'importe quel flotte attaquante.
  3. ARPA

    Bombardier lourd franco-anglais.

    En fait non, ou en tout cas beaucoup moins. Les défaut seront : * Le prix. A l'époque la France (pas le ministère de la défense, mais quand même le gouvernement) a payé le développement du concorde et 10 appareil (dont 3 proto) Actuellement la France ne pourra pas participer à un programme d'avion de ligne civil, c'est tout juste s'il sera possible de prêter de l'argent à Airbus (ou Dassault) * Les performances. Dans mon uchronie, je triche déjà en faisant du concorde un appareil capable de vol à basse altitude. C'est peut-être réaliste, mais demander à un avion de ligne d'être furtif, c'est vraiment utopiste. * Le besoin. A l'époque la vitesse était un vrai atout, l'objectif était d'atteindre sa cible de larguer ses bombes et revenir se poser pour préparer une autre mission. Maintenant il faut être encore plus rapide et on demande à nos avions d'atteindre leur cible en quelques minutes. La vitesse ne peut plus être une solution et il faut être déjà sur place et tenir longtemps. A ce titre un B52 parait bien plus performant qu'un B1. Partir d'un avion de ligne supersonique pour en faire un bombardier est une excellente solution pour avoir un bombardier de la génération du B1A ou peut-être du Tu160. Et encore les bombardiers à voilure variable sont aussi optimisés pour le vol subsonique et donc l'endurance sur zone. Vu qu'il faudra plus de 10 ans pour créer un avion de ligne supersonique, cette méthode risquerait de nous fournir un bombardier obsolète de plus de 30 ans.
  4. ARPA

    mirage IV conventionnel

    C'est sur que le Skyraider était infiniment plus facile à déployer que le mirage IV. C'est juste que le mirage IV pourrait opérer depuis un aéroport "international" loin de la zone de conflit alors qu'il faudrait déployer le Skyraider bien plus près (mais éventuellement depuis une piste beaucoup plus rustique) La vitesse de déploiement est aussi incomparable, deux ou trois mirage IV et le C135F chargé des pièces détachées pourraient former un détachement en quelques heures à l'autre bout du monde. Pour les Skyraider, il faudra peut-être moins d'infrastructure au sol, mais il faudra plusieurs jours/semaines pour déployer tout le personnel et le matériel sur une piste rustique (donc livré en Noratalas ou dans le meilleur des cas en Transall) et ce sera peut-être dur de le faire discrètement alors qu'une patrouille de 2/3 mirage IV et d'un C135F devrait pouvoir relier assez discrètement sa destination (moins d'escale, il suffit d'avoir une autorisation de survol et pour l'Afrique qui est assez peu couverte il doit même être possible de ne pas demander d'autorisation de survol) Le mirage IV aura aussi le défaut de consommer beaucoup plus de carburant. Déjà que pendant Tacaud, on a du limiter les vols de Jaguar par manque de carburant, l'utilisation des mirage IV aurait été bien plus complexe. Pour les missions air-air, je ne lui demande pas de faire du dogfight. D'ailleurs en configuration air-air, je verrais le mirage IV sans canon (comme les F4) et même sans missile à courte porte (juste les R530 tant qu'on n'a pas de magic) mais même s'il n'est pas adapté au dogfight, il pourrait ne pas être tellement plus mauvais que des F14 ou mig 31 (il faut se rappeler la vieillesse du mirage IV) et les "chasseurs" Vautour IIB ou Yak28 Firebar devaient être bien moins performants même comparativement à leur époque. Pour les missions air-sol, j'ai moi aussi du mal à voir l'utilisation du canon ou même de roquettes. Mais rien que l'emport d'un grand nombre de bombes pourrait être suffisant. 12 bombes par avions ou 24 par binômes, ça commence à représenter une bonne capacité de bombardement. D'ailleurs en 68 les USA utilisent les premières bombes guidés laser et on pourrait disposer de notre premier retex montrant le manque de précision du bombardement classique. Avec un peu (beaucoup ?) de chances, on pourrait décider de commander des bombes guidés laser et donc participer à la guerre du golfe de façon bien plus crédible.
  5. ARPA

    Le successeur du CdG

    Pour info l'armée n'a jamais payé les services de Stratège. Elle a juste payé les services d'un professionnel qui s'amusait en tant qu'amateur a écrire sur ce forum sous le pseudonyme de Stratège la caricature de ce qu'il vendait à l'armée. Pour revenir au choix de la propulsion, quand on a déjà une marine nucléaire (avec 10 SNA/SNLE et 6 retirés du service) je ne vois pas pourquoi on s'en priverait.
  6. +1 A priori ça m'aurait paru moins malsain d'autoriser des entreprises privées française à louer les services de l'armée pour avoir (sous certaines condition) un détachement de quelques militaires armées pour protéger leurs navires.
  7. Petite uchronie. Dans les années 60 la France s'est équipée massivement de mirage III alors qu'on aurait pu décider de s'équiper de mirage IV. Sans forcement changer notre politique industrielle, on aurait pu commander plus de mirage IV pour former une ou deux escadrilles conventionnelle en réduisant (légèrement) la commande de mirage III. Il faut se rappeler qu'à l'époque, on a déjà constaté que le mirage IIIC manque d'autonomie et justifie donc son remplacement par le IIIE rallongé pour emporter plus de carburant. A priori un mirage IV ne doit coûter "que" le prix de deux mirage III. Pour deux escadrilles conventionnelles, il faudrait en commander 50 donc on passerait à 112 mirage IV au lieu des 62 exemplaires de série qui ont été produit et on perdrait 100 mirage sur les 512 mirage III ou 5 mis en service en France dont 345 ont été commandé après les premiers essais du mirage IV. Entre 64 et 70, on aurait pu réduire la commande de mirage III (surtout les 70 IIIR à remplacer par des IV avec nacelle de reconnaissance, les 50 5F qu'on ne voulait pas qu'on aurait pu revendre mais aussi une partie des 192 IIIE) sans qu'il n'y ait de véritable impact opérationnel. L'apparition des armes nucléaires et notre futur retrait de l'OTAN nous permet de réduire nos effectifs et ça reste très relatif, même si on remplace 100 mirage III par 50 mirage IV, on aura commandé plus de 500 mirage et il restera des centaines de vautour, mystère, chasseurs navals, F100, AD4 ... Dassault a étudié plusieurs type d'emport d'armement conventionnel. Pour le bombardement, en plus de l'emport classique de différentes bombes, il y avait des conteneurs mixtes carburant et bombes. 2 modèles, l'un de 700L avec 4 bombes de 250 Kg et un plus gros avec 6 bombes de 400 Kg. Pour des missions de CAS, il y avait aussi la possibilité d'emporter des conteneurs mixtes lance roquettes et lance grenades ainsi qu'un conteneur canon avec 250 obus de 30 mm. Il y avait aussi la possibilité d'emporter une nacelle de reconnaissance, pour remplacer les IIIR IIIRD. En fiction supplémentaire, il y aurait la possibilité d'équiper les mirage IV d'un radar dérivé (en plus gros) de celui du mirage IIIE pour pouvoir utiliser les R530 et donc avoir un minimum de capacité air-air. Même si le mirage IV n'a pas de canon (ou juste en pod) et est assez peu maniable, il restera assez comparable au F4 (qui n'avait pas de canon pour ses premières versions) et plutôt performant en BVR (gros radar, rapide) et même en général il risque d'être assez performant vu qu'il aura une bien plus grande réserve de carburant (et la possibilité de se ravitailler) ce qui permettra d'utiliser sa post combustion sans limitation ou même grâce à son endurance d'être déjà en vol à très haute altitude et donc de commencer l'affrontement en position avantageuse. Même sans ravitaillement, la France peut déployer des mirage IV à plus de 5 000 km. Jusqu'à l'arrivée des jaguar et mirage F1, le mirage IV est le seul avion que l'on peut facilement déployer grâce à sa capacité de ravitaillement en vol. De plus vu son autonomie (et sa capacité de ravitaillement en vol), on n'a pas besoin de trouver un terrain très près de la zone d'opération. Je doute que ça influence les exportations de mirage (III, IV) vu qu'on parle d'un avion assez difficile à utiliser (ravitaillement en vol et bombardier mi lourd, à l'époque ça concerne très peu de pays) et qu'on ne réduira pas significativement nos commandes de mirage 3 (à peine de 20%) donc en comptant l'export on passera de 1400 à 1300 mirage 3. En plus le mirage III profitera quand même des retex du mirage IV (il y aura le même nombre de réacteurs en service en France et on parle de deux avions assez proche) Politiquement, on n'a pas effectué d'opération militaire utilisant des avions de combats performant jusqu'en 78 avec un déploiement de mirage F1 et de jaguar au Tchad. L'arrivée de mirage IV conventionnel pourrait donc avoir une influence presque nulle. L'objectif de cette uchronie est de savoir ce qu'une opération à priori sans impact évident et qui aurait été assez probable aurait pu entraîner. Je base mon uchronie sur une commande de 50 mirage IV, mais ça ne changerait pas grand chose s'il ne s'agissait que d'une commande d'une vingtaine d'exemplaire, pour une escadrille d'une quinzaine de chasseur/bombardier. D'ailleurs pour justifier cette achat, il suffirait par exemple que les Israéliens les commandent et qu'en 67 on refuse de les livrer et les récupère. Sinon vu que l'impact financier et opérationnel est presque nul (à court terme en tout cas), c'est une décision qui aurait pu être prise par presque n'importe qui. Dassault aurait pu l'encourager en expliquant que ça lui permettrait d'avoir des marchés exports (Australie avant qu'ils ne changent d'avis) Le mirage IV étant le seul avion qu'on peut facilement déployer jusqu'en 75, on pourra peut-être s'en servir pour faire des missions qui n'ont pas eu "besoin" de chasseur/bombardier. Je pense en particulier à l'opération Bison au Tchad en 69/72 qui a vu le déploiement de 9 AD4 Skyraider qui auraient pu être avantageusement remplacé par 3/4 mirage IV. Un chasseur capable d'être déployé très rapidement pour opérer depuis une base situé à plus de 2 000 km de la zone d'opération pourra être très utile et justifier des déploiements. Même si l'impact opérationnel ne sera probablement pas très significatif, il nous aurait permis d'adapter notre pensée stratégique et de nous préparer à l'après guerre froide. Même sans participer à un conflit, on aurait pu assez facilement effectuer des exercices à l'autre bout du monde ou au moins effectuer des déploiements dans nos DOM/TOM pour influencer certains "conflits" mineurs (comme tous les coup d’État en Amérique (latine ou centrale) et en Afrique. En 78 par rapport au Jaquar, le mirage IV aurait pu être utile en augmentant la zone d'opération de notre aviation depuis Ndjamena pour couvrir presque tout le Tchad pendant l'opération Tacaud. Et c'est la même chose pour l'opération lamantin en Mauritanie. A la fin des années 70, le retex du mirage IV montrera nos lacunes en avions ravitailleurs (on a plus de mirage IV et seulement 11 KC135) et permettra d'encourager encore plus l'achat d'un autre modèle (DC10, 747 ou A300) qui aura un coût presque négligeable (on en achètera peu et on peut réduire d'autant la location d'avions à des entreprises privées) et qui nous permettra d'augmenter significativement notre capacité de projection. De même à la fin des années 70, Dassault propose une grosse modernisation (réacteur plus puissant du F1, missile magic et Super 530F, nouveau radar, exocet, AS37 ...) permettant de donner une seconde vie à plus de la moitié des mirage IV. Les mirage IV ainsi modernisés peuvent participer pour la guerre du golfe et augmenter (significativement) la participation de l'armée française qui sera un peu moins ridicule (de toute façon les mirage IVP serviront jusqu'en 2005, donc des mirage IV bien plus modernisés pourraient servir aussi longtemps et jusqu'à leur remplacement par les rafale). Le retex du mirage IV conventionnel peut permettre de mieux apprécier le mirage 4000.
  8. ARPA

    BPE+PDA Espagnol

    C'est pas juste une "casse" angolaise qui a acheté une épave de 13 400 tonnes ?
  9. ARPA

    Le successeur du CdG

    Du point de vue opérationnel, on peut rajouter une énergie illimité. Cela paraît anodin, mais ça permet d'effectuer un nombre illimité de catapultages. Sur les Foch, il fallait faire attention à la réserve de carburant pour effectuer les catapultages.On peut aussi rajouter la capacité à franchir de grande distance à pleine vitesse sans avoir besoin d'attendre le pétrolier. Si l'objectif du porte-avions est de relier le Pacifique, le gain de temps peut être assez considérable. Pour le prix, il faudrait rajouter le prix d'un pétrolier à celui du PA conventionnel. Le PA nucléaire a évidement besoin d'un pétrolier pour livrer le carburant avion et même le carburant de l'escorte (2 ou 3 frégates d'un tonnage total inférieur à la moitié de celle du PA) mais le pétrolier adapté à un PAN pourra être 2 fois plus petit que celui d'un PA conventionnel. Vu qu'un PA comme le CdG se paye même le luxe d'emporter du carburant pour son escorte, on pourrait même dire que la flotte de pétrolier du PA nucléaire pourrait être moins nombreuse que celle d'un PA conventionnel. Sinon concernant le prix : C'est quoi le prix de 1,5 milliard de litres de combustible pétrolier ? En France à la pompe ça ferait 1,5 milliard d'€ dont presque 80% en taxe. A l'étranger (ce qui risque d'être souvent le cas) on ne récupère plus la TIPP et en temps de guerre sur un théâtre d'opération, ça peut être beaucoup plus cher et on peut même avoir du mal à s'approvisionner.
  10. ARPA

    Le successeur du CdG

    Mettre 4 réacteurs nucléaire dans un PA de 55 000 tonnes, c'est pas plus dur que d'en mettre 8 dans un PA de moins de 100 000 tonnes...
  11. ARPA

    Bombardier Européens

    Le calcul est aussi valable à mach 1,8. A mach 1,8 en croisière les avions n'ont plus besoin d'être plein gaz et pleine PC. Sinon concernant les mirage IVB, il ne s'agit que d'études préliminaires. C'est assez pessimistes de les comparer au mirage IVA ou IVP. Lors de la construction du IVA, Dassault à légèrement réduit la vitesse max et la maniabilité pour augmenter le rayon d'action. Le mirage IVB était aussi prévu pour emporter des "engins" de plus de 3 tonnes (donc deux fois plus gros que les AN11) Et puis il y avait tellement de mirage IVB (avec 4 ATAR, mais lesquels ? ceux des mirage III ou des mirage IVA ?, avec des J75 américains, des Iroquois canadiens, des Olympus britaniques ...) que ça me paraît assez utopiste de faire trop de calcul de performances. On aurait un avion bien plus gros que le mirage IVA, il faudrait donc s'attendre à des performances bien supérieures. Accessoirement, je n'ai jamais entendu parler des charges externes du mirage IVB. Si en plus de ses 31 tonnes de carburants en interne, le mirage IVB peut emporter 10 à 20 tonnes de carburants en bidons larguables, ça change la donne.
  12. ARPA

    Les portes avions d'escortes

    20 machines, c'est notre CDG au mieux de sa forme. Et encore, je ne suis pas sur qu'on ait déjà embarqué autant d'avions.
  13. ARPA

    Les portes avions d'escortes

    Le choix de la propulsion nucléaire reste un choix et non une obligation à cause de sa taille.Au contraire même, si la France opte pour un PAN, on est obligé d'utiliser le réacteur K15 (produit en "grande" série) qui fournira donc une puissance (très) approximative de 30 MW. Ensuite les ingénieurs peuvent faire varier la vitesse (à partir des 25 nds du CdG avec les hélices du Clem)pour définir la taille et la forme du navire. Si on choisit une propulsion classique, toute les gammes de taille sont envisageables. Il faut juste un navire plus grand que la piste oblique du CdG. D'ailleurs le problème du prix est à comparer avec le prix que coûterait un navire conventionnel. Il faudra compter la consommation en carburant sur XX années. Avec un PA servant (aussi) à la formation, on risque d'avoir une utilisation intensive des catapultes et donc une surconsommation. Ce PA risque de toute façon de coûter très cher pour franchir le canal de Suez (plus de 200m) donc on risque de préférer faire le tour de l'Afrique. Même si ça coûtera plus cher quand on passera par Suez, on devrait faire des économies chaque fois qu'on fera le tour (surtout qu'on n'a pas besoin d'un ravitailleur pour permettre au PA de faire le tour) Accessoirement si les futurs SNA ont une bonne disponibilité et que pour une diverses raison HS dans ce topic on peut envisager de passer à seulement 5 SNA, on pourrait avoir un réacteur nucléaire de déjà "commandé" à utiliser. Sinon ton PA-75 reste assez performant, 10 places de parking, ça me paraît largement suffisant pour la plupart des missions qu'on voudra confier à un PA léger (et de second rang derrière le CdG) Et avec un parc aérien réduit (4 ou 6 rafale) ce PAN devrait pouvoir tenir dans la durée.
  14. ARPA

    Les portes avions d'escortes

    Je serais tout à fait d'accord avec ce point de vue s'il n'y avait pas de contraintes financières. Malheureusement nos politiques ont déjà conclu qu'un vrai PA2 (qui demandera d'acheter des avions supplémentaires, un pétrolier et des frégates) n'était pas dans nos moyens. Il ne sert à rien de se dire que l'USNavy peut faire des missions qu'un PA léger ne pourra pas faire, mais il faut juste se demander si ce PA léger peut être assez performant pour justifier son coût.Et pour rappel, ma réflexion sur les PA léger ne concerne que le second PA français ou l'unique PA de pays sans véritables aéronavales. Entre un PA2 de 60 000 tonnes optimisé pour l'emport d'une trentaine de chasseurs et opérer avec son escorte et un PA2 de moins de 20 000 optimisé pour opérer seul avec ses 4 chasseurs, on n'est pas du tout dans la même gamme de dépense pour la marine. Les deux sont liés. Si on n'a qu'un seul PA, on se limite à sa mission prioritaire qui est de faire des guerres de grandes intensités et de se préparer à les faire. Le second PA aura l'avantage d'être disponible pour toute les tasera souvent surdimensionné pour ses missions, mais ça n'empêchera pas de s'en servir.Je ne dis pas qu'on doit construire un PA pour remplacer le PH Jeanne d'Arc, mais ce serait une des mission du PA2. De même, on n'a pas besoin d'un PA pour contrôler nos DOM/TOM, mais ça ne ferait pas de mal de temps en temps de faire une belle démonstration de force. Un E2C et quelques hélicoptères pourraient être bien utile pour surveiller une ZEE. On se sert bien d'E3F pour protéger notre forêt vierge des chercheurs d'or. Les américains se servent de leur CVN pour des missions humanitaires, c'est un sport de riche, mais ça pourrait aussi être une des missions du PA2 (surtout s'il s'agit d'un PAN qui arrivera donc sur zone deux fois plus vite qu'un BPC et qui pourrait servir de petite centrale nucléaire d'appoint le temps de réparer les infrastructures locale) PS: vous êtes sérieux pour le S3 ? Un rafale nounou emporte déjà 6 500 L en plus des 4,8 tonnes en internes, avec CFT et nacelles nounou spécifique, on pourrait passer à plus de 9 000 L en externe. Pour les missions de transport de fret, il reste possible d'aménager des bidons de 2000L du rafale. J'ai du mal à voir le gros bonus qu'apportera les S3. Il reste le transport de VIP, mais dans ce cas on peut toujours utiliser un E2C.
  15. ARPA

    Les portes avions d'escortes

    Le CdG fait 40 000 tonnes, si tu ne veux pas un porte-avions plus petit, tu auras du mal à avoir un porte-avions moins cher donc tu n'auras pas de PA2 du tout. Déjà que je ne suis pas convaincu qu'on puisse financer un second porte-avions de seulement 20 000 tonnes, je trouve ça très optimiste d'en vouloir un bien plus gros. Je ne sais pas si ça t'interresse, mais concernant la redondance : Concernant les volumes de stockage : Concernant la tenue à la mer: Concernant la capacité d'exploitation des Hawkeye, il suffit de voir ce qu'on fait les canadiens avec le Bonaventure qui n'avait même pas la puissance d'un K15. La capacité d'exploitation des Hawkeye ou des C2 sera limité principalement par notre nombre d'avions. Concernant l'impossibilite d'opérer par vagues de plus de 5-6 avions: Vulnerabilite accrue en cas de feu, explosion etc... J'ai un peu de mal à comprendre le lien. Au contraire si le PA est plus petit, il y aura moins de risques d'accident et en cas de pertes, elles seront plus réduites.
  16. Oui, il ne faut pas chercher à devenir un ingénieur, scientifique ni même un général. On risque de bloquer sur des détails qui nous rendrons inutiles. La seule chose qu'on peut faire c'est un boulot de "voyant", "d'illuminé" ou au moins "d'inspiré" avec une "intuition". En fait il faut "juste" qu'on soit chef d'une équipe qui fera le gros du travail à notre place en ne comprenant pas comment on arrive à savoir que ça va réussir. Rien que d'avoir en avance les retex suffira pour nous permettre d'éviter des impasses très coûteuses. Je crois que presque n'importe qui de ce forum pourra dire à Dassault qu'il ne faut pas construire un avion STOVL avec 8 réacteurs de sustentation mais plutôt se contenter d'un unique réacteur à poussé vectoriel éventuellement complété par un ou deux réacteur verticaux (cas des Yak et quasiment du F35)
  17. ARPA

    Voitures volantes

    Concernant les voitures volantes, j'ai du mal à comprendre vos problèmes associé à la sécurité. Soit il s'agit d'une voiture "presque" comme une autre, soit il s'agit d'un avion/ULM qui décolle et attérit donc depuis un des 400 aérodrome ou aéroport français auquels on pourrait rajouter pour les ulm chaque terrain assez grand dont le propriétaire donne son accord. L'avantage est juste de permettre pour les grands trajets de prendre l'avion plutôt que l'autoroute. En fait vu le prix des voitures volantes, je crois que le marché visé est très proche de celui des utilisateurs actuels d'ULM ou d'avion léger qui sont obligé d'acheter ou louer une voiture à destination après leur trajet en ULM. La principal avantage de la voiture volante serait de permetre d'effectuer le vol même par condition météo litigieuse vu qu'il restera possible d'écourter le vol et de finir en voiture et surtout la question de la météo pour le trajet retour n'aura pas à se poser avant la fin du week-end.
  18. ARPA

    Les portes avions d'escortes

    Un K15, c'est (approximativement) 30 MW ou 40 000 ch. Les BPC ont une puissance globale de seulement 15 MW, donc si on part de ce référentiel, ça laisse un peu de marge. C'est quasiment la puissance du vieux PA espagnol de 200 m et 17 000 tonnes. Les 40 000 ch correspondent aussi à la puissance des porte-avions léger issus de la seconde guerre mondiale de 15 à 20 000 tonnes. Le réacteur nucléaire a aussi l'avantage de permettre une vitesse plus élevée à puissance équivalente. Avec les progrès technologiques et une construction soignée, on doit pouvoir s'attendre à un navire de 15 à 25 000 tonne et d'un peu plus de de 220 m. En fait si on a une puissance fixée, il suffit de diminuer la vitesse pour avoir un navire assez gros. En méditerranée, vu les conditions météo, une petite taille suffira. Surtout que pour des opérations militaires en mediterranée, on pourra utiliser des avions basé à terre pour faire le plus gros des maintenances. Hors méditerranée, l'opposition risque d'être assez réduite et il ne s'agit pas non plus de notre zone d'influence. Et de toute façon dans ces conditions, il s'agira d'opérer loin de notre base et le réacteur nucléaire devient presque indispensable pour arriver sur zone dans les temps.
  19. ARPA

    Un LRS pour la France ?

    Le nucléaire n'est pas le seul argument. Mais de toute façon, il est indiscutable que la France méritte largement sa place au conseil permanent de sécurité de l'ONU. Certes moins qu'à une autre époque (au 19ème siècle ?) mais moins de cinq pays sont plus crédibles que nous.
  20. ARPA

    Un LRS pour la France ?

    Si c'est juste pour opérer au dessus du Mali, un B52 suffirait largement. La version française à court terme serait un ATL2 ravitaillable. A plus long terme, ça pourrait être une version spécifique de l'A400M, patrouilleur naval et bombardier stratégique. Une version avec seulement 2 TP400 (autour de 60 tonnes à pleine charge) pourrait être dans nos moyens.
  21. En fait si le CdG débarque pendant la seconde guerre mondiale, il ne va pas y avoir beaucoup de questions à se poser. Un CdG avec 600 tonnes de munitions et 20 rafales suffira pour désorganiser complètement le Reich. Ou même pour le détruire. Pendant les deux première semaines, les rafales devraient pouvoir fonctionner à partir du PA sans aucun ravitaillement. Il y aura assez de pièces détachés (et de canibalisation possible) pour permettre à des rafale de voler assez longtemps, probablement le temps que la guerre se termine. Concernant le carburant, les usines pétrolière de l'époque et les spécialistes du CdG (avec leur documentation) devraient pouvoir produire très rapidement du carburant utilisable par le rafale (ce sera la priorité du moment pour cette branche industrielle) Concernant les munitions, des obus de 30 mm devraient être disponible presque immédiatement. Ils seront beaucoup moins performant que ceux actuellement en service, mais c'est un détail. Très vite des bombes lisses de l'époque pourront aussi être utilisé par le rafale. Si on regarde les performances d'un GAN, un rafale pourra tirer 6 mica et 6 rafales de 30 mm donc abattre une dizaine d'avions de l'époque. Si on rajoute qu'il suffirait probablement de froller un jeune pilote de la seconde guerre mondiale en enclanchant la post combustion pour abbatre un avion, je pense que la petite vingtaine de rafale devraient faire une écatombe dans les rang allemand. La marine de surface allemande n'aura aucune chance face à nos exocet (sauf si on les conserve pour les japonais ce qui serait peut-être plus logique) Pour l'armée de terre, l'armée française pourra bénéficier des missions de reconnaissances du CdG avec un léger soutient de l'aviation (de rares tirs d'AASM ou GBU ciblé sur les QG, mais surtout la participation de l'aviation française qui ne s'inquiètera plus de la luftwaffe) Et en bonus, Hitler risque d'être tué par des SCALP et AASM lors du premier raid du CdG. Si ça ne suffit pas, il sera peut-être possible d'utiliser un ASMP. Quand à la question de savoir qui va commander le Charles de Gaule, bah je crois que ce sera Charles de Gaule qui le décidera. Ce serrait le plus tôt possible. Plus on débarque tôt, plus on peut permettre des progrés scientifique permettant de faire faire un saut technologique à notre pays. Bon il y a aussi le défaut que si on débarque trop tôt, on risque de débarquer dans un monde invivable (la peste, pas d'eau courante, un régime politique qu'on n'apprécie pas ...) Une des plus grosse fortune du 18ème siècle a été permise par la création de la machine à vapeur et ça a permis à l'Angleterre de réaliser sa révolution industrielle avant les autres pays. Et il s'agit d'un progrès technologique que (presque ?) n'importe quel bon élève passant un BAC S devrait pouvoir réaliser. Pour revenir au sujet, ma première préoccupation sera de survivre. Ensuite j'essayerais de faire quelque chose d'utile. L'idéal serait de pouvoir contacter des industriels pour produire des avions/chars/navires permettant d'aider la France à se réarmer. L'armée d'armistice a 2 ans à vivre et une grande partie de ces effectifs étaient en Afrique ou en Indochine. Il serait peut-être possible d'équiper ces armées avec un armement "moderne" (avions à réaction, fusil d'assault type AK47, radio ...) et donc de permettre d'éviter les invasions japonaise et thaïlandaise puis le momment voullu de disposer d'armées bien équiper pour libérer la métropole sans avoir besoin d'aide américaine. Sinon il serait peut-etre possible d'équiper le maquis et d'avoir des cache d'armes de disponible pour la future résistance. Suite à la seconde guerre mondiale, un paquet d'amélioration seront possible. Le porte-avions à piste oblique pourra être une invention française, je demanderai à Dassault de prévoir une version navale de l'ouragan puis du mirage 3 ...
  22. ARPA

    Un LRS pour la France ?

    Les USA estiment leurs besoins à une centaines de bombardiers. Les besoins français devraient donc être d'à peine une quizaine de bombardiers. Concernant les performances, avec nos DOM/TOM et nos accords avec différents pays, on a des bases presque partout donc on n'a pas besoin d'un rayon d'action aussi important que les américains qui veulent opérer depuis chez eux. Si on tient compte de nos ravitailleurs, je ne suis pas sur qu'on ait besoin d'une autonomie très importante. Celle du rafale est de presque 4 000 km, une autonomie (sans ravitaillement) de 6 à 8 000 km serait déjà un gros plus. Le problème c'est que les besoin français sont numériquement très faible, donc je doute qu'on puisse lancer un programme de bombardier lourd. Mais si la situation diplomatique le permet, je ne serais pas contre l'achat de 6 à 10 bombardiers B3 (pour l'escadron Lafayette évidement).
  23. ARPA

    Les portes avions d'escortes

    Le problème du PA à "chassis civil", c'est que le but devient de faire un navire pas cher mais assez grand pour transporter un grand nombre d'avions. Et je ne suis pas sur du tout que la marine acceptera un porte-avions "bas de gamme" avec très peu de systèmes défensifs pour transporter (au moins) une vingtaine d'avions et d'hélicoptères soit pour plus de 2 Md €. En plus si on a besoin de transporter autant d'avions, c'est qu'on risque d'affronter un adversaire significatif et donc qu'on aura besoin d'un navire de premier rang. Si on veut un PA de second rang, c'est pour s'en servir pour des missions de "second rang" et donc on peut se contenter d'un navire transportant beaucoup moins d'avions. Avec moins d'avions sur le PA, même face à un niveau de menace équivalent, on pourra accepter une défense plus réduite vu que la valeur du parc aérien sera plus faible (tout comme le nombre de marins) et accessoirement un petit navire sera plus discret, presque plus furtif et donc plus facile à cacher ou au moins à défendre. C'est aussi une banalité, mais un PA plus petit aura besoin d'un moteur plus petit et coûtera donc moins cher à l'usage. En plus si on réfléchit un minimum pour l'export, il faut être conscient que les autres aéronavales auront du mal à avoir rien qu'une dizaine de chasseurs embarqués donc ça ne sert à rien de prévoir un PA géant. Pour les besoins français, j'aurai tendance à préférer un PA nucléaire (utile pour un PA d'entraînement effectuant un grand nombre de catapultage, pour un PA de liaison effectuant régulièrement des tours du monde pour déployer notre aviation dans nos DOM/TOM, ou pour le coté diplomatique et remplacer la Jeanne d'arc ça permetrait de dire que la France est une puissance nucléaire et qu'on peut vendre des centrales nucléaires dont on est tellement sur qu'on ose les mettre dans des navires, pas forcement plus cher avec l'augmentation du prix du pétrole ...) ce qui veut dire qu'il faudra se contenter du réacteur K15 et donc d'un unique moteur de 40 000 ch soit un navire à peine de la taille des Colossus ou Majestic.
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    Les portes avions d'escortes

    Un gros navire coûtera toujours plus cher (à l'achat et à l'entretien) qu'un plus petit. Quel que soit sa taille, il faudra quand même l'équiper d'une piste oblique et de brins d'arrêt. Il faudra aussi utiliser des avions embarqués. La construction "civile" risque de ne pas apporter d'économies si on doit modifier complètement le navire en rajoutant une piste oblique et les différents équipements. Le porte avions a quand même des contraintes très spécifiques, je ne suis pas sur qu'on ait vraiment intérêt à modifier un navire civil.
  25. ARPA

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    On pourrait aussi rajouter qu'avec la météo transmise par satellites il sera possible d'éviter les tempêtes. Un PA léger d'aujourd'hui craindra bien moins le mauvais temps qu'un PA de la même taille conçu pendant la seconde guerre mondiale et déstabilisé par l'ajout d'un pont oblique. Mais il sera quand même plus vulnérable qu'un navire (au moins) 2 fois plus gros. Ce serait à vérifier, mais c'est peut-être un facteur à prendre en compte pour un pays souhaitant se servir de son PA dans des océans mouvementés (au large des Malouines ?) et un PA STOVL pourrait lui être préféré.
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