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  1. ARPA

    Luftwaffe

    C'est pertinent de dire qu'il n'y a plus eu d'échanges avec les pilotes des Marineflieger depuis 2002 quand on sait qu'ils n'existent plus depuis 2005 ? On a probablement suspendu pendant 2 ou 3 ans un échange (qui n'avait peut-être pas lieu tous les ans) puis il n'y a plus eu de pilotes d'avions de chasse dans la marine allemande pour faire l'échange. Pour peu que l'échange soit sur plusieurs années (ce qui serait logique si on demande aux pilotes de maîtriser leur avion), on a renvoyé le pilote en échec et pour l'échange suivant c'était trop tard.
  2. Le bon côté des ventes export et du sous effectif de l'AAE, c'est qu'on peut vite compenser nos pertes. En 5 ans de réquisition du matériel prévu pour l'export, on peut renouveler la quasi totalité de notre parc aérien (165 Rafale) Si Dassault réfléchit vraiment à augmenter la cadence pour passer à 5 avions par mois, donc à 55 avions par ans, il faudra encore moins de temps pour recréer une armée de l'air. Et si on se limite à un conflit "localisé" comme la guerre des Malouines, on devrait avoir assez peu de pertes, probablement quelques dizaines, mais il ne faudra pas très longtemps pour compenser les pertes.
  3. Si tu veux, on peut aussi en mettre 8 comme sur le Bearn. Maintenant si tu connais un expert qui a des Retex sur l'utilisation d'un porte-avions léger par des aéronefs utilisant les futurs systèmes d'appontage automatique, je suis preneur, mais je vais avoir du mal à croire à son CV. Il a été envisagé pour le F4. C'est expérimenté par les américains depuis plus de 10 ans avec le X47 et des tests ont été effectués sur F18. Si on prévoit d'équiper un PA pour dans 10 à 50 ans, la question devrait réellement se poser. Euh... je compte juste un passage de 36 à 24m. Le premier brins peut aussi servir. Avec le progrès technologique, ça ne me surprendrait pas qu'il soit plus facile de poser un Rafale F4 sur 24m qu'un SEM sur 36m. Et après un vol de presque 6 heures, le pilote de SEM doit se poser avant la panne d'huile alors que celui du Rafale peut encore faire plusieurs heures de vol s'il se ravitaille. À mon avis, le PA et l'escorte du GAN doivent être cohérentes avec la taille du GAE. Si on se limite à 6 Rafale et 2 hélicoptères, on a déjà un Md€ d'aéronefs et au moins une centaines de spécialistes aéronautiques. On doit déjà fournir une escorte, mais ça reste un risque qu'on peut se permettre de prendre (comme pour certaines bases avancées) Si on passe à un groupe aérien embarqué plus sérieux, on atteint un coût (financier, humain, capacitaire...) tellement important qu'il devient une cible et que ce serait des économies ridicules de ne pas fournir une plateforme et une escorte décente. Tout dépend du budget qu'on a pour le GAN. Si on doit le faire à l'économie parcequ'on n'a pas les moyens d'avoir un SNA, ni même d'avoir 2 ou 3 vrais frégates AA et ASM, donc il faut le reconnaître et ce n'est pas crédible d'avoir une aéronavale surdimensionnée qui empêchera d'équiper le reste de la Marine. Mais si on a les moyens d'avoir des SNA, des frégates performantes, des pétroliers ravitailleur et plus qu'une dizaine de chasseurs... globalement par rapport au coût total de la Marine, l'achat d'un vrai PA est tout à fait envisageable. Le coût du PA est presque négligeable par rapport au coût du GAN, donc si on réduire le coût du GAN il ne faut pas économiser que sur le PA mais sur tout le GAN, donc sur l'escorte et le GAE.
  4. Au sujet de la poussée vectorielle, on sait ce qu'elle apporterait au Rafale ? Et ce serait quoi comme poussée vectorielle ? (2 ou 3 axes ? avec reverse ?) Théoriquement, ça peut servir à réduire significativement les distances de décollage et d'atterrissage, est-ce que ce serait utile pour l'aéronavale ? Est-ce qu'un Rafale M doté de la poussée vectorielle pourrait opérer d'un PA STOVL ou sans brins d'arrêt ? (je vise le Juan Carlos, mais aussi nos PHA)
  5. Je parlais du minimum théorique, pas du souhaitable. Le 3ème brins, c'est presque du "bonus". Enfin surtout si on utilise l'appontage automatique. Je trouve même que 12, c'est beaucoup. Sur les LHA/LHD américains, la dotation standard était de 6 AV8 ou F-35B. L'Espagne a moins de 12 Harrier encore en ligne, le Brésil n'avait acheté que 23 A4, l'Australie n'embarquait que 4 puis 8 A4 sur son PA, la marine italienne ne prévoit d'acheter que 15 F-35B et le Garibaldi se limitait à 12 aéronefs... Vu ce qu'on fait dans les détachements en OPEX et les performances du Rafale, un PA léger avec seulement 6 Rafale (et plusieurs hélicoptères) représenterait déjà un potentiel militaire non négligeable. 4 Rafale seraient même suffisant pour avoir un nounou en alerte sur le pont et faire des raids avec 2 avions. Un détachement plus important va demander plus de monde, plus de carburant, plus de munitions... Avec 12 avions et une bonne disponibilité, on risque de planifier des missions avec une dizaine d'avions. L'activité sera nettement plus importante qu'avec seulement 4 à 6 chasseurs. Et prévoir de recevoir une pontée de 11 chasseurs ou de 3, ce n'est pas la même chose.
  6. Dans les échange Twitter, ils parlent de 14. Enfin, ça devrait dépendre du modèle et de la disponibilité espérée. J'ai peur que le Rafale n'ait pas beaucoup de chance s'il est proposé en neuf. Et d'occasion, vu que ce marché n'est pas stratégique pour la France, je ne suis pas sur qu'on fasse l'effort politique d'une proposition à la croate. Une offre à la grecque (quelques occasions à compléter par du neuf pour un premier contrat en espérant d'autres contrats 100% neuf) serait possible et peut-être suffisante pour faire gagner le marché.
  7. Oui, c'est "légèrement" orienté. Dassault est assez loin des 65 à 70% pour l'export. C'était vrai pour les mirage III et F1, mais on oublie volontairement que les mirage IV, Étendard, SuE, Jaguar et même mirage 2000 font chuter cette moyenne. En pratique, on peine à dépasser les 50% pour l'export. Donc le Rafale est un vrai succès, même par rapport aux autres avions de Dassault.
  8. On ne va quand même pas s'en plaindre. Enfin de mon côté, j'étais persuadé que la Grèce avait déjà validé ces 6 Rafale quelques mois après sa première commande. Qu'il y avait donc 12 occasions et 12 neufs en commande ferme.
  9. Avec 4 brins d'arrêts, il doit donc être possible d'économiser 10 à 20 m en se contentant de deux ou trois brins d'arrêt. Sinon, les brins d'arrêt du CdG n'ont que 96 m de longueur d'arrêt. On pourrait calculer (au plus juste) qu'il faut une longueur de 15 (Rafale) + 96m (course du dernier brins) + 10 (distance entre les 2 brins) + 10 m ("marge" de sécurité avant le premier brin) Avec 135 m, j'ai l'impression que c'est vraiment le minimum acceptable. Sinon, l'objectif ne doit pas être de faire le PA le plus petit, mais le moins cher. Un STOBAR sera probablement moins cher qu'un CATOBAR. Et pour la piste oblique, il ne faut pas forcement se baser sur un angle très important, l'Arromanches avait une piste oblique de 180m et inclinée de 4°. Un PA plus petit que l'Arromanches (pour qu'il ait une piste de 165 m) suffirait pour opérer des Rafale M. Avec un tremplin, on règle le problème de l'unique catapulte pas assez puissante.
  10. À la lecture de l'article, je comprends que ni le F-15E ni le B-21 ne sont aptes à l'emport de B-61. Concernant le B-21, il ne doit pas financièrement dans les moyens des Allemands de se doter de 6 à 12 B-21 pendant que les américains prévoient d'en commander jusqu'à 200... Et le F-15 doit être trop gros pour un pays comme l'Allemagne, il faudrait au moins qu'ils aient la taille du Qatar pour l'envisager. C'est du détail, mais ce serait bien de rappeler que les Allemands feront le choix du F-35A et non juste celui de garder la B-61.
  11. J'étais passé à côté de l'info. Vous saviez que les FAS peuvent désormais maintenir une permanence en vol des ASMP -A https://archives.defense.gouv.fr/espanol/air/dossiers/fas-56-ans-de-dissuasion-nucleaire-aeroportee/les-fas-pilier-historique-de-la-composante-nucleaire-aeroportee Pour que ce soit possible, cela veut dire que les avions armés ont encore assez d'autonomie (avec ravitaillement) pour finir leur frappe. Je présume qu'on prévoit donc une frappe à 3 ou 4 heures de vols ("retour" compris) et que nos Rafale se relaient toutes les 8 ou 9 heures avec jusqu'à 12 heures d'autonomie pour un vol record. C'est une prouesse qu'on ne devait pas pouvoir faire avec les mirage 2000 et IV à l'autonomie bien plus réduite en huile. D'ailleurs, les américains ne le faisaient pas avec leurs B-58. Le passage au MRTT doit aussi aider. Et si c'est un exercice qui devient régulier, l'A400M ravitailleur pourrait devenir utile. Au-dessus d'Orléans, il resterait très efficace pour assurer une permanence d'un ravitailleur au côté des MRTT. Je ne sais pas à combien d'avions on estime la crédibilité d'un raid nucléaire, mais si on parle d'une dizaine (ou plus ?) de Rafale B en permanence en l'air, l'exercice va coûter cher s'il dure plusieurs jours.
  12. Une commande française peut aussi servir de variable d'ajustement. Si Dassault a besoin d'une commande supplémentaire pour financer une augmentation de cadence, la France pourrait aider avec une commande "ferme" et une livraison quand ça arrangera Dassault. Une commande pour 60 Rafale (donc ça en fera un peu moins de 225 en comptant les vendus et les perdus) à livrer avant 2035 pourrait arriver dès que Dassault le souhaite (mais il restera à négocier les dates de paiements...)
  13. Si je ne me trompe pas, les 27 (27,2 ?) tonnes viennent de la masse max que Dassault propose actuellement en option. Il suffirait de changer la pression des pneus et surtout d'homologuer des charges externes plus lourdes (CFT, bidon de 3000 L...) En fait, il ne faut pas un Rafale XL pour atteindre les 27 tonnes, il le faudrait pour dépasser très largement ces 27 tonnes. Donc pour un avion dépassant les 30 tonnes. Mais j'avoue que je ne vois pas ce que ferait un Rafale XL que ne pourrait faire un Rafale classique. Je ne comprends pas l'intérêt, surtout que si on change de génération, tous nos Rafale actuels seront obsolètes...
  14. Avec les ventes d'occasion, on n'aura peut-être plus d'avions en fin de potentiel, donc la gestion devient complètement différente. Un petit pays qui veut du "nombre" (donc 6 à 20...) mais fait peu d'heures de vol par ans pourra finir nos avions et n'a aucun intérêt à disposer d'avions avec presque un siècle de potentiel (à 90 heures par ans) Avec le Rafale, la différence entre un avion neuf (9000 heures de potentiel) et une occasion modernisée au dernier standard (mais plus que 3 à 5 000 heures de potentiel) se réduit. Je pense qu'il y a un véritable marché pour du Rafale d'occasion. La Croatie et la Grèce préfèrent probablement 12 avions avec 5 000 heures de potentiel que 7 ou 8 avec 9000 heures alors que c'est presque le contraire pour la France. J'ai du mal à évaluer vraiment le besoin en avions de combat. On est passé de chasseurs qui faisaient moins de 200 heures par ans (ou plutôt 1000 tous les 5 ans) à presque 300. Si on arrive à faire plus, on peut encore réduire le nombre d'avions sans réduire notre activité. On annonçait que 2 Rafale valaient 6 mirage 2000 (4 D et 2 -5F), mais s'ils ont une activité 50% plus importante, on a en réalité 2 Rafale qui font autant que 9 mirage 2000 (6 D et 3 -5F). On se moque des indiens, mais la com française était aussi assez optimiste.
  15. Plus que le soutien entre pays alliés, on a le soutien industriel associé. Dassault va se dimensionner pour soutenir presque 450 Rafale. Donc si un des pays passe en guerre et que ses avions doivent voler 3 fois plus donc demander un soutien industriel 3 fois plus important, Dassault va pouvoir suivre assez facilement vu que tous ses clients ne seront pas en guerre et certains pourraient même accepter une baisse de leur disponibilité ou activité.
  16. On a peut-être des objectifs différents, mais on a quand même les mêmes besoins. On est en train de nous expliquer que l'Espagne et l'Allemagne doivent s'équiper de F-35 parcs que c'est la seule solution pour décoller d'un porte-avions ou pour porter la bombe nucléaire... Tant que nos partenaires ne connaîtront pas leur cahier des charges, c'est compliqué de faire un programme commun. S'il faut rajouter dans le cahier des charges que l'avion doit être vendu par les américains, c'est leur droit, mais qu'ils le reconnaissent.
  17. Vu que ce sujet est issu d'un sujet plus ancien de 2017... Un des arguments Allemands pour acheter du F-35 est que le NGF ne sera pas au point à temps pour remplacer les Tornado. Mais depuis 2017, les Allemands n'ont presque rien financé et le programme n'a pas avancé.
  18. L'Atlantic est probablement une réussite, mais le volet industriel est complètement foireux. On a finit par faire l'ATL2 qui a été construit en utilisant la même base industrielle donc en partie en Allemagne qui a finit par choisir des P-3. Et c'est la même chose pour le Transall. Techniquement, les partenaires ne sont pas en tort. Ils ont choisi de ne pas poursuivre l'aventure, mais ils ont profité des retombées industrielles. C'est comme pour le Tigre Mk3... l'Allemagne ne s'est jamais engagée à moderniser ses Tigre, mais c'était sous-entendu.
  19. Bah justement. Les coopérations avec l'Allemagne sont foireuses depuis cette époque. Les Alpha Jet et Tornado sont juste des coopérations ratées de plus.
  20. À quel époque ? Quand le mirage F1 était encore en production ? D'ailleurs le F1CR aurait été choisi sur une cellule de F1 parce que Dassault ne pouvait pas livrer plus de mirage 2000.
  21. Ça c'est fait et il reste encore les 2 milliards. Donc on a Dassault qui va maintenir "gratuitement" un stock de pièces détachées de Rafale à proximité de nos territoires. On pourrait probablement avoir un détachement permanent de 3 Rafale en Indonésie (comme les 6 aux EAU). Ils serviront à renforcer notre alliance avec l'Indonésie et ils seront facilement déployés dans nos territoires du Pacifique. Ce détachement est complété par un A400M ravitailleur (avec réservoir en soute) basé à Nouméa. En cas de besoin, cet A400M suffit pour ravitailler un ou deux des Rafale d'Indonésie à la nouvelle Calédonie. Et il y aura toujours la rotation tous les 2 mois d'un A330MRTT qui assurera la relève d'une partie des militaires déployées dans le Pacifique ce qui permettrait de faciliter des exercices. Je pense qu'il reste encore une bonne partie des 2 milliards.
  22. Ou ça veut juste dire qu'on arrive à la limite de 3 par mois et qu'il faut augmenter la cadence pour continuer de vendre. En tout cas, il faut savoir combien ça coûterait de vendre des avions supplémentaires. Entre les Rafale qui nous reste à livrer et les commandes "probable" de la France, de l'Inde et d'autres pays, on a vraiment beaucoup de risque d'atteindre voir de dépasser la cadence de 3 par mois.
  23. ARPA

    [Rafale]

    Ou alors, ils simulaient des J20 ou Su57 furtif voir des F-35 devant attaquer une zone défendue par des Red Air simulant des Su35...
  24. Enfin ça veut aussi dire qu'on gagne 2 ans soit 66 Rafale. La France peut donc commander 12 Rafale pour remplacer les 12 croates. On peut aussi rajouter une autre commande avec une livraison d'une vingtaine de Rafale avant 2031 pour remplacer les dernier 2000-5F. Et il reste 34 avions pour des clients export qui seront livrés d'ici 2031. Si on se fie au récapitulatif de Wikipédia, on aurait des livraisons presque saturées jusqu'en 2025 puis les 80 émiratis qui permettent de maintenir une bonne cadence (mais pas au max) jusqu'en 2031. Je pense qu'il fallait comprendre autrement l'article de Cabriol, il disait juste que la production de Rafale est garantie jusqu'en 2031 avec les commandes actuelles.
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