Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Tancrède

Members
  • Compteur de contenus

    18 697
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    166

Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 38 minutes ago, Chronos said:

    On se moque on se moque mais Adam Driver a fait la sélection dans l'USMC, opérateur mortier de 81mm. Il doit donc bien y avoir quelque chose. 

    Je pense que la critique ici ne concerne aucunement l'individu, ni même l'acteur en général, mais son incarnation du grand méchant antagoniste dans cette trilogie en particulier: peut-être même pas son physique par rapport au rôle, mais le résultat final. Et faut quand même avouer qu'on a là plus un ado émo en pleine période My Chemical Romance, lançant crise sur crise face à la contrariété (avec un potentiel réalisé pour être un "mass shooter"), qu'une incarnation du mal censée nous prendre aux tripes et représenter l'adversité implacable avec une aura d'invincibilité. Reconnaissons aussi qu'il y a une grande part de faute au scénario en général et à la caractérisation du personnage en particulier. Y'a une raison pour laquelle Darth Vader arrive dans le top 3 des plus grands méchants de ciné depuis 40 piges, et c'est la même raison pour laquelle lui ne figurera jamais sur la liste dans son entier. J'dis ça, j'dis rien. 

    Tout ça pour signaler que les épreuves d'intégration à l'USMC n'opèrent pas sur les mêmes critères que la Julliard School of Arts ou le Lee Strasberg Institute, ou même que le casting de Star Wars. Ce qui n'est pas plus mal, pour les forces armées, le métier d'acteur et Star Wars.... Enfin, si c'était le plus grand problème de cette trilogie, d'un autre côté, on pourrait vivre avec. SW a eu le général Grievous et malgré les polémiques, la prélogie a été essentiellement acceptée. Là, y'a une vraie couille dans le potage. Ou plusieurs. Et y'a pas vraiment de potage. 

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  2. 29 minutes ago, Fusilier said:

    On ne peut pas écarter le fait que Bolsonaro est le représentant des militaires et des grands propriétaires, du "Bresil blanc"  ...  La mise en valeur de l'Amazone est un projet des milis et des grands propios depuis longtemps. 

    3 ministres sont des généraux

    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/02/ZIBECHI/59529... 

    J'ai plutôt l'impression, de ce que j'entends, que l'essentiel de ce business du "slash and burn" est peu ou pas planifié, et prend peu la peine de référer de quoi que ce soit aux autorités nationales, et pas beaucoup plus souvent aux régionales: qu'il s'agisse de paysans indépendants ou en petits groupes faisant de la culture sur brûlis, ou de grands exploitants aggrandissant leur "territoire" exploitable pour de grandes cultures, éthanol ou autres, on a surtout l'impression que les gens font d'abord, et ne se posent pas de question ensuite, et que peu de gens seraient bien avisés de venir leur en poser, tant l'étreinte des grands proprios sur leurs provinces est grande. Ce sont de vrais seigneurs féodaux ayant la haute main sur de vastes territoires et, d'une façon ou d'une autre, sur des populations nombreuses, qui pèsent lourd financièrement et contrôlent d'importants réseaux de clientèle. De facto intouchables. Et la gauche ne semble pas beaucoup plus immunisée contre leur influence que la droite. 

    • Upvote (+1) 1
  3. 33 minutes ago, elannion said:

     

    Comme pays se voulant à la pointe du monde libre (ou du monde tout court) ça fait tâche

    Quelle importance? Pour les gens "qui comptent", la Californie est à la pointe de tout: il suffit de s'en tenir aux endroits où ils sont: Palo Alto, la Nappa Valley, Santa Barbara et quelques autres coins. Là, c'est tout beau, tout super moderne et clean, avec un luxe de services inouï, et beaucoup de grillages et autres formes de barrières (le prix du mètre carré et la police/sécurité qui va avec). So, no problem. 

  4. 5 hours ago, Kiriyama said:

    Il est en révolte contre son père tout ça, famille déstructurée, société de merde ... 

    Il voulait un scooter (demandé d'une voix éraillée en pleine mue), ses parents sont trop des cons (évidemment) et son oncle jedi ne le comprend pas, donc il a claqué la porte de sa chambre pour partir bouder. Top rebelle (chez les rebelles/ex-rebelles)! C'est là qu'un mec à tête louche lui a montré qu'il le captait, et lui a offert une cigarette bizarre. 

    Solide, mon scénar. En tout cas pas pire que l'épisode VIII. 

     

    • J'aime (+1) 1
    • Haha (+1) 3
  5. 11 minutes ago, Wallaby said:

    Le problème c'est qu'il existe, avec la théorie de l'« urban scaling », des lois empiriques qui permettent de calculer en particulier le PIB d'une ville en fonction de sa population. C'est une science qui en est à ses balbutiements, et qui varie selon les pays, et il y a des exceptions dans tous les coins. Mais approximativement, le PIB d'une ville est proportionnel à la puissance 7/6 de sa population. C'est à dire que si je double la population d'une ville, j'obtiens un PIB qui est plus que le double du PIB initial (il sera 2^(7/6)=2,24 fois plus grand). Ou réciproquement, si je divise par deux la population d'une ville, en déplaçant la moitié de la population dans une ville nouvelle située à des centaines de kilomètres de là, de façon à obtenir deux villes deux fois moins peuplées, j'obtiendrai un PIB plus faible que ce que j'avais au départ.

    Tout se passe comme si les lois de l'économie donnaient une prime au gigantisme. Plus une ville est géante, plus elle est efficace en terme de production de PIB. C'est une manière de dire que la densité est une source d'efficacité.

    Mais peut-être peut-on jouer sur certains paramètres (la fiscalité ?), les modes de transport, les logements, que sais-je et réussir à faire mentir cette loi empirique. Ou encore analyser les exceptions et s'en inspirer.

    https://www.lesechos.fr/2016/03/comment-predire-la-ville-du-futur-217893

    « La ville est une forme complexe, dont il n'existe aucun autre équivalent dans la nature, explique Luis Bettencourt, physicien spécialiste des systèmes complexes à l'Institut de Santa Fe.

    Quand les humains se regroupent en colonies denses, il est clair qu'ils créent collectivement une dynamique capable de produire des résultats créatifs et économiques. » C'est ce qu'il appelle « un réacteur social » qui, en tant que tel, évolue selon un petit ensemble de principes mathématiques décrivant comment les propriétés des villes varient en fonction de la taille et des interactions de leur population.

    « Si nous savons comment fonctionne le système, nous pouvons l'optimiser en créant le plus possible d'interactions sociales positives à faibles coûts en termes de mobilité et d'énergie ». Dans son modèle, les obstacles à la socialisation, tels que la criminalité ou la ségrégation, et les catalyseurs qui favorisent la capacité des gens à se connecter, comme le transport et l'électricité, font partie de l'équation. Une ville dense mais encombrée perd, par exemple, une partie du potentiel qu'elle pourrait réaliser avec de meilleurs transports.

    De là, on peut néanmoins questionner, comme à l'échelon national, la pertinence du PIB comme seul critère d'évaluation de la "richesse" créée, ou le tempérer par des mesures plus effectives de la quantité de misère, de malheur ou d'adversité infligée aux vastes pans de population qu'il semble étrangement toujours nécessaire de sacrifier sur l'autel de ce mode de "réussite". De même, dans l'édification de tels modèles, il y a sans doute, comme dans toute autre discipline, une limite haute et une limite basse pour la pertinence de la thèse: au-delà d'un certain seuil, comme en -deça d'un autre, la règle énoncée est-elle toujours si valide? Ou bien le modèle marche t-il quelle que soit la taille atteinte? Les seules limites physiques (temps, distances) et économique (coût des infrastructure, de la vie: ils ne sont pas facilement élastiques, et on ne peut pas décréter que leur seuil plancher conviendra quoiqu'il arrive) semblent iimposer de fortes limites par nature. D'autant plus que si une grande ville existante peut dans une certaine mesure faire l'objet de planification dans ses développements, les limites pratiques sont vite atteintes: l'essentiel du bâti et des dynamiques fondamentales (axes de circulation....) sont déjà là et pas/peu modifiables, surtout dans une fenêtre temporelle commode; et à moins de disposer de l'espace autour pour s'étendre, et/ou de pouvoir démolir ce qu'on veut à volonté dans la ville pour densifier (rare: c'est cher, le sol et le sous-sol sont "encombrés", on ne peut bloquer des surfaces importantes du système, et beaucoup d'endroits et constructions tendent à être du genre "pas touche"), il est douteux que le "système urbain" ainsi développé soit un joujou si souple qu'il puisse être commodément modifié pour s"adapter suffisamment vite aux besoins et changements. La très grande ville a à mon sens une tendance naturelle à la sclérose, de par son poids et sa taille. Et le "bénéfice" rapporté tel que mesuré en PIB semble avoir trop de coûts économiques et sociaux pour trop de monde, et des retombées réellement satisfaisantes pour trop peu de monde, pour que la chose soit si aisément jugée comme pertinente. Peut-être que la mégapole pertinente devrait plus être une "mégapole distribuée", comme un réseau de plus petites cités ou villes moyennes très fortement connectées sur une surface donnée. Evidemment, là encore, cela suppose un fort niveau de planification à une plus grande échelle, et sans doute un certain dirigisme, pas forcément praticable hors de certains systèmes politiques plus autoritaires que ce qu'on pratique à l'ouest. 

    • J'aime (+1) 3
  6. 22 minutes ago, Chronos said:

     

    En soi, rien d'insurmontable et surtout, rien d'inhérent à la taille de la structure. On retrouve les mêmes problèmes dans des agglomérations plus petites. Dans celles-ci cela peut même être pire car l'entre-soi empêche même que la question puisse être soulevée sans rétorsions rapides et tendant à faire fuir les contestataires (esprit de village/Dupont-Lajoie, ce que tu veux).

     

    Dans les raisons majeures que tu énumères, j'opine surtout pour le mélange des 2ème et 3ème: la 1ère me semble plutôt un écho direct des limites de la démocratie, qui tient à beaucoup de variables d'un système donné, à la diffusion de responsabilité qui arrive plus facilement dans les grosses structures, et à l'atomisation de l'individu inhérente aux vastes populations, et encore plus dans les grandes cités modernes faites en bonne partie de gens plus isolés, moins liés par des structures "claniques" et des méta groupes plus à mêmes de peser dans la gestion politique. Difficile de "tenir" une administration dans un tel contexte, et encore plus dans une région ou une ville très politiquement monoculturelle: un parti de fait unique domine trop et longtemps, sans concurrence. Ca prend de très mauvaises habitudes. 

    Mais je pense vraiment que la taille de la structure n'est pas neutre dans le cas d'une grande ville, avant tout par l'incontournable question du coût de la vie, à commencer par celui du mètre carré, qui dans une grande ville cesse vite d'être un élément susceptible de beaucoup varier autrement que vers le haut, ne retombant qu'occasionnellement vers un plancher qui, dans le temps mi-long, reste à la hausse permanente, souvent bien au-delà des possibilités de trop de monde dans l'aire urbaine. Et ce monde est contraint par le bassin d'emploi local: ils ne peuvent pas s'éloigner à l'infini pour trouver moins cher, alors même que les distances des déplacements pendulaires sont de nos jours très importantes dans les grandes agglomérations. C'est là qu'est l'emploi, mais "là" est trop cher, et n'a aucune chance de l'être moins. A moins qu'on fasse de l'aménagement du territoire intelligent et volontariste (cad suite à beaucoup de concertation avec les employeurs, pas comme dans les années 60 et les "nouvelles villes") visant à grouper des boîtes et à les "envoyer" dans des villes moyennes ou des trous paumés où on investit lourdement en infrastructures, je vois pas vraiment de solutions plausibles, quand bien même on parviendrait à réunir les conditions pour une gouvernance parfaite de ces monstruosités qui commencent sérieusement à ressembler à tous les fantasmes dystopiques de la SF de ces 60-100 dernières années. 

    • J'aime (+1) 1
  7. Ils pourraient avoir une bonne nouvelle du Canada, où la lutte active du gouvernement contre les industries d'extraction depuis l'élection de Trudeau a fait fuir les investisseurs à force de projets bloqués ou menacés (sites d'extraction et pipe lines), d'empilements de règles et conditions faisant grimper le coût du business, de blocages entre provinces et à la frontière américaine.... Apparemment, rien que cette année, ils en sont à 30 milliards qui se sont barrés ou ne se sont pas investis. L'alberta, jusque récemment l'Eldorado du grand nord, subit depuis 2-3 ans une vraie crise économique qui a durement impacté l'emploi et le commerce: il est à cet égard choquant, dans une province aussi à droite et libertaire momentanément passée sous un gouvernment de gauche (récemment giclé) que le seul secteur créant significativement des emplois ces derniers temps ait été le gouvernement. 

    Si les produits canadiens (20% des exportations du pays) commencent à très sérieusement se raréfier, ce sera peut-être suffisant pour donner du souffle aux pétro-gaziers US, en termes de prix. 

  8. 22 minutes ago, Patrick said:

     

    Allez, qu'ils achètent des armes aux allemands, au moins ceux-là on ne peut pas leur reprocher d'avoir eu des relations avec la waffen ss, pas vrai? :rolleyes:

    C'est vrai; je ne me rappelle pas d'un seul moment où le gouvernement allemand ait même ouvert une ambassade auprès de la Waffen SS. Ca doit donc être une preuve, non :huh:? Du temps du chancelier H, ça filait droit, pas d'ambiguité :mellow:

    • Haha (+1) 4
  9. Apparemment, beaucoup des choses qui ont été publiées ces derniers jours sur les incendies de l'Amazone seraient essentiellement du putaclicage: c'est un article du NY Times (désolé, pas abonné, je passe pas le Paywall) d'hier ou avant hier qui le signale (pas vraiment leur ligne éditoriale vu qu'ils sont à classer très nettement "alarmistes du climat" et anti-Bolsonaro). Il semblerait que d'une part l'essentiel de ce qui crame sont des zones déjà défrichées depuis plus ou moins longtemps, pas des espaces de forêt vierge, et que d'autre part, le niveau des incendies actuels au Brésil soit très, très en-deçà de ce qui se pratiquait il y a une quinzaine d'années (la grande époque du "tout éthanol"), et en fait rien de plus que les niveaux des dernières années (soit aucun changement concret sous le nouveau guignol). Ca ne veut évidemment pas dire que l'on approuvera le fait qu'il y ait encore du défrichement aux dépends d'espaces naturels, mais le point semble être là que cette polémique et ce déferlement d'images ne sont qu'un phénomène médiatique, artificiel/intentionnel ou spontané, et en aucun cas un changement de situation dans un sens ou dans l'autre. 

    S'il y en a qui se sont vraiment penchés en détail sur la situation, et surtout plus largement sur le sujet, que pensez-vous de cet article du NYT, et où faut-il regarder pour savoir s'il y a eu ou non un quelconque changement de la situation sous Bolso (à cause de lui ou juste sous lui)? 

  10. 2 hours ago, Kiriyama said:

    Salut !

    Est-ce que vous savez si la série Elementary est terminée, ou si de nouvelles saisons vont encore être tournées ?

     

    Un grand merci !

    Je trouve que c'est une série encore intéressante.

    Malgré quelques facilités scénaristiques, je trouve qu'il y a quand même un effort au niveau des scripts et des personnages. 

     

    Finito: le dernier épisode a été diffusé il y a 2 semaines et a conclu la série "proprement", contrairement à tant de séries qui sont annulées. Perso, j'ai pas du tout aimé, un peu parce que ça a viré wokiste dans les dernières saisons, mais surtout parce que ça a trop américanisé un perso quintiessentiellement anglais, qui n'avait ici d'anglais que l'accent, et que ça a tué le personnage de Sherlock Holmes, pas vraiment fait pour l'introspection à voix haute, l'auto-apitoiement permanent, les émois adolescents déguisés par la verbosité prétentieuse, le "sharing" à l'américaine et surtout le changement de ses habitudes (c'est un adulte complet, se connaissant bien et s'assumant). A mon avis, j'aurais pu apprécier la série plus, en tout cas les premières saisons, s'ils n'avaient pas recouru au nom et ainsi sali un personnage qui se tient par lui-même, avec sa propre cohérence: le perso aurait pu être développé par et pour lui-même avec un autre nom, et avoir sa propre identité, sans avoir à emprunter la notoriété d'un autre sans avoir rien du tout de l'original, si ce n'est le "gadget" de la capacité d'investigation atypique. 

    • J'aime (+1) 1
  11. 33 minutes ago, Kiriyama said:

    Ca a l'air d'une bourrinade pas très sérieuse, mais efficace.

    En tout cas, le montage est bien foutu, avec la musique de fond c'est sympa. 

    A toi de choisir si tu veux savoir à l'avance, parce que côté bourrinade/grand spectacle, ce n'est en fait pas autour de ça que tourne le film, et ce n'en est qu'un aspect partiel, fait pour alimenter l'histoire principale:

    Spoiler

    En fait, l'histoire est celle d'un petit groupe de jeunes filles enfermées dans un asile psychiatrique particulièrement horrible, et pour qui ces scènes d'action SF/fantasy sont une évasion imaginaire occasionnelle autant que la façon dont elles "subliment" le monde hostile et oppressant qui les entoure, dans une sorte de fantasme de vengeance et de toute puissance compensant l'absolue impuissance de leur situation. Donc entre ces scènes occasionnelles de délire visuel complet, il y a surtout une histoire assez triste dans un endroit horrible, avec des antagonistes méprisables, qui s'orchestre graduellement autour d'un plan d'évasion qui ne marchera, très difficilement, que pour l'une d'entre elles. 

     

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  12. 1 hour ago, Shorr kan said:

    S'ils avaient fait fusionner Jyn et Cassian dans un seul et même personnage, vous vous seriez plaint d'une nouvelle Mary Sue insupportable, et vous auriez eu raison....

    Les seules personnages inutiles sont le moine shaolin de l'espace et son copain sulfateur. Ils étaient dispensables et leur temps à l'écran aurait pu être dévolu à Saw Guerrera qui à l'inverse, est un personnage sous-exploité tout comme l'acteur l'incarnant. 

    Ouais, enfin il aurait eu besoin d'un lifting, parce que le choix esthétique pour Guerrera est, à mon goût, discutable. Too much. Sans compter son handicap, qui le rend peu crédible comme leader d'un mouvement armé: soit on lui donne une capacité d'action, soit on en fait l'équivalent d'un cerveau astreint à un système fixe ou mobile/robotique de maintien en vie artificiel. Là, on a juste un gars à peine capable de lever un bras et de passer d'une pièce à une autre sans sniffer sa bombonne, ce qui semble bizarre dans un univers si avancé, et artificiel juste pour créer une forme de pitié, ou essayer de lui donner une gravité avec un résultat minable. 

    Quote

    le moine shaolin de l'espace et son copain sulfateur.

    De purs exemples de ma formule sur une "liste d'ingrédients" décidée par un comité de mauvais scénaristes ou de pas-scénaristes-du-tout, soit dans ce dernier cas, tous ces gens pompeusement qualifiés de "producteur" dans les crédits: des cadres de la prod, des marketeurs.... 

    Quote

    T'as pas l'impression de trop en faire ? Autant les woke sont chiant, autant ne faudrait-il pas trop se faire d'illusions vis-à-vis des milieux de droite qui prétendent les combattre et leur agenda, qui ne vaut guère mieux... 

    Toute l'ambiguité de l'opposition à une tendance dominante: on y retrouve de tout, et les différents courants qui s'y opposent risquent de s'influencer si l'on n'y prend pas garde. Si tu contestes le wokisme, tu est traité de raciste/sexiste/homophobe.... Par les thuriféraires de cette nouvelle église, mais en réalité, très peu dans l'opposition sont réellement une de ces choses.... Mais il y en a, et ils s'insèrent dans le discours. L'un des plus grands problèmes est que le wokisme est si énervant et oppressif/suppressif qu'il induit des réactions fortes, juste par irritation accumulée, dont la virulence se confond souvent avec d'authentiques sectarismes en son sein. Mais dans l'ensemble, l'immense majorité, pour ne pas dire la quasi totalité, des anti-PC actifs ou passifs, de droite ou non, ne sont pas dans le sectarisme: plutôt des gens fatigués de voir cette idéologie totalitaire essayer de dicter tout et son contraire dans chaque aspect de la vie, jusqu'aux plus petits et insignifiants, de manière constante, directe et indirecte, explicite ou implicite, et de pour ce faire fonctionner sur le mode de l'accusation/culpabilisation permanente (avec une forte prétention à la télépathie, à être "capable" de deviner vos pensées et intentions, forcément racistes/sexistes). J'ai bien peur qu'un certain niveau de virulence dans la réaction doive être toléré, parce que c'est très souvent proportionnel. 

    • J'aime (+1) 2
  13. Ca faisait vraiment trop "parcours imposé" vu 36 000 fois, étape par étape, réalisé sans aucune originalité ou humanité: rien qui réussisse à créer un rapport aux personnages, ce qui est souvent le travers de films prémâchés et où on veut absolument caser une liste d'ingrédients trop riche pour le temps disponible. Non seulement ils foirent le coup avec Jyn, mais en plus ils essaient de foutre trop de persos, ce qui disperse encore plus l'attention et le temps de récit à l'écran, empêchant complètement de suivre un ou deux persos qui ont des hauts et des bas, qui font autre chose que tirer la gueule ou être stressés. Foutre le côté "damnés de la terre" pour des héros, leur mettre le poids du monde sur les épaules, c'est une chose, mais faut qu'on les trouve sympathiques, ou au moins humains, et là c'est pas fait: il y a un fort travers "tell, don't show" dans le scénario, qui est l'inverse de ce que tout bon storytelling doit accomplir, même si ici le "telling" est un récit visuel, ce qui rend la chose moins directement perceptible que dans un roman.... Un signe immanquable cependant: ils ont besoin de beaucoup causer et plaquer des jugements moraux ou énumérer les mille et une façons dont la vie les a accablés, ce que de meilleurs films évoquent plus légèrement et suggèrent visuellement, pour un meilleur résultat et moins de temps de papotte alourdissant un récit épique au-delà du seuil nécessaire. Et on ne pointera jamais assez du doigt la partie tournant autour de Forest Whitaker ("save the dream".... Facepalm, facepalm, embarras +10.... Overload!). 

    Malgré l'énormité de l'enjeu de l'intrigue, on ne le ressent que bien peu, du coup, tant à cause de persos insipides, voire antipathiques, que de problèmes de timing/rythme dans une histoire sans crescendo bien retranscrit (un vrai problème, dans un récit épique), et où on dit que les conséquences de l'échec ou de l'inaction sont graves plus qu'on ne le montre ou le fait ressentir. L'écriture est un art, et il n'a pas été pratiqué ici. 

    • J'aime (+1) 1
  14. 57 minutes ago, Conan le Barbare said:

     La dessus Rogue One avait fait un quasi sans fautes.

    Mon problème avec Rogue One: j'ai tout aimé dans ce film.... A part les personnages. Tous. Ce qui a rendu le film un tantinet plat et pas vraiment absorbant pour moi. Mais à part ça, la trame de fond n'est pas mauvaise, l'ambiance est la bonne même si l'absence de bons persos, histoires individuelles et dialogues l'ont rendue trop univoque et pesante (rien pour la relever/pimenter), et les "grandes scènes" sont convenablement spectaculaires. Peut-être un problème de rythme et/ou de séquençage, mais je ne sais pas si c'est plus dû au script ou aux insuffisances des persos. 

    • J'aime (+1) 1
  15. 8 minutes ago, elannion said:

    Sinon les flamands proposent à Trump d'acheter la Wallonie à la place :biggrin:

     

    Mmmmh, donc le canal du Rhin à Dunkerque pourrait peut-être enfin se faire et niquer leur race aux ports flamands :dry:? En même temps, ça coûte combien, une Wallonie, par rapport à un Groenland? A la louche? Question ressources ou position stratégique, c'est pas au top en comparaison, mais côté population.... Make Wallonie Great Again. Une fois. 

    Quote

     

    Puis bon une bonne guerre ça nous permettrait enfin de clore les débats qui polluent Internet depuis 20 ans. ..Kikalaplusgross ?

     

     

     

    Si j'ai bien compris ce que j'ai lu sur les foras francophones depuis une quinzaine d'années, c'est le Rafale qui a la plus grosse: pas un pays, pas une armée, pas une unité. Le Rafale, point. 

    • Haha (+1) 2
  16. 38 minutes ago, Lordtemplar said:

    Je faisais une blague.  Desole si tu n'as aucun sens de l'humour et accuses les autres de vouloir une guerre.

     Vas prendre l'air et respire un bon coup.

    C'était du sarcasme, sur le même ton que ton post: je comprends en relisant que c'était pas aussi transparent que dans ma tête, mais calmos sur les réponses quand même. 

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  17. Un exemple amusant/terrifiant de la possible erreur stratégique de Disney dans l'évaluation de son marché SW et l'impact de ses choix artistiques quand aux productions ciné/télé: outre l'espace SW dans les parcs, nommé Galaxy's Edge (pour l'instant un dans chaque parc américain; version française encore en construction), ils ont créé dans le parc de Floride un grand hôtel spécial SW, opérant en mode dit "LARPing", cad en immersion complète. Tout à l'intérieur est comme un jeu de rôle grandeur nature, cad les clients sont dans une "simulation" SW permanente, avec le personnel jouant des rôles, des "événements" (genre invasion de Stormtroopers....), et surtout, des écrans partout: pleins sur les murs, à la place des vitres (pas de vues sur le paysage réel).... Pour créer l'idée d'une croisière dans un vaisseau auquel il arrive des trucs. Je sais que le public US est meilleur client que nous autres Européens cyniques pour ce genre de trucs, mais j'ai du mal à imaginer déjà dès l'abord tant de demandes que ça, surtout dans le contexte de l'offre commerciale qui consiste en un séjour scénarisé de 3 jours, non sécable, non compressible ('me demande s'ils auront des cas de claustrophobie/neurasthénie dans un tel environnement), comme un JdR GN, le tout avec un premier prix à 3300$ (soit environs 1000 par personne/jour) pour une personne, et 7200 pour une chambre de 5, soit environs 500 boules par pers/jour (et ce sont juste les premiers prix). Y'a t-il réellement une audience pour ce genre de trucs à ce prix là? Quelque part, j'imagine la classe moyenne très supérieure et la classe réellement supérieure comme allant plutôt dans des destinations exotiques et/ou plus "culturelles", en tout cas la grande majorité. Et y'a qu'eux qui peuvent se payer un truc comme ça, sauf une petite clientèle d'hyper passionés prête à économiser longtemps pour ça. L'un dans l'autre, la stratégie m'échappe, parce que c'est pas un petit hôtel. 

    • Confus 1
×
×
  • Créer...