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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 1 hour ago, rogue0 said:

    Complément.

    Ce n'est pas la première tentative. En 2015, il y avait déjà eu une mesure similaire en alabama.

    L'économie réalisée (Motivation Officielle) etant de ... 200k$ * , le juge saisit par un recours, a jugé la mesure motivé par la discrimination raciale, et a ordonné la réouverture des bureaux...

    Ladite "économie" a été totalement effacée par les frais de justice...

    https://articles.al.com/opinion/index.ssf/2017/01/as_it_turns_out_bentleys_drive.amp?__twitter_impression=true

    Oui, c'est des bouts de chandelle, et le but est clair, mais faut pas non plus minimiser chaque item comme source d'économie: l'Alabama n'est pas peuplé, et n'est vraiment pas riche. Grapiller des trucs ici et là (comme ici fermer des DMV) pour faire 1 million d'économie est une vraie question politique, là-bas, avec force légitimité. Evidemment, les sources d'économies utiles pourraient/devraient être ailleurs et ne certainement pas inclure des essentiels comme l'accès au vote, plus se concentrer sur les dépenses absurdes comme les exceptions fiscales et subventions dont les montants dépassent tout ce que telle ou telle implantation d'entreprise peut rapporter, les constructions de stades pharaoniques (quoique ce soit plutôt du ressort des villes/comtés) et autres trucs du genre. 

    2 hours ago, rogue0 said:

    Entrave au vote des minorités (voter suppression, gerrymandering) épisode 1138.

    Officiellement pour raisons d'économies budgétaires, l' Alabama a fermé certains  bureaux délivrant les permis de conduire (seul document d'identité pour de nombreux américains défavorisés).

     pas tous. 

    Dixit l'auteur de cette tribune (à vérifier, il a l'air remonté) , seulement les districts comptant plus de 75% de noirs. 

    Ça représente 53% du répertoire de voix démocrate, ou les jeunes adultes... Ne pourront pas voter sauf à faire des démarches compliquées. 

    http://www.al.com/opinion/index.ssf/2015/09/alabama_sends_message_we_are_t.html

    Ouais, enfin rappelons aussi qu'en 2008 (donc avant le recensement de 2010 et ses conséquences plus outrées que ce qui existait avant en terme de découpage électoral), avec une participation exceptionnelle des noirs et des démocrates en général, et un candidat ayant une capacité inédite à attirer le vote noir, le parti démocrate n'a réalisé que 39% en Alabama.... Juste histoire de remettre quelques patates au fond du sac. 

     

    Et maintenant, pour faire comme les médias US.... BREAKING NEWS:

    Un attentat, ou plutôt une tentative d'attentat a eu lieu ce matin (vers 7h25, soit l'heure de pointe) au terminal de bus du siège de la NYC Port Authority, près de Times Square: un homme d'origine bengladesh, inspiré par ISIS, a tenté de faire sauter une "pipe bombe" (avec apparemment une deuxième pour suivre). La tentative a foiré, ne blessant que le terroriste et, légèrement, 4 personnes à proximité. L'individu a été arrêté, et le seul impact de l'événement sera une congestion monstre pour toute la journée autour de ce hub essentiel pour la circulation à NY, surtout celle venant de la banlieue. 

    http://www.businessinsider.fr/us/explosion-new-york-citys-port-authority-bus-terminal-2017-12/

  2. 2 hours ago, Kelkin said:

    Oui, enfin, à tord, à tord... Quand on fait des dessins dénonçant le complot d'un gouvernement parallèle dirigé par les Francs-Maçons, Soros, et les Rothschild*, ben, comment dire... Si les dessins de Ben Garrison sont édités par des trolls, c'est bien parce qu'il suffit de rajouter un nez crochu à un de ses personnages; le reste y est déjà. Et oui, le NWO, c'est bien l'avatar anglo-saxon du complot judéo-maçonnique ! Pour ce qui est de la politique pro-Israëlienne, elle est parfaitement compatible avec l'antisémitisme : il suffit de se rappeler pourquoi les fondamentalistes chrétiens américains soutiennent Israël (il faut que le royaume d'Israël existe pour qu'il puisse être détruit par l'apocalypse voyant venir le retour de Jesus et le jugement dernier, où un tiers des Juifs se convertiront à la vraie foi et les deux autres tiers iront tout droit en enfer) et accessoirement que beaucoup d'antisémites sont tout à fait d'accord pour que les Juifs de leur pays s'en aillent pour Israël où ils pourront s'entretuer avec les Arabes. Ensuite, il y a ceux qui voient en Israël un modèle d'organisation à émuler. Israël est un état Juif, pour les Juifs. Les autres, on construit des murs autour d'eux et on contrôle strictement leurs allées et venues. Remplacez "Juif" par "WASP" et vous avez l'Amérique rêvée des rédacteurs de Breitbart. https://www.nytimes.com/2017/11/16/opinion/steve-bannon-israel-anti-semitism.html

    * Curieusement, l'influence politique de gens comme les frères Koch ne semble pas être un problème, toutefois. C'est comme s'il y avait des bons et des mauvais lobbyistes milliardaires. Et c'est pas seulement une question de bord politique parce qu'il y a très peu de critiques de quelqu'un comme Warren Buffett. Ah, si seulement il y avait un point commun entre Soros et les Rothschild ; un point commun qui ne soit pas partagé par Buffett ou les Koch... Mais lequel, lequel ? Bref.

    N'exagérons rien: Buffet, bien que contributeur régulier à des campagnes électorales, et tendant plutôt démocrate (il a donné aux deux bords, suivant les individus), n'a jamais été un méga donneur et ne participe pas à des PACs, SuperPACs, 501(c) et autres, ne soutient ni n'influence d'organisations particulièrement politisée, et participe très peu au débat politique, sauf sur des questions précises, généralement économiques, hors du cadre de campagnes électorales. Il est très peu présent dans l'arène politique, voire s'en défie, tout à l'inverse des frères Koch et de leur réseau, ou de George Soros, qui sont littéralement les incarnations, pour chaque bord politique, des milliardaires oligarques à la tête d'organisations idéologiques (d'action politique, sociale/sociétale) massives et tentaculaires bâties sur des décennies et pas complètement cartographiables même par les journalistes d'investigation les plus patients et chevronnés (ce qui laisse la place à tous les fantasmes). En conséquence, les médias laissent Buffet tranquille la plupart du temps (sinon il se fâcherait contre eux.... Et il a les moyens de se fâcher très fort), et il n'est pas teinté de partisanisme prononcé. Se mettre à l'attaquer serait sans fondement pour un média, surtout un petit/moyen, sans grand bénéfice (il n'a aucun capital-image politiquement coloré à détruire, aucune stature de croquemitaine), et porteur de grands risques.... Surtout dans un monde où un média peut-être financièrement et judiciairement démoli par un milliardaire rancunier (cf Peter Thiel qui est "discrètement" intervenu dans le procès de Hulk Hogan contre feu le magazine online Gawker, un temps la terreur des célébrités et grands de ce monde, et a fait fermer le dit média: Thiel n'a pas un dixième de la fortune de Buffet). 

    J'éviterais donc de faire des associations si aisées suivant les lignes ethniques/religieuses: la droite américaine est bien plus complexe que cela, et la "droite Breitbart" (plus "ethnique", populiste, nationaliste, anti-élites) n'a ni l'ampleur ni l'influence que Banon essaie de faire croire qu'elle a. Elle est très distincte de la droite évangélique (à séparer de la droite religieuse "générique"), elle-même une galaxie très disparate et non centralisée (qui ne se rassemble que sur quelques questions), dont on n'entend généralement que les éléments les plus marginaux et sectaires qui sont, comme souvent, les plus vocaux et agités, et qui reçoivent une attention indue de la presse "mainstream" précisément parce qu'ils sont utiles pour diaboliser la droite, un phénomène qu'on observe beaucoup aussi avec des sites comme 4chan, reddit et autres, parce que tout s'y mélange: les libertariens, sceptiques et contrariens de tous bords s'y retrouvent mélangés (ils n'aident pas, c'est sûr) avec toutes sortes de trolls (dont beaucoup d'ados juste là pour dire merde à tout et tous) et d'authentiques extrêmistes de toutes sortes (nazillons, néo-confédérés, "ethnodifférencialistes" et toutes ces sectes entre lesquelles seul leurs membres et Dieu peuvent faire la différence). Les nébuleuses de groupuscules aux extrêmes du spectre politique (dont ils sont des outrances et des déviances, sortant des grilles de lecture normales) sont toujours des réalités mouvantes et contradictoires qui se fondent en partie avec des intervenants légitimes, mais qui sont souvent eux-mêmes hors des structures habituelles de partis (aux USA, la galaxie libertarienne en est l'exemple par excellence), tant les plates-formes, foras et médias "mainstream" ont fermé leurs portes à tout ce qui sort même un peu des cadres de ce qui est considéré comme "fréquentable" par la bonne société des deux côtes (qui admet certaines tendances radicales mais qui se trouvent du coup ainsi légitimées: genre BLM/antifa à gauche, ou quasi minarchistes/anti-couverture santé universelle à droite). 

    L'audience de Breitbart est de fait assez petite, surtout si on examine un peu dans le détail (on sépare les flux des consultations effectives et soutenues, les occasionnels des réguliers, les réguliers des "hardcore"), et son modèle économique devrait en être le premier indicateur: Breitbart n'a que des annonceurs de merde, et ne peut certainement pas vivre de son audience (la taille ne permet pas des revenus pub conséquents, et les souscriptions rapportent trop peu), renvoyant au fait que, comme d'autres médias d'ultra droite, ils dépendent d'un "sugar daddy" mécène, en l'occurrence la famille Mercer (depuis quelques semaines, la fille aînée, et non plus le papa). 

    Pour le dessin de Ben Garrison à l'origine de ces posts: je connais son histoire, et m'en fous.... Je ne suis pas un fan: j'ai juste sorti ce dessin parce qu'il était pertinent pour moi, et que le titre m'a fait marrer. Ce qui renvoie d'ailleurs à une observation que j'ai souvent entendue, et dont je constate qu'elle est généralement assez vraie: la droite US est assez peu présente dans le domaine de la comédie: c'est en partie parce que les comiques plus conservateurs sont moins nombreux et de facto souvent saqués dans leur parcours par un métier qui s'est fait bouffer par une forte dose de "PC culture" (jurys, plates-formes, congrès, productions et, évidemment, médias), mais aussi parce que je n'en ai pas vu beaucoup de bons. La gauche, et dans une moindre mesure les libertariens, semblent en produire plus, et des meilleurs. Mais en ce qui concerne d'autres formes d'humour, surtout en ligne, la droite semble meilleure (et, malheureusement, souvent certaines tendances plus dures), surtout en ce qui concerne les memes.... Moins d'inhibitions à droite en ce moment, ce serait la cause? 

     

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  3. 43 minutes ago, g4lly said:

    Des négos qui porterait sur quoi? la déportation des palestiniens puis des arabes israéliens vers les pays arabes voisins tout cela arrosé par de l'aide saoudienne?

     

    3 hours ago, Boule75 said:

    Reprise tel quel des éléments de langage israéliens, pourquoi ?

    La condition au dialogue posée aujourd'hui par Nethanyahu est la reconnaissance par les palestiniens que Jérusalem est et doit rester la capitale du seul Isarël. Bonne base de départ pour les négociations, non ?

    Même démarche depuis 20 ans environ.

    C'est presque comme si les ultras israéliens étaient authentiquement constitutionnellement incapables de comprendre que les Palestiniens ne peuvent que s'accrocher à quelques principes et symboles (ce qui peut sembler absurde vu de l'extérieur) parce que c'est à peu près tout ce qu'ils ont comme jetons de négo, et qu'y renoncer reviendrait à renoncer à absolument tout, pour ne devenir qu'un jouet. Ce serait presque comme si :rolleyes:.... A moins que.... Rôôôô.... Ils ne puissent concevoir la paix que comme une reddition complète et sans condition des Palestiniens, une soumission absolue, une dépendance absolue sur les (peut-être) quelques bandes de poussière que les Netahnyaou/Lieberman-like voudront bien laisser. Quand est-ce que ça a jamais marché? Surtout avec une population qui, en plus de 70 ans de conflit, a entamé (avec des générations de retard sur les Juifs-puis-Israéliens) un processus de construction (culturelle, psychologique) d'une conscience "nationale" et tend à se voir comme un ensemble (qui attache donc une importance à la notion de souveraineté). 

    Au final, c'est, dans une version plus diffuse, moins évidente que dans une série de conflits armés "classiques", un Etat de plus qui pense pouvoir obtenir une solution définitive par la "paix des champs de bataille", voyant la victoire tactique comme la solution par excellence. 

    J'aime beaucoup cette partie:

    Quote

     

    Jérusalem est notre capitale et n’a jamais été la capitale d’un autre peuple


     

    A part un intermède de quoi? Genre 17 siècles et des cacahuètes? 

     

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  4. 4 minutes ago, Wallaby said:

    Je Lough Out Loudly comme on disait autrefois. Il y a deux choses que je n'ai pas réussi à décrypter : Hizzou en haut à gauche sur le bâtiment. Et le flocon "snowflake" sur le deuxième bébé. Est-ce qu'il y a un rapport avec le flocon de ski ?

    C'est "Mizzou", le surnom de l'Université du Missouri, où l'un des événements les plus choquants (sans doute juste parce que l'un des rares à parvenir au niveau des nouvelles nationales) de ces dernières années a eu lieu dans le registre de cette ultra-gauche de campus aux comportements très fascistes/"révolution culturelle" à la Mao. Et, comme désormais pas mal de choses, cet événement avait été filmé, et montrait un journaliste (et pas de Fox) en train de se faire engueuler par une prof/activiste (on connaît le genre, et la "valeur" des cours dispensés par cette sorte d'individu) qui fit ensuite venir quelques gros bras pour dégager le dit journaliste (qui avait parfaitement le droit d'être là) manu militari, continuant à aligner un torrent d'insultes. Le tout dans le cadre d'une de ces manifs absurdes protestants des discriminations et inégalités sur campus.... Qui n'existent pas (cpùe souvent, une anecdote est transformée en "symptôme d'un problème systémique"). La chose avait dégénéré en un imbroglio surréaliste qui avait abouti à la démission du chancelier (patron) de l'Université et du président du système universitaire de l'Etat. D'autres universités ont emboîté le pas pendant les événements, avec aussi peu de légitimité dans les griefs revendiqués, et autant ou plus d'absurdité et d'extrêmisme dans les tactiques employées (grève de la faim, harcèlement physique et online....). Si la chose fut efficace sur campus, elle a eu une très mauvaise image dans le pays, et l'université a perdu beaucoup d'étudiants, de financements et de candidatures (-35% à la dernière rentrée). 

    "Snowflake" est un terme de trollage online qui est devenu mainstream, pour qualifier ces générations d'étudiants et jeunes adultes, surtout de gauche, qui hurlent à la mort pour n'importe quoi et crient au racisme/sexisme sur absolument tous les sujets, n'ont qu'une opinion et n'admettent pas le débat, organisent des manifs à tout bout de champ, des meutes de harceleurs online.... Ce qui ne serait pas trop choquant s'ils ne tenaient pas le haut du pavé, ne constituaient pas le point le plus extrême d'une mentalité partagée par beaucoup des diplômés (surtout des sciences humaines et humanités) depuis 30 ans (dont beaucoup sont ou parviennent aux manettes actuellement), et n'étaient pas largement tolérés, pardonnés et encouragés par une bonne partie des élites démocrates. Le terme fait référence à leur "fragilité" et leur susceptibilité à quasiment n'importe quel mot ou qualificatif qu'ils parviendront toujours à trouver discriminant et blessant (et attention: maintenant, dans ce petit monde, les mots valent les coups, ce qui légitime pour eux de répondre avec violence physique). 

     

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  5. On 04/12/2017 at 8:43 PM, Ciders said:

    Saleh s'est sans doute vu plus fort qu'il ne l'était vraiment et il paraît plausible que dans son entourage, on ait compté des espions pro-iraniens, des Iraniens infiltrés voire des gens ayant envie de survivre et ayant monnayé leur vie contre la sienne. En tout cas, les Iraniens (s'ils sont derrière tout ça), viennent d'adresser la version perse du camouflet à MBS.

    Encore et toujours, la flèche du Parthe....

     

  6. 28 minutes ago, Chronos said:

    Sauf que ceci n'en fait pas automatiquement un attardé mental. Juste un personnage ignorant, inculte en-dessous du niveau requis pour exercer sa fonction avec un refus de consentir au sacrifice nécessaire pour s'adapter et un égo tellement surdimensionné qu'il refuse d'en prendre acte et de déléguer à du personnel compétent (qui existe...).

    Où l'on pourrait ainsi tracer les subtiles limites entre "attardé mental" (expression cantonnée à ceux qui, pour des raisons biologiques et/ou psychologiques, ont un QI très bas) et "con", ce dernier terme couvrant plus un jugement du comportement et des capacités générales du sujet quand aux processus d'observation, d'analyse et de décision, dans lesquels entrent certes le QI, mais aussi l'ego, les priorités, la personnalité, les habitudes acquises (et passé 70 piges, ça pèse lourd et ça empêche beaucoup de questionnement et de changement), les tendances et penchants personnels (à la colère, à l'impatience notamment), les possibles pathologies (sociopathe? Juste un gamin pourri gâté toute sa vie, avec un fort complexe d'Oedipe, à qui personne n'a jamais dit non, et qui n'a jamais eu à assumer les conséquences de ses actes ou de vraies difficultés?).... Donc Trump est un con, pas nécessairement un attardé :tongue:. Ce qu'il fallait démontrer. 

    Sans compter la sénilité possible, évidemment...

    54 minutes ago, Boule75 said:

    Sinon il y a des inquiétudes persistantes sur la qualité du prochain recensement, prévu en 2020, une très grosse opération qui sert notamment à l'allocation de budgets fédéraux et à l'équité du vote.

    Ils ont décidé voici un certain temps de passer largement à un recensement numérique, mais le congrès a tranché dans le budget, et les directeurs ne sont toujours pas nommés... Un seul test pilote prévu au lieu de trois.

    Je crois que j'avais mentionné quelque chose à ce sujet sur le fil "sérieux": le type qui dirige le processus doit normalement être confirmé par le Sénat, donc sortir d'un long processus d'examen aussi consensuel et transparent que possible.... Et on prend généralement un statisticien. Ce n'est pas le cas ce coup ci où Trump n'a nommé personne, et où la fonction est gérée par un directeur de facto, un intérimaire soigneusement choisi. J'ai oublié son nom, mais c'est un universitaire du Texas -et pas un statisticien mais un prof en sciences po, connu pour des prises de position plus que contestables, y compris à droite, et qui fut un des artisans du "project Redmap" avant le dernier recensement, soit la stratégie républicaine (Etat par Etat) ayant abouti au gerrymandering actuel. 

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  7. 1 minute ago, Boule75 said:

    Il se tape apparemment entre 4 et 8 heures de télé par jour, dont l'intégrale de Sean Hannity.

    L'examen du patient est pour partie accessible publiquement vu le nombre d'actes accomplis en place publique (certains discours comportent des passages entiers dont la signification est aussi obscure que la syntaxe, et depuis le début, y compris des conversations directes comme celles menées avec Turnbull ou le Président mexicain lors de ses prochains jours : du gloubiboulga).
    Il doit subir des examens médicaux en début d'année, notamment suite à cette petite absence récente (à partir d'1mn40, je ne sais toujours pas comme spécifier l'index de démarrage des vidéos) :

     

    Ca pouvait aussi bien être un problème dentaire: pépé a le dentier qui dérape peut-être, ou une rage de dents, ou encore trop de salive....

    49 minutes ago, Shorr kan said:

    C'est fait !

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    Raaaaaaaaah, salaud! Mes yeux, mes yeux! Ca fait mal. Et je crois que j'ai quelque chose qui va remonter depuis l'estomac. 

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  8. 2 minutes ago, Shorr kan said:

    En parlant de profilage psy de dirigeants, je serais curieux de savoir se que disent les fiches de Poutine, dans la plus pur tradition KGB, sur son homologue américain :ph34r:

     

    Poutine sera incapable de faire un vrai portrait psychologique de Trump réellement complet tant qu'il ne l'aura pas vu torse nu sur un cheval. 

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  9. 30 minutes ago, Boule75 said:

    @Tancrède : tu noteras que l'article pose plus de questions qu'il ne fournit de réponses ou d'affirmations.

    C'est une des tendances lourdes que j'ai vraiment commencé à noter dans la presse américaine, y compris celle dite "de renom", depuis quelques années. Ca a bien sûr toujours existé à un degré ou un autre dans la presse en général, mais depuis l'explosion d'internet, la décrue du lectorat et des moyens des journaux, et plus encore, la trivialisation de la presse et son changement de modèle économique fondamental, et par là, de stratégie et d'intérêts servis, je constate que cette tendance a aujourd'hui une place bien plus prépondérante que jadis: importance du "putacliquage", rôle très accru des annonceurs, "mécènes"/sponsors, grands groupes intégrant tel ou tel titre à un ensemble plus vaste où chaque média sert une stratégie plus large, dépendance accrue aux dépenses de publicité de campagne tous les 2-4 ans, "circulation" plus libre des "plumes" entre les médias, les partis et leurs "entourages" -consultants, lobbies.... Bref, la conception que pouvait avoir la presse du lectorat et d'une forme "d'intérêt public" a changé, diminué. Et cette tendance général est une sorte de mix entre des stratégies de com plus visiblement au service d'une personne, d'un parti, d'une faction, d'un côté, et un profond tropisme pour le verbiage-remplissage de l'autre. Cet article sert un peu le premier élément (Trump= mauvais pour la politique étrangère, pour la paix et pour l'Amérique), et beaucoup le second: de l'espace rempli de blabla peu informatif voulant se faire passer pour de l'analyse, mais qui en fait ne dit rien et ne pose même pas vraiment de question d'une quelconque portée. C'est ce que je veux dire par "trivialisation". C'est plus flagrant à la télé où cette tendance, en développement depuis l'avènement de "l'info" à H24, la prime à l'image (les présentateurs devenant juste des "talking heads") et le nivelage des compétences (pigistes prenant une place dominante), et couplée à la concurrence d'internet, a laissé cette place au commentaire permanent avec trop peu de matière première, trop d'espace à remplir (temps d'antenne ou nombre de pages/jour), trop peu de capacité à acquérir et traiter l'info (surtout la bonne came) et souvent, trop peu de volonté de la traiter comme il se doit (trop d'incitations et d'incitateurs de toutes sortes poussant des lignes éditoriales bien particulières: annonceurs, idéologies des groupes dominants et "groupthink" de la profession telle qu'elle est, entrisme, trop peu de temps pour gérer l'info....). Bref, j'ai juste cette impression générique de remplissage qu'on espère masquer par la verbosité, un semblant de brio, une prétention de sagesse supérieure. Je me surprends de plus en plus à zapper les segments que je regarde après quelques secondes: souvent, il n'y a aucune info nouvelle ou aucun point de vue nouveau/original/pertinent, et au mieux, il n'y a qu'un seul élément utile. Je vois, je zappe: le reste est presque toujours la même merde. A l'écrit ou à l'oral. 

    Pour revenir à cet article précis, au final, la seule chose utile, pour moi, est ce que l'article ne dit pas, et c'est une question: pourquoi l'attention américaine se porterait-elle (même un peu) sur ce que veut Macron au Liban? Il n'a pas assez de statut ou de moyens pour réellement affecter les décisions et tendances lourdes là-bas, et généralement, les ricains (lectorat éduqué compris) se foutent bien de ce que font les Européens, Brits compris, au MO (et ailleurs). Le journaliste n'avait-il vraiment que ça à foutre ou était-il désespéré de penser à quelque chose pour remplir son quota de pages? Y'aura t-il d'autres articles, voire des segments vidéos, sur "la France au MO", tout d'un coup (donc ça veut dire que quelqu'un veut pointer le doigt dessus)? Ou n'est-ce qu'une gesticulation de plus de l'intelligentsia américaine qui veut, par tous les moyens, continuer à signaler encore et toujours (du moins, auprès de son lectorat qui ne demande que ça, et apparemment encore et encore, tous les jours, dans les infos comme dans le divertissement), que Trump est nul en tout et que l'Amérique est en train de s'effondrer et de disparaître et que O mon Dieu, il faut que Mueller arrête tous ces gens. 

     

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  10. 43 minutes ago, Boule75 said:

    Je ne sais pas où le mettre mais le voilà : un papier du NYTimes tournant autour de l'idée que les USA étant en retrait (<- litote), c'est Macron qui s'y colle pour tenir une diplomatie occidentale au Proche Orient. La Russie me semble un peu exclue de la perspective, ce qui me semble dommage, mais c'est cohérent : le sentiment est celui d'un siècle à venir dominé par la Chine.

    Ouais, enfin on se demande quand même quels pions Macron a à bouger dans le coin: c'est pas comme s'il y avait des brigades de combat, des escadres aériennes ou navales, ou des masses d'euros d'investissements à foutre dans le bordel local pour donner du poids à qui prétend "jouer un rôle" dans cet imbroglio permanent. Faire l'émissaire, le "honest broker", promettre des trucs, même si on sait jouer le jeu et qu'on a une bonne idée en tête pour guider l'action, ça ne vous emmène que jusqu'à un certain point, passé lequel il faut avoir des cartes à jouer. Macron est-il prêt à s'engager fermement pour garantir un accord ou un autre, défendre un pays ou un autre, avec autre chose que quelques unités symboliques? Si oui, s'en donne t-il les moyens? Il ne semble pas qu'on ait vu beaucoup de choses dans ce registre.... Ou alors il y a des foras de défense bien mieux renseignés qu'AD :tongue:

     

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  11. Plus trivial, mais pour ceux qui aiment le spectaculaire.

    Après une accalmie en novembre, les incendies qui ravagent la Californie ont repris de plus belle, cette fois autour de l'agglomération de Los Angeles principalement, dans les comtés de Los Angeles, San Bernardino et Ventura en particulier. Depuis le WE dernier, des centaines de bâtiments ont déjà brûlé, et plus de 200 000 personnes ont été évacuées dans cette zone très densément peuplée. Près de 600 kilomètres carrés ont été cramés dans ce seul coin depuis lundi, principalement par l'incendie nommé "Thomas" qui a démarré dimanche. Cette nouvelle série porte le total provisoire de la saison 2017 à 8764 incendies ayant brûlé près de 5000 kilomètres carrés en Californie, détruit pas loin de 10 000 bâtiments de tous types, et tué 44 personnes (pas de décompte sûr des blessés), pour une addition d'un minimum de 3 à 4 milliards de dollars (préliminaire). Les écoles ferment un peu partout, la circulation doit être réduite... Vu que le ciel est rempli de cendres et de fumée. Si en octobre, c'était la Californie du Nord qui avait plus pris (particulièrement autour de San Francisco et la Napa Valley), depuis le WE dernier, c'est le sud qui mange. Si vous cherchez photos et vidéos, elles sont très abondantes, vu la densité d'habitation de l'endroit, et le spectacle est assez dantesque: ces collines mi vertes, mi-arides, qu'on voit dans tant de séries télés et films (vu le nombre qui se passe à LA ou y sont tournés en prétendant être ailleurs), au coeur même du dantesque réseau routier de la zone de LA, sont littéralement en flammes, au bord même des dits axes routiers et sur tout l'horizon. Ventura Bld, Wilshire, Sunset, Malibu, Bel Air, le Getty Center.... Sont soit en flammes (bonne nouvelle: la villa de Rupert Murdoch a cramé), au moins partiellement entourés de flammes, soit en vue de flammes. C'est spectaculaire. 

    https://www.theguardian.com/world/2017/dec/07/california-wildfires-winds-pose-extreme-danger-in-los-angeles

    2017-09-04t22-42-05-466z--1280x720.nbcne

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  12. On peut continuer à voir la cote de popularité de Trump comme changeant assez peu sur un temps un peu long, notamment par les moyennes de sondages, mais la tendance est quand même baissière, et il faut surtout noter la croissance de sa cote d'impopularité, et plus encore son renforcement: là où beaucoup étaient "somewhat disaproving", on trouve beaucoup plus de "strongly disaproving", beaucoup d'indécis se prononcent maintenant nettement en défaveur du président.... Ce ne serait pas tant un problème s'il s'agissait de plus d'opposition démocrate, mais celle-ci est forte depuis le début et n'a, en fait, pas trop changé. Chez les indépendants, l'hostilité n'a fait que croître, mais les derniers sondages révèlent surtout que c'est dans son propre camp que Trump doit s'inquiéter, y compris dans des électorats dont il a tiré sa force: chez les protestants évangéliques, sans doute son électorat le plus déterminant en novembre 2016, où sa cote a baissé régulièrement cette année, il est récemment passé de 78% à 61% d'approbation. Il a de même perdu 10% chez les catholiques (déjà un groupe où la majorité n'est pas acquise pour les républicains), et il est passé de 33% à 25% d'avis favorables chez les femmes, soulignant une forte perte de vitesse chez les femmes conservatrices. 

    Evidemment, ces changements calamiteux ont deux bémols:

    - il s'agit d'un suivi de ce qui est en place aujourd'hui, pas des circonstances d'une élection: il est plus dur de savoir ce qu'il en serait face à un adversaire identifié, potentiellement impopulaire (2016 ayant été un référendum sur Hillary Clinton et/ou l'establishment politique). Si les démocrates persistent à présenter un certain type de politicien, ils pourraient booster l'abstention et/ou dégoûter suffisamment pour redonner du souffle à Trump

    - le contexte économique jouera: s'il y a de la croissance partagée/ressentie, beaucoup de choses sont oubliées. Et le boost de croissance économique de court terme annoncé dans le fil des réformes actuelles (et sans doute pas grâce à elles) peut profiter à Trump pour un temps (parce qu'après, les réformes évoquées vont avoir un impact moins favorable), en tout cas pour 2018. 

    Pas des bémols absolus, mais ils peuvent jouer, surtout si les démocrates ne peuvent pas faire bouger suffisamment la participation électorale en cette année non présidentielle, où ils sont traditionnellement plus faibles; le cas de la Virginie sera t-il rejouable? Ca dépendra des couleuvres que le GOP parvient à faire passer. 

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  13. 18 minutes ago, Chronos said:

    À ceci près qu'il y a adjectif et adjectif.

    Dans le cas présent Démocrate fait référence à un parti politique particulier là où démocrate fera référence à un partisan de la démocratie, dont on n'espère que le Démocrate n'a pas le monopole... ou qu'il en est bien un...

    Une telle distinction irait bien au parti Les Républicains d'ailleurs...

    Ce genre d'orthographe ce rapproche de la technique contractuelle au fond, où l'on va définir un concept au départ d'un nom commun qui, dans son acception particulière et circonstanciée, acquerra une majuscule dans l'ensemble de la convention. Le même mot écrit avec un minuscule devra être compris dans son sens commun à l'exclusion du particulier.

    Et c'est là qu'est l'os: les Français ne parlent pas assez de la scène politique intérieure américaine pour avoir ses deux partis suffisamment implantés, identifiés et référencés dans le crâne à un niveau suffisant pour en faire une convention :tongue:. On est vraiment trop gaulois! 

  14. Ces gens sont tragiquement stupides: il leur suffit d'avoir des missiles longue portée SANS têtes militaires, mais avec au contraire des petits conteneurs (avec des parachutes) remplis de délicieuses denrées garanties sans vers solitaires. De quoi déclencher des émeutes en Corée du Nord après quelques salves massives sur les centres urbains. La seule question qui se pose dès lors est technique: comment concilier fraîcheur et aspect salivant des aliments avec une disponibilité de tir à H24? 

     

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  15. Je m'aperçois de mon incapacité à évaluer les chances de succès de telle ou telle proposition, ou les comportements probables de tels ou tels groupes dans la situation X ou Y pour ce conflit: j'entends en ce moment ce qui semble motiver la position de la droite américaine, ou en tout cas lui donner une apparence de justification, et je ne peux déjà me prononcer sur le fait de savoir s'ils y croient ou si c'est juste de la poudre aux yeux pour continuer à prétendre qu'ils veulent la paix et que ce qu'ils font est la meilleure manière d'y parvenir. 

    Dans l'ensemble, non seulement la droite américaine soutient de toute façon à 100% la revendication israélienne sur Jérusalem et la reconnaissance de l'état de fait que la ville est la capitale de l'Etat hébreu (justifié, selon les préférences religieuses, sur l'importance fondamentale de Jérusalem dans la religion et l'identité juives), mais s'y ajoute aussi une vision unilatérale de l'autorité palestinienne comme une entité terroriste donc par essence illégitime (faudrait p't'être leur rappeler ce qu'étaient la Haganah, l'Irgoun et le Stern -plus quelques autres-, surtout au regard du droit). Et de souligner que la position saoudienne récemment évoquée lors de la dernière convocation des représentants palestiniens par Riyad, semble aller dans ce sens, demandant essentiellement d'accepter le fait sur Jérusalem, de reconnaître les colonies en Cisjordanie et de ne jamais avoir d'armée. Là-dessus, le bon conservateur américain vous en remettra une couche en disant que cette position saoudienne a été négociée par Jared Kushner et que c'est tout partie d'un grand plan (celui de Kushner, ultra-prosioniste tendance grand Israël), voulu et pensé. De fait, ce même conservateur vous dira que c'est la meilleure chance de paix et de développement parce que fondé sur la réalité telle qu'elle est aujourd'hui au sol. 

    Ce dernier point est en fait ce qui me chiffonne: c'est l'argument concret. Israël a le terrain, et n'est pas délogeable, c'est indéniable. Mais pour le reste, mon impression est celle d'un immense wishful thinking, et quand on voit le saucissonnage de fait du territoire pour les Palestiniens, on se dit même que les chances de violence concrète et d'un niveau réellement dangereux contre des portions significatives du territoire israélien sont assez minces, limitant les perspectives à quelques sursauts d'intensité occasionnels, quelques morts ici et là dans un climat ne changeant fondamentalement pas et qui favorise la paranoïa nationale, la montée permanente de la haine anti-arabe/anti-musulmane (observée depuis maintenant un bail), l'investissement militaire (et les circuits de financement qui vont avec, notament le surinvestissement US), et donc les partis de droite. D'un autre côté, je me trompe peut-être, et la possibilité d'explosion de violence est possible, du moins dans les territoires occupés (mais les colonies juives y sont des forteresses hérissées d'armes), et mon impression est qu'en fait, la seule façon pour les Palestiniens de changer un peu le cours des choses serait, à l'occasion d'une telle explosion, de subir un véritable holocauste (pas d'intention malicieuse derrière l'expression: c'est pour moi le terme adéquat) dans la répression.... Ce qui n'est pas une perspective terrible pour motiver du monde. 

    On pourrait ajouter que dans cette vue conservatrice, la Jordanie, l'Irak et l'Egypte serait contraints de suivre, s'ils veulent voir l'alliance anti-iranienne avoir une réalité... Ce qui implique de voir une telle alliance devenir plus effectivement pro-active contre l'Iran. 

    Seulement c'est là que je vois mes limites sur ce sujet: je peux faire mille scénaris, mais je n'ai pas les biscuits pour savoir arbitrer entre eux et déterminer les plus probables. Manque de données brutes et concrètes, manque de connaissance des dynamiques intra et inter-groupes et sous-groupes dans ce coin. 

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  16. Trump va apparemment annoncer aujourd'hui le déplacement de l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem. Je ne sais pas si ce fil est le plus indiqué pour en parler, ou si la chose sera mieux dans un topic moyen-oriental.... Mais quels risques selon vous? Quel niveau de risque? 

    Même s'il semble que, sur le plan pratique, rien ne changera avant des années, et même s'il est assez peu sûr que beaucoup de déménagement concret ait lieu, en tout cas à l'horizon visible, l'acte symbolique semble être acquis, soit reconnaître Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu. 

  17. 1 hour ago, rendbo said:

    Elle ferait mieux de relire ses évangiles la droite religieuse : Jésus était un fracking communiste (si il n'y avait pas le "rendez à César ce qui est à César, rendez...", j'aurais même dit qu'il était Communiste Révolutionnaire). Que certains puissants se soient appropriés les textes pour assoir leur pouvoir est un autre sujet :unsure:

    Il était même spécifiquement anti-américain, s'il faut en croire le serment sur la montagne: "on ne peut servir deux maîtres; Qui est le premier? Dieu ou l'argent?".... Pssss, shocking! Si la réponse évidente n'était pas "les deux", comment la devise des USA ""In God we trust" pourrait-elle figurer sur le dollar, et la politique être à vendre? Je vous le demande, mon bon monsieur. 

     

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  18. C'était dans l'air, maintenant c'est officiel: le comité olympique russe est banni des JO d'hiver de 2018 pour faits de dopage systématique dans les rangs des compétiteurs du pays en 2014, sous les auspices et le management du dit comité olympique national. La déchéance des médailles gagnées en 2014 a déjà été prononcée l'an dernier pour 11 athlètes, avec 36 autres dont le cas est en cours d'examen Les athlètes de la délégation qui n'ont aucun antécédent de dopage seront autorisés à participer, mais ne pourront le faire qu'à titre individuel et sous la bannière olympique avec juste une mention de leur pays d'origine, aucun symbole russe n'étant autorisé. Poutine avait dit à plusieurs reprises, pendant l'enquête qu'un tel cas de figure serait un camouflet à la nation russe, mais sa réponse finale est attendue dans la journée du 6 décembre. Pour l'anecdote, Ramzan Kadyrov avait déjà annoncé qu'aucun athlète tchétchène ne participerait sous pavillon neutre. 

    Je ne connais que très peu la géopolitique du sport, mais on sait que la chose a acquis une importance symbolique et matérielle bien réelle, au point de devenir un enjeu qui, par son impact, va bien au-delà du domaine de la seule vanité, même collective, et c'est encore plus le cas pour un Poutine qui semble accorder à la chose une attention bien réelle, et avoir investi du capital politique et symbolique personnel.... Au point que le déroulé de Sotchi avait déjà du être mal digéré par le président russe. De ce fait, ce genre d'annonce est susceptible de porter des conséquences très réelles sur la scène diplomatique, avec de vrais effets politiques à la clé. Qu'en pense la cantonnade? 

    Par ailleurs, je m'intéresse très peu au sport-spectacle, mais au final, c'est quoi ce truc? Les Russes sont juste moins compétents pour cacher leur tricherie? Leurs amphètes sont moins bonnes et moins discrètes que celles des autres? Les agences antidopages se sont particulièrement penchées sur leur cas? Ou est-ce qu'ils trichent vraiment plus? 

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