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AIR-DEFENSE.NET

Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. Le principe des contractors esty vicié à la base parce qu'en contradiction totale avec les fondements mêmes d'un Etat de droit. Ce n'est pas un gadget dont le résultat dépend de comment on l'utilise; c'est une force puissante qui a son propre agenda et sa propre logique, et qui prolifère sur les zones de faiblesses du monde, sur les ambiguités du droit, sur la force de grandes sociétés financières et sur la lâcheté, l'hypocrisie et trop souvent la corruption des politiques.

  2. Le problème, c'est que l'Afrique va en payer le prix fort. Et comme ces sociétés croissent à toute berzingue (le secteur représente déjà plus de 150 milliards d'euros de CA, sans compter le black) et prennent tous les jours des savoirs-faires même aux grandes armées (outsourcing), le danger d'instabilité viendra aussi chez nous, au nom d'un choix vendu comme "avantageux" à court terme (et encore, de nombreuses études comptables démentent cet argument de lobbying des mercos).

  3. @akhilleus Je parlais juste des possibilités d'interception. La surinformation est en effet le risque. Je n'ai jamais dit le contraire; toute arme est à double tranchant et on peut se casser l'épaule en tirant. La différence est faite par l'entraînement et la doctrine; et de ce côté, Anglais, Français et Allemands prennent un meilleur chemin que les Américains sur l'emploi de ces technologies dans la tactique. Une place plus modérée y sera attribuée. De fait, l'essentiel de l'info qui va transiter sera de la localisation, unifiée sur l'internet de bataille. C'est pas trop lourd. Mais ça suppose de l'entraînement, ce qui explique les investissements dans les centres d'entraînement, le rapprochement des entraînements d'infanterie français et allemands et le surdéveloppement du CENZUB: l'armée réinvente ses modes d'action. Vu l'absence de la mentalité starwars en Europe, on a plus de chances d'en ressortir avec quelque chose de plus opérationnel, souple et réaliste. E11: les programmes ne trouvent pas le dispositif adverse, pas plus qu'ils ne peuvent traiter des flux d'infos orales. Ils dépendent de la collecte de renseignement qui passe autant par les dispositifs satellites, aériens, de drones et surtout de la colecte de chaque fantassin via des systèmes d'infanterie futurs. Ce sont eux qui représentent le bout des moyens de collecte au niveau du champ de bataille.

  4. La protection des ressortissants EST un intérêt vital: que la population soit en métropole ou à l'étranger, ça fait partie de la base même de la citoyenneté. Un intérêt vital, c'est DE FACTO ce qui est important pour le pays; c'est bien pour cela qu'on ne le définit jamais précisément. Tout ce qui menace l'exercice de la souveraineté peut se passer à l'extérieur: menace sur les voies maritimes et les échanges commerciaux, prise de ressortissants en otage, menace sur des ambassades ou des entreprises ou des ressources stratégiques, terrorisme (et donc nécessités de renseignement et d'action), menace sur les intérêts d'alliés ou de partenaires (politiques ou économiques) importants... Tout cela peut empiéter sur le libre exercice de la souveraineté dans le sens où cela contraint le pays. Les mercenaires apportent des personnels de qualité à un prix qui est faux dès le départ (puisque ces personnels n'ont rien coûté à la boîte). L'absence des "inconvénients", comme tu les nomme, implique que ces boîtes peuvent se servir à volonté dans les ressources des pays concernés (et beaucoup le font) et exercer un chantage sur leurs gouvernements (et beaucoup le font), c'est à dire une autorité légale dont les ressources sont déjà limitées. Elles se servent: elles ne co-exploitent pas (ou si elles le font, c'est qu'elles ont imposé les termes du contrat). Sans compter que ces boîtes encouragent artificiellement les tensions entre groupes armés ou gouvernements pour accroître l'instabilité déjà présente, et les mêmes boîtes soutiennent souvent les deux (ou plus) côtés à la fois. Les "inconvénients" offrent des garanties de relative équité et d'apaisement. Et je ne parle même pas de ces principes stupides de démocratie, ou même juste de rétablissement d'un ordre public, condition minimale de l'apaisement. parce que ces boîtes ne le font pas. Quand on privatise la guerre, faut s'attendre à ce que les acteurs du marché fassent tout pour que le marché grossisse. C'est beau le monde que tu as l'air de souhaiter.

  5. Lire Philippe Chapleau: Sociétés Militaires Privées, aux Editions du Rocher, collection "L'Art de la Guerre".

    Executive Outcomes disposait de MI-24 et MI-17, de Mig-23 et d'avions légers militarisés. Cette flotte est partie dans la nature, de même que tous les ans, de nombreux hélicos de combat.

    Pour les actuelles: par exemple, les diverses compagnies de Victor Bout (le mec qui a inspiré Lord of War) aligneraient plus d'une soixantaine d'avions, dont une douzaine de combat avec équipages entraînés, sans compter la même chose avec des hélicos de combat (quelqu'un s'est-il demandé d'où venaient les hélicos et avions de Gbagbo et leurs équipages ukrainiens qui ont assaisonné nos marsouins?). Il est théoriquement recherché, et malgré ses opérations de transport, de formation, d'équipement et d'assistance à la guérilla irakienne et aux talibans, il a aussi vendu ses services à l'armée américaine.

    Il y e a aussi une sud-africaine et une canadienne. une américaine s'est aussi formée; mais la nébuleuse russe est plus difficile à percer: plusiseurs flottes de combat aérien y existent de facto.

    Il y a 15 000 entreprises de sécurité russes, employant plus de 500 000 hommes; si on écarte vigiles et baltringues, on peut en compter un bon tiers sévissant de par le monde et sortant souvent des spetsnaz ou d'autres unités d'infanterie d'élite, ainsi que des forces du ministère de l'Intérieur, des unités d'intervention des douanes et de l'ex-KGB. Les quantités d'armements légers et lourds en leur possession sont énormes.

    Les Américains, Anglais, Australiens, Canadiens, Sud-Africains et Israéliens sont dans le même registre, à peine plus contrôlés hors de leurs contrats avec les forces américaines et anglaises. Elles sont puissantes, riches, souvent intégrées à des groupes d'armements et adossées à de grosses structures financières (donc intouchables).

    Un groupe comme Group 4 Securicor (Danois) emploie 230 000 personnes, dont 70% sont des personnels de sécurité entraînés, avec 15% de l'effectif étant de purs militaires sur missions militaires.

    Wackenhutt en a 40 000, dont les 3/4 sont des personnels de sécurité le plus souvent issus de l'armée.

    La liste est longue

  6. Les Tigres Volants n'existent plus depuis longtemps: ils sont devenus Air America dans les années 50-60 (la compagnie aérienne de la CIA, devenue organique au service depuis) pour une part, et le reste a fondé Cathay Pacific. Et les Tigres Volants n'ont pas été exactement des mercenaires au sens plein: Chennault n'a bossé que pour les intérêts américains et a refusé tout ce qui n'était pas dans l'intérêt américain: ils ont plutôt été des corsaires s'affranchissant de la chaîne hiérarchique de l'armée. l'Air Force leur fournissait même des avions à prix réduits, voire gratuitement, et les pilotes passaient de la compagnie à l'Air Force et y revenaient après sans frein. C'était une école d'aguerrissement de L'US Air Force. De même, Chennault rencontrait Roosevelt directement et se mettait à la table d'Etat-Major, avec la pleine confiance de ses membres. Il était la soupape, l'élément de souplesse de la stratégie US, à la demande de Roosevelt.

  7. 1) L'opinion publique française se fout pas mal que des soldats se fassent buter; les infos n'en parlent quasiment pas et se désintéressent du domaine militaire. 2) Personne n'objecte à ce qu'on rétablisse un processus démocratique, et surtout à ce qu'on évacue nos ressortissants: même s'il n'y en a qu'un seul, c'est DEFINI comme un intérêt vital par les principes fondamentaux du pays. 3) Partout où on fait du PNB, c'est un intérêt vital: c'est de l'activité économique qui rapporte à la France. 4) Les Français d'origine étrangère sont généralement favorables à ce qu'on intervienne dans leurs pays d'origine quand ça merde. 5) Détenir et maintenir une présence dans certaines zones (sur des axes de commerce, près de zones sensibles ou chaudes, près de ressources importantes...) EST un intérêt vital. 6) Maintenir une sphère d'influence EST un intérêt vital.

  8. La Légion n'est pas une unité mercenaire, parce qu'elle bosse exclusivement pour la France, sur financement de la France, dans le cadre des lois de la France, et qu'elle appartient en plein à l'armée française: c'est une unité d'armée régulière, qui plus est composée de 35 à 40% de Français nationaux, et encadrée par des officiers français. De plus, elle offre la nationalité à qui la demande et la mérite, ce qui n'est pas vraiment une "option" de contrat commercial. Les légionnaires sont des soldats professionnels, pas des mercenaires (qui sont des guerriers à louer): il y a un monde de différence entre des soldats et des guerriers. Le légionnaire touche une solde (et il est vachement moins payé qu'un merco).

  9. Executive outcome, des bons samaritains???? Tu as suivi l'affaire ou quoi? Sans compter les nombreux scandales (et je ne parle même pas des absences de législations, du torchage de cul d'avec les conventions internationales, de l'irrespect des droits fondamentaux...) de tout ce secteur: lobbying favorisant la course aux armements de pays faibles (surtout en Afrique, quand ils vont voir un chef d'Etat en lui disant que son voisin renforce ses troupes, et qu'ils vont voir ensuite le voisin pour lui dire la même chose), saisie arbitraire de ressources (quelques-uns se sont payés notamment en saisissant une mine de diamants au Congo).... Ce sont des facteurs de déstabilisation: comme je l'ai dit, c'est un secteur économique dont l'intérêt est l'instabilité. C'est surtout dangereux pour des Etats n'ayant que peu de moyens de s'y opposer, mais il y a aussi un danger de vampirisation des savoirs-faires (via l'outsourcing à outrance) et des personnels qualifiés des grandes armées. Je rappelle qu'il y a déjà 3 flottes aériennes de combat privées dans le monde. Le principe de l'Etat de droit, c'est que l'Etat a le monopole de la violence légitime.

  10. En communications flash, le risque d'interception est limité; mais surtout, l'interception est un problème mineur parce que l'info au niveau du fantassin est purement tactique. Il y a beaucoup de fantassins (sans compter les véhicules, l'artillerie...) qui vont communiquer, donc un flot d'informations mineures circulant et évoluant rapidement, c'est-à-dire une masse de données parcellaires considérable et changeant en permanence. Pour rendre l'interception de cela utile, il faudrait une énorme capacité de traitement de données et d'analyse opérant en temps réel et retransmettant leur collecte et leur synthèse au commandement qui doit alors réfléchir, changer ses tactiques, et donc ses ordres, et les retransmettre à ses propres troupes. Vu la rapidité d'évolution des situations et des ordres à ce niveau opérationnel, il faut réévaluer en permanence, réanalyser et retransmettre. Ordres et contre-ordres = désordre. Pour que ce modèle soit pertinent, il faudrait des capacités d'interception, de traitement et d'analyse gigantesques: sans déconner, y'aurait 3 analystes et deux officiers (1 pour suivre la situation, 1 pour se rappeler qu'en plus de réagir aux actions ennemies, on a une stratégie et des objectifs) pour un troufion. Sans compter que ces mêmes dispositifs d'interception et centres tactiques doivent au moins en partie être déployés sur le terrain: ce sont des cibles aussi. Et rappelons que tout cela devrait se faire face à des communications sécurisées rendant les interceptions au mieux parcellaires, ce qui réclame d'autant plus de temps pour analyser et déduire ce qui manque. Tout cela alors que la situation, donc les communications, change tout le temps. Bref, mieux vaut ne pas trop compter là-dessus, c'est un jeu trop dangereux: le rythme des opérations est trop rapide pour rendre ce danger énorme. Tout est question de cadence dans la guerre moderne. Et le gagnant est celui qui impose son rythme à l'adversaire.

  11. Pour le taux de précision, et le taux de réussite en général, ce n'est pas propre au M-51: tous les missiles français en ont une splendide. Même pour un missile nucléaire, ça compte, surtout dans les tactiques propres aux frappes anti-sites ICBM: ceux-ci peuvent fonctionner en atmosphère contaminée et sont étudiés pour survivre à des frappes nucléaires assez proches. Pour les incapaciter, il faut, pour ainsi dire, un coup au but. De même, la précision compte dans le cas de frappes limitées avec un faible nombre de MIRV de puissance mineure embarquées sur un missile. Les hélicos lourds, je le répète, c'est un choix doctrinal qui remonte à la guerre froide: il n'y en avait pas besoin, donc on n'en a pas fait. Ce n'est entré dans les objectifs que depuis quelques années. Donc maintenant, on en veut; mais comme les budgets sont tendus, les avoir sous license serait un moindre mal, parce que le programme HTH risque de coûter cher, et surtout d'être long, pour un nombre d'hélicos limités: d'ici à ce qu'on le fasse (s'il se fait), il va falloir trouver d'autres partenaires/acheteurs pour lancer le truc. Et en attendant, un savoir-faire déjà prêt ne nécessitant que des modernisations semble un bon matériel de transition pour développer un entraînement, un savoir-faire et une doctrine d'emploi. De même pour des avions de transport lourds: c'est un besoin qui vient à peine d'apparaître en France. Pour la fiabilité du matos russe, il n'ya pas que l'entretien: il y a énormément de faiblesses dans l'ingénierie russe (machine-outils, ajustages...) qui limitent pas mal les résultats, nécessitent plus d'entretien...

  12. Au premier abord, ils coûtent moins cher à leurs employeurs, tout en étant infiniment plus payés que les soldats; mais ce n'est pas un reflet de leur véritable coût. En effet, les boîtes qui les font bosse n'ont pas eu à les entraîner, ne les équipent qu'en partie, ne déploient aucune logistique ni aucun soutien pour les assister, les appuyer et, éventuellement, les secourir, pas plus qu'ils n'ont à déployer de système de renseignement, d'unités de divers types, d'appui aérien... bref, d'environnement complet. Ils n'ont pas non plus, en plus de la formation initiale, à assumer le continu de l'entraînement, non seulement individuel, mais surtout en unités. Pas de grosses acquisitions de matériels ni de développement d'équipements. Pas de doctrine de sécurité de leurs opérateurs non plus (ils s'en tapent) impliquant un dispositif minimum, des effectifs et des matériels. En plus, ils débauchent les soldats représentant le plus de coûts de formation et entraînement: des membres de forces spéciales et d'unités d'infanterie d'élite, et le plus souvent des sergents (le troupier le plus rare et le plus cher). C'est une concurrence déloyale de débaucher des gars à formation longue et chère à l'issue de leur premier contrat: ils ont surtout été formés, ont acquis une expérience, et partent avant d'avoir vraiment servi. Tous conflits confondus, et en enlevant les personnels de sécurité (gardiennage, surveillance de sites sensibles...), ces mercenaires purement militaires sont évalués à plus de 40 000 dans le monde, très majoritairement anglo-saxons: ces pays y perdent plus qu'ils n'y gagnent (les gars ayant rarement plus de 35 ans, ils n'ont pas eu une carrière longue en moyenne), surtout en cette époque d'énormes problèmes de recrutement L'année dernière, il manquait près de 5000 sergents dans l'armée de terre américaine (infanterie, forces spéciales au sens large...). La démocratie et l'Etat de droit sont en danger. De même que la stabilité de nombreuses régions: on a créé un secteur économique dont l'intérêt est l'instabilité politique.

  13. Executive outcome n'existe plus, mais ses membres et son staff (Eeben Barlow en tête) sont restés dans le business et participent à une autre boîte. Tous les enfoirés de ce secteur sont une des plus grandes menaces sur les armées et les Etats modernes, ainsi que sur la stabilité de nombreuses régions, surtout depuis qu'elles ont acquis une grande taille, une forte capacité de lobbying et de médiatisation, et surtout un adossement à de grosses structures financières (assurances surtout) et des accords avec toutes sortes de grandes d'entreprises.

  14. Beaucoup de déclarations creuses et sans fondement dans cette logorrhée: - le M-51 a un taux de précision dont les missiles russes ne peuvent pour l'instant que rêver. - l'exocet, une daube? Bizarrement, y'a pas grand monde qui le pense. - s'il n'y a pas d'hélicos lourds en France, ni jusqu'ici d'avion de transport stratégique, c'est que le principe de projection est récent dans la doctrine stratégique, pas par défaut de capacités. - la fiabilité des matos russes laisse un tantinet à désirer - l'aster 15/30 est à ce jour ce qui se fait de mieux, surtout intégré à un système comme le PAAMS dont les Russes n'ont pas l'équivalent. - la famille des BMD est plutôt vieillotte; et dans le genre blindage en papier alu (comme souvent les blindages en Russie... La France n'a pas assez de VCI, mais elle en a des bons, et elle sait en faire des bons. Après, c'est une question de moyens et d'adaptation à une doctrine d'emploi. Certes les Russes ont un plus grand choix de missiles et ont une grande expertise en la matière, mais faut pas non plus inventer des choses, parce que le post de Berkut est un poil outrancier; limite prépubère.

  15. Le but d'une armée, c'est de répondre aux nécessités stratégiques de son pays; combat de toutes intensités, assistance aux alliés, police des mers, forces de sécurité, opérations spéciales, maintien/rétablissement de la paix (qui n'est jamais qu'une évolution de missions d'interposition entre alliés ayant toujours existé sous une forme ou une autre), reconstruction de zones détruites... L'armée romaine était autant une armée de bâtisseurs et de police qu'une force purement combattante.

  16. Ils ont choisi de tout concentrer sur l'efficacité opérationnelle (y'a un DSI récent sur eux); leurs forces ont un haut degré de professionalisme et d'efficacité, avec une puissance de feu certaine. La doctrine est offensive, et c'est surtout la réorganisation qui a été efficace. L'administratif a été rationalisé au maximum, ce qui donne à leur armée un ratio de combattants élevé sur le nombre total. Les navires sont excellents et entièrement tournés vers la projection. Les forces terrestres sont peut-être celles qui ont le plus évolué, et sont l'emblème de ce renouveau. Mais toute armée a les défauts de ses qualités: la néerlandaise est minuscule. Ce qui veut dire qu'en mode projection, elle s'épuisera vite et sera rapidement en flux tendus, avec tout ce que cela implique en matière d'usure des matériels, et surtout, d'étirement des effectifs (avec conséquences sur le moral et sur le recrutement). Un autre point moyen est le recrutement, avec un nombre de candidats par poste très limité (1,5 la dernière fois que j'ai regardé), autorisant peu de choix. Elle est encore en phase de rééquipement-réorganisation; certains de ses matériels sont encore des vieux (notamment les VCI), mais les remplacements arrivent. De même pour la marine et les navions. Le problème de taille réduite et de concentration-optimisation des moyens s'applique aussi à la marine et à l'aviation: la moindre perte est intolérable tant les flottes sont réduites, et de plus, l'autonomie stratégique est limitée car il n'y a vraiment que dans la marine que la Hollande ait une industrie d'armement un tant soit peu nationale.

  17. Pour la poussée vectorielle, je rappelle que le X-31 américain est un projet américano-germanique, passant notamment par EADS. Doit y'avoir moyen de moyenner sans trop lécher le fion de l'oncle Sam. Sinon, le vrai point d'une coopération technologique franco-russe, c'est la possibilité d'acquérir des matériels de bon niveau peu chers, étant donné que le gros de leur développement est derrière. Des apports de modernisation sont la chose attendue de nous, mais l'essentiel nous épargnera des coûts désormais difficiles à assumer seuls, et que surtout la classe politique, inconstante sur le sujet, rend encore plus chers, par étalement des programmes, et encore plus par l'incertitude constante et l'absence de visibilité, même de moyen terme, qu'ils font planer sur le sujet. Donc si c'est pour améliorer, et au final acheter sans délais interminables, des gros antonov, des aéroglisseurs de transport d'assaut et des hélicos lourds, j'applaudis des deux mains! Si en plus, aupassage, un bombardier lourd type Blackjack entrait dans un gros cadeau de Noël... Avis aux experts: les moteurs de chasseurs russes sont souvent plus puissants, avec une meilleure autonomie que les nôtres: est-ce du à un savoir-faire plus évolué ou au cahier des charges du développement, obéissant aux nécessités de la géographie des deux pays, et donc de leurs nécessités stratégiques?

  18. ADAPTE EN ROMAN A SUCCES-DEPUTE-AMIRAL DANS DEUX MARINES J'ajoute que, à son époque, il était une grande figure, très connue; et l'un des meilleurs chefs navals de son temps (cherchez pas dans les petits gabarits et poids-plumes et moyens que vous me lancez). C'est du costaud. Essayez; parce que la prochaine fois que je donnerai un indice, ça rique d'aller vite.

  19. Un amiral des cuirassiers? [08] Franchement, je trouve que l'énoncé du 1) est assez riche en événements. J'ajoute que le personnage en question a été impliqué à tort dans un scandale financier de très grande ampleur. Et le 5) attend, tout seul; il est franchement simple.

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