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Messages posté(e)s par Tancrède
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Quel rapport entre la photo et le tweet
??? J'avoue que le truc m'a sauté aux yeux, au dépend du contenu, entre l'histoire de bouées dans l'arctique et l'image de gars qui ont l'air d'être en train de sonder un égoût (je sais que la pollution marine a largement atteint l'arctique, mais quand même), très loin du cercle polaire.
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5 minutes ago, Deres said:
Et ce point est bien connu.
Il était déjà évoqué lors de la relance keynésienne de Mitterrand en 1981 (où nous étions pourtant bien plus autarcique) et s'est réalisé avec précision menant rapidement à une dévaluation de la monnaie.
De ce point de vue là, le plan de relance lors de la crise de 2009 était plutôt bien vu en se concentrant sur des dépenses d’investissement et d'infrastructure (par exemple cela a payé le grand portique de Saint-Nazaire qui fait sa prospérité actuelle).
Ces dépenses ont beaucoup moins de "fuites" vers l'étranger que les dépenses "sociales" comme les hausses de minimum sociaux que demandent systématiquement à corps et à cris la gauche et l'extrême gauche comme grand objectif de dépense sans limite pour "relancer" l'économie (ce qui reviendrait donc à la couler définitivement en fait).
A se demander si la solution ne serait pas de remplacer des aides en numéraires par des aides en nature dont on pourrait garantir la provenance nationale. Ou un système de ticket ou de remboursement ayant le même effet. Mon esprit libéral s'insurge tout de même devant ce genre d'idée tournant facilement à l'usine à gaz pleine de coûts administratifs sans parler des possibilités fabuleuses de favoritisme, de corruption et de fraude ...
Ce genre d'impasse théorique et pratique sur la route à prendre dans la plupart des pays développés est en grande partie ce qui conduit maintenant toutes les "élites" à s'interroger sur le sujet, pourtant une impasse quasi certaine, du revenu universel minimum (ou quel que soit le nom employé; y'en a une foultitude). De droite comme de gauche, en Europe et aux USA, ils en parlent et ne savent pas comment résoudre la question.
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32 minutes ago, Wallaby said:
https://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-45345518 (29 août 2018)
Argument imparable de Cynthia Nixon, l'actrice qui joue Miranda dans Sex And The City et qui est en lice contre Andrew Cuomo dans la primaire démocrate pour le poste de gouverneur de New York : la température de la pièce est "sexiste" (selon la revue Nature Climate Change, la température préférée des hommes est de 72° Fahrenheit, alors que celle des femmes est de 77°).
J'avais vu passer celle-là
! J'ai pas osé y croire, mais c'est devenu un truc sérieux, derrière l'apparent manque de sérieux. C'est un outil de négociation/intimidation pour attirer l'attention et en sortir avec l'image d'avoir gagné quelque chose, même s'il est fondamentalement vrai qu'il y a un problème de relative incompatibilité hommes-femmes sur ce sujet, en plus du fait qu'apparemment, Cuomo a notoirement tendance à exiger des salles particulièrement froide (où il est plus à l'aise/où ses adversaires sont proportionnellement plus mal à l'aise?), autour de 50-55° farenheit paraît-il.
Enfin, sur le sujet de la température dans les bureaux, rappelons que s'il fait trop froid au goût de certaines, il est toujours possible de rajouter des couches, tandis que s'il fait trop chaud, il est généralement mal vu d'enlever sa chemise et/ou de suer comme un boeuf. Donc la solution, si vraiment les débats sur chaque petite chose dans le monde doivent être réduites à ces points stupides poussés au-delà de l'idéologique, voire du haineux, sera de revenir à de bons vieux dispositifs de ségrégation par le sexe. Les juifs hassidiques et leur mode de prière sont-ils la voie du futur de nos sociétés?
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19 minutes ago, SinopeMT said:
Il explique ça comme étant la "likeability" qui est la 5ème critère de story-telling et qu'elle remplit. Mais les faiblesses béantes dans toutes les autres font qu'elle tombe derrière les autre personnages principaux de l'univers. Sur ce critère là, c'est Bobba Fett qui se démarque et lui a valu son statut culte.
Pour moi, je n'ai jamais vraiment accroché au VII et le VIII m'a totalement braqué, suspension de crédibilité en pièce oblige, l'irrespect absolus de tous les codes oblige et sans oublier des personnages tous plus faibles, stupides et trollesques les uns que les autres (à la seconde vision, la scène d'ouverture avec cette humour d'élève pertubateur de 5 ans m'a insupporté)
Le VIII a brisé la fanbase, sans doute causé le bananage de Solo (en plus du fait que personne n'avait demandé une prequel sur Han Solo, un perso dont on sait ce qui lui arrive ensuite, et dont une bonne partie du charme repose sur la "cool-itude" absolue et une part de mystère qu'on remplit mieux dans nos têtes) et a eu un succès en demi-teinte (rapide effondrement après un démarrage énorme plus dû au "Star Wars" dans le titre qu'à autre chose, échec complet et ultra-rapide en Chine), avec plus de 40% de recette en moins que le VII (le studio attendait pas plus de 30% de moins). On est encore dans le nuage de merde de ses effets, qui a désillusionné et/ou enragé une bonne partie de la base hardcore des fans (ceux qui vont aux conventions, achètent les goodies et tous les jeux et DVD, vont voir le film 5 ou 6 fois en salle, et constituent le plus important relais marketing des produits SW, films en tête), et la direction de Lucasfilm ne semble toujours pas très apte à gérer la tempête, même si Kathleen Kennedy est, semble t-il, au chômage technique de fait depuis décembre dernier et sans doute sur le départ (ce mois-ci disent certains). Il n'est pas dit que raccommoder le bouzin à un niveau proche de ce qui précédait la nouvelle trilogie soit même possible.
Ce bourrage de crâne direct et indirect injecté à haute dose dans les films énerve du monde, qu'ils arrivent à bien le formuler ou pas, et la volée de bois vert orchestrée par la prod avec la complicité des grands médias, pour traiter les fans mécontents de racistes/sexistes/frustrés/fachos/enfants attardés (on connaît la chanson) n'a pas vraiment aidé. Il y a deux familles de critiques qui se chevauchent partiellement dans cette histoire: ceux qui insistent plus sur le contenu politico-sociologique inséré dans l'histoire, le contexte et les personnages (féminisme/intersectionnalité, "diversité" et autres mots qui sonnent bien mais sont hypocrites) avec toute la subtilité d'un ouvrage de propagande soviétique, et ceux qui insistent plus sur la nullité et l'incohérence en matière de narration, d'intrigue et de personnages. Les deux sont à mon sens assez valides (sauf évidemment ceux qui critiquent par racisme/sexisme authentiques), mais il semble qu'aujourd'hui, il soit devenu assez fréquent pour divers types de productions (audiovisuelles, mais aussi bouquins, jeux vidéos -voir le cas encore en cours de Battlefield V- BD....) non seulement d'être monstrueusement politisées (dans leur GRH comme dans leurs produits) mais aussi d'avoir des standards médiocres impactés par un tas de codes venus de la "PC culture", et surtout de refuser toute critique et de se retourner contre leurs clients s'ils ne sont pas satisfaits, tels des gouvernements voulant élire un nouveau peuple (évidemment non disponible).
Et Ryan Johnson, avec le VIII, incarne parfaitement le phénomène, encore aujourd'hui rien que sur son fil Twitter, mais globalement depuis le début de la conception du film. J'ai particulièrement peu apprécié la minabilisation/trivialisation et le gaspillage des personnages "historiques" (sauf Leia, à l'inverse transformée en Superman 2.0, ce qui, à l'arrivée, gâche tout autant le perso), utilisés de la façon la plus méprisante et cheap pour essayer de pousser les nouveaux, incapables de "tenir" par eux-mêmes tant ils sont mauvais/faux.
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4 hours ago, SinopeMT said:
Medium peut avoir des articles intéressant et celui-ci sur La Mary Sue Rey est top.
J'aime bien l'angle du story-telling et par quels aspects le personnage est nul. L'article donne un bon cadre pour juger la qualité d'écriture et c'est ce qui me manquait pour pouvoir expliquer et défendre mes opinions quant aux films et séries que je regarde.
https://medium.com/@matthewkadish/proof-rey-from-the-last-jedi-is-a-mary-sue-storycraft-72cb51aefd2b
On en a déjà parlé abondamment de ce syndrôme, mais il est vrai que cet article entre vraiment dans le détail de la chose. Mais le meilleur indicateur reste au final que, certes un peu moins que les autres persos de la nouvelle trilogie hors Kylo Ren, Rey n'est pas un personnage populaire auprès du public (il faut voir beaucoup de sondages -et pas ceux des sites Disney/Lucasfilm, un peu suspects et pas plus représentatifs que les autres) depuis la sortie de l'épisode VII. Les personnages "historiques" gardent la main, y compris auprès du jeune public, il semblerait. Et les ventes de costumes et figurines semblent attester tout autant de la chose. Les nouveaux persos ne vendent pas, même les principaux. C'est peut-être le plus simple révélateur qu'ils ont un problème et n'inspirent pas. Ni attachement, ni exaltation. Dans beaucoup de sondages, sinon tous, Luke reste le plus populaire, soit dans l'absolu, soit le plus populaire des "gentils"; Darth Vader est souvent au top... Mais pas dans sa jeune incarnation évidemment: #Anakinsucks.... Rien que depuis sa réplique sur le sable dans l'épisode II
Rey est une des Mary Sue les plus notoires de l'histoire récente du cinéma: un perso avec des défauts bidons, de façade, et une gamme d'avantages complète et invraisemblable, sans processus d'apprentissage (girlpowerlesfillesontparfaites), sans réels dilemmes, sans challenges, sans marge de progression, sans remise en cause. Si on ajoute le fait qu'un perso principal doit être un peu creux pour que le maximum de gens puissent s'y identifier, on arrive à un résultat global tout-à-fait inintéressant. Jar Jar avait plus de personnalité et d'intérêt.
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35 minutes ago, zx said:
Va falloir suivre d'un oeil un gars qui s'appelle Beto O'Rourke (démocrate) en course contre Ted Cruz au Texas, il pourrait bien le virer de sa chaise et faire passer la couleur du Texas du rouge au bleu,
si il confirme, il pourrait se révéler être le futur champion démocrate par son charisme. les Républicains le déteste déjà d'instinct.
Du rouge au pourpre: il y a deux sénateurs par Etat. J'ai suivi O'Rourke de loin depuis plusieurs mois, et il semble avoir le vent en poupe après une longue campagne de porte à porte avec en plus un certain appui financier: il semble pour l'instant assez clean, même s'il fait tiquer les progressistes sur certains plans (finance, libre échangisme...). Les répubicains ont lâché une campagne contre lui pour un délit de fuite dans un cas d'accident où il conduisait en état d'ivresse et s'est barré de la scène. On va voir si ça prend ou pas, mais même si Cruz devait l'emporter, ce serait d'extrême justesse. Un choc au Texas.
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"Stronger Together"
! Ils reprennent un des slogans de campagne de Hillary Clinton: c'est assez générique, mais dans le contexte actuel, et vu les tendances hyper-politiquement actives dans la prod à Hollywood, et plus encore dans la prod télé, il y a peu de doutes sur l'innocence du choix. On peut donc déjà être sûr d'absolument TOUT ce qu'il y aura dans cette série, de la définitiondes personnages (déjà un aperçu avec les vocations des héroïnes: business et science, parce que ce sont des domaines de la "patriarchie"
) et des dialogues jusqu'à la teneur de l'action et à la caractérisation des méchants. La seule inconnue sera le niveau de qualité technique: y'a t'il du fric sur l'écran ou non? En même temps, c'est le CW Networks (les séries DC cheaps du moment et autres trucs sentimentalo-bien pensants pour adolescentes sans assurance), donc on peut sans doute prédire que non. Ce sera cheap, ou médiocre au mieux côté visuel (sauf la plastique des actrices), et minable côté écriture.
Sinon, sur une note moins cynique: j'ai maté le premier épisode de Jack Ryan. Plutôt agréablement surpris côté histoire, et franchement impressionné côté technique/visuel/moyens employés. Y'a beaucoup de fric sur l'écran, pour une série, la castagne est bonne (surprise du côté des explosions qui ne font pas, comme quasiment partout ailleurs, cheap, fausses, ridicules et/ou étrangement pas "insérées" dans l'image), le ton est celui d'une onéreuse sobriété dans l'action "réaliste"/à taille humaine, et l'ambition est là. Côté histoire, écriture et persos, ça va pas casser trois pattes à un canard, mais c'est solide; y'a rien d'original et on risque pas le "contre-culturel" (sur ces deux plans, c'est Jack Ryan/Tom Clancy après tout), mais c'est assez bien écrit pour qu'on se prenne au jeu et qu'on se laisse aller à "rentrer" dans une histoire qui a été pensée plus de deux minutes avant d'écrire, si bien que les contradictions, facilités, incohérences.... Ne sautent pas aux yeux et ne gênent pas la narration. Il y a des changements par rapport aux livres pour adapter à l'époque (c'est pas les Russes, c'est les islamistes), mais c'est au fond assez fidèle aux principes et dynamiques génériques des persos des bouquins (note qui m'amuse: cela inclue le futur beau père de Jack, un Wall Streetien type qui ne peut pas le blairer), et on sent un certain rôdage dans les interactions et dialogues, si bien que, pour un produit grand public et un divertissement popcorn qui ne fera certainement cramer aucun neurone, ça sonnerait presque "mature" quand on compare à une proportion si gigantesque des productions actuelles où, même dans les "grandes" séries (j'inclue Game of Thrones, House of Cards.... Celles qui ont des moyens), le mélo est too much, le sentimentalisme exagéré, les persos "trop excessifs" (désolé de la formule), les interactions et dialogues souvent improbables. L'acteur choisi pour Ryan a un vrai "quelque chose" dans son apparente banalité qui ne manque pourtant pas d'identité (on pourrait presque parler de personnalité, ce qui semble être devenu anathème dans beaucoup de séries), sans doute en partie parce qu'il ne parle pas en formules toutes faites, mais, avec un jeu assez correct, de manière plutôt humaine (fou comme il semble dur, à l'écran, d'avoir des gens qui parlent comme des humains).
Je vais pas trop m'étendre, mais y'a comme un parfum de normalité dans ce truc, qui, malgré son caractère évidemment politique, essaie, contrairement à vraiment BEAUCOUP de prod actuelles, de ne pas verser dans les conventions à la mode depuis quelques années. Etrange qu'un truc venant de Tom Clancy tranche par ce genre d'originalité, vu que l'oeuvre du gars, côté personnages, vision de l'Etat et du pays.... Versait dans une terrible banalité très conventionnelle et le plus souvent emmerdante, si ce n'est cucu, improbable et politiquement orientée. Là, juste un parfum de normalité qui, de nos jours, a des relents d'air frais.
Je résumerais en disant "un bon produit avec ambition et sans prétention outrancière". Mais bien sûr..... Je n'ai vu que le premier épisode. Si la suite me fait facepalmer, je ne manquerai pas de reposter pour hurler à la trahison et partager mon atterrement.
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9 minutes ago, Phacochère said:
Ce que je sais c'est que le matelas sur lequel il sont assis fond comme neige au soleil (cours du pétrole )
"La chute des cours du pétrole a le plus pénalisé l'Arabie saoudite, dont les réserves de change ont baissé de 90 milliards de dollars chaque année depuis fin 2014 et pour s'inscrire à 490 milliards de dollars, selon les données de l'Institute of International Finance (IIF)".
Va pas falloir tarder avant d'avoir de bonnes idées, parce que moi le vacances en A Saoudite dans leur projet pharaonique , comment dire (
caipirinha,topless,discussions enflammé sur la politique et l'état du monde).On sens bien que MBS cherche à diversifier l'économie mais on s'improvise pas Ricky business quand on a l'habitude d'acheter des étagères sur étagères .
Si vous avez l'occasion de regarder "La maison des Saoud" un documentaire ARTE sur l'histoire de la construction du royaume jusqu'à nos jours, c'est très instructif sur les fractures qui traversent cette société. Dès qu'il faut moderniser et depuis tout temps, cela engendre des violences et oblige régulièrement les dirigeants à s'appuyer sur " le clergé" pour faire passer les réformes à coup de fatwas. Un documentaire passionnant.
Ce pays c'est l'hypocrisie totale, j'ai eu vent de chirurgiens européens qui refaisaient nichons et narines à la chaine par cessions annuelles pour certaines familles . Leurs affaires passaient tranquillement blindées de bouteilles. Asepsie oblige, j'imagine.
C'est clair que ce qui se passe en Arabie Saoudite se passe dans l'intimité des maisons (et des abayas), loin des regards et des caméras.
Mais pour leurs réserves, je m'en fais pas trop non plus: le pétrole est remonté, et ils ont encore du matelas, entre les réserves proprement dites et les gigantesques portefeuilles de biens mobiliers et immobiliers partout dans le monde. Ce qui est préoccupant (parce qu'il faut bien le garder à l'esprit: si l'AS s'effondrait, ce serait une merde incommensurable pour le monde en général, et l'occident en particulier.... En plus du MO), ce sont leurs dépenses, la faiblesse des réformes et l'inadaptabilité du pays. Je l'ai déjà cité sur ce fil, mais je me rappelle toujours du mot d'Antoine Sfeir, avec tout le mépris du Levantin pur jus pour les Golfiens: "vous avez déjà vu un Arabe travailler, vous?" (par "arabe", dans ce contexte, il faut vraiment comprendre "Arabe d'une pétromonarchie du Golfe Persique"). L'immense majorité des établissements d'enseignement du pays sont d'assez bas niveau, voire purement décoratifs et/ou à but simplement religieux (allez demander à ce qui connaissent ce que valent les diplômes de "droit" d'une fac saoudienne, par exemple), même s'il y a eu un peu de changement ces dernières années (mais combien de dizaines/centaines de milliards gaspillés là-dedans depuis des décennies?), et, bien pire, la population autochtone entend fonctionner d'une certaine façon, comme la réalité de la fonction publique saoudienne le montre bien. Même s'il y a une portion de jeunesse (surtout la dorée en fait) qui veut du changement (en fait celui qui LUI convient et celui qu'elle fantasme) et qui peut-être pleine de bonne volonté et, dans une certaine mesure, de talent, le système en place a ses logiques, ses réseaux, interactions et façons de fonctionner, ses féodalités bureaucratiques, une lourde mémoire institutionnelle et assez peu d'habitudes de travail ou d'efficacité pensée à une échelle quelconque (de l'annexe d'un service particulier à la "rationalité" de l'ensemble, rien n'est fait pour vraiment fonctionner et exister comme il le devrait). C'est, comme on dirait, un obstacle.
Tout comme est un obstacle que ce qu'on s'obstine à appeler un pays parce que cela en a la forme juridique, n'en est pas réellement un: l'AS n'est pas une nation, même si un certain niveau de sentiment national/conscience d'un destin commun a pu se développer au fil du temps. C'est encore en grande partie, voire avant tout, une série de domaines féodaux concrétisés par d'immenses réseaux de clientèles tribales/claniques affiliées à tel ou tel pôle de pouvoir, religieux et séculier (des grandes familles), où les loyautés se pensent autrement, et certainement pas prioritairement vers l'Etat tel qu'incarné par la famille Séoud (hors de leurs zones d'influence "légitimes", soit le Nejd et le Hejaz). Ca tient tant que tout le monde est "alimenté" par la manne nationale, mais coupez la, ou limitez là suffisamment, et on pourra mesurer l'état réel de la "conscience nationale". Peut-être aurait-on une bonne surprise dans un tel cas, mais j'en doute un peu, et je préfèrerais ne pas avoir à le savoir.
Quand à commencer à remplacer l'économie du pétrole, il faudrait vraiment beaucoup de changement dans la société, les systèmes d'organisation collective (rôle, coût et emprise des religieux, services publics, gestion de l'Etat, vie de la société civile, dépendance aux étrangers -main d'oeuvre servile d'Asie, experts de l'ouest) pour obtenir un début de vrai système productif un tant soit peu compétitif qui atteigne une certaine taille... Le tout dans un monde déjà commercialement bien saturé par l'offre de pays ayant plusieurs longueurs d'avance, beaucoup d'appétit, des positions acquises, et qui se mènent déjà une lutte féroce et de haut niveau. Je comprends bien qu'un certain niveau de protectionnisme permettrait à ce prospectif secteur productif saoudien de naître et se développer en profitant du pécule national, mais ça n'a qu'un temps et un plafond, sans parler d'une utilité marginale contestable pour un pays qui ne pourra peut-être plus se permettre très longtemps de gaspiller un pognon astronomique.
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Je ne suis absolument pas expert en circulation maritime ou gestion des littoraux, mais je doute profondément quand même de l'utilité ou de la pertinence économique de ce canal, surtout pour ce qu'il coûtera probablement. Vu la forme du Golfe Persique, est-ce avantageux pour tant de routes maritimes de ne pas avoir à contourner le Qatar (pas une immense péninsule), surtout si c'est pour passer par un axe qui aura nécessairement un trafic régulé, de la paperasse à remplir, une file d'attente? Les distances supposément économisées par quelques trajets types sont-elles si grandes? Quand au reste, j'ai aussi de forts doutes sur l'utilité, tant pour le "tourisme" (qui veut se baigner et/ou avoir vue sur un canal commercial?) que pour la pêche, vu que les eaux du Golfe Persique font partie des plus dégueulasses du monde (les EAU, par exemple, font beaucoup d'efforts pour éviter qu'il y ait trop de pub sur le nombre de cas de conjonctivite et de maladies de peau liés à la baignade dans leurs eaux). En tout cas, pour des projets de grande échelle (un investissement inutile de plus pour le portefeuille très stressé des Séouds), j'émets des réserves appuyées. C'est juste le genre de trucs, si jamais ça devait être autre chose qu'une menace à caractère fortement tartarinesque (mais qui peut vraiment faire réfléchir en face), qui est fait par des gens avec l'habitude de claquer trop de pognon, pour faire chier leurs voisins. Y'a t-il même une utilité stratégique réelle? Dites-moi ce que la chose peut réellement obtenir comme résultat, pour ce qui est de faire chier le Qatar, que des barrages routiers et un contrôle continu d'une frontière plutôt courte ne pourrait pas garantir à bien moindre coût?
La seule inconnue pour moi, dans ce raisonnement, est l'histoire des trajets maritimes. Là, j'ai besoin de quelqu'un qui s'y connaisse.
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2 hours ago, TarpTent said:
Après le report sans nouvelle date annoncée de l’introduction en bourse de la compagnie pétrolière nationale Armaco, dont 5% devaient être mis en vente, un économiste tire à boulets rouges sur l’Arabie Saoudite du Prince héritier MBS, et sa « Vision 2030 ».
Pas à dire, c’est du saignant, entre marché du travail « moribond » et fuite massive de capitaux, avec un titre qui donne le ton d’entrée : « L’Arabie Saoudite perd ce qui lui reste de crédibilité »
https://www.romandie.com/news/L-Arabie-Saoudite-perd-ce-qui-lui-reste-de-credibilite_RP/950214.rom
Comme toujours avec l'AS, aucune information n'est réellement sûre, et beaucoup de blabla à mots couverts intervient avant que quelque chose puisse être écrit dans un article, mais j'avais déjà lu il y a un certain temps qu'une bonne partie de la "Vision 2030" était morte-née parce que les investisseurs étrangers invités à financer les classiques projets pharaoniques saoudiens du projet (notamment l'espèce de gigantesque ville touristique projetée sur la Mer Rouge, la "Cité numérico-écolo-soutenable-hyper moderne....) et baladés sur les sites, abreuvés de fantastiques visions, modèles 3D et numériques et autres outils de vente, étaient tout sauf convaincus. Et les arrestations massives qui arrivaient au même moment dissuadaient encore plus sur la fiabilité du pouvoir quand aux détenteurs de capitaux, ou la simple stabilité anticipée du pays.
Est-ce un cas de pure communication de façade par un tyran new look mais au final très classique? a t-il cru/crois t-il à sa "vision" dans un délire de démiurge élevé en enfant gâté et convaincu de son "destin", qui croit pouvoir faire tout et son contraire en même temps? Est-ce surtout le fait d'une vision absolument "top down" par un aristo maniaque du contrôle qui rencontre l'inconvénient obstacle de la réalité? Est-ce l'obsession de la politique étrangère (et de son coût comme de ses contraintes et conséquences) qui l'a emporté et a bousillé trop de son capital politique et économique pourqu'il puisse en même temps réellement changer l'économie et la société saoudienne? Sont-ce les conséquences de sa prise de pouvoir hors des normes tolérables du système saoudien qui impactent sa capacité à libéraliser la société et l'économie comme il l'entendrait, avant tout en créant des tensions le poussant vers toujours plus d'autoritarisme (tendance autocratique), d'arbitraire, de création de sa propre élite (qui coûte parce qu'il faut l'acheter avec des pans d'économie)? Un peu/beaucoup de tout ça à la fois?
Les coûts qu'on a pu voir passer pour la seule guerre au Yémen (quelque chose comme 200 millions de dollars PAR JOUR, soit un milliard par jour ouvré d'une semaine, et 1,4 pour une semaine complète -les guerres n'ayant pas tendance à prendre une pause le WE), la politique au Proche Orient, la fuite en avant dans l'acquisition d'armements et les méga contrats US, les délires comme les projets d'insularisation (physique) du Qatar.... Tout cela doit finir par coûter bonbon s'il faut en plus l'ajouter à la politique socio-économique du régime pour garder la population calme (c'est plus ce que ça a été , mais c'est encore très cher, et ils n'ont pas pu baisser les prestations comme ils voulaient, et surtout pas changer la déplorable politique d'emploi des nationaux), le détournement par un système politique féodal qui reste en place, les besoins propres du système gazo-pétroliers (investissements annuels très importants), des années de prix bas du pétrole (et le début d'endettement qui va avec), le niveau déjà élevé de projets pharaoniques "habituels" (et dont pas mal sont de purs éléphants blancs), la mauvaise gestion....
Si quelqu'un savait où on peut trouver des travaux faisant de tels bilans socio-économiques fiables de l'AS, je serais très reconnaissant.
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2 hours ago, NUBEALTIUS said:
Merkel à Erdogan: "va te faire anschlusser".
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11 hours ago, Skw said:
Le pire, c'est que même en admettant que la justice brésilienne puisse trancher juste, rien ne garantit aux yeux des Brésiliens que celui/celle qui prendra la présidence sera moins corrompu(e).
Et même s'il ou elle n'est pas corrompu, rien ne dit qu'en l'état actuel des choses, il/elle aura vraiment la capacité d'agir significativement sur le pays. Je connais mal le fonctionnement du système politique brésilien, mais j'imagine cependant que le futur président aura aussi un parlement avec qui composer (et des autorités régionales, vu la nature fédérale du pays), et que là, la corruption, les habitudes acquises, les prérogatives et le statut perçus comme normaux et inaliénables, joueront, à moins d'un raz de marée électoral qui pousserait une majorité de nouvelles têtes, pures, innocentes et en mode "croisade"..... Ce dont, quelque part, cynique que je suis, je doute. La réalité fait peur, et surtout ici quand on voit le degré assez modéré de contrôle que le pouvoir fédéral brésilien semble en mesure d'exercer sur les grandes données et directions du pays. Parce que si un pays comme ça se casse la gueule, c'est pas la Syrie, le Yémen ou le Vénézuela (petits et/ou hors des circuits importants de l'économie mondiale), là: c'est du lourd.
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34 minutes ago, jean-françois said:
A ce sujet :
pour le moment, Lula est toujours en tête des intentions de vote, même s'il ne peut pas se présenter.
Maintenant, le système attaque le candidat en 2e position pour faire invalider sa candidature.
C'en est à un tel point que les élections vont être surveillés par un organisme international ( je ne sais plus lequel ).
Ils sont mal barrés...
Vrai: c'est le moment pour la Guyane d'envahir le nord du Brésil!!!!! Et après ça, LE MONDE!
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20 minutes ago, Boule75 said:
C'est dommage : ces coups là viennent toujours du même côté ces 15 dernières années.
A ma connaissance, la série débute avec la fuite organisée du travail de Valerie Plaine pour la CIA, sous Bush-le-Petit. Scooter Libby vient d'être gracié, qui avait à l'époque endossé la responsabilité de cette manip (il s'agissait d'une vengeance contre le mari de Mme. Plaine, lui même fonctionnaire, qui avait refusé de mentir à propos d'uranium irakien).
Juste pour la note: Joe Wilson, le mari de Valerie Plame, n'était plus fonctionnaire à l'époque. Sa carrière diplomatique était derrière lui, et il était essentiellement un consultant à son compte, spécialisé dans les affaires africaines, raison pour laquelle il avait été employé par la CIA, sur recommandation de sa femme (la CIA essaie toujours, assez logiquement même si ça pue un peu le népotisme, d'opérer "en famille", pour des raisons de confiance), pour aller enquêter au Niger sur les histoires de "yellow cakes".
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51 minutes ago, Wallaby said:
http://www.lepoint.fr/monde/reforme-des-retraites-en-russie-poutine-revient-un-peu-en-arriere-29-08-2018-2246729_24.php (29 août 2018)
Face à la baisse de sa cote de popularité, le président russe a décidé de revoir l'âge de départ à la retraite pour les femmes, mais pas pour les hommes.
J'aime bien la précision dans l'article: l'âge de la retraite pour les hommes sera de 65 ans.... Dans un pays où l'espérance de vie des hommes est de 66 ans. Autant dire que le système de retraite, aussi limité qu'il soit, sera quasi exclusivement pour les femmes
en termes macro-économiques.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
1 hour ago, RugbyGoth said:Dites-moi si je dis une connerie, mais cette histoire de dette ça va coûter immensément cher aux US dans les 20 prochaines années. Je m'explique:
En fait je fais le parallèle avec la crise du genre (je ne suis ni une femme ni un homme, bien au contraire) qui fait rage par là-bas depuis quelques temps. Mon analyse est la suivante: Les jeunes adultes refusent de devenir effectivement adulte car ceci voudrait dire devenir l'esclave de son banquier en travaillant pour rembourser sa dette. Donc ceux-ci restent dans une sorte d'adolescence et la recherche de l'identité, notamment sexuelle, fait partie de l'adolescence. Ces jeunes adultes refusent donc de se définir comme étant d'un sexe ou d'un autre pour éviter finalement de devenir adultes.
Donc cette dette est en train de créer une génération volontairement irresponsable car elle refuse simplement d'être adulte.
Seule pour moi reste une question : c'est quoi l'ampleur de cette crise du genre (oui, je ne la vois qu'à travers de mon écran...)?
Une récente étude (qui a été aussitôt censurée par les "milieux sachants") pointait que la grande majorité des cas de dysphorie du genre (ce qui conduit à décréter quelqu'un "transexuel", et débouche parfois sur le changement de sexe) de ces dernières années était en fait plus une sorte d'effet de mode: les troubles normaux de l'enfance/adolescence liés à l'identité sexuelle (dont 80 à 90% des cas se résolvent d'eux-mêmes vers la fin de l'adolescence, pour ceux qui en souffrent) s'incarneraient en fait de cette façon en ce moment parce que c'est devenu un phénomène fréquemment discuté et, dans certains endroits et strates sociales, "trendy". L'effet de contagion, d'imitation et de pression par les pairs fait le reste dans les écoles et lycées. C'est évidemment un épiphénomène en terme d'effectifs, mais cela tend à être la partie émergée d'un iceberg vaste et complexe où beaucoup de sujets se mêlent.
Pour l'infantilisation des jeunes générations, on peut dire que c'est quelque chose qui remonte à plus loin, peut-être en fait à la société de consommation de masse telle qu'elle s'est formée et a évolué depuis l'après-guerre: la "disney-ification" de la société n'est pas une nouveauté, de même que la réduction de l'individu à un producteur et consommateur à la chaîne, selon des logiques au final très commerciales (exemple: la première playstation, faite et vendue pour convaincre les 20-35 ans qu'ils ne sont pas des gamins s'ils jouent à la console
). Si on y ajoute les diverses tendances éducatives/pédagogiques, à l'école et hors de l'école, depuis les années 70-80 (helicopter parenting, "edu-tainment"...), et le développement constant d'une vision très niaise de l'enfance, on a l'essentiel de la recette du cocktail. Beaucoup des comportements si souvent décriés, y compris à droite, par les chantres de la "responsabilité personnelle" (cri de guerre des républicains US), sont largement lancés et encouragés par le monde de la consommation et du marketing.
J'ai entendu récemment un avis intéressant sur cette tendance, et la façon dont elle frappe en particulier les étudiants d'université (ceux qui y sont, ceux qui en viennent) des dernières décennies: les facs américaines sont un univers qu'un Français comprendrait mal. Il s'agit d'un lieu où, depuis 2-3 décennies, tout est fait pour l'étudiant, où il est constamment surveillé, encadré, accompagné, cajolé.... Où tout est fait pour lui faire oublier le monde réel (pas en petite partie pour mieux l'entuber), où il est, en essence, déresponsabilisé et pourvu d'un niveau de sécurité et de facilité invraisemblable par rapport à la vie réelle (ironique de voir les ultra-militants de campus hurler contre la "culture du viol" sachant que les taux de viols sur campus sont moins du quart de ceux du pays, eux-mêmes très bas). Et l'avis que j'ai entendu poussait l'hypothèse que c'était ce qui facilitait de la montée du sentiment socialiste chez les étudiants: cette envie d'être pris en main, dit quoi faire.... Qui est, disproportionnellement dans la partie la plus aisée/éduquée de la population, favorisée dès l'enfance par des parents omniprésents (les enfants américains n'ont littéralement jamais de temps seuls, de loisirs non dirigés, sauf quand on les abandonne devant la télé -aussi un bon éducateur apparemment), encouragée par une école toujours plus pédagogiste et étouffante, et couronnée par la fac qui, de façon croissante depuis les années 70 n'a fait que devenir -au grand dam de beaucoup des activistes des années 60, aujourd'hui mis à l'index par la "nouvelle gauche"- toujours plus un acteur se posant comme "in loco parentis" (substitut aux parents). Bref, le diplômé a entre 22 et 26 ans, et il n'a jamais été autonome, a toujours été pris par la main. Il n'a aucune capacité de décider pour lui-même, et surtout peu de résilience et beaucoup de crainte d'être soudain dans un grand bassin peu familier, sans aucune préparation pour. C'est sans doute assez exagéré, mais cette opinion, ainsi présentée, a quelque chose qui sonne très vrai, en ce qui concerne les choses qui forgent les mentalités d'une époque.
44 minutes ago, jean-françois said:je dirais plutôt que ça va exploser quand les emprunteurs vont mourir sans avoir rembourser leur dette.
Vu la masse de personne que cela va représenter sur une période courte, le système bancaire va s'effondrer rapidement.
Pas forcément: le "second marché" que j'ai évoqué plus haut existe aux USA comme absorbeur d'une partie de tels problèmes: ces prêteurs sur gage embourgeoisés rachètent les dettes douteuses pour une fraction de la valeur, les banques sont contentes de récupérer quelque chose plutôt que rien, et le "client" se retrouve esclage de quelqu'un d'autre, sans doute à un taux moindre, mais il raquera (surtout parce que ces prêteurs là s'embarrassent moins de manières). Qu'importe quil meure en ayant encore une ardoise: c'est un flux de revenus constant qui dure longtemps, pour ces requins, et ils n"ont aucun problème, à ce stade, à passer le reste de la dette par pertes et profits (au contraire, déclarer une perte, c'est autant d'impôts en moins), si tant est qu'ils ne puissent pas aller tourmenter les héritiers (ce qu'ils n'hésitent pas à faire, même s'il n'y a aucun argument juridique). Dans l'absolu, macro-économiquement, c'est assez étalé sur une longue période: de la destruction monétaire "soft", plutôt qu'un effondrement brutal.... Evidemment, tant que les montants ne passent pas une masse critique qui ferait que 10% de pertes annuelles causeraient un choc financier massif. Leur plus grande peur, cependant, serait que quelqu'un parvienne à faire passer une loi permettant des procédures de faillite personnelle pour les emprunts étudiants. Là, ça pourrait faire mal. Et le marché du prêt étudiant s'effondrerait du jour au lendemain: les banques le fuiraient en un quart de seconde, et soit l'Etat serait contraint de mettre la main à la poche, soit la population étudiante s'effondrerait rapidement, mettant une énorme proportion des universités en faillite, et celles restantes en face de l'obligation de se réformer drastiquement et de casser leurs coûts de manière spectaculaire (avec épuration.rationalisation des cursus et diplômes). Pas forcément une mauvaise chose, même si la transition serait douloureuse.
Le système est dégueulasse, mais j'avoue que dans cette équation, je blâme moins cette industrie pourrie que ceux qui la causent en premier lieu; les universités et la spirale infinie de leurs coûts, leur emprise socio-culturelle sur les mentalités (convaincre qu'elles sont la seule voie de la réussite) malgré leur utilité marginale décroissante (et absolue, considérant la faible valeur d'une proportion importante de diplômes, et la trop faible valeur -bénéfice vs coût- de beaucoup d'autres), leurs abus, l'idéologisation de leur structure et leur système aujourd'hui plus fait pour infantiliser et mettre en dépendance (intellectuelle, financière) des générations d'étudiants (nombre d'indications que beaucoup de choses qui se faisaient jadis en 3 ans se font aujourd'hui en 4 ou 5, pour faire raquer plus longtemps). Les racheteurs de dettes, "payday lenders" et autres exploiteurs de misère sont juste des charognards, des mouches à merde. Pour qu'ils existent, il faut que de bien plus gros poissons créent la charogne, la merde, à exploiter. Et dans le cas des prêts étudiants, c'est un tryptique gouvernement-universités-banques qui fait cet office. Et refilent une addition hors de tout contrôle au contribuable, à la collectivité et aux victimes directes.
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56 minutes ago, Kiriyama said:
Je vais me mettre devant ma télévision pour regarder les deux premiers épisodes de SWAT avec l'acteur d'Esprits criminels.
Ca risque de ne pas être triste.
Vomitivement formulaïque et "virtue signaling". Boring as fuck.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
1 hour ago, rogue0 said:Retour aux problèmes des américains moyens (les 99%)
Tiens, ça reparle du problème de la dette étudiante aux USA...
(précision : cette dette étudiante concerne 44M+ d'américains...
Et dont 11% des prêts serait en défaut ou avec + de 90 jours de retard de paiement
https://www.newyorkfed.org/medialibrary/interactives/householdcredit/data/pdf/HHDC_2017Q3.pdf )
Le chef de l'agence de surveillance des prêts étudiants vient de claquer la porte (après 7 ans de service et 750M$ de prêt abusif récupérés pour les étudiants).
Il laisse une lettre accusant l'administration Trump d'approuver les pratiques douteuses de prêts étudiant (surtout des universités privées, cad boîtes à diplôme inutile), et de l'empêcher de protéger les étudiants...Article "neutre":
https://www.npr.org/2018/08/27/642199524/student-loan-watchdog-quits-blames-trump-administration
L'article suivant donne plus de contexte.
Il est clairement engagé libéral anti-Trump ... mais ses informations recoupent largement ce que @Tancrède avait déjà décrit.
Et connaissant les actions passées de Betsy Devos, c'est crédible ...
http://nymag.com/daily/intelligencer/2018/08/cfpbs-student-loan-watchdog-resigns-in-protest-of-trump.html
Cad l'essor de boîtes à diplôme payant peu utile, surtout après la Grande Récession de 2008... et se gavant de subvention publique ... et réclamant des frais de scolarité en plus.
En 2014, l'administration Obama commence à mettre le nez dedans, et à restreindre les subventions aux écoles privées qui attirent trop d'étudiants incapables de rembourser les prêts.
Ah, et la loi fédérale oblige les universités sous contrat avec l'état à avoir un taux de faillite d'étudiant ne dépasse pas 30% (sic!) jusqu'à 3 ans après le diplôme.C'est pas grave : il suffit de repousser l'échéance des prêts après les 3 ans (deferment sur le graphique ci--dessous)... et après, les faillites d'étudiant ne sont plus surveillées par l'état fédéral.
Accessoirement, Betsy Devos a de gros intérêts financiers dans une société de recouvrement des dettes étudiantes...
https://www.washingtonpost.com/news/grade-point/wp/2017/01/17/dems-raise-concern-about-possible-links-between-devos-and-student-debt-collection-agency/?noredirect=on&utm_term=.a99dcabc7514
mais bon, on n'est plus à un conflit d'intérêt près dans cette administration...Ni dans les précédentes; le nombre de Goldmansachsiens et assimilables dans l'administration Obama était équivalent ou supérieur à celui de l'administration actuelle, et ils n'étaient pas là par goût du service public.... Et les démocrates ont aussi leurs types de pourritures particulières, liés à divers types de business, à but lucratif ou non (c'est pas parce qu'il y a pas de profit nominal qu'il n'y a pas un marché et des profits pour les personnes concernées), privé ou non (le clientélisme via l'administration et les organismes publics, c'est aussi un vaste marché), entrepreneurial ou non. Côté républicain, la "special sauce" côté pourriture (restons calmes: les secteurs les plus importants arrosent les deux partis), c'est, entre autres, la "payday loan" industry, ces financiers du "second marché" des emprunts qui prêtent à taux exorbitants et changeants, qui étaient jadis ces iconiques prêteurs sur gages opérant dans des arrières boutiques et envoyant des gros bras casser les doigts des récalcitrants, et qui ont maintenant pignon sur rue, un puissant lobbying et leurs mains dans tous les cambouis exploitant le désespoir, l'ignorance, la bêtise, l'envie, l'irresponsabilité.... Mais bien plus que Betsy DeVos, c'est Mick Mulvaney leur gars à l'exécutif.
Pour les prêts étudiants cependant, j'éviterais de placer un blâme si disproportionnellement plus sévère sur les républicains: les démocrates parlent beaucoup de générosité et de grandes choses, aiment à insister sur l'éducation comme solution miracle à tout, aiment à dresser de grands plans de dépense dans le domaine et de correction des abus.... Mais font bien peu du dernier, tout en ayant fait exploser le marché de cette dette étudiante sans en aucun cas calibrer l'expansion décrite sur le marché, et sans la soumettre à des conditons réalistes (notamment éviter de financier n'importe quels cursus universitaires). Les 'Pell grants" (financement des emprunts étudiants par l'Etat fédéral) ont connu une expansion énorme sous Obama, en grande partie parce que c'est du clientélisme; moins celui des étudiants ainsi aidés que des universités concernées et des myriades d'individus et de groupes qui bossent dedans ou tournent autour, et sont les principaux contributeurs de l'explosion des tarifs de l'éducation supérieure aux USA (plus de 400% d'augmentation entre les années 80 et 2015).
C'est sûr que les universités "for profit" (à différencier des universités privées à but -en théorie- non lucratif: quasiment toutes les meilleures universités US sont privées, et les publiques qui sont bonnes sont pas tellement moins chères le plus souvent) font tache, mais y'en a pas tant que ça comparé à l'immense quantité de facs dans le pays (4000 ou 4500 de mémoire, dont plus de 40-50% ne valent pas grand chose mais coûtent quand même: est-ce tellement mieux que les "for profit"?): elles sont de belles arnaques, en tout cas pour les 66 à 75% (parfois plus) de gens qui y vont, raquent, et n'obtiennent aucun diplôme (beaucoup offrent en fait des formations de valeur, mais opèrent par sélection APRES avoir fait cracher). Mais il est erroné de ne pas pointer l'arnaque équivalente, ou parfois pire, représentée par les universités "non profit". Outre les problèmes académiques, d'idéologisation/politisation des cursus (aux dépends des contenus), il faut bien se rendre compte qu'aux tarifs qu'elles ont atteint depuis 1 à 2 décennies, il y a en fait assez peu de diplômes et cursus qui en deviennent réellement rentables, dans des délais acceptables, ou même dans l'absolu (un diplôme de lettre, ou de n'importe quoi se terminant par "studies", par exemple, fait de fait de vous un péon à vie qui ne gagnera rien). Et le tout sert à alimenter un vaste mammouth devenu peu productif et parasitaire (à plus d'un titre) qui n'en a jamais assez et fait tout pour que les copains à Washington et dans les capitales de chaque Etat (et aussi à l'étranger: la Chine est un important pourvoyeur, tout comme l'Inde) continuent de l'alimenter toujours plus.
Donc on peut être légitimement choqué et dégoûté par le petit artisanat malsain de DeVos et de ses copains des quelques réseaux de facs "for profit" dont le business model est généralement dégueulasse (et qui a, entre autres choses, l'habitude de la prédation sur les vétérans pour leur reconversion), mais faut pas oublier la grande industrie des facs "normales", au business model en apparence plus acceptable, mais en réalité tout aussi prédateur, et qui est totalement inféodée aux démocrates. Rappelons aussi que, sous Bush comme sous Obama, l'administration des Pell Grants, par le recouvrement, s'est habituée à faire des profits non négligeables sur le dos des étudiants. Donc le mouvement d'humeur du gars qui démissionne, personnellement, je le vois en grande partie comme un acte de grande hypocrisie, ou plus simplement comme un acte politique de quelqu'un qui veut créer une polémique, en accord avec les mouvances politiques dont il est proche, pour alimenter un petit buzz médiatique de plus contre Trump.
C'est Washington: rien n'est vrai, tout est du théâtre, aucune décision n'est spontanée, tout sert un autre but. Non, je ne fais pas de conspirationnisme: si bosser juste un petit moment en politique m'a appris un truc, c'est que rien n'est fait innocemment passé un certain échelon. Rien du tout. La minute où on se met à y croire, même si la logique ou la décence humaine semble pointer la chose comme évidente, on est le dindon de la farce préparée par quelqu'un d'autre. L'éducation en général, et l'éducation supérieure en particulier, c'est le Pentagone des démocrates: un vaste marché (où le dollar n'est pas la seule monnaie d'échange) qui sert à alimenter le business du parti, à créer des hordes de clients et de relais, à bâtir de l'influence... Correction: c'est à la fois pour les démocrates ce que le Pentagone et les religieux sont pour les républicains.
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15 minutes ago, TarpTent said:
C’est clairement de l’humour et de la parodie, et c’est plutôt bon
« Trump is even doing all the president things Obama was lauded for, like signing executive orders and being married to the first lady, yet it’s never good enough »
=> Trump fait toutes les mêmes choses de président pour lesquelles Obama avait été loué, comme signer des ordres exécutifs et être marrié à la Première Dame, et pourtant ce n’est toujours pas assez bien.
Le vrai ultime flip-floppeur dans cette histoire, c'est Hitler: quand Obama était président, il était Hitler pour beaucoup de monde, dans des millions de posts et articles et sur des milliers d'affiches dans la rue. Maintenant que Trump est président, il est lui aussi Hitler pour beaucoup de monde, avec aussi des tonnes de posts et articles, et sur des milliers d'affiches dans la rue. 85 ans après son accession au pouvoir, quelle versatilité politique, ce moustachu! Il est invocable pour tout et son contraire.
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31 minutes ago, Alexis said:
Bon je ne traduis pas - la flemme
- mais enfin les criailleries continuent...
Ah l'on rirait moins si l'on ne pouvait de temps en temps aller peler l'Oignon
A ce sujet (ou pas trop loin), j'avais vu passer des chiffres assez intéressants couvrant les présidences américaines depuis plusieurs décennies et le niveau du sentiment patriotique selon l'appartenance politique, et j'ai trouvé les résultats assez fascinants en ce qu'ils révèlent pas mal de choses sur les fondamentaux psychologiques (partiellement biologiques?) qui orientent les gens plus à gauche ou plus à droite. Le point des études résumées dans les articles était de voir quels Américains se sentaient fiers d'être américains suivant la période, qui était président à ce moment, et de quel bord ils étaient. Les démocrates étaient à des niveaux assez élevés de patriotisme uniquement quand un démocrate était président, et la fierté chutait drastiquement (dans les 30-40%) sous une présidence républicaine. A l'inverse, chez les républicains, la fierté était toujours élevée, et ne perdait que quelques %, voire aucun, quand un démocrate était président. Je cherche à retrouver les articles en question et les études/sondages auxquels ils renvoient, parce que le différentiel me fascine et peut en dire beaucoup sur la nature des affiliations politiques et des profils qu'elles tendent à attirer, ce qui renvoie entre autres choses au niveau de déterminisme biologique/psychologique dans les choix d'affiliation et/ou de vote. En temps de polarisation accrue, cela pèse encore plus lourd et concourt du degré important de tribalisation qui peut être atteint.
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17 minutes ago, rendbo said:
Je fais de la Savate. Je connais pas mal de tireuses de la moitié de mon poids qui me mettraient la misère, et pourtant je peux t'assurer que même si je manque d'entrainement (question de temps), je ne suis techniquement pas mauvais. Et si c'est une combattante, je tiens pas un round...
Toutefois je peux accorder que vu les chorégraphies des actrices et même les mouvements, ce n'est pas souvent crédible pour un sous (d'ailleurs les meilleures scène de baston féminine étaient avec des filles venant du mma, entre autre Gina Carano et Ronda Rousey entre autre).
Je ne connais pas assez l'aikido pour reconnaître la valeur des mouvements à l'écran, je ne connais pas assez les arts martiaux pour juger de leur efficacité.
L'aikido ne t'aidera pas beaucoup dans quelque chose d'un peu réel, surtout tel qu'il est généralement enseigné.
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Juste les 3 premiers: ça se tient, dans le genre "noir" façon télé, avec aspiration à du "réalisme". J'aime bien l'acteur, c'est pas prétentieux, mais ça manque un peu d'ambiance entraînante et de rythme. C'est toujours sur ma liste de trucs à terminer, mais j'arrive pas à vraiment me motiver, ce qui n'est pas généralement un bon signe.
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1 hour ago, Kiriyama said:
Oui, dans les films/séries les homos sont toujours riches et heureux en ménage et c'est en général des cerveaux. D'un autre côté, si on montrait l'inverse, ce serait de l'homophobie…
Pour la femme, j'adore sa séance d'entraîne au corps à corps où elle fait du kick-boxing et démonte un type qui doit faire le double de son poids. Après c'est marrant parce qu'on voit vraiment qu'elle est fine comme une brindille ! Qu'une fille combattante de MMA puisse mettre en difficulté un homme voire même le rosser (quand on voit la puissance de Liz Carmouche ou de Sarah Kaufman ça se conçoit), mais pas l'actrice de la série.
Sinon, la saison 2 de Shooter sort enfin en DVD… le 14 novembre !
C'est même l'un des trucs que je constate de plus en plus: dans les intrigues, la mise en scène ou même les petits détails comme les combats: la plus grande partie des séries diffusées semble de moins en moins faire même un peu semblant de faire des efforts. Outre un recours toujours croissant aux tropes, personnages tout faits voire archétypiques, aux mêmes ressorts narratifs et à bien peu de camouflage personnalisé pour les rendre plus uniques à une série, aux mêmes codes et artifices visuels.... Je trouve que le manque d'effort se voit de plus en plus. Est-ce moi qui acquiert chaque jour plus d'expérience à détecter ces trucs sans faire attention? Sans doute un peu, mais je crois franchement plus que c'est avant tout du côté de la prod qu'il faut chercher le problème: il y a aujourd'hui 5 à 6 fois plus de séries produites aux USA et au Canada qu'au début des années 2000: le marché n'a pas été multiplié par 5 ou 6 en taille ou en valeur marchande, et même si des trucs comme Netflix, Amazon, Hulu et tous les services streaming naissants/en développement (essentiellement toutes les grandes chaînes US, tous les studios hollywoodiens, plus d'autres acteurs plus petits) essaient désormais d'adresser une audience mondiale avec leur mix de productions (des globales et des locales) et produisent à tout va, le gâteau n'a pas cru dans ces proportions, surtout avec une telle concurrence, à domicile et à l'étranger. Et les budgets n'ont pas explosé en proportion. Il est assez connu que la télé (streaming compris) aux USA paie aujourd'hui beaucoup moins qu'il y a 15-20 ans, y compris chez les acteurs et réalisateurs, hors d'une micro-minorité de stars qui viennent au "petit" écran (mais vu qu'ils s'y bousculent maintenant, les tarifs vont baisser pour nombre d'entre eux) et une autre micro-minorité qui deviennent stars via le petit écran. Cette réduction est assez logique: beaucoup plus de productions et pas d'augmentation de budget global dans les mêmes proportions, plus un timing de tournage/diffusion beaucoup raccourci par rapport aux standards d'il y a 15-20 ans = très nettement moins d'argent et de temps par produit. Si on y ajoute le fait qu'une partie très significative des budgets est trustée par un très petit nombre de "super" séries de grand luxe, qui coûtent autant par saison que des blockbusters de ciné (Game of Thrones, Westworld, Marco Polo, les séries Marvel de Netflix, Altered Carbon, The Man in the High Castle -une 3ème saison, yeaaaah!-....), on peut se dire que 80% de ce qui est projeté sur le petit écran a été fait à la schlag, avec une petite enveloppe et la consigne que l'épisode de 45 minutes commence à tourner cet après-midi et doit être bouclé et monté demain matin.
Pour revenir à ce que tu évoques sur Instinct: les scènes de combat avec la petite actrice sont assez ridicules, et je trouve que, comme dans d'autres, ils n'essaient même pas de créer l'illusion. Ses mouvements sont maladroits, mal répétés, sans poids, pas crédibles pour deux sous, et surtout, la chorégraphie en est dramatiquement mauvaise dès l'abord, précisément ce qu'un "fight choreographer" serait supposé changer pour faire passer le truc. Mais ça a peu d'importance dans des séries qui reposent plus sur le message envoyé, un public peu impliqué et le fait de compter avant tout sur le visionnage de routine où l'essentiel de ce qu'on voit à l'écran est moins une scène avec ses caractéristiques propres, et plus une série de codes visuels et trucs narratifs vus mille fois ailleurs et si implantés dans la rétine qu'on peut se passer de produire quelque chose ayant de la personnalité ou nécessitant de la compétence. C'est, en essence, purement référentiel, et ça vise une certaine démographie qui répondra (en tout cas la prod l'espère toujours) mieux, ou plus, à ces séries de codes sans âme.
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7 hours ago, g4lly said:
Parce que tu as regardé jusqu'au bout pour être sûr?!
!! Ouais: en matant les épisodes en 10-15 minutes maxi.
3 hours ago, Kiriyama said:D'un autre côte, la série a un effet hypnotique dans le sens où on se demande si on voit bien ce qu'on est en train de voir.
Au début j'ai cru à une parodie volontaire en voyant les personnages principaux. Le type dont je sais pas trop ce qu'il est (policier, consultant…) et la femme-flic absolument parfaite, mais qu'on a envie de tarter assez rapidement.
Pareil: je crois que le truc caricature tellement toutes les tropes du moment et celles des séries policières utilisant un non policier mis en équipe avec un flic, que c'en est effarant. Une série faite uniquement à base de prescriptions du département marketing et d'empilements de tropes.
QuoteJe viens de voir la page Wikipédia pour le personnage principal : "le Dr Dylan Reinhart, auteur homosexuel, professeur d'université et ancien officier paramilitaire de la CIA."
Donc : prof d'université, homosexuel, auteur à succès et ancien officier de la CIA.
N'oublie pas: il est aussi marié. C'est important sur un plan marketing, d'avoir le couple homo sans défaut, riche et propre sur soi, qui semble sortir d'une mauvaise pub.
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L'ordre de bataille de l'armée de terre
dans Europe
Posté(e) · Modifié par Tancrède
Les disparus des "vieux" régiments en priorité: droit d'aînesse oblige, et le 1er RI se sent seul. Donc Piémont, Navarre, Champagne, et Normandie si on pousse le vice. Pas besoin de recréer celui des Gardes Françaises, tout est déjà trop politique aujourd'hui, et dans une république, quelque part, je me dis que ça ferait mauvais genre
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Et pour contrer la guerre de désinformation online (et mener des opérations offensives, mais chuuuut), je recommande depuis un bail la création d'un régiment spécialisé avec une forte composante de réserve spécialement sélectionnée (que des nerds qui mangent des trucs malsains et ne voient jamais la lumière du jour), voire, vu les effectifs nécessaires, une unité à multiples bataillons maillant le territoire: le 1er RTC (Régiment des Trolls du Chaos).