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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 7 hours ago, Clairon said:

    On en est encore à l'époque "les français sentent mauvais et ne se lavent jamais" ? Pas un peu caricatural ?

    Clairon

    Quand on pense que le mythe, à l'origine, vient de la 2ème GM, de remarques de GI's bien pourvus logistiquement rencontrant des Français privés d'à peu près tout depuis alors 4 ans, dont du savon qui était non seulement rationné, mais de qualité merdique (les composants étant essentiellement remplacés par du gras). Et ça n'a pas aidé, dans ma tête, quand j'ai découvert la statistique amusante (annéees 90; je sais pas si c'est encore valable) selon laquelle les Français étaient ceux qui consommaient le moins de savon dans le monde développé... Mais étaient les plus gros utilisateurs de gel douche! 

  2. 12 hours ago, Boule75 said:

    Malheureux ! J'espère - et j'imagine - que tu ne le fais pas vraiment,

    Non.... Mais je suis souvent salement tenté. 

    Quote

    pulvérise effectivement l'immondissime miasme.

    J'ai aussi pensé à une autre tactique, qu'on m'a déconseillée, je ne sais pas pourquoi.... Tousser, c'est pour le (relativement) close combat. Alors j'essaie de me munir de petits cailloux pour les jeter sur les gens dans la rue dont la tête me revient pas. J'avoue qu'il y a une faiblesse dans cette approche qui me permet de couvrir le combat à distance moyenne (oui, la rue et les supermarchés sont un champ de bataille, que personne n'ose dire le contraire): les conséquences éventuelles. C'est pourquoi j'aimerais bien instituer des associations de quartier pour pourrir la vie des gens recevant mes cailloux: aussitôt bombardés, ils prennent en plus des barrages de tweets les désignant comme sorciers porteurs du virus, pour un lynchage virtuel en règle au sein duquel leurs protestations d'avoir été agressés ne seront pas entendues. Ainsi, mon approche tactique est plus complète et concourt d'une stratégie opérative parfaitement pensée. 

    J'attends les suggestions: on est sur un forum militaire après tout. La vraie faiblesse de cette approche est que je suis dans un quartier de vieux: le vice de nuire à autrui par égoïsme, emmerdement ou pure malice ne manque pas, mais les vioques tendent à pas être trop sur les médias sociaux, surtout les rapides comme twitter, et ils sont gourmands en attention. 

    Quoi, psychopathe? C'est juste que je m'emmerde, coincé chez moi. 

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  3. 53 minutes ago, Hirondelle said:

    Breveté!

    Mais c’est bien connu, les hirondelles vont par deux: Afrique, Europe...

    Oups, belle référence à Sacré Graal, mais je viens de m'apercevoir que j'avais référencé le mauvais post.... Désolé. Il fallait voir (pour Alexis):

    1 hour ago, Alexis said:
      Reveal hidden contents

     

    43853f808ab627b40e4868a12fbc7b6b.jpg

    T'as envie de jouer ?

     

    Petit calibre ===> Petite bite. Je vois que nous sommes d'accord sur la définition de la virilité :-)

    Il y en a une autre? 

  4. 38 minutes ago, Alexis said:

    Les Américains commencent à se préparer sérieusement à la lutte contre le coronavirus, en faisant le plein de l'indispensable en priorité.

    Coronavirus : les ventes d'armes explosent aux États-Unis

    De nombreux Américains se sont décidés à faire leurs achats par crainte que le gouvernement fédéral ne restreigne la vente d'armes de munitions après la proclamation de l'état d'urgence.

    (...) D'après un article paru dans le Los Angeles Times, les ventes d'armes auraient tout particulièrement augmenté dans les États comptant à ce jour le plus de cas de coronavirus, à savoir la Californie, l'État de Washington, et New York. La hausse est cependant notable dans d'autres zones moins affectées, où de nombreux consommateurs font l'acquisition de leur première arme à feu.

     

    Bon, pour arriver à toucher un virus, même à un mètre, faut quand même être une fine gâchette... 

    Benêt, va! C'est pourquoi il faut employer un minigun: quand quelqu'un a cette saleté, c'est dans tes poumons, dans ton sang.... Mieux vaut pouvoir transformer le danger en nuage rouge. Si possible en tirant sous le vent. 

    Faire face à la maladie au M-16. Quelle bande d'amateurs à petite bite! 

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  5. 55 minutes ago, collectionneur said:

    Pour les lits en soins intensifs, un article de 2014 indiqué que les États-Unis sont mieux pourvu que le Royaume-Uni :

    https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/1813219

    The United States has 25 ICU beds per 100 000 people, as compared with 5 per 100 000 in the United Kingdom.

    As a result, ICU case-mix differs substantially. In the United Kingdom, the majority of ICU patients are at high risk for death, whereas in the United States, many patients are admitted to the ICU for observation

    On voit ça passer depuis longtemps, et il faut souligner qu'il semble que le RU soit particulièrement mal armé contre le phénomène, étant donné qu'ils ont déjà, de l'aveu de nombreux médecins, administrateurs et infirmières, un NHS en surtension qui ne peut plus depuis un bail opérer dans des conditions satisfaisantes, et dont il était prévu qu'il parvienne à un point de rupture assez rapidement SANS la pandémie. Médecins qui quittent le service par épuisement/lassitude/pessimisme, insuffisances généralisées, délais de traitement inacceptables et -ce n'est pas souvent signalé- proportion de morts évitables nettement supérieure à celle des USA; ça résume beaucoup de choses, de ce que j'ai lu ici et là, et cela arrive alors même que la courbe de croissance des budgets du NHS est, de façon constante, très forte depuis presque 2 décennies (190 milliards de livres cette année, je crois, contre 75 en l'an 2000), l'essentiel de la croissance récente ayant cependant été absorbé par des augmentations de salaires (qui sont encore loin d'être adéquats). 

    Pour les comparaisons internationales, je n'ai que des sources partielles éparses, et elles racontent divers types d'histoires, reposant aussi sur des séries de critères eux-mêmes assez partiels et partiaux. Nombre de lits par habitant (où les USA, mais aussi le RU, et encore plus la Suède, ont des problèmes), nombre de machines (par types divers: scanners IRM....) par habitants (grand avantage aux USA sur ce plan, en moyenne), nombre de médecins (USA à la ramasse?) ET d'infirmières (les USA semblent mieux pourvus de ce côté) par habitant, délais d'attente, taux de survie par maladie.... C'est un peu le bordel pour s'y retrouver. 

    En tout cas, moi j'ai trouvé la formule fatale pour n'être en contact avec personne: beaucoup tousser quand je suis en public. C'est fou comme on me laisse tranquille. 

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  6. On 3/14/2020 at 7:52 PM, Cadia said:

    De toute manière le Vénézuela n'est même plus capable de produire du pétrole car, les infrastructures ne sont plus entretenues faute de moyens. Ce pays est passé en quelques années d'une capacité de production d'environ 3.5 mios/barils jours à moins d' 1mio aujourd'hui...

    L'infrastructure pétrolière du Vénézuela n'est plus entretenue faute de moyens depuis les débuts du chavisme: c'était déjà signalé au début des années 2000 comme étant la garantie de leur perte de revenue à terme, et à l'époque, c'était évidemment balayé d'un geste par les thuriféraires de la quasi religion d'Hugo Chavez en occident. Comme à peu près toutes leurs infrastructures, les installations liées aux hydrocarbures se sont vues vampirisées de toutes leurs réserves et de l'essentiel de leur cash flow et capacité d'investissement depuis le tout début, pour financer la "révolution", la redistribution et la clientèle politique des oligarques du régime, bouffant toute leur capacité d'entretien et de développement. Bref, pour rétablir la situation vénézuélienne, il ne suffirait pas de soudain réinvestir les montants annuellement nécessaires: ce sont 2 décennies de pourrissement auxquelles il faut remédier, ce que le pays ne peut pas faire matériellement (pas les moyens) et politiquement (pas le bon régime). Qui plus est, il manque même l'infrastructure humaine pour la chose: l'essentiel des gens éduqués qui faisaient marcher le truc (comme les autres infrastructures) appartenaient soit à l'élite qui a été dégommée par Chavez et consorts, soit à la classe moyenne du pays. Les deux se sont depuis essentiellement exilées pour de plus verts pâturages (beaucoup aux USA), ou ont été remplacées en bonne partie (en tout cas dans la moitié haute de la hiérarchie) par des apparatchiks, souvent pas/peu qualifiés, afin de mettre le système en coupe réglée avec des gens de "confiance". Résultat, le savoir-faire manque, de même que la bonne volonté, la bonne organisation et même la capacité à renouveler le personnel. Et ce depuis un bon bout de temps.

    Tout ça pour dire qu'un redémarrage de la production vénézuélienne n'est pas possible rapidement, ni même probablement en plusieurs années, à supposer même que la décision puisse être prise par le présent système, et suivie d'effets significatifs. Pour l'essentiel, la réactivité/l'élasticité du Vénézuéla en tant que producteur de pétrole est devenue nulle ou pas loin s'en faut. 

     

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  7. 14 hours ago, Kiriyama said:

    Bonjour, 

    Je remarque que beaucoup de séries télévisées américaines sont en fait tournées au Canada (Smallville, Riverdale, Virgin River…) et je voulais savoir quelle en était la raison ?

    Pourquoi aller tourner à l'extérieur du pays ?

    Un grand merci.

    Jusque dans les années 80, la majorité était tournée quasi exlusivement en Californie, avec quelques autres spots, notamment NY, qui avaient quelques studios. Des changements de réglementation (sur tout un tas de trucs, notamment le droit du travail, mais plus encore un ensemble de petites et moins petites règles sur un peu tout et rien, avec à l'arrivée une énorme augmentation des dépenses avant même qu'un tournage commence) et de taxation, ainsi qu'une importante augmentation des coûts de l'immobilier, plus sans doute un syndicalisme très revendicatif dans les métiers du secteur, ont changé cela, surtout quand d'autres Etats, et d'autres pays, se sont mis à s'intéresser à ce marché particulier et ont offert un tas de facilités diverses: aides à l'investissement, exemptions d'impôts, aide à l'installation pour des pros de l'industrie ciné/télé, accès à des  propriétés et moyens publics, ouverture de cursus spécialisés dans les institutions d'enseignement locales.... Bref, tout d'un coup, la concentration physique des activités en Californie ne faisait plus grand sens, surtout avec l'explosion démographique de l'Etat, et donc l'intense urbanisation qui allait avec, donc l'accroissement des coûts, mais aussi des distances à parcourir pour trouver les variétés de lieux dont une production a besoin en un court laps de temps.

    Au début, le changement fut peu sensible, tant que le nombre de productions restait limité (essentiellement, par le nombre de chaînes qui pouvaient produire et diffuser des séries, et par le temps d'antenne global dispo), mais à partir des années 90, avec une large diffusion du câble et la croissance des chaînes atteignant un seuil suffisant, le changement s'est accéléré, si bien que divers spots sont devenus des lieux à nombreux tournages, aux USA et ailleurs: on trouve notamment pas tellement le Canada en soi, mais surtout la région Seattle (Washington)- Vancouver (Colombie Britannique), et de même la région frontalière Michigan-Minnessota-Ontario. Au sud, on a la Georgie où beaucoup de productions sont localisées, et maintenant aussi le Texas et l'Arizona (qui, ironiquement, est le lieu principal de tournage pour figurer le sud californien et le Mexique.... Moins de réglementations, coûts plus bas). 

    Mais il faut aussi souligner que le Canada a développé depuis longtemps ses propres productions, et comme le marché ciné-télé nord américain est très intégré, et que maintenant, il faut produire à la chaîne pour remplir la demande streaming (en 2016, il y avait 5 fois plus de séries produites par an qu'en 2001 aux USA.... Et depuis 2016, avec l'arrivée du streaming, on doit avoir doublé le score), ça fait aussi un bail que les séries canucks sont sur les écrans ricains, et que les lieux de production existants sont saturés de demande indifféremment des frontières nationales. Aujourd'hui, dans la prod ciné-télé, cela devient un calcul stratégique que de réserver des créneaux de studios et autres lieux de prod avec infrastructure, ne serait-ce que pour empêcher des concurrents d'en disposer. 

    Ceci dit, il y a encore du tournage en Californie: les immenses studios de jadis existent toujours, même s'ils ont perdu en empreinte au sol et si certains ont été reconvertis, notamment en parcs d'attraction (Universal Studio). 

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  8. 2 hours ago, Wallaby said:

    https://www.theatlantic.com/politics/archive/2020/03/tuesday-primary-florida-arizona-coronavirus/607996/ (14 mars 2020)

    Primaires dans l'Arizona, l'Illinois, la Floride et l'Ohio

    Les responsables électoraux s'attendent à ce que certains électeurs réguliers ne se présentent pas mardi, de peur de contracter le virus. Mais ils s'attendent toujours à ce que de nombreuses personnes - des millions - votent en personne. C'est pourquoi l'accent a été mis sur la propreté. Les responsables encouragent les gens à apporter leurs propres stylos pour remplir les formulaires et forment les employés des bureaux de vote à l'utilisation d'un équipement approprié - nettoyage et lavage des mains.

    La simple menace de contracter le coronavirus provoque déjà des perturbations. Les fonctionnaires ont dû fermer les bureaux de vote où se trouve une forte population de personnes vulnérables, comme les maisons de retraite et autres établissements de soins. La semaine dernière encore, l'Ohio a fermé plus de 100 bureaux de vote et les responsables des élections s'efforcent toujours de trouver des sites de remplacement. "Il pourrait y avoir beaucoup de confusion" mardi.

    Il va y avoir un vaste problème à cet égard pour les Etats qui maintiennent leurs primaires: aux USA, les bureaux de vote (comme ailleurs) reposent en large part sur des volontaires, et l'immense majorité de ceux-ci sont des personnes âgées, plus impliquées, plus actives dans la vie civique, avec du temps disponible à revendre. Mais même avec ce réservoir abondant, il y a déjà des manques en temps ordinaires. Quid avec cette crise? Non seulement les volontaires seront moins nombreux, mais en plus, les personnes âgées sont celles qui doivent le plus se cloîtrer et être tenues à l'écart, parce qu'elles sont plus vulnérables (tout comme les enfants tendent à être plus des boîtes de Pétri vivantes, souvent en tant que porteurs sains). Donc non seulement les sites de remplacement (notamment écoles et maisons de retraite -ou équivalents) seront plus difficiles à trouver, mais ils vont surtout commencer à manquer gravement de personnels pour faire le job, parce que si les vieux restent chez eux et/ou sont écartés (par leurs familles, par pression des autorités....), il n'y aura vraiment PERSONNE pour faire le dit job. C'est déjà dur de faire voter les jeunes et une bonne partie des adultes, mais de là à en trouver assez pour jouer les appariteurs/assesseurs et autres volontaires de bureaux de vote (cad se coltiner une ou plusieurs journées entières à faire ça), on peut tout aussi bien croire qu'Elvis a pris la relève du Père Noël. 

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  9. 3 hours ago, Wallaby said:

    quand cette dernière n'est pas elle-même sous-traitée à des polices privées.

    https://www.ft.com/content/d3bc25ea-652c-11ea-b3f3-fe4680ea68b5 (Italy wonders where Europe’s solidarity is as coronavirus strains show 13 mars 2020)

    Lorsque l'Italie a demandé des fournitures médicales urgentes dans le cadre d'un mécanisme européen spécial de crise, aucun pays de l'UE n'a répondu. Craignant ses propres pénuries, l'Allemagne a d'abord interdit l'exportation de masques médicaux et d'autres équipements de protection. 3M, un producteur, a déclaré que les restrictions allemandes avaient rendu impossible l'approvisionnement du marché italien.

    Le geste de Pékin a renforcé la perception d'un manque de soutien de la part de l'Europe, aggravé par une erreur de communication de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, qui a laissé entendre jeudi que ce n'était plus son travail de maintenir l'Italie dans l'euro.

    "C'est Retour vers le futur, où l'Italie est laissée à elle-même", a déclaré Nathalie Tocci, directrice de l'Institut des affaires internationales à Rome. "Ce fut le cas avec la crise de la zone euro, puis la crise des migrants de 2015-16 et maintenant la crise du coronavirus. C'est toujours la même histoire et les implications politiques pourraient être massives".

    Le commentaire de Christine Lagarde selon lequel ce n'était pas le rôle de la BCE de "fermer le spread" entre les obligations d'État italiennes à 10 ans et les Bunds allemands - une mesure du différentiel de risque entre les deux dettes souveraines - a provoqué une hausse de 60 points de base, la plus forte augmentation quotidienne jamais enregistrée. Le FTSE MIB, l'indice des valeurs de premier ordre de Milan, a chuté de 17 %, sa plus forte baisse quotidienne.

    Les commentaires de Mme Lagarde semblent détricoter le travail de son prédécesseur italien, Mario Draghi, qui a contribué à restaurer la confiance dans le fait que l'Italie pouvait rester dans la zone euro, tout en faisant écho aux sentiments des décideurs politiques allemands, a déclaré Mme Tocci.

     

     

    A croire que beaucoup font tout pour que beaucoup, vraiment beaucoup d'Italiens (et, au final, d'autres) passent au stade de la haine absolue envers l'UE. Ils le voudraient expressément qu'ils ne s'y prendraient pas très différemment. 

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  10. 11 minutes ago, Boule75 said:

    Et donc non : Warren ne soutient pour l'instant ni l'un ni l'autre.

    Elle doit essentiellement être en train de faire monter les enchères auprès de l'establishment qui sera, en toute vraisemblance, le seul côté apte à lui offrir quelque chose, faisant semblant de garder la possibilité d'un ralliement à gauche que son histoire politique personnelle (guidée par l'ambition sans beaucoup  de scrupules) ne semble pas indiquer comme probable. Mais ça pourrait être sa seule option si elle attend trop (ce qui peut déjà être le cas), la poussant à jouer la carte de plus long terme d'une passionaria de la gauche "dure". Problèmes dans ce cas de figure:

    - elle n'est pas très populaire en dehors des salles de rédac du Guardian, du NY Times et Buzzfeed, et des cercles sociaux qui tournent autour de ces endroits, soit un microcosme

    - elle s'est plus ou moins décrédibilisée auprès d'une bonne partie de l'électorat progressiste à force d'hypocrisie et de retournements de veste sur trop de sujets

    - elle n'a pas vraiment une base électorale propre, hardcore, qui reste avec elle quoiqu'il arrive, comme l'ont prouvé les primaires où elle n'a pu en bâtir une

    - elle n'est pas très charismatique ou convaincante

    A l'arrivée, je pense vraiment qu'elle est juste en train de négocier un ralliement en pensant qu'elle peut obtenir plus, ce qui à mon avis vient d'une surestimation d'elle-même (et de sa "faction") dont elle a fourni à plusieurs reprise des preuves pendant sa campagne.. Peut-être attend-elle de voir s'il y a encore espoir d'une convention négociée où son apport pourrait vouloir dire quelque chose, même juste à la marge, mais je vois pas comment elle peut tenir jusque là. Surtout au rythme où la candidature Biden gagne en niveau écrasant d'avantage. 

  11. 24 minutes ago, elannion said:

     

    Sinon pour les groupies wokiste intersectionnelles de Sanders comment prennent ils  le vote noir (bon pas forcément pour des raisons hyper cool) et le vote latino qui les ont fuis ?

    Dissonance cognitive ?

    Pour l'instant, c'est sur reddit que ça se verra le plus, avec l'une des remarques qui a été beaucoup citée ces derniers jours, par quelqu'un qui a du avoir un moment de lucidité: "il est maintenant prouvé qu'il y a plus de monde en dehors de reddit que sur reddit". Sur les autres médias sociaux, les opinions continuent à être plus guidées par les pros et semi-pros, donc tout est fait pour maintenir la bulle désinformationnelle très intégrée et fermée de la gauche idéologique. Beaucoup de gens en vivent, beaucoup de gens en dépendent émotionnellement, beaucoup de gens sont trop idéologisés pour voir autre chose, et il y a une masse critique suffisante pour que ce monde continue à ne tourner qu'autour de lui-même. 

    Pour le vote noir, on verra à mon sens le déni primer sur tout, peut-être mâtiné de mépris plus ou moins mal caché, qui sera avant tout un mépris de classe/éducation, les "usines à diplômes" que sont en grande partie les universités US fournissant désormais, surtout dans les filières souvent incriminées, 100% du snobisme et 0% du bagage nécessaire à une pensée critique et ouverte. Résultat de la fuite en avant du business model de l'enseignement supérieur depuis les années 80 vers toujours plus de massification et clientélisation de l'université, afin de garantir des carrières (dans l'administration hypertrophiée des établissements, et dans un corps professoral sans standards) et d'alimenter la bête, via l'explosion des effectifs et des tarifs, et avec l'aide de changements législatifs (impossibilité légale de faire défaut sur les emprunts étudiants, prêts et garanties gouvernementaux, inflation réglementaire des demandes de diplômes et certifications pour quantité de métiers et activités....) et académiques (inflation des notes, critères d'admissions, affirmative action poussée pour taper dans d'autres réservoirs à tout prix....). 

    Quote

     

    Comment gagnent t-ils

    leur vie ? C'est devenue clair que la vie des jeunes diplômés est devenue très difficile. Compliqué de trouver un job en adéquation avec ce que l'on a étudié et surtout le prix payé. ..

    Et ce genre de types avec leur études en mousse arriveraient à trouver du travail très bien rémunéré ?

     

    On parle d'une assez vaste population de diplômés: il y a de tout, dedans. Dont une masse critique suffisante de gosses de riches et de gens bien formés qui ont accès à des ressources par leurs parents et/ou par un vrai métier qui rapporte. Ils sont juste idéologisés, et connaissent suffisamment de gens du même type, ou venant des mêmes filières (mais ayant moins de ressources), déjà idéologisés ou qui sont faciles à convertir. Les filières pourries ont, de même, quantité de gens de ce type: des "nantis d'avance", et des baisés de base, pompés à mort par des profs doctrinaires (qui n'auraient jamais du avoir ces jobs). Au final, tu n'as besoin que de quelques milliers ou dizaines de milliers d'individus très actifs pour avoir un mouvement, ce qui, dans un pays de 330 millions d'habitants avec près de 4000 universités et désormais environs 40 à 50% d'une classe d'âge (une classe d'âge US étant d'environs 4 millions d'individus) qui passera au moins un peu de temps en fac, n'est pas très difficile à trouver. 

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  12. A noter que la fameuse "coalition" (sous entendu "des opprimés et épris de justice") ne s'est finalement pas révélée exister pour Sanders: l'effet repoussoir de Clinton n'était pas là ce coup-ci, il y avait des alternatives (dont beaucoup étaient des illusions prêtes à dire n'importe quoi) et on a pu mesurer l'impact réel de l'impopularité clintonienne. Les jeunes, ce fuel de la candidature Sanders, ne se sont pas bougés, ce qui a plus montré l'extrême popularité de Sanders auprès d'une petite minorité d'activistes très engagés, et sa popularité "de conformisme" et passive auprès d'un plus large public de ces tranches d'âge. Les noirs n'ont pas du tout adhéré, et les latinos pas assez. 

    J'objecte cependant un peu sur ce profil type reddit: ce n'est pas qu'un vote d'un certain sous-groupe très particulier projetant ses intérêts socio-économiques spécifiques sur la "big picture" et prenant son cas pour une généralité. Le mot "idéologue" dans la même phrase, me semble plus être la clé: ces militants projettent leurs coquetteries (voire délires) pseudo-intello sur leur "vision" de la scène politique bien plus que leurs intérêts. Cela renvoie au profil moyen des activistes "progressistes" dans la population américaine: blanc (c'est la mouvance politique la plus blanche du pays.... Avec la micro-minorité des white supremacists:laugh:), jeune, CSP+ (c'est le segment démographique/politique au plus haut revenu moyen). Les gens ayant reporté non idéologiquement sur Occupy Wall Street ont ainsi décrit les activistes qui ont pris contrôle du mouvement dans les 3-4 jours qui ont suivi les manifestations initiales plus spontanées (et faites d'un public assez analogue au Tea Party avant qu'il soit coopté): des militants organisés, intersectionnels (divisant la foule en "groupes de travail" selon race et sexe, utilisant la violence et la menace pour ce faire), blancs, venant d'université, avec une forte concentration de "trust fund babies" (= glandus gosses de riches). 

     

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  13. 2 hours ago, Wallaby said:

    https://www.20minutes.fr/economie/2737567-20200311-coronavirus-frontaliers-francais-bienvenus-allemagne

    La région Grand Est a été déclarée ce mercredi zone « à risque » au coronavirus par l’Institut Robert-Koch, l’établissement allemand responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies.

    En conséquence, les autorités allemandes demandent aux frontaliers français de rester chez eux.

    Les virus teutons lancent une attaque sur la choucroute française  ? 

  14. 7 minutes ago, Phacochère said:

    J'allais posé la question mais tu as apporté la réponse. Un ditrisct tellement démocrate que le gens ne votent plus. Comme les quartiers où les gens ne votent plus...les surprises sont de mises quelque soit la couleur.

    La même chose était arrivée en 2010 côté républicain: le Tea Party, en tout cas sa frange la plus organisée et financée, a fait une percée significative (environs une soixantaine d'élus à la Chambre à l'époque) dans des districts ultra "rouges" où les élus en place ne se donnaient même pas la peine de faire campagne, où la grande majorité des électeurs ne se bougeait pas le cul (du moins en année non présidentielle), et où les primaires motivaient bien peu de monde. Dans une telle situation, il devient possible à des ultra-militants, si certaines conditions sont réunies (masse critique, engouement, suffisamment de militants au sol, du financement, un bon "moment"), de faire venir assez de monde pour renverser des primaires initialement vues comme sans enjeux. Un petit pourcentage non représentatif peut alors bouleverser la donne, et lors des élections générales, le district à majorité stable et écrasante élirait n'importe quoi ayant le "R" à côté du nom du candidat.

    Dans le cas du district d'AOC dans le Bronx, selon le mot de Nancy Pelosi, au stade de la générale, un verre d'eau l'aurait emporté s'il portait la lettre "D"; tout se joue dans les primaires, pour ce genre de districts, et Joe Crowley, le sortant, était élu depuis si longtemps dans un district non mobilisé, et était tellement occupé à autre chose (il était genre n°2 ou 3 du parti à la Chambre, donc Chief Whip ou quelque chose du style), qu'il n'a pas fait campagne. Et il était bien difficile de voir venir la menace puisqu'estimer une mobilisation sur des effectifs si réduits dans un processus moins formel comme les primaires d'un district, est quasi impossible. En tout cas hasardeux. Et la suite a montré qu'il ne fallait pas tant de monde que ça pour changer le résultat: ces 18 000 votants (dont une partie aurait voté de toute façon et n'a cherché que le changement, donc dans les faits encore moins de vrais nouveaux mobilisés) étaient facilement trouvables pour une candidate pour ainsi dire choisie sur casting (elle n'a pas fait grand chose toute seule) par des organisations nationales très très à gauche avec beaucoup de moyens et de volontaires "importables" dans le Bronx. 

    Quand la mobilisation moyenne est très faible, ce sont les radicaux qui l'emportent. 

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  15. On 3/11/2020 at 8:27 PM, Ciders said:

    Manuel Valls est disponible sinon !

    Il ne remplit pas l'autre condition de base: "natural born American citizen". 

    Quote

    Donc aucune chance d'avoir un ticket avec Alexandria Ocasio-Cortez.

    Elle est très impopulaire auprès de l'establishment et du parti démocrate, auprès des modérés du parti et auprès de l'électorat démocrate au sens large. Même pas en rêve auprès des indépendants. Elle n'est une star que sur la planète ultra-gauche. Elle n'est même pas populaire dans sa circonscription où elle a été essentiellement élue par une mobilisation anormale d'environs 18 000 militants dans un district (de 700 000 habitants) tellement démocrate que personne ne vote jamais aux primaires. Personne dans le district ne savait qui elle était alors, et personne ne l'y voit jamais: c'est un pur produit des assoces militantes d'ultra gauche (tout son financement vient d'en dehors de l'Etat de NY), dont la grande popularité sur Twitter ne se traduit pas tant que ça sur le terrain: c'est un média pas/peu représentatif, et surtout ne représentant aucune forme de concentration géographique (de ses millions de followers, combien sont même américains.... Ou aux USA?) politiquement utile. C'est une bonne caisse de résonance (mais en partie parce que les grands médias y font beaucoup trop attention) pour certaines choses, mais pas plus.

    Rappelonts qu'aux USA, environs 50 millions de gens sont sur Twitter (et difficile de voir combien sont des bots, des sock puppets, des comptes d'organisations....), et que moins de 10% de cela sont réellement actifs (cad tous les jours, avec une fréquence notable). De ces gens actifs, la grande majorité se fout de la politique, ou y touche si peu (quelle part d'un following politique est autre chose qu'une "coquetterie numérique", ou du suivisme/conformisme numérique de surface?). A l'arrivée, l'essentiel de l'agitation politique sur Twitter, c'est sans doute moins d'un million de personnes, dont quelques centaines/milliers d'influenceurs (qui y vivent et en vivent, essentiellement) dont très peu sont réellement significatifs; et la majorité de ce quasi million, ce sont les plus militants, les plus enragés, les plus névrosés et les plus trolleurs, soit un échantillon très peu représentatif de quoique ce soit, et surtout très peu convaincant ou attirant pour la majorité des gens. Et c'est là qu'AOC est "populaire". 

     

  16. 1 minute ago, Ciders said:

    La chance de Biden pourrait, potentiellement, d'être perçu comme un candidat "normal" après la tornade Trump. Un peu comme Hollande en France : le bon gars pépère qui vend pas du rêve mais bon, quoi, bof mais hein ? Bon gars quoi. Allez.

    Mais j'y crois moyennement. Hollande faisait illusion. Biden, ça sent vraiment la mite.

    Question sérieuse : il y a un âge minimum pour le poste de vice-président ?

    Même chose que pour le président. 

  17. 4 minutes ago, Shorr kan said:

     

     

    En gros l'atout maître de Biden est sa "médiocrité" au sens ancien de l'étymologie latine terme  de moyen.

    Yep: sa médiocrité APPARENTE en terme de programme (en fait assez peu existant: il flippe floppe, ne dit rien de précis qui ne soit dédit ensuite.... Le pur apparatchik) et de charisme (inoffensif dans les perceptions, voire sympa à l'occasion). Le sandwich pain de mie blanc et beurre doux, qui n'est présenté que quand quelqu'un le demande vraiment, c'est son axe de communication. J'en veux pour preuve anecdotique le slogan le plus "osé" de toute sa campagne: "no malarkey" (pas de baratin), en référence à un des seuls moments un tant soit peu notables de sa carrière, quand il a rabroué Sarah Palin lors du débat des VP putatifs en 2008, en disant que ce qu'elle avançait était du pur "malarkey": c'est une expression à peu près aussi osée que ne pas dire qu'il fait beau de la même manière que tout le monde, et qui avait le "charme" additionnel de profondément dater l'émetteur, étant donné qu'il s'agit d'un terme très vieillot, qui a quitté l'usage courant (chez les moins de 50 ans) depuis les années 60. 

    A part ça, le gars a autant d'originalité qu'un album de pop contemporaine. Le tempo en moins. 

  18. 4 minutes ago, Kelkin said:

    Tiens, un autre dessin de presse :

     

    Allez, je vais faire mon Tancrède : ces deux personnages, regrette que le vainqueur ne soit pas un non-blanc comme Kamala Harris, Cory Booker, ou Andrew Yang; ou un non-hétéro comme Buttigieg, ou un non-homme comme Elizabeth Warren ou Amy Klobuchar. Quand aux finalistes, ils sont renvoyés dos-à-dos en tant que vieillards blancs.

    À aucun moment ils ne se préoccupent des idées, des programmes, ce qui compte se résume à l'identité raciale ou sexuelle.

    Cela dit, justement, ils ont perdu. Le vote woke n'a pas porté.

    Ce qui est assez révélateur dans l'Etat de Washington qui, plus encore que la Californie, et avec l'Oregon (enfin, pour les deux, on parle surtout de leur bande côtière et de leur ville principale; le reste est républicain), sont les Etats les plus woke des USA. Toutes les caricatures de hipsters ultra-gauche-bobo-bien-pensante viennent de là, bien plus encore que de la côte est. Seattle et Portland sont, avec San Francisco, le coeur battant de Wokeland. Que Sanders ne l'ait emporté (provisoirement, cela changera peut-être dans les jours à venir) que de 0,2% dans l'Etat de Washington, où Biden n'a même pas fait campagne et pas claqué un kopeck (et n'avais pas d'organisation sur le terrain), devrait être un sérieux avertissement pour le parti démocrate et ce qu'il laisse filer dans ses rangs. 

  19. 3 hours ago, jean-françois said:

    la médiocrité des candidats en face.

     

    Pour toute sa corruption et sa nullité en tant que candidat/meneur de campagne, sans compter sa "compétence" douteuse d'ex-troisième couteau soudain sorti du lot par Obama, Biden a quand même quelques trucs qui roulent pour lui, que seuls ses multiples gaffes, écarts désagréables (comme sa dernière sortie en date contre un syndicaliste, ou son intolérance aux critiques) et moments révélateurs (qu'il n'est qu'une créature du "marais") peuvent compromettre: il va avoir TOUS les médias ou presque pour lui, qui couvriront toutes ses fautes, les feront disparaître ou empêcheront même qu'elles soient discutées à grande échelle en premier lieu, et cela va valoir beaucoup. L'establishment américain va se concentrer autour de lui façon Macronnie à la puissance 200, et quasiment tous les médias traditionnels vont agir en conséquence et lécher la main qui les nourrit. A contrario, Trump sera d'autant plus caricaturé et "mis en scène" de façon complètement scénarisée, quoique le vrai Trump fasse. Ce dont HRC a bénéficié en 2016 ne sera rien à côté de ce qui vient, et ce d'autant plus que les grandes plates-formes de médias sociaux seront cette fois pleinement de la partie dans le même sens: tout ce qui n'ira pas dans le sens de Biden sera effacé, empêché d'apparaître, mis en silo, censuré, rabaissé dans les priorités.... Les méthodes plus ou moins discrètes de faire disparaître l'opposition sans en avoir trop l'air ne manquent pas. De même que celle qui se foutent de ne pas en avoir l'air parce qu'il faut se faire à l'idée que désormais, ce que twitter/facebook/google/reddit veulent, ils le peuvent et ils se foutent que vous protestiez: ils contrôlent l'accès à l'espace public où vos protestations pourraient peut-être être entendues. 

    Autre avantage de Biden: il a assez bien réussi à incarner (sans réellement l'être) le "candidat par défaut", et le "modéré": ne jamais sous-estimer la puissance potentielle de ce candidat "neutre" (du moins dans la perception) surtout autour de l'électorat type "majorité siliencieuse" (terme semi ironique) cad peu militant, peu organisé politiquement, souvent calme, sans agenda trop impératif, et attaché à l'idée de stabilité et de peu de grands changements aventureux. Couplé à des médias complaisants qui empêcheront que les fautes de Biden, les politiques déplaisantes qui se profilent derrière lui.... Ne soient (trop) exposées en place publique, cet avantage devient potentiellement très dangereux pour Trump. 

    En bref, malgré la sénilité de plus en plus manifeste, ou peut-être en partie grâce à elle (parce que ça favorise l'image du "vieux Joe inoffensif"), malgré les preuves de la réalité du personnage (type "néolibéral", technocrate top-down, assez méprisant et cassant), sans récolter ni investir beaucoup de fric (presque rien à côté de Bernie), sans avoir d'organisation de campagne digne de ce nom (quasi aucun "ground game") et en étant très peu actif, réactif ou proactif,  il a réussi à somnambuler vers une candidature très crédible. Sa seule vulnérabilité sera aux accidents, infligés par Trump, les circonstances.... Ou lui-même. 

    En somme, c'est une candidature "week end at Bernie's" pour les démocrates, mais où le rôle titre sera tenu... Par Joe (pour les amateurs de ce CLASSIQUE du cinéma série Z):

    b7008025aeca26ea678652ea440593cd.jpg     Cela devient: images?q=tbn:ANd9GcRrtQf1CAOfakjLg617Af5

     

    Pour ceux (de mauvais goût) qui n'ont pas vu le film, le principe est que le type au milieu est un cadavre qu'on fait passer pour vivant. 

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  20. 3 minutes ago, kalligator said:

    Ma suggestion : prendre une bonne dose de morphine syntétique et réfléchir comme un américain.

    A mon avis, y'a d'autres ingrédients dans le cocktail: avoir une opiacée dans le système ne suffit pas, il faut autre chose. Donc, oxycontin, plus beaucoup de soda, plus beaucoup de bouffe pleine d'acides gras trans, de sel et de sirop de maïs. Saupoudrer de bière, et on doit nettement plus se rapprocher du substrat unique qui circule dans l'artère américaine moyenne. 

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