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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 1 minute ago, g4lly said:

    Tu mélanges tout plein de chose comme si tu te faisais l'idiot utile des fraudeurs.

    L’impôt sont assiette les raison pour lesquelles ils existent n'est pas rien... ça ne sort pas du chapeau.

    L'import sert a payer ce que collectivement on utilise.

    Il se trouve que les fraudeurs dont on parle utilise largement le bien commun, la sécurité, les transport, l'économie stable ... et ne paie pas. D'ailleurs quand les états même les plus libéraux constate qu'ils ne parviennent plus a lever l’impôt, c'est sauve qui peu ... et le bien commun n'est plus garanti. C'est le cas au Uk ... a vouloir jouer aux cons avec les arrangements fiscaux ils sont les dindons de la farce, plus personne n'y paye son impôt et le pays n'a plus de quoi financer l'essentiel des SP... déficit de fonctionnement et d'investissement qui rende alors le pays in-attractif ... et c'est un cercle vicieux.

    Après on peu estimer que c'est une fatalité ... et que l'état ne sert a rien, que la collectivité non plus ... que les route s'entretiennent toute seule et que les client poussent dans les choux ... mais après il faut pas s'étonner du bordel qui en découle a moyen terme.

    Surtout quand on relâche sans cesse un peu plus l'application de la règle de droit et qu'on "arrange" toujours un peu plus sa définition (merci légalisation du lobbying et développement d'un secteur professionnel dans ce domaine): on voit la direction, illustrée par tous ces pays où ce qu'on ne paie pas en impôts, on doit le régler en pots de vin à tous les carrefours, en dépenses continue de "lobbying" (dépense qui devient souvent aussi du pot de vin, mais comme c'est avec des gens plus riches et mieux éduqués, faut un nom plus classe), et le tout dans un cadre où il n'y a plus beaucoup de règles et tarifs fixes (cad plus d'incertitude). 

    On va se retrouver avec des Etats qui ne veulent et/ou ne peuvent plus avoir les moyens d'en être: je ne sais plus qui s'alarmait cette semaine de l'affaire catalane (voir sur le topic, je crois que Fusilier a cité un article où ça figurait) en la présentant comme un symptôme, d'Europe et d'ailleurs, du délitement des Etats-nations, sans qu'il y ait quoi que ce soit pour les remplacer. Le besoin de se donner une communauté identifiante est une constante humaine, et dans des Etats comme le nôtre, l'effort pour en maintenir la réalité à un niveau suffisant est de moins en moins consenti (collectivement et individuellement, par des entités privées et par ceux qui animent les institutions), alors que c'est la base de tout.... Notamment ce qui permet un climat favorables des affaires. L'atomisation féodale comme avenir? Avec sujétion à ceux qui seront restés grands et unis, plus quelques prédateurs privés de grande taille (qui se seront mis bien avec les dits grands)? 

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  2. J'avais pas vu que l'opinion du BND sur MBS avait transpiré l'an dernier (aussitôt démentie par la diplomatie allemande bien sûr), le présentant comme un joueur, un parieur. 

    Sinon, j'aimerais voir ce que va penser la population saoudienne de cette purge dans les jours à venir; s'ils apprécient de voir des princes mordre la poussière, et si en plus beaucoup d'actifs sont confisqués pour aller dans le porte-monnaie national, ça risque de sérieusement crédibiliser le nouveau dirigeant. 

  3. 28 minutes ago, Boule75 said:

    @Tancrède : l'origine de l'altercation pourrait être liée au bruit de la tondeuse. Manque de bol, le pot était défaillant, Rand Paul est sourd et son voisin fraîchement appareillé du lobe.

    Faut-il le croire ?

    Ca peut toujours être le déclencheur, l'étincelle. Mais faut généralement qu'il y ait un baril de poudre à faire sauter pour que ça en arrive là: péter 5 côtes et démolir une tronche, ça se fait pas avec un ou deux gnons entre amateurs (ce qu'ils sont tous les deux) se prenant le chignon: faut de la rage (accumulée), un bon petit moment et de l'acharnement. 

  4. 21 minutes ago, Alexis said:

    Quoi ! Mais il ne s'agit pas de jeunes hommes polis et si gentils enfi

     

     

    Bon, même si on est loin du sujet du fil, faut reconnaître que ça fait du bien de parler de Fernandel ou des Gens du Village... tous infiniment plus sympathiques que les autocrates déjantés qui se rencontrent de plus en plus souvent ces temps-ci, allez savoir pourquoi :sad:

    Ben quoi? T'aimes pas mater une version plus contemporaine de Game of Thrones? Putain, mais c'est quoi cette génération de blasés? Il faut quoi pour vous distraire???!!!!!

    3 minutes ago, Alexis said:

    Retour à la réalité saoudienne - Encore un mort parmi les princes.

    Après le prince Mansour bin Muqrin, mort dans un accident d'hélicoptère survenant au moment où onze autres princes étaient arrêtés pour corruption suite aux travaux et aux enquêtes menées par une commission nommée quelques heures plus tôt, c'est maintenant le tour de Abdul Aziz bin Fahd, abattu le 6 novembre alors qu'il "résistait" à son arrestation. R.I.P.

     

    Oups, décidément, c'est pas de bol, hein. On savait depuis ce WE qu'il vaut mieux ne pas prendre l'hélicoptère pendant une purge (apparemment, ça influe sur la mécanique délicate de l'engin); on sait désormais qu'il faut aussi éviter d'irriter un agent avec une arme (sans doute pendant qu'il la nettoie: on sait ce qui tend à arriver pendant cette opération). Tout le monde semble oublier les règles élémentaires de prudence, ces temps-ci. D'ici à ce qu'un autre oublie son paratonnerre quand il ira faire ses courses, ou qu'il omette de mettre son gilet pare-balles de sauvetage pour aller prendre du houmous à la cuisine... 

    Quote

    nous parlons de Macho Men

    Tu as raison, je me suis emporté: les Village People sont des icônes de virilité (la preuve réside d'ailleurs dans leurs professions de choix: ouvrier du bâtiment, motard, policier, shériff, indien..... Quoi de mieux?); tu aurais d'ailleurs du souligner qu'en plus d'être de vrais '"macho men", ils sont tous "in the navy" (donc des soldats). 

  5. La fusillade d'hier a, semble t-il, été le fait d'un athée militant qui aurait spécifiquement ciblé une paroisse pour cette raison: c'est évidemment avant tout un déséquilibré insatisfait/en quête de notoriété, mais ses orientations (de gauche, athée ET anti-religieux enragé) valent la mention. 

    Dans la même veine, en moins fatal, le sénateur Rand Paul aurait été agressé dans son propre jardin par un voisin, qui lui a brisé 5 côtes et apparemment démoli la gueule. Aucune arme ne semble avoir été utilisée dans cette querelle de voisinage. Beaucoup semblent invoquer la politique comme motivation pour l'altercation/agression entre les deux hommes, tous deux des spécialistes médicaux (Paul est ophtalmo, l'autre est anesthésiste) qui se seraient souvent pris le chou sur la politique et les républicains en général, et le système de santé en particulier. L'agresseur est un "liberal" assez militant, anti-Trump, qui aurait tourné plus virulent ces derniers temps, et qualifié par certains de "socialiste" (ce qui, dans le Kentucky, peut vouloir juste dire "un peu à gauche de Hitler", pour être méchant). Rappelons aussi que Paul, cette année, faisait partie de l'équipe de softball du Congrès qui a été ciblée par un tireur pour des motifs politiques: il semble que les niveaux de polarisation et de militantisme accrus aient entraîné une très nette augmentation du niveau de menace sur les élus, ces incidents s'ajoutant à une recrudescence des menaces crédibles envoyées à divers personnages du Congrès. 

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  6. 4 minutes ago, Alexis said:

     

    - Le second, et le plus grave, c'est que ce n'est pas une stratégie ça, c'est un objectif ! M'enfin :dry: !

    C'est le Donald qui l'a dit (donc c'est la vérité) et qui l'a tweeté (donc c'est officiel aux yeux de l'univers), ce qui veut dire que c'est parfaitement valide et auto-contenu. Une phrase suffit: c'est un objectif ET une stratégie, et sans doute même un début d'exécution tactique. Encore une preuve? Une des fois où il l'a dit, il a ajouté "believe me". Donc franchement, tes objections et critiques sont peu crédibles. 

    Quote

    Le premier c'est qu'on n'a pas les moyens. Nous ne sommes pas les gens de l'Empire romain, nous sommes les Village people... je veux dire les gens du village gaulois, désolé pour l'anglicisme.

    C'est pas parce qu'on est le village gaulois sans potion magique qu'on est des tapettes pour autant, espèce de décliniste!

    Quote

    Espères-tu sérieusement que la réponse soit différente pour Mohammed Ben S. ? 

    Ben, disons que contrairement à l'orange à crinière artificielle, MBS n'a pas à se préoccuper d'un parlement, d'un appareil d'Etat, d'une opposition médiatique (donc l'opinion publique) ou d'un pouvoir judiciaire pouvant bloquer ses décisions ou lui faire peur. Quand il dit qu'il va faire un truc, ou brandit une menace, la seule chose qui peut l'empêcher d'agir, c'est pas un ex-général des Marines (tenant le Football hors de portée de ses mains), un juge litigieux, une presse hostile, une population en colère ou des hauts fonctionnaires peu coopératifs... C'est juste lui-même, ou les limites concrètes de son pays à réaliser son ordre. Contrairement à Trump, donc, quand MBS menace, le menacé peut s'inquiéter de conséquences réelles. Pour Trump, tout le monde semble s'être habitué au fait que ses tweets et grandes phrases, c'est un peu comme tonton déplorant l'époque après un dîner trop arrosé, ou pépé qui passe ses gazs. 

  7. 31 minutes ago, Alexis said:

    C'est-à-dire qu'en voyant ce titre, je me suis demandé un moment si Le Figaro et Le Gorafi n'avaient pas fusionné :unsure: ...

    Même venant de Ben Salmane, c'est tellement outrancier que j'ai eu du mal à y croire. Et pourtant. :wacko:

    Dans ce genre de cas, un grand auteur du passé peut servir de refuge...

     

     

    Y aussi les Romains ("Ils sont fous ces..." - "Oui, oui, Obélix, on sait !") qui peuvent aider - cette fois-ci en donnant un peu d'espoir.

    Quos vult perdere Jupiter dementat prius

    Ce qui signifie : "Ceux qu'il veut perdre, Jupiter commence par les rendre fous". Et on m'a dit que ça marche aussi avec Allah.

    Enfin, quand je dis optimisme :unsure: ... Le régime saoudien ne sera pas immortel, ça parait de plus en plus clair. La question ouverte tout de même, c'est combien de dégâts il pourra (encore) provoquer avant de s'effondrer comme une me... comme un château de cartes je veux dire.

    Gné????? L'a un pet au casque, le MBS? Ou c'est le soleil et un keffieh mal ajusté qui posent problème? Un hubris infecté (donc ça enfle et c'est plein de pus)? Ou quelque part, les Saoudiens savent ce qu'ils font et tentent quelque chose dont la réalité se passe sous le manteau? 

    En tout cas, s'ils sont pas contents avec Beyrouth, ça veut dire qu'ils vont pas raquer pour le contrat d'équipement de l'AdT libanaise (donc c'est pour nous que ça fait chier.... On devrait se plaindre et leur déclarer la guerre.... And take the oil -apparemment, depuis la campagne présidentielle youesse, c'est une stratégie valide). 

  8. On 29/10/2017 at 10:08 PM, Algerino said:

    C'est pas étonnant. Suffit de lire le long article écrit par The Intercept sur les crimes commis par la fameuse Team 6. Maintenant s'ils commencent à tuer les leurs, ils ne pourront pas le cacher.

    Ca fait des années que la ST6 part en couille. Ca ne m'étonnerait qu'elle soit un jour dissoute pour être reformée sur des bases plus saines. 

    C'est quoi cette histoire de ST6 qui partirait en couille? Une affaire de meurtre est une chose, mais y'a t-il une telle série d'événements qui indiqueraient que quelque chose cloche dans l'unité? 

  9. 21 minutes ago, rogue0 said:

     


    Par ailleurs, le matraquage des "médias conservateurs" contre Mueller semble fonctionner.
    Sa cote de confiance a énormément baissé depuis sa nomination

    https://www.lawfareblog.com/note-caution-robert-mueller-attacks-special-counsel-are-working

    Il a le cuir solide, et il en a vu d'autres: pas s'en faire pour lui....

    Quote

     

    (dernier complément suite de la criaillerie Uranium1 :

    signe des temps, cette diversion a déjà été complètement oubliée par l'agenda médiatique (ou alt-médiatique)... ) 

    Détails du fonctionnement du fameux CFIUS (comité de validation des OPA étrangères) par quelqu'un qui y a bossé.

    En gros, comme je le disais, un ministère/agence seul ne peut influencer la décision...
    (et à priori, personne, même les russes  wikileaks n'a déterré de email ou de mémo avec même des objections de principe)

    https://www.lawfareblog.com/unpacking-uranium-one-hype-and-law

    Par conséquent, les millions versées à la fondation Hillary (dont je ne doute pas) n'étaient pas fait pour "acheter" cette décision-là.

    <fin du complément qui ne sera pas lu, puisque la polémique n°54679.4 a eu son effet escompté, suivant! >

     

    Déjà, il y a un veto présidentiel sur ce genre de décision, donc de toute façon, c'est là que le mot de la fin vient ou non; la question n'a jamais été là. Dans cette histoire, il est question de l'achat d'influence, pas de l'achat de la décision finale, et sur ce plan, il est clair que l'avis de la personne en charge du dossier (nommément HRC), surtout s'il s'agit du secrétaire d'Etat, pèse plus qu'aucun autre. De même, on ne sait que peu de choses du processus menant à la décision finale dans ce cas précis: les patrons d'agences peuvent avoir un avis à fournir, mais comme souvent dans une bureaucratie, et encore plus (ou encore moins) selon les circonstances (et qui se trouve aux hauts postes de commandes; ici, c'est HRC à un moment où tout le monde est certain qu'elle est la prochaine présidente), la tendance naturelle est de couvrir son cul et de pas faire de vague, de sentir le vent avant d'émettre un avis (et HRC est à ce moment un des quelques "faiseurs de vent", et sans doute l'un des plus gros), et de s'aligner sur l'avis de qui pèse le plus. 

    Autant éviter le conspirationnisme aigu sur ce dossier est nécessaire, mais pas au point de nier que quelque chose pue. 

  10. 27 minutes ago, mehari said:

    Il y a un truc que je comprends pas. Pourquoi est-ce qu'une cours martiale l'a jugé pour violence domestique? Ça devrait pas être une cour civile? Et une fois condamné par la cour civile, il reçoit sa dishonorable discharge? Ou est-ce ça s'est passé sur une base et du coup, c'est une cour martial qui s'en charge?

    Le plus probable est que cela s'est passé dans une zone d'habitation sur une base militaire, mais il faut garder à l'esprit que la répartition de juridictions entre polices militaires et police normale en ce qui concerne ce qui se passe hors des bases est quelque chose de complexe (cf NCIS pour ceux qui regardent: il n'y a pas que des conneries et fantasmes dedans.... Le service intervient aussi parfois hors des bases, quand quelque chose arrive impliquant un membre de la Navy). Comme souvent aux USA, dès lors qu'on parle juridiction, tout devient TREEEEES compliqué (fédéral, Etat, local -comté/ville-, civil/militaire, régimes spéciaux.... Sans compter les guerres de turfs entre agences/services). 

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  11. A ce stade, on ne peut faire que du conspirationnisme, sur cet événement.... 

     

    Un truc qui m'intéresserait beaucoup concerne plus le "projet 2030" de MBS, parce que d'après ce que j'ai lu (que du très général), la foultitude de projets géants et de changements de la société que cela implique, qui plus est sur une période de temps aussi courte et alliée à l'inexpérience et au jeune âge du dit prince (et son éducation: il a tout le profil de celui élevé pour se croire meilleur en tout et n'avoir jamais été contredit, se faisant une image de la "modernité" et du changement avant tout fondée sur un délire monté dans sa tête et un hubris délirant sur ses capacités), n'inspire pas une confiance infinie chez la plupart des gens se penchant un peu sur la chose. Qu'il s'agisse des possibilités de la dite société et de son aptitude au changement, de la popularité réelle de MBS (les analystes, surtout corporate, tendent à confondre la jeunesse dorée et CSP+ avec toute la jeunesse, par exemple, comme les observateurs étrangers confondaient les hautes sphères pétersourgeoises avec la rue pétersbourgeoise en 1917, ou les campus de Téhéran avec le reste du pays en 1978), de la timetable fixée, de la capacité à créer une économie d'une telle échelle (avec les débouchés qui vont avec) et de celle à seulement bâtir les dits méga-projets, ou même de la simple capacité à financer le tout (surtout dans le contexte économique et budgétaire actuel du royaume) et à faire venir des investisseurs pour de tels montants, tout le monde ne semble pas partager les certitudes du super-prince, tout en répétant les mêmes compliments génériques sur sa "vision" et les nécessaires changements du pays, changements qui, axés essentiellement sur des principes et tropismes occidentaux, rassurent et "valident" les conceptions que se font les dits observateurs sur le monde et la nécessaire direction que prend le progrès quand il vient. 

    Ajoutons que certains voient difficilement cette "modernisation" fonctionner dans un Etat qui reste par ailleurs autoritaire à l'extrême et sans règle de droit concrète, et tend même depuis peu à devenir encore plus autocratique. Mais l'interaction entre économie et politique/structure du pays est un sujet de débat plus large: je pose ici la question de la faisabilité et de la crédibilité de la "vision 2030" suite à quelques lectures émettant des doutes, à commencer par le financement de la chose. On est toujours dans le cadre d'une AS dont le FMI dit depuis 2015-2016 qu'au rythme des dépense actuelles, elle a 5 ans de réserve au maximum. Le cours du pétrole ne semble pas bouger significativement, et le seuil de rentabilité du pétrole de schiste américain semble avoir encore baissé, relançant un peu un secteur fortement mis à mal et semblant promettre que l'offre d'hydrocarbures continuera à être abondante. Qui plus est, l'ouverture du capital d'Aramco à hauteur de 5% ne semble pas être même un peu suffisante pour commencer à sérieusement réaliser la "vision", ce qui pose des questions politiques d'un tout autre ordre, parce qu'évidemment, plus on ouvre le dit capital -véritablement les bijoux de la famille Séoud-, moins les rentrées d'argent pour le budget seront élevées, alors même que des rentrées fiscales sérieuses liées à une activité économique non pétrolière seront encore loin dans le futur. 

    Au final, cette "vision" est-elle plus un délire de prince en plein hubris? Un joujou marketing pour faire venir des investisseurs et autres parties prenantes et les forcer à soutenir le régime plus fortement? Un outil de communication politique pour focaliser l'attention pour quelques années et rassembler une partie de la population derrière un prince encore en phase ascensionnelle, qui a besoin d'une "base", d'une image et de plus d'assise pour son pouvoir encore tout frais? 

    Ce qui me ramène à ma question initiale: selon vos lectures, ce que vous avez pu entendre, ce que vous connaissez peut-être du dossier.... Est-ce un projet crédible, ou même réalisable?

    Parce que la question qui vient ensuite est: quel risque d'un scénario façon Shah d'Iran? J'ai du mal à trouver des estimations fiables de la sociologie saoudienne, en termes de résistance au changement, de religiosité réelle, de sentiment national/tribal, d'allégeances diverses, de réelle volonté de "modernité" (facile à voir dans les quartiers chics, moins ailleurs), de dépendance aux aides sociales et à l'absence de fiscalité ou à la main d'oeuvre étrangère.... 

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  12. D'après ce que j'ai vu, y'a aussi un truc qui commence à faire du bruit, mais ne sera probablement pas relevé par les grands médias, ou en tout cas pas mis à la une: Twitter se serait arrangé, au moment où sont sorties les DNC-Wikileaks, pour faire disparaître près de la moitié des contenus ainsi publiés.... Dont tout l'establishment démocrate persiste à dire qu'elles ne contenaient absolument rien de problématique et que.... RUSSIE! Regardez là-bas, POUTINE!!!!! 

     

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  13. Donc papa Iran et maman Saoudie se disputent la garde de l'enfant Liban, les avocats sont mauvais et les juges impuissants face à cette situation particulièrement vicieuse entre deux parties qui n'ont jamais été un couple marié (ô péché).... Un enfant schizophrène, conçu dans la haine et dont les parents veulent la garde pour des motifs purement égoïstes, sans aucune considération pour le bambin... Et quelqu'un se demande ce que ça peut donner? 

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  14. Putain, j'avais pas fait attention àa ça.... C'est du Game of Thrones pur jus, là: peut-être plus important encore que l'arrestation de ces milliardaires (qui doivent peser facile plus de 40 milliards ensembles, trustant des actifs bien utiles, notamment les médias, et dont le capital pourrait être "approprié" par MBS) est celle du patron de la Garde Nationale (la seule vraie force militaire compétente et nombreuse, en charge de la protection du régime) et donc la prise de contrôle total sur cette force, après que l'arrestation de son concurrent au trône il y a quelques mois, alors ministre de l'intérieur, ait donné à MBS le contrôle des forces de ce ministère, qui sont la "3ème force" cruciale du pays. Accessoirement, dans le mouvement évoqué par l'article, il s'est aussi payé la Marine en en changeant le patron (cad, c'était pas encore totalement verrouillé, malgré la position de mindef de MBS). 

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  15. Vu le premier épisode: très cheap, très convenu, très artificiel. Visiblement, toutes les formules à la mode sont là, tous les codes censément destinés à attirer l'audience telle que les marketeurs la voient et la veulent, et absolument rien de ce qui a pu faire l'originalité des saisons précédentes. J'avais dit sur ce fil que je m'étais férocement lassé de Strike Back après 2 saisons, le truc devenant selon moi très formulaïque, donnant dans la surenchère d'action façon Hollywood (moins terre à terre, toujours plus irréaliste....), convenu (les enjeux lassants et exagérés) et répétitif. Mais il restait au moins les deux personnages qui, malgré tous les clichés s'accumulant peu à peu, restaient développés, équilibrés (dans leur make up et leurs motivations), sympathiques, suffisamment "réels"/ancrés/tangibles et fonctionnant bien en tant que duo. Là, on a une gallerie sélectionnée sur casting, pour correspondre à des archétypes de fiction: le rude sergent au fort accent régional (mais rien d'autre pour lui donner corps), le quota américain caricatural, LA capitaine de FS bandante et meilleure que tout le monde (parce que girl power), et la nana multi office (meilleure combattante qu'un super héros, meilleure tireuse qu'American Sniper, jolie comme un coeur mais aussi terre à terre et bonne copine, mécano/bricoleuse de la bande ET quota ethnique), parce que parité. Et évidemment la patronne de la section, dure à cuire et vieille routière des services, parce que hein?

    L'intrigue est dès l'abord encore plus creuse qu'un épisode de NCIS, les persos secondaires sont au-delà de l'archétype transparent, et côté action/violence, on voit clairement qu'il s'agit plus du tout de la même gamme d'investissement que les saisons précédentes. 

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  16. 14 minutes ago, rogue0 said:

    La gauche centre démocrate la plus stupide du monde.

     

    Un lobby démocrate a désavoué un candidat démocrate (pour une élection de gouverneur), pour une question de "principe" qui ne s'applique même pas à l'état en question...
    Bon, ce n'était pas le candidat le mieux placé, mais quand même.

    https://www.thedailybeast.com/hey-dfa-wtf-are-yhe-most-self-righteous-political-act-of-2017-just-took-place-in-the-va-governors-race

    Note : l'article montre que ça laisse les républicains en position d'appeler une convention constituante (il ne manquerait plus qu'1 gouverneur)
    Pour quel projet ils pourraient en avoir besoin ?

    Je précise, quel projet constructif ?
    (ce qui exclut pour moi le verrouillage des institutions par leurs sponsors corporate et par eux (dont gerrymandering)) ?

    Oui j'ai noté:

    Quote

     Oh, and this would make Virginia the 33rd state fully in GOP hands. You know how many states are needed to agree on a constitutional convention? Thirty-four. If you haven’t read much about Republicans’ ideas about what a constitutional convention would accomplish, you’d better.

    Et on se plaignait de notre gauche (de notre droite et de nos syndicats -de patrons compris- aussi) depuis si longtemps: c'est juste une histoire d'herbe plus verte chez le voisin, en somme.... En fait, la connerie est universelle. Ce qui nous renverra à quelques posts plus haut, sur la seule chose qui compte réellement: garder notre marque de connerie, et ne pas se laisser envahir par celle des autres. Que chacun garde ses cons (et qu'on ne me dise pas que c'est anti-immigrant/raciste) ou endosse la saveur particulière de la connerie de sa terre d'accueil. Hein, de la connerie bien de chez nous, de l'idiotie AOC/bio/équitable/durable, de la débilité exprimée dans la langue de Molière avec les tournures de Desproges et le vocabulaire de Joey Starr. 

    Symbole de la connerie de notre gauche/ex-gauche, que je n'avais même pas remarqué avant qu'on ne me le signale aujourd'hui.... La mise en vente d'un certain hôtel particulier de la rue de Solférino.... S'il faut en croire Dona Brazile, je vous propose une possible future affaire immobilière, si le DNC continue sur sa lancée;

    dnc-office.jpg

     

    Bon, faut s'y mettre à plusieurs: le prix du mètre carré à Washington est de nature à vous faire regretter celui de Manhattan. 

     

     

  17. Un petit-grand événement? Robert Mercer, le "sugar daddy" de Breitbart, Milo Yannopoulos et DJ Trump (entre autres) a annoncé qu'il quittait la direction du fond d'investissement qu'il a créé, Renaissance Technologies (dont il se servait comme vache à lait pour alimenter ses marottes, au-delà de ce que ses parts permettaient, disent les mauvaises langues), mais surtout qu'il vendait ses parts dans Breitbart et arrêtait de financer Milo.Inc (celui-ci pour des liens invoqués avec des mouvances tendance croix gammée ou pas loin). Si on considère que, comme d'autres médias, surtout dans les mouvances virulentes d'extrême-droite ou de droite dure (Rush Limbaugh par exemple) mais aussi à gauche, beaucoup dépendent entièrement ou majoritairement du mécénat de riches donneurs, on se dit que Breitbart pourrait être fini du jour au lendemain, vu que ce site dépend quasi entièrement de Mercer et de quelques autres (à un moindre degré), et pas vraiment sur des investisseurs et annonceurs (le site en attire peu, et comme Infowars, Limbaugh et Glenn Beck, que des trucs de second ordre, qui paient peu)..... Maismaismais, à qui revend-il? A ses filles, surtout son aînée qui, depuis longtemps, gère la fondation et les activités politiques de la famille. Reste à savoir si cette revente s'assortit aussi d'une recommandation de continuer à alimenter à la même hauteur, ou juste à préserver. L'aînée aurait des vues bien arrêtées, et une forte envie, à ce qui se dit, de peser dans la politique américaine.

    Petite-grande nouvelle parce que le site est iconique et souvent invoqué et décrié, mais aussi parce qu'il est loin d'avoir l'influence qu'il prétend avoir ET que le camp d'en face lui prête (ils aiment bien nager dans cette image, donc y'a pas grand-monde pour évoquer la réalité de leur audience et de leur influence); savoir si, même en cas de baisse drastique de la pompe à fric,  Banon se maintiendra, reste une question ouverte, et peut-être en fait pas très importante. 

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  18. 50 minutes ago, rogue0 said:

     

     

    ça a l'air aussi d'être le cas du WSJ.
    D'un côté, les journalistes sont à la pointe de la couverture de l'enquête russe (avec des beaux scoops), alors que les éditorialistes sont plutôt Fox-iens ...
    Une autre guerre civile qui s'annonce ?

    https://www.vanityfair.com/news/2017/11/the-wall-street-journal-editorial-board-coverage-of-mueller

     

    Tous les journalistes ou presque des grands titres et des infos télés sont sur des listes d'un parti ou de l'autre, bouffent aux mêmes râteliers (métaphoriquement) et dans les mêmes dîners en ville (concrètement) que les nuées d'élus/conseillers/hauts fonctionnaires-en-devenir/cadres de parti/consultants/lobbyistes.... Qui forment la nébuleuse si poétiquement baptisée le "marais", mais à laquelle on fait généralement allusion par des euphémismes imagés génériques ("the Beltway", the "establishment") ou plus précis (K street, J street, Wall Street, the "little green house"). Ajoutons l'avènement des nouveaux médias et la baisse de puissance absolue et relative des médias traditionnels, ainsi que le changement de modèle des dits médias qui avait déjà eu lieu avant cela: élimination souvent complète du journalisme d'investigation dans les newsrooms, généralisation de l'éditorialisme et de l'access journalism, précarisation de la majorité des journalistes -et baisse de compétence qui va avec- et sacralisation d'un petit nombre de "grands noms". Et le résultat est un très petit milieu incestueux où tout le monde lorgne des carrières faisant allers et retours entre politique (élus, conseillers/assistants, hauts fonctionnaires), lobbying (tous types d'organisations et jobs) et médias, qui sont au final 3 champs d'activité qui se ressemblent et se confondent beaucoup plus qu'auparavant, au point parfois d'être peu discernables (sinon par la fiche de paie). Ca s'appelle "être dans le jeu", peu importe d'où vous le jouez; jadis, on appelait ça "la cour du roi". Plus les choses changent.... 

    Dans le cas des médias, en interne, on voit au final cette tendance partout depuis un bail: tout le monde veut être un éditorialiste, un procureur, un tribun de la plèbe, dans les anciens médias comme dans les nouveaux, pour se faire remarquer, pour passer sa bile ou extérioriser ses névroses, et le travail traditionnel de journaliste, c'est un peu pour les losers, en majorité, et une petite élite de vrais grouillots qui ont réussi à garder une audience. Quand je regarde les infos américaines, surtout des chaînes câblées, j'ai l'impression de voir la même chose que les médias d'info online.... Avec juste un budget indécent qui n'est que très rarement justifié par le nombre de reportages et de fact-checkings authentiques effectivement réalisés (la majorité de l'info brute ne vient que des agences de presse, et la proportion de vrais reportages ou enquêtes réalisés "in house" par les grands médias n'a fait que chuter depuis 20 ans). Ca doit être dur quand il faut payer certains présentateurs de 10 à 25 millions par an. Ces chaînes, et les journaux, ne sont de plus en plus que des tribunes partisanes dont le job est, comme une chaîne youtube, de garantir une audience minimum, en partie pour les pubs (qui rapportent nettement moins qu'avant), mais surtout pour les patronnages corporate qui outsourcent ainsi leur achat d'influence. Il y a toujours eu au moins un peu de ça dans la logique commerciale fondamentale des médias, mais le rapport de force entre parties prenantes a tellement changé depuis 20 ans, que le résultat est un bouleversement du principe même de ce marché. Parce que c'est certainement pas les nombres d'abonnés et/ou de spectateurs actuels qui autoriseraient des chaînes et journaux censément indépendants à dépenser ce qu'ils dépensent, ni leurs structures à avoir les bénéfices qu'ils ont.

    On voit de façon de plus en plus caricaturale ce que c'est que de ne pas avoir une presse indépendante: les médias ne sont plus que des outils d'affrontement entre les quelques concentrations non institutionnelles, non encadrées) de pouvoir et grands faisceaux d'intérêts d'un pays. Là où c'est choquant, c'est de voir où la "zeitgeist" ainsi obtenue concentre ses efforts; le martelage est désormais la méthode dominante, et ne peut (ou veut) donc s'attaquer qu'à un ou deux sujets à la fois, ad nauseam, pendant des jours, des semaines. Le nombre de sujets évités, ou traités en passant, à peine évoqués, est effrayant. 

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    Donna Bazile (ancienne chef du DNC congrès Démocrate) règle publiquement ses comptes avec Hillary (rappel  : elle avait été prise à fournir en avance les questions de débat à Hillary).
    En accusant Hillary d'avoir pris le contrôle financier du parti depuis 2015 (et de s'en être servi pour écarter Bernie).

    https://www.politico.com/magazine/story/2017/11/02/clinton-brazile-hacks-2016-215774

    Accusations crédibles vu les autres magouilles de la fondation Clinton (et les millions de corruption et pork barrel de la politique US).
    Dommage qu'ils n'aient pas purgé le passif Hillary avant, ils sont en train de rater le train pour les prochaines élections ... ou de profiter des déboires de Trump ...

    Maintenant, il faut garder le sens des proportions avec l'autre magouilleur en chef (dont l'avocat avait fait 300% et 30 Millions $ de profit sur des transactions immobilières douteuses en cash, avec des LLC anonymes ...)

     

    J'ai vu passer ça: je me demande ce qu'elle veut en faisant ça: elle était dans la fouille du DNC jusqu'à l'an dernier (et aurait certainement intégré une administration Clinton), et maintenant elle crache sur son ex-idole, tout en se déchargeant encore plus sur Debbie Wasserman-Schultz? Non que je n'apprécie pas l'effort -et l'ironie-, mais c'est un peu hypocrite et tardif pour quelqu'un qui était à fond dans la cohorte hillarienne. Elle veut se retailler une image "d'intégrité"? Elle se considère comme ayant été jetée sous les roues du bus par ses "potes de 30 ans"? Elle a pas aimé le bouquin d'Hillary qui accuse tout le monde et fait tout.... Sauf de l'auto-critique? Elle aurait une crise de conscience (suite à un diagnostic fatal de son médecin)? Parce que c'est pas comme si la madame Brazile était pas un "swamp monster" parmi d'autres.... Et c'est pas à mon sens "l'horreur" à l'endettement du parti démocrate qui l'a fait réagir (quoiqu'elle essaie certainement de se présenter comme une démocrate choquée et réagissant "pour son parti") et écrire un article comme celui-là qui n'en touchera pas une au peuple américain, et ne fera donc aucunement bouger l'autre, mais se verra dans le "tout Washington" et "la bulle" médiatico-politique, donc lui brûlera quelques vaisseaux. Mais peut-être y'a t-il déjà plus de guerre civile au sein du parti qu'on ne le pense, y compris au sein de son establishment (et pas seulement entre progressistes et "new democrats"), et la Brazile entend prendre parti, ou au moins se démarquer des cadavres désignés: Obama -dont le rôle comme leader du parti est de plus en plus critiqué vu l'ardoise qu'il a laissée et le massif recul électoral depuis 2010-, Clinton et quelques autres. 

     

    J'aime tellement ce passage, qui en dit tant:

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    That wasn’t true, he said. Officials from Hillary’s campaign had taken a look at the DNC’s books. Obama left the party $24 million in debt—$15 million in bank debt and more than $8 million owed to vendors after the 2012 campaign—and had been paying that off very slowly. Obama’s campaign was not scheduled to pay it off until 2016. Hillary for America (the campaign) and the Hillary Victory Fund (its joint fundraising vehicle with the DNC) had taken care of 80 percent of the remaining debt in 2016, about $10 million, and had placed the party on an allowance.

    If I didn’t know about this, I assumed that none of the other officers knew about it, either. That was just Debbie’s way. In my experience she didn’t come to the officers of the DNC for advice and counsel. She seemed to make decisions on her own and let us know at the last minute what she had decided, as she had done when she told us about the hacking only minutes before the Washington Post broke the news. 

    On the phone Gary told me the DNC had needed a $2 million loan, which the campaign had arranged.

    “No! That can’t be true!” I said. “The party cannot take out a loan without the unanimous agreement of all of the officers.”

    “Gary, how did they do this without me knowing?” I asked. “I don’t know how Debbie relates to the officers,” Gary said. He described the party as fully under the control of Hillary’s campaign, which seemed to confirm the suspicions of the Bernie camp. The campaign had the DNC on life support, giving it money every month to meet its basic expenses, while the campaign was using the party as a fund-raising clearinghouse. Under FEC law, an individual can contribute a maximum of $2,700 directly to a presidential campaign. But the limits are much higher for contributions to state parties and a party’s national committee.

    Individuals who had maxed out their $2,700 contribution limit to the campaign could write an additional check for $353,400 to the Hillary Victory Fund—that figure represented $10,000 to each of the 32 states’ parties who were part of the Victory Fund agreement—$320,000—and $33,400 to the DNC. The money would be deposited in the states first, and transferred to the DNC shortly after that. Money in the battleground states usually stayed in that state, but all the other states funneled that money directly to the DNC, which quickly transferred the money to Brooklyn.

    “Wait,” I said. “That victory fund was supposed to be for whoever was the nominee, and the state party races. You’re telling me that Hillary has been controlling it since before she got the nomination?”

    Gary said the campaign had to do it or the party would collapse.

    “That was the deal that Robby struck with Debbie,” he explained, referring to campaign manager Robby Mook. “It was to sustain the DNC. We sent the party nearly $20 million from September until the convention, and more to prepare for the election.”

    “What’s the burn rate, Gary?” I asked. “How much money do we need every month to fund the party?”

    The burn rate was $3.5 million to $4 million a month, he said.

    I gasped. I had a pretty good sense of the DNC’s operations after having served as interim chair five years earlier. Back then the monthly expenses were half that. What had happened? The party chair usually shrinks the staff between presidential election campaigns, but Debbie had chosen not to do that. She had stuck lots of consultants on the DNC payroll, and Obama’s consultants were being financed by the DNC, too.

     

     

    Ces "consultants" (terme particulièrement générique aux USA, encore plus que par chez nous) sont une bonne partie du problème, et à la fois une cause et une conséquence de l'afflux d'argent en politique et des conséquences que cela entraîne pour le coût de la vie politique US. La chose est particulièrement plus dure pour les démocrates, qui ont développé les mêmes vices et le même genre de faune que les républicains, mais avec en moyenne moins de fric gravitant autour de leurs structures, affiliés et "nébuleuse" générique qui les entourent, que les républicains. La conséquence a été une tendance au siphonnage des ressources au profit des candidats de très haut profil (présidentielle en tête) et une personnalisation importante du pouvoir dans la pseudo gauche américaine, et le désert ailleurs. 

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  19. Complètement taré? Un général des Marines, avocat de profession, aux arrêts à Guantanamo sur un point de droit et d'éthique complexe:

    http://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/guantanamo/article182031196.html

    Tout tourne autour de la défense du "cerveau" de l'attentat contre l'USS Cole (Abd Al Rahim Al Nashiri) et des conditions dénoncées par l'équipe d'avocats du terroriste (notamment en ce qui concerne la haute probabilité que les échanges entre avocats et client soient écoutées, et le produit des écoutes accessible au juge et à l'accusation). Le général en charge de la revue juridique, John Baker, juge leurs critiques valables et les autorise à se retirer (forme de protestation), alors que le juge militaire en charge (un colonel de L'Air Force, Vance Spath) dit que ce n'est pas de son ressort.... D'où conflit. Et le juge met le général aux arrêts. L'affaire est d'autant plus problématique qu'il s'agit de Gitmo, où un système judiciaire spécifique a été mis en place dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, où beaucoup de points sont plus nébuleux/indéterminé qu'ailleurs. Les 3 avocats civils qui se sont retirés formaient l'essentiel de la défense de l'accusé; il lui reste un avocat militaire (un ex-SEAL) qui n'a jamais plaidé dans une affaire d'homicide, et encore moins dans une affaire impliquant la peine de mort, à qui le juge militaire a ordonné de poursuivre le cas, seul. L'avocat a évidemment refusé, invoquant ses limites flagrantes sur un tel sujet (qui ne pourraient correspondre aux standards judiciaires d'un procès équitable), engageant lui aussi un face-à-face avec ce juge qu'on pourrait décrire comme quelqu'un qui entend être à la fois un officier en charge et un arbitre "impartial". L'avocat refuse donc de plaider. L'arrestation du général en charge de la revue de la défense (responsable donc de ce qui se passe côté défense) fait donc suite à cette guerre de positions, ce qui crée un épineux problème juridique. Plus encore, le juge entend faire envoyer des US Marshalls sur le continent pour ramener de force les 3 avocats qui se sont retirés de l'affaire, et les faire plaider, ce qui, là, devient quelque chose d'encore plus sans précédent: il s'agit de citoyens américains, qui plus est hors de la juridiction (physique et légale) du dit juge. 

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  20. A ceux qui ici me demandaient, la semaine dernière je crois, où trouver l'étude de Harvard indiquant que les noirs étaient proportionnellement moins susceptibles (pas de beaucoup) d'être tirés dessus par la police que les blancs (mais plus susceptibles de subir d'autres formes d'abus par la même police, du langage plus brutal à.... La brutalité pure et dure dans le traitement), j'ai retrouvé le nom du prof (noir) qui l'a menée, un (assez) jeune prodige dans le domaine de l'économie:

    https://en.wikipedia.org/wiki/Roland_G._Fryer_Jr.

    L'étude se trouve dans les références, de même que certaines de ses critiques, que j'ai eu tendance à prendre un peu de haut parce qu'elles sont faites pour la plupart par les "clients habituels" (profs syndiqués et SJW dont l'attitude sur campus tend à être de plus en plus décriée, "experts" habitués des médias qui ont tendance à être le speed dial des journalistes tenant les rubriques sociétales et culturelles.... On connaît le profil). 

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