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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 5 minutes ago, jean-françois said:

    Mauvaise nouvelle pour les fans de 007.

    Après le film en cours avec Daniel Craig, le successeur sera une femme noire ..... "L'astuce" sera de dire qu'elle récupère le matricule 007 à la retraite de Bond, mais que ce ne sera pas une Mme Bond ( ou Jane Bond ou autre connerie de ce genre ).

    Reste à faire un pari : au bout de combien de film vont-ils se rendre compte qu'ils ont fait de la merde et vont revenir à un homme blanc ?

    Avant de monter sur nos grands chevaux anti-woke (et Dieu sait que j'aime faire ça; il y a tant de matière pour rager et rire en même temps), attendons de voir: désormais, les entreprises en général, mais surtout celles du showbiz, comptent énormément sur le marketing woke pour allumer les réseaux sociaux et déclencher polémique après polémique pour essayer d'implanter leurs produits dans les mémoires, le temps d'attention étant si disputé et noyé par un flot ininterrompu d'informations à un point tel que se différencier du reste est mission presque impossible, même pour des marques iconiques (ce qu'une franchise de cinéma, même grande, est). On a ainsi vu ces derniers jours, dans le même temps, le réalisateur du futur épisode de Terminator (100% nanas, avec Linda Hamilton ressortie de la maison de retraite et de son coma éthyllique) attaquer la fanbase en décrétant à l'avance que quiconque médit du film (dont les bande annonces n'ont pas été bien reçues et qui pue l'embarrassant et le réchauffé à plein nez, avec "virtue signaling wokism"  à tous les étages, dans une franchise qui n'a rien produit de bon depuis 1992) est un frustré impuissant facho sexiste électeur de Trump avec un complexe vis-à-vis des "femmes fortes". 

    Le milieu hollywoodien vit dans une bulle, et surinfluencé par son entrisme, sa monoculture et un écosystème de consultants et marketeurs sur-réagissant et hyper-anticipant des tendances imaginaires, mais ils sont pas non plus totalement cons, et les studios, même s'ils peuvent souvent s'enferrer et si leurs processus de décision sont souvent parasités à chaque étape par trop d'inputs, d'opinions et d'ambitions concurrentes, savent encore faire des trucs, notamment dans les études de marché et la connaissance des fonctionnements médiatiques, médias sociaux compris. Ca les empêche pas de faire des conneries et de redoubler d'efforts dans le même sens quand ils se plantent, mais ça n'est pas si unilatéral non plus, même si quoiqu'il arrive et quoiqu'en disent les experts autoproclamés du secteur, il reste une grande part de doigt mouillé dans la réussite de tout film, même indépendamment de la qualité, du timing et du marketing. Quand ce genre de trucs, surtout sur des gros projets, apparaît dans l'actualité, spécialement si longtemps à l'avance, il n'y a AUCUN hasard là-dedans; les contrats à Hollywood ont plus d'alinéas que les lois et règles de grammaire françaises ont d'exceptions, et un réalisateur (surtout un dont c'est pas le projet, un "employé" invité à chapeauter un film de studio) tout comme un acteur n'a pas le loisir de faire un pet de travers, de dire ou suggérer un seul truc qui n'ait pas été approuvé par une hiérarchie et un comité. 

    Donc cette polémique, c'est juste de la vente, comme on en voit de plus en plus depuis le fondateur du genre, Ghostbusters 2016. C'est de l'asticotage qui vise à faire bosser les partisans et opposants de principe pour vous sur les réseaux sociaux, en espérant que ça impacte. 

    Parce que si ça se trouve, et d'après ce qu'avait laissé filtrer Barbara Broccoli (l'héritière de la franchise créée par sa famille), il n'était pas question de changer Bond de façon trop conséquente (couleur de peau au moment où Idriss Elba était "suggéré" par la presse et le milieu, sexe dernièrement, et orientation sexuelle depuis un long moment); il est plus probable que cette empoignade programmée online se ramène essentiellement à ce qui est déjà su du scénario, à savoir un JB retraité qui est rappelé au service, avec l'actuelle titulaire du matricule qui est une nana (et noire) pour partenaire temporaire, ou même juste dans un rôle de transition quelques minutes à l'écran pour le ramener "à la maison". Nul doute qu'il y aura plus de l'actuelle tendance à plus ou moins castrer tout personnage mâle à l'écran en l'affadissant (voire, risque important: l'empêcher d'être pleinement le héros d'un film à son nom) que de cas de wokisme plus avancé avec essai de remplacement, ou de lancement d'une série spinoff avec la dite donzelle en perso principal (elle a pas la notoriété ou la bankabilité, n'ayant été qu'un troisième rôle dans Captain Marvel). 

     

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  2. Dans la lignée des "culture wars" et de leur transcription dans l'arène politique, notamment via la "nouvelle gauche" du parti démocrate (wokiste, écologiste, à forte influence anarcho-marxiste sous des dehors plus ou moins présentables), on a pu pointer une escalade de la violence, tant dans la rhétorique, les postures idéologiques et les mentalités (refus croissant du compromis, ou même d'admission que tout avis divergent peut être légitime/honnête, ou pertinent) que dans la rue (antifa/black block et consorts), avec une certaine couverture médiatique excusant, effaçant ou minimisant la violence de la gauche dure (complètement dominante: la droite dure et violente est microbienne, et dénoncée par les républicains à la première occasion) dans les grands titres, quand ils daignent en parler, suggérant une forte présence de militants plus ou moins approbateurs dans nombre de grands médias (surtout depuis qu'ils payent TRES mal et ne comptent plus que sur le traffic putaclic). 

    Après la dernière campagne ayant adopté le lancer de milkshakes (avec ou non des substances nocives dedans) comme gimmick, et sa trivialisation/normalisation par la presse, qui constituait déjà un cran de plus (mais qui n'en a pas l'apparence) dans l'escalade, Après l'attaque brutale d'un journaliste (pas la première, mais la plus grave et plus spectaculaire) à Portland, on a ce nouvel événement, isolé ou signe des temps à venir:

    https://www.independent.co.uk/news/world/americas/tacoma-ice-police-shooting-washington-willem-van-spronsen-antifa-detention-centre-a9004131.html

    https://www.foxnews.com/us/armed-man-reportedly-shot-after-throwing-incendiary-devices-at-ice-detention-center

    Un homme, apparemment militant antifa, armé d'un fusil, a été abattu par les autorités alors qu'il lançait des armes incendiaires (j'imagine des cocktails molotov) sur un centre de détention de l'agence fédérale ICE. Le drame s'inscrit dans un contexte de forte tension politique et militante, encouragé par certaines factions politiciennes et des candidats à la primaire démocrate (deux d'entre eux, plus une élue au Congrès, ont essayé de faire une cascade médiatique au Mexique la semaine dernière, poussant des migrants à passer la frontière et leur disant comment truquer le système), qui s'attaque directement désormais aux agences fédérales concernées (ICE et CBP, et maintenant DHS est aussi pointé du doigt avec appel au démantèlement sans remplacement) et à leurs agents (harcèlement public, doxxing, brigading....). Les conséquences de cette escalade rhétorico-médiatique sont directement, et rapidement, bien réelles, via la désormais grande porosité entre l'arène purement politique et médiatique, et les groupes militants, via les médias sociaux et les plates-formes ayant poussé un certain nombre de candidats issus de cette gauche au Congrès et à des postes d'élus locaux, le tout accru par la campagne électorale et l'à-plat-ventrisme du reste du parti devant ces thèmes et les groupes d'enragés sur Twitter (et leurs relais dans les grands médias, persuadés que "c'est là que ça se passe"). 

    Il apparaît que l'homme en question était un militant gauchiste de 69 ans qui aurait commis un "suicide par police" par cet acte, qui aurait ainsi été dans le fil de son engagement politique: il aurait au préalable écrit à des amis pour dire au revoir.

    https://legalinsurrection.com/2019/07/attacker-on-tacoma-ice-detention-center-identified-as-anarchist-and-antifascist/

     

    • Confus 2
  3. 54 minutes ago, Boule75 said:

    Il se pourrait qu'un employé du Foreign Office passe un salle quart d'heure et une chienne de vie ensuite : le traître (ils ne sont pas en guerre mais le terme me semble approprié quand même, vu les dommages) aurait été identifié.

     

    J'arrive pas à m'enlever de la tête qu'il y a des possibilités pour que de telles fuites soient très peu le fait de la spontanéité d'un "lanceur d'alerte" ou d'un militant politique, et plutôt juste un outil de plus dans l'arsenal subtil mais réel des stratégies d'influence à ce niveau, surtout en temps de campagne électorale, avec pour but de peser, notamment sur l'électorat informé CSP+ indécis. Après tout, même les meilleurs alliés se font des micro (et souvent pas si micro) coups de putes tous les jours dans une guerre permanente pour gagner toutes sortes d'avantages les uns sur les autres, qui est simplement plus feutrée et maniérée, et dans une certaine mesure limitée, dans le cadre de la dite alliance. Et ils échafaudent des stratégies complexes et des timings précis pour beaucoup de choses articulant cette lutte. Est-ce du complotisme que de voir cette possibilité? Peut-être, mais j'ai du mal à croire qu'une règle tacite et effective aussi solide et nécessaire que le secret des briefs et de la correspondance diplomatique soit enfreinte si facilement, autant sur un plan "moral" (on sait que c'est la règle et pourquoi elle est là) que technique (procédures, contrôles, sécurités....). Surtout pour dire si peu, dans le sens où il n'y a là aucun scoop sinon un "jugement d'expert", qu'il s'agisse d'un vrai ou d'un texte sciemment écrit pour l'occasion. Les "fuites" diplomatiques ont une longue histoire, semée de doutes sur l'intention derrière un acte, et aussi marquée par la rareté de tels actes, en tout cas en ce qui concerne les fuites vers le grand public. 

    A t-on même un moyen de savoir ces choses? Nope. 

     

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  4. 19 minutes ago, TarpTent said:

     

    Quand on pense qu’à la base, il s’agit d’un truc comique et que beaucoup sont en train de le prendre au sérieux, les médias comme certains votants :rolleyes:

    Le créateur de la page est surtout connu pour avoir posté des memes et du contenu en streaming sur Twitch, selon comicbook.com.

     

    Relisez cette phrase par exemple, et dites-moi si cela vous paraît sérieux le moins du monde, c’est juste un test pour exercer votre esprit critique. Promis, je ne demande pas de réponse, je ne jugerai pas les médias pour leur repompage complètement débile et aveugle, ni les votants de la page facebook en question (parce qu’eux, je leur laisse le bénéfice du doute) :

    "Si nous courons naruto*, nous pourrons aller plus vite que leurs balles. Voyons les extraterrestres."

     

    * « if you Naruto Run ». pour rappel, Naruto Run est le style de course un peu particulier de Naruto, qui sprinte avec les bras tendus derrière lui.

     

     

    Après, si vraiment vous pensez que certains illuminés prendront l’événement au sérieux et tenteront réellement de pénétrer dans la Zone 51, il pourrait être utile de rappeler que la zone en question est un... désert. Que les militaires attendent patiemment que le désert s’occupe d’eux, peu importe qu’ils soient douze ou douze mille. Pour les quelques rares qui survivraient au désert, l’Armée trouvera bien une solution pour ne pas tous les abattre : « au teaser et au cachot » pourrait faire un superbe tube d’automne.

     

     

    ZNEzONx.jpget2.jpguploads1562868525618-area51memes38.pngimg.jpg093.jpg

     

    Et la meilleure preuve qu'il n'y a rien de vraiment intéressant dans la zone 51 (ils ont du tout foutre ailleurs de toute façon, depuis le temps), en même temps que l'une des seules vérités récemment dites sur lui publiquement:

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  5. 19 hours ago, Jésus said:

     

    J'ai rien contre le principe, mais faudrait que ces gens acquièrent le sens du spectacle et de l'esthétique des défilés: là, un minidrone terrestre roulant en tremblottant (les gros pavés pour de petites roues) sur les Champs avec que de l'espace autour de lui, ça ressemble plus à un véhicule radiocommandé d'un gamin qui s'égare dans le défilé. Ces choses doivent être impressionnantes, et il faut trouver un moyen de mettre en valeur les drones si on veut les insérer dans une démonstration de cette ampleur. Sinon, on perd plus qu'on ne gagne, visuellement parlant. 

    Un peu de sens de l'occasion, s'il vous plaît!

     

    Sinon, il y a pas 5 minutes, petit passage, juste en face de mes fenêtres, de la Patrouille de France, avec un petit lâcher de fumées tricolores juste au moment où je regardais (coup de bol): 8 avions bien alignés, plus un 9ème qui suivait quelques encâblures derrière (pour filmer?). 

     

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  6. Les attentes n'étaient pas hautes, la critique est mauvaise (ce qui ne veut souvent rien dire, mais a un impact), et surtout, les retours d'audience ne sont pas très bons: ce sont là les opinions de ceux qui ont été le voir "en aveugle" (les premiers jours), donc les plus motivés et les mieux disposés et ouverts à l'égard de Besson et/ou du film. S'ils donnent un avis "mouaibof", c'est pas gégène. A 30 millions le film (plus sans doute autour de 15 millions pour la promo), et 10 millions dans les caisses après son début (cad 6 millions ou moins qui vont effectivement dans la poche de la prod), Besson doit espérer que les goûts asiatiques soient vraiment très différents de ceux des Nord-Américains et (on le saura plus après ce WE) Européens. 

    Pour ce que j'ai pu browser, le retour en général est positif, mais pas très fort, et uniquement auprès d'un public réduit, sans doute afficionados du genre et/ou de Besson. Pour le reste, il semble plus que le film soit vu comme une énième resucée des goûts de Besson, qui ferait essentiellement le même film depuis les années 80 (Grand Bleu mis à part), avec les mêmes persos, les mêmes trucs... Et rien de nouveau. Dans un paysage ciné/télé où on voit/revoit la même chose beaucoup trop fréquemment tant la quantité de productions a explosé (tout s'y banalise donc très vite) et où les prod semblent incapables d'innover, ou même de scénariser un tant soit peu correctement, par pression productiviste, flemme, manque de talents dispos, manque d'idées et/ou pression de jouer sur les recettes existantes et de ne rien risquer, il semble qu'un réalisateur des années 80 qui ne veut pas changer ne constitue pas la meilleure recette pour percer, impressionner et intéresser, alors même que faire de la série B ne constitue plus, au cinoche et même en streaming, une recette assurant un certain volant de revenus (pas dans les tops du box office, mais une façon de la "jouer sûr", soit le business model d'Europacorps pendant un temps) dans le contexte actuel. Il y a beaucoup trop de ça en rayon, tant dans l'immense passif audiovisuel accumulé que dans les trucs produits chaque jour absolument partout. 

     

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  7. 1 hour ago, christophe 38 said:

    yop

     

    je comprends ; pour moi, il faut une vie pour etre credible et quelques instants suffisent pour devenir un bouffon.

    Le seul "truc" qui me manque, ce sont des terras flop de memoire pour archiver toutes les aneries dites par ces personnages publics pour leur rebalancer dans la gueule et les faire rentrer dans des trous, de honte... (quoique, ils l'ont bue, leur honte)..

    L'effet de l'abondance infinie procurée par internet: là où Chirac a pu se faire, en son temps, remettre le nez dans "le bruit et l'odeur" pendant des années, sinon 2 décennies (tempéré par le fait que les médias recevaient des pressions de la politique pour pas jouer trop souvent à ce genre de jeu avec les puissants), aujourd'hui les conneries qu'on peut dire et faire, les énormités qu'on lâche à dessein, par erreur ou par bêtise, n'existent pour l'essentiel que quelques jours, quelques heures voire quelques minutes avant d'être englouties dans le flot écrasant et infini de "l'information" à l'ère des médias sociaux, qui noie tout ou presque très vite. La "bande" numérique est infinie, la bande passante de l'attention et de la mémoire humaines n'a pas changé d'un iota. On ne peut simplement tenir le rythme, tout garder en mémoire, accorder suffisamment d'attention à ce qui se dit quand ça se dit (et donc le mémoriser proprement, prendre du recul dessus et se forger une opinion "en dur"), se faire une idée un peu viable d'un personnage politique ou d'un courant d'idée, d'un dirigeant en poste ou d'un candidat.... Et la caste spécialisée censée aider à débroussailler tout cela (jadis appelée "journalistes") n'aide vraiment plus et a même tendu à devenir une bonne partie du problème à force de vouloir jouer le "grand jeu" (ça, c'est leur faute) et de ne pas trouver de business model permettant de maintenir de l'indépendance et de la qualité dans ses effectifs (ça, ce n'est qu'en partie la faute du secteur). 

    Bref, plus les eaux de l'abondance médiatique sont montées, et plus le courant s'est renforcé, moins on a eu la capacité de garder une capacité suffisante à nager, ou des aides pour le faire. 

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  8. 1 hour ago, christophe 38 said:

    et, surtout interdiction de tout navire autre que britannique entre Londres et Brussels (on peut mesurer comme le projet est "realisable", ce qui donne une idée sur le mental, la connaissance dudit eurodéputé.... comme quoi, il n'y a pas que Trump qui est neuneu)

    Tu crois franchement qu'il pense ce qu'il dit? Y'a des "personnalité" (heum, heum) dans tous les partis et toutes les tendances, mais, depuis les médias sociaux, je crois surtout qu'il y a des gens qui veulent faire du buzz et attirer l'attention, et n'ont aucune inhibition quand aux moyens pour le faire et se mettre "sur la carte". Une polémique, une connerie visible, une énormité lâchée ici ou là, n'importe quoi pour sortir du lot et si possible devenir un régulier des interviews, l'un des premiers vers lesquels les journalistes vont. On se rend inoubliable (ou on essaie), quoi. Y'en a même qui savent en jouer, dosent et stratégisent la chose, et quand ils ont leurs interviews, tu t'aperçois qu'ils sont très capables d'être "normaux". Y'avait déjà de ça à l'époque de la télé (aaaah, Toubon et son hélicoptère dans l'Himalaya), mais depuis que la scène médiatique est placée sous le signe de l'abondance infinie, donc de l'avalanche infinie, surnager et exister médiatiquement, être "sur le radar", focaliser un peu de l'attention qui compte sur soi, est devenu vraiment dur. L'outrance et la surenchère se banalisent donc de la même façon, si bien qu'il faut être sacrément outrancier pour exister, dans un jeu permanent de "si tu veux jouer au con avec moi, tu vas pas gagner" :huh:. Démagogie, outrance, surenchère à l'énormité ou à l'effet de choc.... C'est le jeu actuel, sauf pour les quelques-uns qui bénéficient d'emblée de toutes les attentions des médias pour une raison X ou Y (rarement la qualité ou la pertinence). 

    8 hours ago, Patrick said:

    Le gars qui confond une ZEE avec des eaux territoriales et y réclame une zone d'exclusion sans se rendre compte que cette zone existe déjà mais qu'elle ne peut faire 200 milles marins (321,869km) que dans les endroits... où elle ne rencontre pas d'autre ZEE. :laugh:

    Meunon voyons: il rétablit une ancienne tradition britannique selon laquelle les eaux territoriales/ZEE des autres pays s'arrêtent au-delà du point où leurs batteries côtières peuvent tirer, ce qui est le point où la Navy patrouille.... Et plus personne en Europe ou presque n'a de batteries côtières, ou si peu (queqlues pièces ici et là), donc.... 

    En revanche, quelqu'un devrait lui parler des effectifs actuels de la Royal Navy. 

     

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  9. 23 hours ago, rogue0 said:

    J'ai encore mieux.

    Pour dénoncer les "biais" des GAFA et des "fake news médias" "contre les conservateurs", le Donald a organisé un sommet sur les réseaux sociaux à la Maison Blanche, avec des invités de marque pour réfléchir aux moyens de "rétablir la vérité": :rolleyes:

     

    Désolé, mais Mediamatters n'est pas une source même un peu fiable: c'est une officine (enfin, façon de parler: plus de 11 millions de budget) de gauche/extrême gauche qui fonctionne purement en tant que "political operative", "agent d'influence", ce qui, dans le langage et le paysage médiatique actuels, veut dire une agence d'agit-prop faite pour attaquer en se foutant complètement de tout ancrage dans la vérité. C'est sa fonction. Une bonne partie de la presse avec pignon sur rue fonctionne plus ou moins de la même façon, mais essaie encore de prétendre à la légitimité journalistique. Mediamatters, quoiqu'ils disent pour la forme sans trop insister dessus, n'a même pas l'image de ce faux-semblant. C'est essentiellement l''équivalent de gauche de Roger Stone, l'ex "consultant" électoral de Trump qui est toujours amoureux de Richard Nixon (avec la tronche de l'ancien président tatouée sur son dos), et expert des coups tordus de campagne et des mille et une petites bassesses et actes excrémentaux utilisés dans la politique électorale. A ceci près que lui est un artisan, avec une toute petite boutique là où Mediamatters for America est une PME de bonne taille, avec plus de personnels dédiés et permanents, et beaucoup plus de moyens. 

    Et franchement, aujourd'hui, quand des "journalistes" qualifient quelqu'un "d'alt right", ça veut dire "quelqu'un qui n'est pas d'accord avec nous/qu'on n'aime pas"; l'alt right n'existe plus depuis 1 ou 2 ans, et n'a jamais été grand-chose de plus que quelques dizaines de glandus opérant depuis le sous-sol de leurs parents et essayant vaguement quelque chose qui n'a jamais pris. Mais le mot est resté utile pour servir de matraque politique et de qualificatif qui va dans la longue liste d'épithètes colorés genre "nazi/fasciste/raciste/sexiste/homophobe".... Qui ont été tellement usés et abusés à tort et à travers que si d'aventure un authentique nazi pointait le bout de son nez, personne ne reconnaîtrait plus le danger. 

    Quand aux médias genre Vox/Vice/Slate/Buzzfeed/Daily Beast et les parties "opinions" du Huffpo, du NY Times, du Wapo et quelques autres, franchement, ça a autant de crédibilité et de rigueur (et, pour la note, aucun n'a de service de fact-checking.... Ni n'écoute de fact checker) que Breitbart et Infowars. Tous ces gens n'opèrent plus que dans un espace purement tribal à un degré d'intensité extrême qui ne se soucie aucunement de réalité, infecté qu'il est par un recrutement quasi uniquement activiste/militant.

    Exemple de "sourçage" dans ce milieu si "professionnel": l'un d'entre eux a un pet de cerveau sur n'importe quoi (généralement Trump), fondé sur rien ou radio-rumeur (dans sa petite bulle de copains du même avis), ou encore sur une envie de polémique gratuite, et il le poste sur twitter: il est aussitôt retweeté par le cercle des habitués à checkmark bleue (qui se concerte et planifie ou non sur des réseaux privés tels le défunt JournOlist) avec commentaires outrés en pagaille et rameutage des followings. En l'espace d'une heure ou moins, l'info a suffisamment circulé pour que le point d'origine soit indiscernable et que la multiplicité des "sources crédibles" donne l'apparence d'authenticité, si bien que d'autres comparses peuvent poster ces trucs sur Wikipedia. Dès que c'est sur Wikipedia, les gens de la presse "respectable", qui ont participé à la polémique twitter initiale, peuvent poster leurs "articles" pré-écrits sur la page de leur média, et le newscycle plus "traditionnel" est lancé. Ces articles sont ensuite repris et discutés (en mode outrage + inquisition + accusation vertueuse) dans les médias de tous types et surtout d'autres pays (si la polémique initiale a fait assez de bruit, si le non-fait artificiellement créé ou caricaturé est suffisamment juteux) qui prennent la chose comme du matériel sérieux, le plus souvent actuellement sans trop se préoccuper de savoir si c'est le moins du monde fondé sur quoique ce soit (parce qu'ils fonctionnent de la même façon). Y'a pas le temps ni l'envie, y'a la certitude idéologique commune (la presse est assez monoculturelle ou à fenêtre d'Overton minime), y'a plus trop le savoir-faire, y'a plus vraiment non plus l'esprit critique et le jugement nécessaire pour le recul et la réflexion minimum. 

    Et c'est ça qui est appelé du "journalisme" de nos jours. 

     

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  10. 33 minutes ago, Alexis said:

    C'est vrai que si on passe de la sexualité à la torture, il y a progrès indéniable :tongue:

     

    Allez, il est temps de parler de réparations.

    Pas la réparation de la voiture bien sûr, ni de la chasse d'eau qui fuit. Non, réparations des injustices du passé, qui pèsent toujours sur le présent. Apurement des dettes en somme, car les descendants des personnes réduites en esclavage en Amérique il y a un siècle et demi ont certes une créance sur les gens - les Américains blancs - dont la plupart ne sont certes pas descendants des esclavagistes, mais qui ont du moins la même couleur de peau.

    L'idée de réparations est de plus en plus discutée au sud de la frontière du Canada. Certains la critiquent, mais The Spectator britannique a publié une longue défense argumentée de ce programme, et va jusqu'à plaider pour son extension.

     

    Notez que les Anglais ne perdent pas le Nord, hein :unsure: Défalquer les réparations pour la conquête normande du paiement qu'ils doivent aux 27 à l'occasion de leur sortie de l'UE... bien essayé, faut reconnaître.

    Le pire est que à notre époque, je ne suis plus du tout sûr que ce soit un article parodique.... 

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  11. 2 minutes ago, Benoitleg said:

    L'Empire  français (France et colonies), en 1921, présente 94 mio d'habitants et en 1940 110 millions. Petit avantage à la France.

    Hors de la métropole et des (plutôt petites) populations de colons, la population n'est ni mobilisable ni taxable de la même façon (et n'a vraiment pas beaucoup de revenus à taxer). 

  12. 50 minutes ago, Neuron said:

    L'Allemagne d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui. En 1870, en 1914 et en 1939 l'Allemagne avait une économie et une population largement supérieures à celles de l'hexagone (x2 pratiquement en 1914 et en 1939 de mémoire).

    En 1914, de mémoire, la population allemande tourne autour de 65 millions d'habitants contre 39-40 pour la France, et en 1939, c'est environs 80 pour le Grand Reich (donc avec les Sudètes, l'Autriche.... Cela inclue aussi des gens qui sont pas "intégrés" et pas du tout dans le trip nationaliste) contre 39 pour la France. Par ailleurs, dans les deux cas, la France est un pays plus vieux à ces moments, c'est-à-dire que à population égale, l'Allemagne peut aligner nettement plus d'hommes de 17-40 ans. 

    Quote

    Ce n'est plus le cas aujourd'hui et aux alentours de 2055 la situation va même lentement commencer à s'inverser démographiquement et économiquement. Sans oublier que la France aligne 300 armes nucléaires et une armée entrainée.

    M'en fous. C'est toujours pas un avantage assez net pour être tranquille. Tant qu'à faire, je reprendrai, en plus d'un désarmement complet, cette solution envisagée après 1918: "j'aime tellement l'Allemagne que je souhaiterais qu'il y en ait deux" :tongue:

  13. 31 minutes ago, Kovy said:

    Enorme ? sérieux ?

    Et bien moi ça me désespère, qu'une affaire de mœurs digne de la rubrique des chiens écrasés et qui devrait d'ailleurs être dans le topic "USA criailleries" passionne plus le forum "USA/Relations internationales" que l'interview de 2h d'un cadre dirigeant d'Alstom qui explique, après l'avoir vécu de l'intérieur, comment fonctionne le système US de vampirisation des industries stratégiques françaises et européennes. :huh:

    C'est là qu'est l'os: on va être peu à regarder une interview de deux heures. On a tous nos vidéos, on a tous des trucs à faire et à regarder sur nos to do lists, et il y a juste peu d'heures dans la journée. J'ai envie de l'écouter, mais il y a beaucoup d'autres trucs que je veux écouter... Donc ça va sur une liste qui est déjà bien longue. Ne le prends pas personnellement, mais on en est tous là. 

    Quand à l'affaire Epstein, je suis d'accord sur le fond: c'est de la rubrique de caniveau en soi, et ça aurait plus sa place sur le fil Criailleries. Mais ça devient une affaire politique quand les médias décident que c'est un angle d'attaque contre tel ou tel camp. Les noms évoqués dans l'affaire deviennent de la patate chaude avec du capital politique/médiatique derrière. 

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  14. 1 hour ago, Alexis said:

    Sinon, juste pour avoir les idées un peu claires sur le coût des études dans une université réputée aux Etats-Unis, voici les coûts à Evergreen.

    Pour un étudiant ne résidant pas dans l'Etat de Washington, il faut compter 25 000 dollars par an - ce qui suivant Evergreen est beaucoup moins que d'autres établissements comparables - et 41 000 avec le logement et les frais. Ceci pour une année universitaire de neuf mois.

    On parle donc de 145 000 € pour un diplôme en quatre ans (undergraduate) et 218 000 € pour un mastère.

    A noter que certaines aides financières existent, concernant les trois cinquièmes des étudiants, pour un montant moyen équivalent à 30% du coût des études.

    Même réduit à 70% des montants ci-dessus, le total restant à charge demeure... ma foi extrêmement élevé :unsure: Et naturellement les frais personnels (nourriture, vêtements etc.) ne sont pas inclus.

     

    Reste la solution de l'émigration, quand même :dry:

     

    L'un des problèmes dans ce dossier des universités est que partout dans l'ouest, c'est un peu la même chose à divers degrés: le monde universitaire, surtout occidental, est terriblement interconnecté, si bien que c'est un très petit univers où, spécialement dans les Humanités et sciences sociales, les USA donnent le la, et où chaque nouvelle connerie délirante est mise en application partout avec à peine le temps d'une traduction superficielle (raison pour laquelle par exemple les facs en Suède transposent sans même une adaptation locale les idées issues des "African American Studies" pour dire aux jeunes Suédois à quel point ils sont des salauds racistes qui ont mis en esclavage les noirs et les ont réduit à un statut inférieur dans la société.... Heum). Les mauvaises idées voyagent plus vite et, comme on dit aux USA, "a lie is halfway around the world before the truth has even put on its shoes" ("un mensonge a déjà parcouru la moitié du monde avant que la vérité n'ait même mis ses chaussures"). Les mondes anglo-saxons et scandinaves sont très contaminés par ces choses, et l'Allemagne est pas loin derrière. En France, on sait quelles facs et quels cursus hébergent ces conneries et méthodes; haaa, les assemblées étudiantes made in UNEF: les bolsheviks et gardes rouges seraient si fiers. 

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  15. 3 minutes ago, Alexis said:

    "Persécution" :huh: ?

    Si pas de fonds, ça doit être possible de faire sans, non ? Une cafetière ça ne coûte pas si cher il me semble.

    Si papiers en tout genre, eh bien, les remplir. Éventuellement en s'organisant pour le faire à plusieurs si c'est un gros pensum.

    Si conseillers qui la ramènent, proposer à ce conseiller soit la discussion un pour un (un membre de l'assoce avec le conseiller) soit une discussion générale assoce pro-raison contre assoce Éveillée en interdisant naturellement toute discussion entre le conseiller tout seul et l'assoce.

    Si pas de locaux, il fait souvent beau dehors, et sinon les médias sociaux c'est pas fait pour les chiens.

    Etc. etc.

    Si la dissolution de l'assoce est exigée par l'administration, porter l'affaire en justice. Et devant les médias, naturellement. Il est possible aussi de faire peur à une administration...

    Je te renvoie au fonctionnement du totalitarisme (parce que c'est bien les mêmes principes de base à l'oeuvre ici, même si évidemment ça va pas aussi loin): la majorité est atomisée et la vie associative (surtout celle qui a accès à des fonds et à l'attention de l'autorité) est trustée et surveillée par les gens "qu'il faut", le dialogue est de fait refusé derrière des apparences et procédures indiquant le contraire et qu'on multiplie pour précisément tout alourdir, et qu'on chapeaute pour mieux censurer/contrôler (et prévenir les groupes actifs), une novlangue est développée qui interdit de fait beaucoup de mots et formules immédiatement associées à des quasi crimes ("words are violence", "you are dehumanizing me", "racism is prejudice + power so only whites are racists", "free speech is a dog whistle for hate speech"....) qui invalident de fait le discours et propos des "discordants". Le tout dans une atmosphère de délation permanente où cette constellation de petits groupes actifs opère comme des tribunaux et cafteurs informels dans une guerre réputationnelle qui guette à tout instant. 

    Difficile, même s'il y a une masse critique d'étudiants suffisante dans l'absolu pour constituer une contre-force efficace, de commencer à s'organiser, quand tout le monde est ainsi atomisé, avec peu d'armes et beaucoup de forces organisées et coordonnées ciblant précisément la "déviance". Il faut prendre conscience de la chose, puis y accorder suffisamment d'importance pour se décider à risquer quelque chose, puis trouver suffisamment de gens partageant le même avis, et de là commencer le long chemin vers l'organisation, où chaque micro-étape sera ciblée, attaquée par les wokies. Ca fait beaucoup de barrages filtrants qui laissent peu de monde assez vite. 

    "Il fait souvent beau dehors": juste pour l'anecdote (et pour rire) dans le cas d'Evergreen.... C'est dans l'Etat de Washington, dans la partie à l'ouest des Rocheuses: il pleut quelque chose comme 363 jours par an :laugh:

     

    En ce qui concerne le fait d'aller en justice, d'avoir la justice comme épée de Damoclès: il va falloir BEAUCOUP de procès retentissants pour que l'attitude des directions commence à infléchir ses méthodes. C'est donc pas pour demain la veille, surtout avec la mentalité de seigneurs féodaux de ces facs qui sont des zones un peu à part dans le droit (pas pour rien qu'elles ont leur propre police). Et pour n'importe qui, l'idée même d'aller en justice, d'avoir à payer des frais d'avocats, alors même qu'on saigne du fric dans ces facs hors de prix, de voir son dossier potentiellement entaché par le simple effet de notoriété (et le risque de harcèlement administratif sur le dossier et la réputation pendant ce temps, souvent malhonnête) et tout simplement, à l'ère des médias sociaux, de voir son visage et son nom liés à une affaire compliquée pleine de mots dérangeants même si on est blanc comme neige (futurs employeurs beware), c'est plus que ce que beaucoup de gens peuvent même envisager, du moins jusqu'à ce que quelque chose de vraiment dégueulasse ne leur laisse aucun autre choix. 

    Quote

     

    Ingénierie, sciences, médecine, droit, économie, langues... le choix est large.


     

    De plus en plus ciblées et contaminées par les wokies qui y apposent, chaque jour un peu plus, des contraintes (sur le recrutement, la GRH, la formation des équipes de travail, les méthodes d'enseignement....), censurent les choix et financement de recherche, forcent à l'autocensure, créent des départements arbitraires ("feminist glaciology" et consorts).... C'est une guerre, et il n'y a qu'un camp qui se soit formé. 

     

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  16. 27 minutes ago, Benoitleg said:

    Ce syndrome de Gardes Rouges 2.0 armés de portables (on échappe aux fusils :huh: tout de même) est intéressant , avec l'utilisation d'une jeune garde pour démonter les plus anciens et faire des "procès" publiques.  Une question, qui est Mao  dans cette histoire ?

     Après les études, les ex-étudiants sombreront dans le consumérisme, comme tout Garde Rouge qui se respecte :happy:..

    Ils iront parasiter certains secteurs d'activité, pour ceux qui ont des diplômes qui sonnent "utiles" ou pas trop idéologiques (alors que bien des matières censément sérieuses sont au moins en partie contaminées par ce virus), comme le marketing ou la GRH, ou encore le "journalisme" (ce qu'il en reste), beaucoup d'autres iront immédiatement à la reproduction du système en étant profs d'un tas de matières sans contenus et très idéologisées, un petit nombre ira dans les "arts" et professions créatives sans la moindre capacité de production valable (on voit à quoi ressemble la production audiovisuelle), et beaucoup, beaucoup, seront dans des emplois ne nécessitant pas vraiment un diplôme universitaire (mais bon, ils savent rien faire) et ne permettant pas de rembourser leurs emprunts contractés pour "l'expérience Evergreen" (à la base un système unique d'enseignement libre qui a jadis produit de très bons résultats... Mais a aussi été particulièrement vulnérable à cette contamination). 

    Pour la question "qui est Mao"? Ici, c'est le directeur, George Bridges, mais dans cette idéologie, le fonctionnement est assez "wiki style"/web 2.0: quantité de cellules, de petits chefs et/ou gourous, profs et étudiants activistes, de semi-pros type antifa et assimilables, qui dirigent les rages, efforts et "travaux" de leurs entourages. 

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  17. 26 minutes ago, Alexis said:

     

    Et alors, que se serait-il passé ? Mais voyons, "ils" (les étudiants Éveillés) auraient riposté ! Avec des balles, alors ? Non, ils auraient parlé pour défendre leurs idées à eux ! Ils auraient peut-être même utilisé des adjectifs, vous voyez. Des trucs en "iste", genre raciste fasciste et tutti quanti. Et alors (écoutez 18'35''') les non-Éveillés ne se seraient pas "sentis à l'aise

     L'homme le plus brave, celui qui prend d'assaut les tranchées en se riant des mitrailleuses et s'extrait une balle avec son couteau sans anesthésie et le sourire aux lèvres, celui-là ne peut rien contre des adjectifs, voyez-vous. Le moindre mot en "iste" et il se vautre à genoux en criant Môman. On ne peut rien contre des adjectifs. D'une manière générale, on ne peut rien contre des gens qui ne sont pas d'accord avec vous, qui mettent en avant des arguments, voire qui sont un peu hystériques parce qu'ils n'en ont guère.

     Sérieusement maintenant, deux ingrédients nécessaires au débat sont a) le respect de l'adversaire b) une dose minimum, je ne dis pas de courage parce que le courage c'est tout autre chose il me semble, mais disons d'absence de lâcheté pleurnicheuse. Si l'on n'est pas trop affecté par la lâcheté pleurnicheuse, on peut d'ailleurs faire face à des situations où le type en face a oublié le respect... autant dire que dans tout pays libre, comme le sont assurément à la fois les Etats-Unis et la France, la seule chose nécessaire à la défense de ses opinions est de ne pas être tout à fait un pleurnicheur.

     

    C'est là qu'on va pas être tout à fait d'accord: la contradiction a bien des conséquences réelles dans ces universités. Outre une certaine persécution administrative organisée des organisations étudiantes qui voudraient se former sans souscrire à cette idéologie, et surtout de celles qui se formeraient spécifiquement contre cette idéologie, ou incluant des aspects qui s'y opposent (moins/pas de fonds, plus de tracas, exécution par la paperasse, harcèlement par des conseillers en "tolérance" parce que le propos non conforme "choque" certains étudiants anonymes :dry:, "difficulté" à avoir des locaux ou même le droit de s'assembler sur des campus où on restreint la libre expression et où, pour obéir à la loi, on garde une "free speech" zone ridiculement petite -parfois quelques mètres carrés- et placée dans un endroit malcommode -déjà vu: sur le parking de la fac-...), outre cela donc on trouve aussi tout simplement la guéguerre organisée par les groupes activistes très structurés et coordonnés, avec tout le soutien d'au moins une portion de l'administration et de groupes de profs qui n'ont apparemment que ça à foutre, et qui peut avoir de vraies conséquences sur non seulement la vie quotidienne et la sécurité (vandalisme sur vos biens, votre chambre.... Sans que ça fasse bouger les autorités sur campus; mais aussi harcèlement permanent et souvent en bande....), mais aussi et surtout sur vos perspectives académiques (notation, pass/fail dans telle ou telle matière, accès fermé à telle ou telle matière parce que "effectif complet", commentaires dans votre dossier, fausses plaintes y compris pour des trucs graves, appel fréquent en "conseil" genre disciplinaire pour absolument rien....), incluant jusqu'à l'exclusion pour quelqu'un qui essaierait de trop la ramener et d'aller à contre-courant. Quand on a affaire à des enragés militants opérant en bandes, qui n'ont pour ainsi dire aucun vrai travail à faire (ils sont toujours concentrés dans les fausses matières des cursus bidons) autre que d'être des enragés et activistes professionnels, qui connaissent le système et ses rouages et y ont toutes les complicités (idéologiques ou par contraintes), si ce n'est même de forts parrainages (voir le cas que j'avais cité récemment de l'université Oberlin contre une pâtisserie, où le top de la hiérarchie de la fac était directement complice), on se rend compte à quel point la comparaison avec les Gardes Rouges de la grande époque n'est pas si abusive. Il suffirait de quelques changements "environnementaux" dans le pays pour que le seuil de la violence (dépassé brièvement à Evergreen) devienne la règle. 

    Dans un système où l'année universitaire vous coûte un bras, un rein, la rate et trois orteils, plus sans doute l'âme de votre premier né, et où votre seule capacité à se dégager d'un tel fardeau nécessite un dossier aussi clean que possible, c'est plus que flippant. 

     

  18. 1 hour ago, Alexis said:

    Ce que je trouve « intéressant » c'est que le dénommé Epstein avait déjà été condamné pour des faits analogues en 2008.

    Condamné... à dix-huit mois de prison. Dont il effectua treize. Dans un régime très spécial, rien que pour lui, qui lui permettait d'aller à travailler à son bureau six jours sur sept.

    M'est avis qu'un certain nombre de violeurs pédophiles en bande organisée, emprisonnés pour très longtemps dans des endroits comme Fleury Mérogis, et qui doivent encore être protégés des autres détenus, pourraient envier la « punition », s'il est permis de l'appeler ainsi, subie par M. Epstein.

    Toute suggestion comme quoi cette remarquable clémence aurait eu quelque chose à voir avec les noms de personnes haut placées que Epstein aurait pu citer parmi ses clients - mais il les a tous protégés - serait naturellement fort malpolie.

    Epstein continuera t il de respecter la loyauté des mafieux ? 

    Je ne vois pas pourquoi il arrêterait. Ça lui a très bien réussi la dernière fois.

    Donc je ne suis pas si sûr que les choses deviennent plus intéressantes, en fait :mellow:

    On commence à trembler dans ses chaussures, môssieur Alexis? A quoi correspondent tous ces allers-retours en Floride avant 2008, dis-moi? Mmmmmh? 

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  19. 9 minutes ago, Patrick said:

    Plusieurs artistes noirs qui devaient s'y produire ont annulé leur venue et critiqué la mesure sans ambivalence.Timcast, un commentateur politique (ex-libéral, modéré, ni anti ni vraiment pro Trump, mais TRÈS anti-woke, je pense que tu vas bien l'aimer si tu ne le connais pas, @Tancrède) et par ailleurs dans le collimateur de youtube/google parce qu'il ne pense pas comme il faut, a fait une vidéo là-dessus:

      Reveal hidden contents

     

     

     

     

     

     

    J'avais introduit Tim Pool (tim Pool et Tim Cast, ainsi que Subverse, sont ses chaînes) il y a quelques mois sur ce forum. 

     

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  20. Just now, Kovy said:

    Oui et c'était toujours le symbole de notre nation quand on l'a abolie... donc il a automatiquement été moralement blanchi à cet instant :tongue:

    En même temps, c'est pas forcément fiable: c'était le drapeau quand l'esclavage a été aboli, puis aussi quand il a été rétabli sous le tondu, puis encore quand il a été ré-aboli.... Peut-on s'y fier? Je me demande: ça fait un peu drapeau de girouettes. Et c'est d'autant plus prouvable scientifiquement: regarde un drapeau français en extérieur sur une hampe.... Quand le vent tourne, le drapeau tourne aussi! c'est bien suspect, et on peut se questionner sur les motivations sous-jacentes et la propension à s'en tenir à une décision. Si c'est pas une preuve, j'en perds mon latin. 

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  21. 8 minutes ago, rendbo said:

    Le roi scorpion peut-être... moi je te l'dis, comme je pense : rien ne vaut le cirage sur le visage, comme à l'époque du film "naissance d'une nation" (en plus c'est pas ça qui dérange quand on le regarde avec les yeux de "de nos jours" http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/02/10/a-hollywood-le-film-le-plus-raciste-de-lhistoire-toujours-considere-comme-un-chef-doeuvre/)

    sinon parce que c'est ta came, un article sur le blackwashing avec différents personnages devenus noir... mais à titre perso la plupart ne me dérange pas car ils ne sont pas écrit que pour être blanc... https://www.melty.fr/oui-il-arrive-aussi-qu-hollywood-choisisse-des-acteurs-blacks-pour-des-personnages-blancs-a607245.html

    A l'époque, pourtant pas si lointaine (années 2000), c'était passé comme une lettre à la poste, sans trop de contestation hors des agités habituels auxquels personne ne prêtait attention, et sans doute un peu aussi parce que c'était une comédie et que ce n'était pas un acteur anodin, mais Robert Downey Jr. Aurait-il le "droit" de refaire ça aujourd'hui? 

    you-went-ful-retard-you-never-go-full-re39007315.jpg

    Question subsidiaire: aurait-il le droit de réutiliser la même formule ("retard" = "attardé", "débile", "mongol", pour des termes équivalents)? Réponse: évidemment non. Les associations "représentatives" des handicapés mentaux ont signalé depuis un moment qu'elles ne tolèreraient pas la chose. 

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  22. 2 minutes ago, rendbo said:

    à Hollywood des mexicains jouent des arabes,  des indiens/hindy jouent des... et même que des dieux nordiques peuvent être noir alors pfff !

    C'est de plus en plus problématique: même The Rock s'est fait critiquer pour un projet de film ou un film déjà diffusé (je sais plus), parce que "pas assez noir", et d'autres acteurs avec lui. 

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