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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. Et pour être vraiment pointilleux, l'octroi, c'est le péage des municipalités en particulier. Il a même duré, en France, bien après la Révolution (y'a des pavillons d'octroi encore partout en France). Entre provinces, c'étaient des douanes, mais sans change. Et toute l'histoire de la royauté a été de conserver (et parfois de reconquérir en temps de troubles) et d'étendre ce droit pour unifier le pays.

  2. Ca, c'est faux: les tarifs extérieurs ont toujours été perçus, totalement ou en partie, par un Etat: c'est un des faits du Prince les plus anciens (notamment lié au change et au contrôle de la quantité de monnaie en circulation: lisez ne serait-ce que les Rois Maudits). L'octroi, ce sont les tarifs douaniers intérieurs (à l'entrée des villes, en changeant de province, de domaine...) qui ont existé jusqu'à la Révolution.

    Et je signale au passage que l'UE n'a pas la légitimité d'un Etat, ni sa réalité concrète.

    Sur la ristourne, les Rosbifs ont sorti publiquement l'argument de la PAC, mais ça n'est pas l'explication. C'est juste le prétexte.

    En-dehors de cela, oui, la PAC a besoin d'une refonte majeure, mais si l'UE avait le moindre sens stratégique, elle ne chercherait pas à détruire l'agriculture qui reste un atout autant qu'une nécessité (pour ne pas avoir à le regretter un jour, ou se faire dicter lois et prix en la matière), sinon un secteur à marge bénéficiaires aussi élevées que le pétrole.

    la France est contributrice nette tout de même, sur le plan des ressources. Si l'Allemagne s'estime vache à lait, la France n'en est pas le buveur.

    Mais pour les dépenses dites de 2ème et 3ème échelon (PESD, FED...), l'un des problèmes criants est qu'il n'y a justement PAS DE REGLES EUROPEENNES. la constitution des Battle Groups, la formation d'Etats-Majors, la mise à des normes de connectivité, l'effort de police... Tout cela, comme les budgets de défense d'ailleurs, sont du ressort des Etats. Si l'Allemagne est grosse contributrice en budget direct, on ne peut pas en dire autant de son effort de défense. Et encore, Suède, Espagne et Italie sont pires, et le reste de l'UE ne vaut même pas mention. Effort de défense ridicules, solidarité européennes dans les achats peu considérables, effort de recherche inexistants. Et la contribution aux efforts de sécurité intérieure et de justice se passent de commentaires.

    Désolé, mais on compte en milliards, pas en soldes marginaux. Il s'agit, en matière d'armements et de Défense, d'efforts soutenus sur des décennies. Et le nucléaire aussi est censé être mis en commun? Avec ce qu'il a coûté et coûte encore (en plus de ce qu'il représente), on l'évalue comment comme contribution, au juste?

    Désolé de persifler, mais ça manque d'arguments sérieux, là. Si vous souhaiter que la France disparaisse, faut le dire. Mais avoir le cul entre deux chaises et le nier ne mène pas à grand-chose.

    Je précise au hasard que je suis un ex-ardent fédéraliste désillusioné, que je ne vote pas extrême et que, pour mon malheur, j'ai bossé un moment au sein de l'administration bruxelloise.

    Les effets retours sur Investissement des subventions? Il passerait aussi bien si elles étaient versées directement par l'échelon national, coordonnées par un organisme européen bien plus modeste et moins ambigu.

  3. Le budget de l'UE était de 121,2 milliards d'euros (aucune part due à l'emprunt: l'UE n'a pas le droit d'en faire car elle n'a rien pour gager, pas de Trésor, pas d'assise, et parce que le Conseil des ministres ne l'autorisera pas) sous forme de crédits d'engagement en 2006: la France a contribué à hauteur de 16,43% de ces ressources propres, soit environs 20 milliards (7% du budget de l'Etat). L'Allemagne contribue à hauteur de 20,56%, soit environs 25 milliards. Mais à ce budget proprement dit, il convient d'ajouter les dépenses dont j'ai parlé plus haut (FED, contributions à la PESD et aux missions de sécurité intérieure et de Justice) qui sont plus diffcilement évaluables (sauf la contribution au FED) mais se comptent aussi en milliards. Mais la contribution française à la compensation du rabais britannique est comptée en plus, et va encore s'alourdir (en plus du retrait de 4 pays dont l'Allemagne en 2000) car l'Angleterre n'a pas réduit son rabais du montant attendu, et de loin (il était question qu'elle paie environs 7,5 milliards de plus par an sur la période 2007-2013; elle ne paiera que 1,5 milliards par an en plus). La France et l'Italie compenseront le plus, dans un contexte de contraction des ressources budgétaires.

  4. J'ajouterais enfin que la France, avec l'Italie, doit payer un surcroît de contribution à l'UE particulièrement lourd afin de contrebalancer la faiblesse de la contribution britannique depuis 1984. Allemagne, Autriche, Pays-Bas et Suède se sont affranchies des 3/4 de ce surcroît de contribution depuis 7 ans (à elle seule, la France paie 30% du manque à gagner dû aux Britanniques). Les amendes journalières ne sont pas payées de fait: la France est une grande habituée des procédures de manquement, pas des amendes. La solidarité nationale a au moins cet avantage que le décisionnaire de Paris doit toujours composer avec l'élu basque, lozérien ou saintongeais. Le commissaire européen, suivant les jeux politiques de l'actualité et les divers lobbys en faveur, peut se foutre de l'élu FRANCAIS (comme c'est le cas en ce moment), italien ou autre. On ne réfléchit pas à la même échelle: si on ne pèse pas au moins 10 millions d'habitants, on peut aussi bien se foutre à poil au Parlement pour attirer l'attention: on y gagnera le même regard.

  5. Navré de te contredire, Brenus, mais la ressource TVA n'est qu'une petite partie des ressources de l'UE: elle ne représente que 14,3% des ressources propres de l'UE! On doit y ajouter: - les droits de douane de toutes les frontières extérieures de l'UE, c'est-à-dire une amputation d'une partie du budget traditionnel d'un Etat. Ces droits, très réduits en raison d'un choix volontaire et idéologique (les USA les gardent autour de 40%, la Chine et l'Inde au-dessus de 60%, l'UE à 10-12, hors produits soumis à un accord OMC), représentent encore 11,7% des ressources propres de l'UE, et sont aussi une contribution directe de chaque Etat. - les contributions agricoles (prélèvements sur les importations agricoles) sont aujourd'hui minimes: 0,73%. - La ressource PNB est de loin la plus importante: 72,6% des ressources propres. C'est un prélèvement sur le PNB de chaque Etat-membre prélevé selon un pourcentage déterminé chaque année par l'Union et certains Etat arrivent à mieux s'en sortir que nous, dans ces négociations). La ressource TVA est la seule qui soit relativement indolore (plutôt moins perceptible en fait), mais c'est aussi une part de TVA prise aux Etats-membres (elle irait dans le budget de l'Etat sinon), donc de fait une contribution, parce que cet argent est d'abord centralisé avant d'être transféré à l'UE (nécessités de gestion obligent). Mais en plus de cela, les Etats-membres doivent contribuer aussi par: - le Fond Européen de Développement: chaque Etat finance ce fond pour l'aide aux pays ACP - les dépenses liées à la Politique Extérieure et de Sécurité Commune: une part des budgets des Affaires Etrangères, de la Défense, de la Police (et Gendarmerie, en plus de la mission Défense proprement dite) et de la Justice ets affectée à des missions européennes: Etats-majors et Battle Groups, harmonisation de nombreux matériels, exercices des battle groups multi-nationaux (la France en a 2), organe central de Police.... rien de tout cela n'est gratuit. Bref, la contribution nationale, surtout pour un pays qui est contributeur net, est avant tout une contribution d'Etat. Maintenant, si une région de 2 ou 3 millions d'habitants pense qu'elle sera mieux servie et comprise au sein d'une union multilingue de 450 millions d'habitants (avec dans d'autres pays des régions de plus de 10, 12, parfois 18 millions d'habitants comme le Bade-Wurtemberg, la Bavière ou la Rhénanie du Nord-Westphalie) que dans un pays de 63 millions qui parle la même langue, ça ne regarde que l'aveuglement de ses membres. Si en plus, des nationalistes corses ou basques (zones de 220 000 hab pour le pays basque, moins de 3 million si réuni avec les basques espagnols avec qui la langue et l'histoire sont peu partagées, 285 000 habitants pour la Corse) s'imaginent qu'ils vont peser plus (et donc obtenir plus de subventions et de projets) dans une fédération de 450 millions d'habitants, ils se font de douces illusions dont ils abreuvent leurs militants de base. Mais, malgré toute la publicité qu'ils se donnent, ils représentent des opinions non pas minoritaires, mais plus souvent groupusculaires.

  6. Ah ouais? Et le fric de ces aides, il vient d'où? L'UE n'est pas un Etat, n'a pas les contraintes d'un Etat, n'a pas la légitimité d'un Etat et est plus soumise aux pressions des divers lobbys présents à Bruxelles qu'à celles d'une quelconque représentativité parlementaire. C'est une logique nécessaire pour l'administration bruxelloise que de miner l'unité des Etats au profit des régions: c'est pas une région qui va s'opposer à une administration centrale européenne (diviser pour mieux.... quoi?). Un Etat le peut.

  7. Allez-y mollo sur les insultes. Le problème de "l'absence" de généraux ou d'officiers, c'est la réserve obligatoire des dits personnages. Ils n'ont pas accès aux médias: personne ne sait s'il y a des personnalités ou non. Aujourd'hui, faute aussi d'occasions, un Bigeard passerait inaperçu. Y'aurait besoin de populariser quelques figures de bons soldats. Médiatiquement dans la période récente, seul Morillon a eu son quart d'heure. Le simple fait est que personne ne connaît l'armée et que, comme depuis un bout de temps, l'armée est impopulaire: c'est le soldat qui est bien vu: saisissez la nuance? Mais plus encore, c'est l'armée comme entité historique qui est largement ignorée et/ou mal vue: le passé est vu avec un a priori négatif, même si on est bien loin de l'antimilitarisme d'il y a quelques décennies.

  8. Ca fait partie des grands scandales organisés: c'est un barbouzage à grande échelle. Faire Cherbourg-Haïfa sans se faire intercepter avec ces ch'tits bateaux est impossible: la détection est trop facile, il y a des points de ravitaillement obligatoires, une bonne partie du trajet se fait sur des voies hautement fréquentées... Sans compter que "piquer" ces bateaux sur une base militaire n'est pas si facile: déjà, des bateaux en théorie sous embargo ne seraient pas laissés avec des réservoirs pleins et les clés sur le tableau de bord, prêts à appareiller. C'est un bel exemple de double diplomatie.

  9. Et il ne faut pas oublier un fait primordial: les totalitarismes sont futuristes et modernistes dans leur essence comme dans leur esthétique, vantant tous les aspects de la technique et de la technologie, et rejetant le passé (religions, ordre social...): "du passé faisons table rase"... Ils sont novateurs là où les dictatures sont conservatrices. Et ces totalitarismes sont aussi des mouvements populaires, pas élitistes, commençant par la base et non les élites comme le font les dictatures. Là a été leur nouveauté, et le fait qu'ils aient été une évolution extrême et caricaturale de la modernité et de l'humanisme. Intellectuellement aussi, les totalitarismes n'auraient pas pu naître sans le christianisme, l'humanisme, les Lumières, la pensée marxiste et le nationalisme tel qu'il a évolué au XIXème siècle. En cela, ils font partie de la modernité en matière intellectuelle. Un de leurs points communs est le rejet du christianisme, avec des projets de remplacement (néo-paganisme et idéoologie raciale en Allemagne, mystique marxiste et biologie politique en URSS, délires d'Empire Romain refondé en Italie...). Un point particulier du Salazarisme est la quasi-absence de sang et de massacres: la peine de mort n'a jamais été rétablie par Salazar (elle avait déjà été abolie). Il y eut des exécutions discrètes via la police secrète, mais l'essentiel de la cohercition politique passait par l'ambiance de terreur, l'emprisonnement, la torture parfois, et surtout la politique économique et l'absence d'éducation afin de perpétuer le modèle social dans sa stagnation.

  10. Le culte de la personnalité est inhérent à toute dictature, totalitaire ou non; et Franco a eu la sienne, de même qu'il a travaillé son image. Mais cela n'a rien eu de comparale avec l'aspect religieux autour des personnalités d'Hitler ou de Staline, qui faisait d'eux des êtres surnaturels, quasi transcendants (c'est le côté mystique et religieux des totalitarismes, absent dans les dictatures). Salazar en a eu, aussi mais de façon très modérée: c'est conjoncturel et plus lié à la personnalité effacée du dictateur portugais. Le pouvoir au Portugal était plus anonyme et froid, Salazar n'ayant rien eu d'un tribun.

  11. Là, je ne suis absolument pas d'accord: ce que vous décrivez est avant tout parisien, et plus encore médiatique. Le fait évolue beaucoup, même dans les médias: aujourd'hui, on peut s'affirmer patriote devant un présentateur de talk show sans passer pour un facho ou un abruti. C'est toujours le même principe action-réaction: tout ce qui va trop fort dans un sens prend un retour de bâton monumental: le pacifisme 68ard a été une réaction aux horreurs des guerres autant qu'aux excès de propagande patriotique. Maintenant, c'est au tour de cet esprit 68ard de se prendre l'effet boomerang: le mouvement est à peine amorcé. Vous croyez que Sarkozy aurait pu tenir le quart de son discours il y a 30 ans? En films français, on a aussi "les chevaliers du ciel". Mais je parle surtout d'une politique en matière de films: développer de bons projets, avec la coopération de l'armée pour limiter les budgets.

  12. Des films et des séries, si possible bons et enthousiasmants, sur tous les aspects de la vie militaire: combat, humanitaire, entraînement, histoire, traditions, vie quotidienne. C'est l'aspect communication: l'armée a besoin de retrouver son "romantisme" autant que ses aspects concrets dans l'esprit du public. A cet effet, des films, mais surtout des séries, plus régulières, plus présentes, seraient utiles. Mais les cérémonies de commémorations devraient plus être envisagées comme un événementiel que comme des rituels pour initiés; il faut impliquer les jeunes générations dans ce processus de traditions, d'initiation, de partage de l'histoire commune, d'évocation des héros autant que de celles des horreurs de la guerre... Des "ateliers", des démonstrations, des stages et colonies de vacances,des rencontres pédagogiques avec le public doivent se conduire localement; les régiments, ainsi que des missions mobiles parcourant le pays, en seraient le meilleur vecteur. Il faut pour cela les sortir de leur routine (la com des régiments et leurs rencontres avec le public sont assez limitées). L'Education Nationale devrait y jouer son rôle aussi: le rejet total de "l'histoire bataille" au profit de ce qui est maintenant une caricature de l'école des annales fait oublier que la guerre, pour le meilleur et pour le pire, est un moteur de l'histoire, et en est même l'un des plus puissant, expliquant que la manière de la faire est aussi bien un reflet de la cvilisation dont elle émane qu'un ressort d'explication des événements. Tout cela ressort de la communication; après vient la partie analytique, nécessaire pour les jeunes comme pour les autres. Une participation active aux grands débats, à la télé comme sur le Net, devrait faire comprendre la place de l'armée dans ce qui nous reste d'indépendance, ainsi que la nécessité de la développer. L'ignorance du public en matière stratégique (comment par exemple l'emploi est en partie conditionné par le fait de maintenir une marine et une présence forte outre-mer pour la police des mers, le contrôle des routes commerciales, la capacité à faire pression...) Là, c'est tout un travail de rééducation aux questions stratégiques qui est nécessaire: les journalistes, en particulier, n'ont absolument aucune culture en la matière. Il faudrait enfin montrer en quoi, du point de vue républicain, l'armée doit être forte pour que l'Etat puisse conserver le monopole de la violence légitime: partout où l'Etat diminue ses moyens, il diminue son champ d'action, voire des domaines d'action entiers (géographique et/ou sectoriels). Et la nature a horreur du vide: partout où l'Etat abandonne des missions, d'autres acteurs le remplacent. L'émergence actuelle d'acteurs privés très puyissants dans le domaine de la sécurité et du militaire laisse imaginer l'évolution de l'affaiblissement du corps politique. Voilà un axe de communication sur lequel partis politiques, Education Nationale et journalistes sont muets.

  13. Il faudrait arrêter de qualifier le régime de Franco de fasciste: c'était une dictature avec son cortège d'horreurs, oui (ceci dit, au sein du camp républicain, faut pas oublier les joyeusetés commises par les communistes, la méfiance permanente quand ce n'était pas la haine, les atrocités et exactions aussi commises par ce camp...), mais pas un régime totalitaire. La place de l'Eglise et des élites traditionnelles, le maintien de la culture dite traditionnelle, l'absence de promotion d'un "homme nouveau" (genre aryen ou "homo communistus" façon Lyssenko), l'absence de parti unique organisé comme proto-Etat, le moindre usage de la propagande dite "pénétrante" (au sens de l'obligation d'adhérer, du système de participation active façon soviétique ou hitlérienne)... différencient le totalitarisme (comme dans totalité, soit tous les aspects de la vie, même intimes) de la dictature. Seule la Phalange était initialement la tendance fasciste de l'Espagne franquiste. Et on sait ce qu'elle est devenue. Une dictature s'accomode de la passivité; le totalitarisme exige la participation active et permanente. je renvoie à cet effet à l'ouvrage de Pierre Milza Les fascismes, qui, malgré ses quelques limites, reste la référence de l'analyse en la matière: son chapitre sur le cas espagnol est éclairant. De même, relire Hannah Arendt pour bien comprendre le totalitarisme sous une autre lumière. Le Portugal de Salazar renvoie à un autre aspect de la dictature comme reflet de la personnalité du dictateur: là où des ordures comme Franco ou Pinochet ont perçu, plus ou moins vaguement (parce que Franco était, avant tout autre chose, un type très limité), la nécessité de la croissance du pays, Salazar a vu la nécessité de maintenir son régime comme étant supérieure à celle de le développer: l'industrialisation naissante du pays a été systématiquement combattue car pouvant porter en elle les germes d'une ouverture de la société. Le traditionalisme a été pour Salazar une pratique économique active de soutien à son régime, maintenant le Portugal dans le sous-développement. En cela, il y a des points communs avec des aspects de la pratique du stalinisme, où la préservation du régime par la terreur est plus importante que tout autre aspect (logique absurde de la confusion totale de l'Etat -parti-idéologie avec le pays: on peut massacrer des régions entières -voir l'Ukraine et sa famine organisée-, limiter volontairement certaines parties du développement, tuer arbitrairement même des innocents, du moment que le régime est préservé).

  14. Et à part les déclarations d'intentions, rien de factuel? Je parle de la définition de l'humanisme communément acceptée, pas d'une définition personnelle intervenant quelques 4 à 5 siècles après les débuts de l'humanisme. Vous y retrouverez la définition de l'honnêteté (quand je parle de sens classique, j'entends que ce n'est pas limité au fait de payer ses impôts ou de restituer l'excédent de monnaie rendu par la caissière du coin): se documenter sur un sujet en multipliant les sources et les opinions différentes pour se forger un avis réellement personnel que l'on se doit ensuite de remettre en question en permanence. Sans argumentation, comme vous avez l'air d'être fier de ne pas le faire, il n'y a pas de discussion possible; pourquoi écrire sur un forum si le seul but est d'échanger des invectives et de ne chercher qu'à vous contenter de votre opinion. C'est étroit, au mieux, et mesquin au pire. A vous qui traitez tout le monde de haut sans en avoir les moyens, une réelle lecture des auteurs susmentionnés (pas des fiches chopées ici ou là) ferait du bien. La définition de la servitude volontaire du cher LaBoëtie vous convient à merveille. Vous ne vous dites pas juge mais vous jugez en permanence: usurpateur! C'est vrai aussi, si on n'est pas d'accord avec vous, c'est forcément qu'on est pour la guerre et le malheur sur Terre; et c'est vous, avec ce dogmatisme sectaire et absolutiste qui vous dites contre les religions??!! Comme vous le prouvez chaque jour, les religions n'ont pas besoin de transcendance pour produire des fanatiques.

  15. Cher Lacata: contrairement à vous, je n'ai fait ni montre d'une présomption quelconque de connaître quelqu'un au travers d'un pseudo et de quelques posts échangés, ni étalage apparent de certitudes sur tout sans connaissances sur rien. Un sujet comme celui-là laisse peu de place à l'argumentation; mais si vous regardez nos autres prises de bec, vous constaterez que j'argumente en me fondant sur des faits. L'argumentation est faite pour convaincre oui. Vos posts? Ni arguments, ni exemples, ni même un simple essai d'admettre des faits évidents. Vous allez même jusqu'à nier des faits avérés. Sur Napoléon: c'est vrai qu'en face, il avait tellement mieux que lui: humanistes, démocrates, philantropes... réunis dans des Brigades Internationales avant l'heure. Et eux ne cherchaient que la paix, et certainement pas à élargir leurs territoires, dominer une aire géopolitique ou commerciale, empêcher le voisin de s'enrichir, préserver une société et un régime aristocratiques... Si au moins Lacata essayait d'argumenter en pour et en contre sur un sujet; mais cela suppose des connaissances, de la réflexion, de l'honnêteté. Toutes choses qu'il s'efforce visiblement de cacher (et il y réussit) alors qu'elles sont essentielles au débat humaniste fondé en raison. Essayez juste une fois de choper la définition de l'humanisme, ou de lire Rabelais, Spinoza, Montaigne, Pic de la Mirandole, Erasme, La Boëtie. Vous verrez que cela n'a rien à voir avec votre pseudo-humanitarisme de façade.

  16. Pour recoller au sujet, le panthéon est la nécropole des gloires nationales: quelqu'un qui sauve le pays de l'invasion (pardon, en termes néo-gauchistes, on pourrait dire "de l'imposition étrangère, par moyens cohercitifs non démocratiques, d'une suppression totale de notre droit à l'autodétermination") n'est pas considéré comme une gloire? Encore une fois, ceux qui critiquent devraient lire une bio de Malo Corret de la Tour d'Auvergne; elle est dispo sur Wikipédia. Ca va vite, même pour les gens ayant du mal avec le débat fondé en raison.

  17. C'était fait pour titiller un certain public: à vos outrances habituelles sans le moindre respect pour des gens méritants, simplement en raison de votre antimilitarisme primaire, je réponds par une autre outrance. M'accuser d'illettrisme et de rejet de l'humanisme est comique venant de la part de quelqu'un qui n'argumente jamais un post et se contente d'asséner invective sur investive avec un sectarisme tout militant. Relisez une bonne définition de l'humanisme, et vous verrez que cela n'a strictement rien à voir avec une quelconque opinion politique de gauche ou de droite. Apprenez ce qu'est un "honnête homme" au sens classique, et vous verrez que cela n'a rien à voir avec un militant.

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