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  1. il y a 27 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Il y a un rotacteur à 3 positions soit pour un décollage depuis une base, soit pour un décollage CATOBAR, soit pour un décollage STOBAR.

    D'ailleurs je trouve très surprenant que cette option existe alors qu'on ne pouvait pas envisager de l'utiliser.

    Pour un décollage STOBAR, les cales de roues intégrées au PA sont obligatoires ?  Et le tremplin ?

    Je me demande si en cas de panne des catapultes, il n'est pas envisageable d'utiliser les Rafale sans catapulte pour décoller du CDG sur toute la longueur de la piste. Cela avait été réalisé par un Alizé du Clemenceau (ou du Foch ?) il y a quelques décennies.

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  2. il y a 28 minutes, Alex a dit :

    Si on repart de sur l'idée d'un BPC STOBAR à 250m. pour environ 35 000 Tonne.

    Si on se dit que l'on repart de la configuration du mistral en allonge de 50M les Hangard et Radier : https://servimg.com/view/16684433/4314

    Le plus simple ne serait pas de partir du Cavour ? Ou du Juan Carlos ? On crée (dessine ?) une piste oblique, rajoute des brins d'arrêt, éventuellement décalle le tremplin et c'est bon, on a le PA STOBAR.

    La question de la piste oblique pourrait même se poser si on se contente d'opérer un nombre très réduit d'avions. Je m'attends à des pontées de 3 Rafale (les 2 qui reviennent de missions et un 3em nounou pour les accueillir) donc l'intérêt de la piste oblique se réduit.

    La différence de coût et de performance pourrait se limiter à 3 brins d'arrêt et une réorganisation du pont pour opérer des STOBAR plutôt que des STOVL. Quoique, le F-35B étant plutôt un STORVL, on pourrait aussi voir apparaître des PA "VTOL" équipés de pistes obliques.

  3. il y a 30 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Interrogées sur les modifications spécifiques souhaitées par la marine, des sources ont indiqué qu'il s'agissait de [...] certaines mises à jour logicielles nécessaires pour permettre à l'avion d'atterrir sur un porte-avions indien.

    Donc à priori, en l'état sans développer de nouvelles versions logicielles, les Rafale M ne peuvent pas apponter sur les PA indiens.

    On est passé du Rafale M F1 incapable de décoller d'un CVN américains au F2 capable d'opérer des PA français ou américains et il faut encore un changement pour opérer des PA indiens.

    J'espère vraiment qu'il y a une rétro-compatibilité et que les Rafale indiens pourront aussi opérer des CVN (français et américains) et qu'on fera cette mise à jours sur nos Rafale.

     

    Si on se base sur l'article, il ne s'agit que d'une version logicielle. Donc un coût de développement conséquent, mais ensuite c'est relativement indépendant du nombre d'avions équipés. L'installer aussi sur les 40 Rafale français ne coûtera pas 3 fois plus cher.

  4. Il y a 20 heures, Salverius a dit :

    Avec le recul, il y a deux débats qui doivent se mener en parallèle:

    1. l'un porte sur le remplacement du PA Charles de Gaulle: actuellement, la solution du PANG est retenue, notamment pour pouvoir engager dans un premier temps des Rafale,  mais surtout dans un deuxième temps une flotille de NGF, accompagnée de drones. A voir les conséquences des prochaines élections sur ce choix.

    [...]

    Plusieurs éléments rendent ces choix difficiles:

    • les forme et dimension du NGF ne sont pas encore arrêtées (et pour cause, il n'est même pas sûr que le NGF voit le jour); or la taille imposante du PANG ne se justifie que si le NGF voit le jour et qu'il est aussi imposant qu'annoncé

    J'ai vraiment l'impression que le but du PANG, c'est d'avoir un navire le plus proche possibles des standards américains des CVN.

    De ce point de vue, la taille du NGF naval a assez peu d'importance. Il faut être compatible F18E/F, MQ-25, F-35B/C, NGAD, E-2D, C-2, V-22, CH-53... si c'est le cas, la compatibilité NGF devrait être automatique. Le PA ne sera pas optimisé pour nos avions, mais avec un peu de chance, ça pourrait justifier l'achat d'avions américain.

    C'est un peu comme le CDG, avec ses ascenseurs capables d'embarquer simultanément 2 Hornet pour accélérer les mouvements...

  5. Il y a 11 heures, Bechar06 a dit :

    Les capacités de ravitaillement en vol de cet avion dernier cri font partie des arguments qui séduisent le gouvernement de Donald Tusk."

    On parle de la capacité "ravitailleur" qui ne servira pas à beaucoup d'avions polonais, ou de "ravitaillé" qui est bien plus théorique que pratique que les avions de transports ?

  6. Il y a 6 heures, Boule75 a dit :

    Chic, chic !

    Dis, tu peux nous dire :

    • quels sont les débits dans quelles conditions ?
    • combien d'avions peuvent être fédérés par liaison directionnelle ?
    • à quelle distance ?
    • si le réseau peut s'établir à la volée sans obligation de le faire au sol d'abord ?
    • s'il peut donc se rétablir si un avion s'est trop éloigné ou été masqué par le relief ?

    De mémoire - et ça date maintenant, pour le F-35 les infos publiques étaient dans l'ordre :

    • on sait pas
    • 4
    • environ 50km max
    • non
    • non plus.

    La com parle d'une liaison de données qui doit servir au sein d'une "patrouille" de Rafale.

    Je n'ai pas plus d'information, mais ce n'est pas une liaison de données entre 2 Rafale quelconque. Il faut que les Rafale soient de la même patrouille.

    Si on accepte ces conditions d'utilisation, quasiment toutes les contraintes de la liaison de données du F-35 sont largement acceptables.

  7. Le 24/06/2024 à 14:17, Alex a dit :

    Notre cher ministre des armées, à indiquer lors de son audition au sénat le 7 Juin 2023, pas de deuxième PA.

    Mais la permanence à la mer pourrait être laissé au remplacement des PHA mistral après 2040 et qui pourrait être des bâtiment de type porte drone, et avoir des capacités pour des avions léger, pour peux que ceux-ci soit développé entre temps ^^

    Je pense donc que cela est vraiment étudié par les état major.

    En revanche, je ne suis pas certain qu'un avion comme indiqué dans la vidéo puisse être catapulté, ou être arrêté par des brins d'arrêt.

    Tout cela est à voir.

    Pour le point de détail, si on remplace le CVN CATOBAR par une sorte de BPC STOBAR pendant ses indisponibilités, on ne parle pas de la même catégorie de navire.

    Autant pour la France, ça permet de maintenir une capacité, donc de pouvoir assurer une mission française en mode plus ou moins dégradée (l'armée de l'air et ses ravitailleurs devant probablement compenser, au moins ponctuellement)

    Mais si on raisonne "OTAN", c'est juste que notre contribution passe d'un équivalent CVN (comme les 10 américains) à un équivalent LHA/F-35B comme la vingtaine de disponibles dans les marines otanienne et alliées. En pratique, pour l'OTAN, il n'y a pas vraiment de permanence à la mer du GAN français, mais ce n'est pas important vu que notre/nos GAN contribueront à l'activité globale qui est largement capable d'assurer des permanence à la mer.

     

    Si on parle d'une autre coalition... ça dépend de quoi on parle. L'aéronavale de l'UE va se limiter à la contribution française et italienne.

     

    Si on veut vendre un PA léger (type BPC STOBAR) à la France, je pense qu'il ne faut pas trop argumenter sur la permanence à la mer. Il faudrait plutôt argumenter sur ses qualités (pour un surcoût relativement modeste)

  8. il y a une heure, Salverius a dit :

    Effectivement, si la France opère un jour une flotte de Grob Cobra Marine, ce sera sans doute depuis les successeurs de la classe Mistral (brins d'arrêt et catapultes pneumatiques?), plutôt que du PANG.

    Honnêtement, avoir quelques avions légers "de liaisons" sur le PA pourrait être utile. Ce n'est pas comparable à un C-2, mais c'est une première capacité plus rapide et normalement moins chère que l'hélicoptère.

    Le PA a déjà un simulateur de vol de Rafale. Avec en plus quelques avions type Zéphyr moderne, le PA devrait pouvoir assurer la formation/transition de quelques jeunes pilotes. Ou permettre un peu de doubles commandes à certains pilotes.

    Bon, ça dépend aussi si on parle d'un avion à aile repliables ou fixe. Les Zéphyr et T-45 ne sont pas prévus pour accompagner le PA dans une croisière et ils ont des ailes fixe. Ce serait vite bloquant.

  9. Il y a 7 heures, mehari a dit :

    Ça a aussi un impact sur les décollage et atterrissage simultanés, non?

    J'ai bien envie de répondre que non. Comme sur le PAN CDG (ou le PA NG), ce n'est pas possible.

    Les CVN utilisent cette capacité très rarement et c'est une capacité partiellement utilisable sur le Kouznetsov (ils ont une piste courte qui ne me paraît pas incompatible avec un appontage simultané, mais elle ne pourra servir qu'aux configurations légères) donc je ne pense pas qu'il faille se baser dessus.

    Il y a 8 heures, Salverius a dit :

    C'est juste une réflexion.:wink:

    Il faut bien penser qu'utiliser des missiles à 1,5 millions € pour détruire des drones de 10.000 € cela interpelle beaucoup de gens.

    Je trouve quand même marrant que les réflexions ramène à parler du Cobra sur le Dixmude alors que c'était les noms des avions et porte-avions de l'après guerre.

    il y a une heure, pascal a dit :

    C'est-à-dire ?

    La catapulte est le seul moyen de faire décoller un chasseur (ou bombardier) à réaction du siècle dernier.

    Les MiG-29 et Su-27 étaient à la limite du chasseur terrestre suffisamment performant pour opérer d'un PA, les avions plus moderne le sont assez. Maintenant presque tous les chasseurs ont des capacités "STO".

     

    La catapulte permet aussi de réduire la surface de pont occupée par la piste de décollage, on se contentait d'une catapulte de 60 m pour opérer les F-4K, et c'était une des plus longue de l'epoque. Maintenant, une catapulte fait 105 m... quasiment autant que la piste courte du Kouznetsov.

    Gagner de la place permettait d'entasser un grand nombre de chasseur type A4 sur un petit PA. Maintenant on utilise des avions particulièrement gros (Rafale, F-35...) qui ne seront présents qu'en nombre très réduit et sur un PA qui devient très grand, rien que pour pouvoir transporter assez de carburant pour faire voler ces gros avions qui consomment beaucoup.

    L'équivalent moderne de la classe Collussus (15 000 tonnes et jusqu'à 20 A-4) ce serait plutôt un Cavour (30 000 tonnes pour une dizaine de chasseurs). La surface de pont est plus importante qu'avant pour moins d'avions. Je ne parle pas des CVN américains qui embarquent plus d'avions que l'AAE.

    La question de la fiabilité se pose aussi. Les réacteurs actuels me semblent très fiable et pour l'instant, le changement de technologie n'est pas forcément en faveur de la fiabilité des catapultes. Je ne m'avancerai plus à estimer le système le plus fiable.

    D'après les forums voir la presse pas forcément mieux informée, le Kouznetsov et les autres STOBAR étaient condamnés à se limiter à des configurations légères... jusqu'à ce qu'on voit des configurations relativement lourdes êtres utilisées sur le Kouznetsov ou testées sur tremplin par le Rafale.

     

    On pourrait aussi rajouter que les Hawkeyes ne peuvent pas opérer d'un STOBAR... parceque leur train avant est trop fragile. Une version spécifique STOBAR n'aurait peut-être pas besoin de changer de voilure ou de motorisation. Un pays qui ne veut/peut pas acheter d'Hawkeye, n'a aucune raison de se doter de CATOBAR juste pour pouvoir exploiter un autre avion radar.

     

    Les arguments américains sont valables pour les américains voir les pays qui appliquent leur doctrine (cas de la France dont le PA ressemble de plus en plus aux autres CVN occidentaux) mais pas forcément pour les autres pays.

  10. il y a 28 minutes, pascal a dit :

    Par définition quand on a besoin de 200 m de pont d'envol pour décoller on occupe plus d'espace que quand on est lancé sur 75 m ou 90 m ... Dès lors il en découle toute une série de conséquences très bien analysées par les opérationnels

    C'est le gros avantage du CATOBAR... pour un pays qui veut opérer beaucoup d'avions sur son PA.

    Mais il ne faut pas pour autant inventer des avantages qui ne le sont plus.

    il y a 24 minutes, Salverius a dit :

    Le souci des hélicoptères d'attaque c'est leur coût unitaire et leur coût à l'heure de vol.

    Pour comparer ce que nous savons:

    Un tigre coûte au moins 47 millions € pour au moins 20.000 €/heure vol.

    Un Pilatus PC 21 coûte 12,5 millions €  pour 1.500 €/heure vol.

    Un Grob Cobra devrait avoir des coûts sensiblement plus faible qu'un Pilatus.

    Ce serait donc beaucoup plus simple d'engager une flotte de Grob Cobra qu'une flotte d'hélicoptères de combat.

    Le Racer est prometteur, mais nous ne pouvons avancer aucun coût. Sans trop m'avancer, ils seront sans doute nettement au dessus des coûts d'un Grob Cobra.

    Donc l'avenir serait une sorte de BPC qui transporte des Cobra ?

    Le Dixmude qui transporte des KingCobra... c'était il y a 75 ans.

  11. il y a 41 minutes, Asgard a dit :

    Pardon ? Oo Il me semble que les tests ont justement montrés que le Rafale pouvait porter beaucoup sur un skyjump, mais pas autant que sur une catapulte.

    Les informations publiques issues de ces tests, c'est juste des configurations que le Rafale est capable d'utiliser.

    Les configurations non testées (photographiées et publiées) sont juste non testées, pas forcément incompatibles.

    Ensuite un test depuis une piste immobile ou depuis un PA à pleine vitesse... en fait les tests sont justes non représentatifs.

    Ou alors, je suis passé à côté de certaines informations.

     

    Après comparer un avion qui décolle en 75 m (j'ai parlé du CDG, pas du PANG) et un autre qui décolle en 200 m avec en plus un tremplin qui lui permet de commencer le vol avec une vitesse verticale importante qu'il peut perdre, ce ne serait pas surprenant que le STOBAR puisse décoller plus lourd.

  12. Il y a 4 heures, Salverius a dit :

    Il est quasiment impossible que cela se produise et ceux pour plusieurs raisons.

    Désormais, seul les USA (et les chinois?) produisent des catapultes. Il n'est pas du toute sûr que les américains veuillent vendre des EMALS à l'Inde. Sans garantie d'accès aux catapultes, pas de CATOBAR. Le développement d'une filière indienne (à vapeur?) est confrontée aux mêmes difficultés que celles rencontrées par la France (en pire, car nous disposons d'un retex pour ces catapultes): pourquoi créer une filière avec une technologie "surannée" pour in fine construire deux pauvres catapultes? 

    Même si les USA acceptent de vendre des EMALS à l'Inde, cette dernière ne disposera pas de chaudières nucléaires et son portes-avions CATOBAR sera à propulsion conventionnelle. Par rapport au PANG, la structure interne devra être revue en profondeur et les synergies entre un CATOBAR indien et le PANG ne seront pas évidentes. 

    Enfin, je ne reviendrai pas sur le coût d'un CATOBAR (10 milliards € annoncé) contre le coût d'un navire de classe VIKRANT (3,1 milliards $ et ils s'y sont mal pris). Or l'Inde, qui dispose d'un budget militaire proche du notre, a fait le choix de disposer de plusieurs porte-avions STOBAR plutôt que de n'en disposer que d'un seul, mais hautement capable.

    Le choix indien d'un troisième STOBAR s'impose à eux, sachant que le Vikramaditya (ex Amiral Gorshkov construit en 1987) risque de ne jamais être pleinement opérationnel.

    Il faut aussi se poser la question de l'intérêt du CATOBAR...

    Si l'Inde ne s'équipe pas d'E-2D ou d'avion équivalent, l'intérêt sera très réduit. Je ne suis pas convaincu que la charge utile du Rafale soit meilleure sur le CDG que sur le Vikrant et suivant la qualité des catapultes (et les configurations les plus couramment utilisés) le CATOBAR ne réduit pas forcément les risques au décollage.

    Je suis d'accord que l'Inde a utilisé pendant quelques années un PA CATOBAR pour opérer des Harrier, mais dès qu'ils ont pu retirer la mission embarqué des Alizé, ils ont retiré la catapulte.

     

    Pour l'intérêt du CATOBAR, tous les raisonnement qui se basent sur les avions "sous-motorisés" du siècle dernier peuvent être oublié.

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  13. Il y a 5 heures, rendbo a dit :

    Il faudrait voir quel est la communalité des pièces entre leur version et la C/D...

    Sans trop m'avancer, elle est plus importante qu'entre le Gripen E/F et le F-16...

    Mais ce serait le choix politique de rester avec Saab et la Suède parceque ça se passe bien même si pour une autre raison ils ne veulent pas racheter des E/F produits localement. Et j'ai l'impression que cet achat (ou plutôt négociation) est un moyen de faire pression sur la Suède et Saab.

    Choisir du Gripen C/D, c'est quasiment montrer que le problème des E/F vient d'Embraer ...

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  14. il y a 37 minutes, SLT a dit :

    Certes, mais : pour faire quoi en vrai ?

    C'est une excellente question.

    Pour la France, l'objectif c'est de faire des heures de vols pour assurer la mission. Il vaut mieux déployer 3 Rafale avec le soutien logistique pour faire (globalement) 1000 heures de vols par mois que plus d'avions et un soutien logistique plus réduit.

    Pour l'Allemagne, il s'agit de contribuer politiquement à une opération... je ne suis pas loin de dire qu'amener des maquettes de Typhoon et des journalistes serait suffisant.

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  15. Il y a 2 heures, Ciders a dit :

    Ils ne sont donc plus si sûrs d'obtenir des Rafale ? :laugh:

    Ça sent quand même le gros coup fourré pour emmerder les Ukrainiens. J'ai pensé tout haut ? Oh ça m'étonne.

    Ce serait risqué comme jeu de la part des russes.

    La vente de mirage 2000 pourrait logiquement être associée à la reprise des MiG-29 qui iraient en Ukraine.

    Ensuite la Serbie aura l'habitude des avions Dassault et le passage sur Rafale devrait être facilité...

    La vente de mirage 2000-5 à la Serbie n'est pas forcément une mauvaise chose pour l'Ukraine. Bon, si on ne parle que de négociations pour faire perdre du temps, c'est autre chose.

  16. Tant qu'à prendre des avions d'occasions, ils n'ont pas pensé à des Gripen C/D ?

    En plus des stock suédois, il y a les locations tchèques et hongroises qui se terminent bientôt.

    J'ai du mal à voir la logique F-16.

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  17. il y a une heure, Titus K a dit :

    J'ai écouté il y a quelque jours la prise de parole du CEMAAE au paris air forum où il parle du nombre de MRTT et d'A400M nécéssaires pour déployer convenablement des avions de chasse ... et c'est beaucoup !

    Or quand on voit ce que prévoient les allemands, on peut se demander comment il vont faire avec si peu d'avions de transport ...

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    Le ravitailleur permet "juste" d'augmenter le temps de vol des chasseurs et de reduire le nombre d'escales. Si les allemands font quelques escales de plus que nous, ils peuvent très fortement réduire le nombre de ravitailleurs.

  18. il y a 46 minutes, Teenytoon a dit :

    Quoi d'autres ? Après ce ne sera certainement pas du remplacement un pour un. 

    Des monoplaces.

    Le Mirage 2000 est notre premier (et le seul ?) avion à faire une distinction air-air = monoplace et air-sol = biplace.

    Avec le Rafale polyvalent, nos pilotes/équipages doivent être capable d'effectuer ces 2 missions. Une partie des missions des 2000D sont déjà reprises par des Rafale C, mais les 2000D ont aussi repris les missions des F1 et Jaguar monoplace...

  19. Il y a 3 heures, Patrick a dit :

    Sauf nous vu qu'on avait déjà engagé les dépenses afférentes, sur une stratégie de long terme, bien établie, et axée justement sur la réduction des coûts.

    Oui, il faudrait analyser par pays.

    Donc USA+RU (vu la dépendance du RU, ça me parait normal de les associer), c'est 65% des dépenses et 91% de l'augmentation.

    Donc les 7 autres pays se partagent 35% du budget nucléaire et 9% de l'augmentation.

     

    Je pense qu'il serait aussi pertinent de faire une analyse sur le budget chinois. Je ne serait pas surpris qu'ils représentent presque toute l'augmentation restante (voir plus, certains pays pouvant réduire leurs dépenses contrairement à ce que laisse croire l'article) Mais c'est un cas particulier avec une dissuasion nucléaire qui change de gamme.

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  20. Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Cession de Mirage 2000-5 à l'Ukraine : l'armée de l'air va réorganiser les missions du Rafale

      Révéler le contenu masqué

    La base aérienne de Luxeuil-les-Bains sera renforcée avec l'arrivée de deux escadrons de Rafale à la place des Mirage 2000-5. Le chef d'état-major de l'armée de l'air souhaite avancer la livraison des Rafale pour compenser les appareils cédés à l'Ukraine

    Après l'annonce du président de la République, le ministre avait estimé que « cet effort important que nous faisons pour nos propres armées profite aussi indirectement aux Ukrainiens, sans pour autant abîmer notre standard de défense », avait expliqué le 7 juin Sébastien Lecornu.

    L'armée de l'air et de l'espace va devoir réorganiser une partie de sa flotte de Rafale avec la prochaine cession de Mirage 2000-5 à l'Ukraine annoncée il y a une dizaine de jours par Emmanuel Macron malgré le peu d'appareils concernés (probablement entre six et douze sur une flotte de 26 Mirage 2000-5). « C'est une réarticulation du partage des missions entre la flotte Mirage 2000 et les Rafale », a expliqué jeudi au Paris Air Forum (organisé par La Tribune), le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Stéphane Mille. Et d'expliquer que cette cession entrainera le transfert « de quelques activités, qui sont aujourd'hui réalisées par le Mirage 2000-5 sur la flotte Rafale », des missions de posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), des missions dites de police du ciel. Des Rafale prendront donc le relais des Mirages 2000-5, qui devraient être cédées à Kiev d'ici à la fin de l'année.

    « Il y a eu une annonce de cession. Je rappelle que le nombre d'appareils n'a pas encore été officialisé. On parle de quelques unités pour ce qui concerne l'armée de l'air et de l'espace », a fait observer le général Stéphane Mille.

    Pour compenser la perte de ces Mirage 2000-5, le chef d'état-major de l'armée de l'air souhaite une accélération des livraisons de Rafale. Quel est « le bon calendrier des Rafale pour compenser le plus rapidement possible la perte d'usage de ces quelques appareils ? », s'est interrogé le général Mille, tout en soulignant que que la modification du calendrier de livraison relevait d'une décision politique. « Je suis favorable à ce que l'on compense le nombre d'appareils qu'on me fera céder », a-t-il précisé. Toutefois, il a indiqué qu'une partie de la réponse était également chez Dassault Aviation. « Il y a aussi la faisabilité par Dassault Aviation de pouvoir délivrer des appareils dans des cadences qui seraient supérieures », a-t-il expliqué. Un calendrier de livraisons « déjà très tendu » mais le chef d'état-major de l'armée de l'air croit « savoir qu'il y a quelques petites marges de manœuvre d'ici à 2030 ». Dassault Aviation a besoin de trois avions pour fabriquer un Rafale.

    La base de Luxeuil-les-Bains renforcée

    Avec la cession des Mirages 20005-5, la base aérienne de Luxeuil-les-Bains (BA116) en Haute-Saône, est-elle menacée ? La réponse est non. Le général Stéphane Mille a apporté jeudi au Paris Air Forum une réponse claire et nette. Avec cette cession, « je ne vois pas de menaces sur la plateforme de Luxeuil », a-t-il affirmé. Dans un post sur X, le président de la commission des Affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, a annoncé samedi que le ministère des Armées prévoyait la transformation de la base de Luxeuil « avec l'arrivée de deux escadrons Rafale et sa modernisation pour plusieurs centaines de millions d'euros pour participer aux opérations des Forces Aériennes Stratégiques en 2032 ».

    « Je tenais à vous annoncer que deux escadrons de Rafale seront implantés sur la base aérienne de Luxeuil. Les premiers aéronefs arriveront dès 2032, ils participeront notamment aux contrats opérationnels des Forces aériennes stratégiques », a expliqué le ministère des Armées Sébastien Lecornu dans un courrier rendu public par Cédric Perrin.

    Répondant à un internaute sur X, Cédric Perrin a précisé que « ce n'est pas uniquement un engagement du ministre, c'est le choix de l'état-major de l'armée de l'air et de l'espace, un choix stratégique, pas politique ! » Dans son courrier, Sébastien Lecornu précise que « le ministère investira massivement (dans la base aérienne de Luxeuil, ndlr) pour mettre à niveau les infrastructures de la base et ainsi assurer la pleine cohérence de ce déploiement ». Après l'annonce du président de la République, le ministre avait estimé que « cet effort important que nous faisons pour nos propres armées profite aussi indirectement aux Ukrainiens, sans pour autant abîmer notre standard de défense », avait expliqué le 7 juin Sébastien Lecornu.

     

    Tu n'es pas responsable du titre, mais c'est quoi le rapport avec l'Ukraine ?

    On a des avions qui devaient être retirés en 2028 ou 2029, finalement certains seront donnés à l'Ukraine, donc la flotte de -5F sera probablement retiré plus tôt, "donc" on déploie des Rafale en 2032...

    J'ai l'impression de retrouver la temporalité indienne.

  21. Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Au lieu de mettre au rebus les ASMP, ils pourraient finir en arme exclusivement anti AWACS.

    Je crois que les ASMP (de première génération) ont été détruit depuis longtemps et les "-A" seront recyclés pour devenir des ASMP-A Rénové.

    Ces missiles des années 80 auraient nécessité une profonde refonte modernisation qui aurait eu un coût conséquent pour continuer à être exploitable dans les années 2020.

    La capacité anti-AWACS risque de faire doublon avec le meteor dont la portée sur une cible subsonique peu agile doit être vraiment importante.

    Une refonte en anti-navire aurait peut-être pu se justifier, mais il faudrait voir le coût que cela représenterait pour un missile (et donc une capacité) qu'on ne pourrait avoir qu'en très petite quantité et non proposé à l'export.

    C'est un peu le défaut du développement d'un nouveau missile par recyclage des ASMP. Il faut trouver une mission suffisamment stratégique (et non proposé à l'export) pour qu'on se limite à moins de 50 missiles et qu'on accepte le coût conséquent.

     

    Maintenant pour revenir à la question des ASTER, ce n'est pas parceque le F-18 (ou le F-14 iranien) a l'utilité d'emporter un missile qui n'était pas prévu pour une utilisation aéroportée que c'est le cas du Rafale. Sur le F-18, le SM-6 offre la capacité air-air longue portée que le F-18 n'a pas en l'absence de meteor. Par rapport à l'ASTER, le SM-6 permet aussi une polyvalence avec une capacité air-sol (supersonique) que n'a pas l'ASTER.

  22. C'est compliqué à interpréter.

    Déjà, je ne suis pas sur que les 2 escadrons de Luxeuil seront à vocation nucléaire. Au vu de l'extrait, on pourrait comprendre qu'il y aura 2 escadrons dont au moins un (ou au moins certains Rafale) seront à vocation nucléaire.

    Ensuite, on parle du Rafale. Depuis quelques temps, on n'arrête pas de réduire les effectifs et de compenser par une augmentation du nombre d'heures de vols par Rafale. Si on réfléchit nos pilotes font toujours le même nombre d'heures de vol et qu'on a le même nombre de pilotes par escadrons, on devrait réduire le nombre de Rafale par escadrons si on veut être cohérent. On pourrait officiellement passer d'escadrons de 20 à 12 Rafale sans impact. De toutes façons, les Rafale n'étant pas affectés à un escadron, ça devrait être transparent.

    Sauf qu'on parle des FAS. Pour les FAS, une des missions est de pouvoir faire un raid massif donc de faire décoller tous les ASMP. On pourrait passer de 2 escadrons de 20 Rafale à 3 de 12 en annonçant une réduction de 10% ou une augmentation de 50%...

    Historiquement, les FAS sont passées de 36 Mirage IV en 9 escadrons de 4 à 36 en 6 escadrons de 6.

    Le Rafale fausse la donne, c'est le premier avion des FAS qui est vraiment polyvalent et utilisé par les forces conventionnelles. On peut mutualiser sur une même base, des chasseurs FAS et des conventionnels.

    Enfin, vu les tensions nucléaire actuelles, ce serait cohérent de repartir les FAS sur plusieurs bases aériennes et même d'augmenter les effectifs.

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  23. Le 09/06/2024 à 18:29, Vince88370 a dit :

    De nouvelles du type 076, on voit bien la place pour installer la catapulte après pas de signe de piste oblique comme certaines vu d'artiste le suggérait 

     

    https://x.com/RupprechtDeino/status/1799797327080948018

    C'est peut-être logique.

    Historiquement, il fallait une piste oblique pour que les avions trop lourd pour s'arrêter dans la barrière ne percutent pas les avions stockés à l'avant du PA.

    Sur le Type 076, on risque de parler d'aéronefs assez léger (des drones surtout) et il ne devrait pas y avoir des appontages en série nécessitant de garer temporairement les aéronefs à l'avant du PA.

     

    J'ai du mal à voir la doctrine qui sera associée au type 076, mais on ne parle pas d'un porte-avions, juste d'un navire de débarquement capable d'opérer des avions ou drones CATOBAR.

  24. Le 14/06/2024 à 18:53, Picdelamirand-oil a dit :

    , les avions iront sur leurs deux porte avions,

     

    Il y a 4 heures, Titus K a dit :

    22 Rafales M pour équiper 2 porte avions + 4 Rafales B ?

    Je pense qu'il faut comprendre que les Rafale M iront sur le Vikrant mais qu'ils seront aussi capable d'opérer du Vikramaditya pendant les indisponibilités du Vikrant.

    Bon, faut voir les délais aussi. A force, les MiG-29K pourraient être retirés du service ou avoir une disponibilité tellement médiocre qu'il faudra des Rafale pour que les PA puissent avoir une activité aérienne. L'ex Bakou pourrait aussi être bientôt retiré du service, même s'il a été complètement refait, il aura plus de 40 ans à la mise en service des Rafale M.

     

    Enfin, c'est ce que je comprends. Sinon, on peut aussi se dire que toutes les négociations particulièrement longues sont du au développement spécifiques demandé par la marine indienne. Ils veulent des Rafale embarqués, biplaces et capables de passer dans l'ascenseur trop étroit du Vikramaditya. Mais je ne crois plus du tout au développement d!un Rafale N à voilure repliable...

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  25. il y a 2 minutes, clem200 a dit :

    Ce que je veux dire, c'est qu'on parle du coût de la formation d'un pilote de Rafale avant qu'il ne voit son premier Rafale.

    C'est peut-être un pilote de chasse au bout de ces 4 ans et 700 000 €, mais ce n'est pas encore un pilote de chasse opérationnel.

    Je pense qu'il faudrait rajouter quelques années et millions pour pouvoir le décrire comme opérationnel sur autre chose qu'une mission de convoyage.

     

    Le coût de la formation initiale est évidemment élevé, mais il reste assez réduit par rapport au coût pour le maintenir au meilleur niveau.

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