Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Tancrède

Members
  • Compteur de contenus

    18 697
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    166

Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 39 minutes ago, ogo said:

    Il faut reconnaître que, pour l'instant, jai effectivement du mal à apprécier. Je m'accroche à l'espoir qu'il s'agit du début de la série, que les personnages sont en train de se poser, et que le meilleur reste à venir...

    Mais le contraste avec le film n'est pas à l'avantage de la série, c'est peu de le dire.

    Quand à "l'effet streaming", Disney n'a pas des masses de tête de gondole pour adultes, dommage qu'ils ne mettent pas davantage de moyen à ça...

    Surtout que l'essentiel de leur catalogue est archi connu, vu et re-vu (la rançon du succès), alors même que les sites de streaming dépendent d'un apport constant de nouveauté, surtout de la bien visible. Et là-dessus, à peine le site lancé, COVID frappait, et avec lui, le massacre des possibilités de sorties et des productions en cours ou prévues, pour maintenant plus de 6 mois, sans fin en vue. Certains tournages ont repris, mais au compte-goutte, et avec des contraintes lourdes (= plus cher, plus lent). 

    En attendant, je suis le "box office" des sites de streaming (peu de chiffres, surtout des classements) chaque semaine, et le top 10 de Disney est très rarement dérangé par de la nouveauté (la semaine prochaine, The Mandalorian saison 2 sera sans doute dessus): les Simpsons, Moana, Clone Wars, l'Etrange Noël de Mr Jack, The Mandalorian, Toy Story (je sais plus lequel) et Frozen II sont restés constamment dessus depuis le lancement du site (les Simpsons lâchant rarement la première place). Et Disney + n'a pour l'instant jamais été dans le top 10 ou le top 20 des films/séries les plus regardés par le plus grand nombre de gens (ou pour le temps passé dessus): Netflix occupe quasiment toutes les places de ces classements, avec Amazon qui en représente la seule "fausse" note, avec The Boys. Et ce alors même qu'il y a très récemment eu un grand exode de spécialistes Disney de l'animation qui ont été débauchés par... Netflix, qui a récupéré l'un des grands créateurs animation de la souris pour lancer de grands projets afin de piquer le public enfants/familles à Disney. 

     

  2. 2 minutes ago, Shorr kan said:

    ça aussi, j'ai toujours trouvé l'ambiance colonies de vacances dans des séries sensées parler de métiers exigeants dans ce genre de série, perturbante.

    Bon faut attirer la partie du publique pas forcément sensible à la base à ces thématiques avec un peu "d'humain" voir du mélo, mais quand même...

     

    C'est un peu l'air du temps dans la fiction à Hollywood: à peu près tout devient, plus ou moins, un soap opera à l'intérieur d'un autre thème, ou est surimposé à ce thème qui devient complètement annexe. Zeitgeist en général, ou caractéristique dominante des opinions et préférences à Hollywood en particulier, difficile à dire, mais c'est comme ça pour le moment. Et je n'exagère pas quand j'emploie le terme de soap opera: c'est vraiment le "template", le patron absolument dominant sur lequel les projets de séries sont pitchés aujourdhui. 

    Quote

    Tu me déçois Léo ! J'attendais mieux du mec qui a joué Howard Hughes dans Aviator.

    Si c'est l'air du temps à Hollywood, c'est peut-être la seule manière qu'il a de sortir quelque chose, parce que sinon l'argent ne vient pas, et aucun studio ne signe et ne soutient. Je vais être généreux avec lui (pourtant je l'apprécie pas des masses) et dire qu'il n'a pas d'autre choix, parce que sinon il repondrait un truc comme le dernier Taratino (son dernier gros rôle en date), plein de testostérone gratuite et de mépris pour la culture PC

     

  3. 13 hours ago, Shorr kan said:

    C'est encore pire que ce que je pensais...

     

     

    C'est ce qui ma frappé : pas beaucoup de réactions pour un genre qui a pourtant toujours son publique de fanboys de l'espace.

    Précisément parce que l'espace n'est là qu'un vague arrière-plan, et un prétexte pour parler de tout autre chose, qui plus est sous un angle désormais aussi cliché que clivant, et pas franchement du goût des dits fanboys qui ne sont par ailleurs plus forcément aussi nombreux qu'à une autre époque. 

    Mais sans doute plus que tout, quelles que soient les ambitions de la série et de ses producteurs, quel que soit l'angle d'attaque de la période et du sujet: le storytelling et les persos sont d'une platitude qu'on pourrait qualifier de notable.... S'il y avait quoique ce soit de notable dans cette série. C'est d'un chiaaaannnnnt. 

    Par ailleurs, il y a aussi l'effet streaming: créer l'événement sur des plates-formes où des milliers de productions sortent sans arrêt et créent un immense méli-mélo indifférencié de titres, c'est assez difficile. Et bien peu de prods sur Netlix et consorts bénéficient d'une promo quelconque pour les faire sortir du lot. Il est fort possible que cette série n'ait réellement été sur le radar de personne pour commencer. Netflix ne fait pas des masses de promos pour ses nouveautés, à part quelques produits phares à très gros budget (récemment, des trucs comme la suite de The Haunting, Enola Holmes, Extraction, The Witcher, 6 Underground, The Old Guard...). 

  4. 1 hour ago, Shorr kan said:

    Aucun retour sur l'étoffe des héros en format série produite par Leonardo Dicaprio ?

    C'est pas bon signe ça...

    C'est très dans la ligne actuelle des films et séries de "démanteler" (terme académique très utilisé) le passé, donc encore une fois, comme ailleurs, il s'agit ici de chier sur les persos beaucoup plus qu'on ne les suit de façon objective ou qu'on ne les encense ou les admire. Par ailleurs, l'ambition première de la série semble être moins de s'intéresser au caractère qu'il faut pour ce métier (précisément ce que veut dire "the right stuff") et plus de se pencher sur le mélodrame humain qui arrive avec l'impact de l'hyper médiatisation artificielle créée autour des "Mercury Seven" (avec un ensemble de pros d'Hollywood qui avaient été sollicités par la NASA et le gouvernement pour en faire des mégastars en quelques mois) sur leurs familles (angle désormais constant dans la fiction actuelle: hommes = méchants patriarches, femmes = saintes) et leurs personnalités . Ah! Et Chuck Yeager n'existe plus, apparemment, là où, dans le bouquin comme dans le film, il était l'ancre qui, espace ou pas espace, définissait l'archétypique "right stuff"; autant dire que le titre même de l'oeuvre n'est pas un thème qui est traité dans cette série. 

    Comme tant d'autres séries et films "de genre" aujourd'hui, le genre lui-même, et l'activité qu'il implique de mettre au centre de la scène, est en fait relégué à la périphérie, comme juste un faire valoir: on a plus affaire à un mélodrame à la limite du soap opera de luxe (avec prétention à la "character study" et à la psychologie sociale), avec la course à l'espace et le dangereux métier d'astronaute des premiers temps comme faire valoir un peu accessoire pour les persos... Ce qui fait de cette série un autre "roman du moi", ici dans sa version Barbie/Ken vont dans l'espace, mais regardez surtout ce qu'ils se disent et où ils vont bruncher. Jj'exagère un peu, évidemment, mais c'est un peu le fond de l'affaire qui, comme tant d'autres séries et films avec un angle/genre particulier (médical, légal, policier....), ces temps-ci, évacue toute la force du dit angle/genre pour n'en faire qu'une décoration vraiment très accessoire, et presque sans aucun caractère définissant ou marquant, comme si de telles activités, si prenantes et dominantes dans une vie par leur force et leurs exigences (l'investissement personnel et la soumission totale à leurs besoins incompressibles), nétaient au final qu'un autre job 9h-19h parmi d'autres, à évacuer et mettre en arrière plan aussi vite que possible pour se pencher presque exclusivement sur les émois sacrés des vies personnelles.... Dont on pourrait avoir un peu à foutre si au moins les rôles étaient écrits de façon un peu intéressante, avec  vraiment des acteurs qui les portent dans une autre dimension. Spoiler: c'est pas vraiment le cas ici: c'est d'une platitude assez confondante. 

    Et comme il faut évidemment que les persos masculins soient écrits ainsi de nos jours, nos 7 astronautes sont essentiellement le genre de caricatures qu'on voit plus souvent à l'écran incarner les enfants gâtés des fraternités dans les facs US. C'est un peu une resucée de la série sur le même sujet qui avait floppé il y a quelques temps, The astronaut's wives club, mélangée avec une réadaptation (originalité et qualité d'écriture -au moins pour les premières saisons- en moins) de Mad Men (version espace). 

    De ce que je vois des notations sur divers sites et aggrégateurs, le principal point est moins que les notes aillent de "moyen" à "mauvais", mais qu'il y en ait en fait assez peu (de la part de l'audience), même sur l'Imdb. Dans les faits, ça veut dire que pas grand monde regarde, ou que cela ne suscite aucune émotion valant de s'en souvenir.... Ou les deux. 

     

     

     

     

    • J'aime (+1) 2
    • Merci (+1) 1
  5. 13 minutes ago, mehari said:

    Je n'ai rien qui indique l'un ou l'autre. Dans les deux cas, ma source dit que la brigade a un bataillon génie avec 2 compagnies génie de combat, 1 compagnie renseignement et une compagnie télécom. Par contre, ils ont une compagnie de soutien logistique attachée du bataillon de support logistique mais ça s'applique à toutes les BCT US.

    My bad: je date d'une réforme. L'intégration organique des compagnies de génie combat a disparu avec la réforme de 2013 dont la principale caractéristique était le passage de 2 à 3 bataillons interarmes pour les ABCT et IBCT (les SBCT étaient déjà à 3 et servirent de modèle). Oups. 

  6. 2 minutes ago, mehari said:

    Les US ont un truc comme ça. Dans leurs ABCT, les bataillons blindés ont 2 compagnies de char et une compagnie d'infanterie mécanisée et le bataillon d'infanterie mécanisée a 1 compagnie de char et 2 compagnies d'infanterie mécanisée.

    C'est moi ou ils reprennent le principe de la répartition des forces (à une plus petite échelle, donc plus chère, mais plus pointue) blindées/mécanisées qui présidait dans les unités soviétiques? 2 unités blindées pour une mécanisée (= unité de chars), et une unité blindée pour 2 mécanisées (= unité de fusilliers). Plutôt que leur précédent mix "homogène" à l'échelon des bataillons interarmes indifférenciés. 

    Quote

    Avant 2016, ils avaient 3 bataillons inter armes avec 2 compagnie de char et 2 compagnie d'infanterie mécanisée. On notera par ailleurs qu'ils ont un bataillon de cavalerie (reconnaissance) par brigade.

    J'ai pas regardé le nouveau mix, mais ils avaient, avant la dernière réforme, une compagnie du génie blindé intégrée aux bataillons interarmes dans les ABCT, contrairement aux SBCT et IBCT, où les moyens génie étaient concentrés dans le bataillon d'appui. Les nouvelles ABCT gardent cette caractéristique? 

     

  7. 21 minutes ago, mehari said:

    Je doute que ces munitions remplacent les mortiers de 81 ou de 120 (pour des raisons de coûts principalement). Cependant, on peut imaginer que des munitions rôdeuses viennent s'insérer dans l'équipement des unités d'artillerie. L'Italie et l'Allemagne, entre autres, utilisent respectivement des RQ-11B et des KZO dans leurs batteries d'acquisition de cible. On pourrait imaginer que ces UAVs soient remplacés par des systèmes comme celui-ci:

     

    C'est un lanceur de 48 munitions rôdeuse prévues pour opérer en essaims monté à l'arrière d'un 6×6 léger. On pourrait s'imaginer que plutôt que de chercher à attaquer des cibles en masse, on lance un petit nombre de munitions pour surveiller une zone et chercher des cibles pour les batteries de 155mm. Les munitions pourraient alors aussi être utilisées en mode offensif si une opportunité se présente.

    Alternativement, on peut imaginer quelque chose comme le Harop, de nouveau dans le même rôle. On notera que certaines de ces munitions rôdeuses (dont le Harop) sont capables de retourner à leur point de départ pour être réutilisées si aucune cible valable ne s'est présentée.

     

     

    La seule question devient alors de savoir si de telles munitions peuvent être vendues pour moins cher qu'un obus guidé moderne (pour l'instant prévu pour un usage frugal), l'un des principaux points de la chose étant de pouvoir, pour ainsi dire, les gaspiller un peu en multipliant les zones de "surveillance", en les utilisant comme leurres pour tromper un adversaire sur les points où notre attention est portée, en gardant une réserve conséquente à tout moment... Si chacun de ces capteurs déportés est aussi potentiellement un effecteur "suicide", une grande abondance du matériel, au plus petit échelon possible (jusqu'au groupe de combat, notamment, dans l'infanterie, ou pour chaque pièce -devenue unn système plus complet et autonome désormais- dans l'artillerie), devient un caractère proprement vital pour que le concept ait une vraie pertinence tactique de nature à en faire un "game changer". 

    Donc ma question est là: pour quel tarif peut-on produire une caméra (ou autre capteur) volante guidée portant divers types d'explosifs, et offrant des niveaux de performance (vitesse, mais surtout portée/endurance) intéressants pour divers types d'unités/missions? Parce que le but est que même une petite force expéditionnaire puisse en avoir des centaines à dispo sans trop se préoccuper de compter (sauf pour des questions de lourdeurs logistiques). 

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  8. Dans le cadre des streaming wars, il y a déjà eu des pertes, même si la plupart sont de services streaming qui ont été absorbés/réabsorbés, ou fermés (avec leur contenu repris), par une maison-mère ou un repreneur qui les a racheté à la maison mère. La plupart étaient des trucs plus petits, mal connus, ou bien pas connus avant tout pour être des services de streaming (tels le service de DC Comics, qui a vécu avant d'être intégré à Warner/HBO Max). 

    Mais hier a péri un service dont je n'arrivais jamais à me souvenir qu'il existait et qui ambitionnait pourtant beaucoup, ayant été pendant quelques temps un immense centre d'attention pour le tout Hollywod, et le lieu d'une ruée vers l'or qui n'a pourtant absolument rien donné, sinon démontrer qu'il est parfaitement possible, et même facile, de cramer entre 2 et 3 milliards de dollars en 6 mois avec pourtant une infrastructure réduite (mais hyper techno et chère). Le service? Quibi, le "brainchild" de Jeffrey Katzenberg, ancien grand patron et redresseur de Disney dans les années 90-2000, et cofondateur avec Spielberg du studio Dreamworks. Epaulé par Meg Whitman, ex patronne de Hewlett Packard et Ebay, et poids lourd de Wall Street. Les deux ont essayé de faire un service de streaming payant faisant essentiellement.... La version de luxe et "hollywoodisée" de ce qui se fait spontanément sur Youtube, avec de la fiction et de la non fiction, du personnel et du hobby ou professionnel, mais faits avec des stars et spécialistes renommés, avec de forts budgets. Des séries courtes, des cycles de reportages, des trucs "lifestyle".... Qui coûtent des millions ou dizaines de millions. Avec à l'arrivée, quelques trucs qui manquent: de la qualité, de l'originalité, et un public. 

    RIP Quibi, ou quand les boomers qui ont un jour été la patate chaude du moment veulent s'accrocher à l'idée d'être au sommet de la montagne en claquant 2 à 3 milliards levés auprès de leurs semblables. Sûr que ça a alimenté beaucoup de structures de prod qui ont déversé leur nullité et, sans doute, leur absence de conviction, dans ce truc sur lequel personne n'a apparemment jamais cliqué. 

    Donc première perte notable (ne serait-ce que par la taille de l'investissement) hors des grandes structures existantes, dans ce conflit dont je trouve qu'il devrait avoir une page wikipédia comme les autres pages sur les guerres et batailles (avec le tableau comparatif en en-tête, et tout et tout). Mon pari est que, sous une forme ou une autre, CBS All Access sera le suivant...

    Bye Quibi, we hardly knew ya. 

     

    Plus de 2 milliards cramés 6 mois, putain!!!! 

    • Haha (+1) 2
  9. 5 hours ago, Shorr kan said:

    Vous oubliez le sexisme du Tondu. C'est encore plus accablant ! Il prête bien plus le flanc de ce coté qu'un supposé racisme*.

    * Sachant qu'il en a pris plein la figure lui même depuis Brienne.

    Oui, c'est difficile à concevoir, mais c'est une des rares postures caricaturales de Zemmour avec laquelle je peux être un peu d'accord: être Corse, et en plus de noblesse douteuse, dans la France des années 1770-1780, était infiniment pire que d'être un immigré dans la France actuelle. 

    Mais pour l'histoire du sexisme, je pige mal: est-ce une vanne? Il était sexiste parce qu'il n'a pas promu de femme au rang de maréchal d'Empire? Ou est-ce sérieux, dans le sens où Napoléon aurait été anormalement "sexiste" dans la société d'alors, et aurait fait quelque chose de particulièrement mal à l'égard des femmes? Mme de Staël ne compte pas pour quel raisonnement que ce soit à ce sujet :laugh:

     

  10. 4 minutes ago, Frencho said:

    Hé ho la smiley:bloblaugh:.... t'a pas fais clic :dry:! Je faisais une blague sur la fixette de la taille de Napo, je sais bien qu'il était plus grand que la moyenne de l’époque d'au moins 3 cm, la vache :tongue:!

    J'ai plutôt peur que les producteurs wokistes post BLM imposent de caler la révolution haïtienne et Toussaint Louverture en lieu de la campagne d’Italie ou Égypte question de montrer comment il était salot Napo avec les noirs, preuve il s'est bien marié avec une négrière!

    Ouais, y'a des chances que ça soit mentionné sous cet angle... Pour un sujet qui n'a pas dû lui prendre beaucoup de temps ou de bande passante, vu qu'il était focalisé à 200% sur ce qui se passait sur le territoire et à ses frontières, quand "les colonies" étaient, surtout dans la France d'alors (encore plus la France révolutionnaire, qui ne comptait pas beaucoup sur une stratégie mondiale qui aurait nécessité une toute autre marine), un sujet le plus souvent de 3ème ordre; mais si tu formules la chose comme je viens de le faire, les accusations de ramener la chose à un "détail de l'Histoire" vont pleuvoir. 

    Mais tant qu'à faire, un réalisateur qui choisirait cet angle "antiraciste" y irait sans doute aussi à la pelleteuse sur une animosité personnelle du tondu pour les noirs, avec Thomas Alexandre Dumas (le père de) comme "exemple" (en omettant les autres officiers noirs ou métis qui ont fait carrière dans la Grande Armée: le racisme y était certainement très présent, tout comme d'autres sectarismes prononcés dans une société très cloisonnée, mais ça n'en a pas arrêté beaucoup).... L'exemple peut être utile, si l'on oublie juste 2 minutes que le dit Dumas avait un tort bien plus grand que d'être métis (ou normand :tongue:, ou noble) , aux yeux de Bonaparte: il était républicain, et publiquement désapprobateur du tondu en une ou deux occasions. Ca lui a valu le même destin que Moreau, si ce n'est que ce dernier a choisi, à temps, l'exil. 

    Pour ta blague sur la taille (espèce de sale "tailliste"), j'invoque la Loi de Poe.... 

    • Haha (+1) 1
  11. 1 hour ago, Shorr kan said:

    Le seul Napoléon que j'aurais voulu voir c'est celui de Kubrick. C'était l'un de ses projets et il avait accumulé beaucoup de documentations pour ça.

    Hélas, on y aura jamais droit :sad:

    Quelque part, je me dis que ça devait être sa baleine blanche, et qu'il y a une raison pour laquelle il a fini par ne jamais pouvoir le faire, au-delà des probables hésitations de studios: un sujet comme celui-là s'accommode très mal d'un seul film, surtout pour quelqu'un de passionné par la chose. Soit ça devient un film sur un moment clé, ou quelques moments clés plus ou moins heureusement liés, de la vie du personnage, soit c'est un film-fleuve qui essaie de tout couvrir (genre le Alexandre d'Oliver Stone); dans ce dernier cas, le risque est grand de survoler et de ne satisfaire personne, ni ceux (peu) qui connaissent, ni les néophytes (nombreux). Dans le premier cas, ça ne s'adresse réellement qu'à ceux qui connaissent, donc un très petit public, à moins de réussir l'exercice quasi impossible de rendre ce ou ces quelques moments exceptionnellement éclairants sur tout le reste, le tout dans un format de 2 à 3h grand maximum, et, vu que ça aurait été Kubrick (avec ses ambitions et son perfectionnisme maniaque), pour un budget pharaonique (aussi le seul moyen d'attirer du monde sur un tel sujet, de nos jours: faut que ça crache du visuel grande échelle). Difficile de vendre ça à un studio, même avec le nom de Kubrick, après les années 70. A moins évidemment d'entrer dans le genre spécifique comme "Napoléon, chasseur de vampires/loups-garous/zombies", ou l'autre genre qui marche, "50 shades of Bonaparte" (parce que "Napoléon sur la planète des singes, ça aurait plus été un truc des années 60"). 

    Je plaisante et/ou semble pessimiste, mais j'avoue avoir de forts doutes sur un film qui veut vraiment faire "quelque chose" avec un sujet pareil à notre époque qui le connaît si peu et n'a sans doute même plus un grand attrait esthétique pour l'époque (en plus, ce serait un film plein d'hommes blancs): à la limite, je tenterais plutôt l'approche d'une franchise, soit commencer en traitant Napoléon comme un personnage de fiction au début de son "hero's journey", avec un premier film sur son ascension entre Toulon et la nomination pour la campagne d'Italie (ou la première victoire dans celle-ci, pour avoir un grand clash final), émaillé de quelques flashbacks sur la famille et la stigmatisation socioculturelle/linguistique à l'école de Brienne. Rien de plus, même si c'est déjà beaucoup au menu. Et après, si ça marche, une suite. Et une autre... 

    Parce que la plupart des traitements du tondu que j'ai vu à l'écran sont mauvais avant tout pour cette raison: on peut se foutre de la gueule de Clavier autant qu'on veut (et c'est mérité), on peut tout critiquer, mais le problème d'un tel perso et d'une telle vie, d'un côté (qui couvre tant de chose, tant de temps et sur tellement de domaines nécessitant de connaître un contexte si immense), et de l'absence de culture du public, de l'autre, est qu'il faut beaucoup de didactisme tout en ayant une histoire à la hauteur du sujet, et des persos qui peuvent vendre le tout. Résultat, le premier problème est le format. Minisérie de quelques épisodes (même une petite dizaine) ou un grand film de 3h, les deux sont insuffisants et présupposent beaucoup du public actuel, dont il faut qu'il soit en nombre parce que ce n'est pas un sujet cheap à traiter. 

    1 hour ago, Frencho said:

     

    Puis Napoléon mesurait 1m68, Joaquim est un géant avec ses 1m73 :bloblaugh:

    Christian Clavier était aussi un peu trop vieux à 48 ans, mais au moins il mesure 1m68 et la mini série si me me rappelle bien parcourait sa vie de 1800 jusqu'à 1821 sainte Hélène donc l'age de Clavier çà passait.

     

    La taille, on s'en fout un peu: Napoléon, contrairement à la légende, n'était pas petit pour son époque, et était même plutôt dans la fourchette haute de la moyenne. Donc l'important n'est pas que l'acteur soit proche de la "bonne" taille, mais qu'il soit ce que Napoléon était relativement aux autres personnes qu'il rencontrait, relativement à la taille moyenne des gens dans la rue. Si on veut un mec d'1,68m, ça veut dire qu'on veut un type qui, à l'écran, fera un peu nabot par rapport à son entourage. De même, à l'opposé du spectre, Murat était pas loin d'être un colosse (1,80m, et baraqué: pas anormal alors, mais pas si fréquent) même si, aujourd'hui, il serait dans la fourchette normale de ce côté (pour le reste, il était bien taqué et très vigoureux, donc il ressortirait toujours du lot). Mais pour l'incarner à l'écran, faudrait plutôt un gars d'environs 1,90m (et une grande gueule "naturelle") pour bien souligner le personnage par rapport à d'autres humains actuels. Je me souviens pas bien de la minisérie (mauvais souvenir d'ensemble), mais celui qui y incarnait Murat était vraiment très mal casté: pas grand, maigrichon et sans prestance, il était assez ridicule dans le rôle. 

    • Haha (+1) 2
  12. 7 minutes ago, 13RDP said:

    Ridley Scot qui va s'atteler a Napoléon avec Joaquim Phoenix dans le rôle de l'empereur.

    Ca peut-être du lourd si une vision trop anglo-saxo-centrée ne ruine pas l'ensemble.

     

    A quoi s'attendre?

    Il y a 10 ans j'aurais dit "génial, j'attends avec impatience". Et ensuite, Ridley Scott a sorti les suites pourries d'Alien, et son Robin des Bois pour le moins... Douteux. Je me suis toujours pas remis du débarquement de Louis VIII en Angleterre avec des péniches en bois façon LCVP du D Day. 

    • Haha (+1) 4
  13. On 10/20/2020 at 6:52 PM, rogue0 said:


     

    • Aurais-je assez de chips pour tenir pendant les reconfinements à venir  ? :-)

     

    Probablement pas.... 

    Quote

    EDIT: à noter que le cinéma physique en Chine avait aussi atteint ses limites, et va probablement basculer sur le streaming.

    Il y a toujours un plafond, atteint d'autant plus rapidement que les cinoches montent en gamme, que les films deviennent plus chers et sont donc plus durs à rentabiliser, que le revenu disponible moyen stagne, que les alternatives se développent.... Comme ailleurs, la Chine a fait dans ce domaine un développement accéléré, passant en deux décennies tous les stades que les pays matures ont mis plusieurs décennies à débroussailler. 

    Mais ils seront confrontés au même problème que les USA: la rentabilité encore à trouver du streaming, surtout pour les films et séries un peu ambitieux, la difficulté à trouver un public de taille critique pour un produit donné quand on ne peut "créer l'événement" comme avec un film en salle, et compter sur l'effet de validation/engouement collectif qui impacte l'image/la durabilité d'un film maté en salle. Ou encore le risque qu'il y a dans ce modèle à surproduire tous azimuths pour trouver les quelques produits qui marcheront, avec une chance encore décrue, par rapport au modèle traditionnel, de dégager suffisamment de marge pour compenser le flot des pertes. 

    Quote

    . Les studios US avaient depuis longtemps parié sur la croissance du marché chinois, en se pliant aux contraintes (autocensure + censures locales : exemple le blouson de Top Gun 2).
    Le pari a parfois été rentable financièrement (cf liste des nanars sauvé par le marché chinois) https://www.allocine.fr/diaporamas/cinema/diaporama-18663974/#page=11 (Je ne dirais pas si ça valait le coup de se censurer pour ça).

    Les particularités du marché chinois, à commencer par une quasi totale cartellisation du marché des salles de cinoches, font que la part de recette gardée par le distributeur est très réduite: 30% maximum, en moyenne autour de 25%, contre 55% en Amérique du Nord, voire plus pour les gros studios, du moins sur leurs plus importants blockbusters (ceux sur lesquels ils font l'essentiel de leur bénef et par lesquels ils couvrent leurs pertes). Le bénéfice d'opérer sur le marché chinois est donc très, très relatif (voire pour ainsi dire inexistant), mais comme ce secteur a un peu une mentalité de joueur de casino, espérant toujours LE gros coup annuel qui compense tout, et, jusque récemment, comptant en partie sur les chiffres absolus de recette pour occuper les PDM (moins pour les autres), faire de la com, et racler tout ce qu'il est possible de racler pour couvrir la note de films à coûts énormes et sans cesse croissants, à l'arrivée, ces assez maigres espérances de bénefs étaient surévaluées comme un objectif vital pour lequel aucun sacrifice n'était trop grand. Des sacrifices d'autant plus facilement consentis que le marché domestique et ceux considérés comme "acquis" (cad l'Europe et le Japon), étaient vus comme totalement contrôlés et inchangeables/inaliénables quoique le studio fasse (ainsi des récentes dérives idéologiques de nombreuses franchises, qui comptent entre autres sur l'infinie fidélité, le panurgisme grégaire du public). Si ça commence à grogner  à une certaine échelle contre les demandes et contraintes chinoises, y'a des choses qui pourraient changer. 

    Quote

    Sauf que les chinois semblent se détourner du cinéma étranger : peu importe la raison (tensions US-Chine,  différence de cultures, protectionnisme - pas de jugement, nous on le fait aussi -, etc). https://www.lopinion.fr/edition/wsj/hollywood-perd-influence-box-office-chinois-206692

    Est-ce vraiment un désintérêt chinois correspondant à un mouvement plus ou moins spontané d'hostilité à l'occident? Une politique plus ou moins subtile poussée par l'Etat chinois (qui, après tout, continue à sévèrement contingenter et contraindre les films étrangers, dont le nombre diffusé est toujours TRES limité)? Ou bien était-ce aussi, peut-être, une année de productions hollywoodiennes merdiques côté blockbusters? C'est pas comme si la réussite de nombre des grosses prods US ayant bénéficié du plus gros marketing l'an dernier, avait été si présente que ça. Endgame a bouffé tout l'espace, mais l'été (la grosse saison) avait été foireux, et la période de fin d'année (la 2ème "grosse" période) avait été aussi décevante (plusieurs gros flops Disney, dont un SW ). 

  14. 22 minutes ago, Shorr kan said:

    Diffamation !!!

    Il prend souvent des bains 

      Reveal hidden contents

     

    C8qiEgHWsAE5qoc.jpg

     

     

    Son problème c'est surtout qu'il manque de vitamine D à force de ne pas s'exposer à la lumière...........forcément pour un seigneur du coté obscur c'est normal tu me diras. 

    Pfffft! Il sent le vieux, la clope, le mauvais whisky, le renfermé (cf armure jamais changée... Dans laquelle il se soulage), la vieille sueur et la litière pour chat... Ou Bantha. 

    • Haha (+1) 2
  15. Parce que c'est un cochon qui se lave jamais! La raison pour laquelle Luke tire la gueule à la fin du Retour du Jedi, quand il enlève le masque de Vader, c'est pas parce qu'il est triste, mais parce que la dépressurisation de l'armure à ce moment révèle bien des choses.

    Pourquoi Mozinor n'a t-il jamais décrit le phénomène? 

     

    • J'aime (+1) 1
    • Haha (+1) 3
  16. 44 minutes ago, Skw said:

    On ne s'offusquait pas tant que cela quand Monica Bellucci jouait Cléopâtre. On parle trop peu du Roman Washing.

     

     

    Naaan, c'est bon: elle vient d'Ombrie, soit un peuple colonisé par les Romains. Ca compense, sur l'échelle des olympiades de l'oppression, ou un truc comme ça. 

    OK, en fait on s'en fout: on lui pardonne, parce que c'est Monica Belluci (ce qui a une signification pour qui a été ado ou apparenté pendant les années 90), et point barre. Par contre, Elizabeth Taylor doit être "canceled" pour son appropriation culturelle! Et Richard Burton aussi, tant qu'on y est: ce Gallois colonisateur volant un rôle de Méditerranéen! 

    • J'aime (+1) 1
  17. 3 minutes ago, Alexis said:

     

     

    Ce ne sont pas les victoires de Cléopâtre sur le champ de bataille qui ont assuré son succès en effet, mais entre autres ses victoires d'un autre type, celles auxquelles je faisais allusion, et il me semblait que ces allusions étaient déjà assez "lourdes"... Caramba, aurais-je encore manqué mon coup ? Pas assez "lourd", à nouveau :huh: ?

    Nan parce que le surnom de "bouche d'or" me semblait quand même déjà assez clair ?

    Je suis sans doute trop sérieux quand il s'agit d'Histoire: honnêtement, je n'ai même pas pensé 1 seconde à l'allusion et me demandais sérieusement s'il y avait des références à un quelconque talent d'oratrice chez Cléopâtre... Ce qui, à la réflexion, serait inutile dans un pays comme l'Egypte d'alors, où des monarques absolus se foutaient bien d'avoir à convaincre quelque foule que ce soit. Une bonne avocate pour son cas auprès de César, peut-être, un cas d'autant mieux vendu qu'elle était fine politique? Evidemment, dès que je geeke sur ces sujets, toute allusion graveleuse me passe par dessus la tête. 

    Mais je crois néanmoins, même à la réflexion et en sortant du mode geek pour redevenir capable de saisir de telles allusions, que tu sous-estimes l'importance et la puissance d'une idéologie en vogue, surtout dans ce contexte: une féministe ne fera JAMAIS d'allusion à la possibilité même qu'une femme ait besoin de ce mode d'accès au pouvoir, qui par essence se soumet à la "patriarchie": elle ne peut y accéder qu'en étant meilleure, plus maligne et plus forte que ces cons de mecs. Et si tu crois que j'exagère, je t"incite à vraiment envisager le phénomène tel qu'il existe actuellement. 

    25 minutes ago, Ciders said:

    Moi je vois bien une romance Cléopâtre/Arsinoë. :happy:

    Ouais.... Je sens bien que dans le contexte actuel, ce serait vraiment une possibilité: les 2 soeurs s'aimant absolument, seulement séparées par ces vilains patriarches, qui plus est occidentaux, qui débaroulent. Autrement, tout n'aurait été que paix et harmonie entre les deux.... Sans se soucier des horreurs qu'elles se sont faites ou ont essayé de se faire, ni de la haine profonde qu'elles semblent s'être vouées toute leur vie. 

    8 minutes ago, Ciders said:

    ET ET ET... Arsinoë serait jouée par une actrice... asiatique. Pour le marché chinois. Et parce que qui me dit qu'il n'y avait pas de Chinois en Égypte à cette époque ?

    Ils vont peut-être pouvoir caser leur princesse-quota black, pour le coup.... Ou, tant qu'on y est, indienne (d'Inde): ce serait la seule ethnie non moyen orientale tolérable à cette époque, vu l'actif commerce entre le sous-continent et la Mer Rouge.  Mais on se demanderait quand même comment ça pourrait arriver vu le mode de reproduction.... Particulier des familles royales de cette région du monde à cette époque: 90% inceste (essentiellement frères-soeurs, occasionnellement oncle-nièce), 10% diplomatique avec des voisins (Mithridatides et Séleucides/Parthiques). 

    Putain, s'ils veulent leurs pharaons blacks, qu'ils nous fassent pas chier et se décarcassent pour écrire un script sur la 25ème dynastie, bordel. C'est pas compliqué, il y a de la matière. Mais les USA étant ce qu'ils sont, garanti que les rôles seraient tenus par des afro-ricains, cad des descendants de bantous d'Afrique de l'ouest, et en aucun cas par des Kushites. Et ils se foutraient bien des critiques en étant tout à fait sourd à leur propre racisme et à,leurs projections pour ainsi dire colonialistes. 

  18. 58 minutes ago, Alexis said:

    Je ne pense pas qu'Hollywood osera trop déformer la réalité historique.

    - D'une part, l'épisode du mariage de Cléopâtre avec l'un puis l'autre de ses frères - ordinaire dans la famille des pharaons - est trop connu pour que le film l'oublie

    - D'autre part, l'empoisonnement du plus jeune de ses frères, démontrant la détermination de la reine d'Egypte, est trop beau pour ne pas figurer dans le film

    Que tu es mignon de naïveté :tongue:, c'est touchant: Hollywood se fout éperdument de l'Histoire, et la polémique, même si "limitée" à Twitter et la sphère médiatique, montre à quel point le public, en moyenne, ne sait rien et se fout éperdument de l'Histoire en général, et de celle, si reculée, de l'Antiquité, encore plus. L'Histoire n'est au mieux qu'une source d'ingrédients pour écrire un récit qui, grands studio et gros budgets obligent, sera un chameau, cad un cheval tel que dessiné par une commission, avec de nombreux parents (du moins s'il y a du succès: l'échec, comme chacun sait, et encore plus dans le showbiz, est orphelin) présidant à chaque stade du processus, jusqu'au jour de la première (tout sera trituré, retrituré, déformé... En suivant les aléas des power plays dans la prod). Et Patty Jenkins est en plus une réalisatrice "militante" féministe. Donc la réalité historique se pliera à l'agenda, ne serait-ce que parce que quand quelqu'un est pénétré par une idéologie, même à leur plus grand niveau d'honnêteté, l'idéologie dicte son fait. 

    Quote

    - D'autre part, il est exact que Cléopâtre était une super-héroïne qui réussissait tout ce qu'elle entreprenait. C'est d'ailleurs à cause de ses talents d'oratrice que César lui avait donné le surnom de "bouche d'or", et le film en parlera forcément

    Ouaif. En attendant, elle a pas frappé le monde par ses victoires, militaires ou autres. Et c'est César qui a "fait" sa carrière, de sa sélection comme "reine de paille" parmi la progéniture de Ptolémée Aulète à la victoire lors du siège d'Alexandrie (l'un des plus incroyables succès de César, même si son plus méconnu). 

    10 contre 1 qu'on la verra en "reine de guerre" avec armure et tout le toutim, en train de poutrer des guerriers faisant 2 fois sa taille. Elle qui n'a même, en réalité, sans doute jamais tenu une épée de sa vie, et, semble t-il (selon Cicéron entre autres), pesait 45 kgs toute mouillée. 

    Quote

    - D'autre part, l'empoisonnement du plus jeune de ses frères, démontrant la détermination de la reine d'Egypte, est trop beau pour ne pas figurer dans le film

    Clair qu'une portion de film dédiée au milieu familial des Lagides, entre incestes partout et frères et soeurs se vouant des guéguerres de palais sans merci où servants et royaux meurent pour de vrai, ça aurait de la gueule, genre huis-clos/thriller qui rabaisserait les Lanisters au rang de petites tapettes et d'amateurs. 

     

    • Haha (+1) 2
  19. 36 minutes ago, Chronos said:

     

    Sinon le détroussage c'est quand tu paies ton billet déjà.

    Ca, crois-le ou non, mais les exhibiteurs, même les gros, ont très peu de contrôle dessus: entre les prix de l'immobilier et les salaires, la part des recettes prise par les studios (qu'ils ont beaucoup plus de pouvoir de déterminer que les salles), et la contrainte vers le toujours plus technologique (IMAX, 3D, systèmes sons...) et ergonomique (gestion de l'espace en salles, sièges...) qui vient au moins autant de l'extérieur (studios) que d'eux-mêmes, ils ne s'y retrouvent plus réellement depuis 20 ans au moins, avec des marges ridicules ou inexistantes dans ce qui était pourtant de fait un monopole technique (aucun autre moyen comparable de lancement/diffusion de films en termes de recettes: c'est d'ailleurs encore aujourd'hui le cas), mais avec des contraintes trop fortes. Le bout de cette histoire de vie sous perfusion (injection permanente de nachos/haribos/popcorn et coca) est maintenant en vue. 

    Quote

     Kinepolis a viré vers les grandes salles et un business de plus en plus fondé sur la bouffe en salle

    Imagine que c'était déjà le cas dans les années 90: bouffe et boissons étaient déjà le seul domaine à faire de la marge, et donc justifiant le business des salles. Tout le reste était bouffé (si j'ose dire) par les coûts de fonctionnement et d'investissements, alors même qu'on était avant l'imposition des trucs IMAX/3D et de la surmultiplication des multiplexes et des nouveaux aménagements de salle (ça avait commencé, mais le boom a été dans les années 2000). Pour payer ces développements, fallait bien vendre de plus grosses portions de trucs plus élaborés :laugh:.... En plus d'avoir une plus forte concentration du secteur et l'arrivée de très gros investisseurs qui n'en étaient pas à leur première ruée débile sur un secteur foireux. 

     

     

×
×
  • Créer...