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Messages posté(e)s par Tancrède
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10 minutes ago, Alexis said:
Une raide storme qui raïze, tu veux dire ?
Ces temps-ci, pour avoir ma dose quotidienne de Tom Clancy il me suffit de lire les infos...
Et c'est pas seulement une blague, soit dit en passant.
Franchement, si Clancy avait décrit dans un bouquin une petite attaque au drone et au missile de croisière qui serait quand même suffisante pour forcer à suspendre 5% de la production mondiale de pétrole... on aurait trouvé qu'il exagérait !
C'est pas un truc dans le même genre qui démarre l'intrigue de Tempête rouge (qu'au moins deux autres comiques dans les derniers posts ont lu, apparemment )? Pas un drone, mais un commando de fondamentalistes qui fait péter la plus importante raffinerie de toute l'URSS, enclenchant le mécanisme qui mène à l'affrontement OTAN-PAVA. Donc il l'a fait, en quelque sorte, dans le principe d'un coup unique sur une cible énergétique, à impact suffisant pour déclencher un affrontement majeur.
QuoteAh oui, quand même une différence avec un bouquin de Clancy. Dans la réalité, il n'y a pas une équipe de dix super-commandos à rendre jaloux Superman,
C'est vrai. J'ai pas besoin de 9 autres boulets pour me ralentir.
MuricaFrance, fuck yeah!QuoteMais enfin on n'est pas dans un bouquin de Clancy, ça c'est sûr...
Evidemment. J'ai entendu dire qu'il était devenu, genre, cliniquement indisponible depuis un certain temps (il a un mot de son médecin.... Et de sa société de pompes funèbres. Donc il est excusé). Comment tu veux qu'il l'écrive, ce bouquin. En même temps, tu vas me dire qu'il l'a déjà écrit: c'est TOUS ses bouquins. Le même à chaque fois.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Ce n'est pour l'instant encore que de la conjecture, mais les probabilités sont réelles dans ce cas....
Bernie Sanders a apparemment eu un malaise cardiaque -léger semble t-il- et a du aller à l'hôpital. Bien qu'il semble avoir été déclaré bon pour le service sitôt qu'il aura pris quelques jours de repos, le fait est que ce genre d'événements dans une campagne ne passe pas inaperçu et envoie un clair message, encore plus à ce stade d'une primaire (où l'on est éliminé plus vite, plus facilement, car tout est plus fluide et qu'il y a des alternatives); déjà en difficulté, ou semblant avoir atteint un plafond ne pouvant être modifié que par des défections de concurrents et un report putatif de leurs électeurs sur lui, Sanders aura désormais l'image de quelqu'un de trop vieux, à la santé trop fragile, pour être un président crédible, pour faire face à une campagne dure.... Peut-être ne subira t-il pas une chute dans les intentions de vote, au moins à court terme, mais l'impact sera bien réel sur son potentiel de croissance, à tout le moins, ce qui conduit beaucoup d'analystes à le décréter hors jeu dès maintenant, avec pour seul objectif valable à présent de choisir un candidat à soutenir de ses voix, de sa participation, de ses listes de donneurs et de son trésor de guerre, en négociant quelque chose en échange (une place "à la table", des items de programme, de futures positions....). Donc grandes conséquences potentielles -encore une fois, rien n'est jamais certain en politique- alors même que la campagne Sanders affichait un record de collecte de fonds dans le camp démocrate (25 millions levés au dernier trimestre.... A noter que Trump a levé beaucoup plus que tous les candidats démocrates réunis).
La conséquence potentielle immédiate est que la primaire serait maintenant une course à deux, entre un Biden en perte de vitesse et une Warren encensée par tous les médias. Si ça se reconfigure vite ainsi, il y a plusieurs risques, comme celui de faire apparaître la guerre civile du parti au grand jour en cristallisant la division profonde entre modérés/libéraux (en majorité plutôt silencieux) et "nouvelle gauche" (très vocale), avec le problème supplémentaire que loin des images qu'on a, l'électorat noir, absolument vital pour les démocrates, a tendance, hors de quelques franges, à être plutôt chez les modérés ou moins enragés (Warren, très à gauche mais pas enragée, n'a aucun succès de ce côté: ils sont chez Biden). Qui plus est, aucun des deux candidats ne semble vraiment en mesure d'inciter les taux de participation suscités par Obama dans cette population (la "coalition Obama", élément vital d'une stratégie électorale démocrate). Mais, et c'est un autre risque, Warren a essayé depuis un moment de jouer un certain degré d'équilibrisme entre une certaine modération et la combo wokiste/socialiste préférée par la "nouvelle gauche", au point de faire douter beaucoup, peut-être trop, de celle-ci (qui ne pardonne pas non plus la "trahison" de Bernie par Warren en 2016) qui n'entend pas céder le moindre morceau de terrain aux "liberals", modérés et "blue dogs" du parti, tous assimilés à "l'establishment" (parce quecaricaturer, diffamer et stigmatiser est le seul langage de cette gauche là), avec pour risque de les voir s'abstenir en trop grand nombre (la frange "Bernie or Bust" existe toujours). Car c'est là le problème de l'actuel parti démocrate: il couvre désormais, sur le plan des factions et idéologies, un espace TRES vaste le rendant extrêmement disparate, peut-être au point de l'incompatibilité entre ces morceaux. Pas étonnant qu'ils versent donc dans l'hystérie anti-Trump permanente avec une grande complicité des médias (idéologie + c'est bon pour l'audimat), quitte à inventer des griefs tous les jours ou monter en épingle des anecdotes: c'est la seule chose qui met un couvercle sur leur marmite en ébullition. Il y a un tiraillement extrême entre une nouvelle gauche désormais organisée et hyperactive, et les autres "factions" du parti, beaucoup plus aujourd'hui que ce qui divise les divers groupes composant une droite désormais plus rassemblée. Et il est à craindre que le futur candidat démocrate ne pourra faire le rassembleur, devant choisir entre une stratégie "du milieu" et une cherchant "la base", à un degré plus improbable que jamais. Parce que plus le temps passe, plus il semble bien que les "indépendants", et modérés dans l'électorat n'aiment pas du tout cette nouvelle gauche dont pourtant les effectifs ne peuvent être négligés par le parti.
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On 9/29/2019 at 12:21 PM, Wallaby said:
Sondage : à 36% les conservateurs ont 12 points d'avance sur les travaillistes (24%).
J'ai suivi quelques débats anglais ces temps-ci, et je crois qu'il faut accompagner ces chiffres de la cote de popularité des leaders, parce que c'est très indicatif d'une autre réalité politique parallèle à la lutte inter-partis, soit la profonde division intra-partis et son impact auprès de l'électorat, et de ce côté, le Labour semble celui qui connaît le plus de problèmes actuellement, même si les conservateurs sont aussi divisés. Johnson est au-dessus de 40% d'approbation/popularité, là où Corbyn est passé sous la barre des 20%, avec Swinson (libdems) un peu au-dessus de 20%. L'actuel PM est donc plus populaire que ses deux concurrents réunis, ce qui souligne moins un engouement particulier pour sa personne que le trou dans lequel l'opposition s'est enfoncée, et particulièrement le Labour, aujourd'hui profondément divisé, plus sans doute qu'aucun autre parti (et nettement), tant dans sa direction que chez ses membres, et surtout, dans sa base électorale. Urbains vs péri-urbains et ruraux, ceux des grandes métropoles contre ceux des villes périphériques, CSP+ contre "petites" classes moyennes et classe ouvrière, diplômés d'université contre le reste, wokistes contre travaillistes "canal historique", ceux attachés à la nation contre "globalistes".... Les clivages sont aujourd'hui devenus profonds, et même si le principe même du Brexit pèse encore très lourdement, voire décisivement, dans la balance (l'électorat labour était en majorité brexiteur), on constate aussi l'importance croissante et aujourd'hui presque aussi écrasante de la division idéologique que je résumerais sans doute un peu abusivement à la divergence entre "wokistes" immigrationnisto-écolos et l'opinion labour dans la tradition ouvrière/sociale-libérale (libérale à prendre ici au sens large de l'attachement aux thèmes de la liberté individuelle comme fondement).
Et à l'aune de ces clivages, il semble que Corbyn soit devenu très impopulaire au sein du Labour dont j'ai entendu quelques observations "de l'intérieur" par des membres décrivant sur divers podcasts et émissions le dernier congrès et ses affrontements, tous concordant à dire que quoiqu'il ait pu en être dit "à l'extérieur" (et les descriptions dans la presse n'étaient pas tendres), ce qui se passait en coulisses était bien pire. Comme dans la gauche mélenchonienne, il semble y avoir une profonde division sur la gauche de l'échiquier politique un peu partout en occident, entre un courant populaire plus "traditionnel" (labour/social démocrate/socialiste, libéral/libertaire, patriote, lié aux classes populaires) et une "nouvelle gauche" (wokiste, plus collectiviste dans une direction essentialiste fondée sur la race, le sexe.... urbaine et CSP+). Et Corbyn semble avoir trop louvoyé entre les courants, avoir trop choisi, ensuite, le second, et s'être fait beaucoup d'ennemis sur le chemin, en plus d'avoir déçu beaucoup trop de monde, surtout hors des centres urbains.
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8 minutes ago, Kiriyama said:
Et dire que l'on montrait les manifestants Hong-Kongais en exemple par rapport aux "sauvages" Gilets jaunes…
C'est le risque quand les choses durent trop longtemps: il y a trop d'incompatibilités entre les deux camps, et Pékin a joué la montre alors même que les diverses factions composant les manifestants n'ont plus aucun degré de confiance dans leurs propres autorités. A moins que quelqu'un puisse inventer un moyen fiable d'établir des garanties crédibles, je vois peu de solutions en vue. A supposer même que le camp des autorités veuille vraiment obtenir une solution satisfaisante pour les manifestants. Ce qui est douteux.
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45 minutes ago, Ciders said:
Je pense que nous pouvons tous en arriver à deux conclusions :
- primo, les Saoudiens ne savent pas se battre et si ces gens-là sont des mercenaires, c'est encore pire
- secundo, les Saoudiens n'ont aucune chance de vaincre dans un conflit asymétrique les Houthis. Ou quelque mouvement insurrectionnel que ce soit
Tout dans les images diffusées suinte l'amateurisme, l'absence totale de capacités opérationnelles. Les véhicules sont abandonnés n'importe où (et en état de marche souvent), les camps ne sont pas protégés, les blindés forment un amalgame qui ne fonctionne pas ensemble (et pourtant un Vulcan calibre 20 mm, ça te déblaie un obstacle et/ou ça fait suffisamment de bruit pour repousser un assaut). Il n'y a visiblement pas d'éclaireurs, pas de soutien aérien, pas de renforts. Il n'y a RIEN. Qu'un gros tas d'équipements hétéroclites allant de la Toyota civile au MRAP qui respire encore le neuf. Et quand on voit les soldats (?) qui défilent en troupeau à la fin... ces gens-là sont tous sauf des soldats. Ce sont des civils mal entraînés, déjà brisés après quelques heures de marche.
Franchement, si on excepte les distances à parcourir et le soutien américain, n'importe quelle force digne de ce nom avec quelques dizaines de milliers d'hommes en première ligne et autant derrière pour tenir les lignes d'approvisionnement pourrait se tailler un sacré empire en Arabie Saoudite.
On est loin des raiders bédouins et des fanatiques Ikhwans qui ont conquis l'essentiel de la péninsule dans les années 1910-1920. Pas vraiment des troupes réglées, mais de durs hommes du désert qui n'étaient pas du genre à se faire surprendre. Ou à se rendre.
C'est à se demander où, en plus des fonds infinis dépensés dans le matériel, sont passés les énormes investissements continus depuis 50 ans et censément consacrés à l'entraînement par des sociétés militaires privées: à part la garde tribale (noyau purement "Séoud" de la Garde Nationale), ça doit pas casser trois pattes à un canard, et on peut gloser sur la destination réelle des fonds.... Ou sur la motivation moyenne des gens ainsi formés. Ou sur la compétence de leur encadrement.
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29 minutes ago, Wallaby said:
https://www.truthorfiction.com/elizabeth-warren-accused-of-claiming-to-be-cherokee-and-plagiarizing-recipes-in-pow-wow-chow/ (27 septembre 2019)
Le 26 septembre 2019, un utilisateur de médias sociaux a envoyé sur Twitter des captures d'écran et des textes accusant la sénatrice Elizabeth Warren (Démocrate - Massachusetts) de revendiquer le patrimoine Cherokee et de plagier des recettes du New York Times.
C'est un vieux serpent de mer, déjà tweeté par le fils Trump en 2018 et originalement lancé par Breitbart en 2012.
La recette du New York Times de 1979 : https://www.nytimes.com/1979/08/08/archives/60minute-gourmet-cold-omelets-with-crab-meat.html
Si elle devient la candidate démocrate, le thème dit "Faux-Cahontas" va alimenter les memes de la campagne. Faut quand même dire qu'elle l'a pas volé, après ses élucubrations et gesticulations sur le sujet, mais aussi l'abus qu'elle a fait de la chose (obtenu l'entrée dans une université via l'affirmative action à ce titre, et ça l'a sans doute aidée à devenir enseignante en fac). Il reste possible qu'elle s'en soit servie en toute bonne foi, convaincue qu'elle aurait été par les racontars transmis dans sa famille.... Mais quand même. Et le "défi" à Trump quand elle brandissait son test ADN comme une victoire (avec ses quoi? 0,1% d'ascendance amérindienne -même pas cherokee d'ailleurs; plus probablement d'Amérique du sud), ça c'est dans sa face, et c'est amplement mérité. Depuis le temps que j'entends des Ricains bien blancs balancer qu'ils sont 1/8ème de telle ou telle tribu, que ce soit vrai ou non, et qu'ils viennent de déterminer que ça a une énorme importance et constitue un élément déterminant de leur identité, faisant d'eux des gens intéressants (#pleasevalidateme, #pleaseloveme), ça me fait rire de voir ce genre de trucs. Apparemment, c'est devenu trendy dans les années 90 de s'auto-conférer une personnalité de cette façon.
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- C’est un message populaire.
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Ils dékoulakisent? Sans m'avancer à décrire et prédire précisément, puisqu'on manque de données, ce genre de management d'un Etat est historiquement mauvais dans le temps: que l'Etat confisque des propriétés et entreprises pour les garder dans son giron ou les redistribuer aux favoris politiques, au "clan" du patron, le management des dits actifs économiques tend lourdement à aller dans des mains pas/peu qualifiées, sélectionnées pour leur utilité/fidélité politique bien avant que leur compétence soit prise en compte. Tout n'est bien sûr par noir et blanc, et les gens ainsi sélectionnés sont rarement 100% loyaux et 0% compétents, mais quand on parle d'une telle échelle, le résultat tend à être extrêmement conséquent après une certaine période de temps, et si c'est un fonctionnement "normal", qui continue d'année en année, la chose rogne toujours très sérieusement sur la gestion d'une part importante de l'économie et tend à "prescrire" le comportement d'autres acteurs économiques non spoliés, mais ainsi avertis (on crache au bassinet quand c'est demandé - et ça a tendance à être toujours plus-, on fait les -souvent mauvais- choix économiques voulus par le pouvoir pour des raisons plus politiques que managériales....), ce qui impacte non seulement le résultat économique, mais aussi le climat des affaires, la confiance.... Le gigantisme du pays (et donc des chiffres économiques dans l'absolu, détachés de la réalité corrélée par individu), l'importance de la répression, peuvent masquer la chose dans une certaine mesure et pour un certain temps, mais il y a un impact, et l'entropie d'un tel système garantit que les choses empirent plus qu'elles ne s'améliorent. Gestion ultra-centralisée, attribution de postes et actifs par cooptation selon des critères avant tout d'auto-préservation du "clan" au pouvoir, récompense des favoris et lèches-fions politiques, "message" implicite ainsi envoyé aux gens entreprenants et au marché.... Pas forcément le meilleur recueil de recettes pour pérenniser une économie.
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20 minutes ago, collectionneur said:
Note d'humour venu de Russie,
La Russie juge "indécente" la publication de conversations entre deux dirigeants
...“En ce qui concerne les compte-rendus de conversations téléphoniques, ma mère, lorsqu’elle m’a élevé, m’a appris que c’était inapproprié de lire les lettres des autres qui ne vous sont pas adressées”, a déclaré lors d’une conférence de presse Sergueï Lavrov.
Le trolling est vraiment devenu LA performance artistique majeure de notre temps.
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- C’est un message populaire.
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3 hours ago, Alexis said:Sur le principe, une bonne idée évidemment. Tous les pays ont leur patrimoine à eux et des lieux de culture à découvrir.
Le problème, c'est que c'est un peu tard. La version wahhabite de l'islam, datant du XVIIIème siècle et qui sert d'idéologie officielle à l'Etat saoudien, a longtemps fait de la destruction des vestiges du passé un acte religieux, comme suppression d'un passé préislamique forcément barbare - notion de Jâhilîya - dont il serait nécessaire de faire table rase, ou comme protection contre le risque que quelqu'un, quelque part, adresse un acte d'adoration même implicite même sans s'en rendre compte à quiconque d'autre que Dieu et exactement le Dieu tel que le Coran en parle encore. Allant en cela bien au-delà de l'interdiction islamique de la représentation humaine dans les édifices religieux - partagée aussi par les juifs et par certains protestants.
En pratique, s'il y a le moindre risque d'une pratique ressemblant à du paganisme, même de loin, même à trois années-lumière, il faut détruire. Par exemple, la recommandation n'est pas de se contenter de tombes sobres. La recommandation, c'est de ne pas avoir de tombe du tout. Quant aux mosquées anciennes, quant aux vestiges du fondateur de l'islam Mahomet... eh bien on détruit, bien sûr.
En faisant la comparaison avec les puritains victoriens, mouvement protestant dont on disait pour s'en moquer qu'ils cachaient les pieds des pianos afin d'éviter aux dames des pensées inconvenantes, les wahhabites sont prêts à détruire n'importe quel artefact culturel aussi précieux soit-il afin d'éviter aux gens des pensées païennes qui les mèneraient droit en enfer.
Sauf que pour eux, c'est littéralement vrai, ce n'est même pas une exagération polémique comme contre les puritains
Les wahhabites ont-ils tout détruit ? Peut-être pas. Il semble qu'il reste des cités anciennes dans quelques coins reculés du désert. Loin des villes, où ça fait longtemps que les wahhabites sévissent - et où il est probable qu'il ne reste vraiment plus grand chose.
Bon cela dit, ça ne fait pas grand chose à se mettre sous la dent
Alors il reste la mer oui. Et la plage. Dans des établissements fermés hein... parce que même s'ils ne vont pas exiger que les femmes étrangères portent forcément l'abaya, ils demanderont une certaine pudeur - ce qui au demeurant n'a rien de mauvais sur le fond, la culture d'un pays ça doit être respecté - et je ne suis pas sûr qu'un maillot de bain corresponde bien à cette définition. Y a encore le sport. Oui, de grands stades avec des matches.
Ouais. Mais bon, la concurrence est rude. Il y a tout un tas de pays qui proposent à la fois une très riche Histoire - qu'ils n'ont pas vandalisée - une nature magnifique et des plages et autres lieux de divertissement.
Je ne vois pas ça aller très loin, le tourisme en Arabie saoudite.
Dans les cités perdues que tu mets en lien, il en manque au moins deux: Irem/Iram, et surtout, celle qui pourrait attirer des touristes et qui se trouverait juste à côté, la "Cité sans nom" décrite par le célèbre guide touristique HP Lovecraft.
1 hour ago, Kelkin said:A noter qu'il s'agit d'un personnage purement fictif. Parce qu'en réalité, moi je ferais plutôt confiance à un autre personnage fictif :
Les chats ont la réputation d'être farouchement indépendants, voir rebelles, et de ne pas considérer les humains comme leurs maîtres. Un dictateur qui aime les chats est donc un dictateur qui aime qu'on lui désobéisse, qu'on ne respecte pas son autorité, et que l'on vaque à nos occupations selon nos envies sans lui prêter attention, en d'autres termes, ce n'est pas un dictateur du tout.
C'est juste que tu te trompes de cible: la personne qui compte, c'est le chat. L'humain n'est que son trône: les chats sont des dictateurs. Blofeld a été méjugé pendant toute sa carrière par un agent britannique très superficiel dans ses analyses.
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On devrait mentionner aussi, parce que c'est sans doute coordonné avec leur soutien organisé et planifié à la religion en occident, leur effort en matière "d'information"/agit-prop ultra gauchiste et anti-système via Al Jazeera et surtout ses succédanés (genre AJ+): c'est devenu très agressivement wokiste, putaclic et directement anti-occidental. Tellement qu'il est douteux que ce ne soit pas pensé et orchestré comme tel. Surtout vu les sommes engagées.
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Si seulement c'était arrivé....
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7 minutes ago, Alexis said:
Quoi ? Le récit de Samson ne serait pas entièrement et exactement historique au sens où nous l'entendons aujourd'hui ? La réflexion du peuple juif sur sa propre Histoire et la trace qu'il y discerne de l'action de l’Éternel, ayant abouti à partir du dixième siècle avant Jésus à la rédaction sur plusieurs siècles de ce qui deviendra la Bible, laquelle inclut un certain nombre de livres historiques, ceux-ci ne doivent pas être nécessairement être pris tout autant au pied de la lettre que, au hasard, un manuel de classe de l'époque de la Troisième République ? Même s'ils ne le sont pas forcément beaucoup moins
Alors ça... elle est nouvelle celle-là
Donc, le rasoir qui prive Samson de ses cheveux serait la préfiguration de la kryptonite qui prive un autre héros juif de sa force surhumaine ? Et Superman - dont le vrai nom était Superjuif - inspiré par le personnage de Samson, en plus évidemment de Moïse ?
Eh bien oui. Sauf qu'il est probable quand même qu'il y ait une base historique quelconque à Samson. Et surtout, que ce récit pose un certain type humain, et la figure d''une forme de résistance possible, celle du sacrifice.
Vu de l'autre côté, celui des Philistins, ce récit peut être pris aussi comme un avertissement d'être modéré dans la victoire et modeste dans le triomphe. Et, surtout, de ne pas acculer au désespoir quelqu'un qui peut encore vous nuire.
Pourvu que Donald Trump le comprenne enfin.
Ben quoi? L'allégorie est claire: le type compétent figurativement castré par sa salope avide et aigrie, qui perd tous ses moyens suite à un travail de longue haleine (= harcèlement #mentoo) et à un coup de pute final, puis se reprend une dernière fois, oubliant ses angoisses capillaires, qui pour lui épitomisent sa virilité et son assurance (donc sa capacité à exercer sa compétence). Quoi de neuf? C'est juste que dans le monde juif civilisé (New York), ça se termine par un divorce, une pension alimentaire gratinée et une scène de ménage finale homérique avec lancer d'assiettes (symboles du temple moderne à un faux dieu: la consommation).
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1 minute ago, Skw said:
La chute des cheveux est aux scénaristes ancestraux, ce que le voyage temporel est au hollywood contemporain... Putains de scénaristes! Quelques millénaires plus tard et toujours à nous entourlouper.
Ouais, du coup, j'ai mes doutes sur la qualité du spectacle sur cette histoire de guerre au Moyen Orient qui est censée sortir en salle d'ici peu. Ca va se résumer à du power up (rendre des personnages surpuissants à l'infini), un voyage dans le temps, des incohérences dans le scénar (en tout cas ce qui sera rapporté), beaucoup de "tell" (aussi appelé "le spin") et pas tellement de "show" (= images génériques des stocks audiovisuels), et une conclusion à la mords moi le noeud, avec du pathos dégoulinant du côté du vainqueur. Et une indifférence totale et complète, hors de quelques encarts occasionnels, pour les innombrables figurants et extras massacrés à l'écran. Le storytelling de qualité est une relique du passé, j'ai l'impression.
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- C’est un message populaire.
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1 hour ago, Alexis said:[HS ON]
Samson, tel que je le vois, et pour parler en termes de jeu de rôles, c'est le personnage qui sur une échelle de 0 à 20 a 45 en force et -2 en intelligence
Il suffit de lire le chapitre final de son histoire (Juges 16). La femme qu'il aime, Dalila, est corrompue par les princes philistins qui lui promettent
un million de dollarsonze cents pièces d'argent chacun pour qu'elle essaie de découvrir le secret de sa force et comment elle pourrait disparaître.Du coup elle lui demande, mais il lui raconte une embrouille, parce que c'est secret. Eh bien justement les Philistins essaient de le maîtriser exactement de la manière qu'il a décrite à Dalila. Il leur meule la gueule puisque sa force est intacte... mais sinon il ne se doute de rien. Dalila c'est toujours sa chérie et tout.
Alors elle lui redemande. Et ça recommence encore exactement de la même manière. Et puis encore une troisième fois. Et lui, toujours il revient vers elle.
On a l'impression qu'il ne se fait jamais la connexion dans sa tête comme quoi son amoureuse qui pose ce genre de questions et les attaques qui surviennent exactement de la manière qu'il a décrite... ça pourrait ne pas être tout à fait une coïncidence. Vraiment un type confiant ce Samson. Pas un adepte des théories du complot hein... plutôt l'autre extrême
Samson a été "Juge" sur Israël pendant vingt ans, c'est-à-dire un héros autour duquel on se rassemble en cas de danger. Pas exactement un roi puisque son pouvoir était limité à la défense. N'empêche que c'était lui le grand chef.
Bon, Einstein était encore loin dans l'avenir, hein ...
[HS OFF]
Pfff, pour moi, cette histoire de tignasse et de temple démoli, c'est de la connerie. De l'embellissement d'une histoire banale d'un type, probablement militaire de profession (d'où les victoires), qui pète un câble parce qu'il est avec une salope et qu'il vit mal la crise de la cinquantaine (ou son équivalent à cette époque de plus courte espérance de vie) et la calvitie qui va avec; il pique une crise en public, et la chose coïncide avec un effondrement qui en dit plus long sur la qualité du BTP philistin (ou de sa maintenance par les autorités) qu'autre chose. Mais faut tout de suite aller chercher une explication surnaturelle avec des histoires de super-force qui vient apparemment de la longueur des tifs (la pub Pantène est pas loin), bien commodément acceptées par des généraux philistins tout heureux de trouver un prétexte justifiant leurs échecs professionnels répétés. Marvel sévissait déjà à cette époque? En tout cas, cette version expliquerait pourquoi l'Islam, en s'installant, a décidé qu'il fallait désormais arrêter l'alcool au Moyen Orient. Ca merde déjà naturellement assez comme ça, pas la peine de broder avec des craques racontés/répétés/déformés/amplifiés par des pochards.
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13 minutes ago, Alexis said:
Je comprends l'idée, mais... on parle quand même d'une enquête parlementaire pour destitution.
Oui, l'irritation est justifiée. On aimerait dans l'absolu que la classe politique du pays le plus puissant au monde s'occupe d'autre chose - éventuellement de sujets importants, c'est pas ce qui manque en politique interne comme étrangère ! On peut en un sens rattacher le feuilleton à venir au chapitre criaillerie...
Sauf qu'il aura sans doute un impact bien réel sur l'élection 2020. Un sujet qui va au-delà des criailleries.
Sauf qu'il s'agit quand même de la procédure de destitution d'un président. La mise en branle (*) de la procédure la plus lourde qu'un parlement puisse diriger contre le chef de l'Etat aux Etats-Unis. La Grosse Bertha de la politique américaine.
On est largement au-delà des criailleries. Le parti démocrate a hésité longtemps au bord de l'eau. Là, ils viennent de plonger !
Non, on reste dans les criailleries et la merdasse politichienne tant que ça n'a pas été aussi voté par le Sénat, ou mis au vote avec une chance de passer: tant qu'il n'y a pas de conséquences incontestablement mesurables et impactant directement (pas indirectement, à moyen terme ou encore de façon périphérique), c'est du bruit, et l'impact, s'il y en a réellement un qui s'inscrive dans le dur, soit autre chose qu'un aléas dans la course perpétuelle, n'existe que sur la scène médiatico-politique et dans la course de chevaux actuellement (et qui ne s'arrête réellement jamais) en cours. Putain, on a créé le fil crialleries pour ça! Essayons de distinguer autant que possible les trucs, entre la sphère réelle (événements concrets, catastrophes, tendances lourdes, décisions effectives, analyses....) et la sphère politicienne. Sinon, on continue à voir les trucs postés indifféremment ici ou sur l'autre fil, sans grande différenciation.
Donc faisons tous un effort pour établir autant que faire se peut une ligne plus ou moins claire entre l'arène politicienne (l'autre fil) et ce qui concerne l'Amérique de façon plus concrète. les querelles de courtisans et de caballes, qui pourront à terme prêter à conséquence dans le monde réel ou non, c'est la porte à côté, comme Sarah Connor.
Désolé, c'est mon côté conservateur, j'aime bien essayer de bien ranger les choses. Sinon c'est le bordel indifférencié, et je panique.... Tu veux que je crève d'une crise d'anxiété, Alexis, mmmmh ???
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Peut-on foutre cette merdasse pour l'instant sans grand intérêt sur le fil "crialleries", SVP?
On essaie de différencier entre les hurlements quotidiens (et les gazouillis) et la politique politichienne d'un côté, sur le fil criailleries, et les sujets plus "durables" sur les USA de l'autre, qu'on met ici.
Et pour rappel: Clinton a été "impeached" par la Chambre (évidemment pas le Sénat). Ca lui en a touché une sans faire bouger l'autre. Y compris dans sa cote de popularité.
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9 hours ago, Wallaby said:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1315153/democrates-procedure-destitution-trump-pelosi (24 septembre 2019)
Fine stratège, Nancy Pelosi arguait que déclencher cette procédure, très impopulaire dans les sondages, alors que Donald Trump serait certainement acquitté par un Sénat républicain pourrait coûter aux démocrates les élections en novembre 2020.
Au grand dam des progressistes, Mme Pelosi, 79 ans, s'est donc longtemps dressée en pare-feu pour protéger les démocrates modérés de la Chambre, qui ont remporté leurs sièges dans des circonscriptions plus conservatrices et craignaient de ne pas survivre lors des prochaines élections.
Les démocrates ont ravi 43 sièges aux républicains lors des élections de mi-mandat de 2018; 21 d’entre eux l’ont fait avec des marges inférieures à 5 %.
Une trentaine d’élus démocrates a joint les rangs des partisans d’une procédure de destitution depuis le témoignage de l’ex-procureur spécial Robert Mueller devant la Chambre cet été.
L'affaire ukrainienne a fait céder plusieurs digues, et les plus progressistes ne sont pas gênés pour interpeller directement leurs leaders.
Plusieurs candidats à l'investiture démocrate ont applaudi la décision de Mme Pelosi. C'est le cas de la sénatrice Elizabeth Warren, qui avait appelé pour cette procédure dès le mois d'avril, du sénateur Bernie Sanders, de leur collègue Kamala Harris et de l'ex-représentant Beto O'Rourke.
C'est du sujet criailleries (y'a même un topic élections 2020 maintenant, je crois), ça. Et pour la note, Warren approuve la procédure parce qu'elle essaie de surfer sur la vague woke/ultra-gauche (elle pourrait commencer à avoir des problèmes: quelques scandales de fric et d'achats de soutien commencent à poindre) et qu'une procédure d'impeachment sur ce sujet a des chances de s'attaquer collatéralement à Joe Biden et de le finir (il est sur la pente descendante, mais il a le vote noir, et pas elle), lui ouvrant la voie au grand jeu, qui semble désormais quasi impossible pourtant, d'équilibriste post-primaires, où il s'agira de renier l'essentiel de ce qui a été dit avant pour rallier les modérés (aujourd'hui autour de Biden et, dans une moindre mesure, de Harris et Buttagieg -pourtant pas très modérés).
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20 minutes ago, Ciders said:
Le prochain qui ose sortir la version chantée massacrée par Will Smith, je le... je le... JE LUI ENVOIE A LA FACE THE CIRCLE OF LIFE BY BEYONCE.
Même pour des pays aussi peu scrupuleux que l'AS côté droits humains, y'a des limites.
'Tain, faudra quand même qu'un jour je le voie, Le Roi lion (au moins le dessin animé original). Je loupe trop de références.
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27 minutes ago, Shorr kan said:
Je crois qu'ils sont plus de 5000 ou un truc dans le genre.
Je pensais plus à un qui en plus du sang bleu, aurait de l'auctoritas et qui en prime ne serait pas à l'article de la mort.
2 minutes ago, Ciders said:Tu ne voudrais pas en plus qu'il soit vegan ?
Prince Ali, handsome is he, Ali Ababuaaaaaa....
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- C’est un message populaire.
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On 9/24/2019 at 5:29 PM, Arland said:Les saoudiens se bouger les fesses pour organiser une révolution?
Je demande à voir.
Je pense aussi que la capacité d'une nation à faire la révolution dépend de nombreux facteurs, mais certains sont basiques et rarement pris en compte par les analystes:
- la météo: la pluie, la neige et la canicule sont par nature contre-révolutionnaires
- la quantité d'armes disponibles des deux côtés et le niveau de scrupules du pouvoir à en user, surtout en cas de grave déséquilibre d'équipement
- le iveau d'organisation de la population hors de contrôle des autorités
- les taux d'obésité et d'activité physique de la population.... Et là, l'Arabie Saoudite est, selon les chiffres que j'ai vu, le 21ème pays le plus gras au monde (France = 120ème, avec un taux d'obésité relativement élevé) en termes de BMI moyen, avec en particulier un fort taux d'obésité (35%, au-dessus des USA)
Donc imaginer ces tas de saindoux aller se traîner dans les rues avec un soleil qui tape 45° à l'ombre, face à une Garde Nationale hérissée d'armes.... Mouais. A moins de voir les structures tribales s'en mêler et mener/organiser cette révolution, j'ai des doutes.
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- C’est un message populaire.
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53 minutes ago, Libanais_75 said:Ils considèrent Khamenei comme fanatique parce qu’il porte un turban ?
En même temps, il est à la tête d'une théocratie un tantinet autoritaire; faut quand même pas oublier de tels détails.
QuoteAutrement je comprends mal pourquoi il le serait plus que les deux autres.
Parce que (comme l'un des deux autres) derrière sa barbe, il cache une moustache. Et sur ce forum, on sait EXACTEMENT ce que cela veut dire . Le reste du monde peut être ignorant, mais ici, on sait .
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8 hours ago, Shorr kan said:
En voilà un sujet intéressant !
Qu'est ce qui est préférable, ou plutôt le moin pire : être raciste ou sexiste ?!
Epreuve d'intersectionalité au Bac..... La réponse? Ca dépend: si c'est du sexisme contre une femme noire, c'est grave. Si c'est du sexisme contre un homme blanc, c'est récompensé (vraie réponse: c'est seulement du sexisme si c'est contre une femme, ça ne peut pas être du racisme si c'est contre des blancs), parce que c'est ça, l'intersectionalité.... Une échelle de rang social pour les gens selon un nombre donné de critères.... Mais attention, seuls les initiés experts (reconnaissables entre autres à leur marque bleue sur Twitter et aux meutes enragées de narcissiques désoeuvrés qui les suivent) peuvent réellement opérer la bonne mesure qui vous assigne une place sur la dite échelle. La preuve? Trudeau ne sera aucunement puni pour ses incartades, là où à peu près n'importe qui d'autre serait crucifié: il est blanc, mâle, cis, hétéro, riche et a grandi avec TOUS les privilèges (réels) possibles et imaginables. Mais il peut tremper au vu de tous dans une corruption sans nom et dégommer la carrière d'une ministre indigène en le faisant (SNC Lavallin), tripoter des nanas en public, évoquer ouvertement le financement de l'essentiel de la presse par le gouvernement (récent "incident" dit de la poutine), mentir, tricher, s'asseoir sur l'égalité devant la loi (soit le but de l'intersectionnalité), envoyer un vétéran handicapé et des militants indigènes se faire foutre en public, envoyer ses gardes du corps sur une militante au Québec, choisir uniquement des journalistes favorables pour des conférences de presse.... Et rester assuré que 90% des médias continueront à la lui sucer pour sa réélection quasi certaine (son seul adversaire sérieux étant enterré ou dénigré par une presse achetée).
Bref, qui peut assigner le rang sur l'échelle woke décide de ce qui vous arrive politiquement.
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22 minutes ago, pascal said:
C'est aussi le témoin de la lente "sépharadisation" d’Israël qui initialement (après-guerre) a plutôt des fondements ashkénazes
Oups.... Ca me fait penser à toutes ces vannes de hashkénazes contres les séfarades que j'ai entendu ici et là (devinez le profil de ceux qui mes les ont racontées).
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7 hours ago, Hirondelle said:
Compris (et pour tout dire c’est un peu ce qui me semblait) mais si tu vas un peu en Israël ou lis leur presse : y a t il un « consensus » droitier qui pourrait être distingué, ou les coalitions envisagées recouvrent-elles tout le panel.
10 ans de Bibi, régulièrement reconduit, ce sont 10 ans de glissement vers la version « Grand Israël, non ?
10 ans de Bibi, c'est à la fois le signe d'un certain niveau de "droitisation" de l'opinion israélienne sur certains sujets, essentiellement la situation internationale/sécuritaire, et pas d'autres (Israël est par exemple extrêmement "woke" dans beaucoup d'aspects), celui d'une habileté politicienne extrême du personnage qui n'a pas réellement de concurrent de même "gabarit", et celui de l'éclatement de la scène politique, particulièrement côté centre et gauche (cette dernière n'ayant jamais réellement récupéré de la mort clinique du parti travailliste, jadis l'alpha et l'omega de la scène politique). Les "blancs bleus" sont la première réelle alternative depuis longtemps, et ils ne sont même pas à gauche. La "droitisation" sur le sujet sécuritaire/international est la conséquence directe avant tout de la situation et du harcèlement constant par les mouvances armées palestiniennes/fondamentalistes qui, comme toutes leurs consoeurs, ne vivent en fait "bien" que par l'existence d'un adversaire tout aussi intransigeant et pratiquant un certain niveau de brutalité (pas nécessairement équivalent au leur, mais il suffit d'un niveau suffisant); les deux sont consubstantiels et s'alimentent l'un l'autre, dans un phénomène de "brutalisation" des moeurs et mentalités qui accompagne toute guerre; c'est juste plus long et lent dans ce type de conflit plus larvé qu'ouvert. Ce n'est donc pas réellement une "droitisation", ou ça ne l'est que dans la mesure où l'on considère que la sécurité est le domaine de la droite, ce qui est une erreur que beaucoup de gauches contemporaines ont commise depuis une quarantaine d'années (jusqu'alors, la gauche était généralement sérieuse sur les sujets du patriotisme et de la sécurité/défense, et avait ses propres axes sur ces sujets, avant de les abandonner). Donc à mon sens, c'est moins une évolution à droite qu'un resserrement sécuritaire qui s'est incarné à droite, au moins autant par affirmation des dits partis "patriotiques" et orientés défense que par abandon de crédibilité de l'autre côté. Mais le durcissement des mentalités est bien réel et constaté depuis presque deux décennies, résultat de la tension permanente et d'un énorme ras le bol.
Pour terminer sur le sionisme, il faut simplement le voir comme un sentiment national comme d'autres (qui a juste commencé à exister au XIXème siècle, pendant la période d'élaboration des nationalismes modernes, avant qu'il y ait une nation physique d'Israël), avec ses graduations, qui vont du patriotisme le plus élémentaire au nationalisme fanatique/agressif le plus extrême.
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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
C'est un problème qu'il faut dimensionner avant d'en faire la réalité déterminante: les gens qui ont plus d'un boulot sont (fort heureusement) en fait une très petite minorité aux USA; environs 8% ont deux boulots -en tenant compte d'erreurs de méthode dans les statistiques "pures" où le chiffre est de 5%-, soient autour de 13 millions. Parmi eux, quelques centaines de milliers (environs 7% des 8%) ont plus de 2 jobs. Et même s'ils sont abondamment décrits comme la norme dans les médias (pour servir une trame narrative) et les séries télé (pour faire pleurer dans les chaumières et donner de l'impact à un personnage), ils sont une réalité non dominante ou déterminante où beaucoup de phénomènes divers s'entremêlent: on y trouve certes une fraction de population qui cumule les difficultés et sont à cibler pour des aides, quelques vrais ravages de la "gig economy" (les éternels temps partiels cumulés), mais aussi des étudiants ou jeunes actifs boostant leur expérience et s'accrochant pour boucler les fins de mois pendant quelques temps, mais pour qui c'est juste une période (courte) de leur parcours, des gens ne visant qu'un complément de revenu et ne bossant pas à plein temps par choix (typiquement des mères de famille mariées), des gens bossant à plein temps qui prennent un deuxième taf pendant une courte période pour bâtir du capital, des profs, journalistes et autres faisant du consulting ou de l'écriture sur le côté en visant une seconde carrière (et attendant de voir si ça prend)....
Les problèmes réels sont plus ceux des qualifications, du coût d'accès aux qualifications (inadéquation profonde entre ce coût et ce que le marché peut proposer en retour comme revenu), de la capacité fondamentale à acquérir des qualifications pour un segment de la population (dans une économie où la charge cognitive moyenne requise a augmenté et où les jobs répétitifs/à basse qualification se font structurellement plus rares et moins rémunérateurs), de la capacité des économies modernes à générer suffisamment d'emplois rémunérant correctement (ce qui dépasse de beaucoup les choix, la corruption ou la mesquinerie des entreprises et d'un secteur financier rapace: c'est un fondamental de notre temps).... Et à ces choses, on a peu de réponses et on condamne souvent en partie facilement (et en partie de façon très justifiée) "la finance" et "les entreprises" pour beaucoup de tels phénomènes qui sont au-delà du contrôle du secteur privé et, bien souvent, des politiques publiques, même celles des grands Etats ou ensembles d'Etats. Les facteurs structurants de ce qu'on résume souvent comme la "mondialisation", ainsi que l'automatisation (la nouvelle "révolution industrielle") sont beaucoup plus en cause, et là, le niveau de contrôle qu'on a sur de telles choses est beaucoup plus limité. Ce qui ramène maintenant des propositions comme un revenu minimum universel sur le tapis, même dans les cercles les plus ultra-libéraux, un peu comme la pire des solutions.... A l'exception de toutes les autres (et surtout parce qu'on n'en voit aucune autre, au moins pour l'instant).