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Messages posté(e)s par Tancrède
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1 hour ago, zx said:L’armée allemande n’existe plus
Les problèmes de matos et de dispos, et l'effet subséquent sur le niveau général d'entraînement, le tout accumulé sur des années, voire 2 décennies, on connaissait.... Mais 21 000 postes d'officiers et sous-officiers non pourvus? Re
. Des réformes et des financements, s'il y a la volonté politique, peuvent rebâtir les problèmes matériels (pièces et entretien) et remonter le niveau d'entraînement assez vite, dans une armée moderne et relativement bien organisée. Quelques années d'efforts y pourvoiraient. Mais 21 000 cadres manquants? Là c'est phénoménalement catastrophique: cela signale le grave niveau du recrutement, parce qu'il s'agit là des éléments les plus révélateurs: ceux qui veulent être et rester dans l'armée une partie significative de leur vie. Si eux manquent à l'appel dans de tels nombres, cela dit quoi pour le recrutement des MdR, le niveau de motivation moyen, le taux de fidélisation, l'envie de faire carrière, la qualité moyenne des personnels présents (parce que les meilleurs partent les premiers, parce que la qualité de ceux qui reste dépend en partie de la motivation, parce que de tels chiffres forcent à garder beaucoup de mauvais et baisser les standards, parce que les bons candidats ne sont pas légions -et de moins en moins au fil du temps- dans un tel contexte).... Si ce chiffre de 21 000 est vraiment révélateur de telles tendances, les augmentations de budget n'agiront qu'à la marge. Le pire, en plus, est que dans une telle réalité, ce qui continue à tourner, c'est la bureaucratie, qui ne doit pas avoir de mal à recruter et peut encore plus librement tisser sa toile: multiplier les services, diluer la responsabilité, créer des fiefs autonomes qui hérissent leurs défenses (et budgets), accroître personnels, normes et procédures, tous "indispensables", complexifier la gestion.... Avec peu de retours du réel, donc peu d'incitations à changer.
Ce dernier point peut cependant indiquer que le catastrophisme qu'on voit depuis quelques temps dans la presse sur ce sujet est en partie artificiel, du fait d'un gouvernement (ou juste d'un ministre) qui essaie de créer du remous sur le sujet pour se créer des marges de manoeuvres politiques afin de pouvoir un peu réformer (vu que c'est pas un sujet qui fait voter, il a peu de capital politique, donc incite peu à agir et risquer le peu qu'on a déjà en temps normal).
D'un autre côté, ressuscitez le Maréchal Foch les gars: c'est l'occasion qu'il attendait en depuis novembre 1918: on fonce! Pas besoin de cochonnerie nucléaire, la voie est ouverte.
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7 minutes ago, Patrick said:
Le volume total est une chose, mais ce qui est le plus spectaculaire c'est la progression de la production aux US depuis 2007/2008:
https://www.atf.gov/resource-center/docs/undefined/firearms-commerce-united-states-annual-statistical-update-2017/download
Voir en page deux du .pdf.Curieusement les années avec le plus de progression correspondent à des périodes de restrictions plus importantes ou d'événements tragiques type tueries de masse. L'effet panic buy est clairement visible.
Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les armes issues de vols dans les armureries. C'est devenu une sérieuse menace:
https://www.atf.gov/resource-center/taking-action-federal-firearm-licensee-burglaries-and-robberies-calendar-year-2016-0On a une évaluation sur les vols d'armes aux USA? Ca représente beaucoup d'engins?
Pour la production, j'ai entendu que 2016-2017 n'ont pas été de bonnes années (Remington serait vraiment dans la merde), si bien que les fabricants ont besoin de grandes polémiques vu que leur business model semble reposer sur "l'événementie" et l'achat de panique subséquent, ce qui ne me semble pas très solide dans la durée.
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22 minutes ago, Ciders said:
Il est sérieux ? La NRA a un faible pouvoir sur Trump ? Alors qu'il n'a cessé de s'appuyer sur elle durant la campagne ? Mais quelle girouette !
Et ça surprend encore quelqu'un de le voir faire ça? De toute façon, les mauvaises langues utiliseront la réponse de Talleyrand: "ce n'est pas la girouette qui change de direction, c'est le vent".
Ceci dit, des séries de sondages ont été noyées par ceux préférés par les médias dominants: les Américains ne sont pas si enragés sur le contrôle des armes à feu, et n'ont pas tellement changé d'avis par rapport à la période précédant la dernière grande tuerie. Dans l'ensemble, oui, et sans compter le pic d'attention qui booste momentanément les chiffres, les Américains sont pour un contrôle plus effectif de l'accès aux armes, mais ce que les sondages actuellement mis en avant masquent, ce sont les nuances des tranches d'opinions, les degrés différents sur ce qui est considéré comme un "contrôle strict", ou des "mesures raisonnables", la méconnaissance globale des armes à feu dans de larges portions de la population (qui compte beaucoup quand on pose des questions spécifiant des catégories d'armes comme les "armes semi auto", les "armes longues" ou encore tout ce qui s'approche plus ou moins du seul AR-15 -plus de 2000 modèles différents, souvent conçus pour légèrement contourner les désignations légales). Donc faut pas trop s'emballer. Sans compter évidemment que quelles que soient les législations adoptées ou non, il y a de toute façon plus de 300 millions d'armes légales de fait en circulation (dont aujourd'hui près d'un tiers de fusils de tous types, et peut-être plus de 10 millions d'AR-15 et apparentés), et des millions d'illégales. Qui plus est, l'incompétence et la potentielle lâcheté démontrée par la police dans la tuerie de Floride, que l'on découvre un peu plus chaque jour (avec l'extrême effort du shériff pour couvrir son fion), tend à renforcer la ligne narrative de la droite qui ne voit pas de légitimité au fait de céder son droit à l'autodéfense efficace si c'est pour la confier à de telles autorités.
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7 minutes ago, Alexis said:
Moi je te voyais plutôt avec les oreilles du lapin, mais si tu le dis
...
Ah non! Quoiqu'on fasse, on vise le leadership! Non mais!
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4 hours ago, mayamac said:
Brrr.... je viens d'acheter hier mes billets pour toute la famille pour un voyage en janvier prochain...
Un vieux projet, on a attendu que les enfants soient un peu grands....
J'espere que la situation ne va pas trop se dégrader (bien sûr pour moi afin que je puisse passer de bonnes vacances, mais aussi bien sur pour la population).
En ce moment c'est apparemment la galère avec les rationnements d'eau (pénurie d'ampleur incroyable...)
C'est en avril, mai ou juin qu'ils vont complètement couper l'eau au Cap (sauf pour les services essentiels)? Je n'imagine même pas à quoi ça va ressembler: une ville si grande et moderne où aucun domicile, aucun hôtel, aucun restaurant ou commerce n'aura l'eau courante.
4 hours ago, SinopeMT said:Impressionnant de constater l'engloutissement de l'Afrique du Sud dans la tourmente. C'est effectivement une société bariolée, et où apparemment le revanchisme est encore très fort parmi les factions de l'ANC mais à la fin la totalité de la société sud-africaine paie les pots cassés.
En terme économique, d'après quelques échos de connaissances là-bas les Afrikaners continuent à être méprisant à l'égard de la majorité, les anglophones n'ont aucun espoir quant à la hausse de l'éducation des Zoulos, et enfin la diaspora indienne a tissé sa toile et ceci est symbolisée par la famille Gupta.
Enfin, en terme social, les entreprises gérées et dirigées par les Noires traitent leurs employées avec tout autant voire plus de mépris que les entreprises détenues par les Blancs, cela s'est surtout manifesté dans les mines où des grèves ont été régulièrement écrasé par le sang ces dernières années.
Les petits propriétaires boers seront, j'imagine, les premiers à se faire blouser: un certain nombre d'entre eux, expropriés, chassés par la violence, avec zéro aide publique, vivent dans des bidonvilles qui ressemblent à des "camps de réfugiés de l'intérieur". Pour les agriculteurs, du moins ceux qui peuvent payer, depuis la dissolution du "Kommando system", ils ont recours à des sociétés de sécurité privées, ou, s'ils n'ont pas assez de fric, essaient d'organiser des patrouilles de voisinage (mais c'est difficile d'avoir une permanence vu les superficies en question et l'éloignement des propriétés).
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2 hours ago, Alexis said:
Voilà qui résout une question, celle de ta profession actuelle.
Tu es tout simplement animateur en primaire, sur le modèle de Chantal Goya
A propos, tu peux me prêter une de tes robes en dentelles, une tiare et une baguette magique? J'ai paumé les miennes.
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Pas mal l'Afrique du Sud: le nouveau président (et donc l'ANC) a soutenu les revendications du parti EFF (6% au Parlement) d'extrême gauche qui réclame depuis longtemps la fin du régime constitutionnel régissant le rééquilibrage économique en ce qui concerne la propriété des terres agricoles. Résultat:
Aussi inique qu'apparaisse la répartition du foncier agricole dans le pays, hérité de la colonisation (genre les 3/4 des terres appartiennent à un très petit nombre de propriétaires blancs -et un peu indiens), ce qui a été voté est un choc: personnellement, je regarde la chose avec la fascination qu'on a pour les spectacles de crashes, déraillages de train, collisions en tous genres.... C'est essentiellement une page d'histoire: on regarde en direct ce qui a pu se passer avec la confiscation des biens du clergé, la collectivisation en terre soviétique (et la "dékoulakisation" ensuite), ou, plus dans le sujet.... Ce qui a servi de politique agraire au Zimbabwe (et les résultats qui vont avec). Les racistes et fanas d'apocalypses en tous genres vont rejoindre les analystes économiques sur celle-là: la trajectoire politico-économique de l'Afrique du Sud inquiète depuis un moment, et l'atmosphère de "contre terreur" qui s'est installée contre certaines portions de la population blanche depuis des années (voir le taux d'attaques de fermes avec extrême violence -pas exclusivement contre des blancs, mais disproportionnellement), notamment rurale, risque d'être boostée.
La réforme consiste tout simplement à exproprier d'autorité sans compenser en quoique ce soit. Outre l'impact que cela aura sur la notion même de propriété et sur les anticipations économiques quand à l'Afrique du Sud, je me demande, juste sur le plan de l'analyse économique, ce que ça va bien pouvoir donner.... Une confiscation par une micro-clique de caciques ultra corrompus qui vont simplement devenir les nouveaux grands propriétaires féodaux (vu qu'ils ont le pouvoir politique) affermant des parcelles à des millions d'aspirants paysans sous couvert de leur donner leur "autonomie"? Un bordel bureaucratique où clientélisme, démagogie, brutalité et corruption créeront un merdier sans fin? L'agriculture des fermiers blancs -surtout boers- est une agriculture moderne et souvent hautement spécialisée (vitiulture notamment) et technique, à haute valeur ajoutée, intégrée dans un système complexe avec des réseaux de débouchés mondiaux: c'est une chose de ratisser des domaines dans la Russie encore féodale de 1917 et d'en faire des grands domaines collectifs ou des fermes d'Etat (en créant déjà une famine monstre), c'en est une toute autre que de dégommer d'un trait de plume un système agricole contemporain pour "redistribuer", qui plus est à des gens dont la plupart, sinon la totalité, n'ont pas le savoir-faire et l'éducation nécessaires, et surtout devraient faire quoi? Essayer de reprendre en main les productions et businesses tels qu'ils fonctionnent? Les expropriés vont aussi transmettre leur savoir-faire, leur expérience, leurs réseaux d'appros et de clients, leurs équipes de travail organisées, leurs méthodes de gestion? J'imagine que le matos agricole et tout le capital matériel sera saisi avec les terres, dans cette histoire.
Apparemment, la loi n'est pas encore exactement, formellement, passée, la direction politique renvoyant à une étude de faisabilité lancée en décembre (pour "ne pas menacer l'économie et l'approvisionnement alimentaire), mais ça sonne quand même salement creux: une telle étude prendrait de longs mois, voire des années, vu la complexité du sujet. L'EFF est clairement un parti collectiviste fana de méthodes brutales, qui se prononce théoriquement pour une collectivisation totale des terres (y compris celles des propriétaires noirs), et on a pu le voir à l'oeuvre récemment lors de la destruction d'un magasin H&M pour une pub jugée raciste.
Pour rester un peu sur terre après mon envolée (aaahhh, cette envie malsaine de voir des trucs historiques se passer -si possible très loin- pour mater la chose popcorn en main), il semble quand même que les politiques envisagées se soient heurtées à la complexité du sujet et à la réalité de certains rapports de force: l'ANC envisagerait la chose, mais pour certaines terres et pas d'autres (sur quels critères? Les fans de politique d'arrière boutique cradasse turbinent). Cependant, beaucoup de groupes politiques semblent souffler dans cette direction avec rage, l'ANC sous sa nouvelle direction semble verser de ce côté, et à eux seuls, ANC et EFF ont assez de voix pour opérer l'amendement constitutionnel nécessaire s'ils suivent la discipline de parti.
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8 hours ago, kalligator said:
Concernant les tueries de masse elles sont le fait quasi exclusivement d'hommes...sommes nous tous des psychopates en puissance...
Pour continuer dans la réponse de Nemo, il suffit de voir les spectres comparatifs hommes-femmes sur différents sujets, du moins ce qui peut raisonnablement être chiffré: sur le plan du QI, c'est la "bell curve" (courbe en cloche). Celle des hommes est un peu moins prononcée au centre (cad il y a moins d'hommes que de femmes aux niveaux moyens de QI) et plus quand on va vers les extrêmités (très nettement plus de bas QI et de cons finis, plus de malins, encore plus de très malins et beaucoup plus de génies). Sur le spectre de l'agressivité, c'est dans le même genre, même si plus asymétrique (aux plus bas niveaux d'agressivité, il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes: la distribution suit les niveaux de testostérone, qui ne sont pas égaux dès l'abord): au centre, il y a plus d'hommes que de femmes, mais pas tant que ça (dans un rapport 60-40: 60% hommes à la moyenne de l'agressivité, 40 femmes, pour faire vite), mais quand on arrive aux plus hauts niveaux, il n'y a pour ainsi dire QUE des hommes. Si bien que si on part du principe que les gens en prison ou destinés (au moins en principe, si le monde tournait rond) à la prison pour cause de violence (du moins ceux qui n'ont pas trouvé un exutoire socialement acceptable) sont environs 1 à 3% d'une population, on peut être sûr que ce seront tous des hommes (ou presque). Ajoute à cela une forte tendance à plus pardonner/tolérer la violence des femmes et à leur infliger des peines moins lourde à crime égal, voire à les exempter de prison, et tu peux voir pourquoi la population carcérale pour faits de violence sera toujours à 95/99% masculine. Dans les cas extrêmes, souvent psychotiques, de manifestations comme les tueries de masse, on peut pareillement être sûr que le criminel sera un homme (dans quasiment TOUS les cas), ce qui n'exclut cependant pas le rôle actif d'une femme dans ce qui conduit à l'acte (mère abusive, conjointe aussi déséquilibrée l'encourageant à passer à l'acte, voire complice). Une femme également dérangée , "endommagée" et/ou frustrée pour une raison ou une autre, aura une gamme différente d'exutoires: suicide/dépression, abus de ses enfants, auto-mutilation, comportement anti-social permanent très marqué.... Soient des trucs moins directement "actifs" et spectaculaires.
Notons cependant que de tels tueurs, malgré le nombre impressionnant de ces événements aux USA, représentent une portion infime de la population qui peut ainsi dégénérer, cette population étant elle-même une portion très petite de la population en général, ou de la population masculine en particulier. Même en tenant compte des nombreux facteurs pouvant maximiser les conditions d'émergence de tels comportements (société sans parents -pères en particulier- responsables/présents/actifs, abus de certains médicaments et drogues, avenirs bouchés....), cela reste très petit. Rappelons que malgré leur sur-publicisation, ces tueries de masse reste une très petite minorité des homicides par armes à feu aux USA.
Donc non, nous ne sommes pas tous des psychopathes en puissance: sur le plan théorique, il y a en nous tous (à des degrés divers, généralement bas) un petit quelque chose qui pourrait y aboutir, mais les conditions à réunir pour "faire surgir le monstre" sont très difficiles (ça commence dès la petite enfance, et il y a potentiellement une part de génétique), quasi impossibles, à réunir pour la plupart des gens. On le voit même dans les pays en guerre, où, si la proportion de tueurs sadiques explose, elle ne constitue pas la majorité du genre, même chez les seuls combattants et crapules en tous genres.
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6 hours ago, Lezard-vert said:
Martin et Theresa May ne s'entendent pas ... c''est déjà pas trop mal ....
Pour le reste tout en étant une araignée qui tisse sa toile .; Louis XI aussi etait surnommé l'Universelle Aragne et il a été un bon roi pour la France ; ce gusse il sert quelle politique ?
Sa pomme. Exclusivement. De ce que j'entends, il n'a pas beaucoup de convictions hors de cela: un "pur" animal politicien gouverné par sa seule ambition, cad par son ego. Ce qui se verrait beaucoup au travers de son entourage, qu'il fidélise à la façon d'une secte.
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2 hours ago, Shorr kan said:
Ce matin, un écureuil, a tué un chass.... Merde, je me souviens plus des paroles.
2 hours ago, Boule75 said:On peut d'ailleurs avoir 100% confiance en Kushner pour le Mexique comme le prouve l'annulation de la visite du Président mexicain voici deux jours...
Ben dis donc, la famille Trump a du mal avec les présidents mexicains.... Voir ce que Vicente Fox balance sur Trump depuis l'élection, faisant des vidéos d'insultes -incluant lui montrant le majeur "el major" au Donald-, se baladant sur les plateaux télés américains pour se moquer copieusement de lui.... Il essaie de se faire recruter par un cabinet de lobbying ou une chaîne télé-, il veut se refaire une image au Mexique, ou c'est juste qu'il s'emmerde pendant sa retraite.
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10 minutes ago, Kiriyama said:
La scène de baston de la fille est presque à mourir de rire.
Même pour une femme sportive elle n'est pas très musclée. Pas mal de sportives sont bien plus solidement bâtie qu'elle.
C'est la mentalité et le style du moment: le niveau de "suspension of disbelief" exigé dorénavant a crevé tous les plafonds possibles. Ironiquement, cette croissance est à l'inverse de l'effort fait dans la mise en scène de l'action qui, elle, est de plus en plus cartoonesque, avec des adversaires dont la passivité et la fragilité sont choquantes, des "passes d'armes" et échanges ridicules.... Le tout mal compensé par les débauches stylistiques malvenues: le cadrage débile, l'abus de "shaky cam" (jamais une bonne idée depuis le départ), le découpage en mitraillette (si bien qu'on sait à peine ce qu'on regarde et que la continuité visuelle d'une séquence est au mieux très difficile à suivre et génératrice de maux de tête....) et tous les artifices possibles et imaginables pour essayer de faire oublier que les acteurs (et encore plus "trices") ne sont pas capables de même faire semblant d'être vaguement crédible plus de 2 secondes de suite, que les réalisateurs sont mauvais et sans ambition ou imagination (le travail à la chaîne dans le monde des séries et films actuels, ça permet de favoriser les moutons et de produire de la quantité.... Vu qu'il y a plus de fric pour la prod de séries que jamais, mais beaucoup moins dans chaque série, surtout en terme de salaires), et que tout le monde se raccroche à ce qu'ils croient être des "recettes" de la tendance du moment. L'action, en particulier, est peu prise au sérieux et toujours plus un simple prétexte pour mettre style et ego des persos en valeur. Résultat, elle est insipide, over the top en ambition et au ras des pâquerettes en intensité/crédibilité/valeur narrative et sensorielle.
Cette mouture de Strike Back n'est au final que l'aboutissement du processus d'évolution de la série au fil des saisons: d'un truc qui se voulait (au moins en ambition) plus "près du sol" et faisant un peu semblant de se donner des airs de réalisme et de dimensionnement humain, on est passé à cette caricature de narration à l'américaine, avec des persos aussi creux et superficiels que ridicules. Les deux vétérans faisant un caméo ne seront employés que dans ce cadre, pour tenter de donner une "légitimité" à ces personnages "paint by number", qui ne sont que des collections de traits et caractéristiques sans aucune personnalité en faisant un tout qui fonctionne.
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Ayant un peu lâché l'affaire, je ne sais pas si cela a été signalé, mais des officiels et ex-officiels européens se retrouvent dans le collimateur de Mueller pour leurs liens possibles et/ou avérés avec P Manafort: ainsi de Romano Prodi, d'un ex-chancelier autrichien (Gusenbauer), de l'ex-président Kwasniewski, pour les plus connus. Leur activité de lobbying en faveur de l'ancien régime ukrainien serait maintenant passée au crible.
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Y'a de ça: le pool de jeunes remplissant les critères physiques/psychologiques/mentaux et légaux s'est beaucoup réduit (30% d'une classe d'âge chez les hommes, beaucoup moins chez les femmes), et s'il faut trouver là-dedans ceux qui veulent, ça devient coton. Mais il y a encore beaucoup de marge dans une population de cette taille si on veut bien faire un effort. Ici, la mentalité du temps semble jouer un grand rôle: trop de règles sont passées à la trappe pour que ce ne soit pas le résultat d'un autre calcul.
Le fait est qu'avec les anciens critères (qui étaient déjà eux-même rabaissés -et différenciés par sexe- par rapport à des périodes antérieures: le taux d'échec était devenu très bas, et la plus grande partie de ces échecs pour cause de blessure), une seule femme avait passé la barre (et on peut être assuré que sa carrière ultérieure sera anormalement rapide, ses gaffes "normales"oubliées sauf si elle en fait une vraiment énorme)... La suite logique était d'abaisser les critères pour avoir le résultat voulu, et ensuite de manier la rhétorique et de se coordonner avec la presse. Un résumé du processus:
QuoteOn September 21, 2017 the Washington Post triumphantly announced that the first woman had completed the Marine Infantry Officer Course:
In a historic first, the Marine Corps plans to assign a female officer to the infantry following her anticipated graduation from its grueling training program, service officials said Thursday.
Four days later came the NY Times Op Ed explaining that women Marines would be accepted as combat officers because their peers would know they are the real deal:
By integrating only women who have already met the infantry’s difficult training standards, the corps acknowledges that military readiness is paramount. At the end of the day, this newly minted infantry officer will prove herself by the way she carries herself around her fellow Marines. Peer leadership, too, will be important. Her classmates have seen her perform and can be powerful allies as she integrates into the operating forces.
Indeed, as the Op Ed concluded, this was the beginning of a brave new world:
I anticipate there will be little fanfare from the Marine Corps regarding the graduation. As The Times has noted, the Army’s graduation ceremony for its first female infantry soldiers made no mention that some of them were women — and that is as it should be. Monday’s graduation is important because it paves the way for women in combat arms not to be a big deal in the future. Like her male classmates, this officer has met an exceptionally high standard. Soon, she will be just one more Marine infantry lieutenant, picking up her first platoon.
But this brave new world where women were just as tough as the men and had to meet historic standards was not only short lived, it was a universe of one. Having proved that they could (by hook or crook) graduate one woman through the Infantry Officer Program without officially making the course much easier, the Marine Corps waited just over four months to stop pretending women could qualify without changing the rules. On Feb 7th, the Marine Corps Times announced Passing Combat Endurance Test is no longer required for infantry officers. According to the article this is such a minor change that it hardly merits noting. At the same time, it explains that the previous standard was so ridiculously high it had to be changed or women would be prevented from becoming infantry officers:
In a slight change to the grueling initial stage of the 13-week Infantry Officer Course, Marines will no longer be required to pass the Combat Endurance Test to move on.
The Corps has come under criticism for what some have claimed to be unnecessarily high standards to graduate from the course. To date, only one unnamed female Marine has successfully completed the entire course.
But Marine officials at Training Command contend the changes are not an effort to water down standards.
This is the official beginning of stage two for Marine infantry. Given that stage one lasted only four months, we should expect lightning progress moving forward.
Et malgré toute la rhétorique, de fait, des critères différents restent applicables selon le sexe... Sans compter les petits contournements et aides multiples pendant les épreuves. Certains disent par ailleurs qu'une armée bureaucratisée et politisée préfère les femmes et favorisent leur avancement disproportionnellement: elles sont plus dociles et obéissantes.
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C'est bien dans la veine du personnage: j'ai des descriptions et commentaires "vus du sol", et le type est vraiment une araignée qui tisse sa toile... Si la toile était faite d'un réseau d'afficionados dont la dévotion ressemble à celle qu'on trouve dans une secte.Si on veut céder aux rumeurs (persistentes) qui accordent à JC Juncker un nombre réduit d'heures de lucidité quotidiennes (parce que bibine.... Beaucoup bibine), on pourrait aller jusqu'à dire que c'est lui le patron de fait depuis bien longtemps: de fait, c'est lui le filtre absolu d'information entre Juncker et le monde, et le recruteur et patron (et gourou) de tout le personnel autour du Luxembourgeois. Beaucoup se demandent ce qu'il peut promettre pour obtenir tant de fidélités: de ce que j'entends, il y a un mélange de magnétisme personnel (en grande partie du à l'habileté, au charme, à l'absence totale de scruptules et à l'extrême "rage de vaincre" qui semble l'animer) et de copinages avec l'ex-clan Barroso pour les plans de reconversion (dans la banque). De mauvaises langues (sûrement des aigris
) ajoutent qu'il sait plein de trucs sur plein de monde (genre où les cadavres sont planqués).
Quand au parcours "rapide" qui lui a permis ce petit "coup", ça me rappelle Que la fête commence: "l'abbé: dans la même journée, tu vas être fait sous-diacre, diacre, évèque, archevèque puis cardinal.... Tant qu'à faire, profites-en pour te faire baptiser".
C'est moi ou la Commission (et la caste eurocratique en général) ressemble de plus en plus à la papauté de la grande époque, Borgias et tout le toutim (pour les fans de fiction-pas-si-fictionnelle, voir les élections de Jean XXII -dans les Rois Maudits- et d'Alexandre VI -Rodrigo Borgia)? Y'a comme un petit parfum de pourriture, de non-démocratie, d'entrisme "pur" et d'éloignement de l'intérêt général qui s'en font l'écho.
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3 hours ago, prof.566 said:
Espérons que ce sera mieux que le début de la saison...
Vu la façon dont cette mode qui régit aujourd'hui les codes de narration fonctionne, y'a des chances que les deux compères rappliquent et soient rabaissés par les nouveaux héros, principalement les donzelles, afin de servir de marchepied pour essayer de montrer à quel points les nouveaux persos sont invincibles et tellement mieux que tout ce qui a pu exister (et donc regardez la série, s'il vous plaît, dit la chaîne).... Michael Stonebridge, qui doit mesurer et peser plus que les deux donzelles réunies, sera donc, dans le meilleur des cas, "juste au niveau" des dites écolières qui continueront à avoir un air très sérieux en essayant de se faire passer pour des opérateurs FS. Suspension of disbelief on steroids.
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6 hours ago, collectionneur said:
Un président a vie de plus...Soupir.
Le texte sur le communauté de destin avec le reste du monde serait magnifique si cela n'était pas une farce.
Ajoute la concentration particulièrement importante du pouvoir et la polarisation des rapports de force à son profit ces dernières années, l'histoire chinoie et la tendance à l'hérédité du pouvoir dans le PC chinois.... Et on pourrait voir un nouvel Empereur
. Vous croyez que ce genre de personne pense ainsi?
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7 minutes ago, Kelkin said:
Donc il faut donner aux Britanniques tout ce qu'ils veulent car sinon c'est comme le traité de Versailles ? Non mais qu'est ce qu'il ne faut pas entendre...
J'imagine que si Pisani-Ferry avait écrit le Traité de Versailles, justement, l'Allemagne aurait conservé l'Alsace et la Lorraine et c'est la France qui aurait eu à payer des réparations.
Et j'entends déjà l'exposé argumenté en réponse: "et si ça avait été le cas, il n'y aurait pas eu de Seconde Guerre Mondiale". Sans doute vrai dans le principe, et peut-être même pertinent (rien que pour la France) sur le plan économique et géopolitique (s'il était possible de faire un bilan global, on pourrait peut-être faire une timeline sans guerre où la France en 1945 ou 1955 serait nettement plus riche et puissante.... Peut-être), voire démographique (plus difficile à évaluer), mais autrement inenvisageable politiquement et socialement.
Mais c'est très certainement le genre d'évaluation que ce type d'expert ferait.
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7 minutes ago, Wallaby said:
https://www.theglobeandmail.com/opinion/trudeau-is-delivering-the-foreign-policy-canadians-deserve/article38103174/ (25 février 2018)
Notre obsession pour la politique des diasporas sera encore plus difficile à abolir. Personne ne nie que nous tirons de merveilleux avantages de notre société multiculturelle. Mais d'autres pays multiculturels, comme les États-Unis, l'Australie et la Grande-Bretagne, sont beaucoup moins enclins à considérer leurs intérêts internationaux aussi complètement à travers le prisme des communautés de diasporas. Nous devons comprendre que les intérêts du Canada en Inde ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux des parties influentes de la communauté indo-canadienne ou du sous-ensemble sikh-canadien de cette communauté. Pire encore, notre insistance persistante sur l'importance politique des groupes de diasporas fait en sorte qu'il devient plus probable que leurs pays d'origine - et c'est particulièrement le cas de la Chine et de l'Inde - seront enclins à s'ingérer dans les affaires canadiennes.
Ce serait con pour eux: la communauté chinoise semble assez remontée contre Trudeau ces derniers temps. Mais je trouve le Canada fascinant dans le cadre d'une vision de la déliquescence plus ou moins rapide du sentiment national en occident: le "multiculturalisme" institutionnel à la sauce canadienne est une espèce de blob qui commence à arriver à maturité, et je ne suis pas sûr qu'il y ait encore une "identité" canadienne commune, au-delà des Canadiens "historiques", du moins une partie d'entre eux qui tend à vieillir. Les jeunes générations qui ont grandi dans le phénomène semblent bien répondre à cet adage informulable qui tend à se vérifier, selon lequel les groupes humains ont besoin d'un référent identitaire; comme la nature a horreur du vide, l'absence totale d'une affirmation identitaire nationale, même la plus basique, voit la concurrence émerger, en ordre dispersé. Tout le monde se trouve un groupe de référence, généralement lié à l'ethnie d'origine, mais aussi au sexe, aux idéologies, à la religion, et tout pourrait continuer gaiement tant que le phénomène ne passe pas un certain cap, et surtout tant que le pays est riche et/ou pas trop confronté à une épreuve de vérité (quelque chose nécessitant union et sacrifice). Question, le "certain cap" est-il en train d'être passé? Plus que d'autres pays occidentaux, le Canada me semble de plus en plus ressembler à une juxtaposition de communautés (pas que ethniques, donc) qui sont autant de clientèles politiques de plus en plus séparées, de segments marketing pour les groupes politiques se disputant le cocotier du pouvoir, les entités économiques qui "identitarisent" leur offre (maintenant jusqu'aux films, aux produits de conso courante....) et/ou définissent leur politique d'image en fonction de l'activisme sur twitter (hautement tribalisé), chaque groupe demandant de plus en plus un traitement spécial, voire des lois spécifiques. Cela a toujours existé, bien sûr, mais rarement, sinon jamais, à ce point là. En face, la rhétorique creuse de politiciens parlant de "valeurs" au sens le plus large et le plus superficiel, appelant à "l'union" sans lui donner de contenu ou faire suivre leurs invocations d'actes et politiques concrets, sonne de plus en plus fausse. Tout le monde semble tenir stabilité et richesse (chacune conditionnant grandement l'autre) pour acquises, refusant de voir certaines de leurs conditions essentielles. Mais, comme Steve McQueen le disait dans un certain film, "jusqu'ici ça va".
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Rappelons que ces sondages explosent toujours après une fusillade particulièrement affreuse et traitée dans les médias. De même, je serais surpris que la majorité des sondés sachent définir une arme "semi automatique". La question sera de savoir si, hors d'un massacre comparable, cette proportion sera encore présente dans un ou deux mois. Si cela sera un sujet de campagne dominant pour les démocrates cet été, et surtout si cela en sera un qui résonne au-dessus des autres (cad un sujet sur lequel une proportion significative de gens votent, en priorité sur d'autres comme l'économie, le logement, la guerre, l'immigration....) pour une frange suffisante d'électeurs dans suffisamment d'Etats et/ou de districts (hors des habituels).
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10 minutes ago, NUBEALTIUS said:
Disons, que peut être, on anticipe des événements qui semblait improbable il y a peu....
On combat ardemment le djihadiste et le salafisme primaire depuis une 30 aine d'années. Pendant ce temps là, l'islam extremiste politique des frères musulmans a avancé, pas a pas, dans l'ombre. Il c'est distillé progressivement mais profondément dans le monde musulman comme dans les pays occidentaux. Il est devenu "politiquement correct" voir même "modéré" face aux bêtes immondes que sont Al Quaida ou Daesh.
Et dans le cas présent, cette idéologie est le moteur d'une nation entière. Nation se trouvant à nos frontières....
Dans le cas présent, le problème n'est pas d'être desensibilisé, mais d'être trop sensibilisé....
Nan, je parlais juste du film annoncé: "F-16 versus Rafale"
. Geek défense, rien de plus. Et la "désensibilisation" que j'évoque, c'est plutôt ce qui est reproché aux sociétés modernes depuis l'avénement des infos télés: on regarde des horreurs du monde réel tout en bouffant et sans que ça nous en fasse remuer une.
Et quelqu'un d'autre ici a des problèmes pour poster: j'ai eu un mal de chien toute la journée à faire un seul post sur le fil USA (et quasi impossible d'éditer), peut-être à cause de son volume, ou de trop de liens ou citations? Ou d'une couille sur le forum aujourd'hui?
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Pour une fois parler du sujet de l'enquête Mueller et du rôle de la Russie dans les élections US sur ce topic, g^r
http://www.accuracy.org/release/13-russian-indictment/
Quote“Just did a quick read of the ’13 Russian’ indictment. Missing are a) any connections between the 13 and the Russian government and/or Trump campaign; b) any discussion of the impact (if any) their social media efforts had. It describes them buying Facebook ads, but nothing about if it affected votes; c) no connection shown between any of this and DNC, Wikileaks, hacking of emails; d) no discussion of motive; e) assumption that anything anti-Clinton was defacto pro-Bernie and/or pro-Trump. And all indicted persons are Russians, and outside the U.S., so highly unlikely this is going anywhere further legally.
“Going forward with ’13 Russian’ story, keep your eye out for how quickly MSM morphs ’13 people who were Russian citizens did this’ into ‘The Russians did this.’ Also keep a look out for any information that suggests their efforts had any impact on outcome, or were just more spam.
“Two years ago, the New York Times did a feature story on the same ‘Internet Research Agency’ Mueller indicted today. The Times described the group as web trolls for hire. Unspecified in the indictment is who hired them, THE critical question if this is to matter.”
https://www.commondreams.org/views/2018/01/03/social-media-madness-russia-canard
Quote“what we actually know about the Russian activity on Facebook and Twitter: It was often modest, heavily dissociated from the campaign itself and minute in the context of election social media efforts.”
In fact, the ballyhooed Facebook ads were notably not targeted to be seen in swing states, the piece by Post journalist Philip Bump reports. As for the much-hyped tweets, they were smaller than miniscule in quantity compared to overall election-related tweets.
But don’t expect the fervent canard about Russian manipulation of social media to fade away anytime soon. At this point, the Russiagate atmosphere has become so toxic—with incessant propaganda, credulity, fear-laced conformity and partisan opportunism—that basic logic often disintegrates.
One of the weirdest aspects of claims that Russia undermined the election with social media has involved explaining away the fact that few of the ads and posts in question actually referred to Hillary Clinton, Donald Trump or the election. Instead, we’re told, the wily Russians tried to help Trump by inflaming social divisions such as racial tensions. It’s a rampant storyline (rendered here by NBC News political director Chuck Todd) that’s reminiscent of the common claim during the civil rights movement that “outside agitators,” such as Russian-directed reds, were inflaming and exploiting racial tensions in the South.
From there, it’s just a hop skip and jump to smearing Americans who dissent from U.S. orthodoxies as useful idiots who serve the interests of plotters in the Kremlin.
(....)
Despite all the information and analysis that have strengthened progressive understanding in this country during the last few decades, fixating on Russia as culpable for the election of Trump has been widely irresistible. Perhaps that fixation is less upsetting than deeper realization of just how rotten the U.S. corporate system of injustice has become—and how the forces that brought us the horrors of the Trump presidency are distinctly homegrown.
Narratives scapegoating Russia now have an extremely powerful grip on the USA. The consequences include heightened U.S.-Russia tensions that absolutely mean heightened risks of nuclear war—and worsening threats to democratic discourse at home.
The conditioned reflex to label as somehow “pro-Putin” any opinion that overlaps with a Kremlin outlook is becoming part of the muscle memory of much of the American body politic. Countless journalists, pundits, activists and politicians have fallen under the Russiagate spell. They include the liberal primetime lineup on MSNBC, where—as the media watchdog group FAIR pointed out last month—Rachel Maddow and Chris Hayes routinely bypass stories of great importance in order “to lead with minutiae from the ongoing Russia investigation that has consumed MSNBC's coverage like no other news event since the beginning of the Trump presidency.”
Across most of the media landscape, the meme that Russians attacked American democracy with social-media posts has been treated as self-evident.
In a typical exercise of the conformity that afflicts the national press corps, the Washington bureau chief for Mother Jones magazine, David Corn, wrote this fall that the House intelligence committee needed more staff to investigate, in his words, “how” —not whether—“a foreign adversary attacked American democracy.” His piece breathlessly declared that “the Trump-Russia scandal” was “expanding—it now includes new revelations regarding Moscow’s use of social media in the United States to influence the 2016 campaign.”
That kind of stenography for powerful spin may snag cable TV appearances and lucrative book contracts, but it’s a notable disservice to journalism and democracy.
Meanwhile, most Democrats on Capitol Hill are eager to engage in such rhetoric. So, it was just another routine appearance when Senator Richard Blumenthal went on CNN a week before Christmas and declared “there is increasing evidence that the Russians are continuing their attack on our democracy.” He said: “The Russian attack on our elections in 2016 was endlessly ingenious and inventive, using all kinds of social media, all kinds of intermediaries, sources of information for them.”
To put it mildly, that sort of bombast gains vastly more airtime than discussing the urgent need for détente between the world’s two nuclear superpowers.
L'argent opaque en politique comme autre explication de la victoire de Trump, et en particulier du boost dont il a bénéficié dans les derniers jours de la course.
http://www.accuracy.org/release/dark-money-not-russia-best-explains-trumps-win/
Quote“In the final weeks of the campaign, a giant wave of dark money flowed into the campaign. Because it was dark the identity of the donors is shrouded. But our scrutiny of past cases where court litigation brought to light the true contributors suggests that most of this money probably came from the same types of firms that show up in the published listings. In our data, the sudden influx of money from private equity and hedge funds clearly began with the Convention but turned into a torrent only after [Steve] Bannon and [Kellyanne] Conway took over. We are interested to see that after the election some famous private equity managers who do not appear in the visible roster of campaign donors showed up prominently around the President. …
“In the end, total spending on behalf of Trump from all sources totaled slightly more than $861 million — within reasonable hailing distance of the Clinton campaign’s $1.4 billion (including Super PACs, etc.), especially considering how late serious fundraising efforts started.”
The paper also notes: “Bolstering suspicions that a wave of last minute money might actually be the most basic explanation for the Clinton collapse is a fact that virtually no analysts have reflected upon: Her late October fall in the polls was not unique. Democratic chances of taking the Senate unraveled virtually in lock step. … The notion that [James] Comey or even the Russians could be responsible for both collapses is outlandish. Something else must in large part have driven both outcomes. Parallel waves of money is the obvious explanation and our data show that both occurred precisely in the relevant time period. … For the first time in the entire history of the United States, the partisan outcome of Senate races coincided perfectly with the results of every state’s presidential balloting.”
Regarding the alleged role of Russia, the paper notes: “Breitbart and other organizations were in fact going global, opening offices abroad and establishing contacts with like-minded groups elsewhere. Whatever the Russians were up to, they could hardly hope to add much value to the vast Made in America bombardment already underway. … The Senate Intelligence Committee hearings produced truly microscopic numbers for putative Russian efforts directed at the key battleground states of Wisconsin, Pennsylvania, and Michigan: For Wisconsin, $1,979, with all but $54 dollars of this spent during the primary. …
“With no publicity, the tech giants — Google, Facebook, Twitter — were all trying to muscle in on the richly rewarding arena of campaign consulting. Their aim was not to ‘weaponize’ internet ads, in the ominous sounding term that analysts of Russian internet now throw around – their interest lay in monetizing them, just as they have restlessly tried to do in everything they engage in.”
Meanwhile, the Clinton “campaign sought to capitalize on the angst within business by vigorously courting the doubtful and undecideds there, not in the electorate. The result is evident in our Table 7, in which — with the possible exception of 1964 — the Clinton campaign looks like no other Democratic campaign since the New Deal. The Clinton campaign reached far into sectors and firms that have rarely supported any Democrat. …
“With respect to the Sanders campaign, these tables show something we are confident is without precedent in American politics not just since the New Deal, but across virtually the whole of American history, waiving the dubious case of the legendary 1896 election: a major presidential candidate waging a strong, highly competitive campaign whose support from big business is essentially zero.”
Sur le 2ème article de Accuracy.org, un point intéressant pour ceux que les sciences politiques intéressent: l'auteur, Thomas Ferguson, est un spécialiste des systèmes de campagne et a (à grand coût pour sa carrière) élaboré une théorie fondamentale qui a plutôt bien tenu l'épreuve de la confrontation à la réalité empirique.
https://en.wikipedia.org/wiki/Investment_theory_of_party_competition
A opposer à l'autre modèle censément dominant, mais critiqué (car présumant des postulats par essence faux, notamment l'électeur unidimensionnel et cohérent, le champ du vote -le nombre de sujets et leur complexité- trop large, l'offre politique trop limitée en comparaison, les motivations des élus vs leur mandat et leur discours) , le théorème dit de l'électeur médian:
https://en.wikipedia.org/wiki/Median_voter_theorem
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1 hour ago, Lezard-vert said:
bientot un F16 abattu par un rafale ?
je ne sais pas des deux lascars Egupte verso Turquie celui qui aurait l'avantage sur terre et sur mer.... mais avec la Grèce dans le coup les Turcs auront du mal à 1 contre 2
De toutes les façons avec la multitude de petites îles que possèdent les grecs au large immédiat des côtes turques, je ne vois pas comment les Turcs pourraient légalement revendiquer quoique ce soit en méditerranée orientale. De plus la partie occupée de Chypre est au nord, tournée vers la Turquie. Ils se font des illusions sur ce coup les Turcs.
Ils sont arrivés à se mettre à dos les Grecs, Chypre, l'Egypte, l'irak, la Syrie (ce qu'il en reste), l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Arménie ; les Russes s'en amusent, l'Otan s'en méfie, les américain sont sur leur garde , l'Europe leur tourne le dos... il leur reste qui ? le Qatar et l'Azerbaidjan.......
C'est normal que ta première phrase m'ait juste donné envie de me prendre du popcorn et de mater la chose sur Youtube? Sommes-nous totalement désensibilisés? Ou trop geeks du sujet pour éviter de penser ainsi?
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1 hour ago, rogue0 said:
Y en a eu au moins un.
Al Hoffmann, bien connecté en Floride.
Je ne sais pas si son appel au gun control pour le GOP a fait tâche d'huile ou pashttps://www.nytimes.com/2018/02/17/us/prominent-republican-donor-issues-ultimatum-on-assault-weapons.html
https://edition.cnn.com/2018/02/18/politics/gop-donor-ban-assault-weapons/index.html(Désolé, plus le temps de poster les 50+ infos quotidiennes que je trouve intéressante...
Remarquez, s'il y a moyen de devenir posteur professionnel sur le forum, je serais le premier sur les rangs
Il doit bien y avoir un moyen, des fonds secrets de l'élysée oubliés depuis 2002, des scripts de minage de Monero, ce genre de choses , non ?)
Si tu évoques le trésor secret des modos (des milliards, probablement) découlant de l'usage massif de projectiles ballistiques de facture soviétique (je fais attention à l'usage de mots clés; ils surveillent. Ils sont partout. Chuuuuut) sur des forumeurs et de la vente subséquente des terrains vitrifiés/aplanis, abstiens-toi. C'est dangereux.
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C'est la preuve que recherchent tous les conservateurs du Canada: il a été contaminé par les communistes barbus dès le berceau! Attention, la droite canadienne va charger, photo à l'appui!
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Le Canada et sa place sur la scène internationale
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Assez lamentable..... On devrait rafraîchir le fil que j'avais créé il y a longtemps sur les dangers de la privatisation des compétences militaires/rens (dans la rubrique histoire.... Putain, je me souviens même plus du titre): quand un Etat devient structurellement dépendant à de tels acteurs, même si au début juste dans des compétences de niches et/ou des effectifs complémentaires, y'a de quoi s'inquiéter, surtout quand on regarde les tendances sociologiques et politiques en occident, où l'opinion se détache de telles réalités, le recrutement est au mieux à peine suffisant, le patriotisme est aux pâquerettes et où les armées elles-mêmes doivent toujours plus servir de démonstrateurs aux expériences sociétales du moment. Le gouvernement canadien est en pointe dans tous ces aspects, et c'est pas le budget qu'ils viennent de voter qui dira le contraire.