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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 38 minutes ago, loki said:

    Elle a aussi été confirmée ( au moins en partie ) par certaines sources dont Fox News pas vraiment classé à gauche 

    De plus l'explication n'est guère moins crédible que la thèse officielle comme quoi c'est la pluie qui a empêché le président de se rendre sur le cimetière en question : parce que la pluie en novembre en Picardie, c'est pas vraiment une météo délirante et exceptionnelle  :biggrin:    

    Et là est mon point: pourquoi la polémique mal ou pas étayée, et maintenant? Zéro intérêt en soi, aucune source nommée, juste des journaleux qui affirment en avoir, et tout le monde qui court après le lièvre du propos, ou celui de son démenti, quand les seuls objectifs (en l'absence de preuves et sources réelles/identifiables et suffisamment crédibles) sont ceux des gens qui balancent la chose, 2 ans après les faits, comme un cheveu sur la soupe. La seule chose intéressante dans cette histoire pleine de creux et de doutes (à ce stade), c'est le pourquoi. 

     

     

    Sinon, dans un autre registre, un autre grand scandale policier qui dure depuis maintenant plus de 30 ans, une victime qui n'a toujours pas reçu justice, et personne n'a encore été puni:

     

     

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  2. Question: y'a t-il encore une forme d'expertise liée aux mulets/ânes qui est conservée dans l'armée (on en a pour les chiens, les chevaux et les pigeons, après tout), histoire de s'adapter rapidement quand le besoin survient? Ou fait-on appel à des locaux pour s'occuper de ça et, éventuellement, donner le B A BA aux soldats? Je sais bien que ces petites bêtes ne sont pas les plus chochottes qui soient et peuvent se contenter de peu, mais en prendre soin, connaître leurs errements et problèmes potentiels, savoir ce qu'on peut ou non leur faire bouffer/boire, éviter les parasites, évidemment savoir comment les mener et ne pas les antagoniser... C'est quand même un ensemble de petites choses qui forment un savoir-faire. J'imagine que pour pouvoir en emmener en opération sans cumuler trop de problèmes, ça demande un peu de know how. Donc, sans aller jusqu'à une compagnie d'encadrement muletomobile (1ère CEM, "crottins et grandes oreilles, HiHan!"), c'était juste pour savoir comment on se démerde avec ce genre de bestioles. 

    J'attends toujours un bataillon d'ours et de tigres d'assaut (et des orques nageurs de combat, évidemment), à côté de ça, mais personne m'écoute au Mindef. 

     

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  3. 2 hours ago, Wallaby said:

    Une de ces nouvelles insolites qui égrènent l'actualité universitaire (sur laquelle je suis tombé par hasard en cherchant des infos sur la Chine). C'est le roman "La Tache" de Philip Roth, qui de fiction qu'il était, entre dans le réel :

    https://www.nationalreview.com/news/usc-communications-professor-placed-on-leave-after-using-chinese-word-that-sounds-like-racial-slur/ (4 septembre 2020)

    L'université de Californie du Sud a mis un professeur en congé après qu'il ait prononcé un mot chinois qui ressemble à une insulte raciale en anglais alors qu'il enseignait un cours de communication.

    Greg Patton, professeur à la Marshall School of Business de l'université, donnait une conférence sur l'utilisation des "mots de remplissage" dans le discours lors d'un récent cours en ligne lorsqu'il a utilisé le mot en question, disant : "Si vous avez beaucoup de "ums and errs", c'est culturellement spécifique, donc basé sur votre langue maternelle. Comme en Chine, le mot courant est "ça, ça, ça". Donc en Chine, il peut s'agir de "nèi ge, nèi ge, nèi ge."" [那个]

    https://reason.com/2020/09/03/usc-communications-professor-on-a-short-term-break-for-giving-chinese-word-neige-as-example/

    Le professeur Patton, en plus d'être généralement professeur de communication d'entreprise, travaille également à l'Institut US-Chine de l'USC (ce qui pourrait expliquer pourquoi il donne des exemples en chinois) :

    Son travail international s'est principalement concentré sur la Chine et la région du Pacifique.  Il est un conseiller clé du Center for Asian-Pacific Leadership de l'USC, membre de l'Institut US-Chine de l'USC et donne plusieurs cours à l'Université Jiao Tong de Shanghai dans le cadre du Global Executive MBA Program de la Marshall School.

    Outre l'aspect de principe qu'il est choquant de forcer des profs (ou n'importe qui, d'ailleurs) à l'autocensure par de telles méthodes, et en réponse à la moindre plainte, sincère (auquel cas, il y a une ou deux générations trop sensible, inculte et/ou bête pour gérer des interactions humaines) ou non (cad: coups de putes sans conséquences pour... La pute), il faut quand même noter le caractère particulièrement con de la chose dans un environnement d'apprentissage ou de travail. De tels environnements sont censés pouvoir justement faciliter les interactions et échanges ouverts en assumant qu'il n'y a pas d'emblée intention de nuire ou insulte gratuite, mais quand en plus on en arrive au niveau où cela menace réellement la qualité de l'enseignement, ça devient un vrai problème. 

    C'est pas nouveau, et ceci n'est qu'une anecdote de plus, qui est loin d'être la pire: on ne compte plus les fois où un prof, mais aussi des élèves, se sont faits discipliner pour avoir lu ou proposé des exemplaires de la Constitution US sur campus ( = "hate crime", dans un cas), ou un autre a été suspendu pour avoir lu le discours "I have  a dream" de MLK (sérieux: c'est pas "woke"). Mais l'une des tendances les plus lourdes, outre toutes les conneries qu'on peut trouver en cursus littéraires/linguistiques/enseignements et dans les sciences humaines, a été constatée dans les études de droit, où beaucoup de profs doivent se censurer, notamment sur les sujets liés aux viols et aux violences domestiques.... Parce que beaucoup d'élèves sont choqués et veulent non seulement des "trigger warnings", mais aussi souvent être dispensés de tels sujets. Par extension, vu le nombre de trucs potentiellement choquants qu'on peut trouver, ça laisse imaginer le niveau de préparation de pans entiers de la profession à l'avenir. 

     

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  4. 8 minutes ago, kalligator said:

    Je pense que le suivisme de Blair en Irak a provoqué une grosse "abrasion" de l'armée britanique, que la crise de 2008, la vente des Harrier à un prix soldé ont achevé ce qui restait de la gloire britannique.

    Que va-t-il leur rester ? deux PA en attente de la FOC des F35 B, une armée de terre qui pourrait être encore réduite (55000h si j'avais bien lu), l'abandon possible des Challenger et des Warrior bref une armée de 3è ligue

    C'est pas forcément le plus grand problème: le format peut n'être qu'une chose passagère, et ce sera pas la première fois que les Britanniques réduisent les effectifs à la portion congrue, mais la question est de savoir s'ils gardent tous les savoirs-faires (y compris en R&D), continuent à couvrir, en qualité et nature, tous les aspects du spectre, et donc la capacité à remonter en puissance plus ou moins rapidement si le besoin, et/ou des temps budgétairement meilleurs, reviennent. Perdre ça, c'est vraiment aller dans la "3ème ligue". 

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  5. Sait-on dans quelle mesure la période Blair est à blâmer pour cet état de fait? Ca fait plus de 10 ans que je lis et entends, y compris sur ce forum, parler de la "surchauffe" créée par la guerre en Irak/Afghanistan, et de son impact infiniment lourd et durable sur les forces britanniques (c'était aussi une période faste en termes de budget), qui n'a certainement pas été aidé par la relative austérité (pour ce qui est du budget mili) qui a suivi, ni par un certain désenchantement national accompagné d'un dénigrement croissant sur le concept de nation (= impact sur le recrutement, le moral, les perspectives et envies de carrières longues, donc l'expérience moyenne et la mémoire institutionnelle). 

    Mais j'ai du mal à visualiser la réalité de cet impact dont l'origine remonte maintenant à une décennie et plus: la surchauffe est passée et près de 10 ans ont pu être consacrés à "réparer", donc en quoi la présente situation serait-elle encore due à cette période de suivisme des USA au-delà des moyens britanniques (dans la durée)? 

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  6. 12 hours ago, Shorr kan said:

     

    Sa "ligne éditoriale" était devenu du genre "l'anulingus*  c'est bien, mais un baiser volé c'est du viol caractérisé".

    * Si vous ne savez pas ce que c'est, je vous invite à préserver votre innocence en cultivant votre ignorance en la matière ... 

    Moi je suis plus innocent que l'agneau à naître qui n'est même pas encore un vague projet dans l'oeil lubrique de son géniteur. 

    Mais "anulingus"? C'est tirer la langue une fois l'an :rolleyes:? Je ne vois pas d'autre explication :unsure:

     

     

  7. 1 hour ago, Shorr kan said:

     

     

    Hum......le bled, c'est plus ce que c'était

    Ouais, et les mecs suédois, c'est plus vraiment des vikings, et nettement plus des métrosexuels avec des bras et une épine dorsale faits de nouilles trop cuites, et une peur innée d'offenser la personne qui les insulte ou les tabasse. 

    when-did-this-happen-seriously-now-rollo3ctb1u.jpgNorsemen+then+and+now_027467_6205419.jpgYou+used+to+be+cool+what+happend_5be938_

    then-now-dog-meme-5ece15d79c1a0-jpeg__70Et bien sûr: 5db8a90e8a3c8.jpeg

     

    Et j'ai le droit de critiquer Suédois et Norvégiens: c'est mes ancêtres, na! 

     

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  8. 2 hours ago, 13RDP said:

    Il y a un élément à intégrer quand on évoque les vandalisation/profanation d'églises dans le triptyque Norvège, Suède, Finlande, élément bien propre à ces cultures et que l'on ne retrouve pas chez nous c'est que dans l'écrasante majorité des cas c'était le fait de............ métalleux radicalisés, eh oui.

    La scène black metal scandinave a un véritable passif en la matière avec un pic dans les 90's ou l'on a recensé, rien que dans la toujours so-call sympathique Norvège, une 50aine d'églises/chapelles incendiées entre 92 et 96 et leur étant attribuées.... Toujours ramené à la population, ca aide à appréhender l'ampleur d'un phénomène toujours existant.

     

    Pas certains que ce soit forcément du côté de Brahim ou Youssef qu'il faille regarder en l'occurrence ;-) 

     

    On sait qui fait ça en France? Personnellement, j'ai toujours eu plus l'impression que c'était le fait de bandes d'activistes gauchistes, de nihilistes ou de glandus le faisant parce qu'ils savent qu'il n'y aura pas ou peu de conséquences. Pas spécifiquement quelque chose de lié à des musulmans. 

    Je pointais la chose moins dans une optique "guerre religieuse"/conflit culturel lié à l'immigration, et plus comme une des composantes de cette attaque multifacettes contre l'idée même de nation et de culture nationale, et contre les divers attributs/incarnations de l'Etat et de la culture du pays. A la limite, qu'importe QUI fait telle chose en particulier dans cette érosion permanente; l'important est que cela arrive, que cela ne fait que croître, et que ça finit par taper sur les nerfs ou inquiéter beaucoup de monde qui n'osent pas, ne savent pas quoi dire ou faire. Mais le sentiment est là. 

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  9. 1 hour ago, rendbo said:

    Je me demande parfois si oncontinuera à avoir de bon gros film de guerre ou d'action, des vigilente ou même tout sujet lorsque l'on voit certains chroniqueurs cherchant la polémique où elle n'a pas forcément lieu d'être, en fonction de leur opinion politique et qui ne voit plus un film comme une oeuvre (scénario, mise en boite, éclairage, musique, humour plaisir à regarder,...) mais à chaque fois comme un brûlot... ou une oeuvre à brûler car en désaccord avec leur agenda.

     

    Il y a deux aspects:

    - il fut favoriser autant que possible la critique "alternative": le milieu des critiques pros est très mal payé en général, et peu considéré dans les médias/sites qui en ont en rubrique. Ces places se retrouvent donc généralement colonisées par des gens des cursus littéraires/sciences sociales qui n'ont pas vraiment 36 débouchés et acceptent la paie, soit par objectif idéologique ("porter le message", "influer"), soit par totale absence de choix et copinage. Avec le temps, la critique tend à avoir des opinions très proches, évoluant dans une fenêtre d'Overton très réduite, et plus encore, elle tend à être militante à propos de ses opinions. Et dans le contexte de l'évolution récente de ces cursus universitaires et des conversations dans les milieux intellectuellement "comme il faut", ça veut dire une mentalité un peu totalitaire où "le domaine personnel est politique", impliquant que TOUS les aspects de la vie et de la consommation doivent être jugés à l'aune d'une politisation totale, évidemment selon des lignes en plus très précises. "Tout est raciste", "tout est sexiste", sont des leitmotivs dans cette mentalité. On va y aller de la "déconstruction", de la "décolonialisation" (termes bien abstraits et malléables servant la certitude du moment) des contenus, pour imposer la morale voulue. Absurde? Exagéré? Allez parler deux minutes à ce type de personnes et au climat qu'ils font régner dans les milieux assez fermés de telles activités (ce sont au final de petits cercles qui reçoivent les invites à voir un film  ou une série à l'avance: et l'obtention de ce privilège a divers types de coûts). Parce qu'au-delà de ceux qui sont vraiment militants, ou plus mollement alignés, les autres vivent sous la menace de l'opprobre (par mobbing online et ragots) et suivent le mouvement ou se la ferment. 

    - il va falloir trouver un moyen, sur la scène publique, pour que les promoteurs/partisans d'un film, d'un thème, d'un genre, ou de la libre création en général, se fassent pousser une épine dorsale. Et cela vaut pour les acteurs comme pour les compagnies de production et les distributeurs (et parfois aussi les exhibiteurs -salles de ciné et sites de streaming). Et ce serait aussi pas mal que ces structures se "déteignent" idéologiquement: plus de variété dans les opinions (le cinéma est aujourd'hui un milieu à l'esprit -représenté par les opinions politiques- et aux horizons très étroits), plus d'emphase sur la liberté de création et le choix dans un vaste panel de thèmes, mais surtout des dynamiques de travail qui insistent sur le fait de se foutre de froisser tel ou tel: de partout, on entend des échos de mini-scandales internes qui voient des équipes d'écriture ne pas vraiment arriver à bosser parce que quelqu'un se dira toujours offensé, qu'une culture de la dénonciation anonyme se développe. Avec pour résultat: censure et autocensure. Non seulement dans l'écriture/exécution d'une production, mais bien au-delà, en amont, dans le choix même des productions et de l'angle sous lequel on les aborde. C'est moins vrai dans le monde des petites prods (la France restant à une échelle artisanale pour l'essentiel), mais c'est à plein régime dans le monde (US surtout) des grosses prod, cad là où on trouvera les films "spectaculaires" de genre: guerre, SF, fantasy, action... 

     

    Les rapports entre production et critique n'ont jamais été bons, c'est un peu le principe du jeu. Mais quand il y a un "ordre moral" qui s'installe/essaie de s'installer et n'a pas ou peu de concurrence, le danger est plus grand pour la nécessaire boucle de feedback entre les deux pôles. La critique alternative est aujourd'hui très vivante, même si beaucoup subissent une certaine censure plus ou moins forte aussi bien par les médias installés (mieux en cours auprès des plates-formes) que par les distributeurs (qui paient pour écraser toute critique négative). Et les retours par l'audience, s'ils marquent de plus en plus une forte divergence par rapport à la moyenne des critiques pros, sont aussi atténués/modifiés par les distributeurs sur les sites comme Imdb, Rotten Tomatoes, Metacritic... Il y a des motifs légitimes comme limiter l'impact du review bombing (chose qui arrive aussi dans l'autre sens.... Et n'est là jamais combattue), mais l'essentiel est fait pour favoriser la campagne marketing. 

    Le système essaie de retrouver la verticalité à sens pour l'essentiel unique qui existait avant internet, en somme, avec une teinte commerciale et idéologique (deux alliés de circonstance). En face: une floppée de sites, chaînes.... Anarchique, qui vont dans tous les sens, dont beaucoup n'ont pas vraiment de standards de qualité ou d'honnêteté (mais d'un autre côté, c'est aussi le cas des médias tradis désormais, surtout dans un domaine aussi subjectif), si bien que savoir à qui se fier demande plus de recherche. 

    3 minutes ago, Skw said:

    Dans les Derrick, souvent, le coupable avait enfreint la loi. Je me demande encore comment on a pu nous laisser regarder cela, avec multiple rediffusion qui plus est, pendant toutes ces décennies.

    Parce que 99% de l'audience de Derrick faisait de toute façon la sieste devant les épisodes? 

    53 minutes ago, Chronos said:

     

    une personne très marquée idéologiquement (et c'est un euphémisme) avec une propension à évoquer l'idée du fist fucking qui, par sa régularité, laissera le lecteur perplexe...

     

     

    :blink: :wacko:

  10. 30 minutes ago, SinopeMT said:

     En face, la rhétorique manichéenne de la lumière contre les ténèbres, du bien contre le mal, de la vérité contre le mensonge, du messianisme de leur vertu est une polarisation extrême qui a le goût de la duplicité qui rend ce camps insupportable. Cela a déjà perdu Clinton en 2016 et sincèrement j'ai l'impression que les démocrates ont renclenché la machine à perdre cette année.

    Les probabilités sont encore du côté de Biden, et la minimisation des violences urbaines, la négation des profonds biais et mensonges dans la scène publique, et la force immense des grandes organisations "d'advocacy" et leurs dérivés et affiliés (notamment dans la presse) qui contraignent les voix "établies" (sans même compter l'école et l'université qui ne se cachent même plus de teinter lourdement l'enseignement de doctrine), aident beaucoup à conserver cet état de fait. Mais s'il y a une chance d'échec pour Biden, c'est certainement de ce(s) côté(s) qu'il faut regarder: cette posture et l'abus des moyens pour l'imposer (et abusivement) sur la scène publique, y compris en étouffant/censurant toute critique/modération/vue alternative, offrent à Trump sa seule réelle planche de salut. Il (re?)devient la seule alternative "anti-establishment", pas à cause de ses vertus (pour l'essentiel inexistantes), mais à cause de leurs vices et de la façon dont ils les étalent. C'est pas faute, pourtant, de pas avoir mené la politique du dit establishment sur l'essentiel des sujets depuis 4 ans. Mais ces cons arrivent quand même à recréer l'antipathie qui a mis l'agent orange en poste. Savoir s'ils vont encore plus alimenter cette dynamique d'ici novembre, suffisamment pour le maintenir à son poste, reste à voir. 

     

     

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  11. 1 hour ago, kalligator said:

     

    Jusqu'ou ça ira cette fois ? une guerre en Pologne avec la Russie, une attaque sur l'Iran, des menaces nucléaires ou tout autre joyeuseté ?

    Je sais pas... Mais quasiment tous les architectes et partisans notés de la guerre en Irak, démocrates et républicains, modérés ou non, se sont rangés dans le camp Biden. L'establishment "dur" fait corps. Qu'on se rassure, il y a des faucons côté Trump, mais c'est la portion congrue comparé à ce qui s'est aligné en face. On trouve aussi, côté Biden, tous ceux qui s'offusquent d'un mot politiquement incorrect, mais balaient d'un geste ou d'un haussement de nez toute critique d'une expédition guerrière ou de chaos, en OPEX.... Ou maintenant à domicile. Je ne me fais pas partisan en disant cela; j'essaie de noter où va ce qui semble être le "consensus des élites permanentes" (corporate, militaro-industrielles...). Ca ne fait aucunement de Trump un populiste (au sens américain, pas comme chez nous où c'est 100% synonyme de démagogue et extrêmiste) par autre chose que certains mots et postures, mais ça indique clairement ce qui soutient Biden, et où, en quelques sortes, le noyau hardcore de la classe dirigeante américaine VEUT aller. 

     

  12. 3 hours ago, Boule75 said:

    Et ceux-là ne représentent qu'une microscopique fraction de tous ceux qui sont effectivement dans la rue, non  ? A Washington voici trois jours : pas de violences.

    Alors évidemment on a les antifas qui convoquent la presse, presse de droite très, très heureuse de faire de longues séries de plans rapprochés sur quelques gusses au comportement scandaleux et en recherche de publicité.
    Les gugusses pourraient être payés par l’extrême droite qu'on en saurait rien (je vous rappelle qu'il y a des cas bien documentés de provocations). Pendant ce temps qu'on se concentre sur les hyper-activistes, hyper-minoritaires, hyper-louches, on ne s'intéresse pas au reste, et on est bien complices.

    Si les évènements de Kenosha survenaient dans 1% des villes de 100.000 habitants aux US, ce serait significatif : on en est loin, très loin même, non ?

    Le fil des criailleries manque, définitivement.

    Les événements de Kenosha (référence aux émeutes en général? Au cas de la fusillade en particulier?) sont significatifs, comme toutes les émeutes, surtout quand les violences se poursuivent pendant 3 mois, de façon soutenue (alimentée, diront certains); il n'y a pas besoin qu'une ville entière soit à feu et à sang; juste que le climat d'incertitude et d'insécurité soit installé et maintenu, pour produire l'effet voulu. Que la presse sous-reporte la chose parce que ça n'arrange pas la trame narrative de la majorité des médias n'y change rien. Pour aller à un exemple extrême (juste pour l'illustration: je ne suggère rien de ce genre), on peut souligner que même lors de révolutions (voire ma référence aux Sans Culottes plus haut -très peu nombreux), les grandes villes où ça se passe sont calmes à 90, 95, voire 99%: les événements se passent dans un tout petit périmètre, avec une portion très réduite de la population. Ailleurs, la vie continue. Et pourtant, il y a une révolution. Pareil pour ce genre d'émeutes: ça ne concerne généralement qu'un quartier où tout se concentre, ou un seul quartier à la fois, et là, l'agitation se déplace d'un jour sur l'autre. Petites causes, grands effets, surtout quand il y a instrumentalisation de la foule, ciblage...

    Et le fait est que l'impact est réel, à de multiples degrés: des gens commencent à réagir en essayant de défendre leur coin, individuellement ou en groupes (ce qui les vaut de se voir taxés "d'extrême droite" directement par les médias, sauf s'ils sont noirs/latinos, auquel cas ils sont ignorés), les primes d'assurances s'envolent, et pour longtemps, garantissant aussi que la reconstruction sera partielle, voire inexistante, pour les petits commerçants et individus dont le domicile a été endommagé/démoli, le transport logistique dans ces villes sera plus cher (un fait d'ores et déjà acquis: les sociétés de transport et syndicats de camionneurs ont, depuis 3 mois, exigé des garanties de sécurité et averti qu'elles limitaient leurs services face aux vols et agressions et à l'impunité qui va avec), les gens qui peuvent partir sont déjà partis ou continuent à partir, pour beaucoup définitivement (un demi million à NY, et c'est pas du pèquenot moyen, mais de la tranche supérieure d'impôts), les maires et gouverneurs concernés sont pour l'essentiel conspués à H24 par leurs citoyens (ceux d'ordinaire passifs).... 

    Tout indique un impact économique durable bien au-delà du COVID: s'il s'agissait uniquement de "manifestations pacifiques" approuvées par tous ou presque tous, je doute que le phénomène aurait l'ampleur qu'il a actuellement, quoique la presse veuille couvrir, dire ou nier.

    Pour ce qui est de la proportion des militants dans la foule: oui, c'était une toute petite proportion des foules qu'il y avait début juin. Mais ces foules ne sont pas restées longtemps dans la rue: 1, peut-être 2 semaines maximum. Il y a des groupes de militants extrêmistes et une certaine proportion de leurs idiots utiles, il y a aussi des casseurs d'opportunité (des locaux qui voient l'occasion du bordel pour se servir en hurlant "BLM"), et il y a aussi sans doute des franges de névrosés qui sont emballés par le bordel et/ou veulent casser/faire mal, et cherchent juste un prétexte. Tout cela peut réunir plusieurs centaines, voire, dans certaines villes, plusieurs milliers de gens. Et c'est tout ce qui est nécessaire au bordel: les grandes foules d'indignés ponctuels/gens qui cherchent une valve pour lâcher la pression après le confinement, ne sortent que beaucoup plus rarement. Regarde au final l'évolution de la foule (en type, taille, proportions par profils) dans les manifs des gilets jaunes: plus ça a duré, plus l'élément qui restait dans la rue était plus réduit et dominé par les agitateurs de tous types et casseurs. 

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  13. 4 hours ago, Shorr kan said:

    Je me serais bien murgé la gueule avec lui !

     

    Sinon Taboo en vaut la peine ?

    J'ai pas dépassé le1er épisode. Prometteur, mais je crois qu'il n'y a pas plus d'une saison. C'est pas bon signe. 

    Apparemment, 2 autres saisons sont toujours annoncées comme prévu. Rappelons que c'est la télé anglaise, pas l'américaine: les saisons qui se font attendre, surtout dans ce qui se veut une minisérie (cad une série plus ou moins longue, mais dont le nombre de chapitres/épisodes est arrêté à l'avance), c'est monnaie courante (voir Sherlock avec B. Cumberbatch). Et dans ce cas, les producteurs/storytellers sont Ridley Scott, qui est très accaparé par sa nouvelle série de SF (1er épisode ce jeudi), Raised by wolves (qu'il réalise aussi, ce qui bouffe BEAUCOUP de temps), et Steven Knight, qui a lui aussi plusieurs marrons au feu (dont la série See, avec Jason Momoa, et Peaky Blinders, dont le succès doit induire une demande d'attention particulière). 

    Taboo a selon moi un problème de rythme et d'un peu trop de complaisance avec son vautrage dans l'aspect ultra-misérabiliste-cynique-blasé sur la société cruelle de son temps et les "réalités" des gens, surtout les puissants, derrière la façade: ça exagère et surjoue le truc à un degré qui nuit un peu, à mon sens, au propos. Y'a aussi, comme trop souvent chez pas mal de réalisateurs, trop d'insistance sur les trips semi mystiques avec ou sans drogue; les réalisateurs/scénaristes qui font ça me tapent sur le système: rien à branler de voir un perso remuer la tête avec les yeux mi clos, regarder ou visualiser le monde ou une scène comme à travers du coton, marcher comme un con avec la caméra qui trembe et une bande son étouffée... Pendant 3 plombes. Mais Hardy bouffe l'écran, il y a un côté rentre-dedans (dans l'histoire, dans l'intrigue ou une sous-intrigue, dans les comportements...) et sans retenue/inhibition qui est assez plaisant, la reconstitution est bien financée et de bon goût (ça fait pas faux comme dans les productions ricaines, même beaucoup de celles qui sont chères), et il y a une richesse dans l'histoire sous-jacente. 

    J'ai cependant peur que les saisons suivantes se passent exclusivement dans les zones sauvages évoquées comme fond de l'intrigue, plutôt que dans le cadre du londres de 1812-1814 qui était un des énormes charmes de la série. Avec trips oniriques, morale à deux balles sur les indiens vs occidentaux et les puissants vs "le peuple", et un background qui, faute de variété, va vite être lassant. Mais je ne demande qu'à me tromper. Je veux juste qu'on m'évite le huis-clos de 10 épisodes sur la traversée de l'Atlantique avec un genre de pseudo suspense/intrigue interne au groupe... Et un vautrage narcissico-naturaliste et pseudo-social en zone indienne. Ca été fait et refait, et pour l'essentiel, toujours mal fait et reposant sur les pires clichés. 

     

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  14. 4 hours ago, Kiriyama said:

     

    Mais que son scénario principal soit quasi incompréhensible et que l'on dise que c'est normal parce qu'il faut voir ses films plusieurs fois... 

    Une version un peu plus chic que Lucasfilm (post Lucas) après Le Dernier Jedi, quand la polémique commençait, qui disait qu'il fallait en fait lire en plus les bouquins qui avaient été publiés autour du film (romans complémentaires et BDs) pour réellement comprendre le génie absolu qu'il y avait dans l'oeuvre. 

    Quote

    Je n'apprécie pas non plus la défense des admirateurs de Nolan, qui expliquent que si on ne comprend ou n'apprécie pas ses films, c'est parce que c'est du "cinéma intellectuel", "de haut niveau", etc.

    Comme quoi, ce que certains veulent qualifier de "haute culture", par opposition à la culture populaire, a bien baissé en niveau. Avant, le simple fait que ce soit au cinoche signifiait "culture populaire", puis il a fallu différencier les Fellini/Truffaut and co de la production "commerciale"... Et maintenant, Nolan, c'est le nouveau Dostoievesky? J'aime Nolan, et je ne renie pas mon plaisir à voir l'essentiel de ce qu'il produit, mais je tiens à mes nomenclatures et à ne pas déprécier ce qui est censé viser la "haute culture", qu'on trouve le concept prétentieux ou non. Ici, on parle de divertissement ce genre de film, pas Tenet en particulier), qui a au mieux quelques questionnements intéressants et une qualité de storytelling/narration visuelle (au sens le plus basique de "art", celui d'un savoir-faire en grande partie empirique). 

    Mais c'est derrière ce genre d'argument que les afficionados se retranchent, sans doute une manière de se dire qu'ils sont au-dessus du vulgum pecus. Si c'est là le summum de leur horizon intellectuel, c'est très triste. Encore un échec du système éducatif. Peuvent pas lire Homère et Kierkegaard dans le texte, entre deux analyses philologiques, comme un humain normal, bordel :dry:?! 

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  15. 6 minutes ago, Chronos said:

     

    Après quand j'y pense, on a aussi un autre exemple récent de personnage masculin inutilement vulgaire/agressif en le Président de l'East India dans Taboo, incarné par. Jonathan Pryce.

    Lui aussi jure comme un quartier maître sans que cela ne soit nécessaire (bon le Régent aussi mais lui était historiquement un peu attardé, donc ça passe).

     

    Marrant, je ne m'en souviens pas comme ça.... Mais c'est vrai que mon souvenir de la série date un peu, et que Jonathan Pryce est tellement typé dans ma tête (= associé à un ensemble précis de maniérismes, postures...). 

    Ceci dit, le Régent était tout sauf attardé: il était reconnu comme très intelligent, cultivé, agréable en conversation et vif d'esprit, contrairement à la caricature traditionnelle.... Mais il était aussi flemmard, égoïste, imbu de son rang, glouton, jouisseur, dépensier/gaspilleur, velléitaire, capricieux, enfant gâté, égocentrique (surtout dans sa conception de son rôle politique) et absolument pas à la mesure de ses prétensions à avoir un pouvoir (même limité) qu'il était trop partisan du moindre effort pour exercer. Et il aimait par trop se la couler douce et se bourrer la gueule avec ses potes. 

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