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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 6 minutes ago, TarpTent said:

    Non, elle a simplement expliqué qu’elle était en soirée (sous champignons, même si elle a démenti la phrase d’après de l’interview en riant) et qu’elle a senti une fragrance de son ami parfumeur et qu’elle a éclaté de rire en disant qu’elle sentait comme son vagin.

    De là est venu le nom de la bougie qu’elle a décidé de vendre.

    (quitte à reprendre des trucs People absolument inintéressants et de disserter inutilement dessus, autant le faire avec les bonnes informations)

    M'en fout! C'est comme la "pee pee tape" de Trump: ça n'existe pas, mais le truc est trop bon pour ne pas devenir la vérité acceptée par tous. 

  2. 19 minutes ago, Kelkin said:

    C'est factuellement faux.

    Par contre, le camp israëlien a toujours posé des conditions sciemment inacceptables pour les Palestiniens. Le but, comme toujours, est de faire en sorte que les Palestiniens apparaissent déraisonnables, et ça marche très bien, la preuve ici.

    La réalité est que les Palestiniens, en tant que population occupée sous contrôle militaire d'Israël, ne sont tout simplement pas en état de négocier quoi que ce soit. Ils n'en n'ont pas le pouvoir ni la capacité. Ces négotiations sont un cirque et une mascarade, le but est toujours et a toujours été de faire accepter au reste du monde (pas aux Palestiniens) la légitimité de l'occupation israëlienne.

    https://www.haaretz.com/israel-news/oslo-accords-25-years/.premium-we-palestinians-should-never-have-negotiated-with-israel-at-all-1.6467921

    Et l'article que tu cites est celui d'une activiste: à lire le contenu, on n'a pas vraiment l'impression d'une quelconque analyse, mais d'un simple réquisitoire fondé sur l'assertion univoque et le pointage de doigts. 

    J'ai dit "du point de vue israélien": faut arrêter de chercher une hypothétique objectivité quand on se trouve en face de deux subjectivités (et deux légitimités) qui n'ont fait que devenir toujours plus incompatibles avec le temps. Si on se penche sur la vision au sol, on ne trouvera que tricherie, mensonges et abus de part et d'autres, dans la mesure des moyens disponibles à chaque camp. Simplement parce que dans les deux camps, ceux qui pèsent le plus sont ceux qui ne veulent pas, ou plus simplement ne croient pas ou plus d'un accord (et agissent du coup selon cette orientation, cherchant l'avantage et/ou le conflit). Je pointais l'angle de vue israélien parce qu'il est à peine considéré comme légitime dans la presse européenne le plus souvent, contrairement au camp palestinien éternellement présenté comme celui des miséreux "purs" -juste parce que miséreux- injustement opprimés (en partie vrai, voire très vrai sur certains sujets) et n'ayant jamais eu aucun moyen ou choix à sa disposition (ce qui est éminemment faux). Je rappelle qu'il a pas fallu longtemps après Oslo pour que ça merde sévère, avec un bodycount israélien plus élevé dans les quelques années post-accord que dans les 15 l'ayant précédé (et un bodycount palestinien plus important, quasi exclusivement du fait de représailles) : ça n'inspire pas la confiance. Entre les premiers accords d'Oslo et

    Les accords étaient par terre avant que la période de 5 ans soit terminée, ce qui a donné toute latitude aux hardliners en Israël pour avancer leur position comme la seule à même de maximiser la sécurité du pays. Ils nétaient que justifiés dans leur position par la rapide renonciation d'Arafat à reconnaître le droit d'Israël à exister. Quelles auraient été les alternatives? Qu'Israël accepte une période d'une durée indéterminée où ses citoyens seraient régulièrement tués dans des attentats? Dans quel monde (et surtout dans quel régime électif) serait-ce possible? Ou plus simplement, Arafat a t-il fait semblant de signer un accord qu'il savait à l'avance ne pas pouvoir faire respecter dans son propre camp, et sur lequel il s'est empressé de revenir sous peine probablement d'être rapidement assassiné par les siens? 

    33 minutes ago, Ciders said:

    Je crois que ça résume assez bien la situation.

     

    Oui, comme dit plus haut, il n'y a pas d'objectivité sur ce sujet: il n'y a que deux points, deux légitimités, trop éloignés pour avoir de terrain d'entente probable en l'état des choses. 

    Quote

    On parlait de bantoustan. On va finir par y arriver par contre. C'est con, c'est censé être une démocratie à Tel-Aviv.

    Problème pratique, même en enlevant les malades du "grand Israël" de l'équation, et autres fanas du grignotage de la Cisjordanie: tu es un pays, et qui plus est une démocratie, et tu veux et doit garantir la sécurité de tes habitants, et il se trouve en plus que dans le problème territorial et politique qui te pourrit la vie, tu as un avantage de puissance démesuré. Que fais-tu, sinon t'assurer de couvrir tes bases, même si le résultat, de par le seul différentiel de puissance, donne l'impression à bien des égards justifiée que ce que tu cèdes à l'autre ne ressemble qu'à un tas de miettes (ou en l'occurrence, un gruyère)? Tu choisis quoi? De mettre plus de tes citoyens en danger? En réfléchissant dans la pure abstraction, la solution de long terme devrait impliquer une acception d'un plus grand danger pour la population israélienne, mais c'est beaucoup demander, surtout à une démocratie (encore plus une aussi divisée, aux majorités très relatives et bancales), ça n'a aucune limitation dans le temps, et ça suppose qu'il y ait un changement fondamental dans le camp palestinien, qu'il s'agisse de gicler les groupes comme le Hamas (totalitaire, ultra-répressif, illégitime depuis des années), de changer l'éducation et l'endoctrinement de la population palestinienne (et les incitations qui leurs sont données), de changer la façon dont leurs ressources sont gérées et allouées (genre moins pour les tunnels et roquettes, moins pour les récompenses aux "martyrs", moins pour la propagande, moins pour les comptes personnels des hiérarques....). Comment de telles choses arrivent, je ne sais pas, mais même en enlevant l'élément radical/idéologique de l'angle de vue israélien, la question sécuritaire et de la visibilité demeure. Que le camp palestinien soit grand ou petit, puissant ou faible, les entités palestiniennes gouvernantes ne semblent pas en mesure d'offrir de façon fiable le minimum de garanties nécessaires, ce qui ouvre un boulevard aux hardliners en Israël. Et il est très douteux qu'il y ait une seule organisation palestinienne ayant une chance de gouverner qui soit réellement désireuse d'offrir ces garanties (qu'il s'agisse de l'admission du droit d'Israël à exister ou de renoncer au gadget du "droit au retour"). 

    Au final, l'avis le moins con que j'aie jamais entendu sur le sujet venait d'un type qui n'y connaissait rien: "2 peuples sur 1 terre, ça n'a jamais marché". 

  3. 3 minutes ago, Kelkin said:

    Ce qui ne veut pas dire que c'est factuellement vrai. C'est juste le nom de la bougie. Une gynécologue faisait remarquer que si vos parties intimes sentent, pour de vrai, comme cette bougie, consultez un médecin de toute urgence.

    Tout le monde sait depuis des années (depuis que Goop et ses produits débiles, faux, pourris et très chers sont vendus, et depuis qu'elle se ridiculise à les vendre) que Gwyneth Paltrow doit consulter de toute urgence :tongue:

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  4. 7 minutes ago, Kelkin said:

     

    C'est pour ça que la Wehrmacht avait le droit et le devoir légitime de massacrer les habitants d'Ouradour-sur-Glane, c'était justifié par le radicalisme et la mauvaise volonté de la résistance qui s'en fichait de ce que leur posture infligeait à la population française.

    Un petit peu facile, comme jugement. Et bien dans l'air du temps de comparer les Israéliens aux nazis. Le point de la phrase initiale a été de signaler que, depuis le départ (incluant le plan de partage de 48), du point de vue israélien, le camp palestinien n'a jamais accepté de négocier et/ou s'est toujours dédit rapidement de ses engagements, n'acceptant à aucun moment la présence juive sur place (on peut argumenter après si le principe même était une bonne idée, mais ça incriminera essentiellement l'empire ottoman comme responsable, et il n'est plus disponible pour consultation). A force, ça finit par agacer et rendre moins enclin à causer, et surtout ça aide à ne pas considérer le camp d'en face comme un acteur ayant le minimum d'honnêteté nécessaire à de telles négociations. Surtout quand on se trouve dans une incroyable position de force. 

  5. 2 hours ago, kalligator said:

    La France par la vois de son PR a approuvé le prétendu plan de paix de DT. C'est assez honteux.

    Pour moi c'est une annexion du tiers de la Cisjordanie, si les palestiniens acceptent cela, que le Hamas désarme totalement, ils ont la promesse d'un tunnel entre Gaza et la CJ, de 50 mia sur 10 ans ainsi que le gel des colonisation durant 4 ans.

    En réalité aucune de ces promesses ne sera tenue c'est jute une étape à une annexion totale.

    Du point de vue des Israéliens, même si on veut leur prêter les intentions les plus cyniques ou brutales derrière la façade, ça se comprend, vu l'absence totale de recherche de conciliation de l'autre bord, constante, à bien des égards, depuis 1948. Le Hamas se fout éperdument de ce que sa posture inflige à la population de Gaza, et Abbas, corrompu et tout aussi hypocrite sinon plus que les Israéliens, sait que s'il faisait même mine d'accepter de négocier un tant soit peu réellement, il n'aurait pas longtemps à vivre. Donc en l'état de choses qui n'avancent pas, Israël a autant intérêt à pousser une position qui reconnaît la réalité des choses au sol. Puisque de toute façon toute négo sur ce sujet est de la gesticulation, voire du pur théâtre, autant s'affirmer. 

    On a une idée du niveau d'approbation du plan en Israël? Benny Gantz applaudit des deux mains, tout comme Netanyahu, donc il ne semble pas y avoir énormément d'ambiguité sur ce plan.

    Je viens de lire un article de Van Creveld qui qualifie ce plan de triple défaite: pour les Palestiniens (mis en face de leur mauvaise volonté, de leur radicalisme et de leurs hypocrisies, et cantonnés à un statut non souverain), pour Israël (fin de l'aspiration à un Etat unifié, continu territorialement et très majoritairement juif) et pour le droit international (la non reconnaissance de gains territoriaux par la force: déjà bancal et ignoré par beaucoup, si ce principe était maintenant nié par les USA, ce serait sa fin formelle). Si la France et d'autres approuvent, je me demande réellement si l'impact serait si réel sur la semi-fiction qu'est le droit international. L'avantage d'être à moitié intangible, c'est que ça laisse de la marge, côté souplesse. 

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  6. Surtout quand on parle de politique, rarement limitée à un domaine d'expertise, le point est moins sur la recherche de la vérité sur un sujet donné que sur plusieurs. Et dans une société un tant soit peu vaste, la réalité des motivations et choix de croyance repose plus sur un certain degré de confiance que sur une hypothétique vérité assénée du haut d'une expertise qui, sur quasiment tous les sujets, chauds bouillants ou mineurs, voit des querelles d'experts permanentes qui ne trouvent jamais de résolution mais impliquent néanmoins des politiques donnant à beaucoup l'impression de servir de tiroir-caisse et de cobaye pour le dernier délire idéologique à la mode. Accumulé sur des décennies, ce sentiment, déformé par le temps et les rumeurs, se traduit en une défiance qui peut parfois dépasser toutes les bornes de l'absurde. La démagogie politique le comprend bien depuis toujours, qui essaie de jouer purement sur le sentiment, les passions les plus viscérales, aux dépends d'une hypothétique recherche de vérité qui, outre sa complexité, ne sert au final les intérêts de personne dans l'équation d'une campagne électorale, et ne trouve de toute façon que rarement une résolution sur laquelle tous ou une vaste majorité tomberont d'accord. Donc on cultive l'identification à des slogans et des personnalités, pas parce qu'on compte sur la stupidité intrinsèque des gens, mais parce qu'on fait appel aux mécanismes instinctifs de la confiance en un "camp" plutôt qu'un autre, ce qui est un ressort purement affectif. 

    Aux USA, la méthode a été si travaillée pendant si longtemps, avec de tels moyens mis en place, qu'on arrive aujourd'hui, via l'accélération induite par les médias sociaux, à un point potentiellement hystérique du phénomène. S'enferrer dans une théorisation de la connerie réelle ou supposée des individus n'apportera pas vraiment de réponse, parce que c'est de la politique, et la politique essaie de marcher au sentiment autant que possible, d'écraser activement tout recours à une réflexion bien ordonnée, et elle s'adresse à nous en tant que groupes, pas en tant qu'individus, comptant sur les mécanismes internes aux dits groupes (peer pressure, identité contraignante, enthousiasme/dégoûts collectifs, panurgismes de toutes sortes....) pour faire une partie du boulot sur chacun de nous. A l'ère de l'internet, le procédé n'est que plus manifeste et efficace, tant l'accélération du tempo et l'intensification du bombardement cognitif, rien que quantitativement, sont immenses. 

    Mais à l'arrivée, ça ne fait que manifester et amplifier toutes les lignes de fracture dans des sociétés sédentaires, aisées, individualistes, et par là, atomisées: le niveau minimum de confiance abstraite/collective (dans les institutions, la science, les médias....) n'est plus là, si bien que la question n'est pas de croire ou pas un scientifique ou un expert qui dit un truc, mais de savoir quelles sont ses croyances personnelles, ses allégeances, son agenda, de savoir pour qui il roule. Parce que pour un qui va dans un sens, y'en aura toujours dix autres allant contre lui ou dans une autre direction, et pour une institution qui prétend avoir le bien public à coeur, y'en aura toujours une autre en total désaccord pour s'opposer, avec des terrains d'entente et justes milieux qui soit s'amenuisent, soit ne sont pas mis en valeur parce que c'est pas vendeur. Et le fait est que la méfiance à l'égard des soi-disants porteurs de la raison et du bien public n'est pas injustifié: outre les divisions en leur sein, il y a souvent une idéologisation de l'instrumentalisation, et un passif accumulé de beaucoup de mensonges, pieux, ou nécessaires ou purement intéressés, dont l'addition finit par peser. 

    Comment rétablir un minimum de confiance là où ça compte, c'est la grande colle de notre temps pour la démocratie. Mais si vous regardez les reportages (là où le journaliste parle le moins, ou surtout, s'efface, n'essayant pas de devenir le centre de l'histoire) sur des campagnes électorales aux USA, vous pouvez voir, surtout dans les swing states, et surtout là où la population est active politiquement, des gens, affiliés ou non à un parti, aller aux meetings de tous les partis et faire leurs choix: ils avouent souvent ne pas savoir grand-chose aux sujets traités, et en être bien conscients, et de là, agir en conséquence pour guider leurs préférences. Et ils le font en évaluant les candidats sur l'impression personnelle qu'ils donnent, essaient d'évaluer leur fausseté, la façon dont ils évitent ou non les questions, leur recours aux parades oratoires, leur comportement (comment évalue t-on le leadership....), beaucoup plus que les discours réchauffés qu'ils servent. Pourquoi? Parce que la confiance pèse plus que la vérité.

    Il faut rappeler que dans la base de Trump, ainsi que dans son électorat (concept plus large), il y a de fortes proportions de gens qui n'aiment pas du tout le personnage, qui déplorent de nombreuses choses chez lui, et/ou qui ne sont pas nécessairement des républicains hardcore, voire même pas spécifiquement à droite. Pareil pour des gens comme Sanders: le ressort est le niveau de confiance en l'individu (sans nécessairement d'illusion sur lui) et sa résolution, pas le discours éclairé en raison qui a depuis longtemps disparu de toute équation liée au discours sur la place publique, et pas (ou bien peu) l'appel à des ensembles de propositions idéologiques (qui ne marchent que sur les bases hardcore des partis). 

     

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  7. 2 hours ago, Bechar06 said:

    Je ne sais pas ( recherche défectueuse ? ) si il a été question d' OXBRIDGE ici, dans ce fil BREXIT .... Voilà en tout cas une vidéo de ARTE  sur le milieu dirigeant de GB et la formation des Elites en UK, qui conduisent et font la promotion de  l' ELOQUENCE  ou de la RHETORIQUE, mais surtout SANS FOND ni  théorique, ni idéologique, ni moral !    C'est l'art de  "RACONTER n'IMPORTE QUOI  sur n'importe quoi"  tout en sachant séduire son auditoire en le bernant ( sans qu'il ne s'en rende compte )   

    Ex. type  de l'Elite façon OXBRIDGE   BORIS JOHNSON      .... Le prototype du dirigeant Populiste du 21-ème siècle 

    Ex. type des bernés : Presque tous les Britanniques ( sauf les écossais... ) 

    Cf. https://www.arte.tv/fr/videos/095280-000-A/dear-oxbridge-lettre-a-angleterre/

    Wiki sur Oxbridge  ( rien à voir avec la géographie ici - arc oxbridge - )

     

    J'adore le niveau de certitude qu'il y a dans l'affirmation: le fait d'être persuadée d'avoir raison dans son jugement. Le menteur démago, c'est le bord qu'elle ne favorise pas. Si les gens formés au même moule parlent pour son côté, c'est pas le même traitement. Faut quand même pas faire du RU un cas particulier sur ce plan: TOUTES les universités d'élite dans le monde, en tout cas dans les cursus désignés comme "voie royale" vers le pouvoir, font la même chose. On crée des hâbleurs qui savent masquer leur vide et manipuler, qui savent manoeuvrer et donner les apparences qu'il faut, avec ou sans un savoir-faire techniquement valable dans un ou plusieurs domaines pratiques par ailleurs. En france, on ne parle que trop souvent de l'école à 3 lettres qui incarne le plus ce phénomène, mais elle est loin d'être la seule dans son cas. Et les universités ne sont pas en reste, surtout du côté des sciences humaines/sociales; rappelons que c'est là qu'on forme les "intellos" qui sévissent dans les médias et ont fait que la France a disparu de la carte intellectuelle et artistique dans les dernières décennies. 

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  8. 33 minutes ago, Kineto said:

    Un petit graphique qui je pense résume beaucoup de chose sur les USA, et sur la polarisation galopante qui y sévit (et dont nous commençons nous aussi à bien sentir les effets).

     

    Je vous présente "La courbe du désespoir" :

    courbe.jpg

    La conférence de Julia Galef dont est extraite cette courbe (à 11 min 48) :

      Reveal hidden contents

     

     

    L'étude dont est tiré la courbe est ici :

    http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.1033.5668&rep=rep1&type=pdf

     

    Le pire étant que l'essentiel de ces 2 courbes n'ont vraiment que peu à voir avec l'intelligence individuelle des gens, leur esprit critique, ou même l'intelligence collective de leurs communautés immédiates (niveau famille, paroisses, clubs....), et beaucoup plus à voir avec leurs référents "identitaires" en termes d'appartenance politique, de choix de qui suivre plutôt que de qui croire: le niveau d'éducation joue certainement à un degré ou un autre, de même que le QI (et les camps sont assez équitablement répartis sur l'échiquier politique selon ces critères), mais le tribalisme représente l'essentiel de la motivation, et évidemment, plus on descend sur l'échelle éducative, plus ce tribalisme pèse lourd dans le cocktail individuel qui crée la "croyance". Plus la scène politique se polarise, plus cet attachement à la tribu de référence se renforce par instinct grégaire et/ou peur/rejet de "l'autre", comme un totem auquel on se rallie parce que c'est le symbole de chaque camp sur chaque sujet qui doit apparemment désormais être automatiquement traité par ses deux approches les plus extrêmes et irrationnelles (ici, climato-négationnisme vs apocalypse climatique), menant dans les deux cas, si les "troupes" sont écoutées, à des politiques catastrophiques. Le panurgisme à l'ère des bulles informationnelles et d'un manichéisme politique savamment développé depuis des décennies. Et c'est pas la scène médiatique au sens large, l'agora contemporaine, dans l'état où elle est, qui permettra de trouver une solution. 

     

  9. 1 hour ago, rogue0 said:

    Hé les gars,

    il y a un fil dédié pour le wokisme / anti wokisme.
    Je vous suggère d'y continuer vos querelles de vieux couple...
    C'est un chouilla HS ici.

    Par contre, libre à vous de transférer toute cette énergie vers le wookie-sme (auquel cas, je retire mes objections) :bloblaugh:

    Déjà évoqué, y compris par moi, pour le différencier du wokisme, je ne sais cependant pas quel est le contenu de cette idéologie: j'imagine que c'est velu, fort et plein de testostérone, mais à part ça.... 

  10. 50 minutes ago, Rufus Shinra said:

    Est-ce de ma faute si nous sommes les seuls à être suffisamment cool pour être invités à la grande conspiration wokiste où on sert des petits fours ovo-lacto-vegan équitables ? Faut que tu arrêtes d'être jaloux, ça ne te va pas.

    "Ovo" et "lacto" ne sonnent pas très vegan.... Tu vas te faire annuler quelque chose de sévère. Tu connais la règle de ce petit monde: aucune excuse, au moindre soupçon, tu as tort et tu es nazi, et donc tu deviens une cible vivante. Condoléances. 

     

  11. 2 hours ago, Rufus Shinra said:

    Bah non, puisqu'il amène au Parisien, le représentant clair et indiscutable du prochain niveau d'évolution de l'être humain, 

    Le Parisien..... Selon de vieilles pub, c'est celui qu'il vaut mieux avoir en journal?

    Sinon, l'espèce supérieure que tu décris, c'est pas le Parisien en général, c'est, selon lui-même, ses cercles sociaux de "sachants" (donc ils ne peuvent qu'avoir raison) et "sa" presse, le Germanopratin (qui vit aussi dans la colonie de St Germain des Prés: le Marais). Nuance. 

     

  12. 8 minutes ago, rogue0 said:

     

    Je plaide la décrépitude de mes neurones (épreuve d'Histoire 1994)
    Je commence à me demander comment j'ai fait pour tenir les 6 heures sans pisser :dry:.

     

    94? Moi aussi :blink:, épreuve de français. J'ai pas cassé des briques (je me souviens avoir vraiment pas accroché au sujet), mais pareil: l'épreuve d'un coup, sans pisser. C'était sans doute la Force. Un pouvoir encore non mentionné dans le canon Star Wars. Ca fait de nous des maîtres jedis? 

    12 minutes ago, Chronos said:

    6 heures à citer des philosophes et politologues d'Europe de l'Est sucés de ton crayon (comme tu l'as avoué quelque part ici) pour satisfaire un cadre rédactionnel inadapté à un sujet cryptique ?

    Comme mentionné juste un cran plus haut, c'était en 94: j'étais encore jeune et naïf, et n'avais pas développé, à ce stade, la technique dite du "célèbre" éconophilosophiste bulgare. C'est venu plus tard, à Sciences Po; ça partait souvent d'un petit défi entre glandus, de caser telle ou telle source ou citation quel que soit le sujet, puis, avec le temps, d'en caser des fictives. Et c'est devenu une méthode. Qui ne m'a JAMAIS valu une mauvaise note. C'est à se demander ce que valent vraiment les correcteurs, ou s'ils s'en tapent. 

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  13. 36 minutes ago, Rufus Shinra said:

    Je vois que tu portes un culte à Saint Just et que tu t'attaches particulièrement à son nom, un saint, donc que tu es clairement un monstre réactionnaire catholique qui soutient le viol des enfants. Logique imparable qui démontre l'horreur inhérente à tout ton propos.

    J'ai le cerveau qui commence à faire des noeuds sur qui est quoi, qui pense quoi et qui attribue quelle allégeance à qui, donc je vais faire simple et aller à l'équivalent éternel du point Godwin: tu as non seulement tort, mais tu es en plus le méchant de l'histoire! Nananananère, toujours plus que toi, c'est çui qui dit qu'y est! #méchant #cancelrufus

    Voilà en gros un débat twitter conclu comme il se doit. Civil, moderne, sans bavure. Le progrès humain en action. 

    Ah, Et Bébé Yoda vaincra. 

     

     

  14. 5 minutes ago, Rufus Shinra said:

    Faux ! Alexandre Dumas était le fils d'un général du régime de la Terreur, donc un oppresseur des peuples et un vil collaborateur, donc le raciste, c'est toi parce que tu soutiens le fils d'un oncle Tom !

    Alors là on entre dans un domaine complexe qui requièrerait avant tout qu'il existe une école française du wokisme au lieu d'une transposition à peine contextualisée des précepts tels que définis dans les facs américaines. Parce que ton propos ne peut tenir QUE si l'on s'oppose à la Révolution, et particulièrement à la Constitution de 1793 et au régime qu'elle a mis en place, à savoir la Convention, et sa conséquence, le Comité de Salut Public. Si tu nies la légitmité de l'ensemble, tu es donc monarchiste et un ennemi du peuple tel que les dénonçait le bon Marat (qui ne pouvait qu'être bon, puisque son journal s'appelait "l'ami du peuple". Logique, non?), un ennemi qui veut ramener l'obscurantisme et l'oppression par les ci-devants. Sinon, tu acceptes la légitimité de l'oeuvre accomplie, auquel cas il s'agissait d'une grande et juste politique contre l'ennemi de l'intérieur, fait de calotins, d'aristos (à mettre à la lanterne, ou à envoyer à "la veuve", comme de bien entendu). 

    Donc il n'est oncle Tom que du point de vue d'un ennemi de la Révolution. L'es-tu, citoyen Rufus? Mmmmh? Dois-je envoyer un courrier à notre bon citoyen St Just qui, comme son nom l'indique, statuera avec le plus grand sens de la justice? 

  15. 13 minutes ago, rendbo said:

    on peut plus dire ça en 2020 mon bon môssieur : la seule phrase, tirée de son contexte par l'infâme camps d'en face, peut alimenter les criailleries pendant des semaines, et te faire mettre au banc de la société... :rolleyes:

    AH AH!!!! Non môssieur! D'abord parce que je m'en fous.... Mais j'ai la parade woke absolue: celui qui a dit cette phrase était un homme de couleur (Alexandre Dumas était, techniquement et comme on disait dans le temps, un quarteron), donc quiconque critique cette phrase est.... Oui, je vais le dire.... Si vous tiquez, vous êtes coupable.... Attention, ça vient..... Si vous critiquez cet adage, vous êtes un.... Attendez, ça va péter quand le mot arrivera.... UN RACISTE! 

    Et toc :coolc:!!! Blindé, sur ce coup là. Dans vos faces, les wokistes. 

    C'est la règle mathématique de l'intersectionnalité, apparemment: sur l'échelle des olympiades de l'oppression (qui change tout le temps selon le besoin de l'accuseur professionnel), il semble assez constant que la couleur trompe le sexe. Et si on considère, comme tous les bons universitaires wokistes, que l'histoire a un biais, et qu'il est cis-blanc-hétéro, alors l'histoire est blanche, et donc le dit viol n'a même pas droit d'être mentionné. Donc le père Dumas, il a le droit de faire ce qu'il veut, et son principe fait loi. Na! 

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  16. 2 hours ago, rogue0 said:

     

    pour expliciter ce que voulait dire @Rufus Shinra :

    La résurrection de Dark Maul a été décidée par Georges Lucas dans la série Clone Wars (série qu'il a dirigée, et qu'il considère donc aussi "canon" que les films épisode 1 à 6).
    On peut reprocher Disney a plein de fautes, mais pas celle-là.

     

    Let's CANCEL GEORGES LUCAS :laugh:!!!

    Quote

     

    J'ai longtemps discuté (puis bossé) avec des fans devenus des guardiens de la continuité.
    Après 35 ans d'univers étendu, c'était devenu diffficile de continuer à raccommoder l'UE malgré des talents de spin doctor dignes de Tony Blair...

    Et il ne restait plus de place pour y insérer des films sans tout casser.
    Sacrifier une partie de la continuité aurait été un sacrifice acceptable ...
    si ça permettait de pondre des films potables, capables de créer une nouvelle génération de fans (et d'UE)

     

    Ah, ça, aucun doute que l'UE, dans son immensité, était ingérable et de qualité.... Inégale: les curateurs décrétant ou non quelque chose "canon" n'étaient pas toujours de grands contrôleurs qualité, et beaucoup trop de choses avaient été admises à bien des égards. Je n'ai franchement pas un immense attachement à la chose (l'Empire des ténèbres, par exemple, était pour moi de la très mauvaise production, avec beaucoup trop de facilités et une absence totale d'inspiration) et n'avais à la base aucun remords à voir du tronçonnage opéré par un manchot myope :coolc:. Mais comme tu le soulignes, il semble que le dit manchot myope ait aussi défini le contenu de la trilogie. Devait être aussi trisomique, tiens. 

    Quand on opère selon le principe de Dumas sur le sujet de faire un récit historique (cad sur une trame de fond prédéfinie) et de le mutiler dans le processus, il faut toujours rappeler que la condition sine qua non est de faire de beaux enfants à la trame qu'on viole. 

    Quote

    (c'est le prochain sujet du concours général)
    Vous avez 4 heures, je corrige les copies 

    C'est 6h, une épreuve du concours général (en dissert' en tout cas) :tongue:. En tout cas ça l'était quand je l'ai fait. Sois pas radin sur le temps. 

  17. 2 hours ago, kalligator said:

    Ce que tu décris ressemble furieusement au chamailleries de la politique US actuelle, quel que soit le/la candidat e démocrate ils verseront joyeusement dans ces travers

    Ben évidemment: la scène grand-médiatique actuelle n'est essentiellement qu'une section commentaire d'internet, avec des coûts de production élevés. Préparez le popcorn et les snacks, parce qu'il est essentiellement garanti que RIEN de vrai et d'utile pour l'électeur ne sera dit dans la campagne, tout ou presque sera destructeur pour la cohésion sociale (heureusement pour eux, peu de gens regardent), et la seule question qui reste est de savoir si ce sera plus distrayant (et dans un sens pas trop "regarder et se marrer devant l'incendie de Rome") que pitoyable/corrosif.... ou l'inverse. 

    C'est 100% de la bataille de perception sur le terrain des sentiments, et rien de plus. L'information ne peut plus percer le rideau de la communication, même par accident. 

  18. 8 hours ago, Rufus Shinra said:

    Pas particulièrement, et il n'y a pas eu les pseudo-manipulations de votes ou de systèmes électoraux que les Berniebros ont affirmé. Leur candidat a perdu, et s'il fait face à Trump, je vais me marrer.

    Ce qui te ferait marrer, ce serait de voir un remake de ça?

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    Vu le programme, et les récentes "sorties" de multiples aides de Sanders (non rapportées par la majorité des médias) qui ne se cachent pas d'être des "anarcho-communistes" (de leur propre aveu) souhaitant abolir la propriété privée, créer des goulags (disant texto dans des vidéos espions que la mauvaise réputation des goulags, c'est de la propagande de la CIA) et autres camps de rééducation (dans la grande veine que tout ce qui n'est pas de leur opinion est nazi), on peut se demander à quoi ressemblerait une élection générale Trump-Sanders sur le plan des perceptions par les divers acteurs institutionnels (surtout les milieux économiques): déni à gauche (donc dans la majorité des grands médias) le temps de la campagne, et hystérie à droite? avec le niveau de sensationalisme et de putaclicage des médias actuels, pourrait-on voir la construction en direct des conditions pour un événement de type "cygne noir" sur les marchés en cas d'élection de Sanders? Ou juste beaucoup de bruit pour rien? Difficile à dire, mais s'il y a du potentiel pour des choses graves créées avant tout par la seule folie du milieu médiatique..... Quel que soit le résultat, la campagne sera un vrai "shitshow" complètement délirant à regarder. 

  19. 17 minutes ago, Alexis said:

     

    En quoi cela diminuerait il le sens du mot "létalité", qui désigne bien le fait de causer la mort :huh: ?

    Cela le ramènerait à sa réalité la plus crue et circonscrite si on mettait systématiquement de telles précisions quand on utilise de tels mots devant une grande audience, dans un segment média court et recherchant l'audimat, et donc par nature (sans même parler de toutes les tendances et tous les dysfonctionnements des médias) enclin aux raccourcis, facilités et caricatures. Si tu ne précises rien et balance le mot sur fond d'images de bouleversements de masse et de panique, tu suggères, volontairement ou non, que c'est la grande faucheuse en personne qui frappe au hasard quiconque est même un peu touché par le virus (aucune discrimination, note bien: très progressiste). 

    Un mot en théorie parfaitement neutre et ne semblant prêter à aucune interprétation peut très vite devenir lui-même de la désinfo/mésinfo selon les modalités d'emplois et ce qui reste non ou mal dit. C'est ainsi: la communication joue avec trop de vecteurs et possibilités de subjectivité pour ne pas être, même sur des sujets potentiellement très "plats" et objectifs, une affaire reposant au moins à 50% sur le jeu des perceptions. Dans ce contexte, et avec la façon dont l'info est matraquée, limitée et déformée (avant même les commentaires interprétatifs) via les simples contraintes de données limitées et de format (et de l'attention prêtée), "létalité de 3%" va plus vite vouloir dire "j'ai 3% de chances de crever à cause de ça" que "j'ai 3% de chances de crever si je l'attrape", ou que "3%, mais ça touche à 90% les vieux et déjà malades, et pour ma part, c'est plus dans les 0,5%". 

    Capito:mellow:? Si tu veux te lancer dans le business du doomsterism/millénarisme apocalyptique, va falloir bosser sur ce genre de nuances, sinon tu vas pas faire un kopeck: va faire un stage chez les gens qui ont "fabriqué" le phénomène Greta. Ils savent. 

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  20. 8 hours ago, herciv said:

    Un  article sur le sujet. Mais ce taux de 3% de mortalité est con puisqu'il compare la somme des cas actuel avec la somme des morts actuels. On devrait au moins regarder la sommes des nouveaux morts de hier à aujourd'hui avec la somme des nouuveaux infecté d'il y a une voir deux semaines.

    https://www.lefigaro.fr/international/2019-ncov-tout-ce-que-l-on-sait-sur-le-nouveau-virus-chinois-20200126

    Et quelqu'un a t-il vu passer quelque chose sur le profil moyen des victimes? Parce que si ce sont essentiellement des personnes âgées, très âgées ou, d'une façon générale, des personnes présentant des caractéristiques de faiblesse physiologique prononcée, ça enlève encore un peu plus de poids aux abus qu'on peut facilement faire du terme "létalité" qui, par lui-même, quand il est employé dans des médias déjà par nature sensationalistes et irresponsables, suggère beaucoup plus qu'il n'est censé vouloir dire. 

    • Merci (+1) 1
  21. Qu'on m'explique aussi pourquoi les Romuliens ont soudain besoin de la Terre quand leur planète capitale fait face à sa destruction: ils sont pas censés être un vaste empire? Avec tout plein de centres de populations, d'immenses moyens, de vastes flottes et de la place à revendre? 

    Mais sur l'épisode, je note que, du côté de la "qualité" de la narration, il y a vraiment BEAUCOUP d'armure scénaristique pour compenser des incohérences et débilités de façon très grotesque.... A peu près toutes les 5 minutes: coïncidences incroyables qui reviennent régulièrement, trame de fond basée sur une "élue" (qui introduit ce thème récurrent dans les série actuelles d'une dimension symbolique/mystique/messianique très peu propre à ST. C'est juste de la flemme et du manque d'imagination chez des auteurs blasés, pas vraiment branchés SF, qui veulent avant tout foutre leur critique sociétale via le bouzin), "facilités" et fonctionnement deus ex machina par des artifices de narration placés in extremis ou a posteriori pour justifier un truc too much.... Si on y ajoute le prêchi-prêcha absolument univoque (là où, dans ST, les persos sont rarement censés avoir raison ou tort tout le temps, et où les dilemmes posés sont censés vous confronter à de vrais choix cornéliens), dont plusieurs fuites disent qu'il va vraiment empirer et prendre sa pleine vitesse avec ou après l'épisode 3, ça laisse augurer de quelque chose d'indigeste. Mais comme la première saison de STD, y'a du fric sur l'écran, et c'est parfois même joli. 

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  22. 12 minutes ago, Chronos said:

    Vu Solo.

    Au fond un film de braquage sans prétentions.

    Quelques personnages dispensables. Dark Maul est supposé être mort depuis non ?

    Tu viens de pointer le truc qui fait hurler sur les foras de fans depuis la sortie du film. Le sentiment que la prod de SW made in Disney chie sur le lore, la timeline et l'intégralité de "l'héritage" SW a été décuplé par mille et un trucs comme ça. Faire fi de l'Univers Etendu n'était qu'un début. Faut voir aussi ce qu'ils ont fait dans divers sous-projets, principalement en animés.... 

    Et maintenant, la série Obi Wan est annulée/reportée indéfiniment. Y'a comme qui dirait un problème de direction, de choix.... Pour une société qui a trop l'habitude de considéréer les franchises sous son fanion comme des produits modelables à la demande (et si en plus la demande est irrationnelle, irresponsable, voire politiquement motivée.... C'est pas bon). En tout cas, les ventes de jouets/produits dérivés continuent à rester au fond du trou; les grandes enseignes les foutent dans des rayons pour le rebut, si elles les mettent même sur des étagères, les magasins décotés (type "Dollar Store" aux USA) n'arrivent pas à les refourguer même à prix très cassés (uils ont encore plein de batches de l'épisode VII en stock, qui partent pas: les épisodes d'après vendent encore moins), et les ventes en ligne n'ont pas franchement marqué les mémoires. Si c'est l'indicateur principal de "l'ancrage" de la trilogie dans les mémoires des générations ciblées et des collectionneurs, c'est pas bon signe. A moins d'un redressement de barre vraiment théâtralisé et orchestré, type Kevin Feige ou Jon Favreau arrivant avec fracas, virant les partisans de l'ordre KK et rebootant l'univers d'une façon délicate pour repartir sur un nouveau concept, le danger est bien réel que SW devienne une franchise de second ordre, sans doute rentable à terme (long), mais auprès d'une audience ne représentant qu'une fraction de ce qu'il y avait auparavant. Avec des films et des séries multiples, mais rien qui marque, de la série B sans relief, dont l'aura ne fait que s'étioler (Star Trek bis, en somme.... Une autre franchise qui, à une plus petite échelle, vient aussi d'être bousillée ces dernières années). 

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