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Tancrède

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Messages posté(e)s par Tancrède

  1. 3 hours ago, Kelkin said:

    Jeunes qui n'ont pas connu cette période...

    Ce qui ne change rien au fait qu'ils soutiennent, et soutiendront à moins de tomber du mauvais côté de la crosse de fusil. Parce qu'on vit dans un pays globalement stable et ordonné depuis plusieurs générations, on perd de vue à quel point de vastes pans de population se raccrocheront à quiconque promet l'ordre et en amène une dose significative.... Simplement parce que le fait d'avoir l'ordre sans discontinuité nous le fait considérer comme acquis: on ne le valorise plus. Ayant fréquenté des Chiliens de façon assez régulière pendant plusieurs années, qui venaient de milieux sociaux très différents et avaient des âges très divers, j'étais personnellement frappé de leur relation à la période Pinochet: beaucoup la regrettaient, beaucoup avaient de la gratitude, alors même que pas mal d'entre eux étaient fondamentalement de gauche, quasiment aucun n'était très favorable à l'autoritarisme, aucun n'était militariste, et, de l'impression que je m'étais faite, aucun n'était dans le déni de quoique ce soit sur les réalités du régime Pinochet, si bien que dans beaucoup de ces conversations, le "gauchiste" indigné contre la torture et tout le bastringue.... C'était moi. La plupart d'entre eux, même ceux contre la dictature de Pinochet, étaient quelque part sur un spectre gradué où la dureté était plus ou moins acceptée comme un fait qui avait été nécessaire à l'acquisition de l'ordre et d'un certain degré de prospérité. J'imagine bien que ces gens étaient loin de représenter l'intégralité du spectre sociopolitique chilien, mais ils couvraient quand même une portion significative de celui socio-économique (ils étaient très loin d'être tous CSP+), et à la fin, j'ai appris à la fermer et à arrêter d'être l'occidental qui leur dit ce qui est bien ou mal dans leur propre pays. Quelque part, même ceux qui n'aimaient pas du tout Pinochet avaient un certain degré d'acceptation de la violence politique, ou à tout le moins d'une forte restriction des libertés et d'une forte répression, en échange de l'ordre et du développement. J'évoque la chose ici sans doute parce qu'à l'époque, ça avait frappé mon petit idéalisme prétentieux (et quelque part absolutiste, et égotiste) d'étudiant. 

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  2. 13 hours ago, Kelkin said:

    Les médias traditionnels n'ont pas grand chose à gagner. Juste peut-être limiter la casse, c'est tout.

    Par contre, suppose qu'une personne cherche à créer un nouveau réseau social, un qui soit européen au lieu d'être américain, chinois, ou russe. Ben pour permettre aux usagers de partager du contenu, il va falloir installer des filtres pour vérifier automatiquement que le contenu partager n'est pas sur une base de donnée des médias copyrightés. Ce qui demande une puissance de traitement énorme, ainsi que le contenu copyrighté avec lequel on compare. Youtube (Google) a ça, pas de problème, ils n'ont rien de plus à faire pour être en conformité avec la nouvelle directive. Le petit nouveau, non. L'alternative, c'est d'acheter des licenses de diffusion pour tout le contenu partagé par les usagers, ce qui demande une quantité extravagante de pognon, donc le blocage est plus attractif.

     

    Pour cette partie là, je ne suis pas sûr que les grands médias sociaux existants soient si emballés par l'idée: il suffit de voir comment Facebook et Google ont essayé de mobiliser leurs usagers pour protester contre les deux articles. La puissance de traitement nécessaire, la précision requise des filtres, semblent incaccessibles, voire irréalistes (rien que sur outube, c'est quoi? Quelque chose comme 400h de vidéos qui s'ajoutent à chaque minute), et ils se sont pas privés de le dire. Le résultat est qu'ils risquent de couper le service ou de le réduire en-deça de toute utilité, parce que l'équation économique n'est pas là: Youtube n'a jamais dégagé de profit, et s'ils commencent à s'aiguiller vers ça, c'est d'abord dans les conditions actuelles (donc précisément ce qui est à risque en Europe, le 2ème profit center), et ensuite, l'investissement nécessaire pour établir les filtres requis alourdira cette équation par un facteur trop important pour rendre la chose intéressante dans l'avenir visible. 

    J'espère juste qu'un VPN me permettra de continuer à utiliser youtube sans trop de changement.... Au moins pour un temps. 

    Quote

    L'autre problème, c'est celui de la taxe sur les liens. Ça avait déjà été essayé, en Espagne il me semble, avec le résultat que Google News avait simplement arrêté de réferencer les médias espagnols. Ce qui avait entraîné pour les sites de ces médias une baisse soudaine de la fréquentation, et donc des recettes publicitaires. Donc sur le même principe, s'ils ne référencent plus que les médias non-Européens, ça va pas être terrible pour nous.

    Ca, c'est le risque, et personne n'a l'air d'y croire: à Bruxelles, c'est sans doute parce que la majorité des élus votants n'y connaissent et comprennent rien. Dans les rédactions, c'est sans doute du nombrilisme. De ce point de vue, j'ai l'impression que les titres de presse américains, ou basés aux USA, seront pour l'UE ce que les radio libres furent pour la France à l'époque de l'ORTF. 

     

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  3. 3 hours ago, Kelkin said:

    En attendant, l'UE vient de consacrer définitivement le contrôle d'Internet par les GAFAM en adoptant avec l'article 13-devenu-article-17 l'obligation d'avoir recours à des systèmes très complexes et hors de prix pour tout service d'hébergement de contenu.

    Et je note que la France a été particulièrement agressive pour imposer ça, donc n'allez pas parler de frexit pour s'en débarrasser.

    C'est plutôt le contraire, non? Les GAFAS vont s'en prendre plein la gueule avec les articles 11 et 13: les gagnants, se sont les médias traditionnels (qui vont ressembler encore plus à un genre de Pravda avec légères variantes, évoluant dans une fenêtre d'Overton limitée et ne pouvant être contredits de façon audible) et les ayants-droits (ceux de grande taille du moins) en contenu culturel/divertissement. 

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  4. Comment, "fake news"??????!!!! The Onion n'est pas un titre sérieux :blink:?! Le monde s'effondre, le sol se dérobe sous mes pieds, les petits pots de beurre se dépeutipodebeurisent, la porte est ouverte à toutes les fenêtres, et je sais pas où on va, mais on y va: c'est le temps du petit-suisside! 

    Franchement, quand je vois la tabloïdisation plus ou moins complète des médias dits "de référence" depuis 3-4 ans, j'en viens sérieusement à me demander si The Onion est si parodique, clownesque, que ça. La semaine dernière, je me suis fait un petit exercice de style en lisant des séries d'articles sur 3 sujets différents traités dans divers titres de la presse "sérieuse", soit au total une petite vingtaine d'articles sur 3 sujets que je maîtrisais raisonnablement bien. Y'en avait presque pas un pour racheter les autres (en fait un seul, dans.... Suspense..... The Hill): entre les erreurs factuelles (ou mensonges, dur à dire parfois), les mésinterprétations trop évidentes pour ne pas être de la manipulation pure et simple (ou un degré très élevé d'idéologie pathologique), la contextualisation si partielle de l'info qu'elle ne peut être que partiale, la rédaction qui sent à plein nez la conclusion en quête d'arguments, et un parfum parfois assez visible (ou sentable, plutôt) de mauvaise foi, je me dis que les grandes plumes de jadis qui ont fait la réputation de ces médias doivent se retourner dans leur tombe, ou, pour un certain nombre encore, dans leur fauteuil médicalisé (ou sur le terrain de golf en Floride). 

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  5. 4 hours ago, Surjoueur said:

    Il faudrait aussi savoir d'où ça sort, je viens de vérifier quelques sondages et le couscous est loin d'être premier.

    Dans l'enquête statista il est 11ème, dans un sondage Opinionway il est 8ème.

    C'est plutôt le magret de canard qui fait consensus !

    Il faudrait des résultats réguliers (plusieurs par an) recouvrant une longue période de temps (une décennie) avec un échantillon fiable pour pouvoir vraiment décréter ça, histoire de voir ce qui reste de façon durable dans les têtes quand on leur demande de penser à leurs 10-20 plats préférés à brûle-pourpoing (sinon on aura plus souvent le goût du jour, le dernier truc auquel on pense, le dernier coup de coeur...). Beaucoup des plats les plus iconiques et préférés ont aussi souvent un désavantage dans ce genre de questionnaires: ils sont tellement intégrés dans le paysage culinaire/mental qu'on n'y pense même pas spontanément: ils sont la base. 

    Si on regarde, rien ne bat les trucs comme le steak frites, la blanquette, le pot au feu, la choucroute, le cassoulet, la raclette et, oui, le couscous.... Et un grand oublié qui pourtant continue à foutre la pâtée (si j'ose dire) au fast food: le jambon-beurre! 

     

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  6. 25 minutes ago, Akhilleus said:

    C est le cas dans un certain nombre de civilisations. En notant que les classes dirigeantes ont souvent été obtenues par invasion 

    L exemple de l'Inde est le type meme de situation oú tout ceci s'est mélangé.  Mais il y en a d'autres (les hautes castes babyloniennes, assyriennes ou perses)

    La peau blanche est aussi attractive par son symbole de pureté y compris sous les hellènes (Nausicaa aux bras blancs)

    Mais il y a quand meme un lien le mix classe sociale-ethnicité blanche y compris dans certaines civilisations europeennes (relire Homère ou les dieux mais aussi les meilleurs guerriers acheens sont blonds a la peau blanche) mais aussi moyennes orientales (voir l insistance sur les pharaons blancs en Egypte)

    L'influence de la rareté à une certaine époque, dans certains endroits? Un peu comme ce qu'on dit de la façon dont le gène de la blondeur s'est répandu: quelques individus l'avaient, ont attiré tous les regards et les attentions, et se sont donc plus reproduites, transformant une anomalie statistiquement rare en une large population. Ou même chose pour les vrais chevelures noires (dans le sens "noir de jais", une teinte profonde, avec reflets parfois bleutés; encore plus rare que les teintes de blond/es les plus prononcées).... Ou les rouquins (les vrais roux). 

    Soit dit en passant, cette attirance pour une teinte de peau plus claire se retrouve aussi en Chine, en Afrique subsaharienne.... Bien avant les premiers contacts avec des Européens; je ne sais pas si une conception raciale, du moins telle que nous la comprenons, entre en ligne de compte. Outre l'association au statut susmentionnée, s'est peut-être développée la croyance corollaire que de telles personnes font vraiment partie d'une "race" (entendre plus, un "genre d'humain", une lignée) à part (avec un ajout de religion/superstition pour mythifier le tout?). Bref, l'attraction (en bien et en mal) pour tout ce qui détonne dans le décor, tout ce qui vous démarque du troupeau. 

  7. 59 minutes ago, Akhilleus said:

    Non, un héritage historique que tu retrouves partout à travers le monde

    Entre les races indo-européennes  et les peuples qu'ils ont envahis - achéens puis doriens vs habitants pré-historiques locaux; envahisseurs indo-européens aryens vs civilisation de la vallée de l'Indus (ce sont eux qui amènent d'ailleurs le système de caste -pretre-noble-guerrier-artisan-paysan-intouchable), protoceltes en Europe centrale et de l'Ouest, Indo-iraniens en Turquie et sur les plateaux iraniens.

    Le blanc > noir ca ne date pas du racisme institutionnalisé et scienticisé des années 19. 

     

    La préférence culturelle, où que ce soit, pour les peaux claires ne renvoie t-elle pas à l'association immémoriale avec le statut social (clair = n'a pas à bosser dehors sous le soleil = pas un/une pégu)? 

     

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  8. 22 minutes ago, Alexis said:

     

    Et ce genre de test, il est possible que certains de ses partisans n'y soient pas indifférents. Et que cette affaire "perce" le cocon que certains d'entre eux semblent avoir placé autour des discours et vaticinations de leur champion.

     

    Tu sous-estimes gravement le narcissisme américain, les horizons assez limités de 90% de ses habitants (il est vrai généralement concernés par des trucs plus urgents et impératifs.... Du moins tant qu'on parle pas de guerre à grande échelle) et le "niveau moyen d'interventionnisme" considéré comme normal et accepté comme tel (par fatalisme? Indifférence?) dans la société. 

    Quote

     ce grand amateur de chevauchées torse nu et autres trucs qui prouvent qu'on est un "dur qui en a".

    Je voyais ça comme de l'art homoérothique, avec peut-être des côtés zoophiles... 

  9. 7 hours ago, Alexis said:

     

    Se mettre dans ce genre de situation est profondément stupide.

     

    En termes médiatiques, donc politiques, je me demande vraiment: on sera bien d'accord que se mettre dans une situation de ce type n'est pas bon à moyen terme dans l'absolu (implique une escalade et de se coincer un doigt durablement dans un pays où intervenir est une connerie, ou bien d'avoir l'air con), et que ce genre de choix et de postures envoie un message aux chancelleries dans leur jugement. Mais d'un autre côté, ce sera un jugement sur Trump, pas sur les USA, donc quelque chose de transitoire, et de l'autre, la possibilité d'avoir l'air con en reculant après avoir brandi une menace, "tracé une ligne rouge" (cf Obama en Syrie), fait-elle du mal à ce président en particulier qui a démontré qu'il n'en avait rien à foutre de rien, et saute sur n'importe quel sujet comme s'il était vierge de tout contexte et lui vierge de tout historique? La fameuse "imprévisibilité" avec un tel énergumène a ses avantages et inconvénients, SURTOUT quand ses choix et postures sur de tels sujets ont peu de chances de l'impacter en politique intérieure, parce que les ricains, surtout son électorat et la presque totalité des "non affiliés" pouvant voter pour les deux partis, au fond, s'en tapent complètement (du moins tant qu'il n'y a pas déploiement massif et donc dépenses importantes et pertes conséquentes) et ne croient pas leurs médias dans des proportions aujourd'hui impressionnantes. Donc quelles conséquences concrètes pour Trump dans le court ou moyen terme? 

    Le côté "Teflon Don" me rappelle toujours cet échange dans le Souper

    Quote

     

    Talleyrand: "Mon dossier... J'oubliais, il y a mon dossier. Quelle menace, J'en tremble"

    Fouché: "oh, ça vous pouvez"

    Talleyrand: "Vous savez pourquoi mon dossier ne peut rien contre moi, Fouché. Parce qu'il est de notoriété publique. Il ne peut rien apprendre à personne. Au roi moins qu'à quiconque. Je suis, tout le monde le sait, un concussionnaire, un prévaricateur, un débauché, un évêque apostat, renégat, schismatique..."

    Fouché : "...marié à une catin divorcée et qui plus est indienne."

    Talleyrand : "...oui, et ma maîtresse vit sous mon toit, elle a vingt-deux ans, elle est la femme de mon neveu, toute la France en parle et s'en accommode fort bien."

     

    Aussi bien en politique intérieure qu'en politique extérieure, j'ai l'impression que le même effet joue à un certain degré (évidemment moins en relations internationales, parce qu'il y a un peu plus de réalité qui s'insère dans le jeu): s'il assume sans en être affecté, si la chose ne fait que s'ajouter aux 36 trucs contradictoires qu'il a pris l'habitude de balancer dans tous les sens, à tout bout de champ, sur tous les sujets, se prendre un coup sur le nez impactera peu son comportement et, par là, les calculs des autres pays. Donc à bien des égards, quand lui pose ce genre d'ultimatum, ça ne veut pas dire grand-chose. Des observateurs US, sur les sujets de politique intérieure, ont pris l'habitude de dire "faites attention à ce qu'il fait, pas à ce qu'il dit". Je crois que beaucoup de chancelleries ont acquis le même réflexe. 

     

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  10. 18 minutes ago, rogue0 said:

     

     

     

    J'en doute fort.Attention, je ne doute pas que les milieux artistiques et politiques (ou de pouvoir) comportent pleins de prédateurs sexuels (avec pas mal d'omerta), et que certains alt right en croisade soient des victimes de pédophilie ...

    Le soucis, c'est que selon toutes les apparences, son indignation est instrumentalisée, et à géométrie variable au bénéfice de "sa" tribu politique:
    (bref tout aussi faux-cul que les gangs d'indignés "liberals")

      Reveal hidden contents

     

    • multiples accusations et insinuations en rafale, sans preuve, toujours contre des personnalités qu'il déteste (journaliste, bloggers, politicien, en général tout ce qui classé ce qui est "PC" ou liberal).
    • en même temps, multiples déclarations mettant en doute les accusation de viol, et glorifiant ses exploits sexuels
      (l'anti SJW, je met de côté, les féministes hardcore étant aussi imbuvables)
       
    • Et pendant ce temps, soutien total à des perso comme Roy Moore (le candidat sénateur GOP pédophile) , DJT, etc.
      Il a effectivement attaqué Epstein (un millionaire prédateur sexuel dans l'entourage des Clinton), mais défend Dershowitz 
      ...

    sources

    https://www.huffingtonpost.com/entry/mike-cernovich-james-gunn-fired_us_5b5265cce4b0fd5c73c570ac

    http://nymag.com/intelligencer/2016/12/how-mike-cernovich-is-pizzagating-his-latest-victim.html

    https://rationalwiki.org/wiki/Mike_Cernovich#Pedophiles.2C_pedophiles_everywhere

    https://rationalwiki.org/wiki/Mike_Cernovich#Anti-women_bigotry

    https://www.thedailybeast.com/jeffrey-epstein-alan-dershowitz-and-pals-accused-of-sex-trafficking-ring

     

     

    Attention, je ne traitais pas Cernovitch de "sincère" (yo, sa race: c'est vulgaire dans le milieu politico-médiatique) dans l'absolu: c'est un opérateur politicien à cheval entre le free lance et l'homme de main, et son agenda est plus que marqué; je pointais juste sa sincérité (relative) en général sur le sujet de la pédophilie où il avait ce me semble un CV personnel réel (dans le sens d'un engagement sur le sujet hors des champs très médiatiques, et pas à propos de célébrités). Quand il s'agit de célébrités ou d'affaires qui passent le cap de l'attention générale, là il y a moins d'honnêteté et d'impartialité, c'est clair, et les pros d'un côté blâmeront Moore et pas Polanski/Epstein.... tout comme ceux de l'autre lèveront le pied sur les coupables de leur côté. Ironie du niveau de polarisation de la politique actuellement: jusqu'assez récemment, il y aurait eu plus d'unanimité sur de tels sujets, mais maintenant, la paranoïa mutuelle est telle que la majorité de ceux qui "lèvent le pied" contre ce qui arrive dans leur camp sont tout aussi indignés que la plupart des gens, c'est juste que le côté tribal et les impératifs politiques l'empêchent, et plus encore qu'il y a tellement de mauvaise foi en face (vaut pour les deux camps) que l'on est encore moins tenté de jeter la pierre aux vrais démons de son camp (à moins qu'ils aient perdu toute utilité politique).... Ce qui laisse, à l'arrivée, plus d'impunité aux dits démons, qu'ils soient fanatiques idéologiques, criminels, pervers.... Donc qui gagne en temps de tribalisation? Les vraies ordures. 

  11. 3 minutes ago, Fusilier said:

    Nous sommes d'accord. Note que ce qui change, c'est l'échelle, des distorsions ville-campagne et entre régions ce n'est pas vraiment nouveau 

    Sauf qu'on n'est plus au temps où le peuple/la nation avait une réalité et une force autrement plus concrète pour compenser au moins un peu, et qu'on n'est plus non plus au temps où les pays occidentaux étaient des ilôts de prospérité pris dans le paradigme fordien, avec les marges pour assurer plus de sécurité pour et d'équilibre entre les divers types de portions de la société (géographiques; sociales....), ou un peu de capacité à faciliter les transitions d'une portion à l'autre (pendant un exode rural...). On revient en fait vers une société plus moyenâgeuse à bien des égards. 

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  12. 17 minutes ago, Kiriyama said:

    @Tancrède

    Je me demande s'il n'y a pas aussi un narcissisme chez ceux qui battent leur coulpe sans arrêt. Une façon de montrer qu'ils sont des personnes qui assument l'histoire, qu'ils font preuve de grandeur en endossant des fautes… 

    C'est exactement le même mécanisme que chez les racistes/sexistes.... Cela procède du même narcissisme (individuel et collectif), qui s'exprime juste d'une façon différente, mais reflète la même vision de soi comme étant "le fort", celui "en position de pouvoir" et seul capable "d'influer sur le monde" (et digne de le faire) par simple vertu d'appartenance à un groupe. Une formule que j'ai entendue des USA me semble appropriée: les antiracistes, se sont des racistes à mauvaise conscience. Et la chose a été démontrée récemment (une fois de plus) par une étude montrant que les gauchistes américains parlent en moyenne de façon très condescendante aux membres des minorités dont ils s'autoproclament les "protecteurs", employant un vocabulaire plus simple, s'extasiant et complimentant pour de petites choses (pour lesquelles ils ne complimenteraient personne d'autres), prétendant deviner ce qui va offenser ou non les "protégés", assumant leur soumission de fait dans l'ordre missionnaire qui est le leur (et dont ils se veulent les Jeannes d'Arc), présumant d'assigner les rôles pour la "bonne cause" (avec les "protégés" relégués de droit ou de fait, derrière les apparences de les mettre au premier plan).... Et gare au membre de la catégorie protégée qui ne chante pas la ligne du parti, parce qu'il va souffrir, ce qui est mis en évidence par des groupes comme les antifas: personne ne hurle de trucs aussi racistes/sexistes/homophobes/transphobes qu'un antifa (la version la plus caricaturale/désinhibée de la gauche idéologique bien-pensante) à un membre de groupe protégé qui ne va pas dans son sens. 

    Des racistes/sexistes/homophobes à mauvaise conscience. Et dans les faits, exactement la même chose que les nazillons qu'ils prétendent combattre: ils ont en fait les mêmes diagnostics, psychologies profondes et solutions étatistes..... C'est juste qu'ils s'attachent à différents groupes. Tous sont des identitariens extrêmes. 

     

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  13. 3 minutes ago, Fusilier said:

    Dans le cas de figure, tu fais bien de mettre le pluriel aux élites, par ce que des élites pro brexit il y en a, tout comme des journaux des élites pro brexit, pas que les tabloids populaires.  

    D'ailleurs le Times a mené une enquête des milliardaires  et autres pro brexit  (et qui l'on financé) qui foutent le camp. 

    Entre autres :  "A cote du lâchage des hommes d’affaires, la presse britannique (le Guardian) a révélé que Lord Nigel Lawson,député conservateur, ancien ministre (chargé du Trésor) mais surtout ancien leader des Pro-Brexit et du mouvement Leave, avait demandé à la France le permis de résidence dans l’Hexagone. Ce permis devrait lui permettre de garantir ses droits sociaux en France. Nigel Lawson a donc fait le choix d’établir sa résidence principale dans le Gers où il possède un magnifique manoir." 

    https://www.atlantico.fr/decryptage/3567845/--the-times---propriete-de-rupert-murdoch-denonce-les-milliardaires-britanniques-qui-ont-vote-pour-le-brexit-et-qui-fuient-maintenant-vers-les-paradis-fiscaux

     

     En même temps, je note une petite hypocrisie dans l'article: outre le fait qu'on parle de 28 personnes sur les 93 étudiées, le texte fait une distinction un peu artificielle étant donné que tous ces gens sont déjà par nature des expats pour raisons fiscales, et je ne vois pas de sondage ou d'enquête révélant une indignation nationale sur le sujet (elle peut être justifiée, j'en conviens aisément). Soit dit en passant, la loi censée interdire le financement de partis par des étrangers ne fut pas votée parce que trop de monde, partis, associations politiques/politisées et autres... y trouvent leur compte et ont besoin de ces fonds: que feraient les groupes pro-remain sans l'argent de Mr Soros, par exemple (pas du conspirationnisme: que ce soit lui ou non qui décide au cas par cas -probablement pas-, ses financements se retrouvent dans beaucoup de ces groupes)? Tout le petit monde politique vit du fric qui vient aussi bien de Gibi que d'ailleurs, et n'a aucune intention d'y renoncer. 

    Mais quand je dis "les élites", je parle du courant majoritaire, et particulièrement de ce qui pèse le plus au RU, la City, où il y avait certes quelques tendances Brexiteuses, mais dans son immense majorité, la place financière penchait pour rester. Lourdement. Et l'a fait savoir, même s'il y avait une portion de gens qui ne voyaient pas le Brexit comme une mauvaise chose parce qu'ils se faisaient l'illusion de pouvoir maintenir les privilèges de la position et d'y ajouter les bénéfices d'une plus grande extra-territorialité. 

    Quote

    Puis faut arrêter avec les caricatures, l'autre moitié, qui avait voté rester, c'est aussi le peuple. 

    Personne ne dit le contraire, quoiqu'il faille sur ce sujet commencer à décrire plus en détail ce qui selon moi est un problème grandissant dans les démocraties développées: "le peuple", qui a toujours été une abstraction en tant qu'entité unifiée, l'est devenu encore plus avec l'affaiblissement du sentiment national, la perte de souveraineté des Etats sur de nombreux sujets (encore plus vrai dans l'UE) au profit de cette autre abstraction, les "marchés", mais aussi d'une foultitude d'organisations internationales semi-souveraines, de l'arrivée de nouveaux poids lourds sur la scène mondiale, de la transnationalisation de certains problèmes (via l'immigration entre autres, mais aussi le "rétrécissement" du monde et internet), l'effet clivant de la mondialisation sur l'économie et la population (une portion en profite plus ou moins, une portion en pâtit plus ou moins, et les deux semblent de moins en moins être liées, de plus en plus être auto-reproduites), et l'immigration massive (qui créent de nouvelles sous-populations dans un pays, avec leurs particularités et comportements propres). L'un des effets principaux de ces changements est territorial: les différences villes campagnes, grandes villes-villes petites et moyennes, proche périphérie et grande périphérie, zones autour des capitales et grandes métropoles dynamiques vs reste du pays, entre villes "mondialisées" et villes "à l'écart".... Sont de plus en plus marquées, de plus en plus inscrites dans la carte des pays de manière durable. Et à cela correspondent des réalités économiques, sociologiques, ethnoculturelles indéniables qui constituent autant de fractures que le sentiment national, surtout dans son état actuel, ne couvre/n'atténue plus (y compris quand il s'agit de la dépense publique et des priorités politiques). 

    Donc quand on parle de "peuple", dans le cas du Brexit, il faut commencer à voir la chose comme "quel peuple"? Il y a de moins en moins d'éléments dans la vie des démocraties occidentales qui permettent de dire "LE peuple". 

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  14. 1 minute ago, Alexis said:

    Je partage l'avis de Tancrède sur le deuxième référendum.

    Mais surtout, quoi qu'il en soit de l'approbation d'un tel, de la critique d'un autre, j'ai du mal à imaginer le parlement outre-manchot trouver une majorité sur une option réaliste. Qu'il s'agisse de l'approbation de l'accord de sortie, d'une deuxième négociation avec mandat de rester dans le marché unique, ou de l'organisation d'un deuxième référendum.

    Je ne demande qu'à être démenti naturellement. La sortie sans accord est la pire des options, à la seule exception de la révocation sans référendum.

    Mais bon, la démocratie, comme l'a dit un type de la nation ici concernée, est le pire des régimes à l'exception de tous les autres.... Donc un choix démocratique, c'est un peu souvent la même chose, non:sleep:

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  15. 15 minutes ago, Alexis said:

    L'avantage - et le risque - des prédictions sur ce sujet... c'est que tous les devins ne tarderont pas à être départagés :happy: !

    Mais oui, je vois plutôt le Brexit sans accord, maintenant. J'imagine assez mal le parlement outre-manchot prendre une décision responsable à ce stade, ni approuver l'accord de sortie dans les derniers jours, ni rassembler une majorité convaincante sur une alternative sérieuse que ce soit nouveau mandat de négociation type "on sort mais on reste dans le marché unique" ou second référendum. Or c'est bien cela que le Conseil européen exige d'ici le 12 avril - quelques jours avant cette date en fait - pour décider d'une suite qui soit autre chose qu'un Goodbye.

    Theresa May devrait donc se retrouver dans les derniers jours avant le 12 avril devant cette alternative :
    1. Soit révoquer la lettre déclenchant l'article 50

    2. Soit ne rien faire, d'où sortie sans accord

    D'une part il me semble que ses proclamations comme quoi ne pas appliquer le référendum provoquerait des dégâts très graves à la confiance entre peuple et classe politique sont sincères - ce qui tendrait à privilégier l'option 2

    D'autre part, et peut-être surtout, l'inertie comme l'instinct politicien de ne pas se retrouver le seul responsable d'une décision quelle qu'elle soit joueront très très fort contre l'option 1. Car s'il y a sortie sans accord, la responsabilité est évidemment partagée entre gouvernement et parlement voire ces fieffés Continentaux. Tandis que si May révoque, elle sera la seule à le décider, la seule responsable !

    Bien sûr, on peut imaginer que le parlement trouve une majorité pour la révocation de l'article 50, ce qui pourrait potentiellement donner à May la couverture nécessaire pour qu'elle envisage l'option 1. Moui... et quelles sont les chances pour que le parlement dégage une telle majorité, s'il n'avait pas pu le faire pour des options pourtant nettement moins extrêmes :happy: ?

    Disons que mon opinion est très teintée par la campagne permanente des remainers post referendum, qui s'est faite avec un lobbying dont personne (puisque l'essentiel de la presse est remainer) n'a cherché à évaluer le coût et l'intensité; la pétition pour un nouveau référendum, ses relais importants dans les médias et la classe politique (jusqu'au parti travailliste désormais) sans la moindre contrepartie, et le travail au corps permanent pour annoncer l'apocalypse à venir ont eu un effet, après près de 3 ans. Les derniers sondages donnent un très net avantage au remain en cas de nouveau vote. Je ne sais pas ce qu'ils valent, je ne sais pas dans quelle mesure ce serait vrai, je ne peux évaluer quelle proportion de voteurs du Brexit ont vraiment un cas de "buyer's remorse", mais l'impact existe, et le camp du remain est foutrement plus mobilisé et financé que les composantes du vote Brexit, comme en a encore témoigné le WE dernier l'énorme manifestation qui a eu lieu à Londres (plus d'1 million de participants selon les organisateurs: sans doute moins, mais les images étaient impressionnantes). 

    21 minutes ago, Alexis said:

     

    Bien sûr, on peut imaginer que le parlement trouve une majorité pour la révocation de l'article 50, ce qui pourrait potentiellement donner à May la couverture nécessaire pour qu'elle envisage l'option 1. Moui... et quelles sont les chances pour que le parlement dégage une telle majorité, s'il n'avait pas pu le faire pour des options pourtant nettement moins extrêmes :happy: ?

    Ne sous-estime jamais le théâtre de dernière minute, et les capacités des politiciens à sortir des explications, avec toute la rhétorique alarmiste voulue, pour un arrangement de "dernière minute" face à une urgence présentée comme apocalyptique. Ces gens se sont fait enlever la partie du cerveau qui régit la décence et le sens de la honte: c'est un pré-requis quand on entre en politique. Et pour un tel retournement, ils auront toute la presse qu'ils veulent, sans doute gratuitement, d'autant plus envahissante que le RU a évolué depuis 2-3 ans vers un énorme niveau de censure de l'internet et des médias "alternatifs". Si tu ajoutes que nombre d'entre eux peuvent se sentir enhardis par les sondages que j'évoquais plus haut, ils pourraient n'avoir que peu de remords à suivre le chemin de la Hollande, de la France et de l'Irlande quand au sort à réserver au vote populaire. 

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  16. On 3/26/2019 at 2:19 PM, Kiriyama said:

    Je ne sais pas d'où vient cette mode de demander aux autres de présenter des excuses pour des faits vieux de plusieurs décennies, voire plusieurs siècles. Voire parfois de s'excuser sans que personne n'ait rien demandé (Macron vis-à-vis de l'Algérie, Chirac avec la rafle du Vel-d'Hiv...).

    :huh:

    A ce rythme là effectivement l'Italie devrait s'excuser pour les conquêtes romaines. Notez qu'on le leur demandera peut-être un jour.

    A ce compte là, l'Italie devrait battre sa coulpe auprès de nombreux pays, de l'Irlande au Croissant fertile, du Maroc à l'Arménie, de l'Allemagne à l'Egypte.... Mais ce qui me frappe le plus dans cette mentalité, c'est le collectivisme: culpabilité (et vertu) de groupe, culpabilité par association, culpabilité de race/religion, culpabilité transmissible à travers les siècles..... Entre t-on dans une ère où l'individu (et donc le droit individuel) va être réduit à la portion congrue? Où identité et responsabilité individuelles n'existent plus vraiment? Est-on dans le moment où "le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas", mais avec de nouvelles religions qui commencent à prendre forme (en tout cas en occident) via la jonction de différents phénomènes? Lcommodité politicienne pour des idéologues, démagogues et opportunistes, affirmation de certains courants idéologiques qui deviennent par ailleurs commercialement viables via divers moyens -groupes de revendication et de "défense", think tanks et autres, attributions de "validations"/imprimatur (comme déclarer quelque chose kasher ou halal) de divers types ("metoo"-compatible, "sensibilité raciale/à la "diversité", éducation/rééducation aux "normes" PC avec les "sensitivity training"/"bias training"....)- , destruction du tissu social dans les pays développés (atomisation individuelle, famille affaiblie, vie associative affaiblie, baisse de la religiosité traditionnelle et/ou du sentiment national, aliénation culturelle, mobilité accrue, carrière plus mouvante/instabilité de l'emploi....), disruption de l'internet et des réseaux sociaux qui procurent un  paravent de sociabilité (mais suffisamment pour recomposer certains petits groupes très actifs pouvant par ailleurs avoir un effet de nombre pour leur action grâce à des gens ne vivant même pas dans le même pays).... Les causes sont multiples, mais le résultat est là: identité, sociabiité, religiosité sont des besoins qui ne sont plus satisfaits par les formes jusqu'ici en vigueur qui en ont non seulement pris un coup dans l'aile via certains changements inévitables, mais ont en plus été activement combattues de diverses façons par diverses forces, dont l'Etat et le marché. Sans ces formes, on se retranche sur d'autres possibilités: région, culture, race, religion (celles qui s'affirment encore), idéologie (dont certaines deviennent quasi religieuses/sectaires), corps. 

    Le cas du Mexique dans cette situation est assez intéressant, puisque si cet aspect de la modernité le touche bien, surtout chez ses élites, les facteurs traditionnels restent forts, et notamment un nationalisme qui commence à donner des sueurs froides à certains aux USA, dans les Etats où la population immigrée de fraîche date est importante, où l'on voit de plus en plus de drapeaux mexicains, de refus de parler anglais dans la vie courante (voir de l'apprendre.... Ce qui est aussi lié à des systèmes scolaires peu/pas performants), de revendications très affirmées d'identité mexicaine (construites comme non US/anti-US), voire (c'est encore à la marge) de réintégration au Mexique des "régions perdues" (Californie, Arizona, Nouveau Mexique, Texas, voire aussi Nevada, Utah, Colorado). 

  17. 14 minutes ago, Akhilleus said:

    hein, what ???

    Surement pas .....

    Indigène dans le sens moderne c'est né dans le pays

    Et oui le Mexique est plutot peuplé de mexicains et est plutot une terre d'emigration que d'immigration

    Maintenant, des "natives" comme les anglosaxons les appellent, par contre il n'en reste quasi plus après leur extermination directe ou indirecte puis la dilution par métissage

    Les stats c'est 62 % de "mulatres" européano-indiens

    21% de natives indians

    10-12% d'européens "souche pure"

    Ne te fie pas à ces chiffres: le Mexique a du mal à s'y retrouver apparemment, et les appellations sont très trompeuses parce qu'elles peuvent aussi bien refléter l'appartenance "raciale" que l'identité culturelle revendiquée ou attribuée, si bien que les "Mexicains blancs" peuvent aussi bien être dits représenter environs 10% de la population.... Que jusqu'à 50%. L'identité "Mestizos" est justement plus cela, une identité, et non un marqueur génétique, le plus souvent (même si le terme n'est plus tellement employé parce que quelque part considéré péjoratif maintenant): c'est le produit d'un travail sur le nationalisme mexicain, surtout au XXème siècle. Mais la définition en a été trop changeante et subjective pour être le moins du monde fiable. Beaucoup des définitions le plus souvent employées reposent par ailleurs plus sur l'apparence extérieure (le "type" dominant: blanc, indien, noir) que sur des enquêtes génétiques qui se sont le plus souvent avérées contradictoires dans un pays où les mélanges ont été nombreux et où les différences entre régions sont souvent extrêmement prononcées. Ils se rabattent donc par défaut sur un mix aléatoire de qui a l'air de quoi et de qui se revendique quoi (à ce titre, les "blancs" sont 50 à 60 millions, les "indigènes" 25-30 millions, et 37 millions sont "inclassables" :laugh:, par exemple). Ce qui n'est pas très rigoureux, mais au fond, qui en a vraiment quelque chose à foutre? 

    35 minutes ago, Akhilleus said:

    je vais faire mon medical nazi mais variole, pas vérole

    Et probablement une combinaison de variole, rougeole, tuberculose et typhoide (via les conquistadores européens), paludisme et fièvre jaune (via les valets mulâtres et africains )

    Vérole (ou petite vérole) c'est la syphilis et c'est possiblement un cadeau des amériques

    Medical Nazi? C'est un nouveau Super Héros/Super Vilain? 

    Mais bon, variole, rougeole.... Ca fait beaucoup de maladies qui doivent des excuses! Que fait donc l'ONU? Ou le Comité Central de la Bien-Pensance et de la Justice Sociale (cherchez pas, l'acronyme ne donne rien)?

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