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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 17 minutes ago, Chronos said:

    Il faut être malin pour être terrifiant ? :bloblaugh:

    Pour un méchant? Il faut être ou TRES malin, ou très débile mais très puissant (archétype: ogre, zombie, catastrophe naturelle). Tout l'un ou tout l'autre. Sans ça, tu n'es pas admis au syndicat des hyper-méchants de cinéma qui marchent: les moyens ne sont pas pris. Il y a d'autres alternatives pour faire peur, mais disons que je connais peu de "grands" méchants de cinéma qui avaient une intelligence autour de la médiane (sauf dans les parodies/comédies). 

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  2. Tiens, moi j'ai un nouveau concept pour la franchise: envoyer des Terminators tous modèles pour buter une foultitude d'ancêtres de Sarah et John Connor, le plus loin possible dans le passé, si possible à des époques où les armes les plus dangereuses que le Terminator aura en face de lui seront des mousquets (plus loin, il est douteux que la généalogie soit dispo). Point. Je croirai pas à Skynet comme un ennemi génial/supérieur et donc terrifiant tant qu'il fera pas ça ou n'envoiera pas comme mentionné plus haut un autre robot dégommer Sarah Connor juste à la sortie de cette presse hydraulique dans le 1, ou juste après la fin du T 1000 et du T 800 dans le 2. Il pourrait saturer le passé de robots tueurs (juste pour l'occasion et/ou en agents dormants), mais à chaque fois, il en envoie qu'un seul, et à de nombreuses années d'écart, sans qu'une explication soit donnée pour cette rareté d'allocation des ressources. A moins que celle-ci n'arrive (sachant qu'apparemment, les rebelles peuvent taper dans cette ressource au même moment: y'a donc de quoi faire côté énergie), je décrète que Skynet est un con, et qu'il n'est donc pas terrifiant. 

    Tour le problème d'un concept: il faut le blinder un peu contre les trucs trop évidents/cons. Pas tellement si c'est un one off, mais quand on fait une franchise et qu'on veut éviter trop de "oups" et surtout le sentiment d'artificialité de l'intrigue, il faut poser des règles, sans trop en avoir l'air. Et en l'occurrence, à force de multiplier les films sans donner vraiment d'autre règle que le fait que le voyage se fasse à poil, on tombe dans le travers de l'hyper-abondance du voyage dans le temps qui donne trop de facilité, n'impose pas de limites, et transforme toutes les intrigues en passoires sans aucun sentiment de résolution même partielle. Aucun film ne devient un "moment" unique et fort, aucun ennemi n'a de caractère, on n'a que de la multiplication commerciale à l'infini. Et si en plus c'est mal écrit, on a juste une série bas de gamme mise sur le grand écran. 

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  3. 12 minutes ago, collectionneur said:

    Pour Ia Fille du Vent, c'était pour contrer un typhon déjà formé :mechantc:

     

    Quelle est la différence entre un ouragan, un typhon et un cyclone/cyclone tropical? L'endroit où ça arrive: un ouragan, c'est dans l'Atlantique Nord et le Pacifique Nord Est, un typhon, c'est dans le Pacifique Nord-Ouest et l'Asie de l'Est en général, un cyclone ou une tempête tropicale, c'est quand ça arrive ailleurs. 

    Donc la référence à Y Tsuno reste valide. Na. Na. Na. Na. Nère. 

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  4. 9 minutes ago, Kiriyama said:

    Je suis quand même moins sévère avec Terminator 2.

     

    Le point n'est pas d'être sévère sur le film lui-même, dans cette gamme d'opinions que j'ai citée, juste de pointer que c'est à la fois l'apogée de cet univers, et le film qui lance les mauvais axes de développement qui conduisent à ce qui se passe ensuite.

    Quote

    Contrairement à beaucoup, je n'ai pas détesté Terminator 3 : Le soulèvement des machines. Il y avait évidemment peu de prises de risques, mais ça restait totalement présentable, globalement cohérent, plutôt spectaculaire sans en faire de trop. Rien d'extraordinaire, mais rien de honteux non plus.

    Je ne lui reproche réellement que 2 choses:

    - l'intrigue temporelle qui commence à trop se complexifier, et maladroitement. Ca sent le besoin de faire suite sur suite en faisant perdre la saveur du postulat original et en amenant trop visiblement cette mauvaise excuse de scénario qui fait de la lutte des factions à travers le temps un mauvais jeu d'échec niant le principe même de voyage dans le temps (pourquoi pas, au final, avoir envoyé un Terminator de rechange, ou un bataillon, directement à la fin du 1er film, tant qu'on y est? Skynet a des ressources infinies après tout) et se pliant étrangement au besoin de faire arriver l'histoire à un moment choisi dans le temps et la vie du personnage.

    - John Connor est nul à chier: acteur mal choisi, comportement et apparence de fouine apeurée, totale castration par un nouveau personnage qui prend les rênes, il est totalement déphasé et totalement inutile au point de devenir un quasi macguffin (à ceci près qu'il est présent) dans une intrigue censée tourner autour de lui. 

    L'un des trucs potentiellement forts avec l'intrigue temporelle est qu'il lui faut des règles très claires et très simples: le premier film se fondait sur l'inévitabilité du futur, donc sur la préparation qu'il faut faire contre lui. Problème avec le 2ème: on invalide cette règle pour "ouvrir" le futur en le changeant par une action relativement simple (même si pas facile). OK, accepté, si c'est bien vendu. Avec le 3ème, on revient à l'idée que Skynet est inévitable, même si dans une temporalité changée: là, ça se délite grave et ça sent fort le raccomodage parce qu'on veut faire plus de films. On joue trop avec un principe qui ne devient qu'un outil de convenance qu'on habille de babillages pseudo-intellos racontés par de mauvais persos artificiels qui semblent souvent un peu demeurés. 

    Genysis est à condamner au Tartare. 

     

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  5. 53 minutes ago, Kiriyama said:

    C'est dingue. Dans le premier surtout, et même dans le deuxième Terminator, on sentait bien l'ambiance désespérée de la guerre humains/machines. Le côté combat déloyal et déséquilibré qui permettait à ces films de prendre aux tripes. Le tout avec les moyens de l'époque. Trente ans plus tard, impossible de faire aussi bien. C'est juste des cascades spectaculaires (mais sans queue ni tête) et des répliques assez creuses. 

    Je suis d'accord avec un certain nombre de fans/critiques qui disent que Cameron a lui-même tué la franchise avec T2, à la fois celui qu'on adore, et celui qui a trop introduit l'hyper-esthétisation et la fuite en avant dans une intrigue temporelle qui ne peut, graduellement, réellement parler qu'aux geeks qui veulent absolument s'enfermer dans ce maelstrom de complexité et de contradictions. Et l'hyper-esthétisation (violence et technologie), combinée à l'empilement de tropes et répliques "pour la forme" (dans ce prochain opus, on voit bien quel registre de tropes est préféré) sont juste là pour compenser de plus en plus, dans l'espoir de satisfaire le reste d'une audience qu'on désespère de faire venir. Donc T2, dans cette opinion, est à la fois le sommet et la cause de la décadence, par la "formule" qu'il a lancé, et par laquelle a commencé à être déphasée l'aspect fondé sur la lutte totalement inégale et sans espoir de l'humain contre la machine hyper-efficace et implacable, tant dans l'intrigue que dans l'action. Le côté "pris aux tripes" du thriller de SF initial, encore partiellement présent dans le 2, a été mis sur la voie de garage. 

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  6. 2 séries qui viennent de commencer (respectivement sur Netflix et Amazon):

    - Dark Crystal: Age of Resistance. Je ne l'ai pas vu, j'essaierai sans doute bien que je n'aie jamais été un fan du film original des années 80, l'ayant vu sur le tard et juste en passant. Apparemment, c'est encore avec des marionnettes, et hors de tout aspect critique du contenu, le résultat visuel fait l'objet de bonnes critiques. Quelqu'un a des retours sur ce truc? 

    - Carnival Row: une série originale de fantasy dans un monde fictif fortement aligné sur l'Angleterre de l'époque victorienne, avec Orlando Bloom et Cara Delevingne. J'ai commencé la série, et malgré un certain dosage de tropes wokes et de ressorts scénaristiques militants (les humains sont évidemment "impérialistes", avec une forte tendance au racisme, plus un propos général pro-immigration un tantinet manichéen), ce n'est pour l'instant ('suis à la moitié) pas déplaisant. Ca manque de rythme et il y a peut-être un peu trop d'exposition au stade où j'en suis, mais tant que j'aurais pas fini, je ne peux savoir si c'est toute la teneur ou s'ils passent du temps à beaucoup poser décor, contexte et personnages pour ensuite "passer à l'action" avec une intrigue plus vibrante. En attendant, y'a clairement BEAUCOUP de fric sur l'écran, et une volonté de faire un vrai world building dense et élaboré (avec, comme mentionné, trop de prétention à représenter des "problèmes contemporains", surtout sous un angle trop dominant); l'histoire emprunte beaucoup, en les adaptant à un contexte très différent, aux éléments fantasmés de l'époque victorienne, de la conquête coloniale à Jack l'Eventreur, en passant par Oliver Twist et des histoires de bordels pleins de prostituées au grand coeur. Le ton est noir, tendance crépusculaire, et ça manque d'un peu d'optimisme et de bonne humeur occasionnels pour relever la sauce et donner du contraste, mais il y a quand même suffisamment d'intérêt, de densité de l'histoire (et occasionnellement de certains persos) et de mystère pour inciter à continuer. Ca risque fortement de me lasser si le rythme ne change pas nettement, donc on verra pour un avis définitif. En attendant, c'est une histoire dans une grande ville en pleine révolution industrielle, innondée de réfugiés "fae" (autre mot pour "fairies") de diverses espèces (centaures, fées, faunes, kobolds... Il y a au moins un peu d'originalité là), ce qui est mal ressenti dans une société très stratifiée socialement et économiquement: cette migration fait suite à une guerre perdue qui a vu les pays de ces créatures conquis par un autre empire sans que la "république de Burgh" où se passe l'action puisse s'y opposer victorieusement. 7 ans plus tard, deux acteurs de cette guerre, ancient amants, un humain et une fae, se retrouvent dans un contexte changé où les meurtres de faes se multiplient, où la scène politique entre pro et anti migration se tend à l'extrême, et une menace inconnue semble grandir dans les sous sols de la capitale. 

     

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  7. 10 hours ago, Kiriyama said:

    Niveau cascade ils ont assuré. Peut-être trop...

    Pour le reste je n'en attends plus grand chose de cette série.

    Surtout qu'ils ont décidé de tuer John Connor dès le début du film pour faire un "gender swap" du "messie" de cette franchise. On va donc voir un bref retour d'Edward Furlong, le temps qu'il se prenne une balle, et les codes en vigueur dans wokesterdom vont s'imposer. Sans atermoyer sur le wokisme, ça me fait pointer du doigt cette tendance en général de faire des sequels/prequels/reboots/soft reboots/remake et variations flemmardes sur du matériel existant, témoin de l'absence totale de jus créatif à Hollywood et/ou d'une culture de la castration absolue des décideurs, et en particulier des dangers du voyage dans le temps comme ressort narratif, surtout dans une franchise qu'on veut longue. En l'occurrence, jouer à ce point avec les codes de Terminator, c'est juste merdique. C'est pas comme si c'était dès le départ un univers pouvant réellement créer une longue franchise attractive, ce qui était d'ailleurs une force. Je ne sais pas s'il aurait pu y avoir un bon 3ème épisode (je considère qu'il n'y a que 2 films valables dans cette franchise) avec les données de base, mais de toute façon, y'en a pas eu. Et le fait est que s'amuser avec des va et viens incessants dans la trame temporelle sent juste trop le foutage de gueule et la nullité des producteurs, qui veulent essayer de reposer sur la légitimité des premiers films et changer tout le reste comme si c'était un matériel infiniment malléable. Désolé, mais non. Il aurait mieux valu créer de nouveaux personnages opérant une autre mission/suite de missions sur un autre aspect de la prévention du futur, ailleurs, loin de la famille Connor dont le destin ne peut pas changer tous les quatre matins. Et laisser du coup des trames temporelles "simples" à chaque aspect d'une saga à multiples centres plus ou moins déconnectés (et en fait unis thématiquement à l'écran par.... Les Terminators, seule constante de l'univers ainsi créé). 

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  8. 2 minutes ago, Brian McNewbie said:

    A partir de là, la conserver, la modifier ou la supprimer est tout autant arbitraire.

    Tout comme il était arbitraire de l'instaurer et par là même, de faire du critère de la puissance physique brut la condition d'accès à une formation d'officier supérieure - et on l'imagine, réaliste quant aux exigences concrètes et précises du combat, elle.

    Difficile de reprocher alors

    Parce que la conservation à tout prix de cette épreuve... C'est de même nature.

    C'est une fausse équivalence déconsidérant l'épreuve comme un objet tout à fait gratuit, ce qui n'était pas le cas: une épreuve d'endurance gratinée (au-delà de ce qui est nécessaire) est un outil utile de sélection et d'endurcissment, en même temps qu'un outil psychologique pour l'esprit de corps et le message projeté au-delà du groupe concerné (c'est comme une marque de fabrique, un label qualité: imparfait, incomplet en soi, mais un "seuil" offrant certaines garanties). C'est une façon de faire grimper le niveau dans un esprit "qui peut le plus peut le moins". Pas une logique 100% parfaite évidemment, mais comparer son imposition à sa suppression comme quelque chose d'indifférent sur le résultat qualitatif final des recrues, répondant uniquement à une idéologie comme une autre, c'est franchement juste de l'argumentation pour de l'argumentation. Il n'y a pas d'équivalence: une barre plus haute, c'est mieux. La supprimer juste pour faire venir des gens qui n'ont pas la capacité, au prétexte qu'ils ont quand même des qualités, c'est moins bien. On ne parle pas là de critères qui chasseraient ceux qui sont juste pas assez bons en maths mais sont des penseurs créatifs, mais du leadership aux échelons de base, ceux où le physique compte beaucoup puisqu'il est le capaciteur fondamental de tout le reste (difficile d'appliquer sa pensée créative si on est par terre essoufflé, cassé, stressé, déprimé et à la traîne de ses soldats suite à une situation inattendue, difficile et prolongée). 

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  9. 31 minutes ago, Brian McNewbie said:

    Sans présumer de la pertinence des changements requis par l'administration Obama, 'jai du mal à voir en quoi c'est une bonne chose ou signe de fiabilité. En près d'un siècle le combat a fortement évolué, les caractéristiques d'un bon officier également, en fait il y a peu de raisons a priori que le test soit pertinent sur une telle durée.

    Le combat d'infanterie, en tout cas dans ses fondamentaux, a bien peu changé, tout comme la manoeuvre en général, ce qui renvoie à ce qui est souvent pointé sur l'évolution des armées actuelles qui ne feraient que se préparer à une "1ère GM 2.0". Mais en l'occurrence, sur la suppression de cette épreuve de l'USMC, le point n'est pas là, mais:

    - dans le fait qu'elle ait soudain été trouvée "absurde" juste quand les candidats qui n'avaient pas l'air capables de la passer ont été poussés par le gouvernement, qui se met donc à prescrire les résultats pour la photo op

    - dans le fait qu'une telle épreuve n'était pas là pour son réalisme quand aux exigences concrètes et précises du combat: c'était une épreuve d'endurance pour former des chefs, très exigeante précisément pour sélectionner différentes qualités humaines, physiques et autres. Une "barre" pour trouver et forger des officiers censés, au moins sur le plan fondamental, pousser plus et plus loin que ceux sous leurs ordres.

    Supprimer cette barre, sous le prétexte qu'on "ajuste" la sélection aux exigences "réalistes" du champ de bataille/théâtre d'opération moderne, c'est juste de l'art bureaucratique cachant un caprice politique influencé par une idéologie. Outre le fait qu'on ne peut connaître à l'avance les exigences du terrain et qu'il vaut donc mieux préparer au plus dur, pour prévoir le plus de marge possible (et faire savoir que les chefs sont censés en avoir bavé encore plus que le reste), le fait est que la suppression n'avait jamais été sur le tapis avant que le gouvernement ne décide qu'il fallait un pourcentage donné de femmes dns certaines unités et dans certains niveaux hiérarchiques. Tout d'un coup, une telle épreuve, non de spécialité tactique mais de leadership, est devenue une absurdité pointée du doigt par des "spécialistes" sortis de nulle part (cad des officiers voulant de l'avancement en faisant des courbettes au pouvoir) affirmant très fort qu'elle n'était pas nécessaire du tout. 

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  10. 9 hours ago, Teenytoon said:

    Voilà. Un niveau physique minimum est une précondition. Il n’est pas l’alpha et l’omega du métier. Sinon passé 30 ans faut virer tous les mecs (et filles) parce qu’ils n’arriveront plus jamais au niveau sportif de leur 25 ans (à entraînement égal). 

    Après. Les rangers. C’est certainement très spécifique et la condition physique doit jouer énormément. 

    De toutes façons à titre personnel je suis plutôt favorable à un barème unique. Tu passes ou tu passes pas. Que tu sois homme, femme, wookie ou une mite en pull-over. 

    Forcément, la femme moyenne sera plus en difficulté que l’homme moyen. Mais de toutes façons dans ces métiers on ne cherche pas la moyenne ni l’égalité. 

    C'est pas "les" Rangers dont il est question dans cet article, mais la Ranger School qui, malgré le nom, n'a rien à voir avec le 75th Ranger Regiment, unité spéciale à part. La Ranger School, c'est essentiellement un stage/test pour former des officiers et sous-officiers d'infanterie à un niveau plus avancé, et de fait un benchmark pour la progression de carrière. Un benchmark censé être exigeant. Si la réputation commence à en être compromise pour des raisons de préférence démographique, c'est pas bon, tout comme avait été mise en cause la fin d'une épreuve difficile dans le cursus des officiers de l'USMC dès le moment où l'administration Obama avait fait le forcing pour promouvoir des femmes officiers dans le Corps: tout d'un coup, le niveau de cette épreuve, jamais remis en cause en près d'un siècle, était pointé du doigt comme "absurde", "inutile".... 

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  11. 18 hours ago, Lezard-vert said:

    « L’Allemagne est en train de perdre son pari énergétique »

    Chronique / Philippe Escande

     

    Malgré des centaines de milliards d’investissement dans sa transition energétique, l’impact climatique est pour l’instant quasiment nul alors que l’éolien représente déjà 25 % de l’électricité produite outre-Rhin et qu’il sera difficile d’aller au-delà, explique Philippe Escande, éditorialiste au « Monde ».

    Publié aujourd’hui à 10h50, mis à jour à 10h59

    Le nombre de constructions nouvelles d’éoliennes a chuté en Allemagne en 2019 de 80 % par rapport à 2018.

     

    Une jolie flottille de 17 voiliers est venue accueillir dans le port de New York, ce mercredi 28 août, l’arrivée de la nouvelle Jeanne d’Arc du combat climatique mondiale, Greta Thunberg. La jeune Suédoise de 16 ans est invitée par le secrétaire général de l’ONU à s’exprimer au sommet sur le climat qui se tiendra en septembre. Sa voix adolescente émouvra plus sûrement les médias et les citoyens que les représentants des pays émergents les moins motivés ou le président Donald Trump. Mais elle aurait aussi bien pu s’éviter une pénible traversée de deux semaines sur un voilier de course « skippé » par le petit-fils du prince Rainier de Monaco, et rester en Allemagne où elle était en juillet.

    Car le plus riche pays d’Europe est en train de perdre son pari énergétique. « Si cela continue, le gouvernement ratera les objectifs qu’il s’est fixés en matière d’énergie renouvelable », résume le directeur adjoint de la chambre de commerce allemande, Achim Dercks, à nos confrères du Financial Times. Son propos se réfère à l’effondrement des implantations d’éoliennes sur le sol allemand. Le nombre de constructions nouvelles a chuté en 2019 de 80 % par rapport à 2018, elle-même en recul de plus de 40 % sur l’année précédente.

    Peur du nucléaire

    En cause, comme ailleurs en Europe, le manque d’emplacements, les obstacles réglementaires et la rébellion des particuliers contre de nouvelles implantations. Or, compte tenu du faible potentiel du solaire sous ces latitudes, l’énergie du vent est devenue la pierre angulaire de toute la politique énergétique du pays.

    (dommage la suite est réservée aux abonnés)

    Décidément l'Allemagne file du mauvais coton en ce moment

     

    L'évolution du coût de l'électricité en Allemagne suite à cette politique est aussi intéressante.... Et ne prêche pas en faveur du mix énergétique choisi. 

    14 hours ago, Wallaby said:

    https://www.eurotopics.net/fr/226025/la-classe-politique-doit-elle-reguler-les-loyers-berlinois (26 août 2019)

    Le projet de loi étudié par le Sénat de Berlin en vue d'un plafonnement des loyers fait parler de lui, y compris au-delà des murs de la ville. Il prévoit de limiter à 7,97 euros le prix du mètre carré, charges locatives non comprises. Les locataires payant davantage peuvent demander une révision à la baisse de leur loyer. Si d'aucuns crient à une atteinte à l'autonomie du marché, d'autres rappellent que le dysfonctionnement de celui-ci est patent.

    Mais l'impact de telles lois ne sera t-il pas de tuer l'investissement et les nouveaux projets de construction? La ville se prépare t-elle à un plan massif de construction d'immeubles locatifs publics pour compenser? sinon, c'est s'auto-asphyxier à terme. 

  12. 8 minutes ago, Teenytoon said:

    Tu tires des conclusions quand même vachement définitives à partir de rien ! :bloblaugh:

    Je dis qu'il y a deux barèmes. Ai-je dit que c'était préjudiciable à l'institution ?

    La bonne question eut été, le niveau sportif fait-il la qualité du pompier ?

    Ben.... Comme dans tous les métiers de ce type, c'est pas que le niveau physique soit le coeur de l'activité, mais il est la précondition à presque tout dedans. 

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  13. 4 hours ago, rogue0 said:

    Sans doute déjà abordé ici:

    Un livre est sorti sur l'admission des femmes chez les Rangers.

    De mémoire, l'info est déjà sortie depuis longtemps :

    cependant le livre annonce inclure des preuves écrites (PV, les notes) des instructeurs, sur la baisse des standards Rangers pour ce stage
    (disclaimer : auteur conservateur, site encore plus "conservative")
    https://dailycaller.com/2019/08/28/female-rangers-us-army-ranger-school/

    Tu m'as pris de vitesse. A noter que le Daily Caller, site fondé/dirigé par Tucker Carlson (le présentateur vedette de FoxNews), quand même noté comme répondant aux critères journalistiques par divers sites d'évaluation de la presse. Biaisé certes, mais fondamentalement, il est l'équivalent de droite de sites comme le Huffington Post, avec le même degré de biais, tout comme Buzzfeed/Vice/Vox/Slate (plus les parties opinions du NY Times) sont l'équivalent de Breitbart (quelques crans plus biaisés chacun de leur côté), et le Daily Beast est l'équivalent de Infowars. 

    L'un des problèmes de ce genre de choses est qu'on ne peut vraiment avoir d'avis définitif: si les témoignages sont fiables, et il y a eu vraiment beaucoup de buzz sur les sites militaires (j'entends par là le chatting des militaires entre eux.... Mais ils peuvent être biaisés et de vraies pipelettes aussi... Tout comme ils peuvent effectivement restranscrire la vraie information de coursive que le langage officiel veut couvrir) sur le sujet, avec des sous-offs liés au système qui se sont plaints. L'un dans l'autre, on voit quand même comment, même dans un cas hypothétique, les systèmes d'évaluation peuvent être contournés discrètement par la bureaucratie aux instances du pouvoir, comment une institution si formalisée peut se pourrir de l'intérieur. 

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  14. 1 hour ago, Ciders said:

    C'est ça. Va donc te faire fouetter ! Et n'oublie pas de psalmodier devant le dernier clip Disney "Simba est notre Dieu et Beyoncé sa prophétesse" !

    Faut pas pousser mémé, non plus! Je ne change pas de religion, surtout pour celle_là. En plus, j'ai même pas vu le dessin animé original du Roi Lion, donc encore moins la dernière version live action. 

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  15. 1 hour ago, Carl said:

    Si c'est à eux qu'on doit le scénar des dernières saisons de GOT, ça promet ! Allez, je prédit que pour relancer la licence, il vont tenter de "innover" en introduisant du gore et du cul dans l'univers star wars. Et avec des aliens tant qu'à faire

     

    Au niveau batailles en revanche, ces gars devrait être à la hauteur des précédents star wars, qui ont mis la barre très haut niveau logique et bon sens  :happy:

    On va enfin voir le vrai effet des sabre lasers, comme sur le Taw Taw dans l'épisode IV? Des tripes qui giclent, avec du sang partout? 

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  16. Sinon, ma théorie avec tout le fan-service faux-cul du dernier "événement" SW déguisé en bande annonce, qui essaie de se raccrocher aux branches en foutant autant de la trilogie historique que possible (#nostalgie et appel cheap aux sentiments) et en remettant Palpatine en jeu pour essayer d'avoir un peu d'adversité sérieuse; ma théorie, donc, est que Luke va vraiment revenir, et pas en tant que fantôme, tout simplement parce que, comme une bonne partie de la fanbase, je refuse de croire que le truc genre Big Lebowski qu'on a vu dans l'épisode VIII était Luke Skywalker, maître jedi. Il s'agissait en fait de Jake Skywalker, son frère jumeau perdu depuis longtemps et qui fera peut-être l'objet d'une trilogie pour la chaîne streaming Disney + confiée à Ryan Johnson, une comédie de moeurs burlesque mâtinée de films de gangsters bas de gamme sur les ratés et losers de l'univers SW. Ca serait dans les cordes de Johnson et irait bien avec son goût pour chier sur l'oeuvre des uns et les rêves des autres. 

    Mais une fois ce malentendu réparé avec l'irruption dans la série du vrai Luke, il restera toujours le problème de parvenir à rendre même un seul des nouveaux persos convaincant et/ou sympathique, en tout cas autre chose que "meeeehbofmouef". 

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  17. 12 minutes ago, elannion said:

    Tu ne penses pas que sur des sujet "techniques" comme la défense, l'agriculture, la santé il ne faudrait pas avant tout des gens du crû ?

    Sur la défense, penser son armée à moyen/long terme avec toute l'industrie qu'il y a derrière (en terme de planification, choix stratégique et financier) tu préfères un polytechnicien ou un gars sortie de l'ENSTA avec une expérience pro à la DGA ou chez DCNS ou autre ou un énarque?

    Pour l'agriculture tu ne préfères  pas  qq'un sortie d'AgroParis Tech ou autre école d'Agronomie avec une expérience concrète dans la gestion des sols par exemple qu'un anonyme sortie de science Po (sans te faire offense ^^) ?

    Et pareil pour l'industrie ou d'autres ministères.

    Certes il ne faut pas avoir la tête dans le guidon et avoir une visions "globale" est nécessaire mais pour de très nombreux sujets mieux vaut avoir affaire à de vrai "techniciens"

    Combien de décisions prises en dépit du bon sens ?

    Tout le problème de la démocratie dans ce registre est le système de sélection de ceux qui auront du pouvoir. La légitimité provient de l'élection: il serait évidemment souhaitable que les partis présentent des gens éminemment techniquement qualifiés et reconnus comme tels pour des postes définis avant les élections, mais rappelons que dans tous les domaines d'expertise, toutes les sciences, il y a aussi des factions, débats et divisions souvent puissants, qui peuvent impliquer des choix radicalement différents... Comment on choisit dans l'inconnu? Rien que pour la défense, les grandes options à choisir ne sont pas si évidentes, et dépendent de beaucoup de choses, dont avant tout le choix de posture internationale du pays, sa "grande stratégie" (elle-même un choix, même s'il y a des constantes génériques, qu'on les accepte ou non), la volonté plus ou moins forte de faire valoir la dite posture.... De grands choix où la plus infime variation en amont, parfois même juste dans la formulation, peuvent avoir d'énormes conséquences en terme de décisions, d'arbitrages, de choix d'équipements (type, nature, qualité et quantité), d'effectifs, de doctrine.... Et chacun des côtés de ce débat peut avoir des arguments techniques extrêmement valides. Il n'y a pas une expertise "unifiante" qui dicte la vérité. 

    Plus largement, le système de sélection par l'élection, outre qu'il fournit la légitimité démocratique, opère ce type d'arbitrage à grande échelle, cad le domaine politique, où peu de choses sont toutes vraies ou toutes fausses. La question de l'expertise qui n'a pas à se justifier auprès du vulgum pecus se pose plus bas, à un certain niveau hiérarchique qu'il convient de savamment choisir. Au-dessus, comme le dit Akhilleus, on ne peut faire mieux que des conseillers aidant les décisionnaires à faire des choix. Et il faut pas se faire d'illusions non plus: les mauvais choix que nous déplorons souvent en matière de défense ne sont pas dus à un manque d'expertise "en haut": ils sont le plus souvent dus à une direction politique en face de compromis impossibles, de limitations pré-existantes et d'un appareil administratif/bureaucratique qui a pris une vie propre et tend naturellement, comme toute bureaucratie, à parasiter l'organisme qu'il chapeaute pour assurer son propre confort et sa propre croissance. Et cet appareil est avant tout peuplé.... D'experts. Leur qualification ne garantit en aucun cas leur désintéressement, leur largeur de vue, leur attachement au bien public ou même au bien de leur chapelle au sens large (plus souvent de celle au sens étroit)... Et le résultat de tous ces comportements cumulés est la macrocéphalie, le micromanagement, les contradictions coûteuses et la vampirisation des crédits. Cf le Pentagone. 

     

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  18. 11 minutes ago, elannion said:

    j'étais à moitié sérieux

    Et oui les scientifiques sont loin d'être super-héros et bien souvent sorti de leurs domaines de spécialisations les "mauvaises habitudes" reviennent vite.

    Toutefois la "rigueur scientifique" qui leur aura été inculqué durant leurs études et qu'ils devront mettre en œuvre en partie dans leur vie professionnelle est une qualité qui me semble faire cruellement défaut aujourd'hui dans le monde politique ( et plus encore médiatique).

    Tout imparfait que ce soit le système (et il l'est assurément), il me semble que le monde scientifique est celui qui filtre le mieux (sans dire qu'il est exceptionnel) comparés au monde des sciences politiques et économiques par exemple et permets d'avoir aux postes d'importances des personnes compétentes (peut être pas les plus compétentes mais compétentes). Exemple tout con pour être chercheur au CNRS ( et c'est aujourd'hui très très compliqué d'y rentrer modulo être dans une niche et être là au bon moment ) faut être "pistonné" (on dit que le poste est fléché ^^) mais la personne choisie aura quoi qu'il arrive les compétences et savoir-faire pour mériter de facto le poste. Même chose pour l'industrie généralement. Si on peut toujours trouver meilleur pour un poste ceux qui sont là ont les compétences.

    C'est quoi le compétences et savoir-faire de Castaner par exemple  et qui se retrouve ministre ou d'une tripotée de députés?

    Et qui viennent de quels secteurs ?

    Léger HS mais je serais très curieux de voir notre Villani national devenir maire de Paris et voir ce qu'il pourrai faire. . .

    Est-ce qu toute sa rigueur scientifique, le bon sens qu'il a du "accumulé" au cours de sa vie ne l'aiderait pas à gérer au mieux.

    Pour le coup ça serait une XP intéressante à faire ^^

     

    Je pense que dans les sciences le minimum est toujours là et que cela fait longtemps qu'il a déserté les autres voies

     

     

    Le simple fait est que la gouvernance d'un Etat ou d'une entité politique plus petite ne eput être résumée à une liste claire de compétences précises et focalisées, avec une méthodologie précise pour opérer et évaluer; si c'était le cas, les énarques seraient les meilleurs dirigeants du monde, spécialisés qu'ils sont dans les complexités de la gestion d'administrations et de vastes organisations, ainsi que dans la synthétisation des savoirs sur un nombre infini de sujets pour les rendre traitables dans une temporalité pertinente. Où en est-on sur la pertinence de l'énarchie en France? 

    La gouvernance est un art, pas une science, et, encore plus en démocratie, elle implique un ensemble de qualités, avantages et compétences non quantifiables, parfois difficilement même cernables, qui sont nécessaires pour le pratiquer. Nombre infini de paramètres et variables dans le cocktail, primauté des rapports humains (aux individus, groupes, foules et vastes ensembles).... C'est fondé sur le management impossible du bordel le plus complet, l'empire du chaos permanent sur tous les sujets, tout le temps. 

  19. 10 minutes ago, elannion said:

    Ou alors on procède à une démocratie censitaire où grosso modo si t'es pas scientifique (donc avec le bagage intellectuel qui va avec) tu fermes ta guexx ?:rolleyes:

    Je plaisante mais je pense de plus en plus qu'il serait bon que ce soit des gens qui soient réellement formé aux sciences (et pas juste à la rigueur scientifique comme les littéraires adorent se l'approprier pour se légitimer) pour gouverner. Après maths, Chimie ou géologie on s'en fout, sortant de la fac ou des grandes écoles pareils on s'en tape mais juste des gens qui au quotidien ont du faire preuve de bon sens et d'une vrai rigueur intellectuelle.

    Si on transposait ce que sont devenus les humanités aux sciences (les vrais)  ça serait folklo.

     

    Ca revient à accorder une confiance aveugle à l'idée de "l'expertise", ce qui renvoie à la république utopique de Platon, celle du Philosophe-roi qui, comme toutes les utopies, n'amène qu'un cauchemard. C'est pas pour rien que "utopie" veut dire "nulle part": c'est là que ça mène. Parce que dans cette instance, c'est accorder les valeurs archétypiques qu'on prête à telle ou telle discipline à ceux qui la pratiquent, qui ne sont que des humains, et l'actuel débat sur le climat tel qu'il a été mené et a évolué depuis 30 ans rappelle que les scientifiques ne sont pas du tout immunisés contre l'idéologie, la mesquinerie, l'esprit de clocher, l'esprit de caste, la recherche de l'intérêt individuel (réputation, accès, jobs prestigieux, carrière, débouchés politiques et commerciaux....), l'ego surdimensionné, les rivalités meurtrières, les inquisitions, les caballes.... En termes de leadership politique, il n'y a pas plus ou moins de vertu chez le scientifique que chez le péquin moyen. Tous humains. Parce que pour la direction politique, que faut-il? Une compréhension des lois et de leurs implications et ramifications (comment les lire, comment les écrire), un fort sens de l'humain et de la psychologie, l'art de convaincre et/ou séduire foules, individus ou petits comités, l'art de négocier et faire des compromis (encore plus dur: des compromis qui débouchent quand même sur quelque chose d'utile sans devenir des canards boîteux ou usines à gaz), la capacité à évoluer dans un univers sans règles fixes.... Par bien des façons, beaucoup de ces pré-requis peuvent être en contradiction avec le "profil type" d'un bon scientifique (concentré, tête dans le guidon, rigoureux à l'extrême, perfectionniste, focalisé sur des règles claires et strictes....). 

     

    Aux USA et ailleurs, "l'expertise" a pris de plus en plus de place dans nos démocraties partielles: la technocratie, en plus d'une tendance vers l'oligarchie (milieux politiques et économiques/financiers peu ouverts qui pèsent de tout leur poids), s'y est développée à l'extrême. Aux USA, la majorité des lois pratiquées viennent directement des agences fédérales de réglementation, le Congrès ayant abdiqué une bonne partie de son rôle pratique (en partie parce que le niveau de compétence/expertise y a beaucoup baissé); c'est de facto une confiscation discrète de la démocratie par l'expertise. Pareil pour le rôle des juges, qui s'est largement accru et "font" une bonne partie de la loi, bien au-delà de ce qui était prévu par les institutions. Et qu'est-ce qu'un juge sinon un technocrate non élu et, au niveau fédéral aux USA, qui n'a aucun compte à rendre (juges d'appel fédéraux, nommés à vie)? 

     

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  20. 6 hours ago, trfyrktrv said:

     

    Impossible il faut avoir 35 ans au minimum pour être élu président! :)

    (Vu qu'une bonne partie du Wokisme consiste à nier l'existence ou la pertinence de la biologie et d'autres sciences) Que se passe t-il si un candidat sous la limite d'âge décide de dire qu'il s'identifie comme quelqu'un de plus de 35 ans? 

    Je dis ça pour rire, mais une bonne partie du forcing pour divers totems wokistes consiste à graver dans la loi ou l'interprétation de la loi des choix et sentiments personnels reposant sur des visions complètement subjectives, déconnectées de la biologie qui, si elle est parfois insatisfaisante, est un outil plus ou moins objectif, en tout cas mesurable pour beaucoup de choses. Si on se met, comme ça semble devoir être de plus en plus le cas, à nier l'existence du sexe et à inventer des "genres" (notion académique foireuse) en nombre indéterminé, le risque est tout simplement d'accorder une priorité à la façon dont les gens "s'identifient", ce qui inclue le sexe, l'âge.... Si un coin est enfoncé dans la définition légale de l'identité en fonction de critères purement subjectifs, qui sait si ça ne vaudra pas un peu pour tout. La loi fonctionne ainsi, et s'il devient choquant, puis interdit, d'empêcher quelqu'un de faire quelque chose parce qu'il/elle/autre s'identifie à un autre sexe/genre, le même procédé vaudra aussi pour l'âge. Déjà, le langage académique multiplie les instances de phrases comme "sexe assigné de force à la naissance" pour invalider la réalité biologique, et il est à craindre que des hôpitaux ou compagnies d'assurance se plient à ces caprices pour éviter le harcèlement online/réputationnel. Rappelons pour la bonne bouche qu'un septuagénaire néerlandais (il me semble) a récemment été en procès dans son pays pour réclamer le droit de changer son état-civil et se rajeunir de 20-30 ans parce qu'il s'identifiait à un homme de 50 piges. Il a perdu, mais l'affaire a quand même été en justice et traitée sérieusement. Coup de semonce?

    Avec le pouvoir des médias sociaux et de la "tyrannie de l'opinion" dans les conditions actuelles, est-il si déraisonnable de croire que bientôt, on verra quelqu'un comme AOC tenter le coup? Au début, peut-être comme une cascade pour booster sa popularité et rallier ses fanatiques, mais ensuite? La norme légale, la notion même de droit, pourra t-elle résister à ce genre de pression d'un côté, et à la mentalité post-moderne genre "rien n'est vrai" de l'autre, qui semble infecter tout ce qui sort des Humanités et sciences sociales actuelles (beaucoup de facs de droits sont devenues très idéologisées)? Quand la démocratie cède face à la force de la démagogie, quoi. Avec aucun adulte pour poser son pied fermement au sol et dire "non" tant que c'est encore possible, face à ce constant harcèlement sur des choses grandes et petites. 

     

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