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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 1 hour ago, Kiriyama said:

    Oui, en fait ce qui est assez surprenant, c'est que, de plus en plus, quand je regarde par désœuvrement un ou plusieurs de ces épisodes un soir, une fois la TV éteinte, j'ai complètement oublié l'intrigue des épisodes.

    Je n'ai en tête aucune scène marquante des épisodes, ni répliques ni personnages ni quoi que ce soit. Autant pour certaines séries un peu innovantes (Jéricho, Revolution…) y compris anciennes (Profiler, Le caméléon, X-Files...) autant je suis incapable de me rappeler un épisode de NCIS, Grey's Anatomy ou Les Experts.

    :huh:

    C'est fait e-sse-prêt :laugh: (avé l'assent). C'est l'équivalent audiovisuel de la production de masse: ces trucs, c'est des Ford T dont leur papa disait "vous pouvez l'avoir dans toutes les couleur, pourvu que ce soit du noir". 

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  2. 10 hours ago, Patrick said:

    (poke @Tancrède qui doit déjà être au courant mais dont j'aimerais connaître l'avis éclairé)

    Et c'est reparti pour un tour à Hollywood! :chirolp_iei:

    https://edition.cnn.com/2018/07/20/entertainment/james-gunn-exits-guardians-of-the-galaxy-3/index.html

    https://deadline.com/2018/07/james-gunn-fired-guardians-of-the-galaxy-disney-offensive-tweets-1202430392/

    ...

    En revanche ça ne veut pas dire que Cernovich, à l'origine de cette nouvelle campagne, est plus respectable.
    Et je ne parle pas QUE de ses liens avec l'alt-lite, aussi de ses connexions avec Jeffrey Epstein déjà à l'époque où celui-ci faisait mumuse avec des petites filles à bord du "Lolita Express". :rolleyes:

    Y''a pas grand-chose à dire: un donneur de leçons d'Hollywood s'est soudain fait choper pour..... De mauvaises vannes? Il a essayé de les faire disparaître en catastrophe, beaucoup trop tard. Ce que l'événement révèle, outre l'importance disproportionnée des polémiques sur et autour des médias sociaux aussi bien pour la politique que pour les grandes entreprises (y'en a qui surestiment beaucoup la portée de ce genre de tempêtes et font de graves erreurs à mon sens, en plus de commettre des injustices très souvent), c'est qu'il y a en ligne des acteurs permanents, semi permanents, pros, semi-pros qui tentent, orchestrent, lancent, recherchent....Ce genre de choses arrive parfois spontanément, souvent pas, et se fait beaucoup sur commande, du moins dans le domaine politique (et j'imagine dans certaines professions, à certains niveaux, pour détruire des réputations), et dispose de réseaux plus ou moins organisés, de professionnels parfois corporate et souvent free lance, pour toutes sortes de choses et de jobs, en plus d'avoir d'innombrables individus et bandes faisant ça régulièrement, voire quotidiennement, simplement pour satisfaire leurs frustrations, leurs rancoeurs, leur envie de se sentir puissant.... Résultant en des gangs de lynchage en ligne qui sont prêts à sauter sur la moindre polémique, suivant le sens des vents sur les médias sociaux, qu'il y ait ou non des professionnels, des gens avec un agenda précis, ou non, pour orienter leur colère sur une cible. J'ai lu plusieurs confessions d'anciens pros/semi-pros de ce type, qui opéraient pour des mouvances surtout de gauche, et c'est assez terrifiant: des gens qui, en essence, détruisaient des vies, des carrières, des réputations via l'activité sur les médias sociaux, et étaient payés pour cela. Ceux qui arrêtent le font généralement.... Parce que la chose se retourne contre eux et que, de chasseur, ils deviennent proie à leur tour. 

    Dans le cas de Gunn, c'est pas Cernovitch qui a lancé le truc: Cernovitch a reçu apparemment une certaine portion de l'historique de Gunn et aurait été réellement choqué (même lui a droit au bénéfice du doute; il a apparemment été authentiquement très impliqué à titre personnel, depuis des années, dans la lutte contre la pédophilie), décidant d'agir: vu son following, cela a aidé à accroître l'ampleur de ce qui était en train de se développer plus ou moins tout seul. En attendant, à moins qu'on trouve des preuves sur Gunn concernant une quelconque activité sexuelle illégale, je suis franchement irrité par cette censure sociétale croissante via les médias sociaux, via des hordes de chercheurs de merde online, via un monde corporate hypocrite et sur-réagissant à tout ce qui vient de cette sphère, via un monde politique qui l'a instrumentalisé.... Avec pour résultat que c'est la liberté de parole qui prend le chemin de la sortie: même si elle continue d'exister en théorie, elle est graduellement vidée de sens si le niveau de risque pour dire quoique ce soit augmente en flèche, si quoiqu'on dise peut être interprété ad nauseam. 

    Desproges aurait-il même le droit de parler de nos jours? Gunn n'est pas particulièrement sympathique, et c'est un abruti de gauche bien-pensante de plus qui a décidé de se sentir important et de monter sur de grands chevaux qu'il ne maîtrise pas, et même si son humour peut être jugé douteux, s'il n'y a pas de crime ou de victime, qui est censé en avoir quelque chose à foutre? Quand aux mafias, assassins, mercenaires et milices (spontanées ou non) des médias sociaux, j'avoue que ce petit monde et son importance disproportionnée me dérange au plus haut, vu le niveau de manipulation et de pollution de l'espace public qu'il représente, avec de vraies conséquences bien réelles sur nombre de vies. 

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  3. https://en.wikipedia.org/wiki/2018_Nicaraguan_protests

    Etat des lieux au Nicaragua, une répression qui passe inaperçue, comme tant d'autres conflits: on a passé largement le cap des 300 morts, avec un président qui s'accroche à sa position. Les horreurs habituelles à ce genre de situation se sont multipliées, avec un fort accent dans les médias sociaux sur les étudiants, notamment lors d'un "siège" d'une église où s'étaient réfugiés un large nombre de manifestants, et dont la libération, après quelques morts, a pu être négociées in extremis via le clergé local, dont deux membres étaient présents dans l'Eglise. 

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  4. 1 hour ago, kalligator said:

    Espèces menacées : des politiciens compétants et pas corrompus ?

    Ca, c'est une espèce fictive. Mythologique, même. De temps en temps, tu crois voir un exemplaire, mais s'il s'avère à la hauteur de ce qu'il projette, c'est qu'il n'est pas réellement un politicien, juste un citoyen qui fait un passage en politique (même long) par civisme, ou un homme d'Etat qui attendait une situation unique (généralement une crise d'une sorte ou d'une autre) pour avoir l'occasion d'agir. En dehors de ça.... 

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  5. On 7/19/2018 at 3:32 PM, rogue0 said:

     

    En soutien de la position du père @Tancrède :

    La cote de popularité de Trump ne semble pas avoir souffert (pour l'instant).
    D'après les premiers sondages, 40% des américains et 79% des électeurs républicains le soutiennent toujours...
    Même après la conférence dé-frisante de Helsinki

    Je renonce à piger ce pays...

     

    C'est pas très compliqué, au final: dans un système politique extrêmement binaire, au point d'en devenir de fait manichéen dans la tête de ceux qui penchent un peu nettement d'un côté ou de l'autre, ne pas soutenir son parti, même si on peut pas le blairer ou en tout cas même si on n'aime pas ceux qui le dirigent à un moment donné, c'est ouvrir la voie à l'autre parti.... Et lui, on le déteste, ou à tout le moins, on en a peur. Ajoute l'effet de saturation et de délire permanent créé par des médias modernes qui ne se soucient plus beaucoup de vérité, et beaucoup plus de lignes narratives (choisies par des départements marketing et des gens très idéologisés) à soutenir mordicus (ne jamais laisser aucune vérité se mettre en travers d'une bonne histoire), et dont de toute façon la production, même si elle est légitimement de qualité (ça arrive encore ici et là), est noyée dans le flot constant, accablant, multimédia et renouvelé à chaque instant au point que tout est indifférencié, tout n'est qu'un outrage ou une satisfaction d'une minute vite remplacé.... Tout est affadi, le scandale (réel) est infiniment plus dur à créer (dans une masse critique de citoyens), l'attention plus dure à retenir et focaliser.... Après la dictature qui prive d'information ou la rationne, on a des démocraties de plus en plus théoriques où la surabondace d'information produit graduellement.... Le même effet. 

    Pour le taux d'appro/désappro de Trump, rappelons un truc simple: il a été initialement élu alors qu'il avait un taux d'approbation de moins de 33% (et Clinton était dans les mêmes eaux). Là, il est à 40%. On peut avancer -et je l'ai déjà fait ici, que son taux de "disapproval" a lui nettement augmenté depuis l'élection, mais ça devrait tout de même faire réfléchir. Surtout quand ces chiffres ont une valeur électorale prédictive plus que limitée, vu que ce n'est que quand il y a quelqu'un d'identifié en face qu'on peut réellement juger (il y a une valeur comparative/relative, comme Clinton l'a appris). 

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  6. 2 hours ago, Shorr kan said:

    Pour les brittons - et quoi qu'on pense de la connerie rationalité du Brexit - revenir en arrière serait un déni de démocratie en effet.

     

    Mais ironiquement la principale force opposée à une annulation du Brexit se trouve sur le Continent les différents lobbys économiques et surtout financiers sont trop contents de se partager le cadavre de la City qu'ils tient fermement entre leurs crocs.

    Ouaif, beaucoup seraient bien contents de garder la City (paradis fiscal de fait, grande opacité financière, lieux de villégiature productive établis, circuits économiques et de carrière bien en place) et les volumes d'affaires induits par une gibi présente dans l'Union et active à Bruxelles pour bloquer tout ce qui vient jeter un oeil dans la douillette intimité des circuits financiers. 

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  7. Messieurs, messieurs, déplaçons ceci dans le topic des crialleries s'il vous plaît: à moins que quelque chose ne soit réellement décidé et ne rentre dans le marbre, changeant la politique, l'économie, la société ou la posture internationale US, je ne pense pas que cela aie sa place ici, surtout dans le cas de Trump, qui dit tout et son contraire dans la même seconde, va dans une direction puis dans l'opposé dans la même phrase, forçant la scène politique et médiatique US à aller dans tous les sens et à hurler au scandale à chaque minute. 

    Sur ce topic, cela ne fait que du remplissage sans grand objet. 

  8. Finalement, la conséquence principale d'une telle chose serait que..... Ce topic, avec son titre actuel, redeviendrait soudain parfaitement à jour. 

     

    Ceci dit, quelle serait la réaction de l'UE et de ses composantes à ce stade? J'ai très peur que cela arrange trop de monde et qu'on décide de faire comme si de rien n'était, en foutant la poussière sous le tapis. Outre le retour à une situation antérieure pas forcément appréciée (avec des questions en suspens comme le rabais britannique), ça risquerait de piquer au vif beaucoup de mouvances populistes et de compromettre encore plus l'idée que l'on se fait et que donne d'elle-même aujourd'hui la démocratie en Europe. Sans même parler de la crédibilité des institutions européennes qui, si elles réintégraient les Brits sans trop d'esclandre, montreraient encore plus qui beurre leur tartine et pour qui elles roulent. Et les fédéralistes n'apprécieraient peut-être pas plus l'expérience, eux qui, sans les Brits, voient depuis maintenant deux ans un boulevard ouvert pour forcer une intégration de l'union. Au global, sans pouvoir voir où le vent soufflerait en cas de nouveau référendum brit (avec des Européens attentistes décidant de ne pas dire à l'avance que ça compte pas, que c'est trop tard) débouchant sur une demande de réintégration sous couvert de maintien, j'ai plutôt l'impression de Britiches qui refileraient la patate chaude du bordel politique à la scène européenne (sans qu'il soit en fait garantie que ça le stoppe chez eux); encore une fois les Angliches déverseraient leur merde chez nous. Parce que je n'imagine pas la chose, dans le nouveau contexte post-2016, être si aisément gérable sur le continent, à long terme certainement (avec les peuples et opinions pesant dans la question), mais aussi même à court terme (anticipations des Etats, goodies rapatriés de Londres qui disparaissent, bataille des places laissées libres à Bruxelles, nouveaux alignements politiques créés par le Brexit, notamment entre fédéralistes, entre-deux-istes et souverainistes.... 

    Donc, comme le disait la presse italienne au lendemain de leur dernière élection: MA CHE BORDELLO! 

  9. 16 hours ago, Alexis said:

    Oh les PAUVRES chéris :biggrin: !

    Bien sûr, c'est LE point négatif du Brexit. Le plus gros paradis et parasite financier d'Europe va en prendre un sacré coup.

    Enfin, négatif... faut voir pour qui :happy:

    Des quelques personnes que je connais directement et indirectement dans ce coin, il y aurait un nombre surprenant de Britiches du secteur financier, traders en tête, qui ont voté Brexit, notamment parce que beaucoup en ont gros sur la patate de voir les salles de marché saturées de non-Britiches, souvent recrutés préférentiellement. Je ne sais pas dans quelle mesure c'est une rancoeur professionnelle/liée à la concurrence ainsi créée (et aux conditions de travail, salaires, pressions diverses), et dans quelle mesure c'en est une plus "nationale", affective, mais apparemment ça a vraiment été un truc pour pas mal de monde dans ces sphères où on ne l'aurait pas nécessairement attendu. 

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  10. 21 minutes ago, Chronos said:

     

    C'est le vieil argument du gouvernement des juges.

    Le fait est que ces technocrates sont les seuls à produire un minimum de stabilité théorique/rationnelle et de cohérence dans la tenue d'une position juridique claire et d'une règle de droit un minimum prévisible...

    Face à un pouvoir législatif fort et cohérent, cela ne pose pas un problème. Tel ne sera pas le cas à notre époque où, en plus d'être faible, le législatif (en ce compris sa branche exécutive) est devenu profondément erratique et irrationnel.  Il y a une propension à légiférer dans tous les sens et d'une manière de moins en moins logique, résultant en des textes flous, difficilement applicables et laissant de plus en plus souvent des "vides juridiques" (un concept par essence faux, le vide juridique, en réalité, n'existe pas) pour éviter un clash politique et laisser les acteurs se démerder. Le juge était supposé être la bouche de la loi. Encore faudrait-il qu'elle soit lisible... ce qu'elle n'est plus.

    Il en résulte un espace de manœuvre pour les juges qui sont rapidement, à l'insu de leur plein gré, contraints d'endosser la veste du législateur pour combler les incohérences voir, tout simplement, prendre des décisions... Car à un moment il faut bien décider concrètement... sinon cela s'appelle du déni de Justice. De facto ce sont les juges qui se retrouvent à pouvoir faire avancer les choses tout en restant cohérents... 

    Cela étant, si un pouvoir législatif, voir même un exécutif, n'est pas satisfait d'une jurisprudence, rien ne l'empêche de légiférer à ce propos... et de devoir en assumer les conséquences politiques. Visiblement personne n'en a envie, que cela soit ex ante ou ex post... Il faudrait savoir.

    C'est le point que je faisais dans mon post: la faiblesse du législatif donne les coudées franches à des juges non élus, qui, de fait, légifèrent. Ce serait une chose s'ils le faisaient à minima, c'en est une toute autre quand ils casent de l'idéologie dedans, ce qui a été la tendance montante ces dernières décennies aux USA, à commencer par leur nomination. Et une tendance assez nettement plus active côté démocrate. Parce que sans avoir besoin d'aller jusqu'aux problèmes posés par les nouvelles lois, quand on parle de la Cour Suprême, on parle avant tout de l'interprétation de la Constitution, qui n'est pas un document récent (le contrôle constitutionnel des nouvelles lois mis à part). Le cas iconique de Roe v Wade reste à cet égard le mètre-étalon: l'argumentation est aujourd'hui encore hautement contestable, et les conséquences pratiques douteuses et à bien des égards scandaleuses (je ne parle pas du principe du droit à l'avortement, juste des obligations induites). Au lieu de travailler à une vraie loi en bonne et due forme, un abcès permanent et ultra-polarisant a été créé, d'autant plus "patate chaude" qu'il n'est justement pas une loi et devient de fait un sujet d'une telle intensité qu'il fausse le débat, empêche toute conciliation "a minima", et radicalise tout le monde encore plus que le sujet qu'il est censé traiter. Et aujourd'hui infiniment plus que lorsque l'arrêt a été prononcé et le précédent établi. Faut avouer que c'est un peu con. 

    Mais comme je l'ai dit dans mon post, le problème n'est au final pas SCOTUS, ou POTUS, c'est le Congrès; les deux autres ne sont que des métastases de la maladie qui ronge Capitole Hill. 

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  11. 7 minutes ago, Ciders said:

    Ça faisait longtemps tiens. Je me disais que ça devenait trop sérieux.

    Selon le site aéronautique Scramble.org, POTUS veut modifier la livrée des avions officiels américains et notamment d'Air Force One. Et attendez de savoir la suite...

      Hide contents

    Axios is reporting that President Trump wants to change the livery of the new Air Force One.

    According to the article Trump wants a livery that "looks more American" and isn't a "Jackie Kennedy color". He is of the opinion that the current blue does not represent the United States of America. The President is said to prefer a livery with red, white and blue.

    Trump also wants a larger bed like in his personal Boeing 757.

    The 45th President could only fly in the new Air Force One if he is reelected as the new AF1, based on the B747-8, will not be in service before 20 January 2021.

    The current Air Force One-livery was approved by President John F. Kennedy and First Lady Jackie Kennedy in 1962 and is designed by Raymond Loewy.

     

    M'étonne qu'il ait pas demandé de la robinetterie en or massif et des trucs plaqués-or partout. Pour le lit, demander une plus grande taille est normal: faut de la place pour mettre les restes de McDo, pouvoir foutre 2 putes russes qui pisseront dessus (#peepeetape) et avoir encore un coin pour dormir. 

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  12. 23 minutes ago, Chronos said:

     

    D'un autre côté force est de constater que des engagements "massifs" à l'échelon brigade, bataillon, voir même compagnie susceptibles de faire l'objet d'un film ou d'une série sont devenus moins fréquents. Du moins au sein  de l'OTAN

    Bataillon/compagnie, y'en a quand même qui bougent à cet échelon, bien assez pour donner du matériel de fiction, et plus encore.... C'est de la fiction: on peut faire ce qu'on veut, inventer des conflits potentiels au besoin, des pays fictifs, des guerres du futur...; Tout comme on peut faire de bons récits sur une section ou un groupe de combat. Mon point est que le label "forces spéciales" domine l'imaginaire des scripts actuels, en est venu, depuis les années 80-90, à résumer, à peu de choses près, les forces armées (avec les pilotes de chasse, on dira) à l'écran. Si on a un militaire dans un rôle un peu conséquent, il doit avoir un job et une unité "sexy", et "sexy" aujourd'hui, c'est les FS (avec une tolérance pour certains corps prestigieux, type USMC) ou les pilotes façon Maverick. Et pas grand-chose d'autre. Et c'est utilisé à l'échelle industrielle, au point qu'un tel systématisme conditionne l'essentiel de la vue que la plupart des gens ont sur le militaire. Je ne dis pas que cela va dévoyer l'outil et la conception même de la guerre comme pour le chevalier au Moyen Age (entre le XIème et le XIIIème siècle), mais je pense que cela a, dans la durée, un impact. 

     

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  13. 28 minutes ago, Gibbs le Cajun said:

    Cette série qui sera diffusé en novembre aux USA m'a l'air pas mal :smile: .

    Il doit bien y avoir des imperfections , mais bon cette série nous changera peut-être des trucs optique Forces Spéciales qui ont j'ai l'impression pris pas mal de place question série sur le sujet militaire .

    Où l'on voit comment le cavalier lourd/chevalier noble en est arrivé à constituer 99% de notre imaginaire sur la guerre au Moyen Age: vampiriser l'attention "médiatique" et la gloire, ainsi que la part de mérite effectivement reconnue (notamment dans les récompenses et la paie, ou le système militaire mis en place) parce que ressource rare et chère, en est arriver à teinter la conception même de la guerre. Notre temps a t-il de telles tendances? Nous abusons-nous en partie volontairement, y compris chez les professionnels, en survalorisant certaines fonctions dans la pratique et les représentations, et par là dans la pensée, au point d'impacter doctrine et dépenses militaires? On veut se croire rationnels, et capables de chiffrer exactement ce qu'il faut, mais l'histoire est là pour nous rappeler que l'être humain n'est pas rationnel, il est rationalisant, et il s'abuse lui-même facilement (encore plus quand politique, chapelles.... S'en mêlent).... Et qu'aucune époque n'a échappé au fait de complètement se gourer sur le fait de savoir de quoi les prochaines guerres seraient faites, et ce qu'elles demanderaient. 

    Et donc 99% des personnages militaires dans les séries et films seront des pilotes de chasse et des opérateurs FS/unités vues comme de super-élite (avec des modes d'opérations FS même si ça se dit "infanterie"). Pas beaucoup de souvenirs récents de fantassins lambda, de tankistes, de sapeurs ou d'artilleurs mis en valeur. Et encore moins du reste, fonctions de soutien en tous genres, logisticiens, mécanos ou opérateur transmissions, ou cuistot (rien depuis Steven Seagall il y a bien longtemps, et qu'était pas vraiment un cuistot, en fait). 

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  14. 3 hours ago, Wallaby said:

    https://www.cbsnews.com/news/commentary-dont-destroy-the-supreme-court-to-save-it-from-trump/  (9 juillet 2018)  & https://jacobinmag.com/2018/06/supreme-court-packing-fdr-justices-appointments (28 juin 2018)

    Indignée par la dernière victoire de Trump à la cour suprême, et craignant qu'une Cour Suprême constituée de juges nommés par Trump et à vie, ne bloque durablement la législation de gauche dans l'ère post-Trump, la gauche remet sur le métier le projet de Franklin Roosevelt d'affaiblir la Cour Suprême en permettant au président de nommer plus que 9 juges. L'article de « Jacobin » rappelle en effet que le nombre de juges de la Cour Suprême n'est pas fixé par la constitution, et que son pouvoir de retoquer les lois constitue un coup d'État (power grab) qui n'est pas non plus inscrit dans la constitution. De 1934 à 1936, la Cour Suprême a jugé 14 affaires traitant du New Deal, résultant en 9 annulations de la législation du New Deal.

    Le déséquilibre entre le pouvoir de la Cour Suprême et celui du président est encore plus déséquilibré aujourd'hui qu'il ne l'était à l'époque de Franklin Roosevelt car à l'époque un président pouvait faire 3 mandats, et aussi parce que l'espérance de vie a augmenté, ce qui fait que les juges mettent plus de temps à mourir et à être remplacés.

    Les deux bords s'en plaignent et s'en félicitent suivant les courants dominants qui soufflent de SCOTUS: des années 50 aux années 80, la Cour a été extrêmement fermement à gauche, et a, selon beaucoup de juristes, outrepassé beaucoup de ses prérogatives en statuant avec une posture très législative (pas son rôle), ce qui s'incarne le plus, aux yeux de la droite, dans Roe v Wade, dont il est argué qu'il y a été question de faire dire à la constitution ce qu'elle ne dit pas. L'une des critiques très légitime de ce point de vue est que ce faisant, la Cour Suprême s'arroge des pouvoirs législatifs, un fait largement encouragé ces dernières décennies par un retrait, voire une grande lâcheté, du Congrès, qui, dans de multiples domaines, a laissé filé ses responsabilités, en l'occurrence, voter des lois en bonne et due forme, et veiller à leur application: l'un des pires cas en la matière est l'autorisation de guerre de 2001-2003, qui est toujours en vigueur aujourd'hui et a laissé toute latitude à l'exécutif de faire ce qu'il veut depuis lors ("drone wars", 8 conflits ouverts en cours, déploiement sans précédent de FS partout, aucun contrôle législatif autre que symbolique....). Et les critiques s'en prennent en général avant tout à l'exécutif et/ou au judiciare (la Cour Suprême) alors que le fautif est le Congrès, censément la plus puissante instance du gouvernement américain, mais qui a graduellement démissionné depuis. Il est normal que l'exécutif cherche à accroître ses prérogatives, c'est le jeu, et dans un système de Common Law, il est inévitable que SCOTUS et les cours d'appel fédérales (les "circuits") mordent sur la jamais claire ligne entre législatif et judiciaire, entre définition et interprétation des lois. L'équilibre vient d'un législatif fort et actif, et c'est là que le bât blesse continuellement depuis au moins 2 décennies. Le président et/ou SCOTUS seront blâmés par la presse alors que le coupable est l'acteur qui ne joue pas, le Congrès: mais être coupable par défaut d'action plutôt que pour une action donnée, ça se voit moins, ça vend moins. 

    Sur Roe v Wade, je suis en partie d'accord avec la position (juridique, pas sur le principe du truc) conservatrice/originaliste: c'est pas le rôle de la Cour de faire la loi et de surinterpréter la constitution pour obtenir les orientations voulues par idéologie. Si les démocrates et nombre d'indépendants veulent établir la chose dans les faits, qu'ils fassent le travail pour voter une loi quand les circonstances le permettent. En attendant, même si Roe v Wade était révoqué par une Cour plus conservatrice, faut pas exagérer les conséquences, parce que, précisément par des lois votées, l'avortement est légal dans un grand nombre d'Etats. En cas de révocation de Roe, y'a ZERO chances qu'il disparaisse de Californie ou de NY par exemple. Après, ça sera nettement plus chiant et plus dur pour les femmes concernées dans nombre d'Etats du Sud et du Midwest, mais c'est là qu'un corps de citoyens actifs est justement (on l'oublie trop souvent, flemmards que nous sommes) une condition de base de la démocratie. 

    L'un des aspects qui me dérange le plus dans cet usage de SCOTUS par les démocrates est leur plus grande insistance dessus pour des usages de fait législatifs: cela rejoint ce qu'on voit un peu trop en Europe, à savoir une (pas si) lente prise de plus en plus de prérogatives par des technocrates (ce que sont, en essence, des juges) non  élus, sans comptes à rendre (nommés à vie, les juges d'appels fédéraux US peuvent chier sur tout le monde). De ce point de vue, même si évidemment pas exempte de certaines visées, la position conservatrice sur la nomination des juges (vitale dans une partie de leur électorat, surtout les religieux) est fondamentalement moins législative, et plus défensive. Et encore une fois, je partage en partie leur idée que les changements, surtout importants, doivent passer par le législatif, pas par des juges, qui plus est non élus et indéboulonnables. 

     

    Donc au final, chaque fois qu'on voit ce genre de polémiques surgir, la vraie question devrait le plus souvent être: pourquoi le Congrès américain est-il devenu si dysfonctionnel, aussi improductif, aussi irresponsable, aussi reluctant à assumer ses prérogatives? Dans quelle mesure est-ce du à l'idéologisation des partis, à la polarisation de la société, dans quelle mesure est-ce le fait de la détérioration du personnel politique et à la perte d'expérience dans les deux chambres, donc en fait à l'évolution du système électoral et de financement de la vie politique (et des médias)? Là réside sans doute la plus grande crise américaine, car dans la constitution du pays, le Congrès est au centre de tout: s'il merde, tout merde. 

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  15. Just now, Lezard-vert said:

    Republicains / Démocrates  :  blanc bonnet / bonnet d'âne

    tu va nous faire déprimer ... !  les US semblent  partir en eau de boudin (à l'intérieur comme à l'extérieur) ....  mais ca finit comment ce genre de situation en général ?  

    En guerre civile pour les très pessimistes, en situation politique bloquée pour les normalement pessimistes, en une crise politique qui culmine jusqu'à ce que l'abcès soit crevé d'une façon ou d'une autre (une urgence, un changement politique par les "modérés" de tous bords qui décident de combattre leurs franges....), sinon. 

  16. 1 minute ago, Boule75 said:

    Mouais. Il y a un gros écart : dans le cas Obama, le doute n'était pas permis aux gens honnêtes.
    Dans le cas Trump, à ce stade, il est tout sauf blanchi, en dépit de ses stridulations frénétiques. Entre autre différence évident : il y a une enquête, qui se poursuit.

    Je n'ai pas répondu à ton précédent pessage qui s'étonnait de ma virulence : mille pardons, je n'avais pas compris ton axe d'analyse.

    Par contre j'ai un gros doute concernant la supposée capacité des démocrates à dominer les débats. Rien que le rappel de controverses aussi creuses que celles concernent le certificat de naissance d'Obama ou à propos des réactions d'Hillary Clinton à l'attaque du consulat US de Benghazi, qui continue encore en dépit d'un défaut rédhibitoire (elle n'était pas en charge !) indiquent une prodigieuse capacité d'influence des débats. A tout le moins une capacité monétisée dans le vote.

    Là, je pense qu'il y a un trop fort effet de loupe pour une proportion d'audience pas si énome, et nous, à l'extérieur, on ne voit que ça des USA: ces polémiques n'agitent que la "bulle" grand-médiatique, avec ses audiences assez réduites, peu représentatives, hyper-concentrées sur les deux côtes et quelques grandes villes, et disproportionnellement CSP+ (et âgées). A gauche comme à droite, la grande majorité s'en fout, ou absorbe ces polémiques au milieu de mille autres, sans leur faire de place spéciale. 

    Et c'est un peu le problème aux USA; les médias ne font même plus la part minimale de leur boulot, celle inscrite dans leur nom: être un médium, être un médiateur, en quelque sorte. En grande partie en raison des problèmes techno-économiques du secteur, ils sont sans modèle économique viable et ont répondu à la situation, guidés aussi par certaines tendances marketing et les biais idéologiques (sans cesse croissants, vu l'évolution des universités et des diplômés qu'elles produisent depuis 2 décennies) naturels de la grande majorité des journalistes, par une stratégie de niche: on excite et on fidélise une "base" (ou ce qu'on pense en être une), et on convertit par hurlements, sensationalisme, cultisme et hystérie. Y'a pas tellement de preuves que ça marche (FoxNews est là pour en témoigner: leur audience meurt de vieillesse bien plus vite qu'elle ne se renouvelle... Et c'est pas gigantesque à la base), et même plutôt beaucoup de preuves du contraire (un récent adage internet le présente ainsi pour la version de gauche du phénomène: "get woke, go broke, "woke" traduisant toutes les tendances actuelles en matière d'idéologie sur la race, le sexe...."). Mais en attendant, la scène médiatique "traditionnelle" au global a encore une certaine taille, et elle est très largement dominée par la gauche. Elle ne représente cependant pas, c'est vrai, loin s'en faut, la seule arène de débat et de transmission d'information désormais. 

  17. 52 minutes ago, Kelkin said:

    Les Republicans avaient fait la même chose avec Obama, communiste musulman Kényan affilié à Al Qaeda.

    Après, si la tactique a été payante pour les Reps ou non, si les accusations des Dems sont plus fondées ou non, on peut en discuter, mais c'est pas comme si c'était un phénomène propre au parti démocratique.

    Effectivement, c'est le cas. A un détail près ceci dit: la force de frappe des démocrates est bien plus grande, puisque c'est autour d'eux que se trouve le consensus plus si mou non seulement de la classe médiatique (info/débat, mais aussi talk shows, divertissement...), mais aussi de la "classe culturelle" (ciné, télé, grands de l'internet) et de la classe enseignante. Beaucoup d'agitation, une plus grande capacité à la propagande.... Font que la chose a ces jours-ci beaucoup d'à côtés maccarthystes là où, sous Obama, on avait juste une bande d'abrutis sur FoxNews, avec la petite audience de FoxNews, qui s'enrageaient à l'antenne, plus quelques talk shows radio. Le récent développement du groupe Sinclair (la plus grande concentration de chaînes locales aux USA, désormais assez dominante sur le marché) redonne un peu de punch à la droite, et cela se couple avec d'autres formes de "médias" au sens large (églises, congrégations et communautés religieuses, communautés civiques plus actives à droite....), mais la gauche dans sa forme actuelle en a aussi beaucoup (elle a aussi sa tripotée de think tanks en tous genres, sous de multiples appellations et statuts fiscaux, et un quasi monopole des plus vastes plates-formes); le tournant idéologique radicaliste pris récemment par la gauche ne sent pas bon, je trouve (notamment ce qui se passe soudain autour de la liberté d'expression et de multiples tentatives, sous divers prétextes, d'établir une forme ou une autre de censure), surtout dans le climat d'hystérie hyperpartisane auquel on assiste. Tous les médias de gauche ou censément neutres (cad démocrates :sleep:) ont, semble t-il avalé cette pilule et copié, en essence, le modèle FoxNews pour leurs propres fins, cad le modèle initialement britannique des tabloïds les plus désinhibés. Je ne crois pas, à l'arrivée, que cela serve grand-monde. 

    Mais comme je l'ai déjà dit plus haut, je mets un certain accent dessus aussi bien parce que c'est une évolution en marche depuis un bail, mais qui, depuis la campagne, dans un premier temps, et surtout l'élection de Trump dans un second, est passée dans une phase d'accélération extrême et de jusqu'au boutisme intransigeant par bien des aspects assez terrifiant. Et aussi parce que c'est pas comme si j'attendais quoique ce soit de FoxNews ou du groupe Sinclair (et d'autres médias assimilés): ça fait longtemps qu'ils sont au-delà de toute rédemption. 

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  18. On 7/8/2018 at 8:38 PM, Rémy said:

    Même quand il "semble" y avoir une expertise. Par exemple, il y a une dizaine d'années pour les études (prépa éco maths pour l'ENS), je m'étais mis à lire La tribune (entre autres), mais j'ai du rapidement abandonner le terrain au bout d'un an, tant j'ai cru que j'allais finir sous Xanax :biggrin: A croire que les dirigeants eux-mêmes, sont élevés là-dedans. 

    C'est le cas, en parlant de Xanax :laugh:: il y a eu récemment des séries d'enquêtes sur les rédactions dans les pays occidentaux (surtout de langue anglaise, mais l'économie de la chose est la même partout depuis Internet), et les compressions de personnels, la généralisation du pigisme (sous une forme ou une autre), l'absolue dominance des services marketing (généralement dans les groupes/entités corporate chapeautant le média), l'impératif de "l'urgent tout le temps", le conformisme idéologique, l'asservissement au putacliquage et à la (non) temporalité d'internet ont fait que la rédaction/newsroom moyenne a des mois de sommeil en retard, que chaque personne (jeune, mal payée, souvent avec un contrat temporaire et/ou siège éjectable) doit y faire un boulot jadis réparti sur 4 ou 5 employés plein-temps, que tout le monde est sous la pression du marketing (un mélange de statisticiens persuadés de savoir qui et où est l'audience, et de gens avec des "concepts") via des éditeurs (souvent très idéologisés et accrochés à leur boulot façon morpion) avec beaucoup de certitudes, d'a prioris idéologiques et/ou de névroses mal gérées. A l'arrivée, ces enquêtes constataient un très mauvais moral comme étant désormais la norme d'une profession sans réel modèle économique viable (sauf pour les 1% au sommet, ceux qu'on voit au 20h), où personne ne sait s'il y aura encore des jobs dans quelques années, où personne ne peut réellement développer une expérience (surtout pas dans les méthodes d'acquisition et de retranscription de l'information) ou une culture générale (souvent absente ou très lacunaire), où les mentors ont disparu ou sont trop rares, mais où espérances et prétentions demeurent, ce qui, avec la contrainte du style dominant, fait d'amateurs déprimés, sous-qualifiés et en colère des individus et équipes avec des prétentions d'éditorialistes, voire de procureurs en plein réquisitoire. Et les dites enquêtes signalaient que ce stress et ce mauvais moral étaient gérés par l'usage constant d'alcool et d'anti-dépressants: ils signalaient ça parce que c'est apparemment devenu une norme professionnelle.... Et la ration quotidienne, depuis maintenant presque une décennie. A l'arrivée, on a des rédactions, surtout sur des sujets un peu complexes (mais ne le sont-ils pas tous?), qui sont souvent moins qualifiées, fiables et objectives (ou au moins pertinentes) que nombre de bloggeurs/vloggeurs. 

    C'est de cela que viennent les articles qu'on voit partout, au moins en anglais, mais vu la rentabilité de l'immense marché français (et de l'italien, et de l'espagnol....), y'a pas de raison de penser que ça se passe autrement par chez nous. Aaaaah, ce moment où, jeune, je passais les concours des IEP de France et où, à un moment, je me suis dit "si je suis pris à Lille, je pourrais enchaîner sur l'ESJ". J'ai été pris à Lille, mais aussi ailleurs...... Bullet. Dodged :rolleyes:! On devrait pas être autorisés à risquer de faire de tels choix à 18 ans... Dieu sait combien de petits cons potentiellement doués font ce genre d'âneries chaque année, et coûtent des points de PIB à la France (essai de se raccrocher au sujet.... J'ai bon?). 

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  19. 45 minutes ago, Gibbs le Cajun said:

    Retex du 11ème RAMa ( mon ancien régiment :smile:) lors du déploiement d'éléments du régiment qui ont armé la Task force Wagram  en Irak. 

    1ère partie de se superbe article :

    L' artillerie française, un superbe outil ! 

    Bon faudrait peut être qu'on pense dans l'augmentation des effectifs à ré-ouvir 1 ou 2 régiments d'artillerie, vu le potentiel qualitatif et d'emploi de cette Arme :normalc:

    Un lien sur l'histoire du 11ème RAMa :

    http://basart.artillerie.asso.fr/article.php3?id_article=556

    C'est curieux, mais dans ce post, je sentirais presque une analyse pas tout à fait neutre à la base :laugh:. Grand Dieu, mais qu'est-ce qui pourrait bien me donner cette impression, je me demande... 

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