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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. Putain, je m'absente un moment de cette histoire là, et la côte réclame son indépendance: ça commence par une vanne, et avec quelques coups dans le pif, ça risque de devenir sérieux? En tout cas, si les signataires veulent se faire entendre par le rire (combien d'entre eux seraient vraiment prêts à voter un tel truc? Question ouverte), ils réussissent... Ce qui est aussi bien. Je vais de ce pas mettre sur pied une armée de libération de l'île de Ré, qui rejoindra mon armée secrète pour l'indépendance vendéenne (la Chouannerie 2.0: on va niquer les bleus, ce coup là). Avec pour capitale la nouvelle enclave indépendante du sud XVIème, parce que j'ai pas envie de déménager. 

    Mais je devais pas avoir la bonne cartographie socio-politique de la Catalogne dans la tête: avec ce fil, j'en étais venu à croire que Barcelone était au coeur de la volonté d'indépendance, avec toutes ces couches de bobos/bourgeoisie urbaine imprégnées de culture catalaniste (dans une alliance improbable avec les ruraux historiquement anti-Madrid) dont Fusilier parlait..... M'aurais-tu induit, Fusilier? Si oui, arrête d'induire les gens, c'est très cochon! 

     

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  2. 46 minutes ago, Deres said:

    Ce que je ne comprends pas bien, c'est que la tactique américaine d'origine était de déclencher des "insurrections" chez ses ennemis sans se salir les mains ni s'impliquer directement (méthode dite des révolutions colorés)

    Cela a bien marché en Ukraine, même si cela n'a pas abouti complètement et- que perdu pour perdu, les russes ont récupéré la Crimée sur le coup, histoire de ne pas tout perdre.

    Là, en grande partie pour de basses histoires de politiques intérieures, les américains ne respectent plus leur propre stratégie et s'impliquent de plus en plus directement (matériels offensifs, conseillers sur place, ...)

    On a vu le même travers en Syrie où d'engagements progressifs en engagements progressifs, au final ils se retrouvent avec des milliers d'hommes sur place avec des confrontations plus ou moins directs avec les russes.

    En un sens, on retrouve un peu les mêmes travers qu'au Vietnam où les USA sont partis dans des engagements de plus en plus importants étapes par étapes jusqu'à être de facto en guerre totale sur le terrain.

    Il est encore trop tôt, il me semble, pour comparer la chose au "mission creep" du Vietnam: il y a certainement des forces à Washington qui poussent dans ce sens, mais ce sont les mêmes qui poussent aussi à la même chose contre l'Iran, la Chine et la Corée du Nord, tout à la fois, ce qui tend à indiquer que ces gens ne sont, au fond, pas très sérieux et ne pensent pas très loin (ce qui peut être très dangereux, on sera tous d'accord). Ils ne sont pas nécessairement majoritaires (plus un niveau d'engagement s'accroît, plus il faut être un hardcore pour continuer à soutenir), ne savent/veulent pas arbitrer leurs priorités, pensent pouvoir se dérober si quelque chose chie trop.... Pour l'instant, on est à un niveau d'engagement très restreint, pas pris dans une mécanique inexorable. Il y a beaucoup plus de portes de sortie, de moyens de temporiser et de plafonds à l'engagement qu'il n'y a de risques d'avoir à aller au carton version XXL. A ce stade. 

     

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  3. 1 hour ago, Espadon said:

    Remarques, Star Wars aurait dû se finir avec l'épisode 6. L' UE s'est mis en place pour combler le vide, qu'il y avait après cette trilogie.

    Et puis se fixer comme format une trilogie, sous prétexte que les précédentes histoires se sont faites sous se format, c'était aussi se tirer une balle dans le pied. Sans compter un scénario qui libère Disney de toute contrainte, liée à des droits d'auteurs éventuels, au vu de tout ce qui a été déjà écrit sur SW. Cela astreignait fortement les choix scénaristiques. À part faire des remake bancale montés à l'arrache, il n'y a pas beaucoup de choix, surtout que tout ou presque a été écrit sur l'histoire de SW durant la période post Dark Vador. Je pense que  Disney pensait se faire des couilles en or avec la licence, faisant table rase de UE pour éviter de payer des droit d'auteurs.  Mais au vu de tout ce qui a été fait sur SW. C'était mission quasi impossible, sans qu'il doivent à un moment ou un autre tomber sur du plagiat.

    Et puis, quel personnage aurait pu passer après Dark Vador? 

    Pour faire un film comme SW qui tienne la route, il faut au moins un méchant qui soit  crédible.  « Meilleur est le méchant, meilleur est le film », disait Alfred Hitchcock (The more successful the villain, the more successful the picture.).  Cela se vérifie toujours, Alien, Terminator en sont des exemples frappant, même Maléfique dans le dessin animé de Disney La Belle au bois dormant  est, je trouve,  réussie, c'est dire. Là on a .... rien.

    L'un des défauts de toutes nos critiques ici, et dans l'ensemble, de toutes celles qui s'insurgent contre le traitement Disney de la franchise, est que nous réfléchissons et écrivons tous comme si nous étions (encore) le coeur de cible de ces produits, ce qui n'est, dans la plupart des cas, plus vrai. Tous ceux qui ont grandi avec la première trilogie sont hors cadre, dans la stratégie Disney: les nouveaux films visent le jeune et très jeune public en absolue priorité, ceux qui demanderont (à leurs parents, avec les armes des crises de nerfs, des yeux tout mignons, des larmes, du ton traînant, de la bouille inclinée vers le sol....) et/ou achèteront l'essentiel des produits dérivés, consommeront les dessins animés qui ne manqueront pas de sortir en pagaille.... Il est, comme d'autres et moi-même l'avons mentionné, hautement légitime de questionner la pertinence de la dite stratégie si son implémentation consiste en des films qui crachent à ce point sur l'univers, les personnages et la mythologie SW, insultent l'intelligence, le sens même de la logique la plus basique (suspension of disbelief et acceptation des "règles" et codes d'un univers space opera incluses) et les sentiments des fans "historiques", et y foutent en plus un agenda politisé par la "zeitgeist" régnant dans les milieux hollywoodiens (hors management/business). C'est parfaitement légitime puisque forcer le trait à ce point en pensant séduire les plus jeunes peut ne pas réussir autant que prévu tout en aliénant objectivement tout ou partie des jeunes adultes et adultes attachés à ce qui précède, et qui sont aussi des consommateurs, notamment du film en salle (les multi mateurs, qui vont voir le film jusqu'à 6-7 fois en salle, et qui ont tant compté pour l'épisode VII et sa durée) et de ses produits dérivés "chers" (les figurines de luxe -trucs collectors et autres-, BDs, coffrets DVD, jeux vidéos -le plus lucratif aujourd'hui-....). Rappelons à cet effet, cependant, qu'un film de ce type, dans une franchise vaste et de grand renom, compte par lui-même relativement moins que l'ensemble de l'offensive commerciale dont il n'est qu'une partie, même si la plus visible, la tête de gondole (c'est la conception du "tentpole movie" telle qu'elle s'est radicalement développée depuis moins d'une décennie): c'est pourquoi les studios tolèrent d'autant plus facilement, voire acceptent à l'avance, des sous-performance, voire des relatifs échecs, de super-productions, et continuent à miser ensuite. Ce n'est qu'un élément tactique dans une vaste conception opératique des choses.... Qui fait beaucoup, beaucoup d'argent même si le film par lui-même en fait peu, pas ou en perd (d'autant plus facilité que le cash est abondant, et que les studios, désormais, ont des structures de financement limitant beaucoup les risques). 

    Donc faut pas s'en faire pour eux: Disney se moule des couilles en or quoiqu'il arrive, le rachat de Lucasfilm a été rentabilisé depuis longtemps, et la franchise va continuer à cracher pour eux à l'horizon visible. Le problème pour nous est que si nos hypothèses et critiques sont juste, ou pas loin, ils vont user la dite franchise à vitesse grand V. De leur côté, rien à battre, puisqu'elle aura craché suffisamment et qu'il y a toujours d'autres citrons à presser. Du nôtre, un champ de ruines, un imaginaire abîmé. 

    Mais comme je le disais au début, nous ne sommes pas le coeur de cible (peut-être partiellement à tort, encore une fois): qui peut dire quel effet ont ces films sur les moins de 25 ans, les moins de 20 ans, de 15 ans, de 10 ans? Surtout ceux qui n'avaient (encore) rien vu de SW avant l'épisode VII? Qui peut dire, et en fait mesurer, quel impact a eu la nouvelle trilogie et le déferlement multimédia SW qui a suivi (séries animées, autres films, jeux vidéos, jouets....) sur eux? Et quel impact dans le temps sur ces jeunes consciences qui ont découvert l'univers SW à l'aune de ce nouveau canon et de cette trilogie comme "base" par laquelle ils verront le reste? C'est difficile de se dire qu'on est les vieux cons qui râlent dans le tableau quand on le regarde sous cet angle, et c'est en partie faux.... Mais en partie seulement. On peut légitimement blâmer Abrams et Johnson (et les comités Disney qui ont pesé lourdement sur la conception) pour avoir forcé le trait, caricaturé, trop voulu cracher sur le passé, trop donné dans la facilité.... Dans cet effort de "querelle des anciens et des modernes", de "neuf qui chasse le vieux", de "changement de génération", de besoin de "tuer le père" (pour réellement faire du neuf et non juste continuer en copiant l'essentiel et changeant les persos). On peut le faire, et pointer qu'ils ont été maladroits, peut-être idéologiques dans leurs conceptions et choix, et qu'ils ont aussi peut-être chassé la chimère en pensant que c'était le seul moyen de plaire à une nouvelle audience (ou même un moyen tout court: faudra voir si ça plaît plus que juste dans l'instant, si ça reste et devient culte chez les petiots, ou si ça se fond dans la masse de la production de divertissement). Mais on ne peut pas nier que l'essentiel de l'effort est tourné vers d'autres que nous, et qu'en conséquence, nos objections, critiques et rejets ne sont pas si importants, précisément parce que ce truc n'est pas tant que ça pour nos yeux et notre imaginaire. 

     

    UPDATE: avec le caveat mentionné dans un post précédent sur le besoin d'attendre que soit passé le 3ème WE d'exploitation (donc deux semaines + en tout) et la logique historique des suites faisant moins bien que le premier dans les trilogies SW (le premier est un test pour une audience large, la suite est pour ceux qui ont accroché), je signale cependant que la performance du film n'est pour l'instant pas aussi extraordinaire que ce qu'un SW est censé réaliser. Le WE de Noël en Amérique du nord est un "moment" de 4 jours qui est LA plus grosse fenêtre cinéma de l'année, là où les audiences sont les plus importantes (moins pour la période des vacances, comme je l'ai mentionné: il y a des bizarreries de comportement du consommateur), et là, SW n'a pas fait aussi bien qu'attendu, même s'il faut préciser qu'au jour d'aujourd'hui, le seuil estimé de rentabilité (800 millions) a été passé. 96 millions sur ces quatre jours, c'est beaucoup: beaucoup si on a un Shrek 2, un Marvel (hors Avengers) ou un autre truc du genre. Mais pas quand on a un SW, même s'il s'agissait déjà du 2ème WE en salle. Ce chiffre de 96 millions fait de SW la 77ème plus grosse recette pour un WE de 4 jours dans l'histoire du cinoche nord américain. La 126ème si on tient compte de l'inflation..... Bref, c'est chiatique, de ce point de vue. Le WE avec la plus haute fréquentation de l'année n'a pas été la corne d'abondance qu'il aurait du être, surtout pour un SW. il y avait certes plus de concurrence que les 2 années précédentes, mais l'épisode WIII a fait moins de chiffre le jour de Noël que Rogue One au même moment l'an dernier (45% de moins) avec 27 millions sur la journée. Le même Rogue One a en fait battu l'épisode VIII sur la période de 4 jours autour de Noël (97 millions contre 96): pas mal pour un spin off, ou lamentable pour ce qui est censé être le plat principal? Il semble en tout cas que Jumanji ait récolté l'essentiel des gens qui voulaient à tout prix aller au cinoche ce WE et ont reculé devant SW, ou refusé d'aller le revoir. 

    Il est encore difficile de dire ce qui va se passer pour les primo-spectateurs, mais pour les multi-mateurs (j'aime vraiment ce terme: je vais le garder), il semble qu'on a une idée de ce qui se profile. 

     

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  4. Les médias américains se sont mis à discuter du sujet des livraisons d'armes à l'Ukraine par les USA: apparemment, c'est confirmé, et l'un des aspects qui fait jaser est que le package contient un nombre conséquent de Javelins, soit quelque chose qui, diplomatiquement, envoie un message. Difficile pour l'instant de voir comment la chose a prévalu à Washington, mais c'est sans doute un prix que les élus républicains au Congrès, particulièrement les faucons (avec aussi l'appui de démocrates faucons et anti-russes -ce qui est courant chez eux ces jours-ci), ont exigé de Trump qui dépend entièrement de sa majorité pour continuer à tenir Mueller en respect et à lancer des attaques contre lui et d'autres institutions qu'il qualifie de "deep state" (dernièrement, le FBI semble l'objet de ses attentions). Quoiqu'il en soit, il semble désormais exister une volonté politique réelle (avec un bloc d'élus solide) aux USA pour soutenir activement l'Ukraine avec autre chose que des mots, du soutien indirect (renseignement, logistique, conseil/formation, argent... A doses variables) et de l'action couverte (et donc souvent en doses homéopathiques par rapport au besoin). 

    La posture pro-russe ne semble pas avoir le vent en poupe sur le sujet ukrainien, y compris à droite où, pourtant, on voit un courant fort continuer à jouer ce jeu, parfois caricaturalement, au-delà du seul déni sur la question de l'action de Poutine pendant les élections ricaines. 

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  5. Il y avait aussi La Tranchée (titre anglais: Deathwatch) en 2002: l'histoire d'un squad anglais qui entre dans un réseau de tranchées très particulier pendant la 1ère GM. Le genre de petites productions britanniques qui ne cherchent pas à puncher dans la catégorie haut-dessus, ou à essayer de se donner des airs de super-production avec un budget insuffisant. Tout est justement dimensionné, les acteurs tapent juste  (dont Jamie Bell, Matthew Rhys -de The Americans- et Andy Serkis) et c'est franchement un bon produit sans prétention. Rien de révolutionnaire, mais sans défaut qui tache. 

    Sinon, Mutant Chronicles (2008) entre t-il dans la catégorie? Ca se passe dans le futur, mais c'est bien une histoire de soldats (ça reste de la série B, voire Z, mais avec son charme), et c'est un futur très "rétro" qui emprunte l'essentiel de son imagerie à la 1ère GM

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  6. 21 minutes ago, elannion said:

    +1. L'inertie du système imposait quoi qu'il arrive un gros chiffre au box office (après comme vous l'avez bien expliqué il y aura gros chiffre et gros chiffre. . .)Toutefois le vrai problème en viendrait pas de la suite ? Il me semble qu'au vu du retour extrêmement négatif d'une partie importante du public, les prochains films ne bénéficieront plus  de l'aura "Star Wars" mais pourrait même s'accompagner d'un rejet (qu'il s'agira pour Disney dans l'année qui vient d'estimer) qui pourra impacter fortement les recettes (et donc la raison de Disney de faire du SW). 

    Le prochain film est un SW story sur Han Solo: projet déjà bien casse-gueule à la base car dans 'imaginaire collectif complètement associé à un acteur (évidemment non présent). De plus sa production aurait été chaotique avec renvoi de réalisateur. Avec le passif de SW 8 ça pourrait (on reste dans la conjecture) être un flop monumental et remettre en cause toute la stratégie de cette chère Kathleen Kennedy. . . 

     

    Je sais que vous nous aviez expliqué que les critiques des pros avaient aujourd'hui bien peu d'impacts sur les entrées. Toutefois quand on voit le rejet total de ce film et la détestation qu'il fait naître, si certaines critiques avaient réagi de la même manière en conspuant ce film, n'aurait-on pas pu assister à une certaine prudence de la part de certain pour s'assurer de ce que valait le film. Car c'est bien dans les deux premiers jours (même premier) que SW8 semble sauver les meubles car il était dans les mêmes eaux que SW7 en terme de recettes.

    Des films complètement détruits avant leur sortie par les critiques se sont bien ramassé au box office. je pense notamment au très bon Lone Ranger sorti en 2013. 

    L'inverse ne pourrait il pas être vrai ? On encense le film pour s'assurer que les tout premiers jours d'exploitation (qui sont responsables de la majeure partie du revenu) soit une réussite.

    En tout cas même la prélogie (pourtant détesté également par une partie des fans) n'a pas suscité un tel déferlement de haine. L'époque est certes différente le monde d'aujourd'hui voit une amplification jusqu'à l'extrême de conneries mais là ça atteint quand même des grandes proportions. Rien que la pétition (qui sert à rien nous sommes d'accord ^^) pour retirer le film de la trame officielle reste un indice du mécontentement énorme de certains.

    Cela va être intéressant de voir comment Disney va gérer le truc dans les deux années qui viennent avec son prochain SW story et surtout l'épisode IX qui là aussi partait pas sur les meileurs bases avec de nouveau ,renvoi du réal pour reprendre JJ Abrams qui a clairement pas du apprécier le travail de RJ . . .

     

    Il y a plusieurs choses difficiles à évaluer:

    - la taille de l'audience des fans hardcore et des fans de longue date par rapport à l'audience générale. A quel point leur geekisme est important financièrement? L'importance des re-visionnages multiples pèse t-elle suffisamment lourd pour qu'un comportement de protestation d'une bonne partie d'entre eux ait un impact lourd, entendu par Disney? L'importance de leur consommation de produits dérivés est-elle suffisamment importante (par rapport aux achats massifs pour les enfants) pour qu'un comportement de rejet/protestation soutenu dans le temps se fasse sentir jusqu'en haut de la pyramide Disney? 

    - l'importance cruciale des jeunes et très jeunes, qui restent avant toute autre chose le coeur de cible: ont-ils été séduits? Il semble que oui (ce qui renvoie les protestations et mauvaises critiques au rang de "les vioques s'énervent" parce qu'ils ne sont plus la tranche d'âge ciblée). Jusqu'à quel point? SW est-il devenu culte chez eux, aussi culte pour eux (on va dire les moins de 30 ans, avec un accent plus appuyé sur les 5-15 ans) que la première trilogie l'a été pour 2 ou 3 générations qui ont amorcé et développé le phénomène et la fanbase? Le film, et les suites (épisode IX, films one shot, et la trilogie non liée à l'histoire principale qui a été annoncée et confiée à Rian Johnson), dépendent beaucoup de ce développement d'une nouvelle fanbase qui aime sur le moment ET reste accrochée ensuite, suffisamment pour aller voir un film et accepter des déceptions tout en continuant à consommer SW. 

    Pour ce qui est des critiques, j'ai du mal à évaluer leur impact: il a clairement beaucoup baissé, mais leur valeur cumulée, représentée par des agrégateurs comme RT, a quand même un impact. Un critique particulier ne pèse plus grand-chose, et on est désormais très loin de l'époque pourtant pas si lointaine où un type comme (feu) Roger Ebert pouvait porter beaucoup de confiance auprès d'une part significative du public nord américain (et donc peser à lui seul sur nombre de décisions d'aller ou pas voir un film), mais ils ont encore quelque chose par la masse cumulée, qui à mon avis se dégrade pour plusieurs raisons:

    - les notes souvent hautes: comme s'il y avait une pondération, on constate que si un film a 50-60%, c'est pas bon, alors que techniquement, ce devrait être la moyenne ou un peu au-dessus, et du coup la grille de notation semble trop souvent, surtout pour les grosses prod (où beaucoup de facteurs aident à "influer" sur les critiques :rolleyes:), évoluer au-dessus de 70-80% d'opinions favorables..... Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, et si tout ou presque est noté entre 70 et 100, si des bouses se retrouvent régulièrement autour de 90%,  je ne vois pas l'influence des critiques, même en agrégateurs, aller à la hausse.... Surtout avec la multiplication des médias et contenus où on trouve des critiques: rien que le nombre de chaînes youtube dédiées à cela et qui ont une large audience (au-dessus du demi-million, mettons) devrait le souligner. Chacun, désormais, se trouve quelqu'un en qui il a une certaine confiance, et le nombre de "quelqu'un" est désormais énorme, moins limité à une aire géographique/culturelle, et..... Exponentiel. C'est moins contrôlable, c'est plus diffus, c'est constamment en train de changer. Ce qui est sûr, c'est que les critiques dans les grands médias ne valent plus tripettes (comme d'autres rubriques des journaux et chaînes d'infos traditionnelles: les pages "société", "culture".... Ne sont en fait plus que des blogs, de fait.... Et très loin d'être parmi les plus consultés, malgré la plate-forme d'appartenance). 

    - la politisation des critiques, surtout nord américaines: peut-être est-ce la zeitgeist, ou le fait que les rubriques culture des grands médias (et beaucoup de blogs, pages, chaînes dans les nouveaux médias) sont tenus par des diplômés en psycho, "visual arts".... Et autres cursus foireux.... Mais désormais, les critères qu'il semble falloir réunir pour séduire la critique sont très différents: il faut être "divers" (cela a l'air d'avoir une valeur en soi pour eux), "ressembler à la société" (ou plutôt à l'idée que ces gens s'en font), mettre les femmes en avant (surtout dans les films d'action), dépeindre le mal comme ayant une couleur (blanc) et un sexe (devinez....), et rassembler tout un tas de tropes, codes narratifs et indices visuels qui affirment cet "air du temps" selon Huffpost. Une sorte de peinture par numéros qui a toujours existé à un degré ou un autre à chaque époque (avec dans chacune une liste d'items particulière), mais rarement à un tel degré: un film peut se faire aujourd'hui descendre à cause de la composition ethnique et sexuelle de son casting, comme si cela portait une valeur intrinsèque. A l'inverse, il peut se retrouver porté aux nues pour la même raison, quelle que soit la valeur de sa narration, de ses personnages, de sa cinématographie.... Que la chose soit toujours présente ne me pose pas problème (on ne vit jamais dans des temps "neutres"), mais qu'elle envahisse à ce point les mentalités, assez pour impacter si lourdement le jugement critique, rendre aveugle à bien des fondamentaux d'analyse d'une oeuvre, forçant à "lire" l'intention de l'auteur à travers la race, le sexe et quelques tropes (voir le "Bechdel test" pour les féministes.... Que l'épisode VIII a passé haut la main, rassurez vous:mellow:). Disons que ça me pose problème, parce que la plupart de ces critères sont tout sauf ce qui fait jauger d'une bonne histoire, de bons persos, de la cohérence/plausibilité d'un récit, de la force des enjeux.... Et nombre de ces critères là sont oubliés/minimisés par cette "zeitgeist" du moment que les tropes et le casting voulus sont présents. 

     

  7. 1 hour ago, rendbo said:

    y'a une justice sur terre : Star Wars sauve la mise grâce à Noël mais perd très gros en seulement une semaine d'exploitation. (https://www.ecranlarge.com/films/box-office/us/1008291-2017-12-22-au-2017-12-25

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    Depuis sa sortie dans les salles, Les Derniers Jedi est conspué par une partie des fans de la saga Star Wars. Pourtant, s'il n'est pas toujours à la hauteur (voir notre critique), cet épisode 8 n'a rien de honteux. Malheureusement pour lui, il se pourrait bien que cette déferlante de critique fanatique ait un léger impact sur son exploitation.

    Après un premier week-end record (deuxième meilleur démarrage de l'Histoire), Les Derniers Jedi s'effondre pour son deuxième week-end avec moins 68,9% de fréquentation passant de 220 millions de dollars à 68,4 millions de dollars de recettes. A titre de comparaison, Le Réveil de la Force perdait seulement 40% en 2015 et Rogue One perdait 58,7%.

    Avec Noël, le nouveau Star Wars limite un peu la casse grâce à un 25 décembre très prolifique où il a engrangé 32 millions de dollars. Ce week-end de trois jours, lui permet donc d'engranger 100 millions de dollars et de limiter la casse avec une perte de 54,2 % de fréquentation par rapport au week-end dernier. En tout, après deux week-ends d'exploitation, Les Derniers Jedi cumule ainsi 397,2 millions de dollars aux Etats-Unis et 777,5 millions de dollars dans le monde.

    Il est d'ores-et-déjà le troisième plus gros succès de l'année aux États-Unis derrière La Belle et la Bête et Wonder Woman. Sur le sol américain, il est le quatrième plus gros succès de la franchise Star Wars à quelques encablures de La Menace fantôme.

     

    Rien n'est encore sûr à ce stade, d'après ce que je sais du marché et la particularité de la franchise SW, et ce que j'ai lu récemment par des experts de l'économie du cinéma (faut bien se rafraîchir: l'économie des blockbusters et tentpole movies a radicalement changé depuis que l'ère Marvel a commencé): les SW ont déjà démontré une capacité à remonter après 2 semaines d'exploitation, souvent parce qu'ils sont lâchés à Noël et que le comportement à cette période est inhabituel, une portion des consommateurs marquant une pause dans les habitudes ciné pendant les fêtes, ou au moins les 3-4 jours autour de Noël. Pour l'instant, il y a eu la première vague des audiences, ceux qui avaient prévu d'aller le voir quoiqu'il arrive (et souvent avaient réservé à l'avance) et ceux qui se sont rués, entre amis ou en famille, pour aller le voir quoiqu'en disent les critiques et les premiers bouche à oreilles. Vu la masse pour un film-événement comme un SW, il faut du temps pour que cette première vague passe, et en ajoutant le facteur fêtes et son possible ralentissement, les experts s'accordent pour dire qu'il faut bien attendre que les deux premières semaines d'exploitation soient passées pour qu'un premier bilan puisse réellement commencer à être dressé. D'un autre côté, le film a de la concurrence cette année, contrairement à Force Awakens et Rogue One: Jumanji semble percer fort (je n'ose pas regarder ce truc.... Snifff Robin Williams.... Dont ce n'était pas la meilleure prestation pourtant), et on a aussi Pitch Perfect 3 et quelques Disneys encore à l'affiche. 

    La vraie épreuve pour le film sera, quand les dites 2 semaines environs seront écoulées, d'avoir une deuxième vague de primo-spectateurs suffisante, et surtout une masse critique de multi-mateurs, ces geeks et fans qui, précisément, sont divisés, et sur lesquels repose une bonne part de la recette (ceux qui ont du pouvoir d'achat et/ou la volonté de claquer spécifiquement tout ce qu'ils peuvent sur du produit SW, films et produits dérivés), cette part qui fait la différence entre succès, grand succès et record. L'épisode VII était resté très longtemps à l'affiche, et sur un très grand nombre d'écrans, grâce à eux, sans besoin d'effort marketing additionnel. Là, on a un film à 200 millions, avec sans doute autant en marketing, ce qui, en arithmétique ciné, veut dire un point d'équilibre autour de 800 millions (sans doute plus vu ce qui doit être redistribué post sortie à la production: intéressements....). Cette barre sera largement dépassée ce WE quoiqu'il arrive, et le film fera de toute façon un large bénef, sans compter les revenus ancillaires (vidéos domestique sous toutes ses formes, séries dérivées...) et surtout le merchandising, pour lequel beaucoup de choses ont été faites dans ce film, Porgs en tête (il est très difficile cependant de trouver des chiffres sur la valeur du merchandising et des produits dérivés, et le coût de la prod et de l'investissement dans ce domaine: si l'image est atteinte, ou si le film ne se distingue pas assez du marché, ce peut n'être plus une aussi bonne recette qu'avant). 

    Et il faut aussi rester prudent: toutes les trilogies ont vu une nette baisse entre le premier épisode et la suite: personne à Disney n'attendait un rebelotte à 2 milliards en salle comme pour l'épisode VII, qui était à la fois l'événement attendu depuis longtemps, la curiosité du moment, et une offensive commerciale sans précédent avec marketing ultra lourd façon préparations d'artilleries sur la Somme millésime 1916. Cet épisode a fait un plongeon de -77% du premier au deuxième vendredi, et, comme mentionné, un de -69 entre les deux premiers WE: c'est potentiellement inquiétant à ce stade, moins pour le film que pour la stratégie de Disney et surtout pour la franchise. Mais personne ne s'en fait pour ses fins de mois. Si le bouzin ne devait pas aller très au-dessus du milliard, là on peut cependant être sûr que les locaux de Disney, la "maison des enfants et des rêves", se transformeraient en slasher movie pour la nouvelle année. 

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  8. 8 minutes ago, Chronos said:

    Ne pas oublier en outre qu'en droit musulman pur et dur, le dynastie locale est également la plus légitime pour revendiquer la saoudie si jamais les choses devaient mal tourner là bas, la famille régnante ayant d'ailleurs été la carte originelle de Londres dans cette affaire.

    Ouais :dry:. Je retiendrais pas ma respiration quand à la viabilité de cette candidature là, même si les choses devaient très mal tourner très vite pour les Séouds. 

  9. On 24/12/2017 at 10:09 PM, karim1218 said:

    concernant les derniers achats de MBS, apres s'etre offert le tableau de devinci et le chateau a versaille, ils va bientot acquerir un chateau en angleterre, il fait la lutte contre la corruption avec un zele inoui.

    la jordanie semble depuis quelque temps en froid avec l'arabie saoudite, ils n'ont pas apprécier se faire b... sur l'affaire de jerusalem, surtout qu'elle a remis en cause sa qualite de protecteur des lieux saint musulman et chretiens a jerusalem reconnu par le traite de ouadi araba en 1994 , ils ont repris ces dernieres semaines les contacts avec damas et teheran, une nouvelle preuve des changments d'alliance en cours au moyen orient

    D'un côté, on se dit qu'entre l'AS et la Jordanie, le coeur américain ne balancera pas longtemps, mais de l'autre.... La Jordanie reste un pion crucial sur l'échiquier régional: si elle partait en couille, Israéliens, Américains et Saoudiens l'auraient très mauvaise, de même que si elle s'ouvrait à la Russie et aux deux autres.... Le pays reste une plate-forme militaire exceptionnelle, avec une forte fonction de carrefour et l'une des seules armées arabes (pluriel pour être poli) crédibles dans le coin. Qui plus est, c'est un hub éducatif pour la région, et quasiment le seul pays à avoir cette chose moins profitable que le pétrole mais cruciale quand même au MO: de l'eau en abondance. 

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  10. 53 minutes ago, Ciders said:

    Et on aurait eu droit à un plan serré sur l’œil rougeoyant du Porg maléfique, le dernier vrai Seigneur Noir des Siths ?

    Enfourche son bantha à réaction et fuit vers Bespin

    Pffff, t'espères arriver à Bespin dans combien de siècles avec un "engin" à réaction? Faut doper ton truc avec d'autres moteurs si tu veux faire le raid sur Kessel en 12 parsecs.... Amateur!

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    Pourquoi la première trilogie battra t-elle TOUJOURS l'actuelle? Because Han shot first!

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    Même après Force Awakens, qui n'a pas du lui laisser le meilleur souvenir.... Alors il fait ce qu'il peut. 

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  11. 3 hours ago, Patrick said:

    bah du coup Ellanion et Tancrède ont déjà tout dit ou presque, ce sont les exemples les plus frappants. Après, c'est l'alt right hein. :laugh:
    Attends tu as même des asiatiques (oui il y a de tout dans l'alt-right, particulièrement chez les "civic nationalists") qui se sont énervés que Rose soit amoureuse d'un noir... :rolleyes: Certains allant jusqu'à dire que ce choix est lié à des codes """scénaristiques""" issus du porno et destiné à humilier les hommes asiatiques quasi-absents du film et n'ayant pas de rôle-titre, ce qui est perçu comme une régression par rapport à Rogue One.
    Et je te passe les débats pour savoir si Poe est supposé représenter un juif communiste... Certains allant jusqu'à dire que les choix de couleur de son X-Wing au début de et durant SW VII reprenaient le code couleur du drapeau israélien (blanc et bandes bleues) puis celui du ruban de l'ordre impérial et militaire de Saint Georges (noir et orange) ! La cause étant entendue selon nos alt-righters, Poe serait donc un mélange de pilote israélien de la Heyl Ha Avir et de juif communiste antifasciste de la WW2 ! Et comme l'acteur s'appelle Isaac... Je te fais pas de dessin.
    Idem avec l'Amiral Holdo qui tance ce même Poe quand celui-ci veut s'enquérir de la stratégie, c'est littéralement une scène où une femme aux cheveux violets (référencée par les anti-féministes comme étant de "l'aposématisme") fait une tirade contre le "mansplaining", un barbarisme né de la contraction de "man" et "explain" qui voudrait que les hommes misogynes essaient tout le temps d'expliquer des trucs aux femmes qui n'en ont pas besoin car elles sont fortes libres indépendantes etc etc...
    On passera sur la transformation de Luke jugée nihiliste et destinée à "émasculer le personnage", son sabre représentant une virilité qu'il rejette face à une femme qu'il juge trop forte pour lui pour qu'il arrive à garder une forme d'ascendant... Ou bien sur le pirate informatique dont j'ai oublié le nom joué par Justin Theroux (un acteur dont le patronyme a des origines françaises, québecoises en fait, pour un rôle de traître... Hmmmhmm, coïncidence ? :rolleyes::laugh:) qui serait destiné à démontrer l'absence de morale et d'idéal chez l'homme blanc même quand celui-ci aborde des vérités dérangeantes, en faisant in fine un ennemi comme les autres. Il représenterait d'après certains alt-righters des hommes comme Julian Assange ou Edward Snowden devenus, après avoir été encensés, des pions de la Russie Poutinienne.

    Oui ça va loin !

    Sauf que quand tu te mets à réfléchir de cette manière, c'est un prisme de lecture qui en devient crédible, du point de vue de notre Alt-right. Ajoutes un peu de sel, laisses mijoter, et paf, ça fait des chocapics et tu te retrouves avec une shitstorm, qui du fait de la porosité incroyable, que peu de gens mesurent mais qui est réelle, entre les idées de l'alt-right et un certain nombre de crispations sociales et médiatiques devenues très mainstream, et bien tu renforces un discours et tu lui adjoins même des suiveurs qui n'avaient aucune idée qu'ils pourraient s'y retrouver amalgamés.

    Je tiens d'ailleurs à vous dire que vous seriez classifiés à l'alt-right par certains pour avoir simplement fait remarquer ce que vous faites remarquer dans ce topic ! C'est absurde, oui, mais nous en sommes là. On peut choisir de s'en affoler, j'ai préféré faire le choix d'en rire.

    L'un des problèmes n'est pas que -certes- tout un tas de factions diverses interprètent les choses sous ces angles idéologiques de toutes eaux, mais que la rédaction des scénaris de tels films suive en partie nombre de ces codes. Certainement pas au degré que les divers critiques interprètent/surinterprètent, mais la chose est bien réelle, et nombre de scénaristes hollywoodiens, de même que nombre de cadres et décideurs de boîtes comme Disney (qui, ironiquement, sont souvent bien plus conservateurs: l'écriture est d'ultra-gauche à Hollywood, mais le management est voué au dieu dollar, et souvent assez à droite sur le plan sociétal), vu que pas mal des traits évoqués, et avant tout le casting lui-même (qui dicte plus le "contenu" des personnages, de nos jours, que le script), sont des "arguments" de vente (c'est "divers", donc c'est bon.... Oui, on en est à ce point). 

    4 hours ago, Rochambeau said:

    Je vais me faire trucider en le disant, mais vous ne trouvez que vous êtes trop otaku militaire (geek) pour la Guerre des Etoiles ?!

    Je vous lis depuis un bout de temps, et lorsque que vous soulignez les défauts dans les nouveaux épisodes de la saga je ne peut-être marqué par le fait qu'on retrouve aussi ces mêmes défauts dans les première trilogie. Cette humour enfantin on le retrouve déjà dès les première minute du 4ème épisode avec R2D2 et C-3PO se baladant entre les tires de laser et autre bien d'autre scène ; ou bien les deus ex machina aussi étaient présent notamment Luc, qui n'avait aucune expérience en combat spatial, réussit à survivre face à des chasseur impériaux chevronné et détruire une station entière seul  ; ainsi que l 'incompétence dans les rang impériaux est aussi très dérangeant dès l'origine, cela est d'autant plus surprenant lorsqu'on connait la vivacité d'esprit de Palpatine ;  et chose qu'on oublie c'est que les discours féministes et  anti-racistes étaient aussi présent dans la  première trilogie etc ...

    Là ou je suis totalement d'accord avec les critiques c'est le manque de challenge et d'épique dans cette nouvelle saga, et on ne peut pas dire que l'exploitation des personnages de Kylo Ren/Snoke/Hux suscite l'enthousiasme ... C'est un comble, quand on sait qu'ils sont (ou était :rolleyes: ) les principaux antagonistes.(Mais bon difficile de passer après Palpatine) 

    Le point n'est pas tant dans le principe que dans sa quantification: évidemment, SW est un récit de fantasy version western/space opera, avec forts éléments de "suspension of disbelief" requis, une survalorisation des héros et un facteur "gros bill" important pour les personnages principaux. C'est un fait acquis que personne ne contestera. La question porte sur le degré auquel ces éléments sont poussés et la façon dont ces facilités de scénaris, multiplicateurs de force et deus ex machina potentiels impactent le cours des événements dans le récit, et le récit lui-même. Et là, je pense que beaucoup seront d'accord pour dire que, dans la nouvelle trilogie, on est pas du tout dans la même échelle d'abus de tels procédés que dans la première, à tel point que dans les derniers films, on a l'impression que le film, le récit, les personnages secondaires, le contexte général (l'Histoire en marche dans SW), les distances et le facteur temps (qui n'existent plus grâce à la "méthode" JJ Abrams), l'adversité (aussi inexistante).... Ne servent plus que de vague prétexte pour décorer un panégyrique dédié à la gloire de Mary Sue des personnages "choisis" du scénar (et à part Rey, plus quelques autres qui ont leur bref moment.... Et je suis pas sûr que Poe ou Finn fassent partie de ceux-là vu que le VIII les montre comme juste merdant tout). 

    Oui la première trilogie employait aussi facilités et deus ex machinae, oui elle donnait un fort "facteur héros" aux persos principaux, mais pas à ce point: pas au point de pouvoir tout changer, tout gagner, tout le temps, surtout si tôt dans le récit. Qui plus est, il y avait PLUSIEURS personnages principaux, capables d'impacter lourdement le cours des événements (et d'être sympathiques/susceptibles de susciter l'identification à leur pomme) chacun à sa manière, souvent chacun de son côté, soit un récit moins "centralisé" sur un seul et créant une dialectique réelle entre persos. Une saine concurrence en quelque sorte, offrant plusieurs options de préférences légitimes aux spectateurs (ici, si vous n'êtes pas à fond dans Rey, vous êtes pour un second couteau minable/ridicule et/ou quelqu'un qui est juste de passage pour une scène ou deux). Et encore une fois.... Pas de méchant du même calibre (ou supérieur) que les héros, avec qui une vraie concurrence peut se créer, une tension se créer. 

    Et accessoirement, malgré toutes les facilités et le niveau basique du scénario de la première trilogie, il y avait quand même une histoire, et elle était cohérente, tout en retenant un certain niveau de rapport avec un minimum de réalisme (toutes proportions gardées dans un truc de fantasy spatiale) sur le plan humain, sur certaines limitations (obstacles, contraintes, caractères). Pour résumer, oui, ce que tu dis est vrai sur la première trilogie, beaucoup des mêmes substances étaient présentes: mais comme on le sait tous, le poison n'est pas dans la substance, MAIS DANS LE DOSAGE. 

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  12. On 23/12/2017 at 3:08 PM, rogue0 said:

    L'espérance de vie aux USA a baissé 2 années consécutives.

    L'article met le blâme sur l'addiction aux opiacés.

    Si c'est vraiment (déjà) 64 000 morts par an, alors oui, ça dépasse largement le nombre de morts par armes à feu, et sans doute aussi les morts par accidents de la route.
    Et cela sans compter ceux qui sont déjà accrocs, et vont suivre ...

    https://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20171222.OBS9727/aux-etats-unis-des-overdoses-en-si-grand-nombre-que-l-esperance-de-vie-baisse.html

     

    Il y a aussi une cause non recensée en tant que telle parce qu'elle n'est pas l'explication formelle directe du décès: l'absence de soins médicaux. Qu'il s'agisse de maladies graves, de maladies plus génériques mais non traitées, d'accidents.... L'absence de couverture santé et les divers problèmes du système de santé US seraient la cause de 45 à 50 000 décès annuels aux USA (au moins: il est difficile de compter certaines choses), qui se concentrent évidemment sur les populations pas couvertes ou mal couvertes: quand par exemple votre assurance ne veut pas prendre certaines choses en charge, ou aiguille vers d'autres traitements inadaptés ou plus chers (mais avec des prestataires avec qui elle a de bons deals), couvre trop peu (nombreux cas de prestations plus chères avec que sans l'assurance, ou au prix variant fortement de l'une à l'autre, mais surtout, d'assurances ayant un plafond annuel de prestations vite atteint), ou force à des choix difficiles (des parents devant choisir de traiter les enfants en renonçant à se soigner eux-mêmes). Dans un pays où les factures médicales sont dans le top 2 des causes de faillites personnelles, l'impact du coût de l'assurance et du faible contrôle qualité des polices (zéro volonté politique, évidemment) se fait sentir. 

     

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  13. On 13/12/2017 at 10:57 PM, collectionneur said:

    Sinon, le scénario pour dégagé par Paris en 1870 et finir sur un match nul avec le futur empire allemand est bien écrit, mais, c'est vraiment un roman pour moi. Le moral et la capacité de production d'armement française pouvait faire espérer un tel renversement ?

    La production d'armements par le gouvernement provisoire en 1870 a été spectaculaire et, malgré tous les immenses problèmes pour disposer d'assez de cadres et soldats formés/expérimentés, la formation d'unités en effectifs suffisants a été impressionnante, la masse de réserve et la volonté de se battre n'ayant pas fait défaut. De nombreux problèmes matériels existaient, évidemment (notamment au niveau des chevaux), mais le coeur des déboires français dans cette guerre a été le commandement, ce que cette uchronie adresse justement: c'est vraiment un des récits où changer non les données fondamentales (effectifs, armements, matos, ressources....) mais juste les décisions prises, a le plus d'impact et change la donne du tout au tout. Interactions entre commandement militaire et autorité politique, relations entre chefs militaires, "poids" politique de chacun dans la prise de décision et l'adoption d'une stratégie, rendent le résultat de l'uchronie très plausible, d'autant mieux qu'il n'est par ailleurs pas spectaculairement ambitieux: on parle juste d'un camp français qui impose un pourrissement du conflit et une menace sur les arrières logistiques allemands au moment où Moltke a la majorité de ses unités lourdement concentrées sur Paris et la chasse aux armées de secours, soient des armées allemandes très loin de leurs bases, extrêmement dépendantes d'un nombre réduit d'axes logistiques (ferroviaires) très longs dans l'espace-temps logistique de la période. Déjà en Autriche, où l'imagerie rétrospective nous a fait absorber que Sadowa avait à soi seul décidé de tout (en fait non), les Prussiens avaient été à la peine après la bataille, sur des distances plus courtes et avec moins d'effectifs: la maladie commençait à bouffer leurs troupes, le déploiement était lourd à soutenir, le terrain difficile.... C'est le fait que François Joseph ait jeté l'éponge qui a décidé de la guerre aussi vite. En 1870, le gouvernement provisoire, et la population, semblent prêts à sacrifier nettement plus et à encaisser dégâts et pertes pour continuer. Change juste le facteur d'une meilleure direction (ne serait-ce que pour donner quelques semaines de plus de formation à diverses forces mobilisées), et tout peut être très différent. De toutes les uchronies, c'est une de celles où il n'est vraiment question que de changer les choix et interactions de quelques individus pour obtenir des résultats drastiquement différents. Le différentiel d'artillerie ne compte pas tant que ça, dans ce contexte. 

     

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  14. 37 minutes ago, elannion said:

     

    Cette confrontation entre hommes blancs vs le reste n'est à priori pas exclusif à Star Wars. L'amérique se retrouve avec des groupuscules qui en ont clairement fait leur ennemi à abattre à tout prix. je vais laisser le soin à Tancrède (si il souhaite se répéter une n-ième fois sur le sujet ^^) de mieux nous l'expliquer (ou pas ^^).

    Il avait me semble t-il parler de Marvel qui, ces dernière années dans ces comics, pris un malin plaisir à détruire toutes ses figures emblématiques mâles et blanches pour les remplacer par des femmes ou personnes issues de la diversité.

    C'est en train de changer chez Marvel (pas encore sûr dans quelle direction, ni avec quelle ampleur), après 3-4 ans de ventes abyssales, de perte de la fanbase (et sans gain d'une nouvelle) et de fermetures en série de "comic shops/bookstores" (le principal outil de vente, l'online n'ayant pas pris le relais de ce qui reste avant tout un marché physique). 

    Pour le reste, je ne vais pas m'élancer dans une diatribe anti-SJW de plus: le thème est intéressant en ce qu'il est terriblement révélateur des mentalités du temps et de leur impact sur les relations sociales et politiques, avant tout aux USA, mais aussi, par contagion, dans d'autres pays (Europe du Nord surtout) et, à divers degrés, chez nous et nos voisins. L'impact sur la culture, et l'alliance du phénomène avec des "producteurs de contenus" comme Disney, en quête de recettes toutes faites et d'ingrédients quantifiables pour "composer" films, séries, BDs et autres (je te mets un LGBTQ, 3 nanas, 3 POC dans le lead, et ça va avoir X% d'impact sur le succès), est au final un signe des temps, la conjonction de plusieurs phénomènes, et le succès ou l'insuccès de la méthode (tous autres facteurs par ailleurs équivalents) en dira beaucoup sur l'avenir de la chose dans la production de divertissement.... Beaucoup plus que sur l'avenir de la société d'ailleurs. 

    Quote

    près chacun est libre de s’identifier à qui il veut. Personnellement je n'ai aucun mal à m'identifier à Rey (même si son traitement dans l'épisode VIII ne m'a pas convaincu) et je me fous comme d'une guigne de la couleur de peau des personnages. Idris Elba et Denzel Washington font partie de mes acteurs préférés. 

    Mort aux Mary Sues qui n'ont pas mérité leurs talents et leurs galons, qui n'ont sué et saigné pour rien, qui ont besoin d'être émotionnellement validés/ées toutes les cinq minutes dans des récits/scènes si psychologiquement centralisés sur eux/elles que ç'en est risible: aussi narcissiques qu'aient toujours été les récits d'aventure, je ne vois que depuis quelques années un tel niveau de narcissisme, qui plus est un au service de personnage toujours un peu plus immatures, superficiels, sans aspérités, au service desquels tout est censé se plier.... Le problème avec Rey et d'autres personnages du genre est le gigantesque niveau de creux, et l'absence totale d'originalité, le tout pour un personnage devant qui tout se plie sans grand effort, y compris des choses censées être dures (généralement ce qui donne du piment à un récit et aide à vous prendre aux tripes) et des personnages censés être forts et avoir de la consistance (Luke, Han.... Dans le cas de cette trilogie). Et, il faut bien le souligner, un récit d'aventure héroïque repose AVANT TOUT, sur son vilain.... On est passé de Darth Vader à Darth Emo, avec un Snoke qui au final n'était rien du tout, n'a pas été du tout construit et monté en épingle pour être un antagoniste d'une dimension quelconque, et un First Order qui ressemble en fait plus à une bande de geeks trop célibataires et moyennement/pas compétents (juste beaucoup de fric et de hardware). Pas vraiment de nature à faire trembler dans les chaumières ou donner l'impression d'une montagne infranchissable projetant une ombre oppressante, avec au sommet un "boss" invincible dont la seule aura hante les films. Face à cette non adversité, il ne peut y avoir que des non héros. 

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  15. http://www.bbc.com/news/stories-42431009

    Hype ou réalité démographiquement significative? La Russie se vide t-elle de ses (surtout jeunes) talents et dynamismes dans des proportions inquiétantes? En plus du fait de maintenir un climat peu propice à l'investissement, à l'initiative individuelle, à un développement économique "organique", d'empêcher la réalité d'une règle de droit acceptable, constante et prévisible, et d'avoir étouffé l'émergence d'une classe entrepreneuriale et d'une classe professionnelle (passé les premières années de Vlady à la présidence) en favorisant/laissant faire leur écrasement/cooptation par l'oligarchie, la Russie poutinienne a t-elle simplement dégoûté des pans entiers de ses actifs et étudiants de tenter quoique ce soit dans le pays et de simplement émigrer? Si les chiffres donnés sont fiables, ils sont inquiétants (plus d'1,8 millions depuis 2000, et avant tout des jeunes et qualifiés), et surtout, en augmentation rapide, ce que la situation économique russe post-affaire ukrainienne doit accélérer. 

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  16. 20 hours ago, Akhilleus said:

    A priori les saoudiens auraient encore raté l'interception (5 MIM-104 et la tête militaire a quand même impacté le sol mais pas au bon endroit en raison de sa CEP assez élevée)

    Ca fait dans les 15 millions de $ pour rater un engin qui coute peanuts :combatc:

    26 ans après Desert Storm et la première manche de ce match (et ses résultats très moqués), le Patriot reste toujours à la traîne du Scud. Toutes ces upgrades et retex, tous ces progrès de l'informatique..... Et apparemment, rien ne change. 

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  17. Le texte a peu de cohérence (ce qui se voit le plus dans l'augmentation du déficit) et causera de multiples problèmes pour longemps.

    Mais un truc qui n'appartient pas à ce texte mais révèle largement l'état d'esprit au pouvoir est aussi passé au niveau réglementaire, qui était une arlésienne républicaine depuis un bail: dorénavant, aux USA, l'employeur dans un commerce où circulent des pourboires, aura la haute main sur les dits pourboires qui sont, aux USA, le principal mode de rémunération des personnels de service (pas de service compris), représentant plusieurs dizaines de milliards/an dans le pays. La règle systématise ainsi la centralisation des pourboires par le patron/gérant de l'établissement (censément pour redistribution, y compris aux personnels pas en salle: cuisiniers, plongeurs....) mais de fait, rien ne l'oblige désormais légalement à répartir la manne. Dans les petits établissements, la chose dépendra le plus souvent de la bonne volonté du patron. Dans les chaînes corporate, les directives viendront d'en haut (et on a vite fait de se dire que pour améliorer le résultat de l'exercice en cours....), parce qu'évidemment, c'est avant tout de là que vient cette nouvelle règle, pour laquelle un fort lobbying existe depuis longtemps. 

    Vous  avez dit trous du cul? 

     

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  18. Tiens, un amusant sondage est sorti, histoire de se faire une idée sur l'état réel de la popularité de Trump. Les moyennes de sondage semblent ne pas bouger autant que les infos quotidiennes voudraient le décrire, mais la tendance globale pour Trump est quand même à la baisse, et se concentrer sur ce fait oublie qu'en face, son impopularité (le taux de "disaproval"), elle, ne fait qu'augmenter pour atteindre aujourd'hui des proportions catastrophiques (parce qu'un électeur dégoûté revient rarement, contrairement à un indifférent), et avec elle, celle du GOP. C'est encore pire quand on regarde certains segments de la population (femmes et moins de 35 ans, et, plus en détail, femmes blanches/femmes républicaines), y compris dans la base hardcore de Trump (évangélistes blancs en particulier: il est encore haut, mais pas assez, surtout s'il faut compenser tout le reste). Le sondage évoqué m'a amusé en ce qu'il s'agit d'une enquête annuelle sur l'audience de.... FoxNews: Trump y cotait encore 90% en juin, et se retrouve, en décembre.... A 58% d'opinions favorables dans l'audience de FoxNews (source: Suffolk). Ca calme. 

    Ca rejoint le sondage réalisé lors de l'élection partielle en Alabama cette semaine: les gens ayant voté (entre autre, pour ou contre Roy Moore) avaient à 48% une opinion favorable, et à 48% une défavorable, de Donald Trump. En Alabama. Lors d'une élection spéciale (hors des années présidentielles, et encore plus hors des élections régulières, l'électorat est proportionnellement plus âgé et de droite; dans celle-ci y compris, malgré la mobilisation exceptionnelle contre Moore). Paf le chien! 

    On observe de la même façon une baisse de sa "job approval" proprement dite dans l'électorat de droite et l'audience de Fox: entre mars et octobre, la performance du président est passée de 55 à 32% d'approbation auprès d'une audience qui, pourtant, pense par ailleurs que le pays a pris une meilleure direction (les résultats économiques dopent l'essentiel de cette augmentation: bref, la retraite de pépé bénéficie des cours de bourse). Là encore, la performance du parti républicain est jumelée à celle de Trump. C'est une mouche sur mon pare brise? Pourquoi est-elle orange?

     

    Bref, c'est pas que ça sent le sapin, mais le mois de novembre à venir commence à puer. L'électorat républicain semble nettement moins mobilisé et nettement moins convaincu que l'électorat démocrate ou la masse des non affiliés. Et ce alors même que le parti démocrate ne semble pas être devenu plus populaire, mais dans un système bipartite, ça compte peu. Tout devient un référendum sur le parti perçu comme étant aux affaires. Avec un leader aussi polarisant, qui truste autant l'attention, cela devient un référendum sur lui, et même pour des élections locales, appartenir à son parti devient une étiquette qui domine tout. 

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  19. 2 minutes ago, Alexis said:

     

    Tu parles ici du remplacement de l'armée impériale des Etats-Unis par une armée capable de reprendre son rôle comme garante de l'Empire.

    Il est fort possible, voire probable, qu'aucune puissance ne soit capable à court terme de prendre leur suite. A moyen terme, le plus vraisemblable vu son budget militaire et le rythme exacerbé de ses constructions navales serait la Chine.

    Mais je ne vois pas spécialement de nécessité à ce que l'Empire survive. Ce qui m'intéresse, en tant que Français, c'est la défense, celle de mon pays, non l'empire sur le monde. J'ai visité le tombeau de Napoléon aux Invalides, mais même si la France en avait les moyens - ce qui n'est évidemment pas le cas - personnellement c'est : les empires non merci. Quant à un empire qui n'appartiendrait même pas à notre pays, mais auquel il serait soumis (chinois, européen, etc.) je n'en parle même pas !

    Les empires, ça va ça vient. La Nation doit perdurer.

     

    Sauf qu'un Empire de ce calibre a l'avantage d'offrir stabilité et visibilité: s'il s'effondre, ça fait beaucoup de bruit et de dégâts (je crains le jour où le dollar cessera d'être ce qu'il est), et ça laisse des pays et blocs paranos et donc agressifs les uns en face des autres. Pas que je sois très fan de la pax americana, surtout telle qu'elle se pratique depuis la fin de la Guerre Froide, mais j'avoue être attaché à mon petit confort de vie :rolleyes:

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