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Messages posté(e)s par Tancrède
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5 minutes ago, rendbo said:Mettre quoi en ordre de bataille ? A la lecture des journaux spécialisés et du forum, au sein de l'OTAN, l'armée allemande est dans état pire que l'armée anglaise, elle même dans un état de délabrement plus avancé que la notre...
Avec une population qui semble parfois plus faite d'obèses, de classes creuses et d'objecteurs de conscience/antimilitaristes.... Donc la capacité de mobiliser et de "remonter en puissance" semble limitée. Ce qui n'est pas sans parallèles un peu partout en occident. Mais bon, en face, malgré tous les progrès accomplis dans les 2 dernières décennies, je vois pas vraiment les forces russes avoir même le début d'une masse de manoeuvre capable de "déferler" sur l'ouest à grande échelle (et encore plus de découvrir toutes ses autres frontières pour le faire). Un partout balle au centre?
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22 hours ago, Wallaby said:
https://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/wegen-toennies-regierung-verbietet-werkvertraege-in-fleischindustrie-a-7898c014-6310-46c0-8686-dff54adfa128 (29 juillet 2020)
Le gouvernement décide d'interdire les contrats d'intérim dans l'industrie de la viande
L'utilisation de contrats d'intérim au lieu d'un emploi permanent a suscité de nombreuses critiques dans les abattoirs - et a peut-être indirectement encouragé les épidémies de corona. Le cabinet a maintenant mis fin à cette pratique.
Mercredi, le cabinet fédéral a lancé le projet de règles plus strictes pour l'industrie de la viande. Le projet de loi du ministre du travail Hubertus Heil (SPD) prévoit qu'à partir du 1er janvier 2021, les grandes entreprises du secteur ne seront plus autorisées à employer des travailleurs contractuels ou temporaires dans l'activité principale d'abattage, de découpe et de transformation de la viande. Des amendes sont menacées en cas de violation. Sont exclues les entreprises artisanales de la boucherie employant au maximum 49 personnes.
D'autres réglementations doivent être introduites non seulement dans l'industrie de la viande, mais aussi pour les entreprises de tous les secteurs :
une obligation d'enregistrement électronique des heures de travail,
des exigences minimales pour les logements collectifs, et
un quota minimum pour les contrôles de santé et de sécurité. À partir de 2026, au moins cinq pour cent de toutes les entreprises doivent être inspectées chaque année.
[Pour un parallèle avec les États-Unis, voir : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=1323029
Quels salauds de gauchistes! Bientôt, ils vont aussi empêcher les lépreux et séropositifs de travailler dans le traitement manuel des aliments! Un scandale, ma bonne dame! Pourquoi pas interdire aussi la chose aux enfants en bas âge, tant qu'on y est?!
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18 hours ago, SinopeMT said:
tout le film et son contexte à mon humble avis ne méritait l'effort de démembrement.
On se marre avec ce qu'on peut... Et vu la pénurie de film depuis les débuts du confinement, je me jette sur ce genre de trucs comme la vérole sur le bas clergé. Ca maintient les muscles de pointeur de doigts en forme.
QuoteIl n'aura pas le même impact culturel qu'un Gladiator, Top Gun, Kingdom of Heaven
Ca c'est clair. En d'autres temps, il aurait été de ceux qui vont direct en vidéo. Là, il est douteux qu'il ait un avenir en salles, donc ce sera, de façon indifférenciée, direct sur un service de streaming... Sans doute sans promotion particulière.
QuoteMegan Foxx joue à peine mieux qu'Emma Watson (qui a tout de même le mérite de ne pas faire de chirurgie esthétique et de rester mignonne).
Le problème est quand Watson ouvre sa gueule: le discours militant et "self righteous" est aussi dégoulinant et aggressif qu'ignare.
Quoteles lions sont les principaux brutalisateurs de hyènes et leur piquent les charognes très fréquemment.
Ils abusent de leur "lion privilege"? Quels salauds d'oppresseurs! Et contre un système matriarcal, en plus (les hyènes). Saloperie de patriarchie, décidément!
1 hour ago, kalligator said:Charlie Angel m'a beaucoup déçu... normal je suis un mec
AU vu des résultats, il a encore plus déçu (ou pas attiré) les nanas que les mecs. Donc pas la peine de te sentir seul, ou sexiste.
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6 hours ago, SinopeMT said:
C'est effectivement une phrase assez bateau mais il me semble que pour la chasse ça demeure vrai chez les lions. Mais c'est vrai que les mâles, bien que plus paresseux une fois chef de clans ne rechignent pas à faire couler le sang:
- meurtre des lionceaux du chef précédent)
- et une fois démis ou vieux et un peu solitaire comme c'est quand même le plus fort parmi les prédateurs de la savane (sinon sur terre les éléphants, hippos, et rhino sont plus tankés et les crocos dans l'eau plus avantagés) , c'est lui apparemment qui s'arroge les charognes des hyènes en leur passant sur le corps si nécessaire, sinon sur celui des léopards. Une vraie brute le lion, mais tellement régal et beau
.
Lions et lionnes sont aussi "paresseux" les uns que les autres: loin des idées qu'on peut se faire, les deux roupillent ou sont allongés quelque chose comme 20-22H par jour. C'est pas de la flemme, juste de l'économie d'énergie, vu qu'ils n'ont pas vraiment de moyens de préserver la nourriture ou de visibilité sur le prochain repas, et boufferont en moyenne 2 fois par semaine grand max. Donc ils sont sur un budget calorique extrêmement contraignant, toute dépense devant être évaluée selon sa profitabilité. Calorie cramée = danger. En plus, ils sont pas super endurants, comme la plupart des prédateurs taillés pour l'embuscade: ce sont des sprinters, pas des marathoniens. Donc le risque doit être vraiment calculé, quand ils chassent.
Ensuite, les lions, contrairement aux idées esthétiques qu'on a, sont aussi des charognards: jusqu'à 50% de leur alimentation vient de carcasses qu'ils n'ont pas tuées eux-mêmes, mais qui ont été trouvées, ou piquées à d'autres prédateurs moins dangereux (les guépards sont souvent ceux qui se font tout piquer par les autres, ayant la malchance d'être assez grands pour chasser du gros gibier, mais pas taillés pour la baston). Et pour ça, tout le monde contribue. Enfin, pour la chasse, les mâles contribuent aussi bien, mais avec des stratégies différentes: les femelles tendent plus à chasser en groupes, plus fréquemment, rapportant en moyenne moins de calories/individu. Les mâles tendent plus vers le "big risk big reward", profitant de leur gabarit et charpente pour viser de plus grosses cibles, et y vont en solitaire, ou moins nombreux (selon la composition du groupe, qui peut inclure ou non plusieurs mâles), sauf dans le cas de groupes exclusivement faits de mâles (régime patriarcal chez les lions: seuls quelques-uns ont le droit aux nanas).
'Fin bref, je vais pas trop geeker, mais tout ça pour dire que le concept même du film est foireux. Surtout en représentant un lion isolé comme une espèce de super adversaire contre un groupe armé de FA. L'ombre et la proie (1996, avec Val Kilmer et Michael Douglas), quoique tout sauf un chef d'oeuvre, avait bien mieux managé l'idée générale que ce qui semble transparaître de ce machin: la taille du terrain à couvrir et des effectifs à protéger, la faible disponibilité d'armes à feu (2 ou 3 disponibles, et pas des automatiques: des fusils de chasse à deux coups), la particularité de "l'adversaire" (comme ça arrive dans beaucoup d'espèces, des individus qui ont pris goût à tuer pour une quelconque raison: familiarité avec des humains, chassés d'un groupe, vieux/aigris...) qui n'obéit pas aux schémas permettant d'anticiper un comportement... Il y avait de la construction dans l'antagonisme. Et encore plus en plaçant une deadline pour donner un sens additionnel de l'urgence (les impératifs du chantier de construction "impérial"). A défaut d'être grandiosement bon, ça avait au moins le mérite de bosser sur le thème et d'y consacrer l'effort et la tension nécessaires. Et puis de foutre un lead qui pouvait au moins donner l'impression qu'il savait faire autre chose que poser pour la photo d'un calendrier érotique.
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A la vue de cette dernière BA: c'est fou ce que, au cinéma, tous les hélicos se font descendre facilement au RPG... Et du premier coup. A croire que le RPG est fait pour l'AA. Qu'il tire tout droit, voire a une tête chercheuse. Et qu'il n'y a pas de parade.
En tout cas, ce machin sent bon le nanar. On sent l'absence de conviction dans le regard des acteurs, la totale platitude dans leurs voix (on croit entendre les "il faut bien manger"), les bonne lignes de dialogues réchauffées pour la Xème fois et juxtaposées au copier-collé (avec dès ce morceau une absence de connaissance sur l'animal concerné, juste pour caser la phrase "females are the true killers", very girl power), l'absence de rythme ou de séquençage un tant soit peu capables de produire l'effet d'angoisse ou l'excitation voulus dans un tel type de scénario (s'ils arrivent même pas à foutre ce rythme dans la bande annonce, c'est mal barré), et au final.... Un "antagoniste" qui aurait besoin d'un facteur surnaturel ou d'un réalisateur/scénariste d'un tout autre talent pour créer l'opposition voulue.... Une lionne contre des armes automatiques? Ouaaaiiiis, chuis sûr qu'elle va avoir l'armure scénaristique et les super-pouvoirs voulus, genre n'être repérable que quand elle est dans le champ de la caméra (hors de ça, c'est pouvoir de téléportation). Lourdingue à souhait.
Et bien sûr, à regarder avec un verre de whisky ou deux pour obtenir la "suspension of disbelief" de niveau suffisant pour ne pas pouffer en voyant Megan Fox en "mercenaire" et prendre la pose à la moindre occasion (parce que la prod sait que c'est son seul atout de vente).
La vraie question, c'est de savoir si ce sera réellement un nanar, ou juste un mauvais film: c'est tout un art de produire un vrai nanar, qui plaît parce qu'il est mauvais. Pas si évident. S'il n'y a pas ce facteur "oumph", c'est juste une bouse.
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13 hours ago, Wallaby said:
https://www.politico.eu/article/digital-tax-a-cautionary-tale-france-germany-amazon-google-facebook-platforms/ (23 juillet 2020)
Et alors que novembre pourrait voir l'élection d'une nouvelle administration plus favorable à l'Europe, M. Saint-Amans de l'OCDE déclare qu'il ne pense pas qu'une présidence de Joe Biden adopterait une position très différente sur la taxe numérique.
"Les Européens sous-estiment le caractère bipartite de la position américaine", a-t-il déclaré. "Vous ne pouvez pas attaquer les entreprises technologiques américaines."
Surtout qu'elles sont très majoritairement en soutien de Biden: si les démocrates raflent toute la mise en novembre, il y a fort à parier que la position des GAFAs et consorts sera d'autant plus ardemment défendue par le gouverrnement US même si, en apparence, de façon plus "conventionnelle". Sans compter qu'à la question de la taxation s'ajoute celle de la protection des données personnelles et commerciales (localisation des serveurs, "étanchéité" des transferts de données d'un continent à l'autre...) qui, de ce que me disent des copains avocats, sont en train de redevenir une patate ultra-chaude. Les ricains vont être hargneux, quelle que soit l'administration en place.
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25 minutes ago, kalligator said:
diplodocus gélatineux
!! Je garderai l'image en tête, dorénavant. A côté de l'expression américaine: "land whale" (baleine terrestre).
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On 7/27/2020 at 1:27 PM, kalligator said:
Pas tout à fait : arrête le sucre d'un coup c'est désagréable mais tu ne risque pas de partir en deltrem
Ah, ça c'est sûr (quoique je ne sais pas pour les diabétiques, désormais une portion conséquente de la population, , surtout aux USA où c'est catastrophique, et avec une prévision de croissance forte), mais je pointais l'énormité de l'impact de la chose (produit non vital, principalement fait pour le plaisir, et hautement addictif) au niveau sociétal et économique. Pour rester dans le sujet, quelques points sur la situation aux USA:
- environs 30 millions de gens atteints (quasiment 10% de la population, et 20% des plus de 60 ans) en 2014, essentiellement du type 2
- 57 millions en état de prédiabète, qui implique déjà bien des problèmes liés au diabète de type 2
- en 2010, il y avait 12 millions de visites aux urgences pour des raisons liées au diabète, pour les adultes (et ça a augmenté depuis), soit environs 10% des visites aux urgences
- il a été évalué qu'un Américain sur 3 né après 2000 sera diabétique, à un degré ou un autre
Quand on compare aux ravages de l'alcool ou des opiacées, c'est d'une toute autre dimension (macro-économique et sociétale surtout), même si les impacts de court terme (comparés à ceux du type violence, criminalité organisée) sont moins spectaculaires et moins générateurs de parasitage sociétaux. L'impact est juste plus dilué, mais à un niveau plus profond: impact psychologique (moral, capacité d'attention...), économique (productivité et employabilité impactées, coûts de la santé, organisation des dépenses et budgets de santé), démographique (impact sur la nuptialité, transmission à la génération suivante pour ceux qui parviennent à fonder une famille)... Et on ne va pas se lancer dans l'immense niveau de corruption induite par les lobbies pharma/médical et agro-alimentaire.
Le sucre n'est pas le seul facteur, de même que l'alimentation ou le style de vie, mais on est là infiniment au-delà des proportions que la seule composante génétique impliquerait: les corrélations avec le poids, l'alimentation et le niveau d'activité physique, avec le statut socio-économique... Sont énormes. Et la croissance du phénomène sur une très courte période de temps (essentiellement les 30 dernières années), de même que sa répartition géographique et sociologique, sont très indicatifs. Et dans cet impact, le sucre est au sommet de la liste des coupables.
Et puis pour ce qui est de la dépendance, je doute fortement de la capacité au niveau macro de "désintoxiquer" une population si facilement: passer de façon permanente à une alimentation poisson/viandes maigres, brocoli/tofu/quinoa, sans dessert ou soda... Ca va pas vraiment le faire: les pays autoritaires (Chine comprise) n'ont pas l'air de tellement mieux réussir à adresser la chose.
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10 minutes ago, kalligator said:
L'alcool crée une "dépense" (dépendance en fait) pire que l'héro car très lente à venir, très facile à acheter...
Le sucre aussi, à ce compte (composante déterminante de la dépendance à l'alcool?), qui impacte le cerveau autant que la cocaïne ou l'héro (sur le plan de la dépendance). Et cette dépendance est encore plus lente, infiniment moins visible et pointée du doigt, car c'est un produit de consommation encore plus courante, totalement intégré dans l'alimentation quotidienne même si les montants (et les types de sucres) ingérés actuellement n'ont rien à voir avec ce qu'on pouvait trouver dans l'alimentation d'il y a encore 60 ans (vie moins sédentaire, plus d'activité physique, moins de bouffe industrielle, quantités ingérées moindres, moins de sucre raffiné sur et/ou dans la bouffe....). Résultat, le diabète est passé du statut de maladie peu fréquente à une épidémie mondiale justifiant des budgets de recherche pharma massifs et des coûts de traitement faramineux (les USA étant le pire exemple en la matière). Sans compter sur l'impact diffus, mais massif, sur les personnes, au-delà de la seule santé physique (dépendance, impact sur le cerveau...).
On pointe du doigt, caricaturalement, le plomb des canalisations romaines qui en aurait fait des décadents (c'est infiniment exagéré).... Ben, avec beaucoup plus de justifications, "le sucre est le nouveau plomb" (surtout quand mis en équipe avec ses copains, le sel et le gras).
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C'est une tendance récente qui me surprend chaque jour un peu plus. Explications potentielles (non contradictoires):
- les médias sociaux, leur incitation au conflit/sensationalisme, et surtout leur implantation profonde, désormais, dans la culture et les réflexes du quotidien, ont rendu la probabilité de tels échanges si élevée que c'est juste la "nouvelle normalité", par opposition au monde médiatique précédent, très "vertical" dans son principe (l'info vient "du haut", avec une capacité limitée aux retours par le public) et limité dans sa quantité
- les professions des arts/du divertissement attirent des personnalités particulièrement narcissiques/névrosées, vivant souvent (du moins pour ceux qui ont du succès) dans des cocons encouragés/surdéveloppés par le star system et ses nuées de sycophantes et exploiteurs/manipulateurs, sans compter la tendance au monoculturalisme dans ces milieux de petites putes qui ostracisent quiconque déplaît aux plus puissants, l'atmosphère en résultant étant, par cette psychologie et le marketing poussé par les pros du secteur, celle d'un conformisme extrême. A l'arrivée, on a de très petits milieux très fermés qui formatent très fort les profils qui y vivent, qui s'encadrent d'une force de frappe/police prescriptive (les RP/le marketing) et qui, en conséquence, vivent mal la critique ou l'échec.
- le niveau de tensions d'une telle profession (économie de prototypes, malgré toutes les "recettes" qu'on voit à l'écran: aucune garantie, taux d'échec faramineux, pressions économiques, psychologiques et réputationnelles énormes...), encore plus accru par l'invasion façon raz de marée des médias sociaux (et leur effet désormais bien connu sur la psychologie: dépendance de l'ego...) explique, et jusqu'à un certain point excuse, certaines réactions. Surtout quand la sortie (supposément foirée) d'un film est encore très récente.
Mais il y a cet ingrédient désormais quasi systématique, qui semble plus venir des départements com/marketing/RP, qui consiste à s'attaquer à l'audience, à reporter le blâme sur elle, ou en tout cas une partie (généralement mal identifiée, sous forme d'un argument type homme de paille -ce sont des nazis/incels/trumpkins/istophobes). Et c'est pas juste dans les propos de conférences de presse: l'énorme force de frappe online (participation achetée à mille et un forums/blogs/vlogs/chats/fils et plates-formes, complicité des grandes plates-formes et éditeurs pour favoriser la position de la prod....) se déploie aussi pour essayer de faire marcher cette "argumentation".
Je ne sais pas vraiment qui a concocté cette stratégie de com, mais elle est aujourd'hui la plus fréquente, et ça semble très contre-productif, surtout pour ce qui concerne des franchises et franchises potentielles, où le résultat d'un film/épisode/série (et ce qui arrive autour) impacte la suite, et la base d'audience active (courante et potentielle). Je me demande si cela repose réellement sur des analyses empiriques montrant que ça marche, ou si quelqu'un a tablé sur la force de frappe des grands studios pour museler et punir, ou encore a beaucoup trop poussé le concept selon lequel "il n'y a pas de mauvaise publicité".
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2 hours ago, Kiriyama said:
Un film se plante ? C'est à cause des hommes sexistes.
Je ne savais même pas que ce film était sorti. Apparemment, il a coûté 46 millions de dollars et rapporté 6 aux Etats-Unis et 16 millions à l'international.
Coût de prod estimé entre 48 et 55 millions (mettons 50), box office à 76 millions. Et en langage ciné, ça veut dire environs 100 millions à produire ET vendre, et un retour entre 38 et 45 millions (une fois pris en compte la part des salles de ciné) avant impôts et partage de la recette dans la prod. Et le bouche à oreille, tout comme les retours online (hors critiques pros, le plus souvent influencés par le distributeur, dont ils dépendent), sont mauvais, donc la carrière DVD/pay per view sera minable (et celle en streaming, moins évaluable financièrement, le sera aussi). Donc un four.
Le truc amusant, c'est que plus d'hommes que de femmes, au final, ont vu ce film, y compris lors du WE d'ouverture... Et que plus de femmes ont été voir le dernier Rambo (un relatif échec commercial) que ce film (observé dès le WE d'ouverture, quand on y va "à l'aveugle"), alors que les deux sont sortis à peu près à la même période, dans le même contexte, avec des budgets proches.
Il y a des indices.... Et il y a des gens qui ne veulent pas les voir.
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6 hours ago, Wallaby said:https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/usa/id_88229258/donald-trump-lincoln-project-seine-freunde-verraten-ihn.html (15 juillet 2020)
Des Républicains anti-Trump ont créé un groupe appelé le "Lincoln project" qui a 1.4 million d'abonnés sur Twitter. L'idée n'est pas de faire dans la dentelle, mais de faire des gros tweets bien simplificateurs dans le même style que celui de Trump ("provocateurs, personnels et exagérés"), mais retournés contre lui.
Ce qui est assez mystérieux, c'est qu'un des meneurs du projet n'est autre que George Conway, le mari de Kellyanne Conway qui reste une fidèle trumpiste avec un poste officiel de conseillère de Trump à la maison blanche.
https://www.franceinter.fr/etats-unis-qu-est-ce-que-le-lincoln-project-le-groupe-republicain-qui-veut-la-tete-de-trump (12 juillet 2020)
Le Lincoln Project fait partie de ce que l'on appelle aux Etats-Unis un Super PAC, un groupe qui récolte des fonds pour soutenir un candidat ou un parti lors d'une élection. En l'occurrence, le Lincoln Project fait des levées de fonds pour financer la campagne de Joe Biden
le Lincoln Project attire beaucoup l'attention ces derniers temps, mais peut-il vraiment faire changer d'avis des électeurs de Trump ou bien convaincre des indécis ? Fait-il bouger les lignes ? Le site Politico en doute.
Le Lincoln Projet est une de ces multiples arnaques qui donnent à un parti des "transfuges" de l'autre, qui se drapent dans une fausse vertu de puristes pour mieux taper dans la caisse du parti qui les accueille, en lui fournissant un panel d'accessoires visuels, ce "tokenisme" jugé utile (comme on voit les chaînes du câble qui ont une dominante écrasante d'un bord politique, et quelques présentateurs -on ne dira pas "journaliste", ça n'existe plus dans ces médias- prétendant être de l'autre mais vendant la même soupe que le reste), mais ici à plus grande échelle.... Surtout côté financement. Plusieurs infos ont déjà circulé sur le contenu du Project, et surtout sur ses dépenses: et là, on s'aperçoit qu'il s'agit essentiellement d'alimenter la machine, à commencer par les dits mercenaires eux-mêmes, qui sont pour l'essentiel des seconds couteux du commentariat (Steve Schmitt vient à l'esprit, l'un des 3 "républicains" de MSNBC), de purs mercenaires de la politique, et des néocons (Bill Kristol en tête) qui se vendront à n'importe qui leur promet une guerre à l'horizon.
A côté de leurs émoluments et notes de frais faramineux (à lire, c'est caricatural), on trouve essentiellement des dépenses de diffusion pub (pas vraiment de prod, parce que la qualité de ce qu'ils ont fait.... Les Vlogers politiques de youtube font mieux quotidiennement, pour presque rien), cad l'alimentation du système, médias et "consultants" en tête. Avec un effet probablement limité, voire inexistant à l'arrivée, vu les plans médias de diffusion; ce ne sera pas vraiment vu par des publics républicains, indépendants ou même modérés. Essentiellement, c'est pour la consommation tribale du parti qui a la main en ce moment, et le seul vrai usage médiatique est de seconde main: ce mouvement "doit" exister et donner l'impression de faire et produire des trucs, pour que le commentariat de prime time en parle et dise "vous voyez? Eux aussi sont avec nous".
Ca fait partie du jeu, rien de bien nouveau, même si dans ce cas, c'est plus gros que d'habitude... Et plus cher. Mais les "meneurs" du project remercient les gros donneurs démocrates qui crachent le fric.
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34 minutes ago, Boule75 said:Je ne suis pas certain du tout que plus de concurrence change quoi que ce soit... quand l'assurance maladie se voit interdit par la loi toute négociation sur les tarifs. Si, si, ils l'ont fait.
Ce pourquoi je précise "y compris en autorisant Medicare/Medicaid à opérer comme un acheteur lambda (impact sur les prix garanti)". C'est cela que tu appelles "l'assurance maladie"? Parce que sinon, les assurances privées négocient, elles, leurs propres prix avec les boîtes pharma (raison pour laquelle les prix varient beaucoup de l'une à l'autre), même si, en raison d'autres blocages imposés par réglementation (notamment la segmentation des marchés par Etat ou région, ce qui limite la capacité de former des pools capables de négocier plus dur), l'impact est beaucoup plus limité qu'il ne pourrait l'être. A ce titre, en l'état des choses, imposer un truc comme Medicare for all risquerait de résulter soit en un alignement sur les prix actuels des prestations et produits, avec sans doute une baisse certaine, mais dans l'ensemble réduite (l'Etat fédéral casquant le coût au lieu du citoyen), soit sur une exécution complète de l'industrie pharma/médicale telle qu'elle est. Dans le premier cas, c'est une explosion de dette et une augmentation massive des impôts (et vraiment pas que pour les 10 ou 20% les plus riches), à l'heure où l'Etat US imprime déjà des sommes complètement invraisemblables et sans contreparties (ils en sont à combien depuis mars... 6 trillions? Avec un 2ème round qui arrive), et où des hausses d'impôts se profilent déjà. Dans le second, c'est une crise économique majeure vu la taille du secteur santé aux USA (18% du PIB directement, sans compter tout ce que cela induit et impacte en plus). Une phase de libéralisation, de la vraie (pas du socialisme pour les riches/déréglementation "à la carte" avec textes de lois rédigés par les grosses boîtes et les lobbies habituels), dans un premier temps, serait politiquement et économiquement plus gérable. Et cela inclue entre autres la capacité pour Medicare/Medicaid de négocier ses propres achats, et la fin de la segmentation du marché médical aux USA en régions (le plus souvent les Etats). Que les assureurs et les groupes pharmas et hospitaliers se saignent entre eux (et s'assainissent ce faisant) plutôt que de saigner leurs clients et les non assurés.
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3 hours ago, rendbo said:
Je me demandais à la lecture de ce reportage :
à 8'47, est ce que si l'Obamacare n'avait pas été détricoté / supprimé, les couts faramineux des tests et traitement du Covid aurait supportable ? si oui, par extension, y a t'il des réactions sur le fait que la crise actuelle aurait été moindre ou terminée si les gens avaent accès au soins (reste le problème des masques et gestes barrières, toujours dans cette vidéo à 1'55)
Douteux: l'Obamacare n'a absolument pas réduit les coûts de la médecine aux USA, et il a à peine (cet effet est même discuté) ralenti le rythme d'augmentation de ces coûts. La seule chose notable, qui n'était pas vraiment l'ACA (Affordable Care Act, le vrai nom) à proprement parler, a été son accompagnement par l'extension du Medicare, soit la chose qui a étendu une couverture médicale à 20-30 millions de personnes en plus, mais à très grands frais pour le gouvernement fédéral, avec un effet secondaire qui a été attribué à la vilennie du business pharma et de l'establishment, à savoir que, passé l'effet initial d'aubaine, plus d'hôpitaux et de médecins ont cherché à tout prix à éviter les patients medicare (prestations dont le remboursement est très bas pour eux, tout en prenant autant de temps/efforts/dépenses), et les assureurs se sont retirés autant que faire se peut du système (incitant d'autant plus les hôpitaux traitant avec eux à le faire), alors même que beaucoup d'employeurs (dans les Etats ayant adopté la "medicare extension") se sont empressés de ne plus fournir d'assurance médicale privée (meilleures) à des employés (surtout les plus modestes) qui pouvaient désormais émarger au medicare.
Le problème est que l'Obamacare, et plus encore le débat autour, est complètement faussé: la politique n'a pas eu de bons résultats, et a eu quantité d'effets pervers. Et la medicare extension était une cautère sur une jambe de bois. Le problème du système de santé américain est bien plus vaste et profond, ayant accumulé des "perverse incentives" en pagaille et des contradictions et empilement de lois (nationales et d'Etats), immensément complexes, pendant plus de 4 décennies. Le secteur aurait besoin d'abord et avant tout d'une intense libéralisation (au sens clean) pour pouvoir devenir effectivement concurrentiel (ce que l'Obamacare prétendait faire, mais ne faisait pas), y compris en autorisant Medicare/Medicaid à opérer comme un acheteur lambda (impact sur les prix garanti). Il y a un besoin de concurrence, seul à même de forcer les acteurs immensément puissants de ce marché à se défoncer entre eux plutôt qu'à opérer comme une coalition permanente pesant 18% du PIB (et de ce fait irrésistible): un tel poids fait que tout gouvernement qui veut s'acheter les bonnes grâces du public sur le sujet sans avoir à payer le prix de l'hostilité des secteurs pharmas/hospitalier/médecine, ne peut le faire qu'aux frais de la princesse, comme par le "medicare extension", soit une explosion de dépense pas si efficace à court terme, avec un sale effet kisscool dans un second temps (évitement/évacuation des patients medicare...), et le tout avec un alignement sur les tarifs imposés par la pourriture du secteur tel qu'il existe (soit beaucoup de fric public dépensé pour pas tant de gens que ça aidés).
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- C’est un message populaire.
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Un article qui résume bien le changement culturel (et par là, institutionnel) d'une certaine gauche américaine (avec contamination outre-mer), qui permet sa fusion avec une bonne portion de l'establishment pour créer le "new normal" dans les hautes sphères, à commencer par les médias. Je ne veux pas rallumer les échanges stériles d'il y a quelques temps, mais juste pointer, par cette synthèse assez bien ficelée, ce changement profondément implanté dans une dimension culturelle, avec des à côtés religieux (car non fondés sur l'analyse du réel ou des faits, mais des certitudes et assertions), qui a graduellement imprégné diverses institutions (à commencer par les courroies de transmission de l'information, du savoir et du "sense making") et, par là, plusieurs générations (surtout dans les CSP+), ce qui aboutit à une masse critique suffisante pour aujourd'hui se manifester à grande échelle dans toutes les strates dirigeantes/influentes (administrations, entreprises, médias, universités et écoles...) et contraindre langage, comportements et pensée, à un degré dont feue la "moral majority" des évangélistes n'aurait jamais pu rêver (même si elle l'aurait souhaité). A ceci près que cette droite évangélique avait une bien plus forte opposition, principalement dans la presse et l'université... Qui sont aujourd'hui devenus les vecteurs de la nouvelle menace, sans opposition ayant les moyens sémantiques (c'est très long et dur d'avoir un contre-argument bien pensé, clair, net, intégral et pouvant couvrir tous les niveaux de débat, du plus intello au slogan débile dans la rue ou à la réplique toute faite en quelques mots) et la masse de manoeuvre pour les employer. L'impact en résultant est désormais politique et économique, et affectera lourdement ce pays si conséquent.
L'auteur est Matt Taibbi (noté depuis ses écrits sur la crise financière de 2008):
https://taibbi.substack.com/p/the-left-is-now-the-right
Je poste sur ce fil, et non celui des criailleries, parce qu'il s'agit d'une tendance lourde (je sais que j'ai été lourd sur le sujet, notamment en y allant en ordre dispersé sur chaque anecdote qui me tombait sur le râble), d'un déterminant culturel devenu politique (et on voit, après 50 jours d'émeutes continues, et leur impact sur la politique, locale comme nationale, à quel point cela devient une réalité tangible, fondée sur beaucoup de mythes et d'idéologie qui profitent du "moment" alimenté en grande partie par la pandémie et la crise économique en résultant) qui va affecter le pays pour longtemps. Il est rare de voir des phénomènes d'une telle ampleur se développer en temps réel ("il y a des décennies où rien n'arrive, et des semaines où des décennies arrivent" selon Engels), avec un potentiel par bien des aspects terrifiant: même les religions traditionnelles (aux USA et dans les pays développés) sont divisées en interne par cette vague idéologique qui s'attaque à leurs fondements (et leur légitimité).
Extraits:
QuoteThe right still has more than its share of wing-nuts, the president being the most famous, and we’re allowed to laugh about them (in fact, it’s practically mandatory). Unfortunately, a growing quantity of opposite-number lunacies – from a chess site temporarily shut down by YouTube because of its “white against black” rhetoric, to an art gallery director forced to resign for saying he would still “collect white artists” – is mostly off-limits. If we can’t laugh at time is a white supremacist construct, what can we laugh at?
QuoteRepublicans were once despised because they were anti-intellectuals and hopeless neurotics. Trained to disbelieve in peaceful coexistence with the liberal enemy, the average Rush Limbaugh fan couldn’t make it through a dinner without interrogating you about your political inclinations.
If you tried to laugh it off, that didn’t work; if you tried to engage, what came back was a list of talking points. When all else failed and you offered what you thought would be an olive branch of blunt truth, i.e. “Honestly, I just don’t give that much of a shit,” that was the worst insult of all, because they thought you were being condescending. (You were, but that’s beside the point). The defining quality of this personality was the inability to let things go. Families broke apart over these situations. It was a serious and tragic thing.
Now that same inconsolable paranoiac comes at you with left politics, and isn’t content with ruining the odd holiday dinner, blind date, or shared cab. He or she does this infuriating interrogating at the office, in school, and in government agencies, in places where you can’t fake a headache and quietly leave the table.
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57 minutes ago, Rob1 said:
Désolé, mais je ne me suis pas du tout intéressé à ce dossier, donc je n'en sais rien.
Par contre, je sais que compiler une liste de morts suspectes (ou pas) suggérant qu'il y a quelque-chose de louche est un faux argument. Fais la même chose dans un autre milieu, et tu prouveras l'existence de la malédiction de Toutankhamon ou ce que tu veux...
Inversement, la liste suggère que dans le milieu Clinton on peut trucider quarante personnes pour étouffer des affaires mais qu'on n'a pas été fichu d'étouffer l'histoire de la stagiaire dans le bureau ovale avec le cigare...
C'était peut-être un très gros cigare. Genre immanquable
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33 minutes ago, Phacochère said:
La rabateuse et proche d'Epstein... Un réseau énorme jusqu'à sa fuite. 4 passeports, 4 ou 5 langues parlées. On la pensait en cavale à travers le monde. Elle est sous écrous.
Et en prime, c'est la fille de feu Robert Maxwell, qui baignait déjà dans des milieux et actions bien troubles (médias, jet set, renseignement, chantage, escroqueries de haut vol....), et dont la fortune aurait été soit constituée d'un monceau de dettes au moment de sa mort, soit aurait.... "Disparu"... Au moment où on se demande comment la Ghislaine avait accès à tant de fonds pour son globe trotting.
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20 minutes ago, Shorr kan said:
Et donc, le truc c'est qu'il faut avoir déjà un carnet d'adresse, donc avoir travaillé dans de grands groupes et avoir un peu d’entregent d'abords, ou se transmettre une clientèle fidèle de père en fils.
Mais peu importe !
L'important c'est de donner aux gens - surtout aux jeunes - l'envie de pratiquer les métiers manuels.
Surtout quand il y a de la demande !
L'apprentissage avec des gens passionnés et qui savent prendre le temps d'enseigner c'est important, et infiniment préférable aux grosses structures corporates, impersonnelles et à l'environnement de travail hostile
. Et j'insiste sur le personnage de Michel Serrault qui, le film Assassin(s) le montre bien, incarne la méritocratie et l'absence de compromis sur les critères de recrutement, comme on peut bien le voir quand il "recale" le personnage joué par Kassovitz, au profit d'un apprenti plus jeune, mais plus motivé et talentueux.
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18 minutes ago, Shorr kan said:
Personnellement, quand je pense au "petit artisan" de ce type, je vois moins ce gars qui semble beaucoup trop intégré dans les réseaux de renseignement et semble plus être un free lance de haute volée qui vient de ce milieu et s'est mis à son compte.... et beaucoup plus le vieux pégu du Parain III (avec son fils comme apprenti), ou Michel Serrault (embarrassé de Matthieu Kassovitz). Ils font nettement plus petit boutiquier dans une spécialité de niche, ayant appris à l'artisanale et gardant leur simplicité et l'amour du métier
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On n'invente pas des trucs comme ça:
En attendant de voir ce qui va arriver à Ghislaine Maxwell (qui a de l'ascendant vu la vie, et la fin, de son paternel), déjà placée en "surveillance suicide" et apparemment désormais régulièrement "déménagée" d'une prison à l'autre. Mais au moins on peut être sûr que si quelque chose arrive, ce sera sans doute du au coronavirus. Le rapport le dira
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4 hours ago, collectionneur said:
Les asiatiques en question comptent dans leurs rangs les étudiants étrangers ?
Probable: ils sont le premier marché des universités US, étant donné les particularités de législation qui entourent les frais de scolarité. Les étudiants "hors Etat" paient plein pot (ce qui chasse les étudiants du même Etat que l'université... Souvent initialement conçue pour éduquer les locaux), les étrangers aussi, avec le point additionnel qu'ils sont encore plus contraints de payer la pension complète (retournent plus rarement chez eux et restent sur le campus, sur-tarifé). Et vu qu'il y a encore une forte demande, c'est une clientèle particulièrement choyée, surtout dans le cas chinois qui invite parallèlement des financements additionnels (notamment les fameux instituts Confucius, ainsi que divers types de donations "sponsors" pour influer sur le fonctionnement de la fac).
15 hours ago, Wallaby said:https://www.latimes.com/california/story/2020-07-16/latinos-uc-berkeley-diverse-class-history
Dans un tournant historique, les Latinos sont maintenant le plus grand groupe de futurs étudiants de première année acceptés à l'Université de Californie pour l'automne 2020, faisant partie de la classe de première année la plus diversifiée jamais admise à l'Université, selon des données préliminaires publiées jeudi.
Les Latinos ont légèrement éclipsé les Américains d'origine asiatique pour la première fois, représentant 36 % des 79 953 étudiants californiens admis. Les Asiatiques représentaient 35 %, les Blancs 21 % et les Noirs 5 %. Environ 44 % des étudiants admis étaient à faible revenu, tandis que 45 % étaient les premiers de leur famille à suivre un cursus universitaire de quatre ans.
L'UCLA a admis davantage de candidats californiens de première année cette année, passant de 8 352 l'année dernière à 9 208. Les Américains d'origine asiatique représentent 42 % des étudiants admis, suivis par les Latinos et les Blancs à 23 % chacun et par les étudiants noirs à 6 %.
À Berkeley, les Américains d'origine asiatique étaient également le groupe le plus nombreux à se voir offrir des places en première année, avec 42 %, suivis des Latinos avec 29 %, des Blancs avec 19 % et des Noirs avec 5 %.
Ce que le LA Times ne mentionnera pas vraiment (peu connu pour sa recherche d'analyse non partisane), c'est l'importance du changement d'une année sur l'autre, qui reflète plus un choix où les critères ethniques sont devenus, par divers artifices, prioritaires. Ce sera sans doute plus manifeste l'an prochain, quand la législation sur les droits civiques (qui interdit la discrimination sur de tels critères) aura été dégagée (votée par le parlement de l'Etat, elle est sur les bulletins pour référendum en novembre) et que les autorités pourront discriminer ouvertement. Il est assez probable que tous les trucs passant sous le seuil de détection et d'attaque en justice (avec des chances de gagner) ont été utilisés pour obtenir le mix ethnique voulu, aux dépends de la qualité, un fait qui peut être masqué entre autres par une moyenne générale assez constante dans les résultats aux "standardized tests" (eux-mêmes souvent questionnés, tant pour leur validité que pour l'honnêteté et l'homogénéité de leur notation), mais une plus grande variance dans le contingent de recrues. C'est ainsi que l'affirmative action a fonctionné depuis longtemps: une minorité d'étudiants "divers" à bons, voire très bons, scores (généralement issue de milieux favorisés, qui n'auraient eu aucun besoin d'aide particulière pour intégrer une fac), cache un plus fort contingent d'admissions qui ne sont pas au niveau, voire en sont très loins, et qui, pour l'essentiel, ne retireront rien de leur temps en fac (au mieux un diplôme bidonné dans un cursus foireux), lâcheront en cours de route, et perdront entre-temps des années précieuses et plus d'argent qu'ils peuvent se permettre de claquer (= une montagne de dette comparé à leurs ressources et valeur sur le marché). Mais les statistiques seront là pour la photo.
Sous prétexte de lutter contre un racisme fantôme, il s'agit du système le plus classiste qui soit.
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Quelqu'un a suivi le sujet des conséquences non immédiates de la crise du Covid sur l'économie? Je tombe sur ça sans trop de contexte, jusque quelques anecdotes:
Un bank run? On en connaît l'échelle, ou la réalité? Parce que ça s'ajoute à ce que m'ont dit quelques connaissances sur le marché des capitaux à HK depuis quelques mois, à savoir une fuite vers Taiwan, et surtout Singapour (qui a amplifié les mouvements constatés depuis 2014-2015 vers ces places financières, mais aussi Londres et le marché immobilier nord américain), ainsi qu'à ce qui se profile aux USA avec 1/3 des paiements d'emprunts immobiliers manquant à l'appel depuis mars, plus une proportion comparable de loyers non payés, avec la fin du système de soutien lié à la pandémie dans quelques semaines, qui pourrait voir, surtout si, comme cela semble prévisible, le Congrès et la MB votent un 2ème volet daide lamentable, insuffisant et favorisant outrageusement le big business... Soient des conditions favorables à quelque chose de monumentalement dangereux aux USA. Mais si en plus la Chine donne des signes inquiétants comme un vrai "bank run" d'une échelle un peu significative (donc c'est à confirmer) sur fond de fuite de capitaux continue.... Gloups ou non selon vous?
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4 hours ago, mehari said:
Je crois me souvenir que la collaboration avec les deux types de GoT est finie.
Oui, et en fait l'idée n'a pas duré longtemps:
- ils avaient et ont toujours un gros deal avec Netflix, et ont du choisir vu que les deux semblaient difficilement compatibles en termes de charge de travail et de concurrence des studios
- ce qui ne se dit pas à voix haute mais se sait largement: les dernières saisons, et tout particulièrement LA dernière, avec ses deux épisodes finaux en point d'orgue, sont arrivés entre la signature du deal et la "décision" de renoncer à SW.... Et la réaction du public, en plus des évidentes faiblesses scénaristiques (évoquées depuis le début de la déconnexion croissante d'avec les romans, soit à partir de la saison 5.... Mais devenues manifestes pour même les plus aveugles) et des problèmes de tournage et management de la prod, ont bousillé la réputation des deux compères à la tête de l'oeuvre, soudain vus comme deux glandus propulsés à un rôle qu'ils n'auraient sans doute pas du avoir (un fait masqué par la qualité du scénario de GRR Martin et les moyens dispos), et ayant de ce fait dépassé leur seuil d'incompétence. De "boys wonder" à valeurs douteuses, ce fut leur parcours à l'argus de Hollywood.
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10 hours ago, rogue0 said:
Bon, j'ai fini par voir l'objet du "crime"... Nicky Larson.
Verdict personnel :
C'est une bonne adaptation* de Nicky Larson, en plus d'être un énorme moment de poilade ...
Bien plus réussie que le nanar avec Jackie Chan.
(*Tsukasa Hojo l'avait déjà dit : bonne nouvelle, il n'a pas totalement vendu son âme
https://www.lexpress.fr/culture/cinema/cinema-comment-nicky-larson-a-atterri-chez-philippe-lacheau_2061052.html
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/06/draguer-le-grand-public-en-respectant-les-fans-l-operation-seduction-de-nicky-larson_5420059_4408996.htmlPar contre, la greffe des pièces rapportées (caméo de Pamela Anderson, et les 2 sidekick "comiques") a du mal à prendre.
C'est la partie faible du film.Pour le reste:
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Les (quelques) scènes d'action sont inventives, comiques et badass (mention spéciale à la scène de la casse de voiture, filmée en go pro, avec sérum de vérité et les électro aimants)
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La production a clairement voulu recaser le maximum de caméo et d'hommage à l'ère Dorothée:
la BO japonaise (Get Wild), le chanteur du générique français, le doubleur français de Nicky Larson, Dorothée (arriverez-vous à les reconnaître ?)
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Au 1er degré, l'univers est respecté : il y a de l'humour gras et bas, y a des filles sublimes (mention spéciale à Sophie Mousel, qui joue la commissaire "Hélène").
A d'autres niveaux, le scénario du film se paie le luxe de subvertir le personnage, pour le rendre #Metoo compatible.
Le papier suivant avait l'air d'un article payé pour donner un vernis de défense contre les féministes et le lobby LBGTQ+ ...
https://theconversation.com/nicky-larson-et-le-parfum-de-la-polemique-facile-111800
Et en fait, après avoir lu le film, il est assez juste (en enlevant les termes ronflants)
Mais! méméméméheuh! Cet article fait un peu dans la surinterprétation: Kaori/Laura n'est pas l'objet des attentions de Ryo/Niki, non parce qu'elle serait trop "garçonne", mais parce qu'elle est la soeur de son défunt partenaire et ami. Il y a une forte différence d'âge entre eux jamais chiffrée, mais estimée entre 10 et 15 ans), et qui plus est, Ryo, dans la partie sérieuse de sa réflexion, ne se voit pas d'avenir de long terme vu sa profession et le nombre de gens qui veulent sa peau, ce qui le conduit à voir Kaori comme une personne dont il a la charge, dont il est à un certain degré le mentor, et qu'il veut à terme éloigner du monde dangereux dans lequel il vit.... Et le fait qu'elle soit la soeur de son ami rend la chose zarbi. Son insistance souvent comique sur le fait que Kaori soit la seule belle femme de cet univers qui ne lui raidisse pas l'entrecuisse (sauf quand il ne sait pas que c'est elle qu'il mate) est un running gag dans la série, qui trame cette attitude sous des dehors comiques. Ca n'a rien à voir avec une homosexualité refoulée ou un archétype viriliste qui "oppresserait" un Ryo dont le comportement de coureur lourdingue est le plus souvent une évasion du côté tragique et dur de sa vie professionnelle, toujours présentée (dans les quelques moments de sérieux) sous l'épée de Damoclès de la certitude d'une mort prématurée qui peut surgir à tout instant (un carpe diem dans le registre de la farce de niveau Benny Hill).
QuoteBref, au pire, il suffira de fermer les yeux, et ça sera bon.
Accessoirement, la production a repris en Nouvelle Zélande : elle a pris 1 an de retard, suite à blessure de l'acteur, puis covid.Plot twist: Spike meurt comme prévu.... Mais du Covid!
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Les (quelques) scènes d'action sont inventives, comiques et badass (mention spéciale à la scène de la casse de voiture, filmée en go pro, avec sérum de vérité et les électro aimants)
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Là, tu as frappé un grand.... Cou?
Ceci dit, c'est objectivement pas un chef d'oeuvre, mais je l'avais bien aimé (et je l'aime toujours) quand je l'avais vu à sa sortie en salle (ça ne rajeunit guère).