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Messages posté(e)s par Tancrède
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25 minutes ago, Rivelo said:
Oui, le trailer donne cette impression, mais dans le feu de l'action cela passe très bien. Les scènes en close-up sur le pont de l'Entreprise sont très réalistes, ils ont visiblement fait un décor et des maquettes à l'échelle 1.
Surement un peu de licence poétique dans les manœuvres aériennes (surtout quand tu compares au scènes filmées dans les Têtes brulées par exemple, pour rester dans le même univers) mais cela ne m'a pas rebuté en tant que spectateur lambda.
C'est fou comme les avions CGI sont plus agiles, rapides et maniables que les vrais avions .... J'attends avec impatience le jour où un triplan Fokker passera le mur du son à l'écran . Les forces aériennes des deux GM auraient du passer au tout numérique, pour de meilleurs résultats. Quels cons d'avoir loupé ça!
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On 11/10/2019 at 12:44 AM, Ciders said:
Soyons fous. Quelles chances pour une coalition libdems/travaillistes ?
Elles peuvent exister, mais... Et ce sont deux GROS "mais":
- le système électoral évoqué par Alexis (majoritaire, par circonscription, un tour) a des effets puissants que la lecture des intentions de vote au niveau national peut masquer: avoir 30% au niveau national peut donner quelque chose de très éloigné de la réalité des sièges gagnés, surtout avec des partis à l'électorat très localisé (domination absolue dans certains quartiers de grandes villes, et désert ailleurs, par exemple)
- le parti travailliste est en état de guerre civile: on parle un peu de celle entre ses hiérarques, et de l'opposition toujours plus grande à Corbyn, des affrontements entre wokistes bobos urbains, sociaux-démocrates "blairistes" (qui tendent à virer libdem ces jours-ci) et "labors" traditionnels, mais on devrait aussi regarder la réalité au sol, qui est celle d'un électorat divisé, base de ces querelles au sommet. Et le fait est que le Labor n'est plus assimilé à un électorat en particulier, et que SES électorats ne semblent plus très compatibles. Avec un leader dont tout le monde sait qu'il était brexiteur mais qui a tout fait pour se positionner remainer-mais-sans-le-dire (juste pour dire "je suis pas avec Bojo/Farage" et pour attirer les bobos socialistes-like) depuis le vote, l'ambiguité du parti sur la division désormais la plus fondamentale de la politique (et de la société) britannique(s) est plus manifeste chez les travailliste que dans aucune autre formation.
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En référence à un post précédent sur la réalité du pouvoir d'achat des Américains, en particulier sur les statistiques facilement balancées par certaines factions sans le moindre contexte, j'avais répondu qu'on ne savait rien de la valeur de telles statistiques eu égard à leur évolution dans le temps, long et court, ainsi qu'à leur réalité comparée à celles d'autres pays (en termes équivalents: PPA...). Je manque toujours de données sur de tels chiffres qui ne semblent pas si répandus en tant qu'outils analytiques, et sont de toute façon employés en isolation par certains groupes pour aller dans le sens de leur argumentation; en l'occurrence, je parle de ces chiffres décrivant l'incapacité d'une proportion donnée de ménages de faire face à une soudaine dépense de 400 ou 1000 dollars. Sortis ainsi, sans contexte, comparaison historique ou géographique, ils peuvent impressionner ou alarmer, mais je ne suis pas sûr que de cette façon, ils nous disent grand-chose.
Et bien je viens de voir passer un élément de comparaison (donc pas la panacée), venu du Canada: un récent sondage Ipsos montrerait que 50% des Canadiens seraient à 200 dollars (canadiens, donc des "petits" dollars) ou moins de l'insolvabilité financière, et que 30% environs seraient incapables de payer leurs dettes (= faire face à leurs paiements mensuels). Le Canada, si souvent présenté en exemple de perfection social-démocrate aux USA, si redistributeur (et taxeur), serait à cet égard plus dans la merde en moyenne que les USA (où, censément, 40% auraient du mal à faire face à une urgence de 400$).
Mon point n'est pas de décrier ou pointer du doigt un système, mais juste, peut-être, de souligner que de telles statistiques qui sont si facilement balancées pour marquer des points politiques et censément clore le bec de l'adversaire de débat comme s'il s'agissait d'un argument d'autorité, sont avant tout des outils politiciens complètement mésusés, des gadgets cheaps pour susciter indignation, colère ou alarmisme, des armes médiatiques servant à pointer des doigts.... Et pas des outils d'analyse. Du moins pas de la façon dont ils sont présentés et utilisés. Pour ce qu'on en sait, sans contextualisation et comparaison opérées de toutes les façons possibles, c'est le plus haut seuil de sécurité financière "moyenne" qui ait jamais été vu dans une société, ou bien c'est équivalent à ce qui se trouvait en occident dans les années 60-70 (ou pire, ou mieux), ou c'est plus ou moins que ce qu'on trouve en Europe, ou au Japon, ou en Chine. Je sais pas.
Quelqu'un a déjà vu passer ces chiffres comme outil statistique sérieusement étudiés? Je dirais que ça va avec une étude plus fine des revenus comme l'observation du revenu disponible dans des pays comparables, en représentant le niveau de sécurité financière. Mais sur un seul plan historique, il n'est pas si évident pour moi que le citoyen occidental lambda des années 60, censément "glorieuses", était si mieux loti en terme de réserves de sécurité ou de pouvoir d'achat (dans la mesure où l'on peut comparer le pouvoir d'achat entre des époques si différentes: outre l'inflation, le panier de bien change, et la réalité -en terme de qualité de vie- de ce que l'argent achète change aussi). On peut aussi pointer du doigt, si on compare époques et pays, des changements profonds en matière de schémas de dépense, de propension à l'épargne (y compris au prix de sacrifices de court terme, une chose considérée normale dans beaucoup de secteurs de la société "d'avant"), de niveau d'éducation/de conscience financière (changements sociétaux, dématérialisation de l'argent, consumérisme érigé en valeur contraignante.... Ont pu partiellement déresponsabiliser des pans significatifs de la société).... Comme agents de certains changements.
Le point est: beaucoup trop de choses qu'on ne sait pas pour que de tels chiffres aient la moindre valeur tels quels.
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58 minutes ago, Rivelo said:
Ceci étant dit, ne cherchez pas de second degré ou de "message", je crois qu'il n'y en a pas !!
Meuwica ?
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- C’est un message populaire.
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Faut voir la chose comme un marché: si le nombre de locuteurs baisse, leurs perspectives d'emploi, dont un certain volume (conséquent) est pérenne vu qu'il s'agit du voisin, et du plus gros pays européen, n'en seront que meilleures, rendant l'apprentissage attractif.... Même si pas forcément au niveau collège/lycée.
Et puis tant qu'à faire, si j'étais président, je recommanderais en priorité l'apprentissage du français comme première langue vivante en France. Un truc que les écoles ne semblent plus faire non plus.
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- C’est un message populaire.
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Une analyse de Bill Lind (à prendre avec des pincettes: ici, ses orientations politiques n'impactent pas le sujet, mais son point de vue sur la "guerre de 4ème génération" tend à être obsessionnel) sur la situation mexicaine suite à l'opération autour du fils d'El Chapo, et les -moins discutés- autres affrontements qui ont eu lieu dans la même période de temps, tout aussi peu à l'avantage des gouvernementaux;
QuoteA recent event in Culiacan, Mexico should have drawn a lot of attention but didn’t: a Fourth Generation entity, the Sinaloa Cartel, took on the Mexican state and beat it, not just strategically but tactically. It did so by demonstrating a remarkably rapid OODA Loop, far faster than the state’s. This is a sign of things to come, not just in Mexico but in many places.
The most perceptive piece I have seen on these events was in the October 20 Cleveland Plain Dealer, “Gun battle involving El Chapo’s son highlights challenges to government” by Mary Beth Sheridan of the Washington Post. It states …
“What happened this past week was unprecedented. When Mexican authorities tried to detain one of El Chapo’s sons, hundreds of gunmen with automatic weapons swept through the city, sealing off its exits, taking security officials hostage and battling authorities. After several hours, the besieged government forces released Ovidio Guzman, who was wanted on U.S. federal drug-trafficking charges. …
“The offensive in Culiacan. …exposed one of the country’s foremost problems: the government’s slipping control over parts of the territory. There are an increasing number of areas “where you effectively have a state presence, but under negotiated terms with whoever runs the show locally,” said Falko Ernst, the senior Mexico analyst for the International Crisis Group. …
“Thursday afternoon’s attack came on the heels of several incidents highlighting the ability of organized crime groups to challenge the government. On Monday, gunmen ambushed a convoy of state police in the western state of Michoacan, killing 14. Last month, the Northeast Cartel ordered gas stations in the border city of Nuevo Laredo to deny service to police or military vehicles, leaving them desperate for fuel.”
All this is happening not in the Hindu Kush but on our immediate southern border. That alone should have drawn greater attention from a defense establishment fixated on non-threats from Russia and China. But there is more here than meets the eye.
Normally, when states fight non-state forces in Fourth Generation war, the state loses strategically but wins tactically. Here, non-state forces won tactically as well, and won big. They were at least as well equipped as the Mexican state forces. But what was really impressive was their speed in the OODA Loop. Apparently caught by surprise by the state’s seizure of one of their leaders, they were able to respond massively within a few hours. They took complete control of a city of about a million people, isolating and surrounding the unit that had captured Ovidio Guzman. The President of Mexico was forced to order his release.
The cartel’s ability to observe, orient, decide, and act much faster than the state is not a surprise. Years ago, when John Boyd was still alive, a friend of mine who was a Marine officer was in Bolivia on a counter-drug mission. I asked him how the Bolivian state’s OODA Loop compared with the traffickers. He said, “They go through it six times in the time it takes for us to go through it once.” When I told Boyd that, he said, “Then you’re not even in the game.”
4GW forces’ superior speed through the OODA Loop, in turn, has several causes. They are fighting Second Generation militaries, where decision-making is centralized and therefore slow. States are bureaucratic entities, and bureaucrats avoid making decisions and acting because it can endanger their careers. The motivation of state forces is often poor because they have little loyalty to the corrupt and incompetent states they serve; mostly, to them its a job that offers a paycheck. In contrast, most 4GW forces have no bureaucracy, decentralize decision-making because they have to, and have fighters with genuine loyalty to what they represent. Why? Money, plus what local women cited in the PD article explained …
“She acknowledged that the cartel members were part of the social fabric, sometimes more effective at resolving problems than authorities. For example, if your car is stolen, it is more likely you would get it back by contacting cartel members through an acquaintance than by waiting for the police to crack the case, she said.”
The drug cartels represent the future in many respects. They do not seek to replace the state or openly capture it, which would make them vulnerable to other states; rather, they hide within its hollowed-out structures and are protected by its formal sovereignty. They make lots of money while states go begging. They provide social services the state is supposed to offer but does not. Their highly-motivated forces with flat command structures have a faster OODA Loop than the state’s. And locally, they often appear more legitimate than the state.
Again, all this is happening right next door. Why can our national security establishment not read the words already written on the border wall we so desperately need? Those words are, “Fourth Generation war.”
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2 hours ago, Wallaby said:
https://thefederalist.com/2019/10/31/first-common-core-high-school-grads-worst-prepared-for-college-in-15-years/ (31 octobre 2019)
Pour la troisième fois consécutive depuis l'entrée en vigueur progressive de Common Core à l'échelle nationale, les résultats des élèves américains au test le plus répandu et le plus respecté du pays ont chuté, renversant ainsi une tendance à la hausse entre 1990 et 2015. De plus, la promotion de 2019, la première à connaître les quatre années d'études secondaires sous Common Core, est la moins bien préparée pour l'université en 15 ans, selon un nouveau rapport.
"Les élèves des États-Unis ont fait d'importants progrès en mathématiques et en lecture au test NAEP entre 1990 et 2015, date à laquelle la première baisse importante des résultats scolaires s'est produite", a rapporté le U.S. News and World Report. Ce n'est peut-être pas une coïncidence, 2015 étant l'année où l'administration Obama a exigé des États qu'ils adoptent progressivement Common Core.
"Les résultats sont franchement dévastateurs ", a déclaré la ministre américaine de l'éducation, Mme Betsy DeVos, dans un communiqué concernant les résultats de 2019 du NAEP. "Ce pays traverse une crise de la réussite des élèves et, au cours de la dernière décennie, la situation n'a cessé de s'aggraver, surtout pour nos élèves les plus vulnérables. Deux enfants sur trois de notre pays ne sont pas des lecteurs compétents. En fait, la lecture en quatrième année a diminué dans 17 États et la lecture en huitième année a diminué dans 31 États."
Le même jour où les résultats du NAEP ont été publiés, l'organisme d'évaluation des universités ACT a publié un rapport montrant que la préparation en anglais et en mathématiques des lycéens de 2019 est à son plus bas niveau depuis 15 ans. Ces élèves sont les premiers à avoir terminé leurs quatre années d'études secondaires sous Common Core.
Le "common core" aura été un désastre, moins par les résultats -affligeants- qu'il a produit (déjà un grave problème en soi) que par le problème encore pire et structurel qu'il a créé: une organisation de l'éducation, à tous les niveaux, qui profite du système tel qu'il est, n'a aucune incitation concrète à améliorer les résultats, coûte une blinde (tout en sous-payant les profs, bien souvent), complique tout à l'extrême, abaisse l'exigence de fait (surtout dans les zones où le besoin de réussite par l'éducation est plus fort), stresse les élèves et alourdit leur charge par une culture du test permanent. La conclusion de l'article le rappelle, soulignant la nullité des réformes sur une longue période:
QuoteIt is thus still the case, as it was when the Coleman Report was released 53 years ago, that U.S. public schools do not lift children above the conditions of their home lives. They add nothing to what children already do or do not get from at home, when we know from the track record of the distressingly few excellent schools that this is absolutely possible and therefore should be non-negotiably required. But because the people in charge of U.S. education not only neither lose power nor credibility but actually profit when American kids fail, we can only expect things to get worse.
Pour la note:
- les systèmes éducatifs de Californie et NY, jusqu'assez récemment les plus performants du pays et à bien des égards très bien placés mondialement, sont aujourd'hui à la fois les plus nuls et les plus coûteux (par enfant et dans l'absolu); le coût par tête de l'éducation finlandaise, les résultats d'une ZEP. Et dans les deux cas, ces deux Etats qui ont appliqué toutes les sauces les plus "progressistes" en matière d'éducation, ont favorisé la médiocrité (pour ne pas "demander trop" de minorités "opprimées"), le nivellement par le bas (si tout le monde n'est pas doué, alors les écoles et programmes pour gens doués seront fermés) et la sur-administration pour bien profiter à des armées de "consultants", "assistants", "spécialistes", personnels bureaucratiques, "examinateurs"/inspecteurs, et bien sûr les décideurs et politiciens de secteur qui vont avec.... Et qui sont aujourd'hui, dans les deux Etats, aussi nombreux ou presque que les profs.
- encore très minoritaires, les enfants éduqués par leurs parents (une pratique plus aisée aux USA) sont de plus en plus nombreux et, surtout, alors qu'ils étaient moqués dans les années 80-90, obtiennent de bien meilleurs résultats sur tous les plans: performances académiques, admissions dans l'enseignement supérieur, niveau de socialisation et bien-être, participation à la communauté
- les "charter schools" (écoles privées sous contrat public), encore un mouvement disparate, tendent maintenant à obtenir des résultats en moyenne un cran au-dessus de l'école publique pour un coût inférieur (elles sont financées par des allocations publiques, comme alternatives locales), avec certaines chaînes d'écoles qui sont d'énormes success stories dans des quartiers pourris, raison pour laquelle dans les villes très très démocrates, elles sont très activement combattues par le lobbying des pros de l'éducation publique, lourd lobby démocrate (notamment via les syndicats de profs, qui sont une vraie mafia), qui entend imposer un monopole absolu de l'école publique (ce qui implique aussi de fermer les écoles pleinement privées). Quand on ne peut/veut pas de concurrence, on milite pour faire fermer l'autre. C'est en cours en particulier à NY où une première salve a été portée par le maire Bill de Blasio (très socialiste, très impopulaire, plutôt incompétent, et très lié, notamment par sa femme, au système qui entoure l'instruction publique -la famille de Blasio s'y fait encore aujourd'hui beaucoup de fric, notamment dans l'industrie des tests et le consulting pour les programmes, où ils foutent beaucoup d'idéologie raciale/wokiste).
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2 minutes ago, SinopeMT said:
Détrompe-toi, les seins sont bien plus couverts à la plage que les fesses. Pire, le monokini est considéré comme grossier au Brésil. En revanche, les fesses sont comme les joues et la région publienne, mis à part la fente, pas de problème non plus (d'où le maillot brésilien, particulièrement échancré).
"Echancré"? C'est le maillot qui, au lieu de couvrir une fente, est fait pour rentrer dedans, non ?
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27 minutes ago, zx said:
Au Brésil, une convention pour ceux qui croient que la Terre est plate
VIDÉO. 11 millions de Brésiliens sont convaincus que notre planète est plate. Ils vont avoir leur convention samedi à São Paulo, révèle « The Guardian ».
Ironique de dire que la Terre (entité féminine.... Ou non binaire ?) est plate au pays de la chirurgie esthétique, où la majorité des seins qu'on verra sur les plages ont des chances d'être faux .
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1 hour ago, elannion said:
Et qu'ils mettent dans la charrette Kathleen s'ils peuvent. . .
Oh !!!! #metoo!!!!!!!!
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30 minutes ago, Kiriyama said:
Les langues commencent à se délier sur le désastre Dark Fate.
James Cameron a avoué qu'il n'avait pratiquement eu la main sur rien dans ce film, il n'a même jamais mis les pieds sur le plateau de tournage !
Tim Miller a également reconnu qu'il a écrit le scénario au jour le jour !
Et que si Carl (le petit nom du T-800) devait être bien joué par Schwarzenneger, il ne s'agissait pas au départ du T-800, mais d'un soldat humain qui avait servi de modèle pour l'apparence du T-800 (corps et visage). D'où les répliques hallucinantes que sort le T-800 et ce qu'il est devenu dans le film.
Attendons que l'affaire se soit un peu refroidie: pour l'instant, il va y avoir beaucoup de rumeurs, mais aussi de blâmes lancés par de multiples parties dans et hors de la production. Parce que dans le genre rumeur, le caractère insupportable, réel ou supposé, de Tim Miller, est aussi mis en cause, qui aurait foutu direct Cameron à la porte même de son petit rôle de consultant. Vrai ou faux? Cameron a lui-même la réputation très confirmée d'avoir un caractère très intransigeant et autoritaire, d'être extrêmement abrasif, ce qui peut être vrai dans l'absolu ou plus limité au contexte de la conduite d'un projet, surtout un auquel il tient, et qu'il mène comme un dictateur (ce qui peut être souvent la seule méthode valable quand on fait face à une équipe nombreuse et bordélique, et à un studio qui micromanage et veut dicter ses recettes). Quoiqu'il en soit, il semble en effet que Miller ne soit pas quelqu'un de facile, voire soit un pur connard, et surtout, ce qui est impardonnable dans ce business de prima donas (dans ce secteur, faut s'attendre à des egos et caractères.... Inhabituels: la créativité et la prise de risque qui y sont nécessaires sont souvent à ce prix), qu'il ne soit pas le quart du talent qui a été vanté après la sortie de Deadpool (heum, heum.... Benioff et Weiss sont en train d'être pareillement ramenés à leur vrai niveau... Qui vole pas haut il semblerait).
Ce qui fera couler beaucoup d'encre, comme souvent, c'est, quand on en saura plus, un enième exemple de comment ne PAS mener un projet complexe. Et comme d'habitude, Hollywood ne retiendra aucune de ces leçons. Sa sauce politique interne, son système de sélection et promotion complètement aberrant, pèsent trop lourd.
Et une autre chose est sûre: Cameron a fait le coup à chaque film de la franchise depuis T3. Toucher un gros chèque pour faire la promo d'un projet auquel il était peu ou pas lié, histoire de poser le label "historique" sur un bouzin qui s'avère toujours décevant, voire complètement pourri, parce que c'était de toute façon un cash grab pour qui détenait les droits à ce moment ((T3, Salvation, Genysis et Dark Fate ont été produits avec des structures de distrib différentes à chaque fois). Ce coup ci, celui qui signe les chèques, c'est le fils de Larry Ellison, qui a eu des hauts et des bas, mais le plus souvent avec des reprises de franchises (sa soeur, en revanche, dans le même business, a cramé BEAUCOUP de fric pour des pertes abyssales, mais elle semble vouloir plus la course aux oscars), ce que ce film est clairement: l'idée que le nom de la franchise fera l'impact plus que le contenu a la vie dure (et, malheureusement, quelques succès pour justifier l'illusion, en oubliant l'océan d'échecs). Et là, y'a vraiment rien d'autre dans cette bouse que la volonté de faire du cash en donnant l'illusion de quelque chose qui s'était (bien) terminé en 1991-92 avec T2. Mais l'idée qu'une franchise puisse n'avoir qu'un nombre limité de films/épisodes à donner est anathème dans ce business où l'histoire, les personnages, l'originalité et ses conditions, comptent si peu dans l'équation générale.
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Zorro, et il faut s'attendre aussi au Rocketeer (en film cependant) pour un reboot avec une femme dans le rôle titre. Preuve, s'il en fallait plus, qu'Hollywood n'a absolument aucune idée et a remplacé la créativité par un mélange d'idéologie et de gimmicks commerciaux dont certains ont du se persuader qu'ils marchaient, malgré au mieux très peu d'éléments confirmant la chose. Dans le cas du Rocketeer, la fanbase est déjà petite (mais fidèle) et renvoie à un film d'il y a presque 30 ans qui avait déjà fait un flop modéré. Ils veulent diviser le peu qu'il y a et perdre du fric? Mais dans le langage dela "diversité", Zorro veut dire "latina".... Et le reboot du Rocketeer sera avec une femme noire au début de la guerre froide (donc plein de membres du KKK pour faire de la para-histoire fantasmée). C'est à se demander qui prend de telles décisions. Il faut noter cependant que assez souvent, elles sont prises quand la propriété des droits d'une franchise est en passe de s'achever et de revenir au vendeur (rarement un vendeur "définitif").
Et il faut aussi souligner le rôle de l'écosystème hollywoodien, qui vit très bien de la multiplication des flops: au final, même quand un truc floppe, beaucoup d'argent a changé de mains, beaucoup de gens ont eu du taf, beaucoup d'équipes ont été entretenues pour un temps.... Dans une économie au business model de toute façon temporaire et au taux de réussite assumé d'emblée comme faible, il y a de l'habitude bâtie dans le système, et, on le constate, assez peu de punition pour l'échec, un grand nombre de gens étant "autorisés" à "failing upwards" (grimper en échouant).... Souvent jusqu'à ce que l'incompétence et les mauvais choix soient beaucoup trop manifestes pour être niés, et/ou que quelqu'un de réellement puissant soit embarrassé, ou encore, miracle, ait des comptes à rendre. Les seuls à être marrons sont les investisseurs.
Mais tant qu'il y a beaucoup de "dumb money" pour s'investir dans cette économie de casino, ce business model de type "ruée vers l'or" (beaucoup de rêves, une portion minuscule de succès) où l'on crée par ailleurs une énorme attractivité par des facteurs non rationnels (le glamour, les soirées, la célébrité, être "dans le grand jeu" d'Hollywood, le networking sans lendemains....), la charade risque de continuer comme dans toute bulle financière: jusqu'au crash. Les streaming wars actuelles, qui voient des montants sans précédents s'investir dans ce qui pourrait être un gigantesque miroir aux alouettes (l'enjeu, ce sont les abonnements à de telles chaînes à l'échelle mondiale, mais le coût est dantesque, la compétition énorme -combien de services rien qu'aux US, maintenant?-; il semble qu'il y ait beaucoup plus investi que de revenu à retirer dans cette phase de "guerre"), sont l'âge d'or de la production et donc de cette économie particulière qui gaspille énormément, surpaye très facilement, a, de façon choquante, souvent un très faible processus de validation de choix en matière de projets (si les conditions et individus "qu'il faut" sont réunis).
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10 hours ago, Alexis said:
En somme, Trump n'appartiendrait pas à l'espèce humaine... j'imagine que l'étape suivante c'est d'imaginer que c'est un lézard géant ?
Moi je dis non. C'est une théorie du complot et rien de plus !
Tout le monde le sait : en réalité, seuls les politiciens démocrates sont des lézards géants
Et as-tu pensé à ça?
Mais c'est de toute façon bien plus compliqué: les hommes (et femmes et non binaires?)-lézards ont des alliés, les pédophiles et satanistes:
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36 minutes ago, collectionneur said:
@prof.566 Justement, a Jérusalem, les 7000 ans sont battus
Un site archéologique vieux de 9 000 ans a été découvert près de Jérusalem (Israël). Celui-ci bouleverse nos connaissances sur la période néolithique. Les spécialistes, eux, évoquent un Big Bang de la recherche préhistorique et archéologique.
Marrant... Mais on avait pas déjà d'autres exemples, notamment, rien que dans ce coin, le site (encore occupé) de Jéricho? Et, plus loin, en Turquie, cette incroyable agglomération en dur dont je suis incapable de retenir le nom (voire de le prononcer) qui pourrait avoir plus de 10 000 ans.
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51 minutes ago, kalligator said:
Evolution ou création est un problème qui devrait nous laisser froid tant qu'on est tolérant.
Je suis beaucoup plus inquiet lorsque des gens importants sont convaincu qu'il faut faire "Armaguédon" pour hater la venue du seigneur jésus, la descente de la nouvelle jérusalem sur terre quitte à balancer du nuk sur les mécréants, plus dangereux qu'Hitler Staline et tout ça
Et Armageddon n'est pas arrivé, alors que ces gens financent la vie politique depuis TRES longtemps. Ca devrait te dire tout ce que tu as à savoir sur la nature des politiciens qui prennent l'argent de tous types de donneurs.
Qui plus est, il y a la posture, et il y a la réalité: chez ces groupes d'excités, pas très nombreux, il est rare qu'Armageddon soit au premier rang de leurs demandes quand ils font la wish list accompagnant leur chèque. Déjà que la plupart des électeurs ne votent réellement que pour 1 ou 2 politiques (ils n'ont aucune illusion sur les amples "programmes" électoraux, ou acceptent 1000 merdes si leur item préféré est dans le haut des priorités affichées) quand ils soutiennent un candidat, il y a donc beaucoup de chances que ce soit, même de leur part, juste mis là pour la forme. De toute façon, cette fraction millénariste des évangéliques est assez petite, et surtout peu représentative de son propre électorat.
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- C’est un message populaire.
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1 hour ago, WizardOfLinn said:Ma dernière visite en Suède remonte au début des années 90, et je me rends compte que je me fais une idée complètement fausse de l'état présent de ce pays. J'en étais resté à un pays tranquille, peuplé de gens pacifiques.
Que se passe-t-il donc là bas ? A lire les nouvelles, on dirait les Etats-Unis.Il faut raison garder: c'est à la fois (encore pour l'instant) un pays extrêmement sûr et pacifique, mais depuis une décennie environs, se sont créées et "durcies" des poches d'insécurité parfois extrême qui ont permis à une criminalité organisée de naître et de se développer, créant la "culture", l'écosystème (cad avec recrutement/fidélisation des plus jeunes, loi du silence, renversement local des valeurs et loyautés....) qui va avec. Et de ces "foyers", la dite criminalité peut rayonner et, en l'occurrence, se livrer à une "guerre des gangs" pour les raisons habituelles (turfs pour divers trafics), qui a des répercussions sur l'environnement plus large avec une fréquence qui est une chose complètement nouvelle, et donc d'autant plus choquante, pour les Suédois. S'y ajoute une extrême montée d'un certain nombre d'incivilités, délits et crimes liés à l'irruption de fortes populations immigrées non assimilées et pour une bonne part sans doute non assimilables, ne serait-ce que parce que le marché du travail suédois a désormais peu d'emplois pas/peu qualifiés, et la "révolution industrielle" en cours promet d'en faire disparaître encore plus, alors même que l'immigration voulue par les instances internationales, l'intelligentsia et le "consensus multiculturel" d'une bonne partie des élites dénationalisées, ne fait qu'amener, et promettre d'amener encore plus, de migrants pas/peu qualifiés (parce que c'est l'essentiel du marché). Et je ne parle même pas du choc des cultures qui accroît les clashes, instaure diverses formes de mépris mutuel, confronte séculaires et religieux, citadins de pays développés ramollis/castrés vs migrants "énergiques" plus confrontationnels....
Le dimensionnement du phénomène est encore limité, mais l'ingrédient peut-être plus caractéristique du problème en Suède a été le degré extrême de la réaction des autorités et médias, à savoir un extrême niveau de déni total: déni que cela arrive, déni que c'est avant tout lié aux migrants, déni de la gravité des choses, déni de l'inefficacité des politiques d'accueil/assimilation, déni de la pertinence des choix en matière migratoire.... Tout étant lié, le déni englobe tout; cela a été vu dans d'autres pays (tous, à un degré ou un autre), mais pas à un tel niveau, sauf peut-être en Allemagne.
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Rien de très spécial à dire de cela: regarde dans le détail, et tu trouveras pour tous les partis des gros donateurs, individus ou institutions, qui "posent" des conditions abracadabrantesques comme s'ils commandaient des items sur un menu. C'est un jeu de dupes-pas-si-dupes: tout le monde dans la partie sait que ça va arriver, et tout le monde sait que, au final, le candidat s'il est élu a bien peu de chances de prendre la chose au sérieux. Une phrase récurrente à Washington consiste à dire que si l'on ne peut prendre la donation de quelqu'un et ensuite faire exactement le contraire de ce qu'il souhaite, on n'a rien à foutre dans ce business.
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Cas pratique: suite au massacre de touristes américains et à la réaction trumpienne évoquant la possibilité d'une intervention si le Mexique était d'accord... Croyez-vous que ça ouvrirait des options pour la situation? Ou que ça ferait empirer la chose, risquant de transformer l'affaire en une autre intervention de "stabilisation", celle-là juste dans le voisinage, qui s'éternise?
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- C’est un message populaire.
De nouveau 3 attaques à l'explosif dans la nuit du 1er au 2 novembre, sur fond d'une augmentation constante de tels événements, ainsi que de la violence par armes à feu, pour ainsi dire inconnue dans le pays jusque très récemment (multipliée par 10 en 20 ans).
https://en.wikipedia.org/wiki/Bombings_in_Sweden
Ce doit être suffisamment significatif pour qu'une page wiki (2 langues) soit dédiée au sujet (on n'a rien sur les incendies de bagnoles en France).
Pour la note, les chiffres donnés, sur le nombre "d'incidents" cette année, dans l'article du Guardian datent de juillet et couvrent la période janvier-juin, pas l'année jusqu'à aujourd'hui (amateurisme? Flemme? Intentionnel?). Il faut souligner aussi (chiffre mentionné dans l'article) le nombre de bombes qui ont pu être repérées à temps et neutralisées (76, pour la période janvier-juin) afin de mieux dimensionner le phénomène. Autre précision des chiffres évoqués: la violence par armes à feu est de fait sous-estimée de nos jours parce que le nombre de morts rapportés au nombre d'incidents a drastiquement baissé, tant par les progrès en matière de médecine d'urgence et de service d'ambulances que, surtout, par l'arrivée en masse des téléphones portables, sans doute la plus grande cause de chute de la mortalité par accidents de tous types (temps de réponse, rapidité des appels....). Donc le chiffre de la mortalité par armes à feu en Suède est infiniment moindre qu'il n'aurait été, à nombre d'instances de tirs égal, il y a 20 ans (donc dire que c'est multiplié par 10 n'évoque que partiellement la nouvelle réalité suédoise).
Quand on y pense, c'est sans doute la plus grande cause de cette baisse statistique des meurtres depuis les années 90 en occident et ailleurs: plus de gens blessés par balles (ou autrement) peuvent appeler des secours eux-mêmes, ou voir quelqu'un le faire pour eux, et survivre. Du coup, beaucoup moins de morts, beaucoup moins d'inculpés pour meurtre, mais pas forcément beaucoup moins de violence dans les faits (plus de blessés et d'inculpés pour "assaut", "coups et blessures".... Ce qui est nettement moins "sexy" pour les infos), alors que les politiques tendront justement à avancer ces moindres chiffres comme des "preuves de grand succès" et de sociétés significativement plus sûres, amplifiant le décalage de perception avec la population. Allié à la pacification des moeurs, à plus d'ouverture, mais aussi à plus de gens vivant seuls, certains autres types de violence (domestique, crimes de haine, bagarres qui dégénèrent) ont baissé, ce que les politiques aussi mettent en avant sans contexte plus général comme "preuve" qu'ils ont fait quelque chose (alors que ce sont plus des tendances lourdes). A l'arrivée, l'image générale de la violence dans nos sociétés devient sérieusement déformée, en partie caricaturée sur certains points, et très sous-estimée sur d'autres. La violence crapuleuse (individuelle ou en bandes organisées) n'a pas baissé tant que ça; elle a même souvent sans doute augmenté, même si elle est moins létale, et elle est surtout aussi surconcentrée dans un petit nombre de zones. Et la Suède vient de faire l'apprentissage de cette réalité, et une "mise à niveau", en très peu de temps.
Il est cependant assez pertinent de remarquer que le Danemark, pour cette raison de la violence en Suède (surtout à Malmö et Götheborg), a rétabli des contrôles à la frontière suite à deux explosions à Copenhague liées à des gangs suédois.
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10 minutes ago, Ben said:
Je trouve que dire ce genre de chose, c'est quand meme terrible, comme si l'evolution et la creation etaient juste deux "versions" equivalente en terme de credibilité. Comme quand les anti vaxxers ramenent la "polemique" (qui n'existe que pour eux en fait) entre pro vaccin et anti à une opposition entre deux avis par nature equivalents.
On ne croit pas à l'evolution comme à une vérité revelée, parce que c'est ecrit dans la bible ou parce que votre pretre/pasteur/imam/gourou a dit que, on sait que c'est tres probablement comme ca que la nature a évolué par ce que c'est démontré! C'a n'a absolument rien a voir, et c'est comprehensible au niveau du college...
Alors c'est surement mieux de "croire" sur parole un scientifique qu'un religieux (dans son domaine de competence bien sur), mais c'est ca le truc avec la science...pas besoin de croire, puisqu'on peut voir...tout est la...Et relayer le point de vue que ca serai "trop compliqué" c'est de la desinformation. Le principe de l'evolution, c'est du niveau 4eme...
Le point n'était pas de poser une équivalence entre les camps en présence, mais de pointer POURQUOI les gens se rangent dans un camp ou l'autre, car la plupart ne comprennent pas et/ou se foutent des idées en présence au-delà du niveau superficiel, ce qui renvoie la question au registre de la croyance. Décréter que certains se rangent dans le "camp" de l'évolution parce que c'est "du niveau 4ème", c'est un peu se voiler la face. Et le "niveau 4ème", c'est essentiellement dire le fait de la théorie dans des lignes si larges qu'elles peuvent aussi bien relever du récit biblique. On décrit juste comment des systèmes de savoir se transmettent via des assertions ne nécessitant pas la compréhension (le fait de "voir") de la démonstration. En grande partie parce que peu de gens ont la capacité et/ou le niveau d'intérêt, ou le temps disponible, pour se pencher dessus, notamment parce que l'impact sur la vie est minime, sinon inexistant. C'est une chose d'affirmer à un écolier que tous les chiens descendent du loup, c'en est une toute autre que de le prouver, aussi bien en parvenant à montrer toutes les étapes qu'en essayant d'expliquer les changements générationnels, spontanés ou orientés, qui surviennent et permettent de conduire du loup au chihuahua ou au bull dog.
Personne ou presque ne fait ce travail minimal ou ne s'y intéresse, la plupart adoptent l'assertion de l'évolution EXACTEMENT comme d'autres acceptent une croyance. Et le point d'intérêt devient ensuite l'usage de ce phénomène quand il devient un objet médiatique et politique.
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33 minutes ago, Alexis said:
Le souci, c'est plus quand une personne s'en tient là, et utilise des faits et des théories scientifiques... comme un mythe à "croire".
Mon point exactement, ce qui renvoie au fait que la majorité dans les 2 "camps" sur ce point.... Sont assimilables au même type de "croyants" allant ou n'allant pas au service de leurs religions respectives qui ont bien peu d'impact sur leur vie. Ou au même type d'abrutis/profil mental, si on veut être méchant.
J'essayais surtout de m'interroger, comme souvent, sur la réalité de la chose quand elle devient un "objet" politique, culturel et sociétal: il semble que quand ça entre dans le débat public, cela devient juste un prétexte de plus à se balancer à la tronche pour mieux encore se diviser, et peut-être rallier quelques personnes du camp opposé, notamment en faisant passer le zélote d'en face pour un affreux facho prétendant vous dicter ce que vous avez le droit de dire ou de croire. Et dans ce registre, j'ai constaté que les athées/scientistes organisés tendaient de plus en plus à se comporter exactement comme ce qu'ils condamnent chez les religieux: résultat des années de lutte? Corollaire inévitable du business model d'organisations permanentes qui doivent faire paniquer, outrager et être outragées, caricaturer/pointer du doigt.... Pour recruter, exister médiatiquement et collecter des fonds (surtout pour ceux qui deviennent des activistes permanents: c'est leur carrière et leur bifteck)? Résultat, je me dis plus volontiers "non croyant" que "athée" ces jours-ci, le deuxième terme (plus dans le monde anglo saxon, où en plus le mot "athée" est un mot en "-isme") ayant pris une connotation activiste de bande organisée que je n'aime pas plus chez eux que dans d'autres causes. Oui, j'aime pas les militants .... Le plus souvent, c'est un autre mot pour "zélote", et dans certains cas, "fanatiques".
QuoteC'est Keynes qui disait que les "hommes pratiques", ceux qui récusent toute théorie et réflexion comme activité masturbatoire et stérile de quelques têtes d’œuf, sont en général les esclaves d'une de ces têtes d’œuf... morte depuis un ou deux siècles, et dont la pensée est devenue une partie de "ce que tout le monde sait", du "simple bon sens" et de la manière dont les esclaves "hommes pratiques" perçoivent le monde
On notera qu'il y a peu de gens que ça dérange d'être l'esclave de quelqu'un mort il y a 200 ans ou plus. Le micromanagement et le sentiment d'avoir quelqu'un (ou un fouet) sur le dos sont minimes. Quand aux têtes d'oeuf actuelles, à part la petite minorité qui arrive à se constituer une caballe de disciples adorateurs, ils peuvent se rassurer de se savoir les maîtres de gens qui naîtront dans 200 ans.... S'ils savent lesquels d'entre eux (1, 2 ou 3%) seront ceux dont les idées traversent le temps. J'imagine bien que leur ego leur dit qu'ils sont "l'élu", mais les probabilités ne sont pas là.
https://www.nbcnews.com/news/world/mexico-deploys-forces-reports-deadly-ambush-americans-n1076361
Pour l'instant, je mets ça dans "criailleries", parce que la réaction de Trump est épidermique, mais ça pourrait devenir une trame "dure", une ligne politique américaine, et on pourra alors passer sur le topic USA, ou celui de la narco-guerre au Mexique. 9 Américains tués dans une embuscade au Mexique, dont 2 bébés de 8 mois.
Trump a évidemment réagi sur Twitter sans mesure.
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Je veux pas être cynique, mais je me demande beaucoup dans quelle mesure de tels résultats de sondage permettent ou non de mesurer le niveau d'intelligence, de sophistication ou de "lumières" d'un pays.... Parce que c'est exactement pour dire de telles choses, qualifier des populations, que ces chiffres sont le plus souvent utilisés. Si on y regarde de près, quelle valeur ont ces chiffres décorrélés d'une masse d'autres données, comme les raisons de croire ou non une telle chose, le niveau d'impact que cela a sur le choix d'options politiques (ou de vie personnelle), le poids que cela a ou non sur la recherche scientifique... Et, plus important que tout pour éviter trop de montées d'ego quand on tire des conclusions sur de tels chiffres: ceux qui sont dans un pays où l'immense majorité est dans la case "Evolution", ceux qui y sont eux-mêmes, sont-ils pour l'essentiel si malins, ou ne se rangent-ils dans ce camp que parce que c'est ce qui leur a été dit et répété ("c'est comme ça un point c'est tout, maintenant, allez manger") et que presque aucun ne serait foutu de comprendre l'Evolution (on sait, c'est plus une théorie depuis un bail) même dans ses grands mécanismes génériques. Encore moins de gens seraient capables de dire ou comprendre en quoi ça impacte leur vie, leur pensée, leur regard sur le monde, la politique....
Bref, y'a peu de gens à qui ça sert à quoique ce soit (hormis être un objet politique pour définir des "camps") à part se considérer sans mérite comme étant dans le camp des "lumières" et pointer les autres du doigt comme étant des cons. Des moutons répétant un thème générique qu'ils ne comprennent pas et auquel ils ne connaissent rien, et qui se contentent d'une bannière autour de laquelle se rassembler pour booster leur ego à l'occasion. Un signal parmi d'autres qui vous fait sentir dans le camp du Bien, de l'Intelligence, de la Vertu.... A bien peu de frais. Soit en somme un reflet assez similaire de ce qui est condamné chez les "anti-Evolution" pour raison religieuse ou non.
Bref, ces chiffres seuls veulent-ils dire quelque chose de concret? A part peut-être mesurer le sentiment religieux, le taux de scolarisation (dans une certaine mesure) et pas grand-chose d'autre? Sans grande conclusion à en tirer?
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9 hours ago, nemo said:
Tu exagères il y a un monde entre la construction du mur et une politique migratoire disons "restrictive" qui effectivement faisait peu débat. La "border security" à jamais été pensé chez les démocrates comme devant bloquer toute la frontière sud. Et le niveau symbolique compte tout de même.
Le truc de fortifier toute la frontière avec un mur quasi médiéval, c'était de la rhétorique de campagne faite par un vendeur de voitures d'occasion: c'est pas destiné à être pris littéralement, c'est fait pour évoquer des images fortes dans la tête de l'auditoire afin d'imposer un thème dominant dans leurs esprits et dans la conversation. Un truc que tous les politiciens font, mais bizarrement, dans le cas de Trump (qui tend à exagérer plus que les autres), c'est devenu, pour les médias, des trucs littéraux qu'eux-mêmes ont ensuite encore plus exagéré (voir comment le thème des "camps de concentration" pour les migrants a été traité de façon non critique par les médias: les dits "camps" ont été construits par Clinton, Bush et Obama, on notera). Pourtant, au début, le truc semblait accepté: "his fans take him seriously, but not litterally". Mais ils n'ont fait que l'inverse.
"Border Security", ça impliquait des "fortifications" à renforcer et étendre constamment, ne serait-ce que pour économiser sur le besoin de main d'oeuvre nécessaire pour contrôler la frontière, et personne ne le contestait: les démocrates qui aujourd'hui osent encore parler de "border security" invoquent des abstractions, notamment la "technologie", en espérant que ça créera une image mentale capable de s'opposer à celle imposée par Trump du "mur". Cad, essayer de différencier un "mur" imaginé comme une fortification médiévale (un thème que Trump alimente pour troller), d'une protection mal visionnable que ces démocrates veulent essayer de rendre concrète dans les imaginations avec des mots clés ("technologie", "cameras"....) pour dire que c'est tellement moderne ou intelligent (2 mots très employés comme s'ils voulaient dire quelque chose par eux-mêmes, sans autre précision).
C'est essentiellement une bataille de memes, mais en mode oral, et Trump a créé un meme bien plus efficace et parlant. Le "mur", c'est compris par l'essentiel de l'auditoire (sauf quelques groupes d'excités) comme voulant dire "on va se pencher sur le sujet sérieusement". Ca implique de la palissade/mur/barrière dans une mesure donnée (à cause de la force de son thème, il a besoin que des portions de fortifications soient bâties et vues à l'écran: de cela, il s'est rendu prisonnier), mais cela implique surtout une politique d'ensemble qui soit visible et perceptible le plus souvent possible: les raids de ICE, les tentatives de passage de frontière (caravanes....) contenues par CBP, les lois visant à punir les boîtes employant des clandestins, les embauches au CBP, les constructions de sites de détention....
Comme c'est à bien des égards un con, un flemmard et un amateur en politique, il a beaucoup de problèmes à faire passer sa pensée ou son intention dans la phase d'exécution (et peu de médias le lui permettant) et à bien articuler sa politique pour la rendre lisible et visible, mais en terme de campagnes, d'effets d'annonce, de puissance du message.... Il a réussi son coup (notamment parce qu'il ne s'enferre pas dans les détails quand il a un thème "visuel": bon en campagne, mauvais ensuite): il a créé un thème devenu dominant et autour duquel la scène politique se déchire, soit un pivot. C'est évidemment une arme à double tranchant sur la scène publique.
Quelqu'un croit sérieusement que quand ce charlatan professionnel évoque une politique générale, il faut tout de suite le reprendre sur et rentrer dans les détails pour approuver, contester, nuancer? Si oui, vous êtes son dupe. Et il a quelque chose à vous vendre: que vous votiez pour lui ou contre lui, vous dansez sur SA musique.
Du coup...
QuoteTu exagères il y a un monde entre la construction du mur et une politique migratoire disons "restrictive" qui effectivement faisait peu débat
Je réitère ma question: qu'est-ce qui a le plus changé en 3-4 ans? Le regard fondamental sur le sujet? Ou l'occupant de la MB? Au final, sa politique a été d'appliquer plus sérieusement ce qui se faisait avant, sans grand changement autre que la médiatisation et la bataille des perceptions. Obama, au même stade de sa présidence, avait arrêté et déporté beaucoup plus d'illégaux alors même que les passages et tentatives de passage de la frontière (expression généraliste: j'inclue l'autre grande méthode d'immigration illégale: le passage légal et l'expiration du visa non suivie d'un retour) étaient à un niveau infiniment moindre (chute des chiffres entre 2009 et 2016) que ce qui s'est re-développé depuis 2-3 ans.
Donc, qu'est-ce qui a changé? L'occupant de la MB, les thèmes qu'il a imposé et la façon dont il l'a fait, la scène médiatique elle-même (révolution des médias sociaux, effondrement des business models, idéologisation croissante, accélérée par la présence de Trump...), la radicalisation de la gauche (déchirée en interne, avec la partie très à gauche/radicale/idéologique qui a pris la haute main et fait du "reverse Trump"), la situation économique (quand l'urgence de la crise est derrière et que les choses marchent mieux, on se déchire sur du plus futile, du plus superficiel, du symbolique, en invoquant le fondamental plus qu'en y réfléchissant sérieusement: on utilise les thèmes importants sans réellement les traiter comme il faut).
Je suis toujours de l'avis que Trump est un symptôme, une conséquence et non une cause (et pas d'une supposée recrudescence de "white supremacy" ou d'un nazisme rampant): il a cristallisé les contradictions et tendances en cours sur sa personne et son discours, l'opposition, ou une des oppositions, à des tendances lourdes qui sont en marche (mondialisation et ses effets, dissolution de l'Etat-Nation et du concept même de société nationale, corruption du discours notamment sur les thèmes identitaires, quasi monopole de certaines opinions sur la scène publique...), et sur ce thème de l'immigration, qui reste puissant, il a tout résumé à ce mot, le "mur", et a su le vendre. Se perdre dans les détails de ce qui fait "le mur", c'est juste passer à côté de la forêt pour prendre un seul arbre au sérieux.
Et pour penser aux dits détails une minute et revenir au thème initial (et à l'article cité): ni le mur d'Hadrien ni la Grande Muraille n'ont été pensés comme imperméables à 100% (et donc tout franchissement comme une "preuve" d'échec), pas plus qu'il n'ont jamais été vus comme devant empêcher des invasions sérieuses. Ils ont été fait pour diminuer/faire disparaître les raids de petite ampleur (mais constants) et tentatives d'attaques d'une certaine dimension, mais aussi contrôler "l'immigration", et surtout les trafics, contrebandes (passez par les portes, SVP: Faupayélatax, Breton, je dis). Face à une vraie offensive en règle, une invasion, ils ne pouvaient au mieux que retarder un peu, et surtout permettre de donner l'alerte pour qu'une armée de secours rapplique. Personne ne les a jamais vu autrement. Ici, le mur aux frontières est pareil: contrôle, observation, capacité à juguler la majorité du trafic et à le concentrer sur quelques points contrôlables.... Quelques passeurs peuvent scier des barreaux ici et là? C'est facilement remplaçable, et ça souligne que le "cost of doing business" augmente pour les dits passeurs: plus d'efforts, plus de risque, plus de temps, moins de gens peuvent ainsi franchir la frontière (fenêtres d'opportunités plus courtes).... Si on se concentre sur un seul événement de ce type sans trop y réfléchir, la conclusion est ça sert à rien". si on regarde les chiffres d'ensembles, notamment les nombres de clandestins (estimés) qui passent et se perdent dans la nature rapportés aux tentatives de passage, les chiffres d'arrestation (à la frontière et ensuite par ICE dans le territoire) rapportés aux mêmes tentatives, on peut constater une autre réalité. Un fait d'autant plus important vu la réaugmentation brutale de l'immigration clandestine (les tentatives, le marché de la chose en Amérique centrale) depuis 3-4 ans (pas de signe de ralentissement).
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8 hours ago, nemo said:
Consensuelle? la construction du mur?
Yep: ce n'était même pas un débat avant que Trump en fasse son grand slogan et que la politique US prenne son tournant actuel. Sous le nom de "border security" ou de lutte contre l'immigration illégale (pour l'ensemble des actions menées, dont la construction ou le renforcement de barrières/murs), ça soulevait pas vraiment de polémique majeure, et y allouer des crédits toujours croissants était, pour l'essentiel, un vote bipartisan contesté seulement sur le niveau des dits crédits, ou, sur le principe, aux marges politiques (aile gauche des démocrates). Nancy Pelosi et Chuck Schumer soutenaient un Obama qui n'avait à ce titre fait que renforcer la politique développée par Bush Jr. Et les médias, hors d'une ou deux crises particulièrement photogéniques (notamment une "caravane" d'enfants, en 2014 je crois), ne se penchaient guère dessus et ne contestaient aucunement, pour l'essentiel, cette politique. Ils ont depuis ressorti tous les stocks d'images de l'ère Obama pour les diffuser non stop en disant que c'est sous Trump que ces choses arrivent.
Qu'est-ce qui a le plus changé en 3-4 ans? Le regard fondamental sur le sujet? Ou l'occupant de la MB?
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dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e) · Modifié par Tancrède
Le quoi ? "PS"? C'est quoi ce truc?